[BDPalabres] La Françafrique au chevet de la continuité...

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Jeu 18 Juin 17:11:06 EDT 2009


Chers Amis Gabonais et Français,

Nous avons vu passer hier matin au Palais du bord de mer, les deux néo-colonisateurs français Nicolas Sarkozy et son meilleur ennemi Jacques Chirac ; qui sont venus, comme d’autres avec eux, faire semblant de pleurer et de s’incliner sur le cercueil en bois d’OZIGO de notre cher « presida ».

Nous pouvons déjà vous dire que les choses n’ont pas vraiment été faciles pour eux, surtout pour le jumeau de l’autre (jumeau par la taille, j’entendais). En effet, le nabot SARKO Ier a été copieusement hué par la foule de gabonais qui se trouvait là aux abords du palais…du « présida ».

Pas la peine de vous dire que nous avons été contents.
Car nous nous sommes dit intérieurement que les Gabonais commençaient vraiment enfin à comprendre !
Nous nous sommes dit que les Gabonais ne sont plus de simples « nègres ». Ils sont devenus « blacks » tout simplement ! Ben oui, tout le monde sait qu’un « nègre » ça rit banania à longueur de journée ; et qu’un « black » ça cogite. Ça cogite et ça copule certes, mais ça cogite quand-même ! Enfin, c’est vrai que ça cogite très souvent pour voir comment « couper » un « éndondo » (càd Blanc chez les Bulus au sud Cameroun) et se « décaler » ensuite – comme savent le faire nos « indomptables » frères « fayman » Camerounais. Ceci dit, il reste néanmoins qu’un « black » ça « think ». Et les gabonais viennent de le prouver à Sarkozy, en lui signifiant qu’un Hongrois n’est pas forcément plus futé qu’un « Gabao » !

Car pour ceux qui ne le savaient pas encore. Sarkozy et Chirac (soudainement réconciliés) ne sont pas venus au Gabon à 6H00 du matin, laissant Carla et Bernadette au lit, annulant tous leurs coups de fil avec Barack pour le 1er et le juge Bruguère pour le second, négligeant les résultats de sa filature envers Cécilia pour l’un et de ceux des examens de son appareil auditif pour l’autre… pour venir pleurer le malheureux Omar !
Non, peuple gabonais. Ne soyez pas dupe !

Si certains d’entre vous avaient la naïveté de le croire, c’est qu’ils sont vraiment encore des « ya bon banania » ! Nous dirons même qu’ils sont encore plus naïfs même que notre valeureux frère EPANDJA, qui, lui, a balancé en pleine figure à Sarkozy-de-Nagui-Brosca qu’«On ne veut plus de vous, partez !»

Sarkozy et Chirac sont donc tout simplement venus encourager les enfants Bongo à tout mettre en œuvre pour prendre le pouvoir, car cela va de l’intérêt de TOUT LE MONDE. Cela y va de l’intérêt de la France, de la Françafrique, de Chirac, de Pasqua, de Sarkozy, d’Ali, de Pascaline, du clan et de tout le système Bongo. Et cela va aussi de l’annulation de la plainte sur les… Biens Mal Acquis…
Eh oui, chers Compatriotes Gabonais !

Certains d’entre vous se demanderont certainement ce que viennent faire les BMA dans cette promenade de Chirac et Sarko Ier aux obsèques du mollah Omar ? C’est très simple. La France (ou Franceafrique, si vous voulez), à travers ces plus illustres représentants que sont Chirac (hier) et Sarko (aujourd’hui), est tout simplement venue « arroser » la plante qu’elle a plantée il y a quelques mois !

L’ouverture de l’enquête contre les BMA qui visait ESSENTIELLEMENT les présidents Bongo, Sassou, Obiang, tous à la tête d’états pétroliers en dollar, n’était pas un simple tour de passe-passe sorti tout à coup de la TOGE de notre cher Maître Bourdon ! Non, non, non Gabao, réveillez-vous !
Car ce n’est quand-même pas après plus de 40 ans d’extorsions de fonds publics au Gabon pour Bongo, près de 25 ans de détournement du brut congolais pour Sassou, et quasi 30 ans d’accaparation personnelle des recettes de la Guinée pour le tortionnaire Obiang, que la France et sa justice à géométrie variable vont soudainement voir clair !
Ne prenez quand-même pas les gabonais-congolo-guinéens pour des bougres « nègres », pardi ! N’oubliez pas que nous sommes « blacks ». Donc Nous cogitons ! Et ce n’est pas nous, mais bien le Français Descartes qui l’a dit !

Pour revenir. Oui, en effet. En autorisant [ENFIN] Maître Bourdon (qui s’essaye honnêtement à cette tâche depuis des années, en vain) à ouvrir l’enquête, la France (à fric) a simplement voulu mettre la pression sur ces trois fidèles serviteurs avant les échéances qui s’annonçaient : 2012 (au Gabon) et 2009 (en Guinée et Congo Brazzaville). Leur mettre la pression pour qu’ils trouvent un intérêt (et les moyens nécessaires) pour perpétuer leur pouvoir en servant la France, et ce afin de ne PAS TOUT PERDRE.

Voilà ce que ne vous dirons jamais les journaux ni les télévisions et Star Ac’. Ces lobotomiseurs et ramolisseurs d’esprit qui à longueur de journée vous font croire que le monde est coloré de vert-jaune-bleu, comme le sont les belles images que balancent TF1 sur votre tout nouvel écran plasma du salon.
Non, chers compatriotes. Derrière la télé, derrière le mirroir, il y a une réalité trouble. Insaisissable. Insupportable. Cette réalité, seuls en maîtrisent les contours les commanditaires (la Françafrique) et leurs sujets d’un jour que sont pour ce qui est des BMA : B.S.O.

Enfin, pour ce qui est du Gabon, vous nous direz peut-être qu’il n’y avait pas « urgence », vu que 2012 est relativement loin. Et nous vous répondrons que l’urgence gabonaise ne résidait pas dans l’imminence des élections au pays. L’« urgence » gabonaise était simplement marquée au BIC BLEU sur le bulletin de santé du vieux Omar. Bulletin que l’Elysée tient (disons désormais, comme pour feu Léon Mba, tenait) à jour séance chimio après séance chimio. Quand bien même ces séances se passaient désormais à Rabat ; le pauvre Omar voulant se sortir de l’étreinte de ses patrons… en vain. Car que vaut le respect d’un secret médical au pays de Mohammed V. Si ce n’est le double de sa contrepartie en Euros ou en Dinar ! Et puis, n’oublions pas. Le vieux Omar lui, carburait très souvent au CFA. Dévalué !

Pour revenir donc sur les BMA, sachez simplement que le vieux Bongo étant mourant, et les « jeunes » Obiang et Sassou étant en fins de mandats (2009), la Françafrique voulait simplement resserrez un peu l’étau, autour de leurs biens précieux, pour s’assurer que la servitude continuera sur gage des 33 propriétés–100 comptes bancaires–Férrari, Mercedes, Lamborguini, etc…, pour ce qui est du seul « serviteur » gabonais par exemple.

Le vieux Bongo, étranglé par cette affaire des BMA durant ces derniers mois, a fini par en mourir d’une crise cardiaque !

À la question donc de savoir si le vieux Omar avait terminé sa vie en Héros, nous Gabonais, soucieux du devenir démocratique de notre pays, répondons tout de suite OUI. Car Bongo n’a pas désigné de successeur attitré comme l’y encourageaient vivement Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et tous ceux de leur réseau françafricain (Total, Bolloré, Rougier, Hassan Hedjej, …).
Au chevet de son lit à Barcelone, le vieux envisageait même de remettre le pouvoir à ceux qui le lui avaient donné, c’est-à-dire les Fang. Une idée « saugrenue » que ni Alain et ni Pascaline Mferry (soucieux d’hériter de tous les Biens Mal Acquis, autour desquels la françafrique ne cesse de s’approcher jour après jour) n’a voulu en entendre parler.

Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac sont donc simplement venus s’assurer que les deux rejetons étaient fin prêts pour prendre la relève de leur père, et pérenniser la mise en exploitation du Gabon au bénéfice exclusif de la seule France et du seul peuple français, et au mépris inclusif du malheureux peuple gabonais, dont la France et leurs dirigeants n’ont que cure. Et pour y parvenir (par tous les moyens possibles), Sarkozy a visiblement confirmé que l’aide de la France, c’est-à-dire celle du 6eme BIMA, stationnée à quelques encablures de la présidence gabonaise, leur était toute acquise. Car conformément aux « accords secrets de défense » qui lient le Gabon à la France, cette dernière a le « devoir » de protéger le « régime gabonais » contre « toute aggresion ou attaque extérieure et intérieure ».

Et aussitôt cette « petite » opération de nettoyage des populations gabonaises « contestataires » effectuée par le 6eme BIMA, et la famille « présidentielle » maintenue « comme il se devait » au pouvoir, celle-ci pourra alors retourner librement en France, jouir de leurs nombreux Biens Mal Acquis ; c’est-à-dire occuper leur fabuleux hôtel privé à l’avenue Foch ; retirer librement les espèces sur l’un des faramineux comptes laissés par le « boss », et démarrer  tranquillement l’une des Maybach Exelero 700 à 8 millions de dollars pièce, laissée par feue maman Edith.

La plainte contre les BMA sera alors re-inhumée pour les… 29 ans à venir. C’est-à-dire jusqu’à une année pile poil avant les 30 ans de pouvoir d’Ali Ben Bongo Ondimba. Car atteint lui aussi par un cancer en phase terminale, la françafrique ouvrira alors de nouveau le « dossier », pour tenter de marchander la continuité du système Bongo, contre un patrimoine mobilier et immobilier qui aura, inévitablement, doublé de volume et de valeur en…70 ans de vols cumulés.

Qui a donc osé dire que la françafrique est morte avec Omar Bongo !?

Les Autorités Française, en copie CCI dans ce Mail, sont désormais prévenues de ce que TOUS les Gabonais savent aujourd’hui de leur rapport avec le devenir démocratique de notre PAYS.

Les Gabonais de la Diaspora





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