[BDPalabres] discours raciste de Victor Hugo

loeil protected at yahoo.fr
Jeu 7 Mai 22:11:40 EDT 2009


Un peu de mots du grand Victor Hugo : (voir ci-dessous pour complétude)
 
 
"Au dix-neuvième siècle, le blanc a fait du noir un homme ; au vingtième siècle, l'Europe fera de l'Afrique un monde."
 
 
"Refaire une Afrique nouvelle, rendre la vieille Afrique maniable à la civilisation, tel est le problème. L'Europe le résoudra."
 
"Allez, Peuples ! emparez-vous de cette terre. Prenez là. A qui ? à personne. Prenez cette terre à Dieu. Dieu donne la terre aux hommes, Dieu offre l'Afrique à l'Europe. Prenez-la. Où les rois apporteraient la guerre, apportez la concorde. Prenez-la, non pour le canon, mais pour la charrue; non pour le sabre, mais pour le commerce ; non pour la bataille, mais pour l'industrie; non pour la conquête, mais pour la fraternité.(applaudissements prolongés)."

 
"Versez votre trop-plein dans cette Afrique, et du même coup résolvez vos questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires. Allez, faites ! Faites des routes, faites des ports, faites des villes; croissez, cultivez, colonisez, multipliez."
 
""   C'était à l'occasion de ce désastreux décret  du 15 mai 1791, par lequel l'Assemblée nationale de France admettait les hommes de couleur libres à l'égal partage des droits politiques avec les blancs "."

 

L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite
 
 
----- Message transféré ----
De : gnazegbo liade À : Enfance Enfant Envoyé le : Mercredi, 29 Avril 2009, 0h43mn 24s
Objet : discours raciste de Victor Hugo
 
 

La supériorité des Blancs sur les Noirs

          Notre donneur de leçons n'en a pas donné qu'aux Bretons ; il en a donné à toute la terre, et en particulier aux Noirs. Amis blacks, un conseil de Breton : Nous avons lu Quatre Vingt-Treize ; lisez Bug-Jargal. C'est le même scénario. Derrière un héros crépusculaire se profile nos peuples stupides et arriérés.
      "   C'était à l'occasion de ce désastreux décret  du 15 mai 1791, par lequel l'Assemblée nationale de France admettait les hommes de couleur libres à l'égal partage des droits politiques avec les blancs ".
          "Vous ignorez peut être qu'il existe parmi les noirs de diverses contrées de l'Afrique des nègres doués de je ne sais quel grossier talent de poésie et d'improvisation qui ressemble à la folie. Ces nègres, errant de royaume en royaume, sont, dans ces pays barbares, ce qu'étaient les rhapsodes antiques (...).
          On les appelle griots. Leurs femmes, les griotes, possédées comme eux d'un démon insensé, accompagnent les chansons barbares de leurs maris par des danses lubriques, et présentent une parodie grotesques des bayadères de l'Hindoustan et des almées égyptiennes. "

          " Dans une autre disposition d'esprit, je n'aurais pu m'empêcher de rire de l'inepte vanité des noirs ".
       " Le moyen ridicule qu'il (Biassou) venait d'employer avec tant de succès * pour déconcerter les ambitions toujours si exigeantes dans une bande de rebelles, me donnait à la fois la mesure de la stupidité des nègres et de l'adresse de leur chef "
* Toussaint-Louverture s'est servi plus tard du même expédient avec le même avantage (note de Victor Hugo).
          Bug-Jargal a été mis en scène en 1880. La pièce provoqua les pires déchaînements racistes dans la presse, qui fait état des applaudissements des communards au spectacle de la "chienlit nègre".

Son Discours sur l'Afrique, 18 mai 1879, n'est pas mal non plus. Défense et illustration de l'impérialisme français :
         " Que serait l'Afrique sans les blancs ? Rien ; un bloc de sable ; la nuit ; la paralysie ; des paysages lunaires. L'Afrique n'existe que parce que l'homme blanc l'a touchée. "
          " Est-ce que vous voyez le barrage ? Il est là, devant vous, ce bloc de sable et de cendre, ce morceau inerte et passif qui, depuis six mille ans, fait obstacle à la marche universelle, ce monstrueux Cham qui arrête Sem par son énormité, -l'Afrique.
           Quelle terre sue cette Afrique ! L'Asie a son histoire, l'Amérique a son histoire, l'Australie elle-même a son histoire ; l'Afrique n'a pas d'histoire. Une sorte de légende vaste et obscure l'enveloppe. Rome l'a touchée, pour la supprimer ; et, quand elle s'est crue délivrée de l'Afrique, Rome a jeté sur cette morte immense une de ces épithètes qui ne se traduisent pas : Africa portentosa ! (Applaudissements). C'est plus et moins que le prodige. C'est ce qui est absolu dans l'horreur. Le flamboiement tropical en effet, c'est l'Afrique. Il semble que voir l'Afrique, ce soit être aveuglé. Un excès de soleil dans un excès de nuit.
          Eh bien, cet effroi va disparaître.
          Déjà les deux peuples colonisateurs, qui sont deux grands peuples libres, la France et l'Angleterre, ont saisi l'Afrique ; la France la tient par l'ouest et par le nord ; l'Angleterre la tient par l'est et le midi. Voici que l'Italie accepte sa part de ce travail colossal. L'Amérique joint ses efforts aux nôtres ; car l'unité des peuples se révèle en tout. L'Afrique importe à l'univers. Une telle suppression de mouvement et de circulation entrave la vie universelle, et la marche humaine ne peut s'accomoder plus longtemps d'un cinquième du globe paralysé.
          De hardis pionniers se sont risqués, et, dès leurs premiers pas, ce sol étrange est apparu réel ; ces paysages lunaires deviennent des paysages terrestres.La France est prête à y apporter une mer. Cette Afrique farouche n'a que deux aspects : peuplée, c'est la barbarie ; déserte, c'est la sauvagerie (...).
          Au dix-neuvième siècle, le blanc a fait du noir un homme ; au vingtième siècle, l'Europe fera de l'Afrique un monde. (Applaudissements)
         
          Refaire une Afrique nouvelle, rendre la vieille Afrique maniable à la civilisation, tel est le problème. L'Europe le résoudra.
          Allez, Peuples ! emparez-vous de cette terre. Prenez là. A qui ? à personne. Prenez cette terre à Dieu. Dieu donne la terre aux hommes, Dieu offre l'Afrique à l'Europe. Prenez-la. Où les rois apporteraient la guerre, apportez la concorde. Prenez-la, non pour le canon, mais pour la charrue; non pour le sabre, mais pour le commerce ; non pour la bataille, mais pour l'industrie; non pour la conquête, mais pour la fraternité.(applaudissements prolongés).
          Versez votre trop-plein dans cette Afrique, et du même coup résolvez vos questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires. Allez, faites ! Faites des routes, faites des ports, faites des villes; croissez, cultivez, colonisez, multipliez."





Plus d'informations sur la liste de diffusion BDPalabres