[BDPalabres] Re: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution 1
Christian MAYANDJI
protected at yahoo.fr
Ven 19 Sep 11:00:09 EDT 2008
STP Petit Lambert,
Initialement, je n'ai pas demandé à figurer parmi les destinaires du forum. J'ai été placé devant le fait. J'ai demandé à plusieurs reprises qu'on m'en retire.
Pourrais tu demander aux administrateurs du site de me retirer de la liste des destinataires. Ma femme et moi avons tenté de la faire en suivant la procédure prévue par l'administrateur ou en mettant les protections classiques. Ces démarches ont été sans succès. J'ai retrouvé des nouveaux messages.
Je sais que tu connais personnellement les administrateurs du site. Ils pourraient te comprendre et accéder à ta requête. En ce qui me concerne, je ne subirai pas passivement la moindre intrusion, ni la moindre propagande. Je ne me sentirais pas gêné d'inonder le forum de nouveaux messages jusqu'à ce que je cesse d'en recevoir.
Cordialement.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
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--- En date de : Jeu 18.9.08, PETIT LAMBERT.O <protected at yahoo.fr> a écrit :
De: PETIT LAMBERT.O <protected at yahoo.fr>
Objet: [BDPalabres] Re: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution 1
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Jeudi 18 Septembre 2008, 20h08
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Christian,
Je n'ai pas de temps pour déguster ta prose, je te prie de relire mon
conseil que je renouvelle par ailleurs.
Patriotiquement.
Mr PETIT LAMBERT
:
De: Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
Objet: [BDPalabres] Re: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution 1
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Jeudi 18 Septembre 2008, 16h41
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Bonjour Petit Lambert,
Entre nous, tu n'as pas besoin de passer par un forum pour
m'inviter
danser et manger. De tous les gabonais que j'ai croisés depuis mon
arrivée
en France (1990), tu est l'un de mes voisins
les plus proches. Avec ton
véhicule, tu es à moins de quinze minutes de ma résidence et tu disposes
de
mes coordonnées téléphoniques. Il t'appartient de me dire où est ce
que
tu souhaites que nous nous rencontrions avec nos amis communs pour danser
et
manger - notamment discuter - toute la nuit, surtout pendant les week end.
Je ne
crois pas que le problème puisse se poser dans la mesure ou les ressources
nous
appartiennent légitimement et légalement. Pour ce qui me concerne,
c'est
avec un réel plaisir je renouvelerai cette expérience.
Par contre si tu penses que je pourrai procéder de la même manière que
toi
au lendemain des présidentielles de 1993 - interview fracassante en tant
SG de
la section RNB France au près des médias français pour dénoncer les
irrégularités des élections présidentielles devant l'ambassade du
Gabon
pendant nous nous expliquions avec nos représentants diplomatiques,
puis
ralliemment aussi fracassant à la majorité présidentielle dans les
semaines
qui suivaient pour les raisons qui t'appartiennent et que tu nous a
exposées beaucoup plus tard - il m'est difficile de franchir ce pas
car je
n'aime pas ajouter de l'inconhérence à l'incohérence
ambiante. De
plus, cela est contraire à ma foi en Christ.
Même si ce n'était pas le cas, mon père se retournerait dans sa
tombe si
jamais un tel acte se produisait. J'accorde une certaine importance à
la
mémoire de mon père : dans certains domaines, il a été un exemple
d'intégrité et je ne peux pas renier le temoignage que je lui ai
rendu le
jour de son enterrement. En outre, il y trop de personnes qui ne
comprendraient
pas qu'il puisse en être ainsi en ce qui me concerne. J'ai
traversé
des situations assez difficiles et j'ai reçu des invitations plus
directement conséquentes sans y donner suite. Tu sais que chaque
gabonais à
ses entrées directes ou indirectes au près du gouvernement et même de la
Présidence. Certainement autant que toi et d'autres gabonais, je
compte des
parents, condisciples et relations à différents niveaux des cercles de
décision politique. il appartient de faire ses choix conscients et de
rester
cohérent. Je ne dis pas que je suis insensible à l'utilité des
espèces
sonnates et trébuchantes, mais j'aime en user uniquement lorsque je
peux en
disposer légalement et légitimement. Je veux bien utiliser l'argent
de la
République lorsque cela me revient légalement, notamment en contrepartie
d'une prestation. Je ne supporte pas de me sentir artificiellement
redevable
en quoi que ce soit de qui que ce soit.
Je donne un exemple : Il y a une époque où - au collège - la bourse
n'était reservée qu'à ceux qui satisfaisaient aux critères de
réussite et dont les parents avaient des revenus
relativement bas, compte tenu
du contexte gabonais. Ces conditions ne prennaient pas en compte la
situation
particulière des parents séparés. Je me trouvais exclu du fait de la
situation socio-professionnelle de mes parents. Je crois que j'aurai
arrêté prématuremment mes études si les autorités politiques
n'avaient
pas décidé d'étendre le bénéfice de la bourse d'études à
tous les
élèves satisfaisant aux conditions de réussite. C'est grâce à
cette
mesure que, malgré des apparences familiales plutôt favorables, j'ai
pu
financer mes études secondaires et universitaires. Cette mesure a été
incohérente, mais combien d'élèves et étudiants ont pu accéder à
des
études autrement inaccessibles. J'ai simplement regretter que
certaines
filières de formation n'aient pas été mises en place du premier au
troisième cycle universitaire au Gabon. Je crois que je ne me serais pas
trouvé exposé à
des questions de logistiques qui ont pu entamer la
concentration et détermination d'une personne comme moi. Cependant, je
ne
peux que remercier ces autorités politiques qui m'ont fait
bénéficier des
ressources de la République. Mais je me sens redevable qu'à la
République
et non pas à une personne particulère comme un sujet pourrait se sentir
soumis
à la volonté de son seigneur/souverain, un client vis à vis de son
parrain
politique. Malgré une rancoeur humaine mais contenue, je ne ressens pas le
désirs d'aller me ranger sous la bannière de qui que ce soit sous
pretexte
d'être en situation de précarité. Je crois que la République
m'a
permis de bien "manger" et même de "danser" dans ce
contexte.
Il faut désormais penser que la République a tiré ces ressources de
quelque
part. Il faut essayer de comprendre de quelle façon nos ainés-serviteurs
de la
République se sont organisé pour que
cette République puisse produire ces
ressources. Lorsque nous avons compris le modèle économique qu'ils
ont
construit pour créer de la richesse ou en canaliser une partie à notre
profit,
nous devons - à notre tour - faire fonctionner ces mécanismes, les
améliorer
ou les renouveller pour optimiser les performances économiques. Je
reproche aux
aspirants - opposants ou partisans du pouvoir - à la vie politique le fait
de
penser uniquement à la manière dont ils vont "manger". Dans un
cas
comme dans l'autre, ils essaient de soulager leurs conscience, en
essayant
d'expliquer "au peuple" - et surtout à leurs potentiels
supporters comment ils vont distribuer quelques bouts de gateaux qu'ils
espèrent "manger". Seulement, ils n'ont pas reçu le moindre
mandat pour parler au nom de ce "peuple". Celui-ci s'est
débrouillé sans eux pour faire construire quelques routes à Libreville
et sur
la route nationale. Le
"peuple" se débrouille égalemtn sans eux
quand il s'agit de s'organiser pour faire face aux problèmes de
santé.
Ils vont acheter des médiacaments non homologués qui pillulent désormais
à
tous les coins de rue. Ils savent bien que leurs parents de la diaspora
peuvent
agir en organisant des convois pour suplléer à la défaillance des
pouvoirs
publics. Ces derniers sont trop occupés à se battre entre eux.
Au fond, la question qui doit nous préoccuper n'est pas celle de
savoir
quand et comment "manger". Il faut aussi permettre à la bête
que
nous voulons manger de "se nourrir et de se reproduire".
C'est la
raison pour laquelle il n'es pas nécessaire de multiplier le nombre de
partis politiques. Nous avons plutot intérêt à créer et à développer
de
nombreux centre privés d'études et de projets, des centres de
gestion, de
profit et/ou de coûts associés à nos différents départements, nos
provinces
ou d'autres formes de collectivités territoriales. Ces centres de
gestion
- regroupés en Groupements d'Intérêts Economiques - peuvent prendre
la
forme d'ONGs ou associations de développement internationale, de
Cabinets
de Consultants, d'entreprises de BTP ou d'agro-alimentaire ou de
différents secteurs économiques du Gabon.
Nos ressources humaines ont besoin d'être regroupées et motivées au
sein
de structures productives plutôt que d'être dispersées dans des
partis
"politiques" - opposants ou partisant du pouvoir - sans
propositions
tangibles.
Je crois que le clivage qui se dessine progressivement n'est pas entre
les
"pro et les anti pouvoirs", plutôt entre ceux qui restent dans
une
logique unique de consommation et ceux qui veulent développer une logique
de
maîtrise de la production ou création de richesses avant de procéder à
sa
repartition selon les règles du système
capitaliste : à savoir, à chacun
selon sa participation dans le processus de création de richesses.
Je pourrais développer prochainement. Pour l'instant, je t'adresse
mes
salutations cordiales.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
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--- En date de : Jeu 18.9.08, PETIT LAMBERT.O <protected at yahoo.fr> a
écrit :
De: PETIT LAMBERT.O <protected at yahoo.fr>
Objet: [BDPalabres] Re: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution 1
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Jeudi 18 Septembre 2008, 1h11
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Tu nous fatigues avec tes théories des années 30.
Rentre dans la danse et viens manger.
SINCERES SALUTATIONS
-- En date de : Mer 17.9.08, Christian MAYANDJI
<protected at yahoo.fr>
a
écrit :
De: Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
Objet: [BDPalabres] Re: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution 1
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Mercredi 17 Septembre 2008, 1h40
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Cher Félicité, chers compatriotes,
Vous avez raison. Il n'y a pas de sots métiers et je ne vous
cacherais
pas
mon admiration
pour cette capacité d'adaptation. J'ai un peu fait la
meme expérience que vous - même et je suis parti du batiment à
la
comptabilité-finance en passant par la logistique.
Vous n'avez pas besoin de dire grand chose mais votre
expérience
est
dense. Je pense que s'il m'étais donné de construire à
nouveau
des
groupes de travail pour préparer et réaliser des projets pour le
Gabon,
je
serais heureux de vous compter soit dans le service à la personne,
soit
dans la
mise en oeuvre des projets agricoles.
Je voudrais juste vous signaler que l'agriculture gabonaise est
entrain
d'évoluer, du moins au niveau des pays. Les paysans gabonais
ne
cultivent
plus uniquement pour l'autoconsommation, la subsistance. Ils
cultivent
de
plus en plus en tenant compte des débouchés vers les marchés.
Par
contre
et
contrairement aux secteurs d'extraction, le secteur agricole du
gabon
manque
de cadres pour résoudre les problèmes
de cultures, de financement, de
logistique, de débouchés commerciaux. Les gabonais n'ont pas
encore
compris - ou refusent de comprendre - que les filières du secteur
agricole
peuvent fonctionner comme celles du secteur pétrolier ou minier.
En fait, ce secteur a fonctionné ainsi jusqu' à la fin des
années
1960.
Bien plus que l'argent, ce secteur a besoin qu'on construise
des
entrepots pour stoquer et conditionner les produits ainsi que des
véhicules de
transport pour acheminer les produits vers les marchés domestiques
ou
extérieurs. Je dois signaler que pendant que nos paysans ne
peuvent
pas se
permettre des efforts de production, nous avons des gabonais qui se
sont
lancé
dans la gestion des centrales d'achats et qui - pour
s'approvisionner -
sont obligés de travailler avec d'autres pays. N'est-il
pas
temps
de
combler ce fossé?
Où est passé l'argent ?
Je crois que le privé doit être capable
de remplacer le public lorsque celui
- ci échoue dans un secteur. De quelle somme d'argent a t-on
besoin
pour
construire des entrepôts? acheter des tracteurs
d'occasion dans
les
campagnes françaises et les expédier au Gabon ? des camions de
transport
d'occasion ? des pondeuses à parpaing ? des bétonneuses ? et
même
des
camions citernes d'occasion ? des scies mécaniques ? des
treuils ?
des
remoqueurs ? des canots ? des plants ou des semences ? et tant
d'autres
choses ?
Aller vérifier sur internet et vous vous rendrez compte que tout
cela
est
à
notre portée. Je pense que si chaque ressortissant gabonais de la
diaspora
pouvait - individuellement ou collectivement - consacrer 3000 à
15000
€
d'investissements par an rendu port de Libreville en
équipements,
nous
pourrions transformer un certain nombre de secteurs économiques
laissé en
désuétude par l'Etat. Je crois que cela serait plus
convaincant au yeux
des nos populations, de nos parents que nos explications, nos
discours
ou
même
même nos comportements de courtisans du pouvoir. Nous peserions
d'un
autre
poids politique et économique. Ce sont des choses que nous pouvons
faire
tous
les " 17 Août " pour équiper chaque département du
Gabon
un
minimum
d'infrastructures de production. Pour ceux qui ne sont pas
capable
d'épargner, il y a de nombreuses sociétés financières
(CETELEM,
...) qui
ne demandent qu' à offrir des crédits en contrepartie de
quelques
garanties.
La diaspora a un rôle à jouer. Il ne faut pas qu'elle rate le
train
comme
nos ainés : opposants ou partisans du pouvoir, ils ont été
contraints à
l'entrisme politique parce que - munis uniquement de leurs
dîplomes -
ils
ne pouvaient
subvenir à leurs besoins autrement qu'en entrant à
la
"haute" fonction publique. Nous devons être en mesure
de
créer
une
autre
classe sociale qui soit une pépinière des nouveaux capitaines
d'industries du Gabon.
Il faut que nous arrivions à nous montrer aussi responsables que
les
diasporas
des autres pays africains. Nous serons davantage respectés.
J'en appelle à notre conscience.
Salutations cordiales.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
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EUROPE - AFRIQUE
--- En date de : Mar 16.9.08, Alice Vincent
<protected at yahoo.fr>
a
écrit
:
De: Alice Vincent <protected at yahoo.fr>
Objet: [BDPalabres] Re: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution 1
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Mardi 16 Septembre 2008, 20h18
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Mon cher Christian, pour notre entretien
Lorsque les Etrangers ne sont pas affectés aux activités de
services
à
la
personne ou
ux tâches insalubres, ils sont perçus comme des
individus
qui
viennent manger le pain des nationaux.
Il n'y a pas de sot métiers, il n'y a que de sorte
gens !
Les services à la personne pèsent 8 milliard d'Euros,
nous
travillons
à
la professionnalisation, selon la loi 2002.
Il y a aujourd'hui des lois qui contingentent non seulement
l'accès au
territoire, mais également l'accès à l'emploi en
commençant
par
les
différentes cartes de résidence. En pratique, nous pouvons
prendre
votre
exemple : diplomé en agronomie tropicale (acitivité plutôt
innovante),
mais
obligé d'évoluer dans un autre secteur d'activité.
Ce
n'est
pas
du racisme, mais c'est du gachis! je
suis certain qu'au
Gabon
ou en
France, vous auriez pu apporter une très grande valeur
ajoutée
dans
le
développement des cultures tropicales.
Le pojet CIAM au Gabon, avec mon professeur de mémoire,
Monsieur
Guy
Rouanet,
nous avons travaillé à la mise en place de ce projet au
Gabon. le
fonctionnement et les moyens finaniers, étaient aux mains de
nos
compatriotes.
Ceci après le départ des blancs. L'argent est parti où ?
Je
vous
laisse
déviner !
La Gabegie pour mon peuple !
En tant scientifique, j'ai choisie toute seule mon
orientation
universitaire. Ma peau d'âne en
poche, je n'ai pas chômée,
j'ai
travaillé à l'assistance publique. J'ai appris
beaucoup
de
chose
au
niveau professionnel, la gestion financière d'un
hôpital,
d'un
Centre
de santé, mes chefs m'aimaient pour ma rigueur allié à
mon
efficacité
profesionnelle. C'est moi-même qui avait démissionné
pour
être
indépendante !
Après tout, il y a tellement de laboratoires en
recherche-développement
qui
ont des programmes, tellement de projets pour lesquels les ONGs
occidentales
collectent des fonds aussi bien au près du grand public
qu'à
celui
des
organisations internationales pour vaincre la faim et la
malnutrition
dans
tant
de pays du Tiers-mondes que je ne comprends pas autrement
qu'ils ne
ne
soient pas donné l'opportunité de vous
soutenir dans ce qui
était
votre
projet initial. Serait-ce vous même qui y avez
renoncé ?
Ce n'est pas du racisme, c'est du gachis. Le mur de
verre
est
cela
: le
fait de gacher des talents au nom du protectionisme, du
corporatisme et
du
contingentement économique.
Nous devrons apprendre à gérer, confondre le prix d'achat
et
de
revient,
il y a un ''blème'' ! Gérer une exploitation
agricole
ça
s'apprend, notre agriculture est une agriculture de
subsistance. Je
suis
partisan d'une agriculture raissonnée, extensive et non
intensive,
pour
éviter l'érosion des sols, vue les averses au Gabon.
Serait-ce vous même qui y avez renoncé ?
J'adore ce métier, je vais vous dire une chose,
j'élèvait
les
poules, les lapins, les canards. Nous n'arrivions pas à
les
manger,
c'était comme mes enfants !
je cultuvais le maïs, les pommes de terre, les tomates, les
aromates.
J'ai
tout
arrêté ! Mon travail est trop prenant !
J'ai planté les pommiers, poiriers, cerisiers, noisetiers.
Cordialement vôtre
Félicité Vincent
----- Message d'origine ----
De : Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
À : bdpalabres at bdpgabon.org
Envoyé le : Mardi, 16 Septembre 2008, 1h55mn 48s
Objet : [BDPalabres] Re: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution
1
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Cher Félicité,
Lorsque je parle
de mur de verre, je ne fais pas référence au racisme. La
France a aboli l'esclavage ainsi que le code de
l'indigénat -
traduction économique du racisme - depuis bien longtemps. En
m'exprimant
sur ces points, j'ai utilisé un style plutôt parabolique
emprunté à
l'écriture évangélique.
L'interprétation que certains
d'entre
vous en ont faite n'est pas celle que je souhaite.
Le mur de verre fait référence au protectionnisme et au
corporatisme
qui
ont
caractérisé l'économie mercantiliste en France ainsi que
des
nombreux
pays du Sud du XVIe siècle européen. Cette forme
d'économie
pré-capitaliste préconisait que la richesse d'un pays à
la
quantité
des
métaux précieux - et des marchandises de meilleures qualité
-
qu'il
pouvait accumuler. Elle a amené la France à pratiquer une
économie
quasi
autarcique consistant à
- vendre du
toc, piller les gisements de minerais, exploiter de la main
d'oeuvre bon marché à l'etranger
- créer des manufactures controlées par la
puissance publique
pour
fabriquer
et distribuer des biens de prestige ou de qualité sur le
territoire
national.
Le critère dominant de repartition n'était alors pas
l'échange
(valorisé par une monnaie) entre la quantité ou la qualité
de
travail
reconnu
contre le bien recherché, mais simplement le fait de la
reconnaissance
du
Prince envers ses sujets par ordre de préférence royale (et
non
pas
encore
nationale).
De nos jours, la France a connu l'émergence et le
développement
capitaliste : outre les métaux précieux, elle accumule
l'argent
et
une
certaine forme de puissance. Les sujets - transformés en
citoyens
-
forme
le
corps politique et sont désormais dépositaires de
la
souveraineté
nationale.
Il reste malgré tout un certain héritage de cette époque
économique.
Les barrières douanières ne sont plus aussi forte pour
empecher
les
produits
étrangers d'entrer sur son territoire. Entre-temps, la
population
est
passé de l'économie de production à la société de
consommation
:
les
individus et l'Etat ont compris que la présence des
produits
étrangers et
le développement des échanges économiques pouvaient
contribuer
au
bien-être
des populations.
Seulement, Cet environnement économique conservent des
rigidités
et
génèrent des comportements si obselètes que la performance
économiques
en en
a patit. La France est passé du 4ème au
10ème rang des puissance
économiques. Comme au Gabon, les populations - les catégories
socio-économiques - se battent pour avoir la plus grosse part
d'un
gateau
dont la dimension se réduit. Ils ne combattent plus pour créer
la
richesse qui
se présente désormais sous la forme de l'accumulation de
la
connaissance
scientifique et technologique, l'accroissement des
équipements
et
différents moyens de production, la multiplication des
produits
culturels
et de
consommation.
Lorsque les Etrangers ne sont pas affectés aux activités de
services
à
la
personne ou ux tâches insalubres, ils sont perçus comme des
individus
qui
viennent manger le pain des nationaux.
Il y a aujourd'hui des lois
qui contingentent non seulement
l'accès au
territoire, mais également l'accès à l'emploi en
commençant
par
les
différentes cartes de résidence. En pratique, nous pouvons
prendre
votre
exemple : diplomé en agronomie tropicale (acitivité plutôt
innovante),
mais
obligé d'évoluer dans un autre secteur d'activité.
Ce n'est
pas
du racisme, mais c'est du gachis! je suis certain qu'au
Gabon
ou en
France, vous auriez pu apporter une très grande valeur
ajoutée
dans
le
développement des cultures tropicales. Après tout, il y a
tellement
de
laboratoires en recherche-développement qui ont des
programmes,
tellement
de
projets pour lesquels les ONGs occidentales collectent des
fonds
aussi
bien
au
près du grand public qu'à celui des organisations
internationales
pour
vaincre la faim et la malnutrition dans tant de pays du
Tiers-mondes
que je
ne
comprends pas autrement qu'ils ne ne soient pas donné
l'opportunité de
vous soutenir dans ce qui était votre projet initial.
Serait-ce
vous
même
qui
y avez renoncé ?
Ce n'est pas du racisme, c'est du gachis. Le mur de
verre
est
cela
: le
fait de gacher des talents au nom du protectionisme, du
corporatisme et
du
contingentement économique.
La fait est que, dans le cadre de l'expansion capitaliste
de
cette
puissance économique en Afrique, notamment au Gabon, nous
avons
hérité
de ce
mode de fonctionnement économique : l'importance de la
participation
de
chacun à la création de la richesse n'est pas apprécié
à
sa
juste
valeur, la repartition de la richesse se fait en fonction de la
puissance
du
lobbying et de la preférence présidentielle. Les effets
désastreux
de ce
type
de comportement économique sont accentués par
l'obscurantisme
qui
anihile
le désir de produire des efforts.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
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--- En date de : Lun 15.9.08, felicite
vincent <protected at yahoo.fr> a
écrit :
De: felicite vincent <protected at yahoo.fr>
Objet: [BDPalabres] Re: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution 1
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Date: Lundi 15 Septembre 2008, 0h08
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Mes chers compatriotes,
La timidité
des africains, et des gabonais en particulier.
Le français n'est pas raciste ! Quelques conseils pour
casser
le
mur
de
verre.
Manquer d'assurance, de confiance en soi, être
"timide",
est un handicap considérable pour réussir sa vie.
** Les points caractéristiques des timides sont :**
Le point le plus important est l'analyse excessive de
ses propres réactions, la préoccupation de soi. Cette
autocritique permanente provoque l'inhibition, le
freinage des facultés mentales et créatrices, surtout
en groupe.
Cela vous empêche de communiquer efficacement, donc
cela fausse l'impression qu'ont les autres de vous.
Cela vous empêche de
défendre vos droits et d'exprimer
votre opinion et votre personnalité.
Toutes ces difficultés vous empêchent d'apprécier
des
moments qui auraient dû être des moments agréables, et
il en résulte la peur de rencontrer de nouvelles
personnes, de se
faire des amis.
Une enquête, menée par le Standford Research Institute
(EU) auprès de 5.000 personnes, a montré que 80 % des
gens ont été ou sont timides, et que 40 % de la
population se considère comme actuellement timide.
Vous le voyez, vous n'êtes pas seul.
** Le mythe de la personnalité immuable **
Pour ne plus être timide, le premier pas consiste à
vaincre le "mythe de la personnalité immuable".
Ce
mythe,
profondément ancré dans notre culture, veut que
nous ayons une personnalité immuable, soi-disant
"naturelle", acquise dès notre naissance, ou
dans la
petite enfance, et qui constitue notre essence même.
Les dictons regorgent de phrases telles que "Chassez
le naturel, il revient au galop".
Or, les travaux de la psychologie moderne nous
montrent que tout cela
est un mythe. Les cas célèbres
de multiples personnalités nous démontrent, si c'est
nécessaire, qu'en chacun de nous le potentiel de
changement existe.
Le mot "personnalité" vient de
"persona",
masque.
La
personnalité n'est qu'un masque, un rôle, et nous
pouvons en changer à volonté. Nous avons bien une
nature profonde, un potentiel, un acquis génétique,
mais celui-ci est beaucoup plus vaste que la
personnalité que nous exprimons. Les mêmes mécanismes
d'influence parentale, de suggestion,
d'autosuggestion, d'habitudes qui ont créé notre
personnalité, peuvent être utilisés pour la modifier.
Le plus important est d'admettre cette possibilité de
changement. Sans changement, il n'est pas de progrès
possible.
** Agissez! **
La deuxième étape que
vous devez franchir pour
atteindre l'assurance et la confiance en soi, est
d'agir. Lire cette lettre est bien, mais si vous
ne faites que cela, cela ne servira pas à grand chose.
Prenez l'engagement vis-à-vis de
vous-même d'agir,
sinon votre effort ne servira à rien.
** Changez votre Image de vous **
Avoir confiance en quelqu'un, c'est le connaître,
l'apprécier, voir ses qualités, ses côtés positifs,
se
fier à lui. Mais pourriez-vous avoir confiance en
quelqu'un que vous critiquez tout le temps, dont vous
ne voyez que les aspects négatifs, les défauts ?
Certes pas.
Cette personne c'est vous. Par votre dialogue
intérieur, vous remplacez les injonctions de vos
parents : "Ne fais pas ci, ne fais pas ça" -
"Tu
aurais dû..." - "Que vont-ils penser de toi
?".
Vous
avez un gendarme et un critique dans votre tête. Le
rôle de gendarme est la répression, le rôle de la
personnalité est juste le contraire : l'expression. La
répression empêche vos possibilités latentes de
s'exprimer.
--------------------
Apprenez à dire NON
--------------------
Dire NON, cela n'est pas toujours facile, mais cela
s'apprend.
Si vous voulez bien gérer votre temps, établir un
véritable climat de communication entre vous et les
autres, vous devez vous y entraîner.
Les psychologues nous disent que ne pas savoir ou oser
dire "non" est lié à une peur profondément
ancrée
en
nous depuis notre enfance :
"Si je dis non, on va moins m'aimer !".
La conséquence directe de refuser quelque chose à
quelqu'un serait de perdre
son affection, son amitié.
Donc, pour "faire plaisir", je dis
"oui".
Et
c'est
là
où tout se gâte: le résultat de mon acceptation
malgré moi sera du ressentiment. Le climat de
communication sera troublé.
** Voici 5 conseils pour apprendre à dire NON : **
1. Écoutez attentivement la requête de l'autre,
et prenez votre temps avant de donner votre
réponse.
Si quelqu'un, par exemple, vous téléphone pour
vous demander de l'accompagner à un rendez-vous,
et que vous n'êtes pas certain d'avoir envie
d'y
aller, répondez simplement:
"Il faut que je réfléchisse, je te rappelle dans
quelques minutes".
Ne décidez qu'après avoir réfléchi.
2.. Dites la vérité.
Ne vous empêtrez pas dans des excuses vaseuses,
inventées à la seconde et
oubliées aussitôt. Un
mensonge peut avoir des conséquences bien pires
sur les relations qu'un NON franc.
3. Dites "non" avec tact et ne blessez jamais.
Refuser, dire "non", n'est pas synonyme
d'assommer, de faire mal. Si quelqu'un vous
invite à assister à une réunion qu'il organise et
que vous n'avez pas envie d'y aller, dites :
"Merci d'avoir pensé à moi, mais je n'ai
vraiment
pas le temps!".
Plutôt que :
"Tes réunions me font toujours perdre du temps.
Je n'y vais pas!".
4. Ne vous laissez
pas embarquer dans une
argumentation.
Si quelqu'un est surpris par votre refus et
essaie de vous faire changer d'avis, évitez de
vous lancer dans une explication compliquée du
pourquoi de votre refus.
Regardez la personne gentiment, souriez et
redites-lui : "NON".
Sinon, vous risquez de partir dans une discussion
interminable qui risque de mal tourner.
5. Ne vous excusez pas.
Rien ni personne ne vous oblige à vous excuser
parce que vous avez dit "non". Dire
"non"
est
votre droit le plus absolu. Tout ce que faites en
vous excusant, c'est de vous placer en situation
d'infériorité.
Félicité Vincent
--- En date de : Dim 14.9.08, bdpalabres-request at bdpgabon.org
<bdpalabres-request at bdpgabon.org> a écrit :
De: bdpalabres-request at bdpgabon.org
<bdpalabres-request at bdpgabon.org>
Objet: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution 1
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Dimanche 14 Septembre 2008, 18h00
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http://bdpgabon.org/mailman/listinfo/bdpalabres_bdpgabon.org
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dans
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corps
ou
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Vous pouvez contacter l'administrateur de la liste
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du
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1. Re: Je suis dans la précarité mais je ne me sens
pas
affamé,... (Christian MAYANDJI)
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insurrectionnelle
et les Représentations nationales et
internationales
du
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3. Les 10 Gabonais Qui Comptent Dans La Diaspora
(Gabonais
Diaspora)
4. Les 10 Gabonais Qui COMPTENT Dans La Diaspora
Gabonaise.
(Sylvain Ndong)
5. Le silence tue... (Gabonais Diaspora)
6. Re: 10 gabonais
de quoi ? (Sylvain
Ndong)
7. Re: Les 10 Gabonais Qui Comptent Dans La Diaspora
(Ange
LESCO)
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Message: 1
Date: Sun, 14 Sep 2008 04:54:16 -0400
From: Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
Subject: [BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité
mais
je
ne me
sens
pas affamé,...
To: bdpalabres at bdpgabon.org
Message-ID:
<E1KenN2-00033C-LU at dchost.globalwebcompany.net>
Marcel,
Au démarrage d'un projet, la probabilité que
l'on
a
d'atteindre
les objectifs fixés est de moins de 50 %.
Lorsqu'on
entre
dans
la
phase
d'étude préliminaire et d'analyse
fonctionnelle
du
projet, on
peut
faire baisser le niveau de risques à 20-25 %. Lorsqu'après
avoir
fait
la
selection des ses partenaires et définit avec eux les
cahiers
de
charges
de
leurs interventions, chacun passe à une phase
d'étude
technique
de
son lot
de travail, on arrive à un niveau de risques de 5 %.
Ce
niveau
se
réduit
au
fur et à mesure qu'on progresse car on bénéficie
de
l'effet
d'apprentissage et du retour sur expérience.
C'est
la
raison
pour
laquelle il faut acquérir un minimum d'outils
avant de
se
lancer
dans
quoi
que ce soit.
Je n'ai pas choisi de quitter mon pays pour fuir
l'oppression.
Autrement, je n'y reviendrais pas tous les ans et
je
n'y
passerais
pas
le tiers ou la moitié
de l'année. Mon père était militaire.
A
son
contact, j'ai appris à anticiper ou à réagir
dans
les
conditions
extrêmes. Je crois que je me sens plus efficace en
situation
de
crise.
En
quittant l'aéroport Léon Mba, je savais que je ne
pouvais
pas
me
contenter
de ramener uniquement un diplome dans mon pays. Je savais
aussi
que
lorsqu'on veut progresser, il faut aller chercher
la
connaissance
et
l'expérience ainsi que les moyens chez ceux qui
constituent le
modèle
de
réussite et de puissance. C'est ce qu'ont fait
les
ressortissants
des
pays que vous avez cités. Je suis le même exemple.
Vous
pouvez en
faire
autant. Ensuite, il faut diffuser les fruits de notre
expérience
dans
la
société. C'est
comme cela que les personnes s'impregnent
des
technologies diffusées ailleurs, apprenent à
travailler
ensemble
dans
des
ateliers, puis dans des usines.
J'aurai souhaité construire des usines dans mon
pays,
les
mettre
en
exploitation en recrutant autant de ressortissants
gabonais
que
possible.
J'aurai souhaité faire la même chose avec des
exploitations
agricoles.
Tout cela m'est techniquement possible. Pourtant je
me
rends
compte
que
mes
compatriotes - en commençant par vous - ne sont pas
encore
prêts
à
optimiser
l'exploitation des investissements d'un niveau
industriel.
L'échec
des projets ou de certaines réalisations industrielles
s'expliquent
soit
par des choix d'investissements
inappropriés, soit par des
fautes
de
gestion (détournements de fonds), soit par des
évolutions
défavorables
des
marchés cibles, mais aussi par les contre-performances
des
ressources
humaines.
Elles ne sont pas prête à travailler efficacement
dans
des
grands
ensembles
industriels. Allez rencontrer indiféremment des
responsables
gabonais
ou
expatriés d'entreprises comme je l'ai
moi-même
fait
avant
de
l'expérimenter : ils vous diront que la même
d'oeuvre
gabonaise
n'est pas compétitive, ni suffisamment réactive.
Ils
ne
l'emploient
que pour les travaux s'inscrivant dans le cadre des
cahiers
de
charges
fixés par l'Etat gabonais. Autrement, ils
pourraient
s'en
passer
comme
les chinois l'ont
fait en construisant nos batiments publics.
Vous vous sentez obligé de vous reconnaître des
tares.
Vous
avez
raison.
Vous
en avez de bien grandes, et moi aussi. S'il vous
plaît,
aidez
moi
à
transformer ces tares en qualités humaines et
techniques,
sans
nous
tirer
dans
les pattes. Nous en sortirons mutuellement gagnants.
Vous
voulez
que je
me
concentre sur la
président de la République. Le docteur
MENGARA
et
d'autres le font déjà bien pour nous tous.
Pourquoi
perdre de
l'énergie ? Dans une organisation efficiente
chacun
peut
se
concentrer
sur
ce qu'il sait faire au mieux. Je crois que je peux
vous
être
utile
en
vous
envoyant des ciseaux. J'essaie de le faire au
mieux.
J'espère
que
vous
en êtes satisfait.
Vous parlez de respect. Croyez bien que chaque fois que
je
me
suis
trouvé
"un petit boulot", je n'ai pas eu le
sentiment
d'être
humilié. Je me suis mis en situation
d'apprentissage
et je
me
suis
sentis
épanouie. J'ai tiré le maximum de connaissances
techniques
possibles
dans
l'espoir de les partager, un jour, avec vous et
d'autres
compatriotes.
Je désespère car je crois que vous dû vous offrir
encore
quelques
régabs
avant de prendre le temps de me repondre. Alors, vous
ne
prenez
pas
la
peine
d'analyser ce que je dis et vous cherchez à me
coller
une
image
dans
laquelle je ne me reconnais pas.. Heureusement
qu'il y
a
d'autres
personnes qui me lisent et qui ont compris,
mieux que vous, ce que
j'essaie
de
communiquer. Cela me permet de comprendre qu'en ce
qui
concerne
l'état mental des populations gabonaises, je ne
dois
surtout
pas
généraliser. Je dois continuer à observer, trier et
commencer à
travailler
avec ceux qui commencent à comprendre. Les autres,
comme
vous,
prendront
le
train en marche.
En attendant, salutations cordiales.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
CONVOYAGE EXPLOITATION
VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
EUROPE - AFRIQUE
--- En date de : Sam 13.9.08, Marcel Mabongo
<protected at yahoo.com> a
écrit :
De: Marcel Mabongo <protected at yahoo.com>
Objet: [BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité
mais je
ne
me
sens
pas
affamé,...
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Samedi 13 Septembre 2008, 3h29
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Monsieur Mayandji, vous continuez à tourner en
rond.
Manifestement, vous n'avez encore pas dépassé le state de
la
superficialité. Tout votre propos est la
manifestation
de
la
mentalité
d'esclave dans laquelle les Africains baignent.
Votre seule explication aux problèmes des
Africains en
France
reste
limitée
à ce que les autres vous font. Tout cet étalage
se
résume à
cette
bizarre
conclusion que vous semblez avoir trouvée,
c'est-à-dire
que
tout
ce
qui
arrive au Africains en France, c'est la faute
des
Français.
Est-ce que vous vous êtes un peu demandé si le
problème
qui
fait
que
les
Africains soeint au bas de l'échelle me vient
pas
de
nos
propres
tares
et
non des autres?
Vous attendez qu'on vous serve le respect
sur
un
plat
d'argent. Mais non Monsieur Mayandji, le
respect ne
se
donne
pas,
le
respect
se gagne. En tant qu'historien,
vous devriez
pourtant
savoir
que
l'histoire n'est jamais un accident.
Regardez
comment
tous
les
peuples
jadis traités comme des animaux par les
occidentaux
sont
aujourd'hui
respectés et même craints par les occidentaux
(Chine,
Inde,
Indonésie,
etc.).
ces pays, il ya 40 ans, étaient plus pauvres que
les
pays
Africains.
Aujourd'hi, ce sont des puissances
économiques.
VOus
qui
êtes
historien,
pourquoi ne vous demandez-vous pas pourquoi le noir
vient
en
dernier
derrière
les Français. les
Chinois, les indiens, les portugais
et
les
Arabes?
C'est
pourtant dans l'histoire, non pas de la
victimisation
des
Africains,
mais
plutôt des incapacités des Africains, que se
trouve
l'explication. On
en a
marre de cette mentalité qui ne nous fera jamsi
évoluer.
Voilà
pourquoi
les
blancs nous considèrent comme des enfants.
VOus restez attaché par le cou à la prison des
incohérences
africaines
qui
nous retardent alors que les autres avancent. Au
moment
où
les
autres
ont
fini
par conquérir leur respect par des
ACCOMPLISSEMENTS
qui
les
ont
élevés
au
statut
d'HOMMES, nous africains, nous attendons que les
autres
nous
offrent
le respect comme on donne un os à un chien. Vous
allez
vivre
dans
le
pays
de
quelqu'un à cause des animalités de votre
propre
président,
et
c'est
la faute des Français? Au lieu de demander de
scomptes
à
BONGO,
lui
qui
vous a
appauvri au point de causer vos émigrations, vous
ne
trouvez
rien
à
redire.
Pendant que BOngo nous b... par le trou du c....,
on
préfère
s'en
prendre
aux français.. INCROYABLE!
Pourquoi ne pas retourner en Afrique si vous ne
voulez
pas
subir
les
humiliations? Au moment où les autres ont conquis
le
respect
par
de
vrais
actes, nous, nous continuons les sempiternels
pleurnichements..
Oh,
racisme
ceci,
les Franças cela, oh mur de verre ici, oh
injustice
par
là.
Mais
que
dites
vous de l'injustice PRIMAIRE, celle faite aux
Gabonais
par
Omar
Bongo?
Que
dites vous qui puisse faire réparer cette
injustice de
BONGO
pour
qu'on ait
plus à aller se faire humiler chez les blancs.
regardez
les
grandes
places
immobilières et financières que deviennet des
pays
arabes
comme
les
Emirats
Arabes, le Kowet, etc. Regardez l'indolence des
Africains
et
les
incapacités de rois nègres comme Bongo. Et pour
vous,
c'est
au
Français
qui acceuillent les msières causées par BONGO, de nous
montrer le
respect?
Si
vous voulez mon opinion, les Français peuvent nous
traiter
comme
des
chiens, nous n'avons pas le droit de nous
plaindre.
Car
ils
n'y
a
que
des chiens qui fuient leur pays parce qu'ils
sont
incapables de
se
débarasser de leur dictateur, et vont en France
reprocher
aux
Français
leur
racisme. NOus méritons ce racisme car nous ne
sonnes
pas
des
hommes.
Croyez vous que c'est la France qui nous a
appelés
vivre
chez
eux?
Si
nous
y sommes, c'est à cause de Bongo. Un vrai
homme,
au
lieu
de
s'attaquer
aux Français, devrait plutôt se poser la question
de
savoir
ce
qu'il
doit
faire pour créer les conditions qui feraient que
lui-même
et
ses
enfants
n'aient plus besoin d'aller se faire
humulier
en
France. La
réponse à
cette question, c'est en finir avec la personne
qui
nous
force
à
quitter le
pays à la recherche de cieux meilleurs,
c'est-à-dire
Omar
Bongo.
Et si la FRance soutient Bongo contre le peuple
gabonais,
alors
les
Gabonais
doivent se montrer capable de mourir
pour leur
dignité.
Tous
les
peuples
qui
aujourd'hui sont dignes et puissants ont
commencé
par
le
sacrifice
national. Ils se sont refusés à la domination des
autres
et
par
cette
fierté,
ils se
sont construits de vraies nations. BONgo n'a jamais
eu
de
fierté
nationale, alors ils traite ses concitoyens pire
que
les
Français.
Mais
des
gens comme vous, MOnsieur Mayandji, vous attendez
non
seulement
que
ce
soit
la
France qui vous donne le respect. Vous attendez
aussi
que
ce
soit
la
France
qui
viennne vous libérer de Bongo.
je ne vois pas dans vos écrits le raisonnement de
quelqu'un
ayant
dépassé le stade des primaires. VOus êtes de la
philosophie
qui
dit
que
l'enfer c'est les autres, alors que notre
enfer, en
tant
qu'africains, c'est nous mêmes. Au Gabon,
notre
enfer,
c'est
Bongo
et toute
la clique de voyous dont il s'est entouré.
C'est
à
eux
la
faute de nos humiliations en France, pas les
françsis.
Commencez par vous libérer du bongoïsme et vous
verrez
que
peut-être
que
vous pourrez éviter à vos enfants
l'humiliation
d'aller
en
France
balayer les rues avec un doctorat en poche qui
aurait
pu
aider
le
Gabon.
je sais, dans votre dernier message, vous
m'avez
dit de
me
la
fermr
car
vous avez dit que je ne maîtrise rien et que je ne
vaut
rien
devant
votre
quintescence. Mais comme vous parlez trop en termes
de
MOI,
MOI,
MOI,
et
que
vous n'arrivez pas à lier votre humiliation
en
France
avec
les
malheurs
que
notre despote au Gabon génère, c'est que vous
n'avez
guère
plus
évolué que les paysans et les jeunes à qui vous
envoyez
des
ciseaux
au
Gabon.
Attention à vos émotions, car vous m'avez
déjà
traité
de
moins
armé
intellectuellement que vous. Si l'émotion
l'emporte
encore
cette
fois,
vous risquerez de continuer à tourner en rond avec
une
réflexion
embrumée par
l'énervement. J'essaie juste de vous aider
à
mieux y
voir
clair
car je
pense que vous n'avez pas encore réalisé le
saut
mental
comme
quelqu'un aime à le dire ici.
Mais surtout, attendion à la grosse tête car
c'est
ça
qui
créé
l'intolérence chez les hommes qui pensent que être dans
un
débat,
c'est s'admirer devant les autres et quand
on
ose
dire
quelque
chose de
contradictoire, l'émotion l'emporte.
Maitrisez
vos
émotions
si
vous
voulez débattre avec les idées claires. Pour le
moment,
vous
n'avez
pas
plus évolué que les pauvres auxquels vous envoyez des
voitures.
Voilà
pourquoi vous êtes capables de me sortir quelque
chose
comme
"vérifier
que je maîtrise quelques outils de base lorsque je
souhaite
m'engager
sur
certains sujets". Je suppose que vous
maitrisez
tellement
tous
les
sujets
que plus personne ne peut plus trouver à redire à
vos
brillances.
Soit!
Marcel
Christian MAYANDJI wrote:
>
___________________________________________________________
> Forum (Modéré) BDPalabres par email du
BDP-Gabon
Nouveau.
Vos
messages
apparaîtront une fois modérés.
> - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par
email,
répondez
tout
simplement aux messages.
> - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en
bas de
page.
>
___________________________________________________________
>
>
>
> M. DEGAOUENE,
>
> Je vous demande pardon pour avoir blessé car
ce
n'était
pas
notre
intention, ni de juger la politique de votre pays. En fait, le
racisme
n'est
pas le sujet de notre discussion. Même si cela
avait
été
le
cas,
nous
nous
battons pour l'extirper avec la même vigueur
aussi
bien au
Gabon
qu'ailleurs. A vrai dire, il ne me vient pas à
l'idée
d'évoquer
les situations de discrimination dans le cadre du
racisme.
Je
suis
historien de
formation et on nous as enseigné qu'on ne peut
pas
considérer
l'appartenance de catégories d'invidus à
une
communauté
par
la
caractéristique - la couleur - de leur peau. Il y
a
bien
d'autres
critères
qui permettent de nuancer ces distinctions. De plus
l'humanité
a
fait
des
progrès depuis l'abolition de l'esclave :
si
la
candidature
d'un
afor-américain à la présidence des Etats - Unis
constitue un
évenement,
qui
peut oublier que la France a eu un président du
Sénat
également
issu
des
descendants d'esclaves d'origine négro -
africaine.
Qui
s'étonnera
du fait que malgré les scores de M. LEPEN au
présidentielles,
il
y
ait
très
bientôt un président de la République Française
issu de
l'immigration
récente? Pourquoi pas de l'Afrique
Subsaharienne.
Il y
a
après
tout
une
telle proximité.
> Pour l'instant dans le batiment en france,
les
négro
-
africains
sont
nécessairement des manoeuvres quel que soit le
niveau
de
leur
formation
initiale. Ils sont surveillés par les arabes du
Maghreb. A
leur
tour,
ces
derniers obeissent aux Portugais et aux Espagnols.
Puis
viennent
les
Français.
On peut
retrouver cette organisation pyramidale dans
d'autres
secteurs
professionnels. Mais ce n'est pas moi qui le
constate,
ce
sont
les
fruits
des recherches menées par un Français "de
souche"
dans
le
milieu du
batîment. Même là aussi, il y a des progrès.
les
africains
méritants
peuvent créer des entreprises sous-traitantes et
les
mettre à
la
disposition
des donneurs
d'ordres. Combien de Français acceptent de se
faire
embaucher
dans ces entreprises et de se mettre sous les
ordres et
à
la
disposition
d'un patron négro africain? Cela n'est-il
pas
également
vrai
au
Gabon?
Là-bas, les français sont des consultants ou
directeurs,
cadres.
Je
n'en
connais pas beaucoup qui soient agents de maitrise,
encore
moins
manoeuvre,
caissières de supermarché à moins d'être
mariée au
patron.
> Pour ma part, quand je parle de mur de verre,
j'évoque du
vécu.
Combien d'Africains majors de promotion se sont
vu
refuser
des
stages
en
entreprises alors que leurs collègues français
étaient
acceptés
en
moins
d'une semaine après l'envoi de leur
candidature.
Quant
aux
postes
en
entreprises, je suis étonné que meme des
entreprises
ayant
des
filiales
exerçant au Gabon ne se privent pas de faire la
fine
bouche.
Je ne
parlerai pas
des filières de formations dont on écarte les
africains
après un
entretien ou
des "tests psychologiques" lorsqu'on
n'a
pas
pu
le
faire
à la
suite de tests de compétences.
> Non M. DEGOUAENE, tout cela n'est pas du
racisme.
la
langue
française
est si riche qu'on peut trouver d'autres
mots
pour
le
qualifier.
Sinon,
qu'allons nous dire? Lorsque le mots
n'existe
pas,
peut-on
croire
que le
fait existe?
> Nous cependant conscient de notre devoir de
reserve en
France
ainsi
que de
l'honneur que vous nous faites en nous
accordons
votre
amitié.
Ce
qui
nous
gêne bien plus que cela nous blesse, c'est la
qualité
de
cette
amitié. Je
la compare à l'épaisseur du goudron
étalé sur
nos
routes :
Chaque
fois -
depuis l'indépendance - que nous faison appel
à
une
société
française,
nous constatons que la couche est relativement
mince.
Nous
nous
voyons
obligé
de rappeller de la rappeller pour boucher les trous
qui
apparaissent à
la
moindre déformation du sol.
> A côté de cela, nous n'avons à faire appel
àdes
sociétés
yougoslaves et philippines qu'à une seule
occasion
et
il y
a
bien
longtemps. Le goudron est bien plus épais et leurs
ouvrages
restent
toujours
aussi solides que si elles en avaient achevé la
construction
la
veille.
Vous
comprendrez sans doute que le ressentiment
qu'éprouvent
désormais
quelques
Gabonais envers quelques français n'a rien à
voir
avec le
racisme. Il
s'agit surtout de la manière dont s'est
construite
la
quelité
de
la
relation.
> Vous avez dit que vous n'êtes pas un
intellectuel,
autrement
que
votre formation n'est pas universitaire.
peut-être êtes
vous
plutôt
un
militaire. Si jamais l'envie vous vient de me punir
physiquement
pour
ce que
je dis, faites - le proprement en limitant autant
que
possible
l'intensité
et la durée de la douleur.
> Par contre, si vous avez quelques sentiments
pour
les
populations
de
notre
pays, n'hésitez pas à mobiliser vos
compatriotes
pour
que
cesse
l'indiférence que vous affichez face à
l'oppression
économique
et
juridique que nous subissons dans notre propre pays
pour
vous
offrir
cette
qualité de vie.
> Salutations cordiales.
> MANGASS TTC
> Christian MAYANDJI
> Démarches-Gestion
> FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> CONVOYAGE EXPLOITATION
> VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> EUROPE - AFRIQUE
>
>
>
> --- En date de : Jeu 11.9.08, DEGAOUENE
<protected at aol.com>
a
écrit
:
>
> De: DEGAOUENE <protected at aol.com>
> Objet: [BDPalabres] Re: Je
suis dans la
précarité
mais je
ne
me
sens
pas affamé,...
> À: bdpalabres at bdpgabon.org
> Date: Jeudi 11 Septembre 2008, 22h06
>
>
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>
>
> mes cher amis ,je lis avec beaucoup
d'attention
vos
propos
,je
ne
suis pas
> un intellectuel comme vous ,mais vous me
blessé en
disant
que
nous
Français
> nous sommes racistes!je suis aller au GABON
plusieurs
fois
,j'ai
des amis
> chez vous et j'ai remarquer que se sont
souvent
vous
qui
avez
des
> comportements racistes envers toutes sortes
d'étrangers
par
ailleurs.
> La France reçois des étranger de tout
pays
qui
sont
respecter et
protégés
> ,je pense que nous sommes un des pays au
monde
ou
l'étranger
est
aussi si
> bien respecter.Je ne nie pas qu'il y ai
des
cas
de
racismes
(intolérable)de
> descriminations envers les étranger,mais
quelle
socièté
est
parfaite?
> A part cela j'aime bien lire vos messages qui
sont
très
intéressant! Mais
> je me garderai bien de juger la politique
de
votre
pays!
> Amitiés a vous et a tout le peuple GABON
AIS
>
------------------------------
Message: 2
Date: Sun, 14 Sep 2008 04:56:14 -0400
From: Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
Subject: [BDPalabres] Re: Communiqué: Clarifications
sur
la
phase
insurrectionnelle et les Représentations
nationales et
internationales
du BDP-Gabon Nouveau
To: bdpalabres at bdpgabon.org
Message-ID:
<E1KenOw-00036w-KV at dchost.globalwebcompany.net>
M. Le
Président,
Dr MENGARA,
En parlant de
travail, il y a quelques points sur lesquels vous
n'avez
pas
apporter de clarifications. Je me demande comment dans
le
cadre
d'une
démarche insurectionnelle, vous pouvez faire en sorte
que
les
Gabonais
fassent
l'économie des dérives à la congolaise. J'ai
quelques
photos
de
la
boucherie qui s'est produite à Brazzaville lors du
conflit
entre
Sassou et
Lissouba. Je garde également des photos des
évènements
des
années
1990
à
Libreville. Il n'y a aucune mesure en matière
de
cruauté
touchant
les
civils.
Vous savez que nous ne pouvez pas mener la moindre
action
insurectionnelle
sans
toucher à l'infrastructure qui assure la
protection de
votre
adversaire.
Vous savez que
ceux qui maîtrisent cette infrastructure
n'hésiterons
pas
à réagir sans ménagement - et à toucher la
population
civile -
ainsi
qu'ils l'ont fait à Port-Gentil. Jusqu'à
présent,
les
hommes
politiques de l'opposition ont utilisé leurs
sympatisants
comme
armes
et
comme boucliers humains. Comptez vous utiliser la meme
stratégie
suicidaire ?
Avez vous les moyens d'assurer la protection de la
population
civile?
Autrement dit, avez vous envisagé de mettre davantage
l'accent
sur
des
actions économiques et juridiques ? Il me semble en
effet
que
la
pression
exercée par votre adversaire sur la population
s'appuie
fortement
sur
ces
leviers ainsi que sur l'intimidation exercée par
les
services
de
renseignements. L'infrastructure militaire
n'intervient
souvent
qu'en dernier recours, une efficacité renforcée
par
la
couverture
des
forces étrangères établies sur notre
territoire?
Cordialement.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
CONVOYAGE EXPLOITATION
VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
EUROPE - AFRIQUE
--- En date de : Sam 13.9.08, Dr. Daniel Mengara
<protected at bdpgabon.org>
a écrit :
De: Dr. Daniel Mengara
<protected at bdpgabon.org>
Objet: [BDPalabres] Re: Communiqué: Clarifications
sur
la
phase
insurrectionnelle et les Représentations
nationales et
internationales
du
BDP-Gabon Nouveau
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Samedi 13 Septembre 2008, 4h18
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Ne vous inquiétez point, ami Mayandji. Je ne
pactiserai
qu'avec le
peuple
gabonais. Au diable, donc, le diable.
J'ai une foi inébranlable en l'HOMME. En
faisant
l'homme
à
son
image, DIEU a voulu l'homme capable d'actes
divins.
C'est
cette
capacité, que nous appelons conviction (pour le
bien)
et
amour
(de
son
prochain) qui fait de nous la projection même du
dessein
divin
sur
terre,
et
nous arme contre les forces du mal. Libérer
l'homme de
ses
entraves
physiques et mentales, c'est en quelque sorte,
et
en
fin de
compte,
faire la
volonté de
DIEU.
Au travail, donc, cher ami.
Daniel Mengara
Christian MAYANDJI wrote:
>
>
> Monsieur le Président,
> Docteur MENGARA,
>
> Vous
prennez un mauvais chemin si vous envisagez la
moindre
hypothèse
de
pactiser avec le diable. Qu'est ce qui vous
restera
pour
vous
distinguer du
pouvoir en place.? Votre victoire ne viendra que de
votre
foi
en
DIEU.
Soyez en
convaincu quel que soit votre inspiration du
moment.
>
Salutations cordiales.
>
> MANGASS TTC
> Christian MAYANDJI
> Démarches-Gestion
> FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> CONVOYAGE EXPLOITATION
> VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> EUROPE - AFRIQUE
>
>
>
> --- En date
de : Ven 12.9.08, BDP-Gabon Nouveau
<protected at bdpgabon.org> a écrit :
>
> De: BDP-Gabon Nouveau
<protected at bdpgabon.org>
> Objet: [BDPalabres] Communiqué:
Clarifications
sur
la
phase
insurrectionnelle et les Représentations
nationales et
internationales
du
BDP-Gabon Nouveau
> À: bdpalabres at bdpgabon.org
> Date: Vendredi 12 Septembre 2008, 20h42
>
>
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>
> Communiqué: Clarifications sur la phase
insurrectionnelle
et
les
> Représentations nationales et
internationales
du
BDP-Gabon
Nouveau
>
> Lien sur le site:
>
http://www.bdpgabon.org/articles/2008/09/12/communique-clarifications-sur-la-phase-insurrectionnelle-et-les-representations-nationales-et-internationales-du-bdp-gabon-nouveau/
>
> Le BDP-Gabon Nouveau tient à clarifier
un certain
nombre
de
malentendus ayant
> trait au statut actuel de ses
représentations
politiques
en
France et
dans le
> monde.
>
> Nous rappelons à tous et à toutes que
toutes
les
représentations
OFFICIELLES
> du mouvement avaient été dissoutes et/ou
suspendues
en
décembre
2005 quand le
> mouvement a redéfini son idéologie pour
s'engager
ouvertement
dans la
> préparation de la lutte insurrectionnelle.
>
> A ce titre, les seules fonctions
officielles
(et
visibles)
au
sein
du
mouvement
> demeurent, jusqu'à nouvel ordre, celles qui
existent
au
sein
de
la
> Coordination Nationale du BDP-Gabon Nouveau
au
Gabon
même
(en
tant
que point
>
d'appui politique local non clandestin), le
Mamba
(Branche
armée,
> clandestine) et le Comité Directeur (point
d'appui
externe,
clandestin). Il
> y a aussi les deux porte-paroles du
mouvement,
notamment le
Dr.
Bruno
Ella
> (Porte parole politique) et Curtis Bezauna
(Porte
parole
militaire).
>
> RAPPEL HISTORIQUE: Suite à la réélection
frauduleuse
d'Omar
Bongo en
> novembre 2005, le BDP-Gabon Nouveau avait, entre
autres,
publié
les
> communiqués suivants:
>
> - 3 Décembre 2005: Création d'urgence
du
poste de
Président
du
BDP-Gabon
> Nouveau, en remplacement de celui de
Coordonnateur:
>
http://www.bdpgabon.org/articles/2005/12/05/resolutions-de-la-reunion-durgence-du-comite-directeur-bdp-gabon-nouveau/.
>
> - 5 Décembre 2005: Dissolution des
structures
existantes
du
BDP-Gabon
Nouveau
> par le Président du BDP-Gabon Nouveau, et
annonce
du
début
de la
phase de
> préparation
insurrectionnelle du mouvement:
>
http://www.bdpgabon.org/articles/2005/12/05/message-a-la-nation-du-dr-daniel-mengara-fini-le-temps-de-limpunite/.
>
> - 9 Décembre 2005: Ralliement du Mamba au
BDP-Gabon
Nouveau
comme
branche
> militaire du mouvement:
>
http://www.bdpgabon.org/articles/2005/12/09/le-mamba-se-rallie-devient-la-branche-armee-du-bdp-gabon-nouveau/
>
> Tous ces textes se trouvent également dans
notre
vieux
site
désormais
> archivé sur ce lien:
http://www.bdpgabon.org/archives/, y
compris le
message
> audio enregistré par
le Dr. Daniel Mengara pour
l'occasion
(Dès
la
> première page, regardez les articles
publiés
en
décembre
2005
et
janvier
> 2006). Vous pouvez aussi, sur notre nouveau
site
(actif
depuis
avril
2008),
> cliquer sur l'année 2005 pour
voir
certains
des
articles
que
nous
avons
> recopiés de l'ancien site et, ainsi,
vous
concentrer
sur
les
articles
> publiés en décembre 2005 et janvier 2006.
Le
site
du
Mamba
> (http://www.lemamba.org) contient
également
des
articles
similaires.
>
> Parce que les cellules et
représentations du BDP-Gabon
Nouveau
sont
dissoutes
> depuis décembre 2005, toutes personnes
autres
que
les
personnes
citées
plus
> haut qui parleraient, à titre officiel, au
nom
du
BDP-Gabon
Nouveau,
feraient
> automatiquement preuve d'imposture. Par
ailleurs,
toutes
les
personnes qui
> parlent au nom du mouvement ne le font pas
sur
les
forums,
mais au
travers de
> communiqués de presse publiés sur notre
site
(http://www.bdpgabon.org) à
> titre OFFICIEL. Sur les forums et ailleurs,
les
membres
connus
du
BDP-Gabon
> Nouveau expriment
leurs opinions personnelles en tant
que
citoyens,
mais ces
> opinions n'engagent aucunement le
mouvement.
Parce
qu'un
mouvement
> n'est pas forcément monolithique dans
sa
pensée,
chacun
peut
être libre
> de ses opinions sans toutefois remettre en
cause
les
grandes
lignes de
> l'idéologie de libération nationale
du
BDP-Gabon
Nouveau,
qui
demeure le
> socle qui unit tous les partisans du
changement
véritable,
sans
particularisme
> ethnique,
sans repli identitaire et sans
distinctions
de
sexe, de
race ou
> d'origine.
>
> La pensée officielle de notre mouvement
reste
donc
clairement
exprimée dans
> les divers articles et documents publiés
sur
notre
site
dans
la
rubrique ayant
> trait aux activités du BDP-Gabon Nouveau
>
(http://www.bdpgabon.org/articles/category/bdp/;
voir
aussi
archives,
site 1:
> http://www.bdpgabon.org/index1.shtml et
archives
site
2:
> http://www.bdpgabon.org/archives/). Notre
devise
demeure :
"
Bongo Doit
> Partir, par tous les moyens possibles, pour
la
construction
d'un
Gabon
> nouveau ". Ce combat de libération
nationale
interpelle
tous
les
fils et
> filles du Gabon et amis du Gabon qui
pensent et
disent
que
"
Bongo Doit
> Partir ", toutes ethnies et toutes
tendances
confondues.
>
> Ainsi :
>
> - que l'on soit Téké, Punu,
Fang,
Myéné ou
autre,
si
l'on
pense
> que " Bongo Doit Partir, par tous les
moyens
possibles,
on
est
forcément
> du BDP-Gabon Nouveau.
> - Que l'on soit du BDP, de l'UPG,
du
PDG,
du
RDPG,
du
FUCR
ou
de tout
> autre partie ou structure politique, si
l'on
pense
que
"
Bongo Doit
> Partir, par tous les moyens possibles, on est
forcément du
BDP-Gabon
Nouveau.
> - Que l'on dirige une association, une
entreprise,
une
famille
ou
une
> administration, si l'on pense que
"
Bongo
Doit
Partir,
par
tous les
> moyens possibles, on est forcément du
BDP-Gabon
Nouveau.
>
> Telle est l'idéologie BDP,
c'est-à-dire
le
point
de
pensée
et de
> ralliement qui, s'étalant au-delà des
personnes,
des
partis
et
des
> ethnies, affirme les principes rassembleurs
du
"
Gabon
d'abord "
> et les projette dans
un engagement politique qui, parce
que
partagé
par la
> majorité agissante ou silencieuse, pose
comme
condition
principale du
> changement au Gabon le départ immédiat
d'Omar
Bongo
du
pouvoir.
>
> A titre de résumé, donc, voici la
structure
actuelle
du
mouvement:
>
> - Président du BDP-Gabon Nouveau
> > Dr. Daniel Mengara
>
> - Comité Directeur
> > (Clandestin, USA)
>
> - Coordination Nationale
> > (Représentation officielle, Gabon)
>
> - Le Mamba
> > (Branche
militaire, clandestin)
>
> - Porte parole politique
> > Dr. Bruno Ella Nguéma
>
> - Porte parole militaire
> > Mr. Curtis Bezauna
>
> - Et un certain nombre de structures
clandestines
impliquées
dans
la
> préparation du combat insurrectionnel
annoncé
en
décembre
2005.
>
> Toutes les personnes ayant occupé des
fonctions
officielles
au
sein
du
> BDP-Gabon Nouveau restent, certes, membres
de
droit
du
BDP-Gabon
Nouveau (sauf
> si démissionnaires), mais leurs opinions,
en
tant
que
citoyens
libres
de leurs
> opinions, n'appartiennent qu'à eux
et
n'engagent
aucunement le
> BDP-Gabon Nouveau.
> Au moment opportun, le BDP-Gabon Nouveau
réactivera
ses
représentations de
> par le monde. Pour le moment, notre
stratégie
vise
principalement
la
> préparation et à la consolidation de
l'action
clandestine
autour
de
> l'idéologie du combat de libération
nationale. Au
moment
qui
nous
> paraîtra opportun, nous solliciterons de
nos
membres
(anciens
et
nouveaux) la
> réactivation OFFICIELLE des cellules BDP
(nouvelles ou
anciennes),
soit sur la
> base de leur importance stratégique, soit
dans
le
cadre
global
d'une
> politique de réofficialisation des
cellules et
représentations
nationales et
> internationales du BDP-Gabon Nouveau. Dans
ce
contexte,
des
communiqués seront
> faits pour officialiser ces activations ou
réactivations.
>
> Evidemment, les adhésions individuelles de
membres
continuent
activement et
> sans interruption (voir cette page :
http://www..bdpgabon.org/adhesion/). Les
> personnes qui aujourd'hui adhèrent au
BDP-Gabon
Nouveau
le
font
soit comme
> membres de la structure politique (clandestine
ou
officielle),
ou
alors comme
> combattants au sein du Mamba (structure
clandestine).
Etre
membre
combattant du
> Mamba fait automatiquement du combattant un
membre
du
BDP-Gabon
Nouveau.
>
> Chaque Gabonais ou chaque membre du
BDP-Gabon
Nouveau
(au
Gabon ou
dans la
> diaspora) est libre de créer une cellule
de
réflexion
BDP
dans
son
quartier,
> sa région, sa province, sa ville ou son
pays
de
résidence.
Le
responsable
> d'une cellule ainsi créée se doit
d'en
informer
la
direction
du
> mouvement pour qu'elle prenne acte de
son
existence.
Toutes
les
cellules
> actuelles ou nouvelles gardent, toutefois,
un
caractère
officieux. Le
BDP-Gabon
> Nouveau décidera du moment où, pour
raisons
stratégiques
ou
autres,
il
> procédera à l'officialisation des
cellules à
titre
spécial
ou
général.
>
> Le combat insurrectionnel reste
d'actualité et
sa
préparation
continue.
> Comme nous l'avions dit sur cette page
du
site
du
Mamba
en
2005
>
(http://www.lemamba.org/content/view/46/67/), quand le
Mamba
sera
prêt à
> commencer ses activités
insurrectionnelles, un
ultimatum
de
deux
semaines sera
> lancé. Cet
ultimatum aura pour but, d'une
part, de
laisser le
temps aux
> populations gabonaises de s'organiser
en
faisant
des
provisions,
et
> d'autre part, aux membres du régime
Bongo
qui
veulent
rejoindre
le camp de
> la réforme d'en faire la démarche.
Une
fois
les
deux
semaines
> d'ultimatum passées, le Mamba pourra,
dès
lors,
lancer
le
début
de la
> phase
insurrectionnelle, au moment de son choix.
>
>
Comme le BDP-Gabon Nouveau l'a toujours
dit,
rien
de
bon
ne
peut
plus se
> passer au Gabon tant qu'Omar Bongo sera
au
pouvoir.
Le
changement,
> contrairement à ce que disent les chantres
de
la
convivialité et
des
> rapprochements avec Bongo, ne viendra pas
au
Gabon
par
les
urnes.
Seule une
> stratégie insurrectionnelle viendra à
bout du
bongoïsme
au
Gabon.
> L'insurrection, que l'on le veuille
ou
non,
se
fera
au
Gabon,
même si
> pour cela le BDP-Gabon Nouveau doit
pactiser
avec
le
diable.
Ce
n'est donc
> pas une question de "si", mais
plutôt
une
question
de
Plus d'informations sur la liste de diffusion BDPalabres