[BDPalabres] POURQUOI EN VOULOIR A DES JEUNES QUI ONT CHOISI LE PDG POUR LEUR EPANOUISSEMENT POLITIQUE???

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Jeu 7 Mai 22:23:58 EDT 2009


OURQUOI DEVRAIT-ON CRAINDRE DE CLAMER SON APPARTENANCE AU PARTI DEMOCRATIQUE GABONAIS, MÊME SI ON EST JEUNE????


DOIT-ON CRAINDRE D’ÊTRE PDGISTE DANS SON PROPRE PAYS?

 

 

Nul  n'est sans ignorer que le 12 mars est une date charnière,  dans l'histoire  de notre beau  pays le GABON.

          

 C'est en effet, ce jour là, en mars 1968 plus précisément, que le Gabon est passé du multipartisme au monopartisme  et que le Parti Démocratique Gabonais à vu  le jour.  

        Le 12 mars 2009, le Parti démocratique gabonais a atteint l’âge de  41 ans ; anniversaire, occulté  par le triste évènement qui a marqué deux nations : le décès  de la première dame de  notre pays, feue Edith Lucie Bongo Ondimba.

 

Aujourd’hui, un certain recul étant nécessaire pour toute chose,  il nous a semblé opportun  de prendre un temps de réflexion et de nous interroger avec  vous quant à l’avenir du   parti de masse(PDG) et de nous demander ce que l'histoire et  la postérité,  retiendront  des différentes structures politiques existant au GABON depuis 1968.

        Lorsqu'au lendemain des indépendances, Albert Bernard BONGO prend les rênes de notre pays, c'est fort des déboires connus par son prédécesseur  Léon MBA,  confronté aux tensions entretenues par les différentes formations politiques, pour la plupart à connotation tribale,  qu'il décide de réunir le peuple gabonais par le biais d'un  parti unique.

        Naît alors, sous l'ère de la "Rénovation",   le Parti Démocratique Gabonais dont  la devise est  « Dialogue, Tolérance,  Paix », et dont la  principale ambition  est  de "créer et de maintenir sur le territoire gabonais un climat politique, économique et social propice à l'épanouissement (...) de la société gabonaise et d'y établir la paix et la démocratie. »    

        En 1990,  soit vingt deux ans plus tard, le Gabon tourne une page de son histoire et fait  un retour fracassant  au multipartisme.

A l’époque, saisissant contraste avec le  parti unique, 171 associations et  partis   politiques voient le jour.

Dix neuf ans après la conférence nationale,  si d’aventure l’un d’entre nous veut retracer l’histoire de  tous ces partis  nés avec le multipartisme,   il constatera  qu’il n’en reste que quelques fragments éparses  et  nombreux sont ceux qui sont devenus partie intégrante de  la majorité présidentielle.

C’est le cas de l’ADERE, qui, dès  1994 devient un parti allié du PDG.

Puis, en  janvier 2002 c’est  l’artisan des Bûcherons, l’homme au slogan « Ecole cadeau, Hôpital Cadeau » qui  fait le vœu d’une démocratie conviviale et entre en trombe dans le gouvernement d’ouverture qu’il n’a pas quitté depuis.

Le Parti Social Démocrate, parti d’opposition radical,  dont le leader regagne lui aussi la majorité présidentielle, n’est pas en reste.

La liste est loin d’être exhaustive…..

Au-delà de ces questions déjà développées par une myriade  de politiciens, et dont  chacun d’entre nous possède des  éléments de réponse,  nous voulons  surtout aujourd’hui interpeller  notre génération ,  la jeunesse gabonaise dans son ensemble, qu’elle soit  étudiante, qu’il s’agisse des jeunes cadres,  ou encore des jeunes inactifs ;

 

Cette jeunesse qui, aussitôt sortie de l’adolescence  s’escrime lors de débats passionnés qui durent souvent des heures et parfois même des nuits entières, à  bâtir le Gabon de ses rêves,  Gabon idéal, Gabon qui, jusqu’à ce jour n’est  malheureusement demeuré que virtuel.

 

L’heure est venue  de nous demander quel est l’impact,   la place, le  rôle,  la responsabilité  de notre génération dans la politique de notre pays et de nous interroger quant à la force de nos engagements.

 

        Face à une opposition désormais  moribonde et chétive,  et à un PDG  qui  d’après certains n’a que trop duré, laissez nous chers compatriotes vous dire qu’il y a plusieurs  tendances.

 

Le  taux d’abstention des jeunes  augmente au fil des ans dans notre pays.

Ainsi,  lors des dernières élections présidentielles, il était de 60%.

Cela nous laisse penser qu’aujourd’hui, bon nombre de jeunes gabonais refusent de s’engager sur le terrain politique et leur sentiment  en ce qui concerne les partis gabonais  est la désillusion.

 

Une partie de la jeunesse fait  désormais  preuve d’immobilisme, ne veut  officiellement  prendre parti à aucun prix et   déconseille vivement toute personne de son entourage qui en exprime le désir  de prendre un quelconque engagement dans toute structure à caractère politique.

 

Phénomène à la mode, certains ou parfois ceux là même qui se disent sans illusion quant à l’avenir de notre pays,   s’inscrivent alors au sein d’associations d’après eux dénuées de tout caractère politique alors qu’au fond d’eux-mêmes  ils espèrent avoir par ce biais une certaine visibilité qui les propulsera au devant de cette scène politique qu’ils décrient en public, la politique étant pour cette catégorie de compatriotes un moyen de s’en mettre plein les poches.

 

Mais qu’en est il donc de  ceux qui s’engagent, ceux qui s’intéressent à la question GABON au point d’adhérer et de militer au sein des partis politiques ?

       

        Ceux qui s’engagent au sein des groupuscules d’opposition, fait  louable,  veulent faire figure de héros nationaux aux yeux des autres compatriotes. Ils crient haut et fort auprès de qui veut l’entendre leur engagement au sein des structures auxquelles ils appartiennent ainsi que la répugnance que leur inspire le parti au pouvoir et ses membres (en général il apparait par la suite que ces derniers recherchent en fait à tout prix à être contactés par les tenants du pouvoir).

 

Aujourd’hui, ceux qui se disent  opposants au système en place, jeunes ou vieux pensent qu’ils sont les seuls à avoir désormais le droit de débattre des questions primordiales intéressant notre pays et de penser à un Gabon meilleur, les pdgistes, prêchant d’après eux, un évangile datant de Mathusalem.

 

Lorsque d’autres   ont le courage de militer ouvertement  au sein de la majorité c'est-à-dire le PARTI DEMOCRATIQUE GABONAIS, et  font part de leur engagement à leurs compatriotes, d’aucuns leur disent : «  mon frère,  ma sœur, fais attention à l’engagement que tu prends. Le parti est en fin de règne l’histoire jugera ceux qui y ont adhéré. Demain certains auront honte de dire qu’ils ont appartenu au PDG ou alors si tu milites, fais le comme moi, en cachette au moins on ne t’accusera pas. »

 

Ainsi, dans les débats inter étudiants, entre jeunes cadres, ou même au maquis, pour ne pas dire au « nganda », affirmer haut et fort que l’on milite au sein du Parti Démocratique Gabonais, fait de certains d’entre nous des parias automatiquement qualifiés  d’opportunistes,  de pépinières du système, voire de vendus.

 

Nous irons plus loin, certains compatriotes de mauvaise foi,  vont même jusqu’à refuser la véracité, la justesse et la portée des propos des jeunes pdgistes Gabonais, dès l’instant ou ces derniers clament haut et fort leur appartenance au parti de masse.

 

Au sein même de l’UJPDG-France, ainsi qu’en témoignent  certains commentaires que nous recevons quotidiennement sur notre blog, nous sommes   victimes d’injures grossières et de diffamation, toutes les fois ou nous prenons position par rapport aux problèmes qui minent notre pays et la société, et ce,  quand bien même nos  propos pourraient  s’avérer avoir du sens, nombreux sont ceux qui n’ont pas l’honnêteté ne serait ce qu’intellectuelle d’abonder dans notre sens par ce qu’il s’agit d’écrits émanant des rangs du parti au pouvoir.

 

Les  foudres de nos compatriotes ne s’arrêtent pas souvent à de violentes invectives.

 

Chers compatriotes, si le  discours de la Baule de François Mitterrand  a fait souffler  sur l’Afrique francophone un vent de  démocratie et a eu pour conséquence la fin   du monopartisme,  nous, jeunes du PDG de France, pensons qu’il est temps de sonner le glas de  cette hypocrisie collective qui règne dans notre pays depuis le début des années 1990.

 

En effet, alors qu’il est évident que le parti qui compte le plus d’adhérents au Gabon à l’heure actuelle et ce, toute générations confondues  est le PDG communément appelé parti de masse, il semblerait,  notamment au sein de la diaspora de France que certains incitent une majorité à penser que le fait d’être  membre actif du Parti Démocratique Gabonais de nos jours est une tare que l’on doit soigneusement cacher ou que cela  équivaut désormais à être membre  d’une secte, une société secrète dont on ne doit parler qu’entre initiés.

 

Il est donc   temps de siffler l’arrêt de ce jeu pratiqué  tant au sein de l’opposition gabonaise qu’au sein de nos propres rangs et qui consiste à faire passer tout citoyen gabonais  militant au sein du Parti Démocratique Gabonais pour le traître  ayant fait le mauvais choix, mais aussi celui que l’histoire retiendra comme coupable de la situation actuelle de notre pays.

 

Gabonais, gabonaises, VINGT-DEUX  ANS DE MONOPARTISME, DIX NEUF ANNEES DE MULTIPARTISME.

 

Si les uns n’ont pas répondu à toutes les attentes du peuple gabonais en quarante et un an, les autres ont certainement grandement déçu leurs contemporains   au bout de dix neuf années,  d’où le climat de méfiance politique actuelle.

 

Depuis sa naissance,  le multipartisme a,  telle une greffe provenant d’un donneur incompatible au  patient qui en est le destinataire,   porté en lui-même les germes de son propre rejet, de sa  destruction.

 

En effet, au lendemain de l’avènement de la démocratie ceux qui en ont posé les premières pierres, les leaders de l’opposition radicale d’hier, ont utilisé des armes à double tranchant devenues aujourd’hui de véritables gangrènes tant pour l’opposition actuelle  que pour les générations futures qui souhaiteront y adhérer.

 

Ces instruments nocifs qui ont pour conséquence l’opposition squelettique  en décrépitude  connue de tous, sont naturellement l’injure grave, la calomnie, le dénigrement outrancier de son adversaire,  le non respect de certaines valeurs traditionnelles, un orgueil démesuré ajouté à un égoïsme sans bornes.

 

La leçon retenue des enseignements de ses aînés par la nouvelle génération politicienne de l’opposition  qui est en majorité virtuelle, est que  le multipartisme et la démocratie ont pour principaux synonymes injure, propagande de la haine et trahison, puis,  adhésion au parti unique non pas par conviction, mais pour y prendre ses aises.

 

Cela donne  le sentiment que toute personne qui se dit appartenir à cette opposition  doit, pour être reconnu par ses pairs développer le syndrome de l’injure.

 

Ainsi, les internautes gabonais  qui se sentent souvent   étrangers aux débats  menés  quotidiennement par cette nouvelle génération d’opposants,   qualifiés par l’un d’entre eux   de "CYBER MUETS" – par ce qu’ils  demeurent sans voix, mais surtout sans doigts face à leurs claviers - assistent régulièrement à divers épisodes aussi pitoyables  que certaines  émissions de téléréalité d’un genre douteux  dont les titres sirupeux revenant en boucle peuvent être :

 

-  " QUI SORTIRA LA PLUS BELLE INJURE CONTRE BONGO ET SES PARTISANS?"

- CRIONS LE PLUS FORT POSSIBLE POUR NOUS FAIRE APPELER PAR LE SYSTEME EN PLACE,

-"LAVONS NOTRE LINGE SALE EN PUBLIC OU LE COMBLE DE L’IRRESPONSABILITE (CF Affaire d’argent sur Agora). " 

 

- "HIER ENCORE ON DECLARAIT QUE QUAND LE PIMENT METS QUARANTE ANS POUR MURIR IL FINIT PAR POURRIR,  MAIS APRES REFLEXION, AUJOURD'HUI NOUS AFFECTIONONS PARTICULIEREMENT LES PIMENTS  POURRIS (L’auteur se reconnaîtra)".

       

       

Chers compatriotes, militants militantes, futurs adhérents,

 

        Hier,  certains exilés nous ont fait  croire sur un ton de gorge modulé à la française   que pour diriger un pays, il fallait être bardé de diplômes, à présent, nous savons que c’est totalement faux.

 

        Aujourd’hui, d’autres veulent  nous  museler et nous faire croire que le fait d’adhérer à un parti politique fait de nous les boucs émissaires désignés lors du jugement dernier que certains espèrent  impatiemment.

 

Un parti politique est défini comme une  organisation articulant une action locale et nationale. Il a en principe pour objectif d’enrichir le débat démocratique.

        Nous irons jusqu’à dire, qu’il peut être la conscience des dirigeants élus par le peuple.

 

        La longévité d’un parti politique n’est pas en elle-même synonyme d’échec.

            Certains pays occidentaux à l’origine de la création des premiers partis au monde connaissent des organisations politiques  qui ont traversé les siècles  sans pour autant que cette longévité soit à l’origine des problèmes connus par les  sociétés concernées.

 

C’est le cas du Royaume Uni (à qui l’on doit l’existence de ces organisations dans le monde), dont les deux principaux partis, le parti conservateur et le parti travailliste existent depuis des générations.

Le parti conservateur est tout simplement l’héritier des cavaliers  du xviie siècle et des tories des xviiie et xixe siècles et il s’est formé à partir de diverses associations conservatrices établies en Angleterre après le Reform Act de 1832.

Quant au parti travailliste, il existe depuis le 6 septembre 1899.

Nous pourrons également prendre le cas de la France avec ses deux courants, droite et gauche, contenant des partis politiques qui existent depuis plus de 20 ans ou lorsqu’ils sont nouveaux, ne sont que les successeurs  de partis tout aussi séculaires qui contribuent à faire avancer le débat politique.

Nous retenons qu’un parti politique peut évoluer au fil des siècles comme l’ont démontré en fonction des hommes et des femmes qui le composent,   les structures politiques occidentales les plus conservatrices de la planète qui ont su redonner confiance aux peuples.

Tout homme a le droit d’adhérer au parti politique de son choix, celui dans lequel il pense pouvoir  servir au mieux sa nation ;

 Aussi, faisons preuve de maturité apprenons à respecter les choix des uns et des autres, car le fait d’appartenir à telle ou telle structure politique, ne nous rend pas moins gabonais qu’un autre.

Le problème ne se trouve pas dans les partis politiques, il se situe naturellement dans les êtres humains qui les composent et qui nourrissent des ambitions en tout genre.

Si le rêve d’un Gabon idéal existe au sein de l’opposition, ce rêve existe aussi au sein de la majorité.

Gabonais, gabonaises, l’histoire ne jugera pas uniquement les gabonais du parti de masse, elle les  jugera tous, opposants, neutres, chauds, froids,  et même mi chauds mi froids  compris.

 

Militez  au sein du parti de votre choix, celui auquel vous adhèrerez par intime conviction.

 

Si le Président SARKOZY, ne porte pas en lui le passif de Jacques Chirac ou celui de l’UMP-ancien RPR-,  les jeunes pdgistes  assumeront  chacun pour leur compte, le passif lié à leurs actions et ne sauraient être désignés comme les idéaux coupables d’un régime quel qu’il soit.

 

Au sein de l’UJPDG France, nous avons décidé de nous inscrire dans l’action et de sortir du virtuel,  et face à la débâcle d’une opposition désorganisée, nous avons décidé d’adhérer à un parti politique existant effectivement dans notre pays et fort de plus de 3000 membres dans la France entière.

 

Face à l’injure, la trahison et la haine de certains qui vont jusqu’à refaire le Gabon en en supprimant certaines provinces, nous avons  opté pour la logique sécuritaire du Dialogue, de la Tolérance et de la Paix.

 

Aux compatriotes militants de l’ombre, aux pdgistes caméléons, (militants à la maison, opposant dans les lieux publics)  si vous n’appartenez pas à des partis à connotations nazis ou extrémistes nous pensons qu’il n’y a pas de raison d’en avoir  honte.

 

Un engagement politique s’assume.

       

Son excellence El Hadj Omar  Bongo Ondimba a affirmé  un jour : «  la jeunesse n’est pas une chance et la  vieillesse n’est pas une maladie ».

 Nous ajouterons : être jeune et militer au sein d’un parti politique n’est pas une tare.

 

        Ce même vieux sage, qui dès l’âge de 33 ans a assumé sa destinée alors que dans notre génération certains se considèrent comme trop jeunes pour faire face à là leur au même âge, a également dit dans le même temps : «  il ya lieu de féliciter la jeunesse lorsqu’elle apporte des idées nouvelles et non pas de la condamner ».

 

Nous  soutiendrons son point de vue  en allant au-delà  et conclurons par ce proverbe marigovéen qui nous  apprend qu’un œuf de poule avait porté conseil à  sa mère.

Mère poule suivit les conseils de cette petite voix qui du fond de son cocon lui enjoignait : « mère, je vais sortir dans quelques minutes, mais de grâce fais attention à ton bec, frappe ma coquille  à gauche et non pas à droite, par ce que là se trouve mes yeux avec ton bec tu risquerais de me rendre aveugle ».

 

Que Dieu bénisse notre génération.

 
Pour l’UJPDG de France





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