[BDPalabres] POURQUOI EN VOULOIR A DES JEUNES QUI ONT CHOISI LE PDG POUR LEUR EPANOUISSEMENT POLITIQUE???
Philippe Vouette
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Ven 8 Mai 20:58:57 EDT 2009
Bonjour!
Je crois que les jeunes de l'UJPDG sont encore plus malades que moi.
Choisir un parti comme le PDG pour un soit disant epanouissement politique !!!!!!!!!
Je crois sincèrement que vous voulez nous faire une farce !
Je vous comprend , nayant connus que ça (La lèche, la courbette) pourquoi faire autrement!!!
Vivre comme un homme est difficile , vraiment je vous comprend.......
Vous avez simplement décidé de prendre la barque qui nous a fait échouer ,la barque des loosers qui ont assassiné l'un des pays les plus riche de la sous region en moins de quarante ans .
BRAVO
----- Original Message -----
From: Ujpdg France <protected at yahoo.fr>
Date: Friday, May 8, 2009 3:23 am
Subject: [BDPalabres] POURQUOI EN VOULOIR A DES JEUNES QUI ONT CHOISI LE PDG POUR LEUR EPANOUISSEMENT POLITIQUE???
OURQUOI DEVRAIT-ON CRAINDRE DE CLAMER SON APPARTENANCE AU PARTI DEMOCRATIQUE GABONAIS, MÊME SI ON EST JEUNE????
DOIT-ON CRAINDRE D’ÊTRE PDGISTE DANS SON PROPRE PAYS?
Nul n'est sans ignorer que le 12 mars est une date charnière, dans l'histoire de notre beau pays le GABON.
C'est en effet, ce jour là, en mars 1968 plus précisément, que le Gabon est passé du multipartisme au monopartisme et que le Parti Démocratique Gabonais à vu le jour.
Le 12 mars 2009, le Parti démocratique gabonais a atteint l’âge de 41 ans ; anniversaire, occulté par le triste évènement qui a marqué deux nations : le décès de la première dame de notre pays, feue Edith Lucie Bongo Ondimba.
Aujourd’hui, un certain recul étant nécessaire pour toute chose, il nous a semblé opportun de prendre un temps de réflexion et de nous interroger avec vous quant à l’avenir du parti de masse(PDG) et de nous demander ce que l'histoire et la postérité, retiendront des différentes structures politiques existant au GABON depuis 1968.
Lorsqu'au lendemain des indépendances, Albert Bernard BONGO prend les rênes de notre pays, c'est fort des déboires connus par son prédécesseur Léon MBA, confronté aux tensions entretenues par les différentes formations politiques, pour la plupart à connotation tribale, qu'il décide de réunir le peuple gabonais par le biais d'un parti unique.
Naît alors, sous l'ère de la "Rénovation", le Parti Démocratique Gabonais dont la devise est « Dialogue, Tolérance, Paix », et dont la principale ambition est de "créer et de maintenir sur le territoire gabonais un climat politique, économique et social propice à l'épanouissement (...) de la société gabonaise et d'y établir la paix et la démocratie. »
En 1990, soit vingt deux ans plus tard, le Gabon tourne une page de son histoire et fait un retour fracassant au multipartisme.
A l’époque, saisissant contraste avec le parti unique, 171 associations et partis politiques voient le jour.
Dix neuf ans après la conférence nationale, si d’aventure l’un d’entre nous veut retracer l’histoire de tous ces partis nés avec le multipartisme, il constatera qu’il n’en reste que quelques fragments éparses et nombreux sont ceux qui sont devenus partie intégrante de la majorité présidentielle.
C’est le cas de l’ADERE, qui, dès 1994 devient un parti allié du PDG.
Puis, en janvier 2002 c’est l’artisan des Bûcherons, l’homme au slogan « Ecole cadeau, Hôpital Cadeau » qui fait le vœu d’une démocratie conviviale et entre en trombe dans le gouvernement d’ouverture qu’il n’a pas quitté depuis.
Le Parti Social Démocrate, parti d’opposition radical, dont le leader regagne lui aussi la majorité présidentielle, n’est pas en reste.
La liste est loin d’être exhaustive…..
Au-delà de ces questions déjà développées par une myriade de politiciens, et dont chacun d’entre nous possède des éléments de réponse, nous voulons surtout aujourd’hui interpeller notre génération , la jeunesse gabonaise dans son ensemble, qu’elle soit étudiante, qu’il s’agisse des jeunes cadres, ou encore des jeunes inactifs ;
Cette jeunesse qui, aussitôt sortie de l’adolescence s’escrime lors de débats passionnés qui durent souvent des heures et parfois même des nuits entières, à bâtir le Gabon de ses rêves, Gabon idéal, Gabon qui, jusqu’à ce jour n’est malheureusement demeuré que virtuel.
L’heure est venue de nous demander quel est l’impact, la place, le rôle, la responsabilité de notre génération dans la politique de notre pays et de nous interroger quant à la force de nos engagements.
Face à une opposition désormais moribonde et chétive, et à un PDG qui d’après certains n’a que trop duré, laissez nous chers compatriotes vous dire qu’il y a plusieurs tendances.
Le taux d’abstention des jeunes augmente au fil des ans dans notre pays.
Ainsi, lors des dernières élections présidentielles, il était de 60%.
Cela nous laisse penser qu’aujourd’hui, bon nombre de jeunes gabonais refusent de s’engager sur le terrain politique et leur sentiment en ce qui concerne les partis gabonais est la désillusion.
Une partie de la jeunesse fait désormais preuve d’immobilisme, ne veut officiellement prendre parti à aucun prix et déconseille vivement toute personne de son entourage qui en exprime le désir de prendre un quelconque engagement dans toute structure à caractère politique.
Phénomène à la mode, certains ou parfois ceux là même qui se disent sans illusion quant à l’avenir de notre pays, s’inscrivent alors au sein d’associations d’après eux dénuées de tout caractère politique alors qu’au fond d’eux-mêmes ils espèrent avoir par ce biais une certaine visibilité qui les propulsera au devant de cette scène politique qu’ils décrient en public, la politique étant pour cette catégorie de compatriotes un moyen de s’en mettre plein les poches.
Mais qu’en est il donc de ceux qui s’engagent, ceux qui s’intéressent à la question GABON au point d’adhérer et de militer au sein des partis politiques ?
Ceux qui s’engagent au sein des groupuscules d’opposition, fait louable, veulent faire figure de héros nationaux aux yeux des autres compatriotes. Ils crient haut et fort auprès de qui veut l’entendre leur engagement au sein des structures auxquelles ils appartiennent ainsi que la répugnance que leur inspire le parti au pouvoir et ses membres (en général il apparait par la suite que ces derniers recherchent en fait à tout prix à être contactés par les tenants du pouvoir).
Aujourd’hui, ceux qui se disent opposants au système en place, jeunes ou vieux pensent qu’ils sont les seuls à avoir désormais le droit de débattre des questions primordiales intéressant notre pays et de penser à un Gabon meilleur, les pdgistes, prêchant d’après eux, un évangile datant de Mathusalem.
Lorsque d’autres ont le courage de militer ouvertement au sein de la majorité c'est-à-dire le PARTI DEMOCRATIQUE GABONAIS, et font part de leur engagement à leurs compatriotes, d’aucuns leur disent : « mon frère, ma sœur, fais attention à l’engagement que tu prends. Le parti est en fin de règne l’histoire jugera ceux qui y ont adhéré. Demain certains auront honte de dire qu’ils ont appartenu au PDG ou alors si tu milites, fais le comme moi, en cachette au moins on ne t’accusera pas. »
Ainsi, dans les débats inter étudiants, entre jeunes cadres, ou même au maquis, pour ne pas dire au « nganda », affirmer haut et fort que l’on milite au sein du Parti Démocratique Gabonais, fait de certains d’entre nous des parias automatiquement qualifiés d’opportunistes, de pépinières du système, voire de vendus.
Nous irons plus loin, certains compatriotes de mauvaise foi, vont même jusqu’à refuser la véracité, la justesse et la portée des propos des jeunes pdgistes Gabonais, dès l’instant ou ces derniers clament haut et fort leur appartenance au parti de masse.
Au sein même de l’UJPDG-France, ainsi qu’en témoignent certains commentaires que nous recevons quotidiennement sur notre blog, nous sommes victimes d’injures grossières et de diffamation, toutes les fois ou nous prenons position par rapport aux problèmes qui minent notre pays et la société, et ce, quand bien même nos propos pourraient s’avérer avoir du sens, nombreux sont ceux qui n’ont pas l’honnêteté ne serait ce qu’intellectuelle d’abonder dans notre sens par ce qu’il s’agit d’écrits émanant des rangs du parti au pouvoir.
Les foudres de nos compatriotes ne s’arrêtent pas souvent à de violentes invectives.
Chers compatriotes, si le discours de la Baule de François Mitterrand a fait souffler sur l’Afrique francophone un vent de démocratie et a eu pour conséquence la fin du monopartisme, nous, jeunes du PDG de France, pensons qu’il est temps de sonner le glas de cette hypocrisie collective qui règne dans notre pays depuis le début des années 1990.
En effet, alors qu’il est évident que le parti qui compte le plus d’adhérents au Gabon à l’heure actuelle et ce, toute générations confondues est le PDG communément appelé parti de masse, il semblerait, notamment au sein de la diaspora de France que certains incitent une majorité à penser que le fait d’être membre actif du Parti Démocratique Gabonais de nos jours est une tare que l’on doit soigneusement cacher ou que cela équivaut désormais à être membre d’une secte, une société secrète dont on ne doit parler qu’entre initiés.
Il est donc temps de siffler l’arrêt de ce jeu pratiqué tant au sein de l’opposition gabonaise qu’au sein de nos propres rangs et qui consiste à faire passer tout citoyen gabonais militant au sein du Parti Démocratique Gabonais pour le traître ayant fait le mauvais choix, mais aussi celui que l’histoire retiendra comme coupable de la situation actuelle de notre pays.
Gabonais, gabonaises, VINGT-DEUX ANS DE MONOPARTISME, DIX NEUF ANNEES DE MULTIPARTISME.
Si les uns n’ont pas répondu à toutes les attentes du peuple gabonais en quarante et un an, les autres ont certainement grandement déçu leurs contemporains au bout de dix neuf années, d’où le climat de méfiance politique actuelle.
Depuis sa naissance, le multipartisme a, telle une greffe provenant d’un donneur incompatible au patient qui en est le destinataire, porté en lui-même les germes de son propre rejet, de sa destruction.
En effet, au lendemain de l’avènement de la démocratie ceux qui en ont posé les premières pierres, les leaders de l’opposition radicale d’hier, ont utilisé des armes à double tranchant devenues aujourd’hui de véritables gangrènes tant pour l’opposition actuelle que pour les générations futures qui souhaiteront y adhérer.
Ces instruments nocifs qui ont pour conséquence l’opposition squelettique en décrépitude connue de tous, sont naturellement l’injure grave, la calomnie, le dénigrement outrancier de son adversaire, le non respect de certaines valeurs traditionnelles, un orgueil démesuré ajouté à un égoïsme sans bornes.
La leçon retenue des enseignements de ses aînés par la nouvelle génération politicienne de l’opposition qui est en majorité virtuelle, est que le multipartisme et la démocratie ont pour principaux synonymes injure, propagande de la haine et trahison, puis, adhésion au parti unique non pas par conviction, mais pour y prendre ses aises.
Cela donne le sentiment que toute personne qui se dit appartenir à cette opposition doit, pour être reconnu par ses pairs développer le syndrome de l’injure.
Ainsi, les internautes gabonais qui se sentent souvent étrangers aux débats menés quotidiennement par cette nouvelle génération d’opposants, qualifiés par l’un d’entre eux de "CYBER MUETS" – par ce qu’ils demeurent sans voix, mais surtout sans doigts face à leurs claviers - assistent régulièrement à divers épisodes aussi pitoyables que certaines émissions de téléréalité d’un genre douteux dont les titres sirupeux revenant en boucle peuvent être :
- " QUI SORTIRA LA PLUS BELLE INJURE CONTRE BONGO ET SES PARTISANS?"
- CRIONS LE PLUS FORT POSSIBLE POUR NOUS FAIRE APPELER PAR LE SYSTEME EN PLACE,
-"LAVONS NOTRE LINGE SALE EN PUBLIC OU LE COMBLE DE L’IRRESPONSABILITE (CF Affaire d’argent sur Agora). "
- "HIER ENCORE ON DECLARAIT QUE QUAND LE PIMENT METS QUARANTE ANS POUR MURIR IL FINIT PAR POURRIR, MAIS APRES REFLEXION, AUJOURD'HUI NOUS AFFECTIONONS PARTICULIEREMENT LES PIMENTS POURRIS (L’auteur se reconnaîtra)".
Chers compatriotes, militants militantes, futurs adhérents,
Hier, certains exilés nous ont fait croire sur un ton de gorge modulé à la française que pour diriger un pays, il fallait être bardé de diplômes, à présent, nous savons que c’est totalement faux.
Aujourd’hui, d’autres veulent nous museler et nous faire croire que le fait d’adhérer à un parti politique fait de nous les boucs émissaires désignés lors du jugement dernier que certains espèrent impatiemment.
Un parti politique est défini comme une organisation articulant une action locale et nationale. Il a en principe pour objectif d’enrichir le débat démocratique.
Nous irons jusqu’à dire, qu’il peut être la conscience des dirigeants élus par le peuple.
La longévité d’un parti politique n’est pas en elle-même synonyme d’échec.
Certains pays occidentaux à l’origine de la création des premiers partis au monde connaissent des organisations politiques qui ont traversé les siècles sans pour autant que cette longévité soit à l’origine des problèmes connus par les sociétés concernées.
C’est le cas du Royaume Uni (à qui l’on doit l’existence de ces organisations dans le monde), dont les deux principaux partis, le parti conservateur et le parti travailliste existent depuis des générations.
Le parti conservateur est tout simplement l’héritier des cavaliers du xviie siècle et des tories des xviiie et xixe siècles et il s’est formé à partir de diverses associations conservatrices établies en Angleterre après le Reform Act de 1832.
Quant au parti travailliste, il existe depuis le 6 septembre 1899.
Nous pourrons également prendre le cas de la France avec ses deux courants, droite et gauche, contenant des partis politiques qui existent depuis plus de 20 ans ou lorsqu’ils sont nouveaux, ne sont que les successeurs de partis tout aussi séculaires qui contribuent à faire avancer le débat politique.
Nous retenons qu’un parti politique peut évoluer au fil des siècles comme l’ont démontré en fonction des hommes et des femmes qui le composent, les structures politiques occidentales les plus conservatrices de la planète qui ont su redonner confiance aux peuples.
Tout homme a le droit d’adhérer au parti politique de son choix, celui dans lequel il pense pouvoir servir au mieux sa nation ;
Aussi, faisons preuve de maturité apprenons à respecter les choix des uns et des autres, car le fait d’appartenir à telle ou telle structure politique, ne nous rend pas moins gabonais qu’un autre.
Le problème ne se trouve pas dans les partis politiques, il se situe naturellement dans les êtres humains qui les composent et qui nourrissent des ambitions en tout genre.
Si le rêve d’un Gabon idéal existe au sein de l’opposition, ce rêve existe aussi au sein de la majorité.
Gabonais, gabonaises, l’histoire ne jugera pas uniquement les gabonais du parti de masse, elle les jugera tous, opposants, neutres, chauds, froids, et même mi chauds mi froids compris.
Militez au sein du parti de votre choix, celui auquel vous adhèrerez par intime conviction.
Si le Président SARKOZY, ne porte pas en lui le passif de Jacques Chirac ou celui de l’UMP-ancien RPR-, les jeunes pdgistes assumeront chacun pour leur compte, le passif lié à leurs actions et ne sauraient être désignés comme les idéaux coupables d’un régime quel qu’il soit.
Au sein de l’UJPDG France, nous avons décidé de nous inscrire dans l’action et de sortir du virtuel, et face à la débâcle d’une opposition désorganisée, nous avons décidé d’adhérer à un parti politique existant effectivement dans notre pays et fort de plus de 3000 membres dans la France entière.
Face à l’injure, la trahison et la haine de certains qui vont jusqu’à refaire le Gabon en en supprimant certaines provinces, nous avons opté pour la logique sécuritaire du Dialogue, de la Tolérance et de la Paix.
Aux compatriotes militants de l’ombre, aux pdgistes caméléons, (militants à la maison, opposant dans les lieux publics) si vous n’appartenez pas à des partis à connotations nazis ou extrémistes nous pensons qu’il n’y a pas de raison d’en avoir honte.
Un engagement politique s’assume.
Son excellence El Hadj Omar Bongo Ondimba a affirmé un jour : « la jeunesse n’est pas une chance et la vieillesse n’est pas une maladie ».
Nous ajouterons : être jeune et militer au sein d’un parti politique n’est pas une tare.
Ce même vieux sage, qui dès l’âge de 33 ans a assumé sa destinée alors que dans notre génération certains se considèrent comme trop jeunes pour faire face à là leur au même âge, a également dit dans le même temps : « il ya lieu de féliciter la jeunesse lorsqu’elle apporte des idées nouvelles et non pas de la condamner ».
Nous soutiendrons son point de vue en allant au-delà et conclurons par ce proverbe marigovéen qui nous apprend qu’un œuf de poule avait porté conseil à sa mère.
Mère poule suivit les conseils de cette petite voix qui du fond de son cocon lui enjoignait : « mère, je vais sortir dans quelques minutes, mais de grâce fais attention à ton bec, frappe ma coquille à gauche et non pas à droite, par ce que là se trouve mes yeux avec ton bec tu risquerais de me rendre aveugle ».
Que Dieu bénisse notre génération.
Pour l’UJPDG de France
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