[BDPalabres] Re: Shalom ! que la paix soit avec vous

Alice Vincent protected at yahoo.fr
Jeu 4 Sep 09:14:40 EDT 2008


Monsieur christian Mayandji, cher compatriote,
 

Le fameux mal gabonais réside peut-être dans une sorte d'angoisse, une peur confuse de l'avenir qui conduit tout droit à la désillussion. En économie comme en psychologie, dans le for intérieur comme dans la vie publique, c'est pareil. Nous avons oublié la chemin de la confiance. Certes, il y a de quoi s'inquiéter, des angoisses, des précarités, cette incertitude massive qui plane. Mais la bonne résolution de rentrée, c'est peut-être dire stop à la défiance. Pour remettre en mouvement ce qui peine en chacun de nous, arrêtons un peu de nous prendre la tête. Essayons de retrouver la fraîcheur naïve de la foi, cette simplicité qui permet de s'ouvrir à la beauté des choses. En un mot, le nodal de la capacité de s'émerveiller.

En Amérique, on espère en s'émerveillant.  On pourrait s'inspirait des Américains.

 

Alors Shalom ! Que la paix soit avec vous.

 

Mes sincères et cordiales salutations distinguées.

 

 

Félicité Vincent

----- Message d'origine ----
De : Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
À : bdpalabres at bdpgabon.org
Envoyé le : Mercredi, 3 Septembre 2008, 0h49mn 41s
Objet : [BDPalabres] Re: Accusé de reception

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Mme Alice Vincent,

Vous ne pouvez imaginer combien je suis heureux de savoir que vous ayez fait le choix de l'initiative privée pour vous épanouir professionnellement. C'est un choix risquée et inspiré. Ce choix me parait réussir au gabonaises qui veulent bien s'investir dans ce domaine en France. Je compte moi-même quelques membres de ma famille qui ont fait ce choix et qui s'en sortent dans la discrétion. Alors, je dois me permettre de vous féliciter : vous êtes, dans une certaine mesure, un modèle pour tous, y compris pour moi.
Je crois que nous souhaitons tous voir le Gabon se projetter vers un meilleur avenir. Cela est possible, même si les ressources naturelles s'épuisent. l'essentiel au final, c'est la qualité des ressources humaines : il suffit de prendre le cas de la Suisse, du Japon qui ont des économies florissantes, sans avoir des ressources humaines. Ces pays le doivent à la manière dont les ressortissants ont monté et organisé les activités qu'ils ont choisi de développer chez eux.
Je crois qu'il est important pour chacun de nous de reprendre la maîtrise des activités de notre pays. C'est grâce à cela que nous arriverons à mieux contrôler et repartir les revenus qui en découlent. Pour y arriver, il me parait essentiel de ne pas se tirer dans les pattes unitilement. Les chantiers à réaliser dans notre pays sont trop importants pour que nous puissions nous permettre ce luxe. Vous avez noté - vous - même que nous avons des sujets d'intérêt communs et qui présentent également une certaine importance pour notre pays. Pourquoi ne pas concentrer notre énergie à approfondir ces questions et à mettre en oeuvre ce qui est possible ? Je suis certain que, de cette manière, nous apporterons une contribution décisive au projet politique que le Professeur MENGARA et d'autres hommes politiques - honnêtes et pleins de bonne volonté -  souhaitent pour le Gabon.
La paix sociale et la justice - le respect des droits de chacun et de tous - sont une condition essentielle pour construire la prospérité et satisfaire les besoins de notre pays.
Je vous invite au nom de ces valeurs à faire la paix.
Cordialement.

MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
CONVOYAGE EXPLOITATION
VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
EUROPE - AFRIQUE



--- En date de : Mar 2.9.08, Alice Vincent <protected at yahoo.fr> a écrit :

    De: Alice Vincent <protected at yahoo.fr>
    Objet: [BDPalabres] Re: Accusé de reception
    À: bdpalabres at bdpgabon.org
    Date: Mardi 2 Septembre 2008, 1h36

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    Chers compatriotes,
   
    Je suis chef d'entreprise, je sais  comment ça fonctionne un process ,
    dans un processus de management, d'un projet.
    J'ai élaboré un projet de coopération décentralisée avec la ville de
    Port Gentil, accord signé en présence de Madame Honorine Dossu Naki
    l'ancienne ambassadrice du Gabon en France. Rédactrice en chef de
    l'affiche du Dr Mengara de sa tournée du Patriote France etc...
    Dans un processus politique, il faut des femmes, des hommes, une équipe et
    l'adhésion du peuple qui adhère à un nodal, qui sera un socle.
   
    Bien à vous,
   
    Félicité Vincent

   

    ----- Message d'origine ----
    De : Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
    À : bdpalabres at bdpgabon.org
    Envoyé le : Vendredi, 29 Août 2008, 15h33mn 35s
    Objet : [BDPalabres] Re: Accusé de reception

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    Au Professeur MENGARA
    Coordonateur du mouvement BDP

    Cher Professeur,

    Je me suis promis de ne pas vous prendre en traitre et, surtout, de ne pas
    nourrir toute polémique nous entrainant vers les dérives que je dénonce
    depuis que je participe à ce forum.
    Je me suis permis de reprendre les points que vous avez abordés par thèmes
    progressifs et je vous propose de vérifier la conformité avec les sujet de
    préoccupations que vous avez exposés.
    Merci de bien vouloir me reprendre avant que je ne vous propose mon point de
    vue.

    Cordialement.

    -------------------------------



    Préambule : Argumentaire comme témoignage des tares de l’opposition
    gabonaise



    I - Contradictions :



    1 - Différence de la démarche avec les « petits pas ciblés »  de
    l’intérieur du régime de MBA ABESSOLE ou de MAMBOUNDOU « qui souhaite
    éviter la guerre ou la violence » ;



    2 - Meilleure organisation en contradiction avec la théorie des « petits pas
    » : précipitation de TOUT





    II – Vérité absolue



    1 - Détention de la vérité absolue ou de la science infuse / brasser du
    vide, du vent : propos populistes ?

    2 - Opposition « inepte » ou déficiente / savoir mieux pour résoudre la
    problématique gabonaise ?

    3 – L’inorganisation de l’opposition : « faute de tout ceux qui
    critiquent l’ineptie »



    III – Renforcement de la capacité de l’opposition par création ou
    adhésion



    1-    Auto – création d’une opposition nouvelle pour satisfaire aux
    exigences d’une meilleure organisation : non, car il ne faut pas ajouter la
    division à la division, gaspiller moins les ressources disponibles y compris
    humaines, recherche d’une meilleure efficacité.

    2-    Engagement aux côtés de l’opposition actuelle et partager sagesse
    et/ou potentiel de réussite

    3-    Tares du nouvel opposant et « produits du bongoïsme » : croire pouvoir
    faire avancer la cause gabonaise en critiquant dans l’ombre ceux qui
    s’aventure dans l’opposition ouverte et radicale

    4-    Oui à l’échec indépendante de notre volonté, non au
    renoncement/découragement pour tout citoyen responsable : organisée ou non,
    rien ne garantit la réussite de l’opposition.



    IV – Principe de l’Opposition



    1 - Principes

    a – Ne pas détenir la science infuse ou des solution toutes faites.

    b – Capacité à assumer le rôle de défense des intérêts citoyens.

    c – Capacité de mobiliser et étendre la conscience des intérêts citoyens
    aux générations futures/éviter la cassure générationnelle dans la
    continuité des engagements

    d – Eviter l’individualisme aussi au sommet de l’Etat qu’au niveau
    citoyen, encourager l’utilité sociale

   

    2 – Démarches : opposition, produit d’une culture politique (exemple de
    l’histoire des 4 cibles et du fusil à 3 coups)

    a – Procéder par tâtonnement ;

    b – Procéder par hypothèse ;

    c – S’engager ou épauler ceux qui s’engagent (prendre la relève ou
    donner les béquilles aux combattants qui ne tiennent plus debout tout seuls) ;

    d - en cas d’échec, susciter l’engagement des générations présentes ou
    futures

    e - Contribuer ouvertement au sein de l’opposition déficiente ou par une
    opposition nouvelle (brayer dedans et non dehors)



    V – Buts de l’opposition : tentative stratégique pour un espoir – et non
    une certitude - de réussite (exemple de l’opérateur de mitrailleuse usant
    d’une centaine de balles sur une cible)



    1 – Tenter le changement : chasser le Chef de l’Etat en titre  (fut –il
    un usurpateur) et commencer la Reconstruction du pays ;

    2 – Continuer le combat pour la dignité et le Redressement de l’opposition
    ;

    3 – « La victoire » considérée comme la solution finale : « Sous la rage
    des années de brimades subies, le citoyen lambda étrangle le chef de l’Etat
    et le pend à un arbre, pour les vautours. Le pays est libéré » ;

    4 – Le mausolée comme récompense de l’héroïsme patriotique pour les
    acteurs du changement



    VI – Les risques inhérents au renoncement ( affirmation ou pérennisation de
    la situation de passivité et d’immobilisme) de l’opposition



    1 – Persistance de l’ineptie de l’opposition et des critiques
    incantatoires



    2 -  Cercle vicieux  de conséquences désastreuses :

    a – refus de l’engagement des auteurs des critiques ;

    b – accentuation de la désorganisation et effondrement de l’opposition ;

    c – défaut de ressources publiques (épuisement des gisements des matières
    d’extraction/stratégiques) et ressources propres (absence de revenus du
    travail et de transfert), coût élevé de la vie,

    d – rupture d’approvisionnement du fait de la déficience du système de
    santé

    e – anéantissement inexorable des citoyens par décès prématurés



    VII – L’essentiel : l’opposition – au Gabon ? -  ne peut être vue
    comme une aventure sans lendemain



    1 – Contribution à la consolidation et renforcement de la capacité de
    l’opposition à résister à la prostitution

    a - génératrice du renoncement

    b – mettant en cause la réussite



    2 – Conviction - face à la peur - et résolution – face aux balles - au
    combat comme facteurs de succès/victoire

    3 – Opposition : activité qui transcende la vie de chaque citoyen et
    fédère les contributions à l’édifice de redressement national

    4 – Chaque citoyen doit tester ses propres théories et les mettre en
    pratique au service de la nation.



    MANGASS TTC
    Christian MAYANDJI
    Démarches-Gestion
    FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
    ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
    CONVOYAGE EXPLOITATION
    VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
    EUROPE - AFRIQUE



    --- En date de : Jeu 28..8.08, Dr. Daniel Mengara
    <protected at bdpgabon.org> a écrit :

        De: Dr. Daniel Mengara <protected at bdpgabon.org>
        Objet: [BDPalabres] Re: Accusé de reception
        À: bdpalabres at bdpgabon.org
        Date: Jeudi 28 Août 2008, 18h26

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        J'attendrai avec grande impatience votre réflexion, cher Monsieur
    Mayandji.

        Je vous sais homme de profondeur et j'avoue toujours apprécier vos
    prises
        de position qui, se détournant de la polémique stérile, élèvent
    toujours la
        conversation sur ce forum. Les solutions aux problèmes gabonais commencent
    par
        le type d'exercice mental que, de par vos arguments, vous ne manquez
    jamais
        de susciter. D'où l'expression de mes sincères remerciements pour
        avoir inspiré la "petite" et modeste pensée que j'ai
    proposée
        à nos lecteurs.

        Il y a sur notre site, une pensée d'Edgar Morin, sociologue et
    écrivain
        français, qui se pose la question suivante: "Qu'est-ce qu'un
        intellectuel?". A cette question, il répond: "C'est
    quelqu'un
        qui, en dehors de sa propre compétence, porte sur la place publique des
        problèmes de fond."

        Autrement dit, le statut d'intellectuel implique une certaine
        RESPONSABILITE. Cette responsablité, à son tour, découle non seulement
    de ce
        POUVOIR qui lui permet d'influencer la pensée et, parfois même, la
        destinée publique, mais également de ce DEVOIR d'engagement qui lui
    est
        dicté par les défis auxquels est confrontée sa société.

        Le Gabon, dans le contexte d'une telle dynamique, ne peut perdre.

        Votre dévoué compatriote.

        Daniel Mengara

        Christian MAYANDJI wrote:
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        >
        > Au Professeur Daniel MENGARA
        > Coordonateur du Mouvement BDP
        >
        > Cher Professeur,
        >
        > Vous avez pris de votre temps pour me faire part de votre point de
    vue. Je
        vous en remercie. Vous comprendrez certainement que je vous reponde
        méthodiquement. Cela implique un décallage de temps. Je vous prie de
    croire
        qu'il n'est pas dans mon intention d'abuser de votre patience,
    ni de
        compter parmi vos détracteurs. Je vais m'efforcer de vous apporter une
        reponse structurée. J'espère que - au contraire d'autres leaders
        d'opinion noyés par leur célébrité médiatique - vous prendrez la
    peine
        de l'étudier avec la plus grande attention et d'en tirer les
    meilleures
        enseignements pour votre mouvement.
        >
        > Cordialement.
        > MANGASS TTC
        > Christian MAYANDJI
        > Démarches-Gestion
        > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
        > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
        >  CONVOYAGE EXPLOITATION
        > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
        > EUROPE - AFRIQUE
        >
        >
        >
        > --- En date de : Jeu 28.8.08, Dr. Daniel Mengara
        <protected at bdpgabon.org> a écrit :
        >
        >    De: Dr. Daniel Mengara <protected at bdpgabon.org>
        >    Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
        >    À: bdpalabres at bdpgabon.org
        >    Date: Jeudi 28 Août 2008, 3h19
        >
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        >
        >
        >    Monsieur Mayandji, cher frère:
        >
        >    Le paradoxe que je constate dans votre argumentaire est exactement
        celui qui
        >    découle des tares que vous reprochez aux autres. Vous vous dites
        >    "fatigué" de voir une opposition mal organisée, et qui,
    je
        vous
        >    cite, "contrairement aux mouvements d'opposition dans les
        autres pays,
        >    ne semble pas se donner les moyens de se battre avec la
    détermination
        que les
        >    partisans du pouvoir défendent leurs privilèges."
        >
        >    Bien!
        >
        >    Et vous ajoutez, ensuite, en censeur des méthodes précipitées,
    que
        vous
        >    êtes partisan des petits pas ciblés, ceux des solutions "au
    fur
        et à
        >    mesure".
        >
        >    Bien aussi !
        >
        >    MAIS, mon frère, en quoi donc cette démarche serait-elle
    différente
        de celle
        >    de Mba Abessole qui, lui, préfère faire les choses à
    "petits
        pas
        >    ciblés" de l'intérieur du régime, ou de Mamboundou,
    qui,
        lui, pense
        >    désormais qu'un raprochement entre lui et Bongo, aussi avare
    de
        résultats
        >    que ce rapprochement soit, apportera de petis changements
    progressifs
        qui lui
        >    sont plus acceptables que la guerre ou la violence, même si pour
    cela
        le peuple
        >    gabonais doit attrendre 100 ans de plus?!
        >
        >    Il me semble que vous êtes exactement dans la logique de cette
        opposition que
        >    vous fustigez, non?
        >
        >    Il y a une seconde contradiction dans votre argument car, si
    l'on
        prend
        >    votre critique à la lettre, on voit que si l'opposition dont
    vous
        parlez
        >    était mieux organisée et devenait comme celle des autres pays,
    elle
        >    contredirait immédiatement votre théorie des "petits
    pas"
        >    puisqu'elle précipiterait TOUT! Ce qui ne serait pas non plus
    à
        votre
        >    goût des "petits pas ciblés", il me semble,
    n'est-ce
        pas, cher
        >    ami?
        >
        >    Le problème des censeurs invétérés comme vous et moi, cher
    frère,
        est que
        >    nous croyons souvent détenir la vérité absolue, alors que, en
        réalité, nous
        >    ne brassons que du vide, du vent.
        >
        >    Par exemple: vous qui vous dites fatigué de voir une opposition
        inepte, vous
        >    rendez-vous au moins compte que, du haut de votre piédestal de
        censeur (un peu
        >    comme moi), vous êtes en train de dire que vous savez mieux que
    cette
        >    opposition ce qu'il faut faire pour résoudre la problématique
        gabonaise?
        >
        >    Si tel est le cas, bien!
        >
        >    Mais, dans ce cas, je me permettrai la remarque suivante: si, donc,
        comme le
        >    laisse supposer votre message, vous avez la solution parce que
    mieux
        et plus
        >    éclairé, on se demande ce que vous attendez pour créer,
    VOUS-MEME,
        cette
        >    opposition CAPABLE qui, elle, pourra, à votre convenance (puisque
        vous en aurez
        >    été l'initiateur éclairé), satisfaire à vos exigences de
        meilleure
        >    organisation!! Mieux encore, si vous ne pouvez la créer
        indépendamment, rien
        >    ne vous interdit de vous engager à ses côtés pour lui faire
        bénéficier de
        >    vos hautes inspirations! Là ou d'autres ont failli, vous
        réussirez
        >    peut-être! Pourquoi, dans ce cas, priver le pays de votre infinie
        sagesse, et
        >    surtout du potentiel d'une réussite par VOUS, là où les
    autres
        ont
        >    échoué!?
        >
        >    En fin de compte, frère, je peux affirmer sans méchanceté, mais
        aussi sans
        >    me tromper, que, comme nous tous, vous êtes bel et bien le produit
    du
        >    bongoïsme, non pas parce que vous êtes bongoïstes (je ne crois
    pas
        que vous
        >    le soyez), mais plutôt parce que vous souffrez des mêmes tares
    qui
        nous
        >    polluent tous, nous qui, vitupérant de l'ombre (engagés nulle
        part) ou de
        >    derrière nos ordinateurs (comme moi), croyons pouvoir faire
    avancer
        la cause
        >    gabonaise en critiquant, de loin, ceux qui, eux, ont, au moins,
    osé
        >    s'aventurer sur la voie de l'opposition ouverte et
    radicale.
        >
        >    Dans un de mes récents articles, j'ai souligné le fait que
    les
        citoyens
        >    que nous sommes ne devons jamais reprocher à l'opposition ses
        échecs si
        >    ces échecs s'expliquent par une conjoncture indépendante de
    sa
        volonté.
        >    L'échec ou la réussite, en tout combat politique, est une
        situation qui,
        >    en elle-même, est fonction du moment et de la conjoncture
        sociopolitique et
        >    socioculturelle du moment. On peut échouer inexplicablement dans
    un
        contxete
        >    pourtant très favorable (Mba Abessole, Mamboundou) ou réussir au
        moment le
        >    plus inattendu (Géorgie, Ukraine, Russie, Indonésie, Pakistan,
        etc..). Mais ce
        >    n'est pas l'échec qui est, en lui-même, un problème. Ce
    que
        nous
        >    devons reprocher à l'opposition, à NOTRE opposition, ce sont
    les
        >    RENONCEMENTS qui causent l'échec, surtout quand ces
    renoncements
        bafouent
        >    les principes les plus élémentaires de la décence humaine et/ou
        citoyenne.
        >    Autrement dit, qu'elle soit organisée ou désorganisée, rien
    ne
        garantit
        >    la réussite de l'opposition. Ce qui importe, par contre, est
    que
        cette
        >    opposition reste déterminée dans son intention et sa conviction,
        génération
        >    par génération, et génération après génération.
        >
        >    Personnellement, je ne reproche leur échec ni à Mamboundou, ni à
        Mba
        >    Abessole. Ce que je leur reproche, c'est leur renoncement. Et
        parce que je
        >    sais que l'échec peut être au rendez-vous de tout opposant de
        bonne
        >    volonté, même sans renoncement, j'essaie de m'engager
    dans
        >    l'espoir de non seulement mieux faire, mais aussi de POUVOIR
        réussir (sans
        >    pour autant croire que je suis celui qui réussira forcément; je
    ne
        sais de moi
        >    que ma conviction. L'avenir, lui, appartient à Dieu). Mais ce
    que
        je
        >    m'interdis en tant que citoyen responsable, c'est le
        découragement ou
        >    la fatigue qui me met hors-jeu de l'histoire et de la
    société.
        Il n'y
        >    a pas de renoncement pire que celui qui est fait juste parce que
        d'autres
        >    ont renoncé ou échoué. C'est là une conclusion trop facile
    qui
        ne ferait
        >    pas de moi un meilleur citoyen que ceux que je critique.. Il est
    bien
        de
        >    critiquer. Mais il est encore mieux de critiquer quand on est,
        soi-même,
        >    engagé dans une tentative de salut national.
        >
        >    Quand j'ai créé le BDP-Gabon Nouveau, je l'ai fait sur la
        base du
        >    constat d'échec de Paul Mba Abessole et de Pierre Mamboundou,
    et
        ceci dès
        >    décembre 1998. Dès 1998, j'avais déjà vu, dans leurs
        attitudes, les
        >    germes non pas de l'échec, mais du renoncement. Et je me suis
        juré, en
        >    m'engageant OUVERTEMENT, d'ESSAYER de mieux faire
    qu'eux,
        et
        >    surtout, de ne JAMAIS RENONCER, comme eux, aux idéaux qui furent
        leurs et qui
        >    sont aujourd'hui miens. Et j'attends de citoyens
    responsables
        la même
        >    réaction que moi. En d'autres termes, si aujourd'hui ou
    dans
        10 ans,
        >    mes concitoyens constatent mon échec et croient pouvoir mieux
    faire
        que moi, je
        >    ne trouverai satisfaction que dans un acte d'engagement de leur
        part qui
        >    puisse reprendre le combat là où j'ai échoué, et le mener
    à
        finalité,
        >    avec ou sans moi.
        >
        >    Autrement dit, cher frère, en quoi un citoyen peut-il croire être
        plus utile
        >    à la société que le bébé qui vient de naître et qui suce le
    lait
        maternel
        >    en toute insouciance s'il ne ponctue pas sa critique par un
    acte
        >    d'engagement concret? En quoi peut-il être meilleur que le
    chien
        errant
        >    qui, n'ayant d'autre objectif dans la vie que la recherche
    de
        l'os
        >    dans les poubelles, ne se soucie guère de ce qu'il fera le
    jour
        >    d'après? En quoi peut-il être différent d'Omar Bongo
    qui,
        à la tête
        >    du Gabon depuis 41 ans, ne se soucie guère des souffrances de son
        peuple? Du
        >    moment que, lui, mange bien et fait son petit truc dans son coin,
    que
        lui
        >    importe, à Bongo ou à ce citoyen individualiste, que le reste des
        Gabonais
        >    tire le dibale par la queue?
        >
        >    Le principe d'une opposition, cher frère, n'est pas de
        détenir la
        >    science infuse ou la solution toute faite. Le principe d'une
        opposition
        >    n'est pas non plus d'être capable de tout accomplir de son
        vivant ou de
        >    tout réussir. Le principe d'une véritable opposition réside
        dans sa
        >    capacité non seulement à assumer le rôle de défense des
    intérêts
        citoyens
        >    qui est le sien, mais également d'en mobiliser et d'en
        étendre la
        >    conscience aux générations futures. Faire de l'opposition
        découle
        >    d'une culture politique qui, procédant par tâtonnements et
    par
        >    hypothèses, finit un jour par le triomphe des forces du changement
        dès lors
        >    qu'il n'y aurait aucune cassure générationnelle dans la
        continuité
        >    des engagements.
        >
        >    Le but n'est donc pas que Mamboundou ou Mengara réussisse de
    son
        vivant.
        >    Le but est, pour tous ceux qui s'engagent ou épaulent ceux qui
        >    s'engagent, de toujours tenter le changement en fonction de
    leur
        >    inspiration, et s'ils échouent malgré leur bonne volonté, il
        leur est
        >    important de pouvoir compter sur ceux qui, dans les générations
        présentes ou
        >    futures, pourront prendre la relève et continuer le combat pour la
        dignité.
        >    Or, pour que les tâtonnements des uns et des autres arrivent à
    une
        solution
        >    avérée (comprenez, victoire), il faut bien que des hommes comme
        vous, Monsieur
        >    Mayandji, aient le courage de contribuer OUVERTEMENT, et AU SEIN DE
        CETTE
        >    OPPOSITION DEFICIENTE ou en dehors d'elle par une OPPOSITION
        NOUVELLE, leur
        >    éclairage (tout en gardant à l'esprit le simple fait,
    modeste,
        que cet
        >    éclairage ne sera pas forcément la panacée qui mènerait à la
        réussite).
        >    Tout acte d'opposition est alors vu comme une tentative
        stratégique qui
        >    comporte en elle un espoir de réussite et non une certitude. Faire
    de
        >    l'opposition n'est ni un travail de nanochirurgie ni un
        travail de
        >    nanoscience. Faire de l'opposition, c'est un peu comme un
        opérateur de
        >    mitrailleuse qui tire une centaine de balles en direction d'une
        cible, avec
        >    l'espoir qu'une des balles fera mouche.
        >
        >    Bref, l'opposition pour moi se résume ainsi: devant
        l'incertitude, les
        >    hésitations et les tâtonnements, tout ce qui peut être tenté
    doit
        être
        >    tenté, génération par génération, et génération après
        génération.
        >    Quand Mengara ou Mamboundou tombe, victime de la corruption ou de
    la
        fatiguue,
        >    il doit toujours se trouver un Mayandji pour, soit prendre la
    relève
        pour
        >    continuer le combat, soit donner des béquilles à ceux qui, ayant
        tenté toute
        >    leur vie, n'arrivent plus à tenir debout tous seuls..
        >
        >    Il ne sert donc à RIEN pour un cotoyen de brayer, DU DEHORS,
        qu'il est
        >    fatigué par l'inorganisation de l'opposition quand, dans
    le
        même
        >    temps, il se refuse à y entrer, collectivement ou indépendamment,
        pour aider
        >    à son REDRESSEMENT.
        >
        >    En d'autres termes, l'inorganisation de l'opposition
    est
        autant de
        >    VOTRE faute, frère Mayandji, que de la mienne et de celle de tous
        ceux qui
        >    participent de cette opposition inepte que vous critiquez.
    Imaginez,
        cher
        >    frère, un seul moment le cas de figure suivant:
        >
        >    1) L'opposition gabonaise est reconnue inepte (Cela, tout le
    monde
        le
        >    sait).
        >
        >    2) Monsieur Mayandji, en homme éclairé, a la solution.
        >
        >    3) Monsieur Mayandji, au lieu de se déclarer fatigué, entre dans
        >    l'opposition ou crée son opposition, pour redresser
        l'opposition.
        >
        >    4) L'opposition, bénéficiant enfin de la science de Monsieur
        Mayandji,
        >    arrive enfin à s'organiser.
        >
        >    5) 2009, l'opposition chasse Bongo du pouvoir et commence la
        reconstruction
        >    du pays, grâce à la contribution spectaculaire de Monsieur
    Mayandji.
        >
        >    6) Le Gabon est enfin sauvé et Monsieur Mayandji est fait héros
        national avec
        >    un mausolée lui reconnaissant une contribution historique de
        patriote.
        >
        >
        >    Bien!
        >
        >    IMAGINONS maintenant l'autre cas de figure, c'est-à-dire,
        >    l'affirmation ou la perennisation de la sitaution de passivité
    et
        >    d'immobilisme (donc de renoncement) dans laquelle vous vous
        trouvez, cher
        >    frère, et ceci malgré vos critiques incantatoires:
        >
        >
        >    1) L'opposition gabonaise est reconnue inepte (Cela, tout le
    monde
        le
        >    sait).
        >
        >    2) Monsieur Mayandji, en homme éclairé, a la solution.
        >
        >    3) MAIS Monsieur Mayandji, fatigué par le désastre d'une
        opposition
        >    désorganisée, reste dans l'ombre, refuse de s'engager et
        garde sa
        >    solution pour lui-même.
        >
        >    4) L'opposition, ne bénéficiant pas de la science de MOnsieur
        Mayandji,
        >    sombre encore plus dans la désorganisation et s'étiole.
        >
        >    5) 2012, Bongo est réelu. 2019, Ali Bongo est élu. 2026 Ali Bongo
        est
        >    réélu, jusqu'à perpète. 2030, Le Gabon n'a plus de
        pétrole.
        >    N'ayant jamais préparé l'après pétrole, le Gabon, en
    2033,
        est le
        >    pays le plus pauvre du monde.
        >
        >    6) 2034, Monsieur Mayandji meurt de palu au dispensaire de Nkembo,
        parce
        >    qu'au Gabon, la pauvreté est devenue telle que ses petits
        enfants, sans
        >    emploi, n'ont pas  assez d'argent pour lui acheter un
        comprimé de
        >    Fansidar, et les économies qu'il avait faites pour sa retraite
    en
        2026 ont
        >    fondu comme beurre au soleil devant la vie chère qui est
    maintenant
        au Gabon
        >    comme celle du Zimbabwé: 1000%
        >
        >    Autrement dit, Monsieur Mayandji, ceux qui s'engagent et
    essaient,
        même
        >    dans la désorganisation et l'échec, valent mieux comme
    citoyens
        que ceux
        >    qui, de loin, critiquent, se disent plus compétents, mais
    pourtant,
        se refusent
        >    à montrer, par l'engagement concret, comment ils peuvent mieux
        réussir que
        >    les autres.
        >
        >    Et cette leçon, croyez-moi, vaut pour nous tous, moi y compris.
        >
        >    La question, en fin de compte, n'est pas de savoir qui a
    échoué
        ou qui a
        >    réussi. Ce qu'il faut, c'est étudier comment, par la
        combinaisaon des
        >    efforts et des inspirations, nous pourrions, ENSEMBLE ET/OU
        SEPAREMMENT,
        >    contribuer à l'objectif de consolidation d'une opposition
        engagée qui
        >    soit capable de résister aux prostitutions qui enfantent de ce
        renoncement qui
        >    compromet la réussite. L'image à avoir en tête ici est celle
    de
        soldats
        >    sur un champ de bataille. Quand ils s'avancent, l'ennemi
    les
        fauche.
        >    Certains tombent, mais d'autres avancent. A la fin, ce sera à
    qui
        avancera
        >    avec plus de résolution que la victoire appartiendra.
        >
        >    PLus proche de nous, cette image marche de la façon suivante. En
    face
        de
        >    Mamboundou, Mba Abessole, Mayandji et Mengara, il y a Bongo avec un
        fusil à
        >    trois balles. Devant les tirs de Bongo, Mba Abessole tombe. Puis
        c'est le
        >    tour de Mamboundou, et enfin Daniel Mengara. Maintenant, Bongo
    n'a
        plus de
        >    balles et Mayandji reste debout, vivant, devant un Bongo
    désemparé.
        Sous la
        >    rage des années de brimades subies, Mayandji étrangle Bongo et le
        pend à un
        >    arbre, pour les vautours. Le Gabon est libéré.
        >
        >    Autrement dit, dans tout combat, certains tombent sous les balles
    ou
        sous la
        >    peur, mais d'autres, surtout ceux qui se font censeurs des
    autres,
        doivent
        >    être capables de continuer la lutte.. Il est impardonnable de
    renoncer
        ou de se
        >    fatiguer parce qu'on a vu certains tomber, et ensuite se
    retourner
        pour
        >    critiquer ceux qui sont tombés ou se sont enfuis. Si on a de la
        conviction, on
        >    doit continuer, sinon on ne sert à rien dans la société des
    hommes.
        >
        >    L'opposition, cher ami, ne peut être vue comme une aventure
    sans
        >    lendemain. Le dire de cette manière, c'est voir
    l'opposition
        comme une
        >    affaire basée sur le court terme de nos courtes vies, et non comme
        une
        >    continuité que chaque génération se doit de pérpétuer, pour
        elle-même et
        >    pour les autres. Autrement dit, chaque citoyen qui se bat ne doit
        jamais limiter
        >    l'idée de l'opposition à ce qu'il peut y gagner de
    son
        vivant,
        >    mais plutôt la construire sur les principes de participation qui
    lui
        >    permettraient de faire sa part de contributions à l'édifice
    de
        >    redressement national.
        >
        >    Autrement dit, la valeur d'un vrai citoyen ne se mesure pas à
        combien de
        >    théories il peut émettre. Tant qu'il n'est pas prêt, de
    par
        LUI-MEME,
        >    à tester ses propres théories et même à les mettre en pratique
    au
        service de
        >    la nation, il ne vaut rien pour la société.
        >
        >    Et la question que le citoyen modeste posera toujours à ces
    censeurs
        >    invétérés que nous sommes, vous et moi, est la suivante: est-ce
    que
        tu peux
        >    faire mieux, toi qui parle beaucoup, beaucoup, beaucoup?
        >
        >    A cette question, je crois que nous savons déjà la réponse.
        >
        >
        >    Daniel Mengara
        >
        >
        >    Christian MAYANDJI wrote:
        >    ___________________________________________________________
        >    >
        >    >
        >    >
        >    > Il n'est pas question pour moi d'appeller à la guerre
        civile. Je
        >    suis tout simplement fatigué de voir une opposition qui si mal
        organisée et
        >    qui, contrairement aux mouvements d'opposition dans les autres
        pays, ne
        >    semble pas se donner les moyens de se battre avec la détermination
        que les
        >    partisans du pouvoir défendent leurs privilèges.
        >    > Je pense qu'à l'instar de la majorité des gabonais,
    je
        ne suis
        >    pas le partisan des aventures sans lendemain. Je pratique la
    politique
        des
        >    "petits pas", celle qui consiste à apporter des
    solutions
        ciblées
        >    aux populations au fur et à mesure que les problèmes sont
        identifiés et que
        >    les moyens sont constitués.
        >    > MANGASS TTC
        >    > Christian MAYANDJI
        >    > Démarches-Gestion
        >    > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
        >    > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
        >    >  CONVOYAGE EXPLOITATION
        >    > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
        >    > EUROPE - AFRIQUE
        >    >
        >    >
        >    >
        >    > --- En date de : Mer 27.8.08, Jean Bika
        <protected at yahoo.com> a
        >    écrit :
        >    >
        >    >    De: Jean Bika <protected at yahoo.com>
        >    >    Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
        >    >    À: bdpalabres at bdpgabon.org
        >    >    Date: Mercredi 27 Août 2008, 2h22
        >    >
        >    >    ___________________________________________________________
        >    >    Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau.
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        >    >
        >    >
        >    >    Monsieur Mayandji, vous avez tout dit. Les peuples qui ont
        sacrifié
        >    de leur
        >    >    sang et acheté la liberté avec leur sang comprennent
    mieux
        la valeur
        >    de la
        >    >    paix. le gabon, comme d'autres pays, devra passer par
    une
        étape
        >    de violence
        >    >    pour le comprendre. Une seule personne en sera la cause:
    Omar
        Bongo.
        >    >
        >    >
        >    >    Christian MAYANDJI a écrit:
        >    >    >
        ___________________________________________________________
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        >    >    >
        >    >    >
        >    >    >
        >    >    > M. Mengara a le droit d'affirmer sa différence,
        comme tous
        >    ceux qui
        >    >    aspirent à un changement légitime au Gabon, au TOGO, dans
        >    d'autres pays,
        >    >    sur d'autres continents.
        >    >    > Cependant, je crois que nous évoluons vers des
    dérives
        qui me
        >    font
        >    >    craindre des tensions extrêmes.
        >    >    > Je résume la situation : les "opposants"
        attaquent les
        >    >    représentant s du pouvoir dans ce qu'il y a de plus
    bas;
        >    >    > les partisans du "pouvoir" s'entêtent
        dans leurs
        >    délires
        >    >    de candidats à la corruption, pour ceux qui n'y ont
    pas
        encore
        >    été
        >    >    initiés.
        >    >    > Entre ces extremes, ils y a des hommes et des femmes
    qui
        >    construisent
        >    >    patiemment leur vie, avec leur propre moyens, sans rien
        demander à
        >    personne,
        >    >    pas même à l'Etat.
        >    >    > Le seule chose que je me demande, c'est pourquoi
        >    l'opposition ne
        >    >    se donne pas une bonne fois pour toutes les moyens d'en
        découdre
        >    avec le
        >    >    pouvoir, ainsi que cela s'est produit dans les autres
        pays.
        >    >    > Il se peut qu'après le sacrifice du sang, chacun
        trouvera la
        >    voie de
        >    >    la raison et comprendra que la politique commence
        lorsqu'on
        >    découvre
        >    >    comment faire la différence entre l'intérêt
    général
        et les
        >    intérêts
        >    >    particuliers. la politque se fait lorsqu'on respecte
        >    l'individu, la
        >    >    personne quelque ses valeurs dans la mesure ou tout le
    monde
        respecte
        >    la loi
        >    >    républicaine. Elles se poursuit lorsque chacun comprend
    que
        >    l'Etat - en
        >    >    tant que représentant de l'intérêt général -
        n'est pas la
        >    >    propriété de personne, mais en tant que puissance
    publique
        c'est
        >    une
        >    >    personne morale avec son fonctionnement propre.
        >    >    > Il est inopérant que chacun puisse projeter ses
    propres
        >    asiptations dans
        >    >    l'Etat. l'Etat n'est la vache à lait de
        personne.
        >    C'est tout
        >    >    simplement une organisation dont la fonction est de gérer
    ce
        qui
        >    constitue le
        >    >    ^patrimoine commun.
        >    >    > Je crois que la plupart des conflits actuels
    proviennent
        que
        >    chacun -
        >    >    conservateurs et partisans du changement - ne percoive
        l'état que
        >    comme une
        >    >    vache à lait que chacun doit traire.
        >    >    > En tant qu'historien, je sais que le changement
    est
        >    inéluctable et
        >    >    surtout en marche...
        >    >    > MANGASS TTC
        >    >    > Christian MAYANDJI
        >    >    > Démarches-Gestion
        >    >    > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
        >    >    > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
        >    >    >  CONVOYAGE EXPLOITATION
        >    >    > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
        >    >    > EUROPE - AFRIQUE
        >    >    >
        >    >    >
        >    >    >
        >    >    > --- En date de : Mar 26.8.08, Magloire Olympio
        >    >    <protected at hotmail.com> a écrit :
        >    >    >
        >    >    >    De: Magloire Olympio <protected at hotmail.com>
        >    >    >    Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
        >    >    >    À: bdpalabres at bdpgabon.org
        >    >    >    Date: Mardi 26 Août 2008, 9h01
        >    >    >
        >    >    > 
        ___________________________________________________________
        >    >    >    Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon
        Nouveau.
        >    Vos
        >    >    messages
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        page.
        >    >    > 
        ___________________________________________________________
        >    >    >
        >    >    >
        >    >    >    Rebondissement dans l’affaire AKA : de nouveaux
        éléments
        >    qui
        >    >    confortent la
        >    >    >    thèse de l’assassinat ; le frère cadet du
        défunt
        >    Maurille membre
        >    >    du régime
        >    >    >    précipite son enterrement.
        >    >    >
        >    >    >
        >    >    >    La tragique disparition du leader du MODENA Joachim
        Agbobli
        >    Atsutsè
        >    >    n’a pas
        >    >    >    fini de révéler tous ses secrets. Après les
        résultats
        >    farfelus de
        >    >    >    l’autopsie du professeur Napo-Koura et les
        conclusions
        >    tordues du
        >    >    procureur de
        >    >    >    la République Robert Bakaï le 18 aôut dernier ;
        de
        >    nouveaux
        >    >    éléments
        >    >    >    viennent d’apparaître dans le dossier et
        confortent
        >    désormais, la
        >    >    thèse
        >    >    >    d’un assassinat déguisé en suicide. Ces
        informations,
        >    nous les
        >    >    devons à
        >    >    >    plusieurs amis du politologue (universitaires,
        hommes
        >    politiques,
        >    >    médecins,
        >    >    >    journalistes) qui se sont mobilisés pour faire
        triompher la
        >    vérité.
        >    >    >
        >    >    >   
        >    >    >
        >    >    >    Le corps du défunt porte des traces
        d’électrocution
        >    >    >
        >    >    >   
        >    >    >
        >    >    >    La première information qui ressort de ces
        investigations
        >    est liée
        >    >    à des
        >    >    >    lésions observées autour du coup et des parties
        génitales
        >    de la
        >    >    victime. Les
        >    >    >    spécialistes en conclurent à une torture par des
        objets
        >    >    électriques. Pour ces
        >    >    >    spécialistes, il est incroyable que le médecin
        légiste ait
        >    pu
        >    >    conclure en une
        >    >    >    mort par suicide en passant sous silence ces
        différentes
        >    lésions que
        >    >    nous
        >    >    >    venons de signaler. En réalité, AKA a été
        enlevé depuis
        >    la
        >    >    clinique,
        >    >    >    conduit à un endroit secret et torturé à mort
        avant que le
        >    corps ne
        >    >    soit
        >    >    >    jeté à la plage 24 h plus tard. C’est
        d’ailleurs ce
        >    scénario
        >    >    qui explique
        >    >    >    la disparition des vêtements de la victime de
    même
        que
        >    l’abandon
        >    >    de son
        >    >    >    portefeuille, et ses verres médicaux. La version
    du
        >    rendez-vous en
        >    >    plus du
        >    >    >    parcours effectué attribué au chauffeur n’est
        qu’une
        >    pure
        >    >    invention sortie
        >    >    >    des laboratoires lugubres pour faire diversion. AKA
        ne
        >    s’est jamais
        >    >    rendu à
        >    >    >    un quelconque rendez-vous, il ne s’est jamais
        arrêté à
        >    l’Hôtel
        >    >    Palm
        >    >    >    Beach et il ne s’est jamais rendu à l’Hôtel
        Sarakawa.
        >    >    D’ailleurs le
        >    >    >    docteur Fiadjoe responsable de la clinique Biasa
        serait sous
        >    >    d’énormes
        >    >    >    pressions afin qu’il ne s’adresse à aucun
        média. A la
        >    clinique
        >    >    Biasa les
        >    >    >    visites aux malades sont désormais réglementées.
        >    >    >
        >    >    >   
        >    >    >
        >    >    >    Maurille Agbobli dans le mauvais rôle
        >    >    >
        >    >    >   
        >    >    >
        >    >    >    Il n’est un secret pour personne que la famille
        Agbobli est
        >    >    partagée entre
        >    >    >    l’opposition et le pouvoir. Parmi ceux qui sont
        >    actuellement dans le
        >    >    cercle du
        >    >    >    pouvoir, nous pouvons citer Robert Dusseh,
        universitaire,
        >    conseiller
        >    >    >    diplomatique de Faure et neveu de AKA et ensuite
        Maurille
        >    Edoh Agbobli
        >    >    ancien
        >    >    >    ministre, membre du bureau politique du RPT.
    C’est
        donc ce
        >    dernier
        >    >    qui est
        >    >    >    accusé aujourd’hui de dissuader la famille
        d’aller plus
        >    loin et
        >    >    précipite
        >    >    >    par la même occasion l’enterrement de son
    frère.
        Alors
        >    que
        >    >    certains
        >    >    >    évoquent encore une contre autopsie avec
        l’assistance des
        >    experts
        >    >    venus de
        >    >    >    l’extérieur, les obsèques de AKA sont
    annoncées
        dans la
        >    foulée
        >    >    pour les 29
        >    >    >    et 30 août prochain.
        >    >    >
        >    >    >   
        >    >    >
        >    >    >    Faure tapis dans l’ombre manœuvre et joue au
        chrono
        >    >    >
        >    >    >   
        >    >    >
        >    >    >    La mystérieuse mort de AKA ramène au devant de
        >    l’actualité la
        >    >    récurrente
        >    >    >    question de l’impunité qui caractérise depuis
    40
        ans le
        >    régime du
        >    >    RPT.
        >    >    >    Faure qui espérait noyer cette question de
        l’impunité
        >    dans une
        >    >    mascarade de
        >    >    >    réconciliation après les fameuses consultations
        nationales
        >    se
        >    >    retrouve du coup
        >    >    >    dans une situation embarrassante. Depuis le palais
        de la
        >    Marina, il
        >    >    tire sur les
        >    >    >    ficelles. Comme par hasard le « leader nouveau »
        qui n’a
        >    jamais
        >    >    accordé le
        >    >    >    moindre crédit à la presse togolaise invite
        subitement par
        >    une
        >    >    méthode peu
        >    >    >    orthodoxe des journalistes des médias publics et
        privés à
        >    une
        >    >    discussion à
        >    >    >    battons rompus à la présidence de la République.
        Certains
        >    >    journalistes (
        >    >    >    médias d’Etat, radios et presses privées) se
        sont rendus
        >    donc ce
        >    >    jeudi à la
        >    >    >    présidence de la République pour en ressortir
    plus
        tard
        >    avec des
        >    >    billets de
        >    >    >    banque évalués en 200 000fcfa et 300 000fcfa par
        tête.
        >    Tout ceci,
        >    >    après une
        >    >    >    longue discussion ennuyeuse arrosée de champagne.
        D’autres
        >    >    journalistes qui
        >    >    >    ont pu déceler là, le piège de la corruption ont
        décliné
        >    >    l’invitation
        >    >    >    présidentielle. Lorsqu’on situe cette discussion
        avec les
        >    >    journalistes qui
        >    >    >    ces derniers temps sont très critiques vis à vis
        du pouvoir
        >    de Faure
        >    >    dans le
        >    >    >    contexte de la disparition tragique de AKA on
        comprend
        >    aisément la
        >    >    manœuvre du
        >    >    >    pouvoir qui consiste à clouer le bec aux médias
    en
        prenant
        >    >    habilement soin de
        >    >    >    se donner le visage d’un président ouvert et
        préoccupé.
        >    >    >
        >    >    >   
        >    >    >
        >    >    >    Une opposition réduite à de simples communiqués
        >    >    >
        >    >    >   
        >    >    >
        >    >    >    Après la phase des communiqués de compassion
        certains
        >    responsables
        >    >    politiques
        >    >    >    et associations de la société civile ont exhorté
        >    l’ensemble de
        >    >    >    l’opposition à envisager des manifestions de rue
        dans le
        >    but
        >    >    d’exiger la
        >    >    >    fin de l’impunité au Togo. Ces organisations ont
        été
        >    confrontées
        >    >    au refus
        >    >    >    catégorique d’autres partis de l’opposition
    qui
        de par
        >    leur
        >    >    popularité
        >    >    >    devraient servir de locomotive à cette initiative.
        Alors la
        >    question
        >    >    qui se
        >    >    >    pose est de savoir si ceux qui pondent à longueur
        de
        >    journée des
        >    >    communiqués
        >    >    >    sont sincères dans leurs propos ? Visiblement le
        leader du
        >    MODENA
        >    >    comme celui
        >    >    >    du PSP qu’était Tavio Amorin ne dérangeait pas
        seulement
        >    le parti
        >    >    au pouvoir
        >    >    >    par son engagement et ses débats mais aussi ses
        amis de
        >    >    l’opposition qu’il
        >    >    >    croyait naïvement être ses frères. Aucune raison
        ne
        >    justifie
        >    >    aujourd’hui
        >    >    >    l’inertie de cette opposition et de cette
        société civile
        >    qui jadis
        >    >    étaient
        >    >    >    à l’avant garde de toute violation des droits de
        >    l’homme. La
        >    >    réalité est
        >    >    >    que la société togolaise baigne désormais dans
        une
        >    corruption sans
        >    >    >    précédent où des responsables insoupçonnés de
        certains
        >    partis
        >    >    actuels de
        >    >    >    l’opposition émargent régulièrement dans le
        registre de
        >    Faure.
        >    >    Faure en
        >    >    >    parvenant au pouvoir en 2005 au prix des milliers
    de
        morts a
        >    réussi
        >    >    un seul
        >    >    >    coup celui, d’avoir mis l’opposition en
    lambeaux
        en
        >    enrôlant
        >    >    certains dans
        >    >    >    son aventure gouvernementale et en renflouant les
        comptes en
        >    banque
        >    >    des autres
        >    >    >    qui ne se contentent désormais que des
        communiqués. Voilà
        >    donc le
        >    >    drame qui
        >    >    >    se joue devant nos yeux avec des acteurs qui font
        semblant
        >    d’être
        >    >    encore
        >    >    >    opposants mais qui dans la réalité ont changé
        depuis leurs
        >    vestes.
        >    >    AKA
        >    >    >    n’est pas seulement la victime du pouvoir RPT
    mais
        aussi
        >    d’une
        >    >    société
        >    >    >    togolaise en manque de repères, de principes, où
        les hommes
        >    de
        >    >    valeurs qui
        >    >    >    devraient servir de guide, de modèle sont
        crétinisés par
        >    un
        >    >    système pervers
        >    >    >    et vicieux autrement, monsieur Djondo, le docteur
        Fiadjoe et
        >    le
        >    >    chauffeur
        >    >    >    devraient déjà prendre la parole pour libérer
        leurs
        >    consciences et
        >    >    situer les
        >    >    >    togolais sur les réelles conditions de la mort
        mystérieuse
        >    et
        >    >    tragique de AKA.
        >    >    >    Tant que nous ne prendrons pas conscience de cette
        réalité,
        >    les
        >    >    Gnassingbé et
        >    >    >    leurs suppôts de meurtriers auront encore de beaux
        jours
        >    devant eux.
        >    >    >
        >    >    >   
        >    >    >
        >    >    >    Simon de Fanti, tultogo.com






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