[BDPalabres] TR: Chers compatriotes

Sylvain Ndong protected at gmail.com
Mer 10 Sep 09:52:36 EDT 2008


ci-dessous, un message de Petit-Lambert Ovono, conseiller du « présida ».

j’espère qu’il ne m’en voudra pas de le publier ici, car j’ai cru voir en le lisant, qu’il ne m’était pas personnellement destiné.

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De : PETIT LAMBERT.O 
Envoyé : mercredi 10 septembre 2008 13:42
À : Sylvain Ndong
Objet : Chers compatriotes

  

A QUOI TIENT L’ECHEC DE LA DIASPORA GABONAISE ET AFRICAINE ?

 

Je répondrai tout de go : à son immaturité.

 

En parcourant les 7000 messages qui m’ont été envoyés par le Forum « AGORA » durant mon absence, (encore que je n’aie parcouru que 3200 à ce jour), mon jugement sur mes compatriotes gabonais de la Diaspora est justifié.

Dans tous leurs messages, le principal sujet d’échanges reste « la politique », même si ici et là, on peut déceler « insultes, encouragements et interrogations ».

 

La partie la plus ridicule de leurs livraisons demeurent la course « non au diplôme » mais à leur étalage.

Il me semble que la faiblesse de nos jeunes diplômés tient à leur condition sociale.

En effet, beaucoup parmi eux sont issus d’un milieu pauvre. Le terme paysan conviendrait mieux. De ce fait, malgré leur réussite universitaire, ils continuent à ne compter que sur l’Etat pour améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs parents.

Certains ont l’outrecuidance de parler du « peuple » et même de « leur peuple », quand ils ne peuvent pas déjà se nourrir eux-mêmes, aller donner leur force de travail au Gabon et ainsi être contribuable gabonais.

Tous les anciens avant nous, ont choisi aujourd’hui de revenir au bercail, et y exercent comme fonctionnaires ou assimilés en toute quiétude.

Et c’est parce que nous sommes à leur écoute que nous pouvons nous demander : Si quelqu’un ne peut déjà pas gérer sa propre maison, comment prendra t’il soin du peuple Gabonais ?

Voici ce que je veux dire :

En 48 ans d’indépendance politique, les Gabonais de la Diaspora n’ont rien réalisé d’original au Gabon préoccupés qu’ils sont d’entretenir leurs différences et leurs divisions.

Ils les reproduisent à leur retour au Gabon dans un premier temps, avant de comprendre que le peuple gabonais lui,  a choisi comme modèle « LE CONSENSUS » pour vivre ensemble.  

Intéressés par des longues diatribes politiques, ces messieurs et dames de la diaspora passent à côté du nécessaire pour s’occuper du superflu.

Le nécessaire c’est de se mettre ensemble par secteur professionnel (y compris politique), inventer un projet, le conduire jusqu’à son aboutissement et mesurer l’impact auprès du peuple gabonais.

Ainsi seront-ils capables d’êtres de véritables acteurs de changement dans leur pays d’origine.

Le spectacle auquel nous assistons (c’est d’ailleurs pas une grande première), c’est que chacun cherche à  être remarqué individuellement, puis à être appelé pour aller occuper « un poste » comme tous les autres l’ont  fait y compris aujourd’hui Pierre MAMBOUNDOU. Dans sa dernière livraison, Jeune AFRIQUE N°2487 du 7 au 13 septembre 2008 à la page 37 défonce une porte ouverte lorsqu’il affirme que  « Mamboundou a peut-être aujourd’hui plus d’ennemis … qu’il n’en avait quand il était opposant » car il ne l’est plus ?

Ainsi, tout est dit.

 

Dois-je conclure que l’approche ou l’angle d’attaque de nos compatriotes n’est pas le bon ?

Sans vouloir faire insulte à qui que ce soit, le terme « Immature » c’est-à-dire « le manque de sûreté de jugement » me parait le plus approprié pour qualifier ce qui se déroule sous mes yeux dans AGORA.

Mais je garde espoir qu’un jour nouveau s’élèvera et alors tout sera possible.

  

PETIT LAMBERT OVONO.   

 

 






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