[palabres] Le BDP-Gabon Nouveau tient sa deuxième conférence de presse à Libreville

Christian MAYANDJI protected at yahoo.fr
Ven 29 Fév 10:01:16 EST 2008


Cher compatriote,

Le combat contre une dictature ne passe pas nécessairement par de la véhémence verbale ou par le dénigrement de ses interlocuteurs. Je crois effectivement qu'il est possible de faire la révolution économique - ou la REVOLUTION - au sein d'une dictature et je pense même que c'est une condition fondamentale pour obtenir le renversement du rapport de forces aboutissant à la disparition de cette dictature et à la restauration des libertés ou des initiatives individuelles.

Le rapport que vous entretenez avec le président de la République gabonaise s'apparente à la relation qu'un enfant entretient avec une figure paternaliste. Vous criez un peu plus fort que les autres dans l'espoir d'attirer l'attention de ce père apparemment inaccessible avec l'espoir, quelque fois vain, d'en obtenir un avantage, une friandise.

Quand on veut se libérer, il faut aller un plus loin en commençant par analyser les causes profondes des échecs successifs des actions menées jusqu'à ce jour. Il faut surtout essayer de comprendre pourquoi toutes ses invectives n'interessent plus que leurs auteurs et un parterre de plus en plus réduit d'individus. La REVOLUTION au Gabon, quelqu'en soit sa nature, a besoin de s'appuyer sur des actions mieux réfléchies autour des stratégies plus efficaces que le dénigrement. In fine, QU'EST CE QUE VOUS CHANGEZ? Uniquement remplacer un individu à la place d'un autre autre : vous n'obtiendrez qu'un ravalement de façade et le renouvellement ou le prolongement d'une dictature. Je crois qu'il faut (re) analyser le fonction de notre Etat et de nos structures socio-économiques pour être en mesure de construire un système ou chacun trouve sa place dans le respect de sa liberté d'initiative.

 Les gabonais ont besoins de leaders un peu plus conséquents et surtout pragmatiques : Ils ont besoin d'être entrainés par des personnes qui se donnent les moyens de leurs actions et qui vont ouvertement jusqu'au bout de leurs objectifs. Nous avons besoin de leaders qui gagnent le respect de leurs idées sur le terrain et non d'intellectuels en mal de public captif. Qu'est ce qu'être "docteur" de nos jours si on n'est pas capable d'apporter les solutions les plus élémentaires aux problèmes courants que se posent nos concitoyens.

Je ne suis pas un fanatique des débats idéologiques. Je prefère travailler sur des programmes-projets avec des objectifs précis en terme de performance, délais et (économies) de coûts. Ne soyez pas étonné si je ne vous suis pas sur la voie des débats stériles.
 Cordialement.
MANGASS MANAGEMENT
Christian MAYANDJI
Directeur
Cabinet Conseils & Ingénierie
Economie d'entreprise - Affaires
Projets de développement durable


Zéro Fautes wrote:
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> C'est justememt parce que tu ne comprends rien à l'interaction intime entre économie et politique que tu ne sais pas ce que tu dis. C'est comme Mba Obame qui essaie de limiter l'expression politique des ONG sans comprendre que leur expresion est forcément politique. Comme le démontre le Dr. Mengara, limiter la liberté d'expression à un journaliste c'est tuer l'entreprise qui emploie le journaliste. Un journal est une entreprise privée créée par un citoyen privé pour la survie économique. Ce n'est pas un hobby. Le propriétaire d'un journal est avant tout un chef d'entreprise avec des employés. Quand on imite ou cesure la liberté d'expression, on tue le journal, donc l'entreprise qui fait vivre des familles. Le jour où tu comprendras comment la dictature est foncièrement un système anti-économie, tu pourras revenir nous endormir avec ton approche totalement bongoïste de l'économie. Peut-être comprendras-tu les vertus inaliénables de la démocratie comme facteur de promotion du bien-être et du progrès. Pour toi, on peut avoir une dictature en place et réussir la révolution économique au Gabon, hein?






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