[BDPalabres] Gabon : Nécessité d’un redécoupage électoral pour donner un sens au parlement et aux collectivités locales

Arnaud et Anik protected at videotron.ca
Ven 22 Mai 07:31:38 EDT 2009


C'est ainsi que le Chef de l'État indien vaut plus que le chef de l'État américain ou canadien, que dire du président chinois. Comment se sent-on quand on est un président d'un État de 1300000 face à ce qui sont élus par des Million (Président du Togo Vs Gabon?) Qui devrait donc représenter les intérêt des 300 personnes de la petite circonscription? On sait tous que tous les gabonais de LBV ne vont pas aux urnes c'est quoi le pourcentage de votant?
Content de voir qu'il y a des gens qui pensent que le Gabon est mal découper, que la charge de l'État est trop lourde toutefois le voie entrouverte ne me sied pas. En effet, Toronto a plus d'habitants que Ottawa, les représentant sont au nombre de 02 pour Toronto (2 503 281 sans la banlieue) alors qu'ils sont 05 à Ottawa (environ 80000 avec les banlieues...). Il faut repenser le discours je crois, je suis pour une réduction du nombre de députés donc un redécoupage mais le seul argument de la population représentée n'est pas une bonne façon de procéder. Il faudra penser aux routes comment est ce que celui qui représenterait par exemple Gamba (ville difficile d'accès en voiture) partirait de Pog où Omboué s'il vient d'Omboué ou POG. Il faudrait qu'il est beaucoup d'argent à jeter par la fenêtre.Pour regrouper les département il faudrait améliorer le système de transport. Les populations risqueraient d'avoir des députés fantômes comme c'est déjà le cas en fait. Le gabon est très disparâtre, dans deux départements voisin ce n'est pas forcement la même ethnie (M'passa Moanda, ce ne sont pas les exemples qui manque). comme je connais les habitudes des gabonais, le département qui a le plus de votant aura toujours le député (je sais de quoi je parle, le député est souvent issu du village qui a le plus de populations dans les cantons). Il va donc falloir apprendre la démocratie et éduquer la population sur le rôle et prérogative d'un député...
Le débat est lancé, je n'ai pas pris le temps d'élaborer plus mais ce qui est dit est pensé.
""Attention Attention", n'est ce pas? Je m'adresse au registraire de la coalition.
 
 
----- Original Message -----

    From: lecompatriote lecompatriote
    To: lecompatriote
    Sent: Wednesday, May 20, 2009 6:43 AM
    Subject: [BDPalabres] Gabon : Nécessité d’un redécoupage électoral pour donner un sens au parlement et aux collectivités locales


    http://www.finances.gouv.ga/


    http://www.finances.gouv.ga/mefbpip/IMG/pdf/PRG_privatisation_liste_entreprise.pdf



    Gabon : Nécessité d’un redécoupage électoral pour donner un sens au parlement et aux collectivités locales
    	

    PDF
    	

    Imprimer
    	

    Envoyer

     

    Écrit par Alfred Mba Asseko   

    Mercredi, 15 Avril 2009 05:43

    Le découpage électoral du Gabon à revoirLe Gabon applique un découpage électoral qui n'obeit à aucune règle

    Pour organiser l’Etat, le législateur a démembré l’Etat gabonais en 9 provinces, 44 départements et  50 communes. Chaque démembrement de la République comporte des élus locaux  (conseillers municipaux et départementaux) et des élus nationaux (députés et sénateurs). Une incohérence existe cependant dans le nombre d’élus de ces démembrements par rapport à la population qui y réside. On retrouve à l’Assemblée Nationale des députés qui représentent 40 000 habitants siégeant avec des députés qui ne représentent que 300 habitants avec la même voix délibérative. Cette incongruité est consacrée par la loi  n° 22/96 du 15 avril 1996 portant fixation et répartition des sièges de députés par provinces, départements et communes.



    Selon cette loi, les sièges de députés sont repartis selon le tableau suivant :

     

    Province
    	

    Nombre de députés

    Estuaire
    	

    18

    Haut Ogooué
    	

    17

    Moyen Ogooué
    	

    9

    Ngounié
    	

    17

    Nyanga
    	

    10

    Ogooué Ivindo
    	

    9

    Ogooué Lolo
    	

    10

    Ogooué Maritime
    	

    13

    Woleu Ntem
    	

    17

    Total
    	

    120



    Au regard de ce tableau où l’on constate que la répartition du nombre d’élus n’est pas équitable entre les provinces, on peut penser que ce déséquilibre est dû à un découpage qui respecte la démographie de chaque région en attribuant les sièges proportionnellement au nombre d’habitants de chacune des provinces. Ce n’est pourtant pas le cas. En effet si on insère dans un même tableau la population de chaque province du pays ainsi que le nombre de député tel que reparti ci-dessus, on se rend bien compte que la répartition du nombre de députés n’obéit à aucun critère objectif. (Voir tableau ci-dessous)

     

    Province
    	

    Nombre de député
    	

    Population
    (2002)
    	

    Pourcentage de la population

    Estuaire
    	

    18
    	

    597 200
    	

    45,64%

    Haut-Ogooué
    	

    17
    	

    134 500
    	

    10,28%

    Moyen-Ogooué
    	

    9
    	

    54 600
    	

    4,17%

    N'gounié
    	

    17
    	

    100 300
    	

    7,66%

    Nyanga
    	

    10
    	

    50 800
    	

    3,88%

    Ogooué-Ivindo
    	

    9
    	

    63 000
    	

    4,81%

    Ogooué-Lolo
    	

    10
    	

    56 600
    	

    4,33%

    Ogooué-Maritime
    	

    13
    	

    126 200
    	

    9,65%

    Woleu-N'tem
    	

    17
    	

    125 400
    	

    9,58%

    TOTAL
    	

    120
    	

    1 308 600
    	

    100%



    On peut remarquer que 45,64% de la population du pays résidant dans la province de l’estuaire élit 18 députés alors que 27,52% de la population regroupée dans les provinces du Haut Ogooué, de la Ngounié et du Woleu Ntem est représentée à l’Assemblée Nationale par 51 députés soit près de trois fois le nombre d’élus de l’Estuaire pourtant plus nombreux. Ces incohérences posent le problème de la légitimité d’un député par rapport à un autre. Le même  problème se retrouve également dans les collectivités locales.



    Le nombre de conseillers municipaux et départementaux d’une circonscription à l’autre varie selon des critères difficiles à cerner. Il est important de revoir également l’attribution des élus locaux d’une circonscription à l’autre si on veut le conformer aux normes démographiques. Le 3e arrondissement de Libreville ne compte que 17 conseillers pour une population de plus de 100 000 habitants quand pour 20 000 habitants la ville de Moanda en compte 33.



    Pour résoudre ces problèmes, l’Etat doit procéder à un redécoupage électoral qui répond aux normes démographiques. Un tel découpage permettra de donner la même valeur électorale à chaque député et permettra aussi de réduire considérablement le nombre d’élus ce qui ne peut avoir que des effets bénéfiques sur la réduction des charges annuelles de l’Etat.





Plus d'informations sur la liste de diffusion BDPalabres