[BDPalabres] Re: Shalom ! que la paix soit avec vous
Christian MAYANDJI
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Ven 5 Sep 08:50:01 EDT 2008
Mme VINCENT,
Je vous remercie pour votre disposition d'esprit. J'ai consulté votre blog et je salue les habitants de Bezon. J'espère que vous - et d'autres gabonais - trouverez un peu de temps par mi toutes vos activités pour assister au forum d'exposition sur la maîtrise des coûts ainsi qu'à d'autres salons professionnels dans lesquels nos compatriotes peuvent trouver à s'épanouir.
Comme vous, j'ai consacré un peu plus d'une décennie de mon séjour en France pour construire quelques projets de développement liés à la coopération décentralisée. Je me suis heurté à quelques échecs : ces projets m'ont souvent échappé après la conception et la mise en relation des acteurs "politiques" ou "administratifs".
Soit les projets tombaient en désuétude parce que les responsables concernés - côté gabonais au pouvoir ou de l'opposition" - avaient d'autres sujets de préoccupation ; soit les projets étaient captés et détournés.
J'ai fait le choix de m'impliquer personnellement en travaillant directement avec les opérateurs économiques et sociaux, en prennant en charge l'ensemble des opérations jusqu'à la mise en exploitation des équipements au Gabon. J'ai convoyé un peu de matériel informatique, des congélateurs industriels pour la conservation des produits frais et tout recemment un car de 40 places pour le transport collectif. Je m'attèle actuellement un à financer un programme de micro-crédit et à expédier 1000 vêtements collectés au près de quelques associations de solidarité internationale.
Je souhaite également organiser une mission au Gabon pour convoyer quelques lots d'ouvrages pédagogiques, de médicaments et des équipements sanitaires (exemple blocs opératoires pour dentistes) en collaboration avec l'O.N.G. Bureau International de Projets (B.I.P.). J'ai également rencontré "un blanc du Gabon"
Toutes ces activités ont pour but de proposer des solutions alternatives aux populations gabonaise. Je me bats pour proposer des perspectives professionnelles à tous ceux - disposant de quelques talents dans mes domaines d'internvention - manifestent leur désir de collaborer à la gestion de ces projets.
Je regrette simplement que nous n'ayons pas encore réussi à mutualiser nos initiatives dans une dynamique commune des gabonais de la diaspora. L'autre point que je note également porte sur l'accueil de ces intiatives par les bénéficiaires : j'ai constaté qu'ils ne sont pas toujours dans une dynamique collective et professionnelle. Chacun essaie de tirer la couverture de son côté et d'exploiter les biens ainsi convoyés dans une logique monopoliste, quitte à priver les autres, sans pour autant prendre la responsabilité d'en assurer la charge de la maintenance et de la perenité.
J'aimerais savoir si vous, ou d'autres compatriotes, avez rencontré les mêmes désagréments : comment arrivez vous à les surmonter et à rompre le sentiment d'impuissance ou d'isolement ?
Je fais partie de ceux qui pensent que la politique peut se faire à travers des activités spécialisées. Certains parmis nous peuvent exceller dans la communication politique et deviennent de leaders d'opinion. D'autres peuvent s'affirmer dans des actions plus courantes de terrain.
Actuellement, je me préoccupe de la manière dont il faut s'organiser pour se rendre plus efficace et pour perenniser ces actions. J'espère que vous nous fairez le plaisir de partager votre expérience - projets, difficultés de conception et de mise en oeuvre, solutions - dans ce domaine.
Cordialement.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
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CONVOYAGE EXPLOITATION
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EUROPE - AFRIQUE
--- En date de : Jeu 4.9.08, Alice Vincent <protected at yahoo.fr> a écrit :
De: Alice Vincent <protected at yahoo.fr>
Objet: [BDPalabres] Re: Shalom ! que la paix soit avec vous
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Jeudi 4 Septembre 2008, 15h14
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Monsieur christian Mayandji, cher compatriote,
Le fameux mal gabonais réside peut-être dans une sorte d'angoisse, une
peur confuse de l'avenir qui conduit tout droit à la désillussion. En
économie comme en psychologie, dans le for intérieur comme dans la vie
publique, c'est pareil. Nous avons oublié la chemin de la confiance.
Certes, il y a de quoi s'inquiéter, des angoisses, des précarités, cette
incertitude massive qui plane. Mais la bonne résolution de rentrée, c'est
peut-être dire stop à la défiance. Pour remettre en mouvement ce qui peine en
chacun de nous, arrêtons un peu de nous prendre la tête. Essayons de retrouver
la fraîcheur naïve de la foi, cette simplicité qui permet de s'ouvrir à
la beauté des choses. En un mot, le nodal de la capacité de
s'émerveiller.
En Amérique, on espère en s'émerveillant. On pourrait s'inspirait
des Américains.
Alors Shalom ! Que la paix soit avec vous.
Mes sincères et cordiales salutations distinguées.
Félicité Vincent
----- Message d'origine ----
De : Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
À : bdpalabres at bdpgabon.org
Envoyé le : Mercredi, 3 Septembre 2008, 0h49mn 41s
Objet : [BDPalabres] Re: Accusé de reception
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Mme Alice Vincent,
Vous ne pouvez imaginer combien je suis heureux de savoir que vous ayez fait le
choix de l'initiative privée pour vous épanouir professionnellement.
C'est un choix risquée et inspiré. Ce choix me parait réussir au
gabonaises qui veulent bien s'investir dans ce domaine en France. Je compte
moi-même quelques membres de ma famille qui ont fait ce choix et qui s'en
sortent dans la discrétion. Alors, je dois me permettre de vous féliciter :
vous êtes, dans une certaine mesure, un modèle pour tous, y compris pour moi.
Je crois que nous souhaitons tous voir le Gabon se projetter vers un meilleur
avenir. Cela est possible, même si les ressources naturelles s'épuisent.
l'essentiel au final, c'est la qualité des ressources humaines : il
suffit de prendre le cas de la Suisse, du Japon qui ont des économies
florissantes, sans avoir des ressources humaines. Ces pays le doivent à la
manière dont les ressortissants ont monté et organisé les activités
qu'ils ont choisi de développer chez eux.
Je crois qu'il est important pour chacun de nous de reprendre la maîtrise
des activités de notre pays. C'est grâce à cela que nous arriverons à
mieux contrôler et repartir les revenus qui en découlent. Pour y arriver, il
me parait essentiel de ne pas se tirer dans les pattes unitilement. Les
chantiers à réaliser dans notre pays sont trop importants pour que nous
puissions nous permettre ce luxe. Vous avez noté - vous - même que nous avons
des sujets d'intérêt communs et qui présentent également une certaine
importance pour notre pays. Pourquoi ne pas concentrer notre énergie à
approfondir ces questions et à mettre en oeuvre ce qui est possible ? Je suis
certain que, de cette manière, nous apporterons une contribution décisive au
projet politique que le Professeur MENGARA et d'autres hommes politiques -
honnêtes et pleins de bonne volonté - souhaitent pour le Gabon.
La paix sociale et la justice - le respect des droits de chacun et de tous -
sont une condition essentielle pour construire la prospérité et satisfaire les
besoins de notre pays.
Je vous invite au nom de ces valeurs à faire la paix.
Cordialement.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
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--- En date de : Mar 2.9.08, Alice Vincent <protected at yahoo.fr> a écrit
:
De: Alice Vincent <protected at yahoo.fr>
Objet: [BDPalabres] Re: Accusé de reception
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Mardi 2 Septembre 2008, 1h36
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Chers compatriotes,
Je suis chef d'entreprise, je sais comment ça fonctionne un process ,
dans un processus de management, d'un projet.
J'ai élaboré un projet de coopération décentralisée avec la ville
de
Port Gentil, accord signé en présence de Madame Honorine Dossu Naki
l'ancienne ambassadrice du Gabon en France. Rédactrice en chef de
l'affiche du Dr Mengara de sa tournée du Patriote France etc...
Dans un processus politique, il faut des femmes, des hommes, une équipe et
l'adhésion du peuple qui adhère à un nodal, qui sera un socle.
Bien à vous,
Félicité Vincent
----- Message d'origine ----
De : Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
À : bdpalabres at bdpgabon.org
Envoyé le : Vendredi, 29 Août 2008, 15h33mn 35s
Objet : [BDPalabres] Re: Accusé de reception
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Au Professeur MENGARA
Coordonateur du mouvement BDP
Cher Professeur,
Je me suis promis de ne pas vous prendre en traitre et, surtout, de ne pas
nourrir toute polémique nous entrainant vers les dérives que je dénonce
depuis que je participe à ce forum.
Je me suis permis de reprendre les points que vous avez abordés par
thèmes
progressifs et je vous propose de vérifier la conformité avec les sujet
de
préoccupations que vous avez exposés.
Merci de bien vouloir me reprendre avant que je ne vous propose mon point
de
vue.
Cordialement.
-------------------------------
Préambule : Argumentaire comme témoignage des tares de l’opposition
gabonaise
I - Contradictions :
1 - Différence de la démarche avec les « petits pas ciblés » de
l’intérieur du régime de MBA ABESSOLE ou de MAMBOUNDOU « qui souhaite
éviter la guerre ou la violence » ;
2 - Meilleure organisation en contradiction avec la théorie des « petits
pas
» : précipitation de TOUT
II – Vérité absolue
1 - Détention de la vérité absolue ou de la science infuse / brasser du
vide, du vent : propos populistes ?
2 - Opposition « inepte » ou déficiente / savoir mieux pour résoudre la
problématique gabonaise ?
3 – L’inorganisation de l’opposition : « faute de tout ceux qui
critiquent l’ineptie »
III – Renforcement de la capacité de l’opposition par création ou
adhésion
1- Auto – création d’une opposition nouvelle pour satisfaire aux
exigences d’une meilleure organisation : non, car il ne faut pas ajouter
la
division à la division, gaspiller moins les ressources disponibles y
compris
humaines, recherche d’une meilleure efficacité.
2- Engagement aux côtés de l’opposition actuelle et partager sagesse
et/ou potentiel de réussite
3- Tares du nouvel opposant et « produits du bongoïsme » : croire
pouvoir
faire avancer la cause gabonaise en critiquant dans l’ombre ceux qui
s’aventure dans l’opposition ouverte et radicale
4- Oui à l’échec indépendante de notre volonté, non au
renoncement/découragement pour tout citoyen responsable : organisée ou
non,
rien ne garantit la réussite de l’opposition.
IV – Principe de l’Opposition
1 - Principes
a – Ne pas détenir la science infuse ou des solution toutes faites.
b – Capacité à assumer le rôle de défense des intérêts citoyens.
c – Capacité de mobiliser et étendre la conscience des intérêts
citoyens
aux générations futures/éviter la cassure générationnelle dans la
continuité des engagements
d – Eviter l’individualisme aussi au sommet de l’Etat qu’au niveau
citoyen, encourager l’utilité sociale
2 – Démarches : opposition, produit d’une culture politique (exemple
de
l’histoire des 4 cibles et du fusil à 3 coups)
a – Procéder par tâtonnement ;
b – Procéder par hypothèse ;
c – S’engager ou épauler ceux qui s’engagent (prendre la relève ou
donner les béquilles aux combattants qui ne tiennent plus debout tout
seuls) ;
d - en cas d’échec, susciter l’engagement des générations présentes
ou
futures
e - Contribuer ouvertement au sein de l’opposition déficiente ou par une
opposition nouvelle (brayer dedans et non dehors)
V – Buts de l’opposition : tentative stratégique pour un espoir – et
non
une certitude - de réussite (exemple de l’opérateur de mitrailleuse
usant
d’une centaine de balles sur une cible)
1 – Tenter le changement : chasser le Chef de l’Etat en titre (fut
–il
un usurpateur) et commencer la Reconstruction du pays ;
2 – Continuer le combat pour la dignité et le Redressement de
l’opposition
;
3 – « La victoire » considérée comme la solution finale : « Sous la
rage
des années de brimades subies, le citoyen lambda étrangle le chef de
l’Etat
et le pend à un arbre, pour les vautours. Le pays est libéré » ;
4 – Le mausolée comme récompense de l’héroïsme patriotique pour les
acteurs du changement
VI – Les risques inhérents au renoncement ( affirmation ou
pérennisation de
la situation de passivité et d’immobilisme) de l’opposition
1 – Persistance de l’ineptie de l’opposition et des critiques
incantatoires
2 - Cercle vicieux de conséquences désastreuses :
a – refus de l’engagement des auteurs des critiques ;
b – accentuation de la désorganisation et effondrement de l’opposition
;
c – défaut de ressources publiques (épuisement des gisements des
matières
d’extraction/stratégiques) et ressources propres (absence de revenus du
travail et de transfert), coût élevé de la vie,
d – rupture d’approvisionnement du fait de la déficience du système
de
santé
e – anéantissement inexorable des citoyens par décès prématurés
VII – L’essentiel : l’opposition – au Gabon ? - ne peut être vue
comme une aventure sans lendemain
1 – Contribution à la consolidation et renforcement de la capacité de
l’opposition à résister à la prostitution
a - génératrice du renoncement
b – mettant en cause la réussite
2 – Conviction - face à la peur - et résolution – face aux balles -
au
combat comme facteurs de succès/victoire
3 – Opposition : activité qui transcende la vie de chaque citoyen et
fédère les contributions à l’édifice de redressement national
4 – Chaque citoyen doit tester ses propres théories et les mettre en
pratique au service de la nation.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
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--- En date de : Jeu 28..8.08, Dr. Daniel Mengara
<protected at bdpgabon.org> a écrit :
De: Dr. Daniel Mengara <protected at bdpgabon.org>
Objet: [BDPalabres] Re: Accusé de reception
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Jeudi 28 Août 2008, 18h26
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J'attendrai avec grande impatience votre réflexion, cher Monsieur
Mayandji.
Je vous sais homme de profondeur et j'avoue toujours apprécier vos
prises
de position qui, se détournant de la polémique stérile, élèvent
toujours la
conversation sur ce forum. Les solutions aux problèmes gabonais
commencent
par
le type d'exercice mental que, de par vos arguments, vous ne
manquez
jamais
de susciter. D'où l'expression de mes sincères remerciements
pour
avoir inspiré la "petite" et modeste pensée que j'ai
proposée
à nos lecteurs.
Il y a sur notre site, une pensée d'Edgar Morin, sociologue et
écrivain
français, qui se pose la question suivante: "Qu'est-ce
qu'un
intellectuel?". A cette question, il répond: "C'est
quelqu'un
qui, en dehors de sa propre compétence, porte sur la place publique
des
problèmes de fond."
Autrement dit, le statut d'intellectuel implique une certaine
RESPONSABILITE. Cette responsablité, à son tour, découle non
seulement
de ce
POUVOIR qui lui permet d'influencer la pensée et, parfois même,
la
destinée publique, mais également de ce DEVOIR d'engagement qui
lui
est
dicté par les défis auxquels est confrontée sa société.
Le Gabon, dans le contexte d'une telle dynamique, ne peut perdre.
Votre dévoué compatriote.
Daniel Mengara
Christian MAYANDJI wrote:
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>
>
>
> Au Professeur Daniel MENGARA
> Coordonateur du Mouvement BDP
>
> Cher Professeur,
>
> Vous avez pris de votre temps pour me faire part de votre point de
vue. Je
vous en remercie. Vous comprendrez certainement que je vous reponde
méthodiquement. Cela implique un décallage de temps. Je vous prie de
croire
qu'il n'est pas dans mon intention d'abuser de votre
patience,
ni de
compter parmi vos détracteurs. Je vais m'efforcer de vous apporter
une
reponse structurée. J'espère que - au contraire d'autres
leaders
d'opinion noyés par leur célébrité médiatique - vous prendrez
la
peine
de l'étudier avec la plus grande attention et d'en tirer les
meilleures
enseignements pour votre mouvement.
>
> Cordialement.
> MANGASS TTC
> Christian MAYANDJI
> Démarches-Gestion
> FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> CONVOYAGE EXPLOITATION
> VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> EUROPE - AFRIQUE
>
>
>
> --- En date de : Jeu 28.8.08, Dr. Daniel Mengara
<protected at bdpgabon.org> a écrit :
>
> De: Dr. Daniel Mengara <protected at bdpgabon.org>
> Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
> À: bdpalabres at bdpgabon.org
> Date: Jeudi 28 Août 2008, 3h19
>
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>
>
> Monsieur Mayandji, cher frère:
>
> Le paradoxe que je constate dans votre argumentaire est
exactement
celui qui
> découle des tares que vous reprochez aux autres. Vous vous
dites
> "fatigué" de voir une opposition mal organisée, et
qui,
je
vous
> cite, "contrairement aux mouvements d'opposition dans
les
autres pays,
> ne semble pas se donner les moyens de se battre avec la
détermination
que les
> partisans du pouvoir défendent leurs privilèges."
>
> Bien!
>
> Et vous ajoutez, ensuite, en censeur des méthodes
précipitées,
que
vous
> êtes partisan des petits pas ciblés, ceux des solutions
"au
fur
et à
> mesure".
>
> Bien aussi !
>
> MAIS, mon frère, en quoi donc cette démarche serait-elle
différente
de celle
> de Mba Abessole qui, lui, préfère faire les choses à
"petits
pas
> ciblés" de l'intérieur du régime, ou de Mamboundou,
qui,
lui, pense
> désormais qu'un raprochement entre lui et Bongo, aussi
avare
de
résultats
> que ce rapprochement soit, apportera de petis changements
progressifs
qui lui
> sont plus acceptables que la guerre ou la violence, même si
pour
cela
le peuple
> gabonais doit attrendre 100 ans de plus?!
>
> Il me semble que vous êtes exactement dans la logique de cette
opposition que
> vous fustigez, non?
>
> Il y a une seconde contradiction dans votre argument car, si
l'on
prend
> votre critique à la lettre, on voit que si l'opposition
dont
vous
parlez
> était mieux organisée et devenait comme celle des autres
pays,
elle
> contredirait immédiatement votre théorie des "petits
pas"
> puisqu'elle précipiterait TOUT! Ce qui ne serait pas non
plus
à
votre
> goût des "petits pas ciblés", il me semble,
n'est-ce
pas, cher
> ami?
>
> Le problème des censeurs invétérés comme vous et moi, cher
frère,
est que
> nous croyons souvent détenir la vérité absolue, alors que,
en
réalité, nous
> ne brassons que du vide, du vent.
>
> Par exemple: vous qui vous dites fatigué de voir une
opposition
inepte, vous
> rendez-vous au moins compte que, du haut de votre piédestal de
censeur (un peu
> comme moi), vous êtes en train de dire que vous savez mieux
que
cette
> opposition ce qu'il faut faire pour résoudre la
problématique
gabonaise?
>
> Si tel est le cas, bien!
>
> Mais, dans ce cas, je me permettrai la remarque suivante: si,
donc,
comme le
> laisse supposer votre message, vous avez la solution parce que
mieux
et plus
> éclairé, on se demande ce que vous attendez pour créer,
VOUS-MEME,
cette
> opposition CAPABLE qui, elle, pourra, à votre convenance
(puisque
vous en aurez
> été l'initiateur éclairé), satisfaire à vos exigences
de
meilleure
> organisation!! Mieux encore, si vous ne pouvez la créer
indépendamment, rien
> ne vous interdit de vous engager à ses côtés pour lui faire
bénéficier de
> vos hautes inspirations! Là ou d'autres ont failli, vous
réussirez
> peut-être! Pourquoi, dans ce cas, priver le pays de votre
infinie
sagesse, et
> surtout du potentiel d'une réussite par VOUS, là où les
autres
ont
> échoué!?
>
> En fin de compte, frère, je peux affirmer sans méchanceté,
mais
aussi sans
> me tromper, que, comme nous tous, vous êtes bel et bien le
produit
du
> bongoïsme, non pas parce que vous êtes bongoïstes (je ne
crois
pas
que vous
> le soyez), mais plutôt parce que vous souffrez des mêmes
tares
qui
nous
> polluent tous, nous qui, vitupérant de l'ombre (engagés
nulle
part) ou de
> derrière nos ordinateurs (comme moi), croyons pouvoir faire
avancer
la cause
> gabonaise en critiquant, de loin, ceux qui, eux, ont, au moins,
osé
> s'aventurer sur la voie de l'opposition ouverte et
radicale.
>
> Dans un de mes récents articles, j'ai souligné le fait
que
les
citoyens
> que nous sommes ne devons jamais reprocher à l'opposition
ses
échecs si
> ces échecs s'expliquent par une conjoncture indépendante
de
sa
volonté.
> L'échec ou la réussite, en tout combat politique, est une
situation qui,
> en elle-même, est fonction du moment et de la conjoncture
sociopolitique et
> socioculturelle du moment. On peut échouer inexplicablement
dans
un
contxete
> pourtant très favorable (Mba Abessole, Mamboundou) ou réussir
au
moment le
> plus inattendu (Géorgie, Ukraine, Russie, Indonésie,
Pakistan,
etc..). Mais ce
> n'est pas l'échec qui est, en lui-même, un problème.
Ce
que
nous
> devons reprocher à l'opposition, à NOTRE opposition, ce
sont
les
> RENONCEMENTS qui causent l'échec, surtout quand ces
renoncements
bafouent
> les principes les plus élémentaires de la décence humaine
et/ou
citoyenne.
> Autrement dit, qu'elle soit organisée ou désorganisée,
rien
ne
garantit
> la réussite de l'opposition. Ce qui importe, par contre,
est
que
cette
> opposition reste déterminée dans son intention et sa
conviction,
génération
> par génération, et génération après génération.
>
> Personnellement, je ne reproche leur échec ni à Mamboundou,
ni à
Mba
> Abessole. Ce que je leur reproche, c'est leur renoncement.
Et
parce que je
> sais que l'échec peut être au rendez-vous de tout
opposant de
bonne
> volonté, même sans renoncement, j'essaie de m'engager
dans
> l'espoir de non seulement mieux faire, mais aussi de
POUVOIR
réussir (sans
> pour autant croire que je suis celui qui réussira forcément;
je
ne
sais de moi
> que ma conviction. L'avenir, lui, appartient à Dieu). Mais
ce
que
je
> m'interdis en tant que citoyen responsable, c'est le
découragement ou
> la fatigue qui me met hors-jeu de l'histoire et de la
société.
Il n'y
> a pas de renoncement pire que celui qui est fait juste parce
que
d'autres
> ont renoncé ou échoué. C'est là une conclusion trop
facile
qui
ne ferait
> pas de moi un meilleur citoyen que ceux que je critique.. Il
est
bien
de
> critiquer. Mais il est encore mieux de critiquer quand on est,
soi-même,
> engagé dans une tentative de salut national.
>
> Quand j'ai créé le BDP-Gabon Nouveau, je l'ai fait
sur la
base du
> constat d'échec de Paul Mba Abessole et de Pierre
Mamboundou,
et
ceci dès
> décembre 1998. Dès 1998, j'avais déjà vu, dans leurs
attitudes, les
> germes non pas de l'échec, mais du renoncement. Et je me
suis
juré, en
> m'engageant OUVERTEMENT, d'ESSAYER de mieux faire
qu'eux,
et
> surtout, de ne JAMAIS RENONCER, comme eux, aux idéaux qui
furent
leurs et qui
> sont aujourd'hui miens. Et j'attends de citoyens
responsables
la même
> réaction que moi. En d'autres termes, si aujourd'hui
ou
dans
10 ans,
> mes concitoyens constatent mon échec et croient pouvoir mieux
faire
que moi, je
> ne trouverai satisfaction que dans un acte d'engagement de
leur
part qui
> puisse reprendre le combat là où j'ai échoué, et le
mener
à
finalité,
> avec ou sans moi.
>
> Autrement dit, cher frère, en quoi un citoyen peut-il croire
être
plus utile
> à la société que le bébé qui vient de naître et qui suce
le
lait
maternel
> en toute insouciance s'il ne ponctue pas sa critique par un
acte
> d'engagement concret? En quoi peut-il être meilleur que le
chien
errant
> qui, n'ayant d'autre objectif dans la vie que la
recherche
de
l'os
> dans les poubelles, ne se soucie guère de ce qu'il fera le
jour
> d'après? En quoi peut-il être différent d'Omar Bongo
qui,
à la tête
> du Gabon depuis 41 ans, ne se soucie guère des souffrances de
son
peuple? Du
> moment que, lui, mange bien et fait son petit truc dans son
coin,
que
lui
> importe, à Bongo ou à ce citoyen individualiste, que le reste
des
Gabonais
> tire le dibale par la queue?
>
> Le principe d'une opposition, cher frère, n'est pas de
détenir la
> science infuse ou la solution toute faite. Le principe
d'une
opposition
> n'est pas non plus d'être capable de tout accomplir de
son
vivant ou de
> tout réussir. Le principe d'une véritable opposition
réside
dans sa
> capacité non seulement à assumer le rôle de défense des
intérêts
citoyens
> qui est le sien, mais également d'en mobiliser et d'en
étendre la
> conscience aux générations futures. Faire de l'opposition
découle
> d'une culture politique qui, procédant par tâtonnements
et
par
> hypothèses, finit un jour par le triomphe des forces du
changement
dès lors
> qu'il n'y aurait aucune cassure générationnelle dans
la
continuité
> des engagements.
>
> Le but n'est donc pas que Mamboundou ou Mengara réussisse
de
son
vivant.
> Le but est, pour tous ceux qui s'engagent ou épaulent ceux
qui
> s'engagent, de toujours tenter le changement en fonction de
leur
> inspiration, et s'ils échouent malgré leur bonne
volonté, il
leur est
> important de pouvoir compter sur ceux qui, dans les
générations
présentes ou
> futures, pourront prendre la relève et continuer le combat
pour la
dignité.
> Or, pour que les tâtonnements des uns et des autres arrivent
à
une
solution
> avérée (comprenez, victoire), il faut bien que des hommes
comme
vous, Monsieur
> Mayandji, aient le courage de contribuer OUVERTEMENT, et AU
SEIN DE
CETTE
> OPPOSITION DEFICIENTE ou en dehors d'elle par une
OPPOSITION
NOUVELLE, leur
> éclairage (tout en gardant à l'esprit le simple fait,
modeste,
que cet
> éclairage ne sera pas forcément la panacée qui mènerait à
la
réussite).
> Tout acte d'opposition est alors vu comme une tentative
stratégique qui
> comporte en elle un espoir de réussite et non une certitude.
Faire
de
> l'opposition n'est ni un travail de nanochirurgie ni un
travail de
> nanoscience. Faire de l'opposition, c'est un peu comme
un
opérateur de
> mitrailleuse qui tire une centaine de balles en direction
d'une
cible, avec
> l'espoir qu'une des balles fera mouche.
>
> Bref, l'opposition pour moi se résume ainsi: devant
l'incertitude, les
> hésitations et les tâtonnements, tout ce qui peut être
tenté
doit
être
> tenté, génération par génération, et génération après
génération.
> Quand Mengara ou Mamboundou tombe, victime de la corruption ou
de
la
fatiguue,
> il doit toujours se trouver un Mayandji pour, soit prendre la
relève
pour
> continuer le combat, soit donner des béquilles à ceux qui,
ayant
tenté toute
> leur vie, n'arrivent plus à tenir debout tous seuls..
>
> Il ne sert donc à RIEN pour un cotoyen de brayer, DU DEHORS,
qu'il est
> fatigué par l'inorganisation de l'opposition quand,
dans
le
même
> temps, il se refuse à y entrer, collectivement ou
indépendamment,
pour aider
> à son REDRESSEMENT.
>
> En d'autres termes, l'inorganisation de
l'opposition
est
autant de
> VOTRE faute, frère Mayandji, que de la mienne et de celle de
tous
ceux qui
> participent de cette opposition inepte que vous critiquez.
Imaginez,
cher
> frère, un seul moment le cas de figure suivant:
>
> 1) L'opposition gabonaise est reconnue inepte (Cela, tout
le
monde
le
> sait).
>
> 2) Monsieur Mayandji, en homme éclairé, a la solution.
>
> 3) Monsieur Mayandji, au lieu de se déclarer fatigué, entre
dans
> l'opposition ou crée son opposition, pour redresser
l'opposition.
>
> 4) L'opposition, bénéficiant enfin de la science de
Monsieur
Mayandji,
> arrive enfin à s'organiser.
>
> 5) 2009, l'opposition chasse Bongo du pouvoir et commence
la
reconstruction
> du pays, grâce à la contribution spectaculaire de Monsieur
Mayandji.
>
> 6) Le Gabon est enfin sauvé et Monsieur Mayandji est fait
héros
national avec
> un mausolée lui reconnaissant une contribution historique de
patriote.
>
>
> Bien!
>
> IMAGINONS maintenant l'autre cas de figure,
c'est-à-dire,
> l'affirmation ou la perennisation de la sitaution de
passivité
et
> d'immobilisme (donc de renoncement) dans laquelle vous vous
trouvez, cher
> frère, et ceci malgré vos critiques incantatoires:
>
>
> 1) L'opposition gabonaise est reconnue inepte (Cela, tout
le
monde
le
> sait).
>
> 2) Monsieur Mayandji, en homme éclairé, a la solution.
>
> 3) MAIS Monsieur Mayandji, fatigué par le désastre d'une
opposition
> désorganisée, reste dans l'ombre, refuse de s'engager
et
garde sa
> solution pour lui-même.
>
> 4) L'opposition, ne bénéficiant pas de la science de
MOnsieur
Mayandji,
> sombre encore plus dans la désorganisation et s'étiole.
>
> 5) 2012, Bongo est réelu. 2019, Ali Bongo est élu. 2026 Ali
Bongo
est
> réélu, jusqu'à perpète. 2030, Le Gabon n'a plus de
pétrole.
> N'ayant jamais préparé l'après pétrole, le Gabon,
en
2033,
est le
> pays le plus pauvre du monde.
>
> 6) 2034, Monsieur Mayandji meurt de palu au dispensaire de
Nkembo,
parce
> qu'au Gabon, la pauvreté est devenue telle que ses petits
enfants, sans
> emploi, n'ont pas assez d'argent pour lui acheter un
comprimé de
> Fansidar, et les économies qu'il avait faites pour sa
retraite
en
2026 ont
> fondu comme beurre au soleil devant la vie chère qui est
maintenant
au Gabon
> comme celle du Zimbabwé: 1000%
>
> Autrement dit, Monsieur Mayandji, ceux qui s'engagent et
essaient,
même
> dans la désorganisation et l'échec, valent mieux comme
citoyens
que ceux
> qui, de loin, critiquent, se disent plus compétents, mais
pourtant,
se refusent
> à montrer, par l'engagement concret, comment ils peuvent
mieux
réussir que
> les autres.
>
> Et cette leçon, croyez-moi, vaut pour nous tous, moi y
compris.
>
> La question, en fin de compte, n'est pas de savoir qui a
échoué
ou qui a
> réussi. Ce qu'il faut, c'est étudier comment, par la
combinaisaon des
> efforts et des inspirations, nous pourrions, ENSEMBLE ET/OU
SEPAREMMENT,
> contribuer à l'objectif de consolidation d'une
opposition
engagée qui
> soit capable de résister aux prostitutions qui enfantent de ce
renoncement qui
> compromet la réussite. L'image à avoir en tête ici est
celle
de
soldats
> sur un champ de bataille. Quand ils s'avancent,
l'ennemi
les
fauche.
> Certains tombent, mais d'autres avancent. A la fin, ce sera
à
qui
avancera
> avec plus de résolution que la victoire appartiendra.
>
> PLus proche de nous, cette image marche de la façon suivante.
En
face
de
> Mamboundou, Mba Abessole, Mayandji et Mengara, il y a Bongo
avec un
fusil à
> trois balles. Devant les tirs de Bongo, Mba Abessole tombe.
Puis
c'est le
> tour de Mamboundou, et enfin Daniel Mengara. Maintenant, Bongo
n'a
plus de
> balles et Mayandji reste debout, vivant, devant un Bongo
désemparé.
Sous la
> rage des années de brimades subies, Mayandji étrangle Bongo
et le
pend à un
> arbre, pour les vautours. Le Gabon est libéré.
>
> Autrement dit, dans tout combat, certains tombent sous les
balles
ou
sous la
> peur, mais d'autres, surtout ceux qui se font censeurs des
autres,
doivent
> être capables de continuer la lutte.. Il est impardonnable de
renoncer
ou de se
> fatiguer parce qu'on a vu certains tomber, et ensuite se
retourner
pour
> critiquer ceux qui sont tombés ou se sont enfuis. Si on a de
la
conviction, on
> doit continuer, sinon on ne sert à rien dans la société des
hommes.
>
> L'opposition, cher ami, ne peut être vue comme une
aventure
sans
> lendemain. Le dire de cette manière, c'est voir
l'opposition
comme une
> affaire basée sur le court terme de nos courtes vies, et non
comme
une
> continuité que chaque génération se doit de pérpétuer,
pour
elle-même et
> pour les autres. Autrement dit, chaque citoyen qui se bat ne
doit
jamais limiter
> l'idée de l'opposition à ce qu'il peut y gagner
de
son
vivant,
> mais plutôt la construire sur les principes de participation
qui
lui
> permettraient de faire sa part de contributions à
l'édifice
de
> redressement national.
>
> Autrement dit, la valeur d'un vrai citoyen ne se mesure pas
à
combien de
> théories il peut émettre. Tant qu'il n'est pas prêt,
de
par
LUI-MEME,
> à tester ses propres théories et même à les mettre en
pratique
au
service de
> la nation, il ne vaut rien pour la société.
>
> Et la question que le citoyen modeste posera toujours à ces
censeurs
> invétérés que nous sommes, vous et moi, est la suivante:
est-ce
que
tu peux
> faire mieux, toi qui parle beaucoup, beaucoup, beaucoup?
>
> A cette question, je crois que nous savons déjà la réponse.
>
>
> Daniel Mengara
>
>
> Christian MAYANDJI wrote:
> ___________________________________________________________
> >
> >
> >
> > Il n'est pas question pour moi d'appeller à la
guerre
civile. Je
> suis tout simplement fatigué de voir une opposition qui si mal
organisée et
> qui, contrairement aux mouvements d'opposition dans les
autres
pays, ne
> semble pas se donner les moyens de se battre avec la
détermination
que les
> partisans du pouvoir défendent leurs privilèges.
> > Je pense qu'à l'instar de la majorité des
gabonais,
je
ne suis
> pas le partisan des aventures sans lendemain. Je pratique la
politique
des
> "petits pas", celle qui consiste à apporter des
solutions
ciblées
> aux populations au fur et à mesure que les problèmes sont
identifiés et que
> les moyens sont constitués.
> > MANGASS TTC
> > Christian MAYANDJI
> > Démarches-Gestion
> > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> > CONVOYAGE EXPLOITATION
> > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> > EUROPE - AFRIQUE
> >
> >
> >
> > --- En date de : Mer 27.8.08, Jean Bika
<protected at yahoo.com> a
> écrit :
> >
> > De: Jean Bika <protected at yahoo.com>
> > Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
> > À: bdpalabres at bdpgabon.org
> > Date: Mercredi 27 Août 2008, 2h22
> >
> >
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> messages
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répondez tout
> simplement
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page.
> >
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> >
> >
> > Monsieur Mayandji, vous avez tout dit. Les peuples qui
ont
sacrifié
> de leur
> > sang et acheté la liberté avec leur sang comprennent
mieux
la valeur
> de la
> > paix. le gabon, comme d'autres pays, devra passer
par
une
étape
> de violence
> > pour le comprendre. Une seule personne en sera la
cause:
Omar
Bongo.
> >
> >
> > Christian MAYANDJI a écrit:
> > >
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> > >
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> > >
> > >
> > >
> > > M. Mengara a le droit d'affirmer sa
différence,
comme tous
> ceux qui
> > aspirent à un changement légitime au Gabon, au TOGO,
dans
> d'autres pays,
> > sur d'autres continents.
> > > Cependant, je crois que nous évoluons vers des
dérives
qui me
> font
> > craindre des tensions extrêmes.
> > > Je résume la situation : les
"opposants"
attaquent les
> > représentant s du pouvoir dans ce qu'il y a de
plus
bas;
> > > les partisans du "pouvoir"
s'entêtent
dans leurs
> délires
> > de candidats à la corruption, pour ceux qui n'y
ont
pas
encore
> été
> > initiés.
> > > Entre ces extremes, ils y a des hommes et des
femmes
qui
> construisent
> > patiemment leur vie, avec leur propre moyens, sans rien
demander à
> personne,
> > pas même à l'Etat.
> > > Le seule chose que je me demande, c'est
pourquoi
> l'opposition ne
> > se donne pas une bonne fois pour toutes les moyens
d'en
découdre
> avec le
> > pouvoir, ainsi que cela s'est produit dans les
autres
pays.
> > > Il se peut qu'après le sacrifice du sang,
chacun
trouvera la
> voie de
> > la raison et comprendra que la politique commence
lorsqu'on
> découvre
> > comment faire la différence entre l'intérêt
général
et les
> intérêts
> > particuliers. la politque se fait lorsqu'on
respecte
> l'individu, la
> > personne quelque ses valeurs dans la mesure ou tout le
monde
respecte
> la loi
> > républicaine. Elles se poursuit lorsque chacun
comprend
que
> l'Etat - en
> > tant que représentant de l'intérêt général -
n'est pas la
> > propriété de personne, mais en tant que puissance
publique
c'est
> une
> > personne morale avec son fonctionnement propre.
> > > Il est inopérant que chacun puisse projeter ses
propres
> asiptations dans
> > l'Etat. l'Etat n'est la vache à lait de
personne.
> C'est tout
> > simplement une organisation dont la fonction est de
gérer
ce
qui
> constitue le
> > ^patrimoine commun.
> > > Je crois que la plupart des conflits actuels
proviennent
que
> chacun -
> > conservateurs et partisans du changement - ne percoive
l'état que
> comme une
> > vache à lait que chacun doit traire.
> > > En tant qu'historien, je sais que le
changement
est
> inéluctable et
> > surtout en marche...
> > > MANGASS TTC
> > > Christian MAYANDJI
> > > Démarches-Gestion
> > > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> > > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> > > CONVOYAGE EXPLOITATION
> > > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> > > EUROPE - AFRIQUE
> > >
> > >
> > >
> > > --- En date de : Mar 26.8.08, Magloire Olympio
> > <protected at hotmail.com> a écrit :
> > >
> > > De: Magloire Olympio
<protected at hotmail.com>
> > > Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
> > > À: bdpalabres at bdpgabon.org
> > > Date: Mardi 26 Août 2008, 9h01
> > >
> > >
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> > >
> > >
> > > Rebondissement dans l’affaire AKA : de
nouveaux
éléments
> qui
> > confortent la
> > > thèse de l’assassinat ; le frère cadet du
défunt
> Maurille membre
> > du régime
> > > précipite son enterrement.
> > >
> > >
> > > La tragique disparition du leader du MODENA
Joachim
Agbobli
> Atsutsè
> > n’a pas
> > > fini de révéler tous ses secrets. Après les
résultats
> farfelus de
> > > l’autopsie du professeur Napo-Koura et les
conclusions
> tordues du
> > procureur de
> > > la République Robert Bakaï le 18 aôut
dernier ;
de
> nouveaux
> > éléments
> > > viennent d’apparaître dans le dossier et
confortent
> désormais, la
> > thèse
> > > d’un assassinat déguisé en suicide. Ces
informations,
> nous les
> > devons à
> > > plusieurs amis du politologue (universitaires,
hommes
> politiques,
> > médecins,
> > > journalistes) qui se sont mobilisés pour faire
triompher la
> vérité.
> > >
> > >
> > >
> > > Le corps du défunt porte des traces
d’électrocution
> > >
> > >
> > >
> > > La première information qui ressort de ces
investigations
> est liée
> > à des
> > > lésions observées autour du coup et des
parties
génitales
> de la
> > victime. Les
> > > spécialistes en conclurent à une torture par
des
objets
> > électriques. Pour ces
> > > spécialistes, il est incroyable que le
médecin
légiste ait
> pu
> > conclure en une
> > > mort par suicide en passant sous silence ces
différentes
> lésions que
> > nous
> > > venons de signaler. En réalité, AKA a été
enlevé depuis
> la
> > clinique,
> > > conduit à un endroit secret et torturé à
mort
avant que le
> corps ne
> > soit
> > > jeté à la plage 24 h plus tard. C’est
d’ailleurs ce
> scénario
> > qui explique
> > > la disparition des vêtements de la victime de
même
que
> l’abandon
> > de son
> > > portefeuille, et ses verres médicaux. La
version
du
> rendez-vous en
> > plus du
> > > parcours effectué attribué au chauffeur
n’est
qu’une
> pure
> > invention sortie
> > > des laboratoires lugubres pour faire diversion.
AKA
ne
> s’est jamais
> > rendu à
> > > un quelconque rendez-vous, il ne s’est jamais
arrêté à
> l’Hôtel
> > Palm
> > > Beach et il ne s’est jamais rendu à
l’Hôtel
Sarakawa.
> > D’ailleurs le
> > > docteur Fiadjoe responsable de la clinique
Biasa
serait sous
> > d’énormes
> > > pressions afin qu’il ne s’adresse à aucun
média. A la
> clinique
> > Biasa les
> > > visites aux malades sont désormais
réglementées.
> > >
> > >
> > >
> > > Maurille Agbobli dans le mauvais rôle
> > >
> > >
> > >
> > > Il n’est un secret pour personne que la
famille
Agbobli est
> > partagée entre
> > > l’opposition et le pouvoir. Parmi ceux qui
sont
> actuellement dans le
> > cercle du
> > > pouvoir, nous pouvons citer Robert Dusseh,
universitaire,
> conseiller
> > > diplomatique de Faure et neveu de AKA et
ensuite
Maurille
> Edoh Agbobli
> > ancien
> > > ministre, membre du bureau politique du RPT.
C’est
donc ce
> dernier
> > qui est
> > > accusé aujourd’hui de dissuader la famille
d’aller plus
> loin et
> > précipite
> > > par la même occasion l’enterrement de son
frère.
Alors
> que
> > certains
> > > évoquent encore une contre autopsie avec
l’assistance des
> experts
> > venus de
> > > l’extérieur, les obsèques de AKA sont
annoncées
dans la
> foulée
> > pour les 29
> > > et 30 août prochain.
> > >
> > >
> > >
> > > Faure tapis dans l’ombre manœuvre et joue au
chrono
> > >
> > >
> > >
> > > La mystérieuse mort de AKA ramène au devant
de
> l’actualité la
> > récurrente
> > > question de l’impunité qui caractérise
depuis
40
ans le
> régime du
> > RPT.
> > > Faure qui espérait noyer cette question de
l’impunité
> dans une
> > mascarade de
> > > réconciliation après les fameuses
consultations
nationales
> se
> > retrouve du coup
> > > dans une situation embarrassante. Depuis le
palais
de la
> Marina, il
> > tire sur les
> > > ficelles. Comme par hasard le « leader nouveau
»
qui n’a
> jamais
> > accordé le
> > > moindre crédit à la presse togolaise invite
subitement par
> une
> > méthode peu
> > > orthodoxe des journalistes des médias publics
et
privés à
> une
> > discussion à
> > > battons rompus à la présidence de la
République.
Certains
> > journalistes (
> > > médias d’Etat, radios et presses privées)
se
sont rendus
> donc ce
> > jeudi à la
> > > présidence de la République pour en ressortir
plus
tard
> avec des
> > billets de
> > > banque évalués en 200 000fcfa et 300 000fcfa
par
tête.
> Tout ceci,
> > après une
> > > longue discussion ennuyeuse arrosée de
champagne.
D’autres
> > journalistes qui
> > > ont pu déceler là, le piège de la corruption
ont
décliné
> > l’invitation
> > > présidentielle. Lorsqu’on situe cette
discussion
avec les
> > journalistes qui
> > > ces derniers temps sont très critiques vis à
vis
du pouvoir
> de Faure
> > dans le
> > > contexte de la disparition tragique de AKA on
comprend
> aisément la
> > manœuvre du
> > > pouvoir qui consiste à clouer le bec aux
médias
en
prenant
> > habilement soin de
> > > se donner le visage d’un président ouvert et
préoccupé.
> > >
> > >
> > >
> > > Une opposition réduite à de simples
communiqués
> > >
> > >
> > >
> > > Après la phase des communiqués de compassion
certains
> responsables
> > politiques
> > > et associations de la société civile ont
exhorté
> l’ensemble de
> > > l’opposition à envisager des manifestions de
rue
dans le
> but
> > d’exiger la
> > > fin de l’impunité au Togo. Ces organisations
ont
été
> confrontées
> > au refus
> > > catégorique d’autres partis de
l’opposition
qui
de par
> leur
> > popularité
> > > devraient servir de locomotive à cette
initiative.
Alors la
> question
> > qui se
> > > pose est de savoir si ceux qui pondent à
longueur
de
> journée des
> > communiqués
> > > sont sincères dans leurs propos ? Visiblement
le
leader du
> MODENA
> > comme celui
> > > du PSP qu’était Tavio Amorin ne dérangeait
pas
seulement
> le parti
> > au pouvoir
> > > par son engagement et ses débats mais aussi
ses
amis de
> > l’opposition qu’il
> > > croyait naïvement être ses frères. Aucune
raison
ne
> justifie
> > aujourd’hui
> > > l’inertie de cette opposition et de cette
société civile
> qui jadis
> > étaient
> > > à l’avant garde de toute violation des
droits de
> l’homme. La
> > réalité est
> > > que la société togolaise baigne désormais
dans
une
> corruption sans
> > > précédent où des responsables insoupçonnés
de
certains
> partis
> > actuels de
> > > l’opposition émargent régulièrement dans
le
registre de
> Faure.
> > Faure en
> > > parvenant au pouvoir en 2005 au prix des
milliers
de
morts a
> réussi
> > un seul
> > > coup celui, d’avoir mis l’opposition en
lambeaux
en
> enrôlant
> > certains dans
> > > son aventure gouvernementale et en renflouant
les
comptes en
> banque
> > des autres
> > > qui ne se contentent désormais que des
communiqués. Voilà
> donc le
> > drame qui
> > > se joue devant nos yeux avec des acteurs qui
font
semblant
> d’être
> > encore
> > > opposants mais qui dans la réalité ont
changé
depuis leurs
> vestes.
> > AKA
> > > n’est pas seulement la victime du pouvoir RPT
mais
aussi
> d’une
> > société
> > > togolaise en manque de repères, de principes,
où
les hommes
> de
> > valeurs qui
> > > devraient servir de guide, de modèle sont
crétinisés par
> un
> > système pervers
> > > et vicieux autrement, monsieur Djondo, le
docteur
Fiadjoe et
> le
> > chauffeur
> > > devraient déjà prendre la parole pour
libérer
leurs
> consciences et
> > situer les
> > > togolais sur les réelles conditions de la mort
mystérieuse
> et
> > tragique de AKA.
> > > Tant que nous ne prendrons pas conscience de
cette
réalité,
> les
> > Gnassingbé et
> > > leurs suppôts de meurtriers auront encore de
beaux
jours
> devant eux.
> > >
> > >
> > >
> > > Simon de Fanti, tultogo.com
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