[BDPalabres] Re : Un message aux Gabonais.

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Mer 3 Déc 22:42:53 EST 2008


Sylvain

Bonjour

J'essaye de ne pas trop intervenir dans vos débats parce que je souhaite
ne plus etre impliqué dans la politique gabonaise, pour l'instant.
Malheureusement (ou heureusement pour cette fois ci), je recois vos mails
malgré moi. Malheureusement aussi, certaines idees me choquent et je ne
peux rester sans reagir. Tu es surement l'un des seuls que je me permets
de lire jusqu'au bout, entre guillemets. Pour cela, je te felicite.

Le point sur le quel je ne suis pas d'accord avec toi est cette tendance a
faire de Leon Mba un saint. A ce rythme, dans 40 ans, il se trouvera
quelqu'un pour dire du bien d'Omar Bongo, sans que personne ne reagisse,
seulement parce qu'en mourrant, on obtient une nouvelle virginité.

1- Léon Mba n'a pas laissé un de ces fils comme président parce qu'il
n'etait qu'un président honorifique et que tout était décidé par la France
et les Francais du gabon.

2- Léon Mba n'a pas choisi Omar Bongo, il lui a été imposé. Comme lui meme
par le passé. Pour la petite histoire gabonaise, vite oubliée, c'est Jean
Hilaire Aubame qui aurait du etre le premier président des Gabonais, si on
avait respecté le verdict des urnes.

3- Omar Bongo a de fait aussi été imposé aux Gabonais en devenant
Vice-Président, un poste créé de toutes pieces par les constitutionalistes
francais pour faire une transition anticonstitutionelle.

4- Omar Bongo n'avait pas les competences si ce n'est les competences
d'etre un bon agent (pas secret du tout) francais (donc dévoué à son
maitre, corps et ame), et une bonne marionette.

5- Bongo ne nous doit rien. Il faut arreter de dire "Bongo doit
comprendre". Si c'etait le cas, Bongo aurait compris depuis et ce serait
tiré une balle il y a deja plus de 40 ans quand il a compris qu'il etait
le premier frein au developpement du Gabon. Désolé, j'ai tendance à
m'emporter quand on trouve une once de qualité à ce monsieur. Meme si je
sais que c'est ton coté chrétien qui te donne cette vision.

Pour finir, pour ceux qui croient encore au Pere Noel, ni la France, ni
les Etats Unis d'Obama, ni meme l'ONU, ne nous aideront Ă  faire partir
Bongo et sa clique. Nous sommes seuls dans ce combat. Bongo et sa bande
arrangent beaucoup de grandes puissances. Quand je dis "nous", ce sont les
Gabonais.

Personne ne nous aidera. Il faut que nous les Gabonais nous apprenons Ă 
mériter mieux que ceux qu'on nous sert depuis l'independance. Il faut
qu'on face preuve d'imagination, d'inovation, d'originalité et pas juste
reproduire des schemas et des méthodes déja éculés.

Et surtout qu'on tienne compte de notre experience, de notre histoire.
Quand je regarde votre liste de distribution, je me rends compte que c'est
toujours le cas: on ne tient pas compte de notre histoire, de nos
experiences; et on continue de foncer comme en 40, la Fleur au fusils.

Je suis désolé d'avoir été aussi long.

Patriotiquement et Amicalement

M2005

PS: svp, retirez moi des listes. Je ne suis pas politicien, juste un
gabonais anonyme parmi tant d'autres.

Sylvain Ndong a Ă©crit :
> > Frères et Sœurs Gabonais.
> >
> > Les pensées révélées par Ali Bongo, dans le compte-rendu établi lors de
l’hospitalisation de son « père » du 1er au 2 novembre 2008, à l’hôpital
militaire de Libreville, me semblent pourtant bien connues de tous les
gabonais !
> >
> > Le problème n’est donc pas de les redécouvrir ici, sous forme de scoop,
comme Ă©tant un fait nouveau.
> >
> > Le problème, me semble-t-il, reste, en tout cas pour Tout Gabonais
averti, de comprendre, et surtout d’expliquer, la dangerosité d’un
scénario dans lequel un frère ou une sœur gabonais, adoptif ou légitime,
peu importe, viendrait à HÉRITER du trône de notre République à tous, le
GABON !
> >
> > Frères, Sœurs,
> >
> > Léon Mba, Fang de l’Estuaire, a-t-il laissé le pouvoir à son fils, ou à
un quelconque autre membre de ses « monedzang » Fang de l’Estuaire,
Woleu-Ntem, Ogooué Ivindo ou Moyen-Ogooué ?
> >
> > Non, amis et camarades Gabonais !
> >
> > Léon Mba, avant que de rendre l’âme à Dieu, à l’hôpital Bichat Claude
Bernard à Paris, a volontairement DIT et ÉCRIT à tous les Gabonais, à
travers les lignes de notre vierge Constitution de 1958, que le Frère
Gabonais, qui lui semblait ĂŞtre le plus Ă  mĂŞme de poursuivre notre
programme national « Gabon D’Abord », n’était, ni plus ni moins, qu’un
jeune GABONAIS de 32 ans, dont les compétences lui semblaient méritantes
pour la destinée d’un Peuple en attente d’une Union, d’un Travail, d’une
Justice et d’un progrès pour TOUS : Albert Bernard Bongo.
> >
> > De ce fait, pour honorer la Mémoire du Premier Président de notre Pays
et Poursuivre l’œuvre Républicaine amorcée, le Président Bongo se doit
de laisser au PEUPLE GABONAIS, le SOIN de se choisir Lui-mĂŞme Un
Président, selon ses aspirations.
> >
> > L’hérédité présidentielle, telle qu’elle se dessine, serait une offense
irréversible à le Mémoire de nos Pères, et aux attentes fondamentales de
TOUT Le peuple Gabonais.
> >
> > Ce message se veut simplement être l’Expression d’une Conscience
populaire diffuse, silencieuse, cosmique..., mais potentiellement
destructrice et chaotique, dans une éventuelle application désordonnée
de son Dessein.
> >
> > C’est au président Bongo, et à ses différents conseillers, de le
comprendre dès à présent.
> >
> > Sylvain NDONG





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