[BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité mais je ne me sens pas affamé, ni sensible à la corruption!!!
Christian MAYANDJI
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Jeu 11 Sep 12:09:05 EDT 2008
Mon cher Marcel,
Je me demande si tu lis prendre la peine de lire l'ensemble de ma contribution ou si tu te contentes d'aller à la pêche des idées qui te confortent pour construire ta reponse.
Je ne me sens pas victime. Ce n'et pas dans mon tempérament. J'ai traversé des moments difficiles depuis mon arrivée en France. Toutefois, je crois faire partie de ceux qui ont percé le mur de verre et qui consacrent une partie de leurs revenus modestes à investir dans leur pays. Tu dis que tu as vécu en France, peut - être n'est ce pas dans la région parisienne. Sinon, tu aurais compris - par la localisation de ma résidence - que je n'ai pas à me plaindre des fruits de mon parcours. Simplement, je ne suis pas un homme qui me complait dans la facilité. Je consacre mes ressources à améliorer l'acquis et, surtout, à le partager.
Ce ne sont pas les discriminations rencontrées en France qui me choquent, mais la mentalité obsolète que tu exprimes - en tant que gabonais - qui me désespère. J'ai l'impression que - malgré ton séjour en France et certainement tes acquis en terme d'instructions - nous n'avons pas tiré des leçons comparables de nos expériences respectives. Tu t'es contenté de te faire couper les cheveux par ton pote congolais. Mais tu n'as pas fait attention à identifier le matériel avec lequel il te coupais les cheveux. Tu n'as pas pris le temps de te le procurer sois pour t'en servir ou pour permettre à l'un de tes petits frères - ou à un autre gabonais - de s'en faire un métier. Moi, je dispose de ce matériel. J'en ai acheté et expédié au Gabon. Mais à ce jour, je ne connais aucun des destinataires gabonais qui en fait un métier. Ils en ont trop hontes!!! J'ai conservé mon propre matériel et je m'en sers pour me tailler les cheveux. Je peux t'en envoyer si tu es capable de trouver des gabonais prêts à en faire un métier ou si toi-même, tu est prêt à te lancer.
Je viens régulièrement au Gabon : au moins une fois par an et pour des séjours de trois à quatre mois. Crois moi, je ne dors pas dans les hotels du bord de mer, mais je suis souvent sur la route (Makokou, L/réné, Bifoun, Ndjolé, Fougamou) à transporter des paysans ou des commerçant(e)s en provenance ou à destination de L/ville. Je vais aussi dans le Haut-Ogooué ou à Port-Gentil et je m'embarque pour le Fernan-Vaz. Lors de mon prochain séjour, je compte pousser dans le Woleu-Ntem jusqu'à la Frontière camerounaise et j'irai certainement du côté de l'Ogooué-Lolo (Pana, Larstourville, Koula-Moutou, Iboundji). Je peux me permettre de faire tous ces voyages parce que je me suis constitué mes propres moyens de transport avec les revenus tirés de mes "petits" boulots en France. J'espère qu'à cette occasion, je pourrai ramener des équipements de contruction. Vous savez, tout cela ne coûte si cher notamment dans le marché de l'occasion.
Vous dites que vous avez vécu en France, mais j'ai l'impression que vous faites partie de ces gabonais qui, à la sortie de la bibliothèque, se sont précipité dans les boutiques de costumes & accessoires pour aller, ensuite, "faire le beau" dans les boîtes de nuits. Une fois vos études terminées et votre valise pleine de costumes, vous croyez aller faire la différence en allant faire la queue à la fonction publique. Je ne crois pas que vous soyez en mesure de citer le nom d'une seule zone industrielle, que vous avez visité dans n'importe quelle région de France, ni des entrepôts d'import-export en produits agro-alimentaires ou encore des entreprises de transport-transit dans les zones portuaires ou aéro-portuaires. Je suis pas certain que vous soyez en mesure d'en citer quelqu'unes que vous ayez également visité au Gabon. Êtes vous tout simplement capable de citer le nom de quelques villages en Ntoum et Bifoun ? Ou en restant dans la principale agglomération urbaine, êtes vous capable de citer les noms de cinquante quartiers de Libreville ?
Vous savez, chaque fois que je rentre dans un magasin de France, je fais comme vous : Je m'achète quelques fringues ou quelques produits de consommation. Je cherche également à savoir quels sont les fournisseurs industriels, les techniques de fabrication et les équipements nécessaires. Munis de ces informations, je m'informe du prix et des conditions d'acquisition de ces équipements et de son mode d'expédition au Gabon. Lorsque le coût d'acquisition dépasse mes capacités en ressources propres, je recherche les possibilités de financement par le biais de ressources d'emprunts (dettes fournisseurs, des avances bancaires, ou des crédits et concours bancaires...). En fait, j'essaie d'applanir toutes les difficultés qui permettraient aux opérateurs gabonais, y compris à des micro-entreprenneurs - de se doter et d'exploiter de ce type de matériel. Je vais un peu plus loin. Je vais rencontrer des opérateurs européens, notamment spécialisés dans l'import-export, en vue d'identifier d'éventuels débouchés commerciaux pour les produits susceptibles d'être fabriqués et expédiés par les opérateurs gabonais. Tous ces efforts consistent à construire un cercle vertueux, un modèle économique performant pour les opérateurs gabonais.
Il y a un grain de sable dans cet appareillage : la mentalité obsolète que vous exprimez et que vous distillez dans l'esprit de vos compatriotes. Vous dites que si on se sent mal en France, il suffit de rentrer chez soi et d'aller cultiver des produits fruitiers et vivriers à des fins d'autoconsommation. Vous êtes en retard de plusieurs trains si - malgré votre niveau d'instruction et votre séjour à l'étranger - vous continuez à refléchir ainsi. Il n'y aucun pays, ni aucun opérateurs économique qui ne peut se satisfaire d'une économie d'auto-consommation. Les agriculteurs gabonais doivent produire pour exporter et non pas uniquement pour satisfaire le marché national. Celui-ci est trop étroit. Il peut être rapidement saturé si tous les agriculteurs gabonais devaient réaliser des efforts de production. Ces agriculteurs n'y gagneraient rien. je crois que cela doit être l'une des raisons pour lesquelles la production agricole reste limitée alors les prix de ces produits ont tendance à être relativement élevés. De même, je crois que les opérateurs économiques du Gabon doivent importer des équipements pour fabriquer ou assembler des produits qu'ils peuvent (re)exporter vers les marchés occidentaux ou vers les marchés émergents.
Je vous ai déjà dit qu'à l'occasion de mon prochain séjour au Gabon, je prendrais un peu de temps pour suivre des cours de gestion agricole à l'IGAD. Le but n'est suremment pas de cultiver uniquement pour me nourrir ou alimenter le marché local. C'est serait du gachis et il y a actuellement des paysans ou des commerçants qui le font très bien et qui n'ont pas besoin de moi pour continuer dans la même lancée. Je crois que mon travail est certe de produire, mais aussi de tirer le maximum de personnes vers le haut en les encourageant à des efforts de production exportables.
J'espère qu'après cet exposé, vous aurez compris que je n'ai pas une conception théorique de mon engagement militant en faveur du développement de mon pays. J'espère que vous aurez compris que je ne vis pas en France - ou dans d'autres pays - dans le but d'accumuler les petits boulots. J'aimerai que vous admettiez une bonne fois pour toutes qu'il y a dans le monde des pays qui constituent des plateformes commerciales, financières et logistiques pour certaines zones économiques ou à l'échelle mondiale. Ce serait une faute économique pour les opérateurs gabonais de ne pas y être représentés, à moins de prendre un certain plaisir à rester obsolète.
Vous dites dites qu'il n'y a pas de discrimination au Gabon? Etes vous sûre que nous parlons du même territoire? Les rênes des principales activités économiques sont tenues par des opérateurs expatriés. Les rênes de l'Etat restent tenues par des personnes qui ne comprennent la nécessité de promouvoir un certain nombre de réformes économiques. De nombreux fonctionnaires sont corrompus à différents niveaux et n'hésitent pas à entraver les initiatives privées. Est ce que vous voulez que je vous dise le montant cummulé des sommes d'argent que j'ai perdu à chaque tentative d'investissement au Gabon? Je ne me sens pas plus supertitieux que vous mais je regrette cette mentalité qui vous amène à vous entetez dans la disqualification.
J'aimerais continuer cette discussion mais, auparavant, montrez moi que vous maîtrisez des données moins superficielles que celles que vous vous plaisez à manier. Salutations cordiales.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
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--- En date de : Mer 10.9.08, Marcel Mabongo <protected at yahoo.com> a écrit :
De: Marcel Mabongo <protected at yahoo.com>
Objet: [BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité mais je ne me sens pas affamé, ni sensible à la corruption!!!
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Mercredi 10 Septembre 2008, 23h26
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Monsieur Mayandji,
Je partage ce que vous dites, mais j'ai un seul problème, c'est celui
de la PERSPECTIVE de votre texte, qui se positionne en victime. vous vous
plaignez des traitements qui en France vous empêchent d'avancer, avec ou
sans diplomes. Quand je dis vous, je veux dire tous ceux qui vivent en France
après avoir abandonné leurs patries.
Ce que vous essayez de nous dire c'est que le contexte français
probablement à cause de son racisme, bloque l'avancement des africains.
La question que je pourrais vous poser est que, si vous aviez quitté le Gabon
pour vous installer en France, c'est que vous aviez trouvé que le Gabon
bloquait aussi l'avancement des Gabonais, et pourtant ces Gabonais qui nous
y bloquent ne sont pas BLANCS. Je reconnais les effets su racisme, mais ce que
je trouve problématique dans votre exposé est l'attitude de victime qui
veut tout expliquer sur les retards et blocages que nous avons en France sur la
base du racisme des Français. Pourtant, la solution à ces traitements est
simple: RETOURNONS chez nous. MAIS je peux te parier que certains d'entre
nous préfèreront quand même rester en France à subir le racisme plutôt que
de retourner au Gabon. Pourquoi? Tout simplement parce que la vie en France est
meilleure pour eux, meme sous le racisme, qu'au Gabon où il n'y a pas
de racisme mais un régime qui tue les initiatives et les aspirations.
Du coup, nous nous retrouvons confrontés à ce paradoxe qui veut que nous
soyons d'éternelles victimes qui ne trouve de raisons à leurs échecs que
dans la faute des autres: racisme, manque d'assistance, etc.
Voilà pourquoi j'ai dit que tout ce que nos frères qui se plaignent
doivent faire, s'ils veulenet s'enlever de ces situations que vous
décrivez, c'est retourner chez eux planter la banane. Qu'est-ce qui est
mieux: vivre dans on village, planter la banane et manger à sa faim dans la
dignité ou rester en France, subir le racisme et rester blqoué toute sa vie.
Metter la faute sur les Français et toutes ces choses que vous dites ne peut
que me convaincre de notre incapacité à nous transcender. La vfaie limite à
nos possibilités, cher Monsieur Mayandji, ce n'est pas le racisme des
français, ce n'est pas Omar Bongo, c'est nous-même. Et tant que nous
ne sortirons pas de cette attitude qui veut que ce soit toujours la faute des
autres, attitude qui montre notre étant mental d'éternels assistés qui
attendent tout des autres, y compris des gentilles et des humanités qui
n'existent que chez les rêveurs, nous n'irons jamais nulle part en tant
que noirs, encore moins en tant que Gabonais. Heureusement que nos frères
d'Afrique de l'ouest, qui ont plus souffert de pauvreté que nous et qui
sont moins habitués à la facilité des couos de mains familaiux et des
parachutages assistés l'ont mieux compris que nous. Voilà pourquoi eux,
sans se plaindre, foncent dans tout et dans n'importe quoi, trop contents
d'avoir pu arriver sur une terrequi, malgré son racisme, leur offre
quand-même la possibilité le temspd d'une année ou de deux ou de cind ou
de dix, de réunir le capital dont ils ont besoin pour retourner chez eux pour
se lancer dans des activités indépendantes. Parfois ce sont eux qui finissent
par s'investir même en France dans des activités indépendantes. J'ai
connu un jour, quand j'habitais en France, un jeune congolais qui avait
abandonné son doctorat en France pour ouvrir un salon de coiffure pour hommes
et de produits de beauté pour femmes. Ayant vu les limites de son diplome en
FRance, c'est avec fierté qu'ils 'est lancé dans cette activité
en utilisant le simple talent qu'il avait de savoir nous couper les cheveux
au campus.
Il a fait ça sans magie ni superstition, en France, dans un pays au racisme
qui, pourtant, aurait dû le bloquer aussi. Mais non, ce jeune a réussi en
laissant de côté son diplome et en s'engageant dans une activité qui ne
lui rapportait rien quand il couoait les cheveux de ses amis au campus, mais qui
aujourd'hui nourrit bien sa famille. Les statistiques dont vous parlez,
Monsieur Mayandji, relèvent de la superstition. Oui, elles sont réelles, mais
pas pour les mêmes raisons. ce que ces statistiques disent c'est plutôt
que les gens qui en font partie sont des superstitieux qui ont mis leurs vies
entièrement dans les mains des autres et qui attendent que la vie leur tombe du
ciel par la magie du bon Dieu. IL est temps qu'on sorte de ces attitudes.
Christian MAYANDJI wrote:
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>
>
> Bonjour Marcel,
>
> Je suis Ok pour la perception que tu peux avoir des gabonais. Mais permets
moi d'insister : la réussite du Dr MENGARA est statistiquement
exceptionnelle en France. Je pense qu'il a bien fait de traverser
l'Atlantique et aussi qu'il a bien gérer son parcours universitaire.
> Je confirme qu'en France, il y a un mur de verre qui amène les
diplomés africains - qui l'acceptent - à accepter des emplois sans rapport
avec leurs parcours de formation universitaire ou professionnelle. Les
autorités françaises et les responsables des partis politiques le
reconnaissent. Des organisations citoyennes se sont créé pour lutter contre ce
constat, avec un succès mitigé.
> Il faudrait que vous sachiez que la discrimination se pratique même à
l'université lorsqu'on veut s'orienter vers certaines
spécialités. J'ai, pour ma part, eu l'opportunité d'exercer dans
certains environnements ou d'être admis dans certains milieux - notamment
d'affaires - sans me recommander d'une quelconque autorité gabonaise.
J'ai pu mesurer la performance réalisée ainsi que l'isolement.
> Il me semble que vous ayez, vu du Gabon, une vision idéalisée des
perspectives de parcours des africains diplomés dans les pays occidentalisé :
il ne suffit pas de se pointer avec un diplome quelconque pour exercer. J'ia
eu l'occasion - en tant que conseiller d'insertion - d'accueillir
des medecins qui revenaient des pays de l'Est ou du Proche - Orient et qui
étaient réduit à exercer dans les hopitaux comme garçon de salle, aide
soignant. Il faut avoir la nationalité française pour accéder à certains
niveaux d'emplois ou à certains secteurs d'activités. Cela fait partie
des non-dits mais c'est du vécu.
> Pourquoi ne pas rentrer chez soi lorsqu'on est confronté à ce genre
de situation?
> Les marges de manoeuvres ne sont pas les mêmes. Il est soit possible de
travailler de manière informelle, soit de travailler à son propre compte
notamment lorsqu'on est résident.
> L'essentiel est de trouver le bon créneau susceptible de générer de
la clientèle. Il y a aujourdhui quelques gabonais qui se sont orienté vers
cette perspective et qui s'en sortent tant bien que mal et certainement
mieux qu'au Gabon. Notre préoccupation est de transformer l'essai et de
rattrapper le retard que nous avons pris par rapport à certains de nos
compatriotes de l'Afrique centrale ou de l'Ouest en matière
d'initiative privé.
> Notre point faible est que nous ne pouvons pas travailler avec notre pays
d'origine - à l'import ou à l'export - avec autant
d'efficacité que les ressortissants des autres pays africains ou
d'ailleurs. Alors, nous sommes obligés d'aller prospecter dans ces pays
pour mainternir un certain niveau d'activité. Je vous invite à relire
l'échange récent (Dimanche 07-09) que Mme Félicité Vincent et moi avons
partagé sur cette question.
> Le but de ma dernière contribution était de montrer que derrière la
précarité, il y avait des hommes et des femmes responsables qui recherchent
des nouvelles opportunités - des pionniers - avec plus ou moins de bonheur.
Certains d'entre eux - comme moi - n'hésitent pas à investir pour leur
pays, leur famille ou tout simplement eux-mêmes. Souvent ces investissements
sont gachés ou liquidés du fait du manque de maturité de ceux qui en
bénéficient. Cela ne nous décourage pas pour autant. Nous attendons
simplement de la reconnaissance et du respect. Nous estimons qu'il est
injuste de nous stigmatiser ou nous disqualifier.
> En reponse à votre suggestion de rentrer au Gabon et faire
l'agriculture, je fais partie des personnes qui sont interessées par le
développement des activités des fruits et légumes au Gabon. Cela est
d'autant plus interessant qu'il y a des perspectives de développement
commercial dans nos pays de résidence. J'ai l'intention de venir suivre
une formation à l'IGAD et de m'y atteler. N'hésitez pas à
encourager le maximum de Gabonais susceptibles de s'interesser à ce type
d'activité ou aux activités de valorisation du bois en mobilier. Il y a
quelques débouchés internationaux pour ce type de produits.
> J'espère avoir clarifié ma contribution initiale et vous adresse mes
meilleures salutations.
> Cordialement.
>
> MANGASS TTC
> Christian MAYANDJI
> Démarches-Gestion
> FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> CONVOYAGE EXPLOITATION
> VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
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> --- En date de : Mar 9.9.08, Marcel Mabongo <protected at yahoo.com> a
écrit :
>
> De: Marcel Mabongo <protected at yahoo.com>
> Objet: [BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité mais je ne me sens
pas affamé, ni sensible à la corruption!!!
> À: bdpalabres at bdpgabon.org
> Date: Mardi 9 Septembre 2008, 2h45
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>
> Monsieur Mayandji,
>
> Je ne crois pas que la "réussite" du Dr. Daniel Mengara
soit
> exceptionnelle comme vous dites. Ce qui est exceptionnel c'est
plutôt la
> superstition avec laquelle nous abordons la réussite. c'est
plutôt le
> Gabonais qui est EXCEPTIONNEL car nous entourons l'idée de
réussite de
> tellement de superstition que cela devient incompréhensible pour nous
de
> comprendre que "réussir" c'est aussi comme en politique
une
> question de convictions bien assises. Qu'est-ce qu'il y a de
sorcier,
> par exemple, dans la réussite du Dr. Daniel Mengara? Quand on vit
dans les pays
> occidentaux et qu'on voit les autres réussir, on prend cela pour
de la
> sorcellerie alors que la réussite est tout simplement une question de
bien
> comprendre son environnement, et donc de s'y adapter avec des
idées et
> objectifs précis. Et on commnce même à accuser, à tort ou à
raison, les
> autres de racisme. Il y a pourtant une solution simple au racisme
français dnt
> vous parlez: au lieu pour le Gabonais de rester en France et subir le
racisme en
> travaillant comme éboueur avec son doctorat en poche, il peut rentrer
chez lui
> et faire le même travail d'éboueur et se la fermer. Ou alors
aller planter
> la banane au village.
>
> Nous Gabonais, nous avons l'habitude d'être assisté dans nos
> "réussites", alors on finit par ne plus savoir reconnaître
les
> valeurs de travail, d'effort, de créativité et de dignité qui
mènent à
> la réussite. Pourtant la précarité elle-même est une notion à
relativiser.
> le problème des Gabonais est que, habitués à l'assistanat, ils
ne savent
> pas ce que c'est que se contenter du peu qu'ils ont. Quand un
Gabonais a
> un diplome ou se trouve une voix politique, sa première réaction
c'est le
> poste budgétaire (pour le diplomé) ou le parachutage au poste de
ministre
> (opposition alimentaire). le Gabonais ne sait pas penser en dehors du
poste
> budgétaire ou de la nomination politique. Et même quand il
s'engage en
> politique, c'est sur calcul. On se fait remarquer et on se vend.
Mais
> entretemps, on reste bloqué dans l'attente sans rien faire de sa
vie qui
> soit valable ou de nature à nous constituer une vie indépendante.
>
> Et parce qu'on est habitué aux nominations et à
l'assistanat, on
> qualifie de précarité toutes les situations qui, ailleurs, sont des
situations
> de dignité. Par exemple, ailleurs, être enseignant, policier,
commerçant,
> éboueur, femme de ménage et autres est une carrière que
quelqu'un peut
> poursuivre toute sa vie, sans rêver de devenir ministre. Mais au
Gabon, parce
> que nous ne savons pas nous contenter de la petite dignité qui vient
de nos
> petis boulots, on veut tous devenir ministres. On a une femme qui
bouge plus
> les fesses que les autres dans les groupes d'animation, le mari
est
> parachuté ministre. On a un frère ministre, on attend qu'il nous
nomme
> facteur dans son administration. Entretemps, on s'asseoit et on
attend, la
> tête dans les mains. Ces attentes finissent par créer
l'immobilisme et le
> manque d'efforts. On attend étenellement le poste budgétaire.
Combien de
> gabonais diplomés sont au chomage aujourd'hui (donc dans la
précarité)
> alors qu'ils peuvent aller vivre au village et planter des bananes
à vendre
> sur le marché? Au Gabon, l'argent a une odeur. On préfère
chomer avec un
> diplome qu'aller au village planter la banane.
>
> Il faut donc éviter de trop simplifier la notion de précarité.
N'est pas
> précaire la personne qui, avec son petit boulot ou son petit
commerce,
> s'organise pour vivre dans la dignité et se contente du fruit de
son effort
> gagné dignement tout en évitant les parachutages qui crééent
l'esprit de
> dépendance et d'assistanat. Le Gabonais est une race à part. Ce
n'est
> pas dans Mengara qu'il faut chercher l'exception, mais dans le
Gabonais.
> Je crois que c'est dans le conditionnement du bongoïsme qu'il
faut
> aller chercher la cause de ces comportements de superstition. nous
sommes
> tellement bien habitués à cet état des choses qu'au Gabon comme
dans la
> diaspora, ce sont les mêmes tares qu'on retrouve, et auniveau de
tout le
> monde, qu'on soit intellectuel ou pas. Voilà pourquoi certains ne
> comprennent pas que le Dr. Daniel Mengara, content et satisfait de sa
situation,
> ne rêve pas de devenir ministre ou président au Gabon. Les
superstitieux
> l'accuseront toujours de faire du bruit pour se faire remarquer
pour devenir
> ministre ou autre. Mengara aura beau démontrer par A à Z que son
emploi est
> stable et garanti pndant 30 ans encore aux USA, les superstitieux ne
peuvent pas
> s'enlever de la tête qu'un Gabonais ne puisse pas être
tenté par les
> postes de ministres, même quand il est Professeur dans un pays où
les
> Professeurs d'université sont bien traités comme aux USA.
> C'est là que se trouve le vrai mal, monsieur Mayandji.
> J'ai lu un jour un texte du Dr. Mengara expliquant pourquoi,
> mathématiquement, il ne rêve pas du poste de ministre. Mengara avait
dit,
> d'aillerus comme dans la vidéo, que audn il fait le calcul de son
salaire
> de professeur sur les 20 ans qui viennent et le poste de ministre sur
disons 5
> ans (sauf si on est ministre à vie), il préfèrerait rester
Professeur.
> J'avais compris ce calcul. Je vais essayer de vous faire une
description
> simple de ce qu'il avait expliqué. Imaginons que le ministre
gabonais gagne
> 15 millions de F CFA par mois et Mengara 3 millions de F CFA par mois.
Vu que le
> poste de ministre n'est pas éternel, même au Gabon, on peut
supposer que
> le ministre, sur 5 ans va gagner 75 millions en tout. Le Dr. Mengara,
avec ses 3
> millions, sur 25 ans, va gagner 75 millions. A moins d'être
ministre à
> vie, qu'est-ce qui va faire que Mengara puisse vouloir devenir
ministre,
> selon vous, alors qu'il vit dans un pays où il peut se soigner et
où sa
> retraire est assurée? Ces chiffres, qui ne sont que des chiffres
inventés pour
> la démonstration, sont importants pour comprendre pourquoi
l'état
> d'esprit d'un homme sorti de la superstition comme Mengara
peut être
> satisfait de sa vie. je ne sais pas le salaire mensuel du Dr. Mengara,
mais je
> pense que ce cacul devrait vous montrer pourquoi c'est nous les
Gabonais
> qui devons sortir de la superstition. Je vois en Mengara un homme fier
de gagner
> sa vie là où il est, se contente du fruit de son labeur
intellectuel, sans
> plus. Et pour nous rous, c'est un exemple à suivre, quelque sit
le niveau
> de vie que nous menons. L'éboueur gabonais qui gagne sa vie en
France même
> avec un doctorat doit savoir se contenter de son boulot et en tirer de
la
> fierté, au lieu de rêver de devenir ministre. Peut-être que, comme
les
> autres, il auar, après 20 ans, si bien appris le boulot qu'au
lieu
> d'attendre le poste budgétaire de Bongo, il peut créer une
entreprise
> d'éboueur en France ou au Gabon et gagner des millions comme chef
> d'entreprise, grace à l'expérience acquise, même sans
diplome.
> C'est ce blocage de la "ministrabilité collective" qui
nous
> immobilise dans l'assistanant et l'attentisme qu'il nous
faut
> combattre. Mengara n'est une exception que parce qu'il est
sorti du
> carcan mental qui nous fait croire que réussir est une affaire de
magie ou de
> superstition.
>
> Marcel
>
> Christian MAYANDJI wrote:
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> > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page.
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> >
> >
> >
> > Bonjour Jean,
> > Bonjour mes chers compatriotes,
> >
> > Je n'ai pas créé de partis politiques. Comme militant,
j'ai
> été et reste un second couteau. Je me sens encore engagé
politiquement pour
> le changement bien que je me sois interdis de m'encarter dans une
autre
> organisation politique. Je fais partie des personnes (femmes et
hommes) qui
> vivent dans la précarité en France et au Gabon. Même lorsqu'il
> m'arrive d'avoir faim, je ne ressens pas le besoin de demander
au
> "système..." de pourvoir à ma pitance. Je suis en plein
milieu de
> l'âge critique (40-45 ans). Cela va peut-être arriver bientôt :
avec
> d'autres personnes vivant dans la même situation, nous allons
bientôt
> sauter le pas et nous "rapprocher". C'est presque
logique, et
> même mécanique!!! Oh non, cela ne va pas m'arriver. Je ne suis
pas un
> leader politique! Je n'ai pas créé de partis! Dieu merci!...
> >
> > En fait, il faut rappeller que la conscience politique est le
produit
> d'un parcours mais aussi d'une volonté personnelle. Tout
être humain
> doit faire des choix. Pourquoi se laisser entrainer par la pression
familiale?
> cela n'est-il pas un pretexte? Quand on a des enfants (3 au
compteur), on
> doit les préparer à s'assumer. On doit leur donner de
l'instruction,
> des conseils pour s'orienter au mieux professionnellement, pour
éviter la
> précarité qu'a connu Papa. Autrement comment puis je penser
qu'il
> faille que je conditionne ma vie à l'avenir de mes enfants? De
même, pour
> notre conjointe : lorsqu'on veux s'engager politiquement, il
faut
> d'abord prendre le temps de la mettre à l'abris des aléas de
notre
> engagement politique. Cela suppose qu'il faut l'aider à se
former ou à
> se récycler professionnellement, puis à trouver un emploi stable. Il
faut
> s'assurer qu'elle puisse subvenir à ses besoins ou à ceux de
sa
> famille, notamment dans le cas où on viendrait à se rendre incapable
> (juridiquement, mentalement ou physiquement) ou à disparaitre
temporairement
> (prison) ou définitivement (mort).
> > Et puis, tout le monde sait que la politique au Gabon (en
Afrique) ne
> nourrit pas son homme lorsqu'on est dans l'opposition. Faut-il
pour
> autant disqualifier tous ceux qui en font de ce côté de la barrière
du fait
> qu'ils ne justifie pas de carrières stable au plan professionnel.
Faut-il
> s'interdire de s'engager politiquement, notamment dans
l'opposition?
> C'est ce que j'ai cru pendant longtemps, jusqu'à ce que
je sois
> victime d'une intoxication alimentaire au restaurant du campus de
> l'université Omar Bongo (1988-1989) qui a failli me coûter la
vie. A
> partir de ce jour, j'ai compris que je ne devais plus laisser à
> d'autres le soin de défendre mes intérêts. Il fallait que je
fasse partie
> de la melée. Surtout, il ne faut pas se permettre la moindre
complaisance avec
> la négligence, le laisser-aller. Autrement, nous nous trouvons
atteint, même
> dans un environnement où nous nous sentons protégé, à l'abris
de tous
> les remous extérieurs.
> > Non, je ne crois pas que la légitimité de l'engagement
politique -
> notamment dans l'opposition - se mesure à l'aune de la
stabilité ou de
> l'indépendance financière. A vrai dire, un militant de
l'opposition
> n'a rien d'autre que la force de sa conviction - comme capital
- au
> moment où il s'engage. Tout au long de son parcours, il doit
apprendre à
> se détacher des contingences matérielles. Même lorsque la
conjoncture lui est
> politiquement et financièrement favorable, il doit comprendre que
tout ceci
> peut disparaitre du jour au lendemain. Il doit se tenir prêt à
(re)partir au
> combat si jamais il a cru, un seul instant que ce combat avait cessé.
> >
> > Un militant politique - à plus forte raison, un leader de parti
- doit
> être à la fois un visionnaire et un homme pragmatique. Il doit être
savoir
> dans quelle direction il faut se projetter et le faire savoir aux
autres. Il
> doit aussi être capable de mettre en place cette organisation qui
permette de
> mobiliser les moyens pour atteindre les objectifs fixés. Il doit
être capable
> de (re)motiver son groupe. Je vous invite à revoir les parcours de
Charles de
> Gaulle à Londres, Fidel Castro au Mexique, Mao Tsé Toung, Nelson
Mandela, et
> bien d'autres.. En fait et dans les environnements ou les
institutions ne
> leur font pas de place, les "opposants" sont des personnes
qui se
> mettent en rupture avec le système en place et acceptent de rentrer
dans la
> précarité. C'est l'essence même de leur combat : ils en
acceptent les
> conditions parce qu'ils sont motivés par des valeurs non
négociables.
> >
> > Juste un point concernant les petits boulots en France : j'ai
été
> ouvrier du batiment, manoeuvre dans une entreprise de logistique,
enseignant
> d'économie dans un lycée privé, back ou middle office en milieu
bancaire,
> conseiller d'insertion professionnelle,.. La palette des métiers
que les
> expatriés en France sont appelés à exercer est très large. Elle ne
dépent
> pas de leur bonne volonté, ni de leur formation initiale. Il y a des
> barrières, des sortes de "mur de verre" qui sont placés
pour bloquer
> leurs parcours et à les maintenir dans des conditions de
subordination. Il
> n'y a pas beaucoup d'africians diplômés qui, en France,
exercent un
> emploi en rapport avec leurs diplomes universitaires et cela ne
dépent pas du
> mérite.
> > Il y a quelqu'uns d'entre nous qui passent à travers les
gouttes.
> Cela peut être du au hasard des opportunités, ou au toupet!!!
Quelques uns
> cèdent à la facilité en acceptant certaines humiliations pour
conserver leurs
> emplois. Je vous laisse imaginer car je suis trop pudique pour vous
décrire
> certaines situations.
> > Nous avons de l'admiration pour le docteur Mengara et avons
presque
> tous envie de tenter notre chance aux USA. Mais nous restons
réalistes. Les USA
> ont leurs lots de misère et d'échec. Le docteur MENGARA fait
partie de
> ceux qui ont réussi à passer entre les gouttes. Peut - être
pourra-t-il
> expliquer à ceux de ses compatriotes qui le veulent comment s'y
prendre?
> Simplement, il faut prendre cette situation comme elle est :
EXCEPTIONNELLE!!!
> > Dans ces conditions, pourquoi les précaires ne rentrent-ils pas
tout
> simplement au pays pour partager le quotidien des autres? Après tout,
le hasard
> des rencontres peut nous emmener à bénéficier d'un
décret...C'est un
> peu le serpent qui se mord la queue!!! La force de l'expatriation,
c'est
> la multiplicité des opportunités. Surtout, lorsqu'on a atteint
un certain
> niveau d'intégration et qu'on a tiré les leçons de la
précarité.
> > On peut s'enfoncer dans la précarité et finir dans la
misère. Dans
> la précarité, on peut également à mieux gérer sa vie, à faire
les bons
> choix et même à anticiper l'avenir ou ses risques. La
précarité peut
> dévenir une école où on apprend à dévenir indépendant
mentalement et sur
> d'autres plans. La précarité est une expérience où on apprend
soit à
> épargner pour dfaire face, dans l'avenir, à des dépenses
courantes.
> C'est une expérience où on apprend à faire des choix
> d'investissements. la précarité est une expérience au cours de
laquelle
> on découvre où et comment il faut mobiliser des ressources
financières et
> comment les faire fructifier. C'est une expérience au cours de
laquelle
> nous découvrons que les gabonais peuvent vivre d'autre chose que
de
> l'or noir (petrole) : par exemple, en développant et en exportant
sa
> production agricole par des moyens privés et notamment vers des
circuits de
> ventes labellisés.
> > La précarité s'apparente moins à la boîte de pandore
qu'à
> l'auberge espagnole. Il faut avoir des convictions fortes et une
conscience
> claires de ses orientations. Notre principal regret - nous autres qui
sommes
> dans la précarité en France - est de vivre le fait que ce sacrifice
ne soit
> pas reconnue comme une expérience qui peut être source de richesses
pour nos
> compatriotes restés au Gabon. Comment peut on exprimer le choc que
nous
> ressentons lorsque nous prennons connaissance du gachis qui est fait
au Gabon
> avec nos "vieilles voitures d'occasion" expédiés, nos
maigres
> ressources financières si durement gangées et expédiées pour
construire la
> "petite maison de retraite" ou pour recevoir "nos
compagnons de
> combat", nos tronçonneuses pour couper le bois...
> > En fait, autant nos compatriotes du Gabon peuvent nous percevoir
comme des
> potentiels "affamés", autant nous autres précaires les
percevons
> comme des "éternels inconséquents". Mais tout cela
n'est que
> caricature. Essayons de découvrir ensemble ce qui se cache derrière
ces
> jugements de valeurs. Peut - être que nous finirons par trouver
quelques
> solutions pour que les leaders politiques, les seconds couteaux, ou
les
> militants de base ne se sentent plus tentés d'aller "à la
> soupe".
> > Cordialement.
> > MANGASS TTC
> > Christian MAYANDJI
> > Démarches-Gestion
> > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> > CONVOYAGE EXPLOITATION
> > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> > EUROPE - AFRIQUE
> >
> >
> >
> > --- En date de : Sam 6.9.08, Jean Bika
<protected at yahoo.com> a
> écrit :
> >
> > De: Jean Bika <protected at yahoo.com>
> > Objet: [BDPalabres] Re: Alliance UPG / RDPG: Les fanfarons se
> rejoignent
> > À: bdpalabres at bdpgabon.org
> > Date: Samedi 6 Septembre 2008, 19h56
> >
> > ___________________________________________________________
> > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau.
Vos
> messages
> > apparaîtront une fois modérés.
> > - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email,
répondez tout
> simplement
> > aux messages.
> > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page.
> > ___________________________________________________________
> >
> >
> > Belle analyse, Placide.
> >
> > Quelle déchéance pour l'UPG, vraiment. Dire que
c'était un
> parti
> > d'avenir. Maintenant, e être réduit à s'attaquer
au BDP sur
> INternet,
> > c'est grave.
> > Il ya une autre dimension qu'on oublie souvent dans la
politique
> gabonaise.
> > Les oppositions de notre pays semblent toujours souffrir de
la même
> maldaie
> > dès qu'isl atteignent un certain âge. Rappelez-vous
d'Oyono
> Abaga qui
> > avait rejoint Bongo ouvertement en donnant comme raison
qu'il
> allait mourir
> > et il avait besoin de laisser de l'argent à ses enfants.
J'ai
> > l'impression que passé 50 ans, l'age limite de
> l'espérance de vie
> > au Gabon, nos opposants changent souvent d'avis et
commencent à
> penser à
> > ce qu'ils vont laisser à leurs enfants. je pense que les
> pressions
> > familiales deviennent souvent très fortes pour eux, du
genre
> "pourquoi tu
> > continues à faire de la olitqieu alors que nous on meurt de
faim?
> Qu'est-ce
> > que l'opposition t'a apporté jusqu'à présent?
Penses à
> ta
> > famille, à tes enfants, est-ce que tu vas mourir sans leur
laisser
> quelque
> > chose?
> > Et c'est là que nos opposants se fatiguent. Ils vivent
dans la
> précarité
> > et quand passé 50 ans, ils voient qu'ils n'ont rien,
> c'est
> > l'àge où ils commencent à penser à eux-mêmes.
> > Les changements de Mamboundou s'espliquent par ça, à
mon avis.
> Il se
> > positionne pour au moins finir sa vie avec quelque chose pour
ses
> enfants. La
> > bougeotte de tous les vieux politicards du pays vient de là.
Il est
> possible de
> > prédire si un opposant va trahir ou non en fonction de son
age. Entre
> 30 et 45
> > ans, ils sont souvent virulents. A 45 ans ou plus, ils se
fatiguent.
> > Mais tout ça est dû à la précarité. Très peu
d'opposants
> gabonais
> > s'assument dans des filières ou carrières
indépendantes. En
> dehors du Dr.
> > Daniel Mengara, je ne vois aucun autre opposant gabonais
leader de
> parti
> > politique avec une carrière indépendante qui soit capable
de la
> garder à
> > l'abri des tentations du régime. Je ne sais pas si
Daniel Mengara
> aussi un
> > jour va se fatiguer, mais je pense que les hommes qui
pourront montrer
> de vraies
> > carrières conséquentes dans l'avenir sont les hommes en
qui on
> pourra
> > faire confiance. C'est pourquoi il est important de
toujours poser
> la
> > question aux déclarés opposants ce qu'ils font dans
leur vie.
> S'ils ne
> > sont pas hommes d'affaires ou professionnels hors du
système
> Bongo,
> > c'est pas la peine. Ils finiront dans la cour des enfants
de
> Bongo. Le vrai
> > test sera toujours de savoir ce qu'ils faisaient avant la
> politique et si
> > leur carrière leur permet de rester à l'abri des
tentations ou
> des
> > influences du régime. Par exemple, si on a une carrière qui
dépend
> de BOngo,
> > comme une nomination (comme Mamnoundou à l'ACCT), ce
n'est
> pas un
> > opposant crédible. Si on vit de petit boulots en France sans
> carrière stable,
> > ce n'est pas un opposant crédible. IL faut que chaque
opposant
> soit
> > capablede montrer en quoi et comment il est financièrement
> indépendant avant
> > de nous faire du bruit. Il ne suffit pas de montrer qu'on
a un
> petit boulot:
> > il faut montrer que ce petit boulot vous met hors du besoin
de la
> corruption.
> > Voilà pourquoi j'admire lr Dr. Daniel Mengara. Avant de
voir sa
> vidé avec
> > le meeting de Jocktane, je ne savais pas qui il était.
J'avais
> souvent
> > entendu parler du BDP, mais je me désintéressais de ça
parce que je
> croyais
> > que c'était les mêmes vieux affamés. J'ai été
surpris
> d'abord
> > par l'age jeune de Mengara et je suis resté choqué.
> D'habitude on ne
> > voit pas des jeunes faire autant de bruit et je
m'attandais à un
> vieux. Et
> > quand j'ai vu que Daniel Mengara est Professeur et
qu'il
> enseigne depuis
> > 12 ans aux USA, je me suis dit voilà peut-être la personne
qui
> changera le
> > Gabon.
> > IL faut donc être perspice, je pense et poser cette question
aux
> opposants.
> > Tous les affamés qui tuent le Gabon , même avec des
doctorats,
> n'ont pas
> > eu de carrières indépendantes et sont à la merci de Bongo.
Si on ne
> fait rien
> > avec sa vie, comment peut-on espérer diriger les auttres par
> l'exemple?
> > Parmi les opposants sur INternet qui ont des partis
politiques, Daniel
> Mengara
> > est le seul avec une vraie carrière. les autres sont des
affamés. On
> ne sait
> > pas ce qu'ils font de leurs vie à part la politique.
> >
> >
> > Placide Makanga wrote:
> > >
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> > >
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> > >
> > >
> > >
> > > Je voudrais, en tant qu'observateur des débats
actuels, et
> surtout
> > parce que je suis l'histoire du BDP depuis sa création
en tant
> > qu'historien, dire quelques mots. Je voudrais surtout
apporter une
> autre
> > percpective, une autre lecture des faits, moins partisane et
moins
> folle que ce
> > que je vois ici.
> > >
> > > Bien que je trouve le style utilisé par Papamadi un peu
> repoussant (un
> > anonyme de plus, mais qu'importe, nous le sommes tous
jusqu'à
> preuve du
> > contraire), j'y trouve quand même de subtiles vérités
> incontournables.
> > >
> > > Il y a en effet aujourd'hui quelque chose
d'ahurissant
> qui se
> > passe sur le Net. Une COALITION anti-BDP et anti-Mengara est
> certainement
> > visible qui me fait loucher un peu. Cet acharnement sur
Mengara ne
> peut êre
> > ignoré quand on voit la conjonction des événements au
Gabon.
> > >
> > > Un cousin que j'ai dans les milieus=x mamboundistes
au Gabon
> m'a
> > récemment dit qu'il a entendu plusieurs fois Mamboundou,
en
> privé comme en
> > meeting, mentionner le BDP comme un groupe de terroristes qui
> racontent
> > n'importe quoi sur l'UPG. Mais je mets ce genre de
choses sur
> le compte
> > des rumeurs car tant que je n'ai pas vu une vidéo de
Mamboundou
> disant une
> > telle chose, je ne peux pas y accorder crédit.
> > >
> > > Cependant, quand on regarde de près l'évolution
des choses
> au Gabon,
> > il y a une étrange situation qui ne devrait pas nous
échapper.
> > >
> > > 1) Les déclarations de Mamboundou se sont multipliées
ces
> derniers temps
> > qui montrent très clairement un rapprochement avec Bongo. Je
ne
> reviendrai pas
> > sur l'histoire des Hummers, qui est déjà avérée. Je
laisse les
> > spéculateurs en faire ce qu'ils veulent. Par contre, ce
qui
> > m'intéresse ce sont les déclarations très publiques de
> Mamboundou, qui ne
> > cachent plus ce rapprochement. Un exemple révélateur: lors
de sa
> dernière
> > conférence de presse, Mamboundou, chef de l'opposition
gabonaise,
> a avec
> > grande pompe annoncé que l'on voulait l'assassiner.
Et quelle
> raison
> > avait-il donné? On voulait l'assassiner NON PAS parce
qu'il
> était
> > opposant de BONGO ONDIMBA, mais parce que les proches de
BONGO
> > n'appréciaient pas son rapprochement avec le président
de la
> république.
> > Une telle justification, sans entrer dans la polémique
inutile, veut
> dire que
> > Mamboundou est lui-aussi, comme Mba Abessolo avant lui, en
train de
> constituer
> > un groupe pro-BONGO au sein de la majorité présidentielle.
On
> appelle cela au
> > Gabon, un CLAN. Tout le monde sait que l'entourage de
BONGO
> prépare déjà
> > l'après BONGO, et les clans sont en guerre les uns
contre les
> autres. Voir
> > donc Mamboundou entrer en guerre avec les clans pédégistes
pour
> cause de
> > RAPPROCHEMENT avec BONGO est un signe fort qui aurait
tendance à
> indiquer
> > l'intégration de l'UPG et de Mamboundou dans une
logique
> PRESIDENTILLE.
> > Une guerre de CLANS n'existerait pas contre MAMBOUNDOU si
> MAMBOUNDOU
> > n'était pas une menace pour les autres clans au chevet
de BONGO
> ONDIMBA.
> > Ceci, en fin de compte, ne me semble pas surprenant quand on
revient
> sur le fait
> > qu'il y a quelques mois, Mamboundou avait, entre autres
reproché
> aux
> > médias français leur "cabale" contre le
présidemnt BONGO.
> > >
> > > 2) Il m'apparaît donc logique que, au vu du
rapprochement
> > BONGO-MAMBOUNDOU, l'UPG oriente son action vers la
protection de
> cette
> > alliance. Sans rechercher la polémique, j'ai
presqu'envie
> > d'épouser la thèse de notre anonyme Papamadi qui
remarque, comme
> tout le
> > monde d'ailleurs ,l'étrange rapprochement entre un
GRAND
> PARTI comme
> > l'UPG et un parti (on va dire avorté) comme le RDPG de
Siméon
> Ekoga. Au vu
> > de l'historique de l'un et de l'autre, et au vu
du
> rapprochement de
> > l'un et de l'autre avec BONGO (Siméon Ekoga depuis
2003,
> Pierre
> > Mamboundou depuis 2006), la COALITION actuelle qui, dans la
diaspora,
> semble
> > désormais allier UPG et RDPG me semble être de nature à
confirmer
> une
> > coalition d'efforts contre le BDP par tous les groupes
qui
> gravitent autour
> > de BONGO. D'ailleurs, j'ai récemment entendu un ami
me dire
> que la
> > vidéo de la rencontre entre Mike Jocktane et Daniel Mengara
postée
> récemment
> > sur le site du BDP n'a pas été bien acceuillie au
Gabon. Le
> régime
> > n'aurait pas apprécié que le BDP ait rendu publique des
choses
> qui ne se
> > révèlent jamais. Cet ami m'a confirmé que le BDP, en
publiant
> cette
> > vidéo, risque de ne plus voir des gens venir solliciter des
rencntre
> avec BOMGO
> > auprès de MENGARA parce que tout le monde dans la sphère du
régime
> aura peur
> > d'apparaître un jour dans une vidéo. Apparemment, les
> bongoïstes
> > préfèrent que les choses se passent en secret. Les
tentatives de
> négociations
> > du régime avec le BDP ne risquent plus d'arriver de
sitôt.
> > >
> > > 3) Quand on voit la montée des enchères actuelles
contre le BDP
> sur
> > internet, des enchères amplement coordonnées entre Siméon
Ekoga et
> la famille
> > MOULOUNGUI sur les sites du RDPG et de l'UPG, on a
effectivement
> > l'impression, comme le disent maladroitement certains sur
ce
> forum, que
> > l'UPG et le RDPG coordonnent désormais leurs efforts
contre le
> BDP.
> > >
> > > La question que les hommes et les femmes sages se posent
alors
> est la
> > suivante: POURQUOI?
> > >
> > > Les hypothèses sont nombreuses.
> > >
> > > La plus simple, serait de dire que le BDP dérange. Ce
mouvement
> créé en
> > décembre 1998 par le Dr. Daniel Mengara, Professeur aux
Etats-Unis,
> n'a
> > cessé de déranger le régime Bongo depuis sa création, Les
plus
> grosses
> > preuves de ce dérangement viennent du fait que le régime a
usé de
> plusieurs
> > subterfuges pour en finir avec ce mouvement. Pour répondre
à la
> menace BDP, le
> > régime a utilisé deux tactiques: une nationale, l'autre
> internationale.
> > >
> > > - Au sein de la diaspora, le régime a provoqué deux
scissions
> bien
> > documentées par les médias au sein du BDP. La première,
celle de
> 2003, fut
> > quand Siméon Ekoga se retrouva au Gabon en fanfare,
rencontrant BONGO
> et
> > annonçant dans la même foulée dans les médiais qu'il
était
> non
> > seulement le nouveau président du BDP, mais aussi que le BDP
était
> dissout par
> > lui pour créer un parti plus responsable, le RDPG. En 2004,
le BDP
> n'étant
> > toujours pas mort, une deuxième scission elle aussi
annoncée dans
> l'UNION
> > et à la télé au Gabon, donna naissance au BDP-Démocrate,
un groupe
> de
> > dissendents du BDP né à Washington suite à une rencontre
avortée
> entre BONGO
> > et MENGARA. Selon le BDP, Mengara aurait refusé d'aller
> rencontrer BONGO à
> > Washington tandis que ses collègues eux voulaient cette
rencontre. En
> allant
> > donc secrètement rencontrer BONGO, les dissidents furent
exclus du
> BDP et
> > créèrent le BDP-Démocrate.
> > >
> > > - Au Gabon, le régime a également créé des groupes
clones du
> BDP. A ce
> > jour, on en connaît au moins deux ou trois qui ont été
créés avec
> le sigle
> > BDP. Les plus connus sont: un BDP (Bongo Doit Présider) et
un BDP
> (Bongo Doit
> > Persister). Des miltants du BDP-Gabon Nouveau avaient aussi
fait trois
> mois de
> > prison en 2004.
> > >
> > > Cet acharnement historique du régime, qui a été en
partie
> confirmé par
> > la vidéo de la rencontre Jocktane - Mengara de 2007, reste
une preuve
> assez
> > forte de l'intérêt qui est celui du régime de voir la
> disparition du
> > BDP-Gabon Nouveau. Ce que la vidéo nous montre aussi, quand
on sait
> > l'analyser, c'est que, de décembre 1998 (date de sa
> création), en
> > septembre 2007, le régime BONGO n'avait pas encore pu
résoudre
> > l'énigme BDP. Ceci est confirmé par Mike JOcktane,
évêque
> envoyé par
> > BONGO en septembre 2007 pour rencontrer MENGARA après une
autre
> rencontre
> > avortée à New York. Les paroles de l'évêque
confirment très
> largement
> > non seulement le désir de BONGO de rencontrer le Dr.
Mengara, mais
> aussi le
> > fait que Daniel Mengara est resté incorrigible dans son
engamenet
> contre BONGO.
> > On constate ainsi 9 ans d'engagement ferme du BDP-Gabon
Nouveau
> car rien
> > n'a encore défrayé la Une qui puisse montrer un
quelconque
> rapprochement
> > entre Daniel Mengara et BONGO. La vidéo montre le contraire.
> > >
> > > Ce qui nous amène à la situation
d'aujourd'hui.
> Analysée
> > froidement, il me semble évident qu'il est plutôt
facile de
> déduire,
> > comme le dit un peu maldroitement Papamadi sur ce forum, les
faits
> suivants:
> > >
> > > - Tous les groupes qui se sont rapprochés de BONGO
depuis 2003,
> à
> > l'exception de certains membres du BDP-Démocrate qui ont
rallié
> le
> > BDP=Gabon Nouveau en 2007, semblent en effet coalisés
aujourd;hui
> contre le
> > BDP-Gabon Nouveau.
> > >
> > > - Le rapprochement entre l'UPG et le RDPG est
indéniable.
> NOus avons
> > tous remarqué une coordination d'attaques entre ces deux
groupes
> contre le
> > BDP-Gabon Nouveau.
> > >
> > > Au moment où fusent des insultes et des accusations en
tous
> genres de
> > toutes parts entre le BDP, l'UPG et le RDPG, il est
important de
> garder la
> > tête froide. Si le rapprochement avec BONGO est un signe qui
permet
> de
> > distinguer qui travaille pour et/ou avec BONGO de qui ne
travaille pas
> avec
> > et/ou pour BONGO, il me semble que ce jugement est simplifié
pour la
> plupart de
> > nous par les seuls FAITS objectifs qui sortent du domaine de
la
> supputaion et
> > qui sautent aux yeux. Ces faits se limitent à une seule
question: Qui
> s'est
> > rapproché de BONGO au vu et au su de toute le monde et qui
ne l'a
> pas fait?
> > >
> > > Ce ne peut donc pas être une coincidence ou un accident
de voir
> > l'UPG, par le canal de la famille MOULOUNGUI et le RDPG
(en tant
> > qu'émanation du BDP créée par le régime) se mettre
ensemble
> pour
> > s'attaquer au seul grouoe politique gabonais qui n'a
jamais ni
> > rencontré BONGO, ni esquissé de rapprochement avec BONGO
ONDIMBA,
> > c'est-à-dire le BDP-Gabon Nouveau de Daniel Mengara.
> > >
> > > Le BDP dérange, cela, on le sait déjà, mais pour qui
roulent
> l'UPG
> > et le RDPG dans leur apparente coalition anti-BDP qui laisse
de côté
> BONGO
> > ONDIMBA (la personne qui dirige criminellement le Gabon) pour
faire de
> Daniel
> > Mengara (qui ne dirige pas le Gabon) la cible de leurs
attaques
> coordonnées?
> > >
> > > Il n'y a que l'histoire qui nous le dira un
jour.
> > >
> > >
> > > Makanga Placide
> > >
> > >
> > >
> > > Mackjoss Makosso a écrit:
> > >>
> > >> Avez-vous remarqué, ces derniers temps,
l'étrange
> coalition
> > anti-Mengara qui se dessine de plus en plus sur le net depuis
un
> moment?
> > >>
> > >> D'une part, il ya le fameux Siméon Ekoga, qui,
depuis
> qu'il a
> > rencontré Bongo en 2003 et proclamé la dissolution du BDP
en tant
> que
> > président autoproclamé, avant de créer le RDPG, ne cesse
de
> diffamer sur le
> > net et de danser la bamboula: tantôt opposant, tantôt
félicitant
> Bongo pour
> > son élection.
> > >>
> > >> D'autre part, il y a un certain Jean-François
> Mouloungui, qui se
> > dit "Représentant Personnel et Porte Parole de Pierre
> MAMBOUNDOU,
> > Président de l'UPG, en Europe et aux Etats Unis
> d'Amérique", qui,
> > prenant cause des mensonges de Siméon Ekoga, a fait de
Daniel Mengara
> le cheval
> > de bataille de l'UPG. On peut donc supposer que si le
> représentant
> > personnel de Mamboundou se livre à toutes ces attaques,
surtout en
> signant ses
> > articles avec son titre, c'est qu'il parle
officiellement pour
> > l'UPG.
> > >>
> > >> Du coup, le site de Siméon Ekoga et celui de
l'UPG sont
> devenus
> > de simples site anti-Mengara. Aucune proposition n'y
figure, rien
> que des
> > attaques contre le BDP et Mengara. Ahurissant, non? C'est
ça des
> partis
> > politiques? ah ah ah, laissez-moi rigoler un peu.
> > >>
> > >> Etrange, vraiment, que ce fameux Jean-François
Mouloungui,
> > Représentant Personnel et Porte Parole de Pierre MAMBOUNDOU,
Plus d'informations sur la liste de diffusion BDPalabres