[BDPalabres] Re: Shalom ! que la paix soit avec vous

Alice Vincent protected at yahoo.fr
Dim 7 Sep 16:30:33 EDT 2008


Mon cher Christian Mayandji,
 
Je tienss tout particulièrement à vous remercier du combat que vous mener pour le bien-être de nos concitoyens. Navrée que je peux honorer votre invitation. Avec la communauté des communes du Parisis, j'ai un Stand pour une exposition de la formation du 18 au 20 septembre 2008.
 
 La 5ème circonscription d'Argenteuil-Bezons, sont des villes que je suis très enracinée. Elue depuis 7 ans. dans le livre pays et terres de France collection Jacques Marseille, Mémoire d'Argenteuil Editions Larousse, page 159 j'y suis, mes amis et moi-même avions basculé le fief communiste depuis soixante-six ans, la ville avait basculé à droite aux élections municipales, c'est un véritable choc politique.
 
En 1996, On nous envoie à mission à Bakassi au Cameroun, j'avais fuit mes gardes du corps, je suis rentrée dans une annonciature pour prier, après ma prière, j'avais laissé une forte somme pour l'amônne, une religieuse m'interpelle, bonjour, bonjour, je ne vous ai jamais vue ici ! Je suis touriste, elle m'invite, pouvez-vous venir manger chez nous, j'avais répondu oui, mais avec mon époux ! bien-sûre que oui. Je retourne au quartier général. De retour de mon époux, je lui dit nous sommes invités dans une annonciature chez les bonnes soeurs, il me crie, chez les bonnes soeurs, je réponds oui. J'organise la rencontre. Les bonnes soeurs avaient des yeux que sur mon époux à table. J'avais que 22 ans. la discution tournait sur leur besoin en matériels scolaires et bien autres encore.
De  retour en France, mon époux me conseille de créer une association.
 
Mais la conjonction internationale est chaude, la Cassamence, l'Europe de l'Est, la Nouvelle Calédonie, L'irak et l'Iran mobilisent les énergies de la France. D'un commun accord avec mon époux, il me conseille de m'en occupe de l'éducation des enfants, et me conseille de travailler pour la mise en place du projet associatif pour collecter les livres scolaires. Je décide avec quelques amis avec le soutien de la Fondation de France de fonder en 1998 Nouvelle Solidarité Développement. Le succès est immédiat, les dons affluent en argent, les livres scolaires, les habits, suite à une promotion d'une amie journaliste.
 
Nous avons collecter un million de livres scolaires de toutes les disciplines, ça tombe à pic, afin de soutenir le projet Ecole cadeau de Mba Abessolo, pour l'envoie des livres je demande le soutien du Ministère de la Défense, pour l'acheminement à Libreville via l'association des femmes Gabonaise, la présidente Cécily Djavé ; avec le soutien de l'Ambassade du Gabon en France, de la Sous-préfecture d'Argenteuil.
 
La mairie de Port Gentil est au Main d'une femme que j'apprécie, il faut que je l'aide. Je travaille d'Arrache pieds, pour la première fois, un accord de coopération dencentralisée est signé en France et la ville de Port-Gentil en présence de notre ambassadrice Honorine Dossou Naki, femme PDGISTE jusqu'au sang, mais formidable et très écoute, surtout moi, qui n'est pas toujours facile !
Madame Ambrouet, où est parti l'argent ?
 
Mission humanitaire Au burkina Faso, au lycée de Yako, avec les jeunes d'Argenteuil, avec le soutien de la Mairie, et de nos fonds
Envoie d'une mission humanitaire des Jeunes d'Argenteuil, pour la restauration d'un centre pastorale à Lambaranée, afin d'acueillir les enfants d'ici et de là-bas. Avec le soutien du Saint Siège, de la fondation Edith Stern, de la 6ème BIMA, pour les moto-pompes, les voitures pour les déplacements offerts par l'assciation des femmes Gabonaises.
 
Sur place m'investie pour les jeunes issus de l'immigration, exposition la citoyenneté à la française avec le soutien de la Préfecture du Val d'oise. Soutien scolaire, fêtes de quartier, soirée de goût repas gabonaise.
 
En 2000, je laisse la maison à un jeune gabonais, comme d'hab. Les fonds sont partis avec lui au Canada. L'association est en Sommeille !
 
En tant Jeune agronome à l'époque, nous avons travaillé en France pour le projet CIAM. Après le départ des blancs, où est parti l'argent ? Pour la production agricole au Gabon ! Heureusement, ma belle-mère m'avait conseillé, de suivre une autre Cursus Universitaire, j'avais opté pour les sciences médicales et sociales. Ma peau d'âne en poche, j'ai exercé dans l'assistance publique dans l'administration générale, tant tôt chef de bureau, de gestion. Après j'ai eu une opportunité, une amie qui fermait son Cabinet médical, m'avait proposé l'achat des participations, j'ai obtenue les autorisations du ministère de la santé et du CROMS pour le suivi des hospitalisatins à domicile et du maintien à domicile des personnes âgées. Je dirige une équipe de 15 personnes.
 
En ce qui concerne le Gabon, tout le monde veut être président, ministre j'en passe.
Je les comprends, en tant que Elue ici en France, au plus bas niveau, j'ai eu pas mal de privilège qu'un simple citoyen n'a pas !
J'ai été commissaire à pas mal de commission, il faut travailler dure chez les blancs pour avoir les galons.
 
Il faut travailler dans le cadre de la coopération déncentralisée, mais le gabonais ne sait pas gérer, je m'excuse, c'est une réalité. Je suis gestionnaire, je gère la paparesse et les fonds qui ne m'appartiennent pas. Ces fonds appartiennent à l'URSSAF, aux salaires, aux caisses de retraites, etc. les bénéfices ils faut investir, ou faire des placements au cas ou !
Le problème Gabonais, tout le monde veut devenir fonctionnaire. Ou est l'intiative privée ? Il faut libérer les énergies de création d'entreprise.
Merci pour cet échange positif. Je suis prête pour t'aider au niveau  de la collecte des habits, des médicaments où autres
j'ai pas mal de livres scolaires. Les habits mon frère avait tout amener à LBV, en avion militaire.
 
J'excuse auprès de vous, Daniel Mengara, c'est un bonhomme que j'apprécie beaucoup, je n'aime pas qu'on lui fasse de mal pour rien.
C'est quelqu'un de bien ! Bien sûre, si nous pensons tous la même chose ce que nous ne sommes rien !
 
En vous souhaitant bonne réception,
Recevez mes sincères salutations  Fraternelles.
 
Félicité Vincent
 
 

De : Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
À : bdpalabres at bdpgabon.org
Envoyé le : Vendredi, 5 Septembre 2008, 14h50mn 01s
Objet : [BDPalabres] Re: Shalom ! que la paix soit avec vous

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Mme VINCENT,

Je vous remercie pour votre disposition d'esprit. J'ai consulté votre blog et je salue les habitants de Bezon. J'espère que vous - et d'autres gabonais - trouverez un peu de temps par mi toutes vos activités pour assister au forum d'exposition sur la maîtrise des coûts ainsi qu'à d'autres salons professionnels dans lesquels nos compatriotes peuvent trouver à s'épanouir.
Comme vous, j'ai consacré un peu plus d'une décennie de mon séjour en France pour construire quelques projets de développement liés à la coopération décentralisée. Je me suis heurté à quelques échecs : ces projets m'ont souvent échappé après la conception et la mise en relation des acteurs "politiques" ou "administratifs".
Soit les projets tombaient en désuétude parce que les responsables concernés - côté gabonais au pouvoir ou de l'opposition" - avaient d'autres sujets de préoccupation ; soit les projets étaient captés et détournés.
J'ai fait le choix de m'impliquer personnellement en travaillant directement avec les opérateurs économiques et sociaux, en prennant en charge l'ensemble des opérations jusqu'à  la mise en exploitation des équipements au Gabon. J'ai convoyé un peu de matériel informatique, des congélateurs industriels pour la conservation des produits frais et tout recemment un car de 40 places pour le transport collectif. Je m'attèle actuellement un à financer un programme de micro-crédit et à expédier 1000 vêtements collectés au près de quelques associations de solidarité internationale.
Je souhaite également organiser une mission au Gabon pour convoyer quelques lots d'ouvrages pédagogiques, de médicaments et des équipements sanitaires (exemple blocs opératoires pour dentistes) en collaboration avec l'O.N.G. Bureau International de Projets (B.I.P.). J'ai également rencontré "un blanc du Gabon"
Toutes ces activités ont pour but de proposer des solutions alternatives aux populations gabonaise. Je me bats pour proposer des perspectives professionnelles à tous ceux - disposant de quelques talents dans mes domaines d'internvention - manifestent leur désir de collaborer à la gestion de ces projets.
Je regrette simplement que nous n'ayons pas encore réussi à mutualiser nos initiatives dans une dynamique commune  des gabonais de la diaspora. L'autre point que je note également porte sur l'accueil de ces intiatives par les bénéficiaires : j'ai constaté qu'ils ne sont pas toujours dans une dynamique collective et professionnelle. Chacun essaie de tirer la couverture de son côté et d'exploiter les biens ainsi convoyés dans une logique monopoliste, quitte à priver les autres, sans pour autant prendre la responsabilité d'en assurer la charge de la maintenance et de la perenité.
J'aimerais savoir si vous, ou d'autres compatriotes, avez rencontré les mêmes désagréments : comment arrivez vous à les surmonter et à rompre le sentiment d'impuissance ou d'isolement ?
Je fais partie de ceux qui pensent que la politique peut se faire à travers des activités spécialisées. Certains parmis nous peuvent exceller dans la communication politique et deviennent de leaders d'opinion.. D'autres peuvent s'affirmer dans des actions plus courantes de terrain.
Actuellement, je me préoccupe de la manière dont il faut s'organiser pour se rendre plus efficace et pour perenniser ces actions. J'espère que vous nous fairez le plaisir de partager votre expérience - projets, difficultés de conception et de mise en oeuvre, solutions - dans ce domaine.
Cordialement.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
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CONVOYAGE EXPLOITATION
VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
EUROPE - AFRIQUE



--- En date de : Jeu 4.9.08, Alice Vincent <protected at yahoo.fr> a écrit :

    De: Alice Vincent <protected at yahoo.fr>
    Objet: [BDPalabres] Re: Shalom ! que la paix soit avec vous
    À: bdpalabres at bdpgabon.org
    Date: Jeudi 4 Septembre 2008, 15h14

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    Monsieur christian Mayandji, cher compatriote,
   

    Le fameux mal gabonais réside peut-être dans une sorte d'angoisse, une
    peur confuse de l'avenir qui conduit tout droit à la désillussion. En
    économie comme en psychologie, dans le for intérieur comme dans la vie
    publique, c'est pareil. Nous avons oublié la chemin de la confiance.
    Certes, il y a de quoi s'inquiéter, des angoisses, des précarités, cette
    incertitude massive qui plane. Mais la bonne résolution de rentrée, c'est
    peut-être dire stop à la défiance. Pour remettre en mouvement ce qui peine en
    chacun de nous, arrêtons un peu de nous prendre la tête. Essayons de retrouver
    la fraîcheur naïve de la foi, cette simplicité qui permet de s'ouvrir à
    la beauté des choses. En un mot, le nodal de la capacité de
    s'émerveiller.

    En Amérique, on espère en s'émerveillant.  On pourrait s'inspirait
    des Américains.

   

    Alors Shalom ! Que la paix soit avec vous.

   

    Mes sincères et cordiales salutations distinguées.

   

   

    Félicité Vincent

    ----- Message d'origine ----
    De : Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
    À : bdpalabres at bdpgabon.org
    Envoyé le : Mercredi, 3 Septembre 2008, 0h49mn 41s
    Objet : [BDPalabres] Re: Accusé de reception

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    Mme Alice Vincent,

    Vous ne pouvez imaginer combien je suis heureux de savoir que vous ayez fait le
    choix de l'initiative privée pour vous épanouir professionnellement.
    C'est un choix risquée et inspiré. Ce choix me parait réussir au
    gabonaises qui veulent bien s'investir dans ce domaine en France. Je compte
    moi-même quelques membres de ma famille qui ont fait ce choix et qui s'en
    sortent dans la discrétion. Alors, je dois me permettre de vous féliciter :
    vous êtes, dans une certaine mesure, un modèle pour tous, y compris pour moi.
    Je crois que nous souhaitons tous voir le Gabon se projetter vers un meilleur
    avenir. Cela est possible, même si les ressources naturelles s'épuisent.
    l'essentiel au final, c'est la qualité des ressources humaines : il
    suffit de prendre le cas de la Suisse, du Japon qui ont des économies
    florissantes, sans avoir des ressources humaines. Ces pays le doivent à la
    manière dont les ressortissants ont monté et organisé les activités
    qu'ils ont choisi de développer chez eux.
    Je crois qu'il est important pour chacun de nous de reprendre la maîtrise
    des activités de notre pays. C'est grâce à cela que nous arriverons à
    mieux contrôler et repartir les revenus qui en découlent. Pour y arriver, il
    me parait essentiel de ne pas se tirer dans les pattes unitilement. Les
    chantiers à réaliser dans notre pays sont trop importants pour que nous
    puissions nous permettre ce luxe. Vous avez noté - vous - même que nous avons
    des sujets d'intérêt communs et qui présentent également une certaine
    importance pour notre pays. Pourquoi ne pas concentrer notre énergie à
    approfondir ces questions et à mettre en oeuvre ce qui est possible ? Je suis
    certain que, de cette manière, nous apporterons une contribution décisive au
    projet politique que le Professeur MENGARA et d'autres hommes politiques -
    honnêtes et pleins de bonne volonté -  souhaitent pour le Gabon.
    La paix sociale et la justice - le respect des droits de chacun et de tous -
    sont une condition essentielle pour construire la prospérité et satisfaire les
    besoins de notre pays.
    Je vous invite au nom de ces valeurs à faire la paix.
    Cordialement.

    MANGASS TTC
    Christian MAYANDJI
    Démarches-Gestion
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    --- En date de : Mar 2.9.08, Alice Vincent <protected at yahoo.fr> a écrit
    :

        De: Alice Vincent <protected at yahoo.fr>
        Objet: [BDPalabres] Re: Accusé de reception
        À: bdpalabres at bdpgabon.org
        Date: Mardi 2 Septembre 2008, 1h36

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        Chers compatriotes,
     
        Je suis chef d'entreprise, je sais  comment ça fonctionne un process ,
        dans un processus de management, d'un projet.
        J'ai élaboré un projet de coopération décentralisée avec la ville
    de
        Port Gentil, accord signé en présence de Madame Honorine Dossu Naki
        l'ancienne ambassadrice du Gabon en France. Rédactrice en chef de
        l'affiche du Dr Mengara de sa tournée du Patriote France etc...
        Dans un processus politique, il faut des femmes, des hommes, une équipe et
        l'adhésion du peuple qui adhère à un nodal, qui sera un socle.
     
        Bien à vous,
     
        Félicité Vincent

     

        ----- Message d'origine ----
        De : Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
        À : bdpalabres at bdpgabon.org
        Envoyé le : Vendredi, 29 Août 2008, 15h33mn 35s
        Objet : [BDPalabres] Re: Accusé de reception

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        Au Professeur MENGARA
        Coordonateur du mouvement BDP

        Cher Professeur,

        Je me suis promis de ne pas vous prendre en traitre et, surtout, de ne pas
        nourrir toute polémique nous entrainant vers les dérives que je dénonce
        depuis que je participe à ce forum.
        Je me suis permis de reprendre les points que vous avez abordés par
    thèmes
        progressifs et je vous propose de vérifier la conformité avec les sujet
    de
        préoccupations que vous avez exposés.
        Merci de bien vouloir me reprendre avant que je ne vous propose mon point
    de
        vue.

        Cordialement.

        -------------------------------



        Préambule : Argumentaire comme témoignage des tares de l’opposition
        gabonaise



        I - Contradictions :



        1 - Différence de la démarche avec les « petits pas ciblés »  de
        l’intérieur du régime de MBA ABESSOLE ou de MAMBOUNDOU « qui souhaite
        éviter la guerre ou la violence » ;



        2 - Meilleure organisation en contradiction avec la théorie des « petits
    pas
        » : précipitation de TOUT





        II – Vérité absolue



        1 - Détention de la vérité absolue ou de la science infuse / brasser du
        vide, du vent : propos populistes ?

        2 - Opposition « inepte » ou déficiente / savoir mieux pour résoudre la
        problématique gabonaise ?

        3 – L’inorganisation de l’opposition : « faute de tout ceux qui
        critiquent l’ineptie »



        III – Renforcement de la capacité de l’opposition par création ou
        adhésion



        1-    Auto – création d’une opposition nouvelle pour satisfaire aux
        exigences d’une meilleure organisation : non, car il ne faut pas ajouter
    la
        division à la division, gaspiller moins les ressources disponibles y
    compris
        humaines, recherche d’une meilleure efficacité.

        2-    Engagement aux côtés de l’opposition actuelle et partager sagesse
        et/ou potentiel de réussite

        3-    Tares du nouvel opposant et « produits du bongoïsme » : croire
    pouvoir
        faire avancer la cause gabonaise en critiquant dans l’ombre ceux qui
        s’aventure dans l’opposition ouverte et radicale

        4-    Oui à l’échec indépendante de notre volonté, non au
        renoncement/découragement pour tout citoyen responsable : organisée ou
    non,
        rien ne garantit la réussite de l’opposition.



        IV – Principe de l’Opposition



        1 - Principes

        a – Ne pas détenir la science infuse ou des solution toutes faites.

        b – Capacité à assumer le rôle de défense des intérêts citoyens.

        c – Capacité de mobiliser et étendre la conscience des intérêts
    citoyens
        aux générations futures/éviter la cassure générationnelle dans la
        continuité des engagements

        d – Eviter l’individualisme aussi au sommet de l’Etat qu’au niveau
        citoyen, encourager l’utilité sociale

     

        2 – Démarches : opposition, produit d’une culture politique (exemple
    de
        l’histoire des 4 cibles et du fusil à 3 coups)

        a – Procéder par tâtonnement ;

        b – Procéder par hypothèse ;

        c – S’engager ou épauler ceux qui s’engagent (prendre la relève ou
        donner les béquilles aux combattants qui ne tiennent plus debout tout
    seuls) ;

        d - en cas d’échec, susciter l’engagement des générations présentes
    ou
        futures

        e - Contribuer ouvertement au sein de l’opposition déficiente ou par une
        opposition nouvelle (brayer dedans et non dehors)



        V – Buts de l’opposition : tentative stratégique pour un espoir – et
    non
        une certitude - de réussite (exemple de l’opérateur de mitrailleuse
    usant
        d’une centaine de balles sur une cible)



        1 – Tenter le changement : chasser le Chef de l’Etat en titre  (fut
    –il
        un usurpateur) et commencer la Reconstruction du pays ;

        2 – Continuer le combat pour la dignité et le Redressement de
    l’opposition
        ;

        3 – « La victoire » considérée comme la solution finale : « Sous la
    rage
        des années de brimades subies, le citoyen lambda étrangle le chef de
    l’Etat
        et le pend à un arbre, pour les vautours. Le pays est libéré » ;

        4 – Le mausolée comme récompense de l’héroïsme patriotique pour les
        acteurs du changement



        VI – Les risques inhérents au renoncement ( affirmation ou
    pérennisation de
        la situation de passivité et d’immobilisme) de l’opposition



        1 – Persistance de l’ineptie de l’opposition et des critiques
        incantatoires



        2 -  Cercle vicieux  de conséquences désastreuses :

        a – refus de l’engagement des auteurs des critiques ;

        b – accentuation de la désorganisation et effondrement de l’opposition
    ;

        c – défaut de ressources publiques (épuisement des gisements des
    matières
        d’extraction/stratégiques) et ressources propres (absence de revenus du
        travail et de transfert), coût élevé de la vie,

        d – rupture d’approvisionnement du fait de la déficience du système
    de
        santé

        e – anéantissement inexorable des citoyens par décès prématurés



        VII – L’essentiel : l’opposition – au Gabon ? -  ne peut être vue
        comme une aventure sans lendemain



        1 – Contribution à la consolidation et renforcement de la capacité de
        l’opposition à résister à la prostitution

        a - génératrice du renoncement

        b – mettant en cause la réussite



        2 – Conviction - face à la peur - et résolution – face aux balles -
    au
        combat comme facteurs de succès/victoire

        3 – Opposition : activité qui transcende la vie de chaque citoyen et
        fédère les contributions à l’édifice de redressement national

        4 – Chaque citoyen doit tester ses propres théories et les mettre en
        pratique au service de la nation.



        MANGASS TTC
        Christian MAYANDJI
        Démarches-Gestion
        FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
        ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
        CONVOYAGE EXPLOITATION
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        EUROPE - AFRIQUE



        --- En date de : Jeu 28..8.08, Dr. Daniel Mengara
        <protected at bdpgabon.org> a écrit :

            De: Dr. Daniel Mengara <protected at bdpgabon.org>
            Objet: [BDPalabres] Re: Accusé de reception
            À: bdpalabres at bdpgabon.org
            Date: Jeudi 28 Août 2008, 18h26

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            J'attendrai avec grande impatience votre réflexion, cher Monsieur
        Mayandji.

            Je vous sais homme de profondeur et j'avoue toujours apprécier vos
        prises
            de position qui, se détournant de la polémique stérile, élèvent
        toujours la
            conversation sur ce forum. Les solutions aux problèmes gabonais
    commencent
        par
            le type d'exercice mental que, de par vos arguments, vous ne
    manquez
        jamais
            de susciter. D'où l'expression de mes sincères remerciements
    pour
            avoir inspiré la "petite" et modeste pensée que j'ai
        proposée
            à nos lecteurs.

            Il y a sur notre site, une pensée d'Edgar Morin, sociologue et
        écrivain
            français, qui se pose la question suivante: "Qu'est-ce
    qu'un
            intellectuel?". A cette question, il répond: "C'est
        quelqu'un
            qui, en dehors de sa propre compétence, porte sur la place publique
    des
            problèmes de fond."

            Autrement dit, le statut d'intellectuel implique une certaine
            RESPONSABILITE. Cette responsablité, à son tour, découle non
    seulement
        de ce
            POUVOIR qui lui permet d'influencer la pensée et, parfois même,
    la
            destinée publique, mais également de ce DEVOIR d'engagement qui
    lui
        est
            dicté par les défis auxquels est confrontée sa société.

            Le Gabon, dans le contexte d'une telle dynamique, ne peut perdre.

            Votre dévoué compatriote.

            Daniel Mengara

            Christian MAYANDJI wrote:
            > ___________________________________________________________
            > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos
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            >
            >
            >
            > Au Professeur Daniel MENGARA
            > Coordonateur du Mouvement BDP
            >
            > Cher Professeur,
            >
            > Vous avez pris de votre temps pour me faire part de votre point de
        vue. Je
            vous en remercie. Vous comprendrez certainement que je vous reponde
            méthodiquement. Cela implique un décallage de temps. Je vous prie de
        croire
            qu'il n'est pas dans mon intention d'abuser de votre
    patience,
        ni de
            compter parmi vos détracteurs. Je vais m'efforcer de vous apporter
    une
            reponse structurée. J'espère que - au contraire d'autres
    leaders
            d'opinion noyés par leur célébrité médiatique - vous prendrez
    la
        peine
            de l'étudier avec la plus grande attention et d'en tirer les
        meilleures
            enseignements pour votre mouvement.
            >
            > Cordialement.
            > MANGASS TTC
            > Christian MAYANDJI
            > Démarches-Gestion
            > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
            > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
            >  CONVOYAGE EXPLOITATION
            > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
            > EUROPE - AFRIQUE
            >
            >
            >
            > --- En date de : Jeu 28.8.08, Dr. Daniel Mengara
            <protected at bdpgabon.org> a écrit :
            >
            >    De: Dr. Daniel Mengara <protected at bdpgabon.org>
            >    Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
            >    À: bdpalabres at bdpgabon.org
            >    Date: Jeudi 28 Août 2008, 3h19
            >
            >    ___________________________________________________________
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            >
            >    Monsieur Mayandji, cher frère:
            >
            >    Le paradoxe que je constate dans votre argumentaire est
    exactement
            celui qui
            >    découle des tares que vous reprochez aux autres. Vous vous
    dites
            >    "fatigué" de voir une opposition mal organisée, et
    qui,
        je
            vous
            >    cite, "contrairement aux mouvements d'opposition dans
    les
            autres pays,
            >    ne semble pas se donner les moyens de se battre avec la
        détermination
            que les
            >    partisans du pouvoir défendent leurs privilèges."
            >
            >    Bien!
            >
            >    Et vous ajoutez, ensuite, en censeur des méthodes
    précipitées,
        que
            vous
            >    êtes partisan des petits pas ciblés, ceux des solutions
    "au
        fur
            et à
            >    mesure".
            >
            >    Bien aussi !
            >
            >    MAIS, mon frère, en quoi donc cette démarche serait-elle
        différente
            de celle
            >    de Mba Abessole qui, lui, préfère faire les choses à
        "petits
            pas
            >    ciblés" de l'intérieur du régime, ou de Mamboundou,
        qui,
            lui, pense
            >    désormais qu'un raprochement entre lui et Bongo, aussi
    avare
        de
            résultats
            >    que ce rapprochement soit, apportera de petis changements
        progressifs
            qui lui
            >    sont plus acceptables que la guerre ou la violence, même si
    pour
        cela
            le peuple
            >    gabonais doit attrendre 100 ans de plus?!
            >
            >    Il me semble que vous êtes exactement dans la logique de cette
            opposition que
            >    vous fustigez, non?
            >
            >    Il y a une seconde contradiction dans votre argument car, si
        l'on
            prend
            >    votre critique à la lettre, on voit que si l'opposition
    dont
        vous
            parlez
            >    était mieux organisée et devenait comme celle des autres
    pays,
        elle
            >    contredirait immédiatement votre théorie des "petits
        pas"
            >    puisqu'elle précipiterait TOUT! Ce qui ne serait pas non
    plus
        à
            votre
            >    goût des "petits pas ciblés", il me semble,
        n'est-ce
            pas, cher
            >    ami?
            >
            >    Le problème des censeurs invétérés comme vous et moi, cher
        frère,
            est que
            >    nous croyons souvent détenir la vérité absolue, alors que,
    en
            réalité, nous
            >    ne brassons que du vide, du vent.
            >
            >    Par exemple: vous qui vous dites fatigué de voir une
    opposition
            inepte, vous
            >    rendez-vous au moins compte que, du haut de votre piédestal de
            censeur (un peu
            >    comme moi), vous êtes en train de dire que vous savez mieux
    que
        cette
            >    opposition ce qu'il faut faire pour résoudre la
    problématique
            gabonaise?
            >
            >    Si tel est le cas, bien!
            >
            >    Mais, dans ce cas, je me permettrai la remarque suivante: si,
    donc,
            comme le
            >    laisse supposer votre message, vous avez la solution parce que
        mieux
            et plus
            >    éclairé, on se demande ce que vous attendez pour créer,
        VOUS-MEME,
            cette
            >    opposition CAPABLE qui, elle, pourra, à votre convenance
    (puisque
            vous en aurez
            >    été l'initiateur éclairé), satisfaire à vos exigences
    de
            meilleure
            >    organisation!! Mieux encore, si vous ne pouvez la créer
            indépendamment, rien
            >    ne vous interdit de vous engager à ses côtés pour lui faire
            bénéficier de
            >    vos hautes inspirations! Là ou d'autres ont failli, vous
            réussirez
            >    peut-être! Pourquoi, dans ce cas, priver le pays de votre
    infinie
            sagesse, et
            >    surtout du potentiel d'une réussite par VOUS, là où les
        autres
            ont
            >    échoué!?
            >
            >    En fin de compte, frère, je peux affirmer sans méchanceté,
    mais
            aussi sans
            >    me tromper, que, comme nous tous, vous êtes bel et bien le
    produit
        du
            >    bongoïsme, non pas parce que vous êtes bongoïstes (je ne
    crois
        pas
            que vous
            >    le soyez), mais plutôt parce que vous souffrez des mêmes
    tares
        qui
            nous
            >    polluent tous, nous qui, vitupérant de l'ombre (engagés
    nulle
            part) ou de
            >    derrière nos ordinateurs (comme moi), croyons pouvoir faire
        avancer
            la cause
            >    gabonaise en critiquant, de loin, ceux qui, eux, ont, au moins,
        osé
            >    s'aventurer sur la voie de l'opposition ouverte et
        radicale.
            >
            >    Dans un de mes récents articles, j'ai souligné le fait
    que
        les
            citoyens
            >    que nous sommes ne devons jamais reprocher à l'opposition
    ses
            échecs si
            >    ces échecs s'expliquent par une conjoncture indépendante
    de
        sa
            volonté.
            >    L'échec ou la réussite, en tout combat politique, est une
            situation qui,
            >    en elle-même, est fonction du moment et de la conjoncture
            sociopolitique et
            >    socioculturelle du moment. On peut échouer inexplicablement
    dans
        un
            contxete
            >    pourtant très favorable (Mba Abessole, Mamboundou) ou réussir
    au
            moment le
            >    plus inattendu (Géorgie, Ukraine, Russie, Indonésie,
    Pakistan,
            etc..). Mais ce
            >    n'est pas l'échec qui est, en lui-même, un problème.
    Ce
        que
            nous
            >    devons reprocher à l'opposition, à NOTRE opposition, ce
    sont
        les
            >    RENONCEMENTS qui causent l'échec, surtout quand ces
        renoncements
            bafouent
            >    les principes les plus élémentaires de la décence humaine
    et/ou
            citoyenne.
            >    Autrement dit, qu'elle soit organisée ou désorganisée,
    rien
        ne
            garantit
            >    la réussite de l'opposition. Ce qui importe, par contre,
    est
        que
            cette
            >    opposition reste déterminée dans son intention et sa
    conviction,
            génération
            >    par génération, et génération après génération.
            >
            >    Personnellement, je ne reproche leur échec ni à Mamboundou,
    ni à
            Mba
            >    Abessole. Ce que je leur reproche, c'est leur renoncement.
    Et
            parce que je
            >    sais que l'échec peut être au rendez-vous de tout
    opposant de
            bonne
            >    volonté, même sans renoncement, j'essaie de m'engager
        dans
            >    l'espoir de non seulement mieux faire, mais aussi de
    POUVOIR
            réussir (sans
            >    pour autant croire que je suis celui qui réussira forcément;
    je
        ne
            sais de moi
            >    que ma conviction. L'avenir, lui, appartient à Dieu). Mais
    ce
        que
            je
            >    m'interdis en tant que citoyen responsable, c'est le
            découragement ou
            >    la fatigue qui me met hors-jeu de l'histoire et de la
        société.
            Il n'y
            >    a pas de renoncement pire que celui qui est fait juste parce
    que
            d'autres
            >    ont renoncé ou échoué. C'est là une conclusion trop
    facile
        qui
            ne ferait
            >    pas de moi un meilleur citoyen que ceux que je critique.. Il
    est
        bien
            de
            >    critiquer. Mais il est encore mieux de critiquer quand on est,
            soi-même,
            >    engagé dans une tentative de salut national.
            >
            >    Quand j'ai créé le BDP-Gabon Nouveau, je l'ai fait
    sur la
            base du
            >    constat d'échec de Paul Mba Abessole et de Pierre
    Mamboundou,
        et
            ceci dès
            >    décembre 1998. Dès 1998, j'avais déjà vu, dans leurs
            attitudes, les
            >    germes non pas de l'échec, mais du renoncement. Et je me
    suis
            juré, en
            >    m'engageant OUVERTEMENT, d'ESSAYER de mieux faire
        qu'eux,
            et
            >    surtout, de ne JAMAIS RENONCER, comme eux, aux idéaux qui
    furent
            leurs et qui
            >    sont aujourd'hui miens. Et j'attends de citoyens
        responsables
            la même
            >    réaction que moi. En d'autres termes, si aujourd'hui
    ou
        dans
            10 ans,
            >    mes concitoyens constatent mon échec et croient pouvoir mieux
        faire
            que moi, je
            >    ne trouverai satisfaction que dans un acte d'engagement de
    leur
            part qui
            >    puisse reprendre le combat là où j'ai échoué, et le
    mener
        à
            finalité,
            >    avec ou sans moi.
            >
            >    Autrement dit, cher frère, en quoi un citoyen peut-il croire
    être
            plus utile
            >    à la société que le bébé qui vient de naître et qui suce
    le
        lait
            maternel
            >    en toute insouciance s'il ne ponctue pas sa critique par un
        acte
            >    d'engagement concret? En quoi peut-il être meilleur que le
        chien
            errant
            >    qui, n'ayant d'autre objectif dans la vie que la
    recherche
        de
            l'os
            >    dans les poubelles, ne se soucie guère de ce qu'il fera le
        jour
            >    d'après? En quoi peut-il être différent d'Omar Bongo
        qui,
            à la tête
            >    du Gabon depuis 41 ans, ne se soucie guère des souffrances de
    son
            peuple? Du
            >    moment que, lui, mange bien et fait son petit truc dans son
    coin,
        que
            lui
            >    importe, à Bongo ou à ce citoyen individualiste, que le reste
    des
            Gabonais
            >    tire le dibale par la queue?
            >
            >    Le principe d'une opposition, cher frère, n'est pas de
            détenir la
            >    science infuse ou la solution toute faite. Le principe
    d'une
            opposition
            >    n'est pas non plus d'être capable de tout accomplir de
    son
            vivant ou de
            >    tout réussir. Le principe d'une véritable opposition
    réside
            dans sa
            >    capacité non seulement à assumer le rôle de défense des
        intérêts
            citoyens
            >    qui est le sien, mais également d'en mobiliser et d'en
            étendre la
            >    conscience aux générations futures. Faire de l'opposition
            découle
            >    d'une culture politique qui, procédant par tâtonnements
    et
        par
            >    hypothèses, finit un jour par le triomphe des forces du
    changement
            dès lors
            >    qu'il n'y aurait aucune cassure générationnelle dans
    la
            continuité
            >    des engagements.
            >
            >    Le but n'est donc pas que Mamboundou ou Mengara réussisse
    de
        son
            vivant.
            >    Le but est, pour tous ceux qui s'engagent ou épaulent ceux
    qui
            >    s'engagent, de toujours tenter le changement en fonction de
        leur
            >    inspiration, et s'ils échouent malgré leur bonne
    volonté, il
            leur est
            >    important de pouvoir compter sur ceux qui, dans les
    générations
            présentes ou
            >    futures, pourront prendre la relève et continuer le combat
    pour la
            dignité.
            >    Or, pour que les tâtonnements des uns et des autres arrivent
    à
        une
            solution
            >    avérée (comprenez, victoire), il faut bien que des hommes
    comme
            vous, Monsieur
            >    Mayandji, aient le courage de contribuer OUVERTEMENT, et AU
    SEIN DE
            CETTE
            >    OPPOSITION DEFICIENTE ou en dehors d'elle par une
    OPPOSITION
            NOUVELLE, leur
            >    éclairage (tout en gardant à l'esprit le simple fait,
        modeste,
            que cet
            >    éclairage ne sera pas forcément la panacée qui mènerait à
    la
            réussite).
            >    Tout acte d'opposition est alors vu comme une tentative
            stratégique qui
            >    comporte en elle un espoir de réussite et non une certitude.
    Faire
        de
            >    l'opposition n'est ni un travail de nanochirurgie ni un
            travail de
            >    nanoscience. Faire de l'opposition, c'est un peu comme
    un
            opérateur de
            >    mitrailleuse qui tire une centaine de balles en direction
    d'une
            cible, avec
            >    l'espoir qu'une des balles fera mouche.
            >
            >    Bref, l'opposition pour moi se résume ainsi: devant
            l'incertitude, les
            >    hésitations et les tâtonnements, tout ce qui peut être
    tenté
        doit
            être
            >    tenté, génération par génération, et génération après
            génération.
            >    Quand Mengara ou Mamboundou tombe, victime de la corruption ou
    de
        la
            fatiguue,
            >    il doit toujours se trouver un Mayandji pour, soit prendre la
        relève
            pour
            >    continuer le combat, soit donner des béquilles à ceux qui,
    ayant
            tenté toute
            >    leur vie, n'arrivent plus à tenir debout tous seuls..
            >
            >    Il ne sert donc à RIEN pour un cotoyen de brayer, DU DEHORS,
            qu'il est
            >    fatigué par l'inorganisation de l'opposition quand,
    dans
        le
            même
            >    temps, il se refuse à y entrer, collectivement ou
    indépendamment,
            pour aider
            >    à son REDRESSEMENT.
            >
            >    En d'autres termes, l'inorganisation de
    l'opposition
        est
            autant de
            >    VOTRE faute, frère Mayandji, que de la mienne et de celle de
    tous
            ceux qui
            >    participent de cette opposition inepte que vous critiquez.
        Imaginez,
            cher
            >    frère, un seul moment le cas de figure suivant:
            >
            >    1) L'opposition gabonaise est reconnue inepte (Cela, tout
    le
        monde
            le
            >    sait).
            >
            >    2) Monsieur Mayandji, en homme éclairé, a la solution.
            >
            >    3) Monsieur Mayandji, au lieu de se déclarer fatigué, entre
    dans
            >    l'opposition ou crée son opposition, pour redresser
            l'opposition.
            >
            >    4) L'opposition, bénéficiant enfin de la science de
    Monsieur
            Mayandji,
            >    arrive enfin à s'organiser..
            >
            >    5) 2009, l'opposition chasse Bongo du pouvoir et commence
    la
            reconstruction
            >    du pays, grâce à la contribution spectaculaire de Monsieur
        Mayandji.
            >
            >    6) Le Gabon est enfin sauvé et Monsieur Mayandji est fait
    héros
            national avec
            >    un mausolée lui reconnaissant une contribution historique de
            patriote.
            >
            >
            >    Bien!
            >
            >    IMAGINONS maintenant l'autre cas de figure,
    c'est-à-dire,
            >    l'affirmation ou la perennisation de la sitaution de
    passivité
        et
            >    d'immobilisme (donc de renoncement) dans laquelle vous vous
            trouvez, cher
            >    frère, et ceci malgré vos critiques incantatoires:
            >
            >
            >    1) L'opposition gabonaise est reconnue inepte (Cela, tout
    le
        monde
            le
            >    sait).
            >
            >    2) Monsieur Mayandji, en homme éclairé, a la solution.
            >
            >    3) MAIS Monsieur Mayandji, fatigué par le désastre d'une
            opposition
            >    désorganisée, reste dans l'ombre, refuse de s'engager
    et
            garde sa
            >    solution pour lui-même.
            >
            >    4) L'opposition, ne bénéficiant pas de la science de
    MOnsieur
            Mayandji,
            >    sombre encore plus dans la désorganisation et s'étiole.
            >
            >    5) 2012, Bongo est réelu. 2019, Ali Bongo est élu. 2026 Ali
    Bongo
            est
            >    réélu, jusqu'à perpète. 2030, Le Gabon n'a plus de
            pétrole.
            >    N'ayant jamais préparé l'après pétrole, le Gabon,
    en
        2033,
            est le
            >    pays le plus pauvre du monde.
            >
            >    6) 2034, Monsieur Mayandji meurt de palu au dispensaire de
    Nkembo,
            parce
            >    qu'au Gabon, la pauvreté est devenue telle que ses petits
            enfants, sans
            >    emploi, n'ont pas  assez d'argent pour lui acheter un
            comprimé de
            >    Fansidar, et les économies qu'il avait faites pour sa
    retraite
        en
            2026 ont
            >    fondu comme beurre au soleil devant la vie chère qui est
        maintenant
            au Gabon
            >    comme celle du Zimbabwé: 1000%
            >
            >    Autrement dit, Monsieur Mayandji, ceux qui s'engagent et
        essaient,
            même
            >    dans la désorganisation et l'échec, valent mieux comme
        citoyens
            que ceux
            >    qui, de loin, critiquent, se disent plus compétents, mais
        pourtant,
            se refusent
            >    à montrer, par l'engagement concret, comment ils peuvent
    mieux
            réussir que
            >    les autres.
            >
            >    Et cette leçon, croyez-moi, vaut pour nous tous, moi y
    compris.
            >
            >    La question, en fin de compte, n'est pas de savoir qui a
        échoué
            ou qui a
            >    réussi. Ce qu'il faut, c'est étudier comment, par la
            combinaisaon des
            >    efforts et des inspirations, nous pourrions, ENSEMBLE ET/OU
            SEPAREMMENT,
            >    contribuer à l'objectif de consolidation d'une
    opposition
            engagée qui
            >    soit capable de résister aux prostitutions qui enfantent de ce
            renoncement qui
            >    compromet la réussite. L'image à avoir en tête ici est
    celle
        de
            soldats
            >    sur un champ de bataille. Quand ils s'avancent,
    l'ennemi
        les
            fauche.
            >    Certains tombent, mais d'autres avancent. A la fin, ce sera
    à
        qui
            avancera
            >    avec plus de résolution que la victoire appartiendra.
            >
            >    PLus proche de nous, cette image marche de la façon suivante.
    En
        face
            de
            >    Mamboundou, Mba Abessole, Mayandji et Mengara, il y a Bongo
    avec un
            fusil à
            >    trois balles. Devant les tirs de Bongo, Mba Abessole tombe..
    Puis
            c'est le
            >    tour de Mamboundou, et enfin Daniel Mengara. Maintenant, Bongo
        n'a
            plus de
            >    balles et Mayandji reste debout, vivant, devant un Bongo
        désemparé.
            Sous la
            >    rage des années de brimades subies, Mayandji étrangle Bongo
    et le
            pend à un
            >    arbre, pour les vautours. Le Gabon est libéré.
            >
            >    Autrement dit, dans tout combat, certains tombent sous les
    balles
        ou
            sous la
            >    peur, mais d'autres, surtout ceux qui se font censeurs des
        autres,
            doivent
            >    être capables de continuer la lutte.. Il est impardonnable de
        renoncer
            ou de se
            >    fatiguer parce qu'on a vu certains tomber, et ensuite se
        retourner
            pour
            >    critiquer ceux qui sont tombés ou se sont enfuis. Si on a de
    la
            conviction, on
            >    doit continuer, sinon on ne sert à rien dans la société des
        hommes.
            >
            >    L'opposition, cher ami, ne peut être vue comme une
    aventure
        sans
            >    lendemain. Le dire de cette manière, c'est voir
        l'opposition
            comme une
            >    affaire basée sur le court terme de nos courtes vies, et non
    comme
            une
            >    continuité que chaque génération se doit de pérpétuer,
    pour
            elle-même et
            >    pour les autres. Autrement dit, chaque citoyen qui se bat ne
    doit
            jamais limiter
            >    l'idée de l'opposition à ce qu'il peut y gagner
    de
        son
            vivant,
            >    mais plutôt la construire sur les principes de participation
    qui
        lui
            >    permettraient de faire sa part de contributions à
    l'édifice
        de
            >    redressement national.
            >
            >    Autrement dit, la valeur d'un vrai citoyen ne se mesure pas
    à
            combien de
            >    théories il peut émettre. Tant qu'il n'est pas prêt,
    de
        par
            LUI-MEME,
            >    à tester ses propres théories et même à les mettre en
    pratique
        au
            service de
            >    la nation, il ne vaut rien pour la société.
            >
            >    Et la question que le citoyen modeste posera toujours à ces
        censeurs
            >    invétérés que nous sommes, vous et moi, est la suivante:
    est-ce
        que
            tu peux
            >    faire mieux, toi qui parle beaucoup, beaucoup, beaucoup?
            >
            >    A cette question, je crois que nous savons déjà la réponse.
            >
            >
            >    Daniel Mengara
            >
            >
            >    Christian MAYANDJI wrote:
            >    ___________________________________________________________
            >    >
            >    >
            >    >
            >    > Il n'est pas question pour moi d'appeller à la
    guerre
            civile. Je
            >    suis tout simplement fatigué de voir une opposition qui si mal
            organisée et
            >    qui, contrairement aux mouvements d'opposition dans les
    autres
            pays, ne
            >    semble pas se donner les moyens de se battre avec la
    détermination
            que les
            >    partisans du pouvoir défendent leurs privilèges.
            >    > Je pense qu'à l'instar de la majorité des
    gabonais,
        je
            ne suis
            >    pas le partisan des aventures sans lendemain. Je pratique la
        politique
            des
            >    "petits pas", celle qui consiste à apporter des
        solutions
            ciblées
            >    aux populations au fur et à mesure que les problèmes sont
            identifiés et que
            >    les moyens sont constitués.
            >    > MANGASS TTC
            >    > Christian MAYANDJI
            >    > Démarches-Gestion
            >    > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
            >    > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
            >    >  CONVOYAGE EXPLOITATION
            >    > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
            >    > EUROPE - AFRIQUE
            >    >
            >    >
            >    >
            >    > --- En date de : Mer 27.8.08, Jean Bika
            <protected at yahoo.com> a
            >    écrit :
            >    >
            >    >    De: Jean Bika <protected at yahoo.com>
            >    >    Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
            >    >    À: bdpalabres at bdpgabon.org
            >    >    Date: Mercredi 27 Août 2008, 2h22
            >    >
            >    > 
    ___________________________________________________________
            >    >    Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon
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            >    >    - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de
    page.
            >    > 
    ___________________________________________________________
            >    >
            >    >
            >    >    Monsieur Mayandji, vous avez tout dit. Les peuples qui
    ont
            sacrifié
            >    de leur
            >    >    sang et acheté la liberté avec leur sang comprennent
        mieux
            la valeur
            >    de la
            >    >    paix. le gabon, comme d'autres pays, devra passer
    par
        une
            étape
            >    de violence
            >    >    pour le comprendre. Une seule personne en sera la
    cause:
        Omar
            Bongo.
            >    >
            >    >
            >    >    Christian MAYANDJI a écrit:
            >    >    >
            ___________________________________________________________
            >    >    > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon
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            >    >    >
            >    >    >
            >    >    >
            >    >    > M. Mengara a le droit d'affirmer sa
    différence,
            comme tous
            >    ceux qui
            >    >    aspirent à un changement légitime au Gabon, au TOGO,
    dans
            >    d'autres pays,
            >    >    sur d'autres continents.
            >    >    > Cependant, je crois que nous évoluons vers des
        dérives
            qui me
            >    font
            >    >    craindre des tensions extrêmes.
            >    >    > Je résume la situation : les
    "opposants"
            attaquent les
            >    >    représentant s du pouvoir dans ce qu'il y a de
    plus
        bas;
            >    >    > les partisans du "pouvoir"
    s'entêtent
            dans leurs
            >    délires
            >    >    de candidats à la corruption, pour ceux qui n'y
    ont
        pas
            encore
            >    été
            >    >    initiés.
            >    >    > Entre ces extremes, ils y a des hommes et des
    femmes
        qui
            >    construisent
            >    >    patiemment leur vie, avec leur propre moyens, sans rien
            demander à
            >    personne,
            >    >    pas même à l'Etat.
            >    >    > Le seule chose que je me demande, c'est
    pourquoi
            >    l'opposition ne
            >    >    se donne pas une bonne fois pour toutes les moyens
    d'en
            découdre
            >    avec le
            >    >    pouvoir, ainsi que cela s'est produit dans les
    autres
            pays.
            >    >    > Il se peut qu'après le sacrifice du sang,
    chacun
            trouvera la
            >    voie de
            >    >    la raison et comprendra que la politique commence
            lorsqu'on
            >    découvre
            >    >    comment faire la différence entre l'intérêt
        général
            et les
            >    intérêts
            >    >    particuliers. la politque se fait lorsqu'on
    respecte
            >    l'individu, la
            >    >    personne quelque ses valeurs dans la mesure ou tout le
        monde
            respecte
            >    la loi
            >    >    républicaine. Elles se poursuit lorsque chacun
    comprend
        que
            >    l'Etat - en
            >    >    tant que représentant de l'intérêt général -
            n'est pas la
            >    >    propriété de personne, mais en tant que puissance
        publique
            c'est
            >    une
            >    >    personne morale avec son fonctionnement propre.
            >    >    > Il est inopérant que chacun puisse projeter ses
        propres
            >    asiptations dans
            >    >    l'Etat. l'Etat n'est la vache à lait de
            personne.
            >    C'est tout
            >    >    simplement une organisation dont la fonction est de
    gérer
        ce
            qui
            >    constitue le
            >    >    ^patrimoine commun.
            >    >    > Je crois que la plupart des conflits actuels
        proviennent
            que
            >    chacun -
            >    >    conservateurs et partisans du changement - ne percoive
            l'état que
            >    comme une
            >    >    vache à lait que chacun doit traire.
            >    >    > En tant qu'historien, je sais que le
    changement
        est
            >    inéluctable et
            >    >    surtout en marche...
            >    >    > MANGASS TTC
            >    >    > Christian MAYANDJI
            >    >    > Démarches-Gestion
            >    >    > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
            >    >    > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
            >    >    >  CONVOYAGE EXPLOITATION
            >    >    > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
            >    >    > EUROPE - AFRIQUE
            >    >    >
            >    >    >
            >    >    >
            >    >    > --- En date de : Mar 26.8.08, Magloire Olympio
            >    >    <protected at hotmail.com> a écrit :
            >    >    >
            >    >    >    De: Magloire Olympio
    <protected at hotmail.com>
            >    >    >    Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
            >    >    >    À: bdpalabres at bdpgabon.org
            >    >    >    Date: Mardi 26 Août 2008, 9h01
            >    >    >
            >    >    >
            ___________________________________________________________
            >    >    >    Forum (Modéré) BDPalabres par email du
    BDP-Gabon
            Nouveau.
            >    Vos
            >    >    messages
            >    >    >    apparaîtront une fois modérés.
            >    >    >    - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par
        email,
            >    répondez tout
            >    >    simplement
            >    >    >    aux messages.
            >    >    >    - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas
    de
            page.
            >    >    >
            ___________________________________________________________
            >    >    >
            >    >    >
            >    >    >    Rebondissement dans l’affaire AKA : de
    nouveaux
            éléments
            >    qui
            >    >    confortent la
            >    >    >    thèse de l’assassinat ; le frère cadet du
            défunt
            >    Maurille membre
            >    >    du régime
            >    >    >    précipite son enterrement.
            >    >    >
            >    >    >
            >    >    >    La tragique disparition du leader du MODENA
    Joachim
            Agbobli
            >    Atsutsè
            >    >    n’a pas
            >    >    >    fini de révéler tous ses secrets. Après les
            résultats
            >    farfelus de
            >    >    >    l’autopsie du professeur Napo-Koura et les
            conclusions
            >    tordues du
            >    >    procureur de
            >    >    >    la République Robert Bakaï le 18 aôut
    dernier ;
            de
            >    nouveaux
            >    >    éléments
            >    >    >    viennent d’apparaître dans le dossier et
            confortent
            >    désormais, la
            >    >    thèse
            >    >    >    d’un assassinat déguisé en suicide. Ces
            informations,
            >    nous les
            >    >    devons à
            >    >    >    plusieurs amis du politologue (universitaires,
            hommes
            >    politiques,
            >    >    médecins,
            >    >    >    journalistes) qui se sont mobilisés pour faire
            triompher la
            >    vérité.
            >    >    >
            >    >    > 
            >    >    >
            >    >    >    Le corps du défunt porte des traces
            d’électrocution
            >    >    >
            >    >    > 
            >    >    >
            >    >    >    La première information qui ressort de ces
            investigations
            >    est liée
            >    >    à des
            >    >    >    lésions observées autour du coup et des
    parties
            génitales
            >    de la
            >    >    victime. Les
            >    >    >    spécialistes en conclurent à une torture par
    des
            objets
            >    >    électriques. Pour ces
            >    >    >    spécialistes, il est incroyable que le
    médecin
            légiste ait
            >    pu
            >    >    conclure en une
            >    >    >    mort par suicide en passant sous silence ces
            différentes
            >    lésions que
            >    >    nous
            >    >    >    venons de signaler. En réalité, AKA a été
            enlevé depuis
            >    la
            >    >    clinique,
            >    >    >    conduit à un endroit secret et torturé à
    mort
            avant que le
            >    corps ne
            >    >    soit
            >    >    >    jeté à la plage 24 h plus tard. C’est
            d’ailleurs ce
            >    scénario
            >    >    qui explique
            >    >    >    la disparition des vêtements de la victime de
        même
            que
            >    l’abandon
            >    >    de son
            >    >    >    portefeuille, et ses verres médicaux. La
    version
        du
            >    rendez-vous en
            >    >    plus du
            >    >    >    parcours effectué attribué au chauffeur
    n’est
            qu’une
            >    pure
            >    >    invention sortie
            >    >    >    des laboratoires lugubres pour faire diversion.
    AKA
            ne
            >    s’est jamais
            >    >    rendu à
            >    >    >    un quelconque rendez-vous, il ne s’est jamais
            arrêté à
            >    l’Hôtel
            >    >    Palm
            >    >    >    Beach et il ne s’est jamais rendu à
    l’Hôtel
            Sarakawa.
            >    >    D’ailleurs le
            >    >    >    docteur Fiadjoe responsable de la clinique
    Biasa
            serait sous
            >    >    d’énormes
            >    >    >    pressions afin qu’il ne s’adresse à aucun
            média. A la
            >    clinique
            >    >    Biasa les
            >    >    >    visites aux malades sont désormais
    réglementées.
            >    >    >
            >    >    > 
            >    >    >
            >    >    >    Maurille Agbobli dans le mauvais rôle
            >    >    >
            >    >    > 
            >    >    >
            >    >    >    Il n’est un secret pour personne que la
    famille
            Agbobli est
            >    >    partagée entre
            >    >    >    l’opposition et le pouvoir. Parmi ceux qui
    sont
            >    actuellement dans le
            >    >    cercle du
            >    >    >    pouvoir, nous pouvons citer Robert Dusseh,
            universitaire,
            >    conseiller
            >    >    >    diplomatique de Faure et neveu de AKA et
    ensuite
            Maurille
            >    Edoh Agbobli
            >    >    ancien
            >    >    >    ministre, membre du bureau politique du RPT.
        C’est
            donc ce
            >    dernier
            >    >    qui est
            >    >    >    accusé aujourd’hui de dissuader la famille
            d’aller plus
            >    loin et
            >    >    précipite
            >    >    >    par la même occasion l’enterrement de son
        frère.
            Alors
            >    que
            >    >    certains
            >    >    >    évoquent encore une contre autopsie avec
            l’assistance des
            >    experts
            >    >    venus de
            >    >    >    l’extérieur, les obsèques de AKA sont
        annoncées
            dans la
            >    foulée
            >    >    pour les 29
            >    >    >    et 30 août prochain.
            >    >    >
            >    >    > 
            >    >    >
            >    >    >    Faure tapis dans l’ombre manœuvre et joue au
            chrono
            >    >    >
            >    >    > 
            >    >    >
            >    >    >    La mystérieuse mort de AKA ramène au devant
    de
            >    l’actualité la
            >    >    récurrente
            >    >    >    question de l’impunité qui caractérise
    depuis
        40
            ans le
            >    régime du
            >    >    RPT.
            >    >    >    Faure qui espérait noyer cette question de
            l’impunité
            >    dans une
            >    >    mascarade de
            >    >    >    réconciliation après les fameuses
    consultations
            nationales
            >    se
            >    >    retrouve du coup
            >    >    >    dans une situation embarrassante. Depuis le
    palais
            de la
            >    Marina, il
            >    >    tire sur les
            >    >    >    ficelles. Comme par hasard le « leader nouveau
    »
            qui n’a
            >    jamais
            >    >    accordé le
            >    >    >    moindre crédit à la presse togolaise invite
            subitement par
            >    une
            >    >    méthode peu
            >    >    >    orthodoxe des journalistes des médias publics
    et
            privés à
            >    une
            >    >    discussion à
            >    >    >    battons rompus à la présidence de la
    République.
            Certains
            >    >    journalistes (
            >    >    >    médias d’Etat, radios et presses privées)
    se
            sont rendus
            >    donc ce
            >    >    jeudi à la
            >    >    >    présidence de la République pour en ressortir
        plus
            tard
            >    avec des
            >    >    billets de
            >    >    >    banque évalués en 200 000fcfa et 300 000fcfa
    par
            tête.
            >    Tout ceci,
            >    >    après une
            >    >    >    longue discussion ennuyeuse arrosée de
    champagne.
            D’autres
            >    >    journalistes qui
            >    >    >    ont pu déceler là, le piège de la corruption
    ont
            décliné
            >    >    l’invitation
            >    >    >    présidentielle. Lorsqu’on situe cette
    discussion
            avec les
            >    >    journalistes qui
            >    >    >    ces derniers temps sont très critiques vis à
    vis
            du pouvoir
            >    de Faure
            >    >    dans le
            >    >    >    contexte de la disparition tragique de AKA on
            comprend
            >    aisément la
            >    >    manœuvre du
            >    >    >    pouvoir qui consiste à clouer le bec aux
    médias
        en
            prenant
            >    >    habilement soin de
            >    >    >    se donner le visage d’un président ouvert et
            préoccupé.
            >    >    >
            >    >    > 
            >    >    >
            >    >    >    Une opposition réduite à de simples
    communiqués
            >    >    >
            >    >    > 
            >    >    >
            >    >    >    Après la phase des communiqués de compassion
            certains
            >    responsables
            >    >    politiques
            >    >    >    et associations de la société civile ont
    exhorté
            >    l’ensemble de
            >    >    >    l’opposition à envisager des manifestions de
    rue
            dans le
            >    but
            >    >    d’exiger la
            >    >    >    fin de l’impunité au Togo. Ces organisations
    ont
            été
            >    confrontées
            >    >    au refus
            >    >    >    catégorique d’autres partis de
    l’opposition
        qui
            de par
            >    leur
            >    >    popularité
            >    >    >    devraient servir de locomotive à cette
    initiative.
            Alors la
            >    question
            >    >    qui se
            >    >    >    pose est de savoir si ceux qui pondent à
    longueur
            de
            >    journée des
            >    >    communiqués
            >    >    >    sont sincères dans leurs propos ? Visiblement
    le
            leader du
            >    MODENA
            >    >    comme celui
            >    >    >    du PSP qu’était Tavio Amorin ne dérangeait
    pas
            seulement
            >    le parti
            >    >    au pouvoir
            >    >    >    par son engagement et ses débats mais aussi
    ses
            amis de
            >    >    l’opposition qu’il
            >    >    >    croyait naïvement être ses frères. Aucune
    raison
            ne
            >    justifie
            >    >    aujourd’hui
            >    >    >    l’inertie de cette opposition et de cette
            société civile
            >    qui jadis
            >    >    étaient
            >    >    >    à l’avant garde de toute violation des
    droits de
            >    l’homme. La
            >    >    réalité est
            >    >    >    que la société togolaise baigne désormais
    dans
            une
            >    corruption sans
            >    >    >    précédent où des responsables insoupçonnés
    de
            certains
            >    partis
            >    >    actuels de
            >    >    >    l’opposition émargent régulièrement dans
    le
            registre de
            >    Faure.
            >    >    Faure en
            >    >    >    parvenant au pouvoir en 2005 au prix des
    milliers
        de
            morts a
            >    réussi
            >    >    un seul
            >    >    >    coup celui, d’avoir mis l’opposition en
        lambeaux
            en
            >    enrôlant
            >    >    certains dans
            >    >    >    son aventure gouvernementale et en renflouant
    les
            comptes en
            >    banque
            >    >    des autres
            >    >    >    qui ne se contentent désormais que des
            communiqués. Voilà
            >    donc le
            >    >    drame qui
            >    >    >    se joue devant nos yeux avec des acteurs qui
    font
            semblant
            >    d’être
            >    >    encore
            >    >    >    opposants mais qui dans la réalité ont
    changé
            depuis leurs
            >    vestes.
            >    >    AKA
            >    >    >    n’est pas seulement la victime du pouvoir RPT
        mais
            aussi
            >    d’une
            >    >    société
            >    >    >    togolaise en manque de repères, de principes,
    où
            les hommes
            >    de
            >    >    valeurs qui
            >    >    >    devraient servir de guide, de modèle sont
            crétinisés par
            >    un
            >    >    système pervers
            >    >    >    et vicieux autrement, monsieur Djondo, le
    docteur
            Fiadjoe et
            >    le
            >    >    chauffeur
            >    >    >    devraient déjà prendre la parole pour
    libérer
            leurs
            >    consciences et
            >    >    situer les
            >    >    >    togolais sur les réelles conditions de la mort
            mystérieuse
            >    et
            >    >    tragique de AKA.
            >    >    >    Tant que nous ne prendrons pas conscience de
    cette
            réalité,
            >    les
            >    >    Gnassingbé et
            >    >    >    leurs suppôts de meurtriers auront encore de
    beaux
            jours
            >    devant eux.
            >    >    >
            >    >    > 
            >    >    >
            >    >    >    Simon de Fanti, tultogo.com





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