[BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité mais je ne me sens pas affamé, ni sensible à la corruption!!!

Marcel Mabongo protected at yahoo.com
Mer 10 Sep 17:26:44 EDT 2008


Monsieur Mayandji,

Je partage ce que vous dites, mais j'ai un seul problème, c'est celui de la PERSPECTIVE de votre texte, qui se positionne en victime. vous vous plaignez des traitements qui en France vous empêchent d'avancer, avec ou sans diplomes. Quand je dis vous, je veux dire tous ceux qui vivent en France après avoir abandonné leurs patries.
Ce que vous essayez de nous dire c'est que le contexte français probablement à cause de son racisme, bloque l'avancement des africains.
La question que je pourrais vous poser est que, si vous aviez quitté le Gabon pour vous installer en France, c'est que vous aviez trouvé que le Gabon bloquait aussi l'avancement des Gabonais, et pourtant ces Gabonais qui nous y bloquent ne sont pas BLANCS. Je reconnais les effets su racisme, mais ce que je trouve problématique dans votre exposé est l'attitude de victime qui veut tout expliquer sur les retards et blocages que nous avons en France sur la base du racisme des Français. Pourtant, la solution à ces traitements est simple: RETOURNONS chez nous. MAIS je peux te parier que certains d'entre nous préfèreront quand même rester en France à subir le racisme plutôt que de retourner au Gabon. Pourquoi? Tout simplement parce que la vie en France est meilleure pour eux, meme sous le racisme, qu'au Gabon où il n'y a pas de racisme mais un régime qui tue les initiatives et les aspirations.
Du coup, nous nous retrouvons confrontés à ce paradoxe qui veut que nous soyons d'éternelles victimes qui ne trouve de raisons à leurs échecs que dans la faute des autres: racisme, manque d'assistance, etc.
Voilà pourquoi j'ai dit que tout ce que nos frères qui se plaignent doivent faire, s'ils veulenet s'enlever de ces situations que vous décrivez, c'est retourner chez eux planter la banane. Qu'est-ce qui est mieux: vivre dans on village, planter la banane et manger à sa faim dans la dignité ou rester en France, subir le racisme et rester blqoué toute sa vie. Metter la faute sur les Français et toutes ces choses que vous dites ne peut que me convaincre de notre incapacité à nous transcender. La vfaie limite à nos possibilités, cher Monsieur Mayandji, ce n'est pas le racisme des français, ce n'est pas Omar Bongo, c'est nous-même. Et tant que nous ne sortirons pas de cette attitude qui veut que ce soit toujours la faute des autres, attitude qui montre notre étant mental d'éternels assistés qui attendent tout des autres, y compris des gentilles et des humanités qui n'existent que chez les rêveurs, nous n'irons jamais nulle part en tant que noirs, encore moins en tant que Gabonais. Heureusement que nos frères d'Afrique de l'ouest, qui ont plus souffert de pauvreté que nous et qui sont moins habitués à la facilité des couos de mains familaiux et des parachutages assistés l'ont mieux compris que nous. Voilà pourquoi eux, sans se plaindre, foncent dans tout et dans n'importe quoi, trop contents d'avoir pu arriver sur une terrequi, malgré son racisme, leur offre quand-même la possibilité le temspd d'une année ou de deux ou de cind ou de dix, de réunir le capital dont ils ont besoin pour retourner chez eux pour se lancer dans des activités indépendantes. Parfois ce sont eux qui finissent par s'investir même en France dans des activités indépendantes. J'ai connu un jour, quand j'habitais en France, un jeune congolais qui avait abandonné son doctorat en France pour ouvrir un salon de coiffure pour hommes et de produits de beauté pour femmes. Ayant vu les limites de son diplome en FRance, c'est avec fierté qu'ils 'est lancé dans cette activité en utilisant le simple talent qu'il avait de savoir nous couper les cheveux au campus.

Il a fait ça sans magie ni superstition, en France, dans un pays au racisme qui, pourtant, aurait dû le bloquer aussi. Mais non, ce jeune a réussi en laissant de côté son diplome et en s'engageant dans une activité qui ne lui rapportait rien quand il couoait les cheveux de ses amis au campus, mais qui aujourd'hui nourrit bien sa famille. Les statistiques dont vous parlez, Monsieur Mayandji, relèvent de la superstition. Oui, elles sont réelles, mais pas pour les mêmes raisons. ce que ces statistiques disent c'est plutôt que les gens qui en font partie sont des superstitieux qui ont mis leurs vies entièrement dans les mains des autres et qui attendent que la vie leur tombe du ciel par la magie du bon Dieu. IL est temps qu'on sorte de ces attitudes.

Christian MAYANDJI wrote:
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> Bonjour Marcel,
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> Je suis Ok pour la perception que tu peux avoir des gabonais. Mais permets moi d'insister : la réussite du Dr MENGARA est statistiquement exceptionnelle en France. Je pense qu'il a bien fait de traverser l'Atlantique et aussi qu'il a bien gérer son parcours universitaire.
> Je confirme qu'en France, il y a un mur de verre qui amène les diplomés africains - qui l'acceptent - à accepter des emplois sans rapport avec leurs parcours de formation universitaire ou professionnelle. Les autorités françaises et les responsables des partis politiques le reconnaissent. Des organisations citoyennes se sont créé pour lutter contre ce constat, avec un succès mitigé.
> Il faudrait que vous sachiez que la discrimination se pratique même à l'université lorsqu'on veut s'orienter vers certaines spécialités. J'ai, pour ma part, eu l'opportunité d'exercer dans certains environnements ou d'être admis dans certains milieux - notamment d'affaires - sans me recommander d'une quelconque autorité gabonaise. J'ai pu mesurer la performance réalisée ainsi que l'isolement.
> Il me semble que vous ayez, vu du Gabon, une vision idéalisée des perspectives de parcours des africains diplomés dans les pays occidentalisé : il ne suffit pas de se pointer avec un diplome quelconque pour exercer. J'ia eu l'occasion - en tant que conseiller d'insertion - d'accueillir des medecins qui revenaient des pays de l'Est ou du Proche - Orient et qui étaient réduit à exercer dans les hopitaux comme garçon de salle, aide soignant. Il faut avoir la nationalité française pour accéder à certains niveaux d'emplois ou à certains secteurs d'activités. Cela fait partie des non-dits mais c'est du vécu.
> Pourquoi ne pas rentrer chez soi lorsqu'on est confronté à ce genre de situation?
> Les marges de manoeuvres ne sont pas les mêmes. Il est soit possible de travailler de manière informelle, soit de travailler à son propre compte notamment lorsqu'on est résident.
> L'essentiel est de trouver le bon créneau susceptible de générer de la clientèle. Il y a aujourdhui quelques gabonais qui se sont orienté vers cette perspective et qui s'en sortent tant bien que mal et certainement mieux qu'au Gabon. Notre préoccupation est de transformer l'essai et de rattrapper le retard que nous avons pris par rapport à certains de nos compatriotes de l'Afrique centrale ou de l'Ouest en matière d'initiative privé.
> Notre point faible est que nous ne pouvons pas travailler avec notre pays d'origine - à l'import ou à l'export - avec autant d'efficacité que les ressortissants des autres pays africains ou d'ailleurs. Alors, nous sommes obligés d'aller prospecter dans ces pays pour mainternir un certain niveau d'activité. Je vous invite à relire l'échange récent (Dimanche 07-09) que Mme Félicité Vincent et moi avons partagé sur cette question.
> Le but de ma dernière contribution était de montrer que derrière la précarité, il y avait des hommes et des femmes responsables qui recherchent des nouvelles opportunités - des pionniers - avec plus ou moins de bonheur. Certains d'entre eux - comme moi - n'hésitent pas à investir pour leur pays, leur famille ou tout simplement eux-mêmes. Souvent ces investissements sont gachés ou liquidés du fait du manque de maturité de ceux qui en bénéficient. Cela ne nous décourage pas pour autant. Nous attendons simplement de la reconnaissance et du respect. Nous estimons qu'il est injuste de nous stigmatiser ou nous disqualifier.
> En reponse à votre suggestion de rentrer au Gabon et faire l'agriculture, je fais partie des personnes qui sont interessées par le développement des activités des fruits et légumes au Gabon. Cela est d'autant plus interessant qu'il y a des perspectives de développement commercial dans nos pays de résidence. J'ai l'intention de venir suivre une formation à l'IGAD et de m'y atteler. N'hésitez pas à encourager le maximum de Gabonais susceptibles de s'interesser à ce type d'activité ou aux activités de valorisation du bois en mobilier. Il y a quelques débouchés internationaux pour ce type de produits.
> J'espère avoir clarifié ma contribution initiale et vous adresse mes meilleures salutations.
> Cordialement.
>  
> MANGASS TTC
> Christian MAYANDJI
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> --- En date de : Mar 9.9.08, Marcel Mabongo <protected at yahoo.com> a écrit :
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>     Objet: [BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité mais je ne me sens pas affamé, ni sensible à la corruption!!!
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>     Date: Mardi 9 Septembre 2008, 2h45
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>     Monsieur Mayandji,
>
>     Je ne crois pas que la "réussite" du Dr. Daniel Mengara soit
>     exceptionnelle comme vous dites. Ce qui est exceptionnel c'est plutôt la
>     superstition avec laquelle nous abordons la réussite. c'est plutôt le
>     Gabonais qui est EXCEPTIONNEL car nous entourons l'idée de réussite de
>     tellement de superstition que cela devient incompréhensible pour nous de
>     comprendre que "réussir" c'est aussi comme en politique une
>     question de convictions bien assises. Qu'est-ce qu'il y a de sorcier,
>     par exemple, dans la réussite du Dr. Daniel Mengara? Quand on vit dans les pays
>     occidentaux et qu'on voit les autres réussir, on prend cela pour de la
>     sorcellerie alors que la réussite est tout simplement une question de bien
>     comprendre son environnement, et donc de s'y adapter avec des idées et
>     objectifs précis. Et on commnce même à accuser, à tort ou à raison, les
>     autres de racisme. Il y a pourtant une solution simple au racisme français dnt
>     vous parlez: au lieu pour le Gabonais de rester en France et subir le racisme en
>     travaillant comme éboueur avec son doctorat en poche, il peut rentrer chez lui
>     et faire le même travail d'éboueur et se la fermer. Ou alors aller planter
>     la banane au village.
>
>     Nous Gabonais, nous avons l'habitude d'être assisté dans nos
>     "réussites", alors on finit par ne plus savoir reconnaître les
>     valeurs de travail, d'effort, de créativité et de dignité qui mènent à
>     la réussite. Pourtant la précarité elle-même est une notion à relativiser.
>     le problème des Gabonais est que, habitués à l'assistanat, ils ne savent
>     pas ce que c'est que se contenter du peu qu'ils ont. Quand un Gabonais a
>     un diplome ou se trouve une voix politique, sa première réaction c'est le
>     poste budgétaire (pour le diplomé) ou le parachutage au poste de ministre
>     (opposition alimentaire). le Gabonais ne sait pas penser en dehors du poste
>     budgétaire ou de la nomination politique. Et même quand il s'engage en
>     politique, c'est sur calcul. On se fait remarquer et on se vend. Mais
>     entretemps, on reste bloqué dans l'attente sans rien faire de sa vie qui
>     soit valable ou de nature à nous constituer une vie indépendante.
>
>     Et parce qu'on est habitué aux nominations et à l'assistanat, on
>     qualifie de précarité toutes les situations qui, ailleurs, sont des situations
>     de dignité. Par exemple, ailleurs, être enseignant, policier, commerçant,
>     éboueur, femme de ménage et autres est une carrière que quelqu'un peut
>     poursuivre toute sa vie, sans rêver de devenir ministre. Mais au Gabon, parce
>     que nous ne savons pas nous contenter de la petite dignité qui vient de nos
>     petis boulots, on veut tous devenir  ministres. On a une femme qui bouge plus
>     les fesses que les autres dans les groupes d'animation, le mari est
>     parachuté ministre. On a un frère ministre, on attend qu'il nous nomme
>     facteur dans son administration. Entretemps, on s'asseoit et on attend, la
>     tête dans les mains. Ces attentes finissent par créer l'immobilisme et le
>     manque d'efforts. On attend étenellement le poste budgétaire. Combien de
>     gabonais diplomés sont au chomage aujourd'hui (donc dans la précarité)
>     alors qu'ils peuvent aller vivre au village et planter des bananes à vendre
>     sur le marché? Au Gabon, l'argent a une odeur. On préfère chomer avec un
>     diplome qu'aller au village planter la banane.
>
>     Il faut donc éviter de trop simplifier la notion de précarité. N'est pas
>     précaire la personne qui, avec son petit boulot ou son petit commerce,
>     s'organise pour vivre dans la dignité et se contente du fruit de son effort
>     gagné dignement tout en évitant les parachutages qui crééent l'esprit de
>     dépendance et d'assistanat. Le Gabonais est une race à part. Ce n'est
>     pas dans Mengara qu'il faut chercher l'exception, mais dans le Gabonais.
>     Je crois que c'est dans le conditionnement du bongoïsme qu'il faut
>     aller chercher la cause de ces comportements de superstition. nous sommes
>     tellement bien habitués à cet état des choses qu'au Gabon comme dans la
>     diaspora, ce sont les mêmes tares qu'on retrouve, et auniveau de tout le
>     monde, qu'on soit intellectuel ou pas. Voilà pourquoi certains ne
>     comprennent pas que le Dr. Daniel Mengara, content et satisfait de sa situation,
>     ne rêve pas de devenir ministre ou président au Gabon. Les superstitieux
>     l'accuseront toujours de faire du bruit pour se faire remarquer pour devenir
>     ministre ou autre. Mengara aura beau démontrer par A à Z que son emploi est
>     stable et garanti pndant 30 ans encore aux USA, les superstitieux ne peuvent pas
>     s'enlever de la tête qu'un Gabonais ne puisse pas être tenté par les
>     postes de ministres, même quand il est Professeur dans un pays où les
>     Professeurs d'université sont bien traités comme aux USA.
>     C'est là que se trouve le vrai mal, monsieur Mayandji.
>     J'ai lu un jour un texte du Dr. Mengara expliquant pourquoi,
>     mathématiquement, il ne rêve pas du poste de ministre. Mengara avait dit,
>     d'aillerus comme dans la vidéo, que audn il fait le calcul de son salaire
>     de professeur sur les 20 ans qui viennent et le poste de ministre sur disons 5
>     ans (sauf si on est ministre à vie), il préfèrerait rester Professeur.
>     J'avais compris ce calcul. Je vais essayer de vous faire une description
>     simple de ce qu'il avait expliqué. Imaginons que le ministre gabonais gagne
>     15 millions de F CFA par mois et Mengara 3 millions de F CFA par mois. Vu que le
>     poste de ministre n'est pas éternel, même au Gabon, on peut supposer que
>     le ministre, sur 5 ans va gagner 75 millions en tout. Le Dr. Mengara, avec ses 3
>     millions, sur 25 ans, va gagner 75 millions. A moins d'être ministre à
>     vie, qu'est-ce qui va faire que Mengara puisse vouloir devenir ministre,
>     selon vous, alors qu'il vit dans un pays où il peut se soigner et où sa
>     retraire est assurée? Ces chiffres, qui ne sont que des chiffres inventés pour
>     la démonstration, sont importants pour comprendre pourquoi l'état
>     d'esprit d'un homme sorti de la superstition comme Mengara peut être
>     satisfait de sa vie. je ne sais pas le salaire mensuel du Dr. Mengara, mais je
>     pense que ce cacul devrait vous montrer pourquoi c'est nous les  Gabonais
>     qui devons sortir de la superstition. Je vois en Mengara un homme fier de gagner
>     sa vie là où il est, se contente du fruit de son labeur intellectuel, sans
>     plus. Et pour nous rous, c'est un exemple à suivre, quelque sit le niveau
>     de vie que nous menons. L'éboueur gabonais qui gagne sa vie en France même
>     avec un doctorat doit savoir se contenter de son boulot et en tirer de la
>     fierté, au lieu de rêver de devenir ministre. Peut-être que, comme les
>     autres, il auar, après 20 ans, si bien appris le boulot qu'au lieu
>     d'attendre le poste budgétaire de Bongo, il peut créer une entreprise
>     d'éboueur en France ou au Gabon et gagner des millions comme chef
>     d'entreprise, grace à l'expérience acquise, même sans diplome.
>     C'est ce blocage de la "ministrabilité collective" qui nous
>     immobilise dans l'assistanant et l'attentisme qu'il nous faut
>     combattre. Mengara n'est une exception que parce qu'il est sorti du
>     carcan mental qui nous fait croire que réussir est une affaire de magie ou de
>     superstition.
>
>     Marcel
>
>     Christian MAYANDJI wrote:
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>     > Bonjour Jean,
>     > Bonjour mes chers compatriotes,
>     >  
>     > Je n'ai pas créé de partis politiques. Comme militant, j'ai
>     été et reste un second couteau. Je me sens encore engagé politiquement pour
>     le changement bien que je me sois interdis de m'encarter dans une autre
>     organisation politique. Je fais partie des personnes (femmes et hommes) qui
>     vivent dans la précarité en France et au Gabon. Même lorsqu'il
>     m'arrive d'avoir faim, je ne ressens pas le besoin de demander au
>     "système..." de pourvoir à ma pitance. Je suis en plein milieu de
>     l'âge critique (40-45 ans). Cela va peut-être arriver bientôt : avec
>     d'autres personnes vivant dans la même situation, nous allons bientôt
>     sauter le pas et nous "rapprocher". C'est presque logique, et
>     même mécanique!!! Oh non, cela ne va pas m'arriver. Je ne suis pas un
>     leader politique! Je n'ai pas créé de partis! Dieu merci!...
>     >  
>     > En fait, il faut rappeller que la conscience politique est le produit
>     d'un parcours mais aussi d'une volonté personnelle. Tout être humain
>     doit faire des choix. Pourquoi se laisser entrainer par la pression familiale?
>     cela n'est-il pas un pretexte? Quand on a des enfants (3 au compteur), on
>     doit les préparer à s'assumer. On doit leur donner de l'instruction,
>     des conseils pour s'orienter au mieux professionnellement, pour éviter la
>     précarité qu'a connu Papa. Autrement comment puis je penser qu'il
>     faille que je conditionne ma vie à l'avenir de mes enfants? De même, pour
>     notre conjointe : lorsqu'on veux s'engager politiquement, il faut
>     d'abord prendre le temps de la mettre à l'abris des aléas de notre
>     engagement politique. Cela suppose qu'il faut l'aider à se former ou à
>     se récycler professionnellement, puis à trouver un emploi stable. Il faut
>     s'assurer qu'elle puisse subvenir à ses besoins ou à ceux de sa
>     famille, notamment dans le cas où on viendrait à se rendre incapable
>     (juridiquement, mentalement ou physiquement) ou à disparaitre temporairement
>     (prison) ou définitivement (mort).
>     > Et puis, tout le monde sait que la politique au Gabon (en Afrique) ne
>     nourrit pas son homme lorsqu'on est dans l'opposition. Faut-il pour
>     autant disqualifier tous ceux qui en font de ce côté de la barrière du fait
>     qu'ils ne justifie pas de carrières stable au plan professionnel. Faut-il
>     s'interdire de s'engager politiquement, notamment dans l'opposition?
>     C'est ce que j'ai cru pendant longtemps, jusqu'à ce que je sois
>     victime d'une intoxication alimentaire au restaurant du campus de
>     l'université Omar Bongo (1988-1989) qui a failli me coûter la vie. A
>     partir de ce jour, j'ai compris que je ne devais plus laisser à
>     d'autres le soin de défendre mes intérêts. Il fallait que je fasse partie
>     de la melée. Surtout, il ne faut pas se permettre la moindre complaisance avec
>     la négligence, le laisser-aller. Autrement, nous nous trouvons atteint, même
>     dans un environnement où nous nous sentons protégé, à l'abris de tous
>     les remous extérieurs.
>     > Non, je ne crois pas que la légitimité de l'engagement politique -
>     notamment dans l'opposition - se mesure à l'aune de la stabilité ou de
>     l'indépendance financière. A vrai dire, un militant de l'opposition
>     n'a rien d'autre que la force de sa conviction - comme capital - au
>     moment où il s'engage. Tout au long de son parcours, il doit apprendre à
>     se détacher des contingences matérielles. Même lorsque la conjoncture lui est
>     politiquement et financièrement favorable, il doit comprendre que tout ceci
>     peut disparaitre du jour au lendemain. Il doit se tenir prêt à (re)partir au
>     combat si jamais il a cru, un seul instant que ce combat avait cessé.
>     >  
>     > Un militant politique - à plus forte raison, un leader de parti - doit
>     être à la fois un visionnaire et un homme pragmatique. Il doit être savoir
>     dans quelle direction il faut se projetter et le faire savoir aux autres. Il
>     doit aussi être capable de mettre en place cette organisation qui permette de
>     mobiliser les moyens pour atteindre les objectifs fixés. Il doit être capable
>     de (re)motiver son groupe. Je vous invite à revoir les parcours de Charles de
>     Gaulle à Londres, Fidel Castro au Mexique, Mao Tsé Toung, Nelson Mandela, et
>     bien d'autres.. En fait et dans les environnements ou les institutions ne
>     leur font pas de place, les "opposants" sont des personnes qui se
>     mettent en rupture avec le système en place et acceptent de rentrer dans la
>     précarité. C'est l'essence même de leur combat : ils en acceptent les
>     conditions parce qu'ils sont motivés par des valeurs non négociables.
>     >  
>     > Juste un point concernant les petits boulots en France : j'ai été
>     ouvrier du batiment, manoeuvre dans une entreprise de logistique, enseignant
>     d'économie dans un lycée privé, back ou middle office en milieu bancaire,
>     conseiller d'insertion professionnelle,.. La palette des métiers que les
>     expatriés en France sont appelés à exercer est très large. Elle ne dépent
>     pas de leur bonne volonté, ni de leur formation initiale. Il y a des
>     barrières, des sortes de "mur de verre" qui sont placés pour bloquer
>     leurs parcours et à les maintenir dans des conditions de subordination. Il
>     n'y a pas beaucoup d'africians diplômés qui, en France, exercent un
>     emploi en rapport avec leurs diplomes universitaires et cela ne dépent pas du
>     mérite.
>     > Il y a quelqu'uns d'entre nous qui passent à travers les gouttes.
>     Cela peut être du au hasard des opportunités, ou au toupet!!! Quelques uns
>     cèdent à la facilité en acceptant certaines humiliations pour conserver leurs
>     emplois. Je vous laisse imaginer car je suis trop pudique pour vous décrire
>     certaines situations.
>     > Nous avons de l'admiration pour le docteur Mengara et avons presque
>     tous envie de tenter notre chance aux USA. Mais nous restons réalistes. Les USA
>     ont leurs lots de misère et d'échec. Le docteur MENGARA fait partie de
>     ceux qui ont réussi à passer entre les gouttes. Peut - être pourra-t-il
>     expliquer à ceux de ses compatriotes qui le veulent comment s'y prendre?
>     Simplement, il faut prendre cette situation comme elle est : EXCEPTIONNELLE!!!
>     > Dans ces conditions, pourquoi les précaires ne rentrent-ils pas tout
>     simplement au pays pour partager le quotidien des autres? Après tout, le hasard
>     des rencontres peut nous emmener à bénéficier d'un décret...C'est un
>     peu le serpent qui se mord la queue!!! La force de l'expatriation, c'est
>     la multiplicité des opportunités. Surtout, lorsqu'on a atteint un certain
>     niveau d'intégration et qu'on a tiré les leçons de la précarité.
>     > On peut s'enfoncer dans la précarité et finir dans la misère. Dans
>     la précarité, on peut également à mieux gérer sa vie, à faire les bons
>     choix et même à anticiper l'avenir ou ses risques. La précarité peut
>     dévenir une école où on apprend à dévenir indépendant mentalement et sur
>     d'autres plans. La précarité est une expérience où on apprend soit à
>     épargner pour dfaire face, dans l'avenir, à des dépenses courantes.
>     C'est une expérience où on apprend à faire des choix
>     d'investissements. la précarité est une expérience au cours de laquelle
>     on découvre où et comment il faut mobiliser des ressources financières et
>     comment les faire fructifier. C'est une expérience au cours de laquelle
>     nous découvrons que les gabonais peuvent vivre d'autre chose que de
>     l'or noir (petrole) : par exemple, en développant et en exportant sa
>     production agricole par des moyens privés et notamment vers des circuits de
>     ventes labellisés.
>     > La précarité s'apparente moins à la boîte de pandore qu'à
>     l'auberge espagnole. Il faut avoir des convictions fortes et une conscience
>     claires de ses orientations. Notre principal regret - nous autres qui sommes
>     dans la précarité en France - est de vivre le fait que ce sacrifice ne soit
>     pas reconnue comme une expérience qui peut être source de richesses pour nos
>     compatriotes restés au Gabon. Comment peut on exprimer le choc que nous
>     ressentons lorsque nous prennons connaissance du gachis qui est fait au Gabon
>     avec nos "vieilles voitures d'occasion" expédiés, nos maigres
>     ressources financières si durement gangées et  expédiées pour construire la
>     "petite maison de retraite" ou pour recevoir "nos compagnons de
>     combat", nos tronçonneuses pour couper le bois...
>     > En fait, autant nos compatriotes du Gabon peuvent nous percevoir comme des
>     potentiels "affamés", autant nous autres précaires les percevons
>     comme des "éternels inconséquents". Mais tout cela n'est que
>     caricature. Essayons de découvrir ensemble ce qui se cache derrière ces
>     jugements de valeurs. Peut - être que nous finirons par trouver quelques
>     solutions pour que les leaders politiques, les seconds couteaux, ou les
>     militants de base ne se sentent plus tentés d'aller "à la
>     soupe".
>     > Cordialement.
>     > MANGASS TTC
>     > Christian MAYANDJI
>     > Démarches-Gestion
>     > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES 
>     > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
>     >  CONVOYAGE EXPLOITATION
>     > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
>     > EUROPE - AFRIQUE
>     >  
>     >
>     >
>     > --- En date de : Sam 6.9.08, Jean Bika <protected at yahoo.com> a
>     écrit :
>     >
>     >     De: Jean Bika <protected at yahoo.com>
>     >     Objet: [BDPalabres] Re: Alliance UPG / RDPG: Les fanfarons se
>     rejoignent
>     >     À: bdpalabres at bdpgabon.org
>     >     Date: Samedi 6 Septembre 2008, 19h56
>     >
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>     >     Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos
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>     >     Belle analyse, Placide.
>     >
>     >     Quelle déchéance pour l'UPG, vraiment. Dire que c'était un
>     parti
>     >     d'avenir. Maintenant, e être réduit à s'attaquer au BDP sur
>     INternet,
>     >     c'est grave.
>     >     Il ya une autre dimension qu'on oublie souvent dans la politique
>     gabonaise.
>     >     Les oppositions de notre pays semblent toujours souffrir de la même
>     maldaie
>     >     dès qu'isl atteignent un certain âge. Rappelez-vous d'Oyono
>     Abaga qui
>     >     avait rejoint Bongo ouvertement en donnant comme raison qu'il
>     allait mourir
>     >     et il avait besoin de laisser de l'argent à ses enfants. J'ai
>     >     l'impression que passé 50 ans, l'age limite de
>     l'espérance de vie
>     >     au Gabon, nos opposants changent souvent d'avis et commencent à
>     penser à
>     >     ce qu'ils vont laisser à leurs enfants. je pense que les
>     pressions
>     >     familiales deviennent souvent très fortes  pour eux, du genre
>     "pourquoi tu
>     >     continues à faire de la olitqieu alors que nous on meurt de faim?
>     Qu'est-ce
>     >     que l'opposition t'a apporté jusqu'à présent? Penses à
>     ta
>     >     famille, à tes enfants, est-ce que tu vas mourir sans leur laisser
>     quelque
>     >     chose?
>     >     Et c'est là que nos opposants se fatiguent. Ils vivent dans la
>     précarité
>     >     et quand passé 50 ans, ils voient qu'ils n'ont rien,
>     c'est
>     >     l'àge où ils commencent à penser à eux-mêmes.
>     >     Les changements de Mamboundou s'espliquent par ça, à mon avis.
>     Il se
>     >     positionne pour au moins finir sa vie avec quelque chose pour ses
>     enfants. La
>     >     bougeotte de tous les vieux politicards du pays vient de là. Il est
>     possible de
>     >     prédire si un opposant va trahir ou non en fonction de son age. Entre
>     30 et 45
>     >     ans, ils sont souvent virulents. A 45 ans ou plus, ils se fatiguent.
>     >     Mais tout ça est dû à la précarité. Très peu d'opposants
>     gabonais
>     >     s'assument dans des filières ou carrières indépendantes. En
>     dehors du Dr.
>     >     Daniel Mengara, je ne vois aucun autre opposant gabonais leader de
>     parti
>     >     politique avec une carrière indépendante qui soit capable de la
>     garder à
>     >     l'abri des tentations du régime. Je ne sais pas si Daniel Mengara
>     aussi un
>     >     jour va se fatiguer, mais je pense que les hommes qui pourront montrer
>     de vraies
>     >     carrières conséquentes dans l'avenir sont les hommes en qui on
>     pourra
>     >     faire confiance. C'est pourquoi il est important de toujours poser
>     la
>     >     question aux déclarés opposants ce qu'ils font dans leur vie.
>     S'ils ne
>     >     sont pas hommes d'affaires ou professionnels hors du système
>     Bongo,
>     >     c'est pas la peine. Ils finiront dans la cour des enfants de
>     Bongo. Le vrai
>     >     test sera toujours de savoir ce qu'ils faisaient avant la
>     politique et si
>     >     leur carrière leur permet de rester à l'abri des tentations ou
>     des
>     >     influences du régime. Par exemple, si on a une carrière qui dépend
>     de BOngo,
>     >     comme une nomination (comme Mamnoundou à l'ACCT), ce n'est
>     pas un
>     >     opposant crédible. Si on vit de petit boulots en France sans
>     carrière stable,
>     >     ce n'est pas un opposant crédible. IL faut que chaque opposant
>     soit
>     >     capablede montrer en quoi et comment il est financièrement
>     indépendant avant
>     >     de nous faire du bruit. Il ne suffit pas de montrer qu'on a un
>     petit boulot:
>     >     il faut montrer que ce petit boulot vous met hors du besoin de la
>     corruption.
>     >     Voilà pourquoi j'admire lr Dr. Daniel Mengara. Avant de voir sa
>     vidé avec
>     >     le meeting de Jocktane, je ne savais pas qui il était. J'avais
>     souvent
>     >     entendu parler du BDP, mais je me désintéressais de ça parce que je
>     croyais
>     >     que c'était les mêmes vieux affamés. J'ai été surpris
>     d'abord
>     >     par l'age jeune de Mengara et je suis resté choqué.
>     D'habitude on ne
>     >     voit pas des jeunes faire autant de bruit et je m'attandais à un
>     vieux. Et
>     >     quand j'ai vu que Daniel Mengara est Professeur et qu'il
>     enseigne depuis
>     >     12 ans aux USA, je me suis dit voilà peut-être la personne qui
>     changera le
>     >     Gabon.
>     >     IL faut donc être perspice, je pense et poser cette question aux
>     opposants.
>     >     Tous les affamés qui tuent le Gabon , même avec des doctorats,
>     n'ont pas
>     >     eu de carrières indépendantes et sont à la merci de Bongo. Si on ne
>     fait rien
>     >     avec sa vie, comment peut-on espérer diriger les auttres par
>     l'exemple?
>     >     Parmi les opposants sur INternet qui ont des partis politiques, Daniel
>     Mengara
>     >     est le seul avec une vraie carrière. les autres sont des affamés. On
>     ne sait
>     >     pas ce qu'ils font de leurs vie à part la politique. 
>     >
>     >
>     >     Placide Makanga wrote:
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>     >     > Je voudrais, en tant qu'observateur des débats actuels, et
>     surtout
>     >     parce que je suis l'histoire du BDP depuis sa création en tant
>     >     qu'historien, dire quelques mots. Je voudrais surtout apporter une
>     autre
>     >     percpective, une autre lecture des faits, moins partisane et moins
>     folle que ce
>     >     que je vois ici.
>     >     >
>     >     > Bien que je trouve le style utilisé par Papamadi un peu
>     repoussant (un
>     >     anonyme de plus, mais qu'importe, nous le sommes tous jusqu'à
>     preuve du
>     >     contraire), j'y trouve quand même de subtiles vérités
>     incontournables.
>     >     >
>     >     > Il y a en effet aujourd'hui quelque chose d'ahurissant
>     qui se
>     >     passe sur le Net. Une COALITION anti-BDP et anti-Mengara est
>     certainement
>     >     visible qui me fait loucher un peu. Cet acharnement sur Mengara ne
>     peut êre
>     >     ignoré quand on voit la conjonction des événements au Gabon.
>     >     >
>     >     > Un cousin que j'ai dans les milieus=x mamboundistes au Gabon
>     m'a
>     >     récemment dit qu'il a entendu plusieurs fois Mamboundou, en
>     privé comme en
>     >     meeting, mentionner le BDP comme un groupe de terroristes qui
>     racontent
>     >     n'importe quoi sur l'UPG. Mais je mets ce genre de choses sur
>     le compte
>     >     des rumeurs car tant que je n'ai pas vu une vidéo de Mamboundou
>     disant une
>     >     telle chose, je ne peux pas y accorder crédit.
>     >     >
>     >     > Cependant, quand on regarde de près l'évolution des choses
>     au Gabon,
>     >     il y a une étrange situation qui ne devrait pas nous échapper.
>     >     >
>     >     > 1) Les déclarations de Mamboundou se sont multipliées ces
>     derniers temps
>     >     qui montrent très clairement un rapprochement avec Bongo. Je ne
>     reviendrai pas
>     >     sur l'histoire des Hummers, qui est déjà avérée. Je laisse les
>     >     spéculateurs en faire ce qu'ils veulent. Par contre, ce qui
>     >     m'intéresse ce sont les déclarations très publiques de
>     Mamboundou, qui ne
>     >     cachent plus ce rapprochement. Un exemple révélateur: lors de sa
>     dernière
>     >     conférence de presse, Mamboundou, chef de l'opposition gabonaise,
>     a avec
>     >     grande pompe annoncé que l'on voulait l'assassiner. Et quelle
>     raison
>     >     avait-il donné? On voulait l'assassiner NON PAS parce qu'il
>     était
>     >     opposant de BONGO ONDIMBA, mais parce que les proches de BONGO
>     >     n'appréciaient pas son rapprochement avec le président de la
>     république.
>     >     Une telle justification, sans entrer dans la polémique inutile, veut
>     dire que
>     >     Mamboundou est lui-aussi, comme Mba Abessolo avant lui,  en train de
>     constituer
>     >     un groupe pro-BONGO au sein de la majorité présidentielle. On
>     appelle cela au
>     >     Gabon, un CLAN. Tout le monde sait que l'entourage de BONGO
>     prépare déjà
>     >     l'après BONGO, et les clans sont en guerre les uns contre les
>     autres. Voir
>     >     donc Mamboundou entrer en guerre avec les clans pédégistes pour
>     cause de
>     >     RAPPROCHEMENT avec BONGO est un signe fort qui aurait tendance à
>     indiquer
>     >     l'intégration de l'UPG et de Mamboundou dans une logique
>     PRESIDENTILLE.
>     >     Une guerre de CLANS n'existerait pas contre MAMBOUNDOU si
>     MAMBOUNDOU
>     >     n'était pas une menace pour les autres clans au chevet de BONGO
>     ONDIMBA.
>     >     Ceci, en fin de compte, ne me semble pas surprenant quand on revient
>     sur le fait
>     >     qu'il y a quelques mois, Mamboundou avait, entre autres reproché
>     aux
>     >     médias français leur "cabale" contre le présidemnt BONGO.
>     >     >
>     >     > 2) Il m'apparaît donc logique que, au vu du rapprochement
>     >     BONGO-MAMBOUNDOU, l'UPG oriente son action vers la protection de
>     cette
>     >     alliance. Sans rechercher la polémique, j'ai presqu'envie
>     >     d'épouser la thèse de notre anonyme Papamadi qui remarque, comme
>     tout le
>     >     monde d'ailleurs ,l'étrange rapprochement entre un GRAND
>     PARTI comme
>     >     l'UPG et un parti (on va dire avorté) comme le RDPG de Siméon
>     Ekoga. Au vu
>     >     de l'historique de l'un et de l'autre, et au vu du
>     rapprochement de
>     >     l'un et de l'autre avec BONGO (Siméon Ekoga depuis 2003,
>     Pierre
>     >     Mamboundou depuis 2006), la COALITION actuelle qui, dans la diaspora,
>     semble
>     >     désormais allier UPG et RDPG me semble être de nature à confirmer
>     une
>     >     coalition d'efforts contre le BDP par tous les groupes qui
>     gravitent autour
>     >     de BONGO. D'ailleurs, j'ai récemment entendu un ami me dire
>     que la
>     >     vidéo de la rencontre entre Mike Jocktane et Daniel Mengara postée
>     récemment
>     >     sur le site du BDP n'a pas été bien acceuillie au Gabon. Le
>     régime
>     >     n'aurait pas apprécié que le BDP ait rendu publique des choses
>     qui ne se
>     >     révèlent jamais. Cet ami m'a confirmé que le BDP, en publiant
>     cette
>     >     vidéo, risque de ne plus voir des gens venir solliciter des rencntre
>     avec BOMGO
>     >     auprès de MENGARA parce que tout le monde dans la sphère du régime
>     aura peur
>     >     d'apparaître un jour dans une vidéo. Apparemment, les
>     bongoïstes
>     >     préfèrent que les choses se passent en secret. Les tentatives de
>     négociations
>     >     du régime avec le BDP ne risquent plus d'arriver de sitôt.
>     >     >
>     >     > 3) Quand on voit la montée des enchères actuelles contre le BDP
>     sur
>     >     internet, des enchères amplement coordonnées entre Siméon Ekoga et
>     la famille
>     >     MOULOUNGUI sur les sites du RDPG et de l'UPG, on a effectivement
>     >     l'impression, comme le disent maladroitement certains sur ce
>     forum, que
>     >     l'UPG et le RDPG coordonnent désormais leurs efforts contre le
>     BDP.
>     >     >
>     >     > La question que les hommes et les femmes sages se posent alors
>     est la
>     >     suivante: POURQUOI?
>     >     >
>     >     > Les hypothèses sont nombreuses.
>     >     >
>     >     > La plus simple, serait de dire que le BDP dérange. Ce mouvement
>     créé en
>     >     décembre 1998 par le Dr. Daniel Mengara, Professeur aux Etats-Unis,
>     n'a
>     >     cessé de déranger le régime Bongo depuis sa création, Les plus
>     grosses
>     >     preuves de ce dérangement viennent du fait que le régime a usé de
>     plusieurs
>     >     subterfuges pour en finir avec ce mouvement. Pour répondre à la
>     menace BDP, le
>     >     régime a utilisé deux tactiques: une nationale, l'autre
>     internationale.
>     >     >
>     >     > - Au sein de la diaspora, le régime a provoqué deux scissions
>     bien
>     >     documentées par les médias au sein du BDP. La première, celle de
>     2003, fut
>     >     quand Siméon Ekoga se retrouva au Gabon en fanfare, rencontrant BONGO
>     et
>     >     annonçant dans la même foulée dans les médiais qu'il était
>     non
>     >     seulement le nouveau président du BDP, mais aussi que le BDP était
>     dissout par
>     >     lui pour créer un parti plus responsable, le RDPG. En 2004, le BDP
>     n'étant
>     >     toujours pas mort, une deuxième scission elle aussi annoncée dans
>     l'UNION
>     >     et à la télé au Gabon, donna naissance au BDP-Démocrate, un groupe
>     de
>     >     dissendents du BDP né à Washington suite à une rencontre avortée
>     entre BONGO
>     >     et MENGARA. Selon le BDP, Mengara aurait refusé d'aller
>     rencontrer BONGO à
>     >     Washington tandis que ses collègues eux voulaient cette rencontre. En
>     allant
>     >     donc secrètement rencontrer BONGO, les dissidents furent exclus du
>     BDP et
>     >     créèrent le BDP-Démocrate. 
>     >     >
>     >     > - Au Gabon, le régime a également créé des groupes clones du
>     BDP. A ce
>     >     jour, on en connaît au moins deux ou trois qui ont été créés avec
>     le sigle
>     >     BDP. Les plus connus sont: un BDP (Bongo Doit Présider) et un BDP
>     (Bongo Doit
>     >     Persister). Des miltants du BDP-Gabon Nouveau avaient aussi fait trois
>     mois de
>     >     prison en 2004.
>     >     >
>     >     > Cet acharnement historique du régime, qui a été en partie
>     confirmé par
>     >     la vidéo de la rencontre Jocktane - Mengara de 2007, reste une preuve
>     assez
>     >     forte de l'intérêt qui est celui du régime de voir la
>     disparition du
>     >     BDP-Gabon Nouveau. Ce que la vidéo nous montre aussi, quand on sait
>     >     l'analyser, c'est que, de décembre 1998 (date de sa
>     création), en
>     >     septembre 2007, le régime BONGO n'avait pas encore pu résoudre
>     >     l'énigme BDP. Ceci est confirmé par Mike JOcktane, évêque
>     envoyé par
>     >     BONGO en septembre 2007 pour rencontrer MENGARA après une autre
>     rencontre
>     >     avortée à New York. Les paroles de l'évêque confirment très
>     largement
>     >     non seulement le désir de BONGO de rencontrer le Dr. Mengara, mais
>     aussi le
>     >     fait que Daniel Mengara est resté incorrigible dans son engamenet
>     contre BONGO.
>     >     On constate ainsi 9 ans d'engagement ferme du BDP-Gabon Nouveau
>     car rien
>     >     n'a encore défrayé la Une qui puisse montrer un quelconque
>     rapprochement
>     >     entre Daniel Mengara et BONGO. La vidéo montre le contraire.
>     >     >
>     >     > Ce qui nous amène à la situation d'aujourd'hui.
>     Analysée
>     >     froidement, il me semble évident qu'il est plutôt facile de
>     déduire,
>     >     comme le dit un peu maldroitement Papamadi sur ce forum, les faits
>     suivants:
>     >     >
>     >     > - Tous les groupes qui se sont rapprochés de BONGO depuis 2003,
>     à
>     >     l'exception de certains membres du BDP-Démocrate qui ont rallié
>     le
>     >     BDP=Gabon Nouveau en 2007, semblent en effet coalisés aujourd;hui
>     contre le
>     >     BDP-Gabon Nouveau.
>     >     >
>     >     > - Le rapprochement entre l'UPG et le RDPG est indéniable.
>     NOus avons
>     >     tous remarqué une coordination d'attaques entre ces deux groupes
>     contre le
>     >     BDP-Gabon Nouveau.
>     >     >
>     >     > Au moment où fusent des insultes et des accusations en tous
>     genres de
>     >     toutes parts entre le BDP, l'UPG et le RDPG, il est important de
>     garder la
>     >     tête froide. Si le rapprochement avec BONGO est un signe qui permet
>     de
>     >     distinguer qui travaille pour et/ou avec BONGO de qui ne travaille pas
>     avec
>     >     et/ou pour BONGO, il me semble que ce jugement est simplifié pour la
>     plupart de
>     >     nous par les seuls FAITS objectifs qui sortent du domaine de la
>     supputaion et
>     >     qui sautent aux yeux. Ces faits se limitent à une seule question: Qui
>     s'est
>     >     rapproché de BONGO au vu et au su de toute le monde et qui ne l'a
>     pas fait?
>     >     >
>     >     > Ce ne peut donc pas être une coincidence ou un accident de voir
>     >     l'UPG, par le canal de la famille MOULOUNGUI et le RDPG (en tant
>     >     qu'émanation du BDP créée par le régime) se mettre ensemble
>     pour
>     >     s'attaquer au seul grouoe politique gabonais qui n'a jamais ni
>     >     rencontré BONGO, ni esquissé de rapprochement avec BONGO ONDIMBA,
>     >     c'est-à-dire le BDP-Gabon Nouveau de Daniel Mengara.
>     >     >
>     >     > Le BDP dérange, cela, on le sait déjà, mais pour qui roulent
>     l'UPG
>     >     et le RDPG dans leur apparente coalition anti-BDP qui laisse de côté
>     BONGO
>     >     ONDIMBA (la personne qui dirige criminellement le Gabon) pour faire de
>     Daniel
>     >     Mengara (qui ne dirige pas le Gabon) la cible de leurs attaques
>     coordonnées?
>     >     >
>     >     > Il n'y a que l'histoire qui nous le dira un jour.
>     >     >
>     >     >
>     >     > Makanga Placide
>     >     >
>     >     >
>     >     >
>     >     > Mackjoss Makosso a écrit:
>     >     >>
>     >     >> Avez-vous remarqué, ces derniers temps, l'étrange
>     coalition
>     >     anti-Mengara qui se dessine de plus en plus sur le net depuis un
>     moment?
>     >     >>
>     >     >> D'une part, il ya le fameux Siméon Ekoga, qui, depuis
>     qu'il a
>     >     rencontré Bongo en 2003 et proclamé la dissolution du BDP en tant
>     que
>     >     président autoproclamé, avant de créer le RDPG, ne cesse de
>     diffamer sur le
>     >     net et de danser la bamboula: tantôt opposant, tantôt félicitant
>     Bongo pour
>     >     son élection.
>     >     >>
>     >     >> D'autre part, il y a un certain Jean-François
>     Mouloungui, qui se
>     >     dit "Représentant Personnel et Porte Parole de Pierre
>     MAMBOUNDOU,
>     >     Président de l'UPG, en Europe et aux Etats Unis
>     d'Amérique", qui,
>     >     prenant cause des mensonges de Siméon Ekoga, a fait de Daniel Mengara
>     le cheval
>     >     de bataille de l'UPG. On peut donc supposer que si le
>     représentant
>     >     personnel de Mamboundou se livre à toutes ces attaques, surtout en
>     signant ses
>     >     articles avec son titre, c'est qu'il parle officiellement pour
>     >     l'UPG.
>     >     >>
>     >     >> Du coup, le site de Siméon Ekoga et celui de l'UPG sont
>     devenus
>     >     de simples site anti-Mengara. Aucune proposition n'y figure, rien
>     que des
>     >     attaques contre le BDP et Mengara. Ahurissant, non? C'est ça des
>     partis
>     >     politiques? ah ah ah, laissez-moi rigoler un peu.
>     >     >>
>     >     >> Etrange, vraiment, que ce fameux Jean-François Mouloungui,
>     >     Représentant Personnel et Porte Parole de Pierre MAMBOUNDOU,
>     Président de
>     >     l'UPG, en Europe et aux Etats Unis d'Amérique, ait ainsi
>     transformé le
>     >     site du soit disant premier parti politique gabonais d'opposition
>     en un
>     >     simple dépotoir d'invinctives anti-Mengara. Où est le message de
>     l'UPG
>     >     pour les gabonais: MENGARA?!!!
>     >     >>
>     >     >> Mais peut-être que cela ne devrait pas nous étonner. Qui se
>     >     ressemble s'assemble, on dit souvent.
>     >     >>
>     >     >> Regardez:
>     >     >>
>     >     >> SIMEON EKOGA
>     >     >>
>     >     >> 2003: Siméon Ekoga va au Gabon se vendre à Bongo et, après
>     la
>     >     rencontre, salue la sagesse de Bongo qui lui a donné des conseils,
>     comme un
>     >     père. IL s'autoproclame président du BDP. Avec l'aide de Mba
>     Obame et
>     >     Ali Bongo et l'ambasadeur Adzé. Ensemble, ils proclament la
>     dissolution du
>     >     BDP dans l'UNION et dans l'UNION, ils annoncent et créent le
>     RDPG.
>     >     Coût de l'opération: 300 millions dans les poches d'Ekoga et
>     >     complices. 
>     >     >>
>     >     >> 2005: après un bref passage dans l'opposition, Siméon
>     Ekoga
>     >     soutient Bongo aux  Présidentielles CONTRE Pierre Mamboundou et
>     félicite Bongo
>     >     pour sa brillante réélection.
>     >     >>
>     >     >> 2007: Siméon Ekoga RETOMBE dans "l'opposition"
>     et
>     >     accuse Daniel Mengara d'être la créature du régime Bongo.
>     Quelle
>     >     acrobatie, hein? Alors que c'est lui qu'on voit assis chez
>     Bongo en
>     >     train de réciter que Bongo lui a donné des conseils de père,
>     c'est
>     >     Mengara, qui n'a jamais encontré Bongo ni félicité Bongo pour
>     sa
>     >     brillante réelection, qui devient la créature de Bongo?
>     >     >>
>     >     >>
>     >     >> PIERRE MAMBOUNDOU
>     >     >>
>     >     >> 2006: Mamboundou, après 17 ans d'opposition politique,
>     et après
>     >     s'être déclaré vainqueur des élections de 2005, abandonne son
>     histoire
>     >     et SOLLICITE une rencontre avec BONGO de son exil dans l'ambassade
>     >     d'Afrique du Sud au Gabon. Au sortir de la rencontre historique
>     qu'il
>     >     alui-même sollocité (voir déclaration de presse), Pierre Mamboundou
>     salue la
>     >     sincérité de l'homme Bongo. On parle de dédommager l'UPG
>     avec
>     >     quelques milliards pour l'"attaque" de son siège même
>     pas
>     >     égratigné par la violence. On parle aussi de donner quelques
>     milliards à
>     >     Mamboundou pour développer lui-même Ndendé.
>     >     >>
>     >     >> 2008: Pierre Mamboundou, qui se promène désormais dans une
>     >     délégation "présidentielle" avec de TROIS HUMMERS, et qui
>     est
>     >     maintenant décrit comme un gros propriétaire immobillier à
>     Libreville,
>     >     s'oppose aux cabales organisées contre Bongo par les médias
>     français et
>     >     s'oppose à la prise du pouvoir par la force. SURPRISE????!!
>     >     >>
>     >     >>
>     >     >> 2008: La créature de Bongo qu'on appelle Siméon Ekoga
>     se
>     >     rapproche de l'UPG (qui a enfin un site officiel), et surtout de
>     >     Jean-François Mouloungui, Représentant Personnel et Porte Parole de
>     Pierre
>     >     MAMBOUNDOU, Président de l'UPG, en Europe et aux Etats Unis
>     >     d'Amérique, et les deux s'organisent comme deux soeurs
>     jumelles pour
>     >     faire de leurs sites respectifs des sites consacrés à la diffamation
>     du
>     >     BDP-Gabon Nouveau et de Daniel Mengara.
>     >     >>
>     >     >> Regardez vous-mêmes: mêmes articles, mêmes coordinations
>     des
>     >     attaques, tout y est. ON a l'impression que le site officiel de
>     l'UPG,
>     >     le "plus grand parti gabonais de l'opposition" a fait de
>     Daniel
>     >     Mengara et du BDP son cheval de bataille. Aucune proposition, aucune
>     élevation,
>     >     aucun programme. rien que des petitesses indignes d'un vrai parti.
>
>     >     >>
>     >     >> Que Siméon Ekoga, un apprenti sorcier, se livre à cela, on
>     le
>     >     comprend, il est à la solde de Bongo depuis 2003. C'est
>     documenté dans
>     >     l'Union. Que l'UPG se soit transformé à son tour, par la
>     banalisation
>     >     officielle de l'action de l'UPG par Jean-François Mouloungui,
>     >     Représentant Personnel et Porte Parole de Pierre MAMBOUNDOU,
>     Président de
>     >     l'UPG, en Europe et aux Etats Unis d'Amérique, on a presque
>     envie de
>     >     Rigoler. L"UPG, le grand parti du grand Manitou MAMBOUNDOU est
>     >     aujourd'hui réduit à combattre QUI? Un inconnu nommé DANIEL
>     MENGARA qui,
>     >     perdu quelque part aux USA hamburger à la main gauche et clavier
>     >     d'ordinateur à la main droite, semble être capable, par son
>     action, de
>     >     s'attirer les foudres de Bongo, de Mamboundou et des avortons qui
>     se sont
>     >     vendus à Bongo.
>     >     >>
>     >     >> Bizarre! Quelle déchéance du grand parti UPG, quelle
>     bassesse: si on
>     >     m'avait dit que Daniel Mengara finirait par devenir la raison
>     d'être de
>     >     Mamboundou en 2008, je n'aurais pas gaspillé mon vote pour
>     Mamboundou en
>     >     2005!
>     >     >>
>     >     >> Si vous arrivez pour la première fois sur le site de
>     l'UPG, vous
>     >     aurez l'impression de lire un blog de quartier géré par des
>     enfants, et
>     >     non le site d'un parti sérieux. C;est, en fait, un site forum que
>     l'UPG
>     >     a, c'est-à-dire un site construit autour du modèle du site à
>     calomnies de
>     >     Siméon Ekoga. Organisés uniquement autour de la médisance et de
>     soit disant
>     >     accusations de traitrise, ce sont des sites qui se nourrissent de
>     commentaires
>     >     et de rumeurs. On n'y trouve jamais rien de séroeux car ce sont
>     uniquement
>     >     les attaques et les coups bas qui intéressent ces deux groupes
>     alliés. On
>     >     retrouve sur leurs pages les commentaires des uns et des autres, des
>     >     commentaires, s'il vous plaît, laissés ur leurs sites par des
>     personnes
>     >     anonymes que personne ne connaît et qui sont en général eux-mêmes,
>     et ce
>     >     sont ces commentaires et rumeurs qu'ils rammassent et prennent des
>     forums
>     >     d'Internet pour mettre sur leus sites ou prennent de leurs sites
>     pour mettre
>     >     sur les forums.
>     >     >>
>     >     >> Vous aurez le plus grand mal à savoir aujourd'hui ce qui
>     >     distingue le site de l'UPG de celui du RDPG de Siméon Ekoga.
>     Quelle honte.
>     >     >>
>     >     >> Je me demande si c'est cela l'image que l'UPG
>     veut donner
>     >     aux Gabonais, que son seul combat aujourd'hui, c'est Daniel
>     Mengara et
>     >     le BDP-Gabon Nouveau. Ce n'est plus BONGO puisque Mamboundou
>     lui-même dit
>     >     maintenant que les gens de BONGO veulent le tuer, non pas parce
>     qu'il
>     >     s'oppose à Bongo, mais parce qu'ils sont jaloux de son
>     rapprochement
>     >     avec BONGO. Une manière pour Mamboundou de reconnaître
>     officiellement
>     >     qu'ils 'est RAPPROCHé de BONGo, d'où la jalousie des
>     Bongoïstes.
>     >     >>
>     >     >> DOnc, si Mamboudnou lui-même avoue s'être rapproché de
>     BONGO,
>     >     on ne peut pas s'étonner de voir ses représentants transformer
>     le site de
>     >     l'UPG en site anti-BDP. L'UPG devient donc l'instrument de
>     BONGO car
>     >     il faut protéger BONGO des attaques de tout le monde,
>     c'est-à-dire des
>     >     médias (cabales), et des coups d'états (le BDP).
>     >     >>
>     >     >> Les signes du temps ne trompent pas. Il faut juste suivre
>     >     l'histoire qui se déroulent sur nos yeux. 
>     >     >>
>     >     >> - Pour TUER le BDP en 2003, Bongo crée le RDPG à coups de
>     300
>     >     millions. Le RDPG ayant échoué dans sa mission (Ekoga a dissout un
>     BDP qui,
>     >     bizarrement, est toujours là), Bongo, toujours avec Mba Obame, Ali
>     Bongo et
>     >     Toungui, créent le BDP-Démocrate pour TUER le BDP. Echec là aussi.
>     >     >>
>     >     >> - Maintenant, avec le ralliement-rapprochement avoué de
>     l'UPG à
>     >     Bongo, l'UPG s'est associé à la création de Bongo
>     qu'est le RDPG
>     >     pour continuer à chercher la mort du BDP.
>     >     >>
>     >     >> Le BDP a donc maintenant TROIS advesaires ligués contre lui
>     qui,
>     >     chacun à sa manière, veulent sa mort.
>     >     >>
>     >     >>
>     >     >> 1) BONGO qui est le commanditeur de toutes ces attaques au
>     travers de
>     >     ses ministres Mba Obame, Ali Bongo, et autres.
>     >     >>
>     >     >> 2) Le RDPG, "parti" internet créé spécialement
>     par BONGO,
>     >     Ali BONGO, Mba Obame et l'ambassadeur Adzé pour faire excatement
>     ce
>     >     qu'il fait aujourd'hui, c'est-à-dire essayer de
>     décrédibiliser le
>     >     BDP.
>     >     >>
>     >     >> 3) Et Maintenant l'UPG de Pierre Mamboundou, avec ses
>     trois
>     >     Hummers dont on ne connaît pas la source de financement.
>     >     >>
>     >     >> Il semble que le BDP-Gabon NOuveau est maintenant
>     officiellement
>     >     désigné par l'UPG, le PDG et les avortons bongoïstes comme la
>     bête à
>     >     abattre.
>     >     >>
>     >     >> Mais bizarrement, dans les mêmes attaques, on voit des
>     contraidtions:
>     >
>     >     >>
>     >     >> - on dit que Mengara est tout seul, et pourtant, tout le
>     régime
>     >     Bongo, l'UPG et les avortons du régime s'organisent pour le
>     détruire.
>     >     >> - on dit que le BDP n'est qu'un simple parti virtuel
>     sans
>     >     importante, et pourtant tout le régime Bongo, l'UPG et les
>     avortons du
>     >     régime s'organisent pour le détruire.
>     >     >> - on dit que le BDP ne vaut ren et que son Mamba, c'est
>     du pipo,
>     >     et pourtant, tout le régime Bongo, l'UPG et les avortons du
>     régime
>     >     s'organisent pour le détruire.
>     >     >>
>     >     >> Est-ce qu'on se mobilise contre quelque chsoe qui
>     n'existe pas
>     >     avec autant de rage?
>     >     >> Est-ce qu'on se mobile contre quelque chose dont a pas
>     peur avec
>     >     autant de férocité?
>     >     >> Ets-ce que Mengara ou le BDP est au pouvoir?
>     >     >>
>     >     >> ET de quoi ont peur tous ces gens (UPG, PDG) alliés contre
>     le BDP?
>     >     >>
>     >     >> Bizarre comment les leçons de l'histoire ne cessent de
>     nous
>     >     surprendre. 
>     >     >>
>     >     >> Mais pour ceux qui savent lire, voir et écouter, il serait
>     totalement
>     >     insensé de croire que le BDP-Gabon Nouveau serait plus la créature
>     de BONGO
>     >     que le RDPG de Siméon Ekoga que tout le monde a vu créé dans les
>     médias par
>     >     BONGO ou l"UPG que tout le monde a vu partir de parti sans le sou
>     en parti
>     >     avec TROIS HUMMERS pour transporter son président et sa délégation.
>     >     >>
>     >     >> Etrange en effet que l'on puisse trouver les gens qui ont
>     >     rencontré Bongo et se sont vendus à lui accuser Mengara et le BDP
>     d'être
>     >     les créature de BOngo, alors qu'on sait que Mengara et le BDP
>     sont les
>     >     seuls qui n'ont jamais rencontré Bongo ni roulé dans des Hummers
>     offertes
>     >     par BONGO, les seuls que l'on n'a jamais surpris à dire dans
>     les
>     >     médias que Bongo a été brillament élu ou que Bongo est sincère,
>     ou que les
>     >     journalistes français sont dans une cabale contre Bongo, ou que Bongo
>     leur a
>     >     donné des conseils comme un père.
>     >     >>
>     >     >> C'est bizarre que ce soit le BDP qui soit la créature de
>     Bongo
>     >     quand on ne voit nulle part le signe de la compromission du BDP, alors
>     que
>     >     celles de l'UPG et des créatures de Bongo comme Siméon Ekoga
>     sont partout
>     >     étalées dans les médias. ET ces fanfarons s'amusent à demander
>     des
>     >     PREUVES? 
>     >     >>
>     >     >> Quand des HUMMERS surgissent du néant et que Mamboundou et
>     l'UPG,
>     >     qui n'avaient que 500.000 francs dans lerus caisse en 2005 (dixit
>     le
>     >     secrétaire général), se retrouvent enrichis et capables
>     d'organiser des
>     >     élections sur toute l'étendue du territoire, c'est quoi ça?
>     >     >>
>     >     >> Quand Siméon Ekoga entre chez BONGO en 2003 et se met à
>     bégayer à
>     >     la sortie que Bongo lui a donné des conseils de père, proclame la
>     dissolution
>     >     du BDP et crér=e le RDPG pour servir BONGO, c'est quoi ça?
>     >     >>
>     >     >> Quand Mamboundou, ayant déclaré son rapprochement avec
>     BONGO, fait
>     >     de son site un site anti-BDP et non un site anti-BONGO, c'est quoi
>     ça?
>     >     >>
>     >     >> Le site de l'UPG est un discrédit à l'idée
>     qu'on peut
>     >     se faire du parti qui se dit premier parti d'opposition au Gabon.
>     C'est
>     >     un repaire d'enfants mal vieillis.
>     >     >>
>     >     >> Puisque le cheval de bataille de l'UPG est maintenant
>     Daniel
>     >     Mengara et le BDP, puisque les sites du RDPG de Siméon Ekoga et de
>     l'UPG
>     >     sont devenus des sites seours publiant les mêmes articles, les mêmes
>     >     accusations, les mêmes diffamations, puisque ces sites sont des sites
>     forums ou
>     >     des sites d'attaques organisés pour saturer le Net
>     d'accusations contre
>     >     le BDP-Gabon Nouveau, il faut se poser la question: A qui profite le
>     crime?
>     >     >>
>     >     >> Regardez les articles de l'UNION en 2003 et regardez les
>     HUMMERS
>     >     de Mamboundou: et vous comprendrez à qui profite le crime.
>     >     >>
>     >     >> Si vous voulez savoir qui est la créature de Bongo dans
>     toutes ces
>     >     histoires:
>     >     >>
>     >     >> Relisez les déclarations de presse qui ont créé le RDPG de
>     Siméon
>     >     Ekoga en 2003.
>     >     >> Relisez les déclarations de presse et la démrache politique
>     de
>     >     l'UPG de Mamboundou depuis 2006.
>     >     >> Regardez la coordination que les sites du RDPG et de
>     l'UPG font
>     >     adontre Daniel Mengara et l'UPG, où la calomnie et les
>     accusations
>     >     infondées font l'idéologie de ces groupes d





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