[BDPalabres] Tr : Omar Bongo Ondimba et Bernard kouchner font brûler le torchon.

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Mar 10 Mar 22:51:08 EDT 2009


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De : telesphore obame <xxx at yahoo.fr>

Envoyé le : Mardi, 10 Mars 2009, 14h40mn 20s
Objet : Omar Bongo Ondimba et Bernard kouchner font brûler le torchon.

Albert Camus disait:"la vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent".

Je vous invite à lire la lettre d'un gabonais averti, que je suis,  à Monsieur Nkenga Patrice suite son intervention dans l'article rédigé par l'UJPDG de France.
Je souhaite recevoir vos avis afin que nous participons activement au débat sur les grandes questions qui touchent le Gabon, notre pays. Bonne lecture.


A l'attention de Monsieur NKENGA Patrice,


Monsieur,


j'ai reçu un mail de votre part faisant état de la situation qui vous opposait au PDG, et votre choix d'agir pour la nation gabonaise dans un cadre autre que les partis politiques.

Je me permets d'énoncer une philosophie que j'ai fait mienne, c'est-à-dire, « nos mœurs sont démocratiques », en d'autres termes, vous et moi avons le droit de dire, de faire et d'agir comme nous souhaitons le faire, mais à condition que nos actes répondent aux exigences des normes du respect et de la loi.


Je comprends que vous soyez déçu par le fait que l'on ne vous a pas accordé une place au soleil ou que la part de gâteau que vous avez espéré recevoir ne vous a pas été donnée. Ce qui justifie les critiques les plus virulentes, qui se démarquent très peu de ce que j'aurai appelé injures et diffamations, que vous orchestrez à l'endroit de ceux qui hier étaient vos amis ou plutôt vos collaborateurs pour rester modeste dans le genre de relation que vous aviez.


En ma qualité de jeune citoyen gabonais, soucieux comme beaucoup d'autres compatriotes du devenir de notre pays, je me permets de prendre la parole, non pour arbitrer les échanges entre vous et les membres de l'UJPDG mais pour essayer de dénoncer les vrais opportunistes et les discours publics chargés de rancœurs et d'aigreur.

Pour ce faire, je vais user de mes compétences intellectuelles qui s'inscrivent dans ce champ d'autant plus que grâce au financement de mes études par le gouvernement gabonais, j'ai pu acquérir un diplôme de haut niveau en communication politique et publique.


Vous êtes sans ignoré que beaucoup d' hommes font eux mêmes le choix de leur mode de penser. Ce qui est tout à fait respectable et louable, car c'est une manière de vivre une des plus grande valeur de l'humanité, je cite: La Liberté.

Dans vos propos en réaction à l'article de l'UJPDG de France sur l'affaire Kouchner, qui a reconnu son erreur dans ses notes d'après de s'être exprimé au nom de la jeunesse gabonaise de France, vous commencez votre rédaction en parlant de « passion ».

Je ne vais pas vous développer cette notion de philosophie très intéressante mais juste vous dire que de mon point de vue, elle trahit et conditionne vos dire qui suivent le reste de votre courriel.


Vous vous dites« Homme de passion », ce que je considère dans votre cas comme étant une maladie parce que vous vous inscrivez dans la même logique que Kant, et non comme étant un vecteur de construction comme l'affirme Hegel ( Rien de grand ne s'est fait sans passion disait-il). Ce n'est point une injure que je fais à l'endroit de votre personne mais c'est un constat que je vais justifier clairement.

Vous avez tellement agi à l'encontre des intérêts du Gabon au même titre que les autorités gabonaises que vous décriez aujourd'hui, à votre échelle de pouvoir bien sûr, que votre passion se retourne contre vous.

Je me permets de rajouter, qui tue par l'épée périt par l'épée. C'est dire que tous ceux qui ont soutenu de près comme de loin ce système sans vouloir l'assumer, seront jetés à l'arrière plan de l'histoire de notre beau pays.

Vous vous êtes exprimé face à des jeunes gabonais et gabonaises réfléchies, qui savent mieux que quiconque les causes premières des retournements de chemises de nos frères compatriotes ayant servi, loyalement et avec passion certainement le PDG et la politique de son président fondateur. Nous, jeunes gabonais vivant en France, sommes vaccinés et capables de vaincre les épidémies du genre que vous représentez dans le cas présent.


Je soutiens comme beaucoup de gabonais et gabonaises que l'âge de la majorité et de la maturité est 18 ans, ce qui ne veut pas dire qu'en deçà de cet âge, un individu n'est point réfléchi..

Vous avez servi, collaboré pendant 20 ans un parti politique, un homme que vous diabolisez aujourd'hui sous prétexte d'une déception et ainsi vous pensez que nous ne sommes point vigilants et avertis pour refuser toutes formes de coopération avec vous bien que vous n'agissez plus dans un parti politique? Cher compatriote, les mêmes causes ont toujours produit les mêmes effets, je vous le rappelle à juste titre.


On ne peut se détacher aussi facilement d'une histoire passionnelle qu'a été la vôtre et le PDG. Votre attitude de rejet du parti est compréhensible d'autant plus que toute forme de trahison est toujours douloureuse mais je pense que nos épaules de gabonais ne servent pas recevoir les larmes d'un homme isolé, trahi par ses pairs suite à des différends internes. Les gabonais et les gabonaises de France ont un rôle plus important à jouer autre que celui que vous voulez leur confier: assistant social des PDGistes qui n'assument pas leur choix et qui sont refoulés. Je pense que votre choix d'agir dans un autre champ que celui d'un parti politique est appréciable mais ne croyez pas en la collaboration des individus comme moi, qui refusent de faire le choix d'être tué soit avec une machette ou avec une hache.


Je constate également que vous manquez de rigueur dans votre style d'écriture, aussi bien dans le fond que dans la forme.

Je m'explique:


    *

      Vous parlez du président Bongo que je ne souhaite pas défendre car je reste convaincu que le lieu ne sied pas à cette besogne et qu'il trouvera certainement en votre personne un défenseur sans pair s'il le souhaite, non seulement pour avoir travaillé à sa vigne pendant 20 ans et connaissant sa capacité à reconvertir en « ange démoniaque » ce qui croient tromper le commun des gabonais et gabonaises en voulant se démarquer de la propriété des semences qu'ils ont fait germer au sein de son parti politique. Ce que je voulais faire ressortir dans ce premier trait a pour objectif de dire qu'il y a une différence fondamentale entre le président Bongo et monsieur Bongo. Quand on associe la fonction au nom d'une personne, on associe l'autorité de cette personne. Alors, jusqu'à preuve du contraire, Omar Bongo Ondimba demeure le président du Gabon, notre pays. Je vous invite à relire l'avant dernier paragraphe de votre réaction.
    *

      Je pense que par pur esprit patriotique, et par mon désir de faire véritablement demeurer indépendant notre pays le Gabon, je n'accepterai point qu'une autorité étrangère quelconque s'ingère dans la gestion des affaires du Gabon. Au risque de verser royalement dans une dépendance qui trouvera difficilement une voie de sortie. On peut effectivement se demander si le Gabon est véritablement indépendant, j'ouvre le débat sur cette question mais je précise que ce n'était pas le but de ma lettre. Par conséquent, je serais amener à défendre le président Omar Bongo Ondimba, même si je n'apprécie pas son bilan de façon globale. Cependant, lorsqu'une affaire oppose Omar Bongo Ondimba et une personne quelconque dans une affaire privée, je laisserai la justice faire son travail et les parties opposées mener leur bataille.


- Comment voulez vous donner du crédit à votre discours et à votre action dans votre nouvelle organisation si vous n'êtes pas en mesure d'avoir plus de rigueur dans la rédaction, qui je vous le rappelle compte à 60% dans l'envie de lire. Votre lettre est truffée de fautes d'orthographe: vous avez péché par un manque de relecture. Et je pense que nous qui vous lisons nous méritons mieux.

      Enfin, je ne porterai pas de jugement de valeur sur votre action au sein du PDG, et ne vous demanderai même pas le descriptif de vos actes d'autant plus que le paysage actuel est assez éloquent pour exprimer votre participation active à l'échec de notre pays.

      Je me permets pour se faire de vous donner un conseil,venant d'un professionnel de la communication politique et publique d'autant plus que vous vous inscrivez dans l'action publique via votre adhésion à l' « association Franco-gabonaise », celui d'éviter de venir vomir comme vous l'avez fait sur vos anciens collaborateurs car vous attirez la méfiance de vos futurs collaborateurs qui ont assisté aux massacre des premiers cités.


Je rajouterai qu'il est difficile pour beaucoup de gabonais et de gabonaises de croire à ce parti majoritaire. Mais, il faut dire la vérité à nos compatriotes. Pour ma part, je fais une grande différence entre les PDGistes Bongoistes, les PDGistes et les Bongoistes.

En d'autres termes, on peut être au PDG et être ami d'Omar Bongo Ondimba, on peut également être au PDG sans être ami d'Omar Bongo Ondimba et enfin, on peut ne pas être au PDG mais être ami d'Omar Bongo Ondimba.

Voici les trois possibilités qui s'offrent aux gabonais et gabonaises. Et dans votre discours extrêmement flou, vous ne précisez pas votre position afin que nous sachions doser la rigueur des jugements qu'on fera peser sur vous en temps et en heure, car vous nous parlez bien du « fameux fusil qui change d'épaule ».


Il m'est arrivé en guise de curiosité de séjourner dans les statuts de ce parti politique, je n'ai pas vu une grande différence avec les statuts de plusieurs autres partis politiques pour me cantonner rien que dans le cadre du Gabon. C'est pour dire que les statuts de ce parti politique paie du désastre des ses acteurs premiers. Ce qui m'amène à dire qu'on peut adhérer au PDG sans partager la politique élaborée par les dirigeants politiques actuels. En bref, ce n'est pas le PDG qu'il faut changer mais certains de ses dirigeants.


Et, il revient à la jeunesse intellectuelle et intelligente que nous constituons, de réfléchir sur les amalgames qui sont faites ça et là.

Je vous invite à nous proposer comme le fait l'UJPDG de France, des thèmes de débats sur lesquels nous valoriserons la démocratie participative gabonaise, et pourrons participer à la construction du Gabon de demain. Ne pas demeurer fataliste constitue un espoir existentiel pour moi comme pour d'autres compatriotes.


J'espère ne pas avoir été incisif envers vous, ce que ne visait pas l'objet de ma lettre mais que dans l'analyse que je fais de votre courriel, vous reconnaitrez le symbole d'une vérité avouée et le rejet d'un opportunisme que je démasque, car vous l'avez abrité sous la forme d'une déception et de la création d'une nouvelle organisation.

J'espère également que vous accuserez bonne réception de mon message et je vous prie de croire en l'esprit bien éclairé et bien averti des gabonaises et gabonais de France.


                                                                                            Télesphore OBAME NGOMO 





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