[an error occurred while processing this directive]
Pens�e du jour 
[an error occurred while processing this directive]
accueil | vote | forums | chatLe BDPiste | r�pertoires | images | communiqu�s
ATTENTION - CE SITE EST VIEUX
NOUS AVONS CHANGE DE SITE!!!

NOUS AVONS CHANGE DE SITE EN MAI 2005.
CE SITE EST MAINTENANT UN SITE D'ARCHIVES CONTENANT TOUS NOS ARTICLES
PUBLIES AVANT MAI 2005. POUR ALLER SUR NOTRE NOUVEAU SITE, CLIQUEZ ICI

bdpgabon.org
PRESENTATION
Pr�sentation
Charte BDP
Cellules BDP
Comit� directeur
Appel � la nation
Notre pens�e
Que dit la presse?
Communiqu�s
CIGASANA
Le BDPiste
Donations
Gouvernement BDP
Gouvernement PDG
Publications New!
Audios New!
Videos New!
Rejoignez-nous!
Contactez-nous!
Publiez vos analyses!
Archives
Eveille toi Gabon, une aurore se l�ve.
Encourage l'ardeur qui vibre et nous soul�ve !
C'est enfin notre essor vers la f�licit�.

 

 

 

 

 

 

Recherche Actualit�s:
BDP-GABON NOUVEAU: CIGASANA
CIGASANA
Congr�s Inter-Gabonais de Salut National
Gabonais ou gabonisant g�n�reux?
Faites une donation.
Pour adh�rer au BDP-Gabon nouveau, allez ici. Vous d�sirez participer au CIGASANA?
Inscrivez-vous ici
T�l�chargez le livre! Imprimez le livre Distribuez le livre!

4. L�ex�cutif par rapport au l�gislatif et au judiciaire

Le BDP propose que le pouvoir r�el du pays soit rattach�, dans un parfait �quilibre, aux trois branches du gouvernement que seraient l�Ex�cutif, repr�sent� uniquement par un gouvernement coiff� d�un Premier ministre, le L�gislatif (parlement), et le Judiciaire (Cour supr�me (1)) dans le cadre d�une constitution consacrant la pr�sidence symbolique � rotation.

4.1. Le L�gislatif

4.1.1. Le parlement

Le parlement gabonais de l�apr�s-Bongo serait compos� d�une Assembl�e nationale de 63 membres et d�un Conseil National des Sages (CNS) de 9 membres �lus � vie. Le Pr�sident de la r�publique sera le 10�me membre du CNS.

Le r�le de l�Assembl�e nationale serait de confirmer, en accord avec la Cour supr�me, le nouveau pr�sident (symbolique) de la r�publique. Son r�le serait aussi de nommer le nouveau Premier ministre qui serait le seul vrai responsable de l�ex�cutif, mais sera directement responsable devant l�Assembl�e nationale. Le Premier ministre sera � la t�te d�un gouvernement de 15 membres qui seront propos�s par lui et confirm�s par l�Assembl�e nationale. Les membres de l�Assembl�e seraient �lus par le peuple lors des �lections l�gislatives. Le parlement se limitera � une Assembl�e nationale (et sera donc sans S�nat; le S�nat tel que l�occident le d�finit est un organe inutile dans le contexte gabonais actuel) et un Conseil National des Sages.

4.1.1.1. L�Assembl� nationale

L�Assembl� nationale d�cidera des d�penses et du budget de l��tat sur la base des propositions du Premier ministre et de son gouvernement. Ainsi, si l�Assembl�e n�est pas en accord avec certaines propositions du gouvernement, il peut demander modification, clarification ou faire des contre-propositions, avant de donner son aval. En g�n�ral, le gouvernement ne pourra prendre de d�cisions qui engagent l�avenir du pays (emprunts, guerres, etc.) qu�avec l�aval de l�Assembl�e nationale et du peuple.

Cependant, l�Assembl�e nationale sera elle-m�me sujette � dissolution s�il est constat� une crise politique grave mettant en cause le fonctionnement de l��tat, soit � la suite d�une m�sentente irr�parable entre d�put�s, soit � la suite d�une crise grave et irr�m�diable entre gouvernement et parlement.

Si une telle crise est constat�e, le Pr�sident de la r�publique, le CNS et la Cour supr�me se mettront d�accord pour prononcer la dissolution imm�diate de l�Assembl�e et la tenue d��lections l�gislatives dans les 90 jours suivants. Pendant cette p�riode, le gouvernement assurerait la continuit� de l��tat jusqu�� la prochaine �lection l�gislative, organis�e par la Commission nationale des consultations �lectorales (CNCE).

S�il est constat� une m�sentente g�n�rale entre les diverses branches du gouvernement (Ex�cutif, l�gislatif et judiciare), et si cette m�sentente menace la stabilit� du pays, le Pr�sident de la r�publique aura le devoir de faire appel directement au peuple par le biais du r�f�rendum qui sera organis� par la Commission nationale des consultations �lectorales. La d�cision du peuple est toujours supr�me et finale. Elle doit pr�c�der toute autre d�cision par les institutions de la r�publique.

Parce que l�Assembl�e nationale sera un outil important et central de la vie politique de notre pays, elle se devra de fonctionner de la mani�re la moins partisane possible. Il y sera interdit de faire des associations ou alliances � caract�re ethnique dans le but de s�opposer � d�autres ethnies. L�Assembl�e se devra donc de s�attacher uniquement au travail � faire pour le bien du pays. Ceci veut dire que les d�bats devront se d�rouler imp�rativement autour des probl�mes qui pr�occupent le pays sur les plans politique, �conomique, social et culturel.

Certes, la cr�ation de partis politiques sera encourag�e et la libert� d�expression garantie. Cependant, si des regroupements se font � l�Assembl�e nationale, ces regroupements doivent se faire sur des bases id�ologiques qui d�couleront directement des diff�rences de strat�gies entre partis sur la mani�re de g�rer les affaires du pays.

4.1.1.2. Repr�sentativit� des provinces � l�Assembl�e nationale

L�Assembl�e sera compos�e de 63 membres issus des 9 provinces du pays. Pour mettre fin aux tiraillements caus�s par les divisions et circonscriptions �lectorales fantaisistes du r�gime Bongo, et pour assurer un �quilibre productif qui ne tiendra compte ni de leur population, ni de leur taille, chacune de nos provinces aura le droit de faire �lire 7 repr�sentants � l�Assembl�e nationale. Le nombre de d�put�s sera augment� � 10 ou 12 par province quand le Gabon atteindra 3 millions d�habitants ou plus.

Note importante: Historiquement, les partis politiques gabonais se sont toujours tiraill�s sur le sujet de la d�limitation des circonscriptions �lectorales parce qu�ils voulaient tirer avantage du fait que la population de leur r�gion �tait la plus nombreuse. D�une part, ceci a parfois encourag� le r�gime de Bongo � augmenter artificiellement les populations du Sud-Est du pays gr�ce � des infusions congolaises. D�autre part, le danger de ces tiraillements est qu�ils poussaient les partis � se comporter en partis ethniques qui ne pouvaient reposer que sur la base ethnique de leur province. Sous la nouvelle constitution que nous proposons, cet argument n�aura plus de valeur. Parce que chaque province donnera exactement le m�me nombre de d�put�s, il appartiendra alors � chaque formation politique de se battre pour faire �lire des d�put�s � son compte un peu partout dans les provinces Gabon.

Mais, l�avantage, comme on pourra le constater sur la base de ces nouvelles dispositions, est qu�aucun parti politique gabonais ne sera vraiment capable de se constituer une majorit� absolue des deux tiers � l�Assembl�e nationale, sauf si ce parti et, exceptionnellement, son leader font l�unanimit� g�n�rale au sein de la population gabonaise toute enti�re. Etant donn� qu�une telle unanimit� par un seul parti ne sera possible que quand le Gabon se sera habitu� � une pratique asceptis�e de la politique, le pouvoir parlementaire sera, en attendant, contr�l� � la fois par les grands et les petits partis, for�ant ainsi les partis avec des �lus � des ententes et alliances qui d�passeront le cadre restreint de leurs ethnies ou provinces respectives, pour se regrouper en fonction de leurs id�aux politiques en mati�re de gestion des affaires du pays. L�avantage de ce nouveau syst�me est qu�il encouragera les partis souhaitant la majorit� absolue � rechercher des adh�sions en dehors de leurs provinces et, donc, � se nationaliser au maximum au lieu de se provincialiser ethniquement comme cela s�est toujours fait chez nous. En m�me temps, le fait de rendre totalement �gal le nombre de d�put�s par province �liminerait le risque de voir certaines provinces jouir de l�apport en population de pays voisins comme le Congo ou le Cameroun. Avec le nouveau syst�me, donc, la taille de la population d�une province n�aura aucun poids sur le nombre de d�put�s auquel chaque province aura droit.

En d�autres termes, parce qu�il sera difficile pour un seul parti organis� autour de sa base ethnique provinciale d�obtenir une majorit� absolue des 2 tiers (42 d�put�s sur 63) � l�Assembl�e nationale, chacun des partis sera oblig� de composer avec les autres et de travailler dans toutes les provinces du pays pour pouvoir former une majorit� agissante � l�Assembl�e nationale. Certes, la majorit� absolue ne sera pas impossible � atteindre, mais elle demandera de chaque parti une v�ritable capacit� � rassembler les Gabonais de tous bords autour de sa plateforme politique.

Ceci veut dire que chaque parti � base ethnique sera oblig� de composer avec d�autres partis � base ethnique, ce qui, paradoxalement, aura l�avantage de supprimer la composante ethnique du d�bat en facilitant le dialogue et les regroupements inter-ethniques au niveau des partis.

Par exemple, lors d�une �lection donn�e, un parti comme celui des B�cherons pourrait, en profitant de la majorit� sociologique Fang, r�fler les �lections de l�Estuaire et du Woleu Ntem, et se retrouver avec seulement 14 d�put�s. Avec un peu plus de travail, et en supposant qu�il soit assez implant� dans les autres provinces, il pourrait, au mieux, sortir d�une �lection donn�e, avec un maximum de 25 d�put�s. Le deuxi�me parti pourrait �tre l�UPG de Mamboundou, avec 15 d�put�s, le troisi�me le PGP avec 10 d�put�s, et le reste (13 d�put�s) pourrait �tre issu des petites formations politques et des candidats ind�pendants.

Comme on peut le voir sur la base d�une telle configuration, aucun des partis ci-dessus ne pourrait � lui tout seul gouverner le Gabon sans avoir une assise v�ritablement nationale. En fait, il appara�t, dans ce cas, que l�affaiblissement des partis deviendrait un facilitateur de dialogue et d�int�gration nationale en for�ant les divers partis � la formation de coalitions bas�es sur l�id�ologie.

Parce que chacun des partis sera impuissant s�il n�est pas repr�sent� nationalement, et ne pourra donc gouverner tout seul, des regroupements devront se faire qui vont d�passer le cadre ethnique des partis. L�on verrait ainsi des rapprochements possibles entre B�cherons, Ug�pistes et autres qui, dans le cas de figure ci-dessus, pourraient leur donner la majorit� absolue de 42 d�put�s n�cessaires � l�Assembl�e pour former un gouvernement. Cependant, si les B�cherons et l�UGP ne peuvent s�entendre, d�autres types de regroupements sont possibles.

Mais, quelque soit le cas de figure, il appara�t clairement que, dans le cas ci-dessus, deux situations b�n�fiques seraient possibles:

- En cas d�entente, deux ou plusieurs partis peuvent se mettre ensemble pour former une majorit� absolue � l�Assembl�e. Dans ce cas-ci, le regroupement est b�n�fique pour le pays car il forcera les diff�rents partis � s�entendre sur leurs programmes, et non sur la base de leurs ethnies. Ceci forcerait donc les Gabonais � commencer � voir la politique comme quelque chose qui peut se faire sur la base des id�es, avec comme b�n�fice la consolidation de l�unit� nationale dans le pays.

- En cas de m�sentente des partis, l�incapacit� des uns et des autres � obtenir, � eux tous seuls, une majorit� absolue des deux tiers forcera les divers d�put�s � voter les divers programmes en �me et conscience. Ceci veut dire qu�il appartiendrait ainsi � chaque d�put� de voter individuellement en fonction de ses id�aux. L� encore, le cadre de l�ethnie sera d�pass� puisque chacun se concentrera sur les probl�mes et non sur les id�aux partisans. Ainsi, l�on pourrait voir la naissance chez nous d�une classe politique m�re qui, faute de majorit� � l�Assembl�e nationale, sera oblig�e de s�entendre sur tous les projets du pays pour le faire avancer. En votant individuellement, les projets qui obtiendraient la majorit� absolue de 42 voix passeraient, et ceux qui n�obtiendraient pas une telle majorit� seraient de nouveaux explor�s jusqu�� ce que le bon nombre de d�put�s soit atteint.

Ce principe sera d�une grande utilit� lorsqu�il s�agira de d�signer le Premier ministre. La d�signation du Premier ministre se fera sur vote de l�Assembl�e nationale une fois que cette derni�re a �t� constitu�e � la suite d�une �lection. Chaque candidat � la primature pr�sentera sa candidature et le jour du vote, le Premier ministre sera celui qui r�coltera une majorit� des deux tiers (42 sur 63). Il est �vident, dans ce cas, qu�aucun parti ne pourra, � lui tout seul, sauf s�il obtient la majorit� absolue, nommer le Premier ministre et former le gouvernement. Les partis seront donc, dans les cas o� il n�existerait aucune majorit�, oblig�s de former des alliances.

Nous pensons, au BDP, que ces dispositions favoriseront la prise de d�cision par unanimit� quand aucun des partis ne peut contr�ler le gouvernement.

Les membres de l�Assembl�e nationale seront �lus pour une dur�e de quatre ans renouvelables.

Les d�cisions prises par l�Assembl�e seront symboliquement ent�rin�es par le Conseil national des sages (CNS), qui sera pr�sid� par le Pr�sident de la r�publique. Le CNS n�aura pas le pouvoir de refuser d�ent�riner les d�cisions prises par l�Assembl�e nationale, sauf si ces derni�res mettent en danger l�unit� nationale ou engagent n�gativement la destin�e de la nation. Il appartiendra aux congressistes de d�finir clairement la mani�re dont les d�cisions des sages seront prises, et d��laborer de mani�re plus sp�cifique leur r�le comme garants neutres de l�unit� nationale aux c�t�s du Pr�sident de la r�publique.

4.1.2. Le Conseil National des Sages

En plus des 7 d�put�s qu�elle sera autoris�e � �lire comme repr�sentants � l�Assembl�e nationale, chaque province aura � �lire 1 sage qui si�gera au Conseil National des Sages, soit 9 sages pour la nation toute enti�re.

Les Sages, qui seront tenus � un devoir de neutralit� et qui n�appartiendront � aucun parti politique, seront choisis parmi les gabonais d�un certain �ge (60 ans ou plus) qui se seront, apr�s leur carri�re politique ou professionnelle, retir�s et auront �lu domicile permanent dans une des neuf provinces du Gabon. Ils pourront aussi �tre n�importe quel citoyen qui aura, au cours de sa vie, fait montre d�une grande sagesse et qui, en se mettant en campagne, saura convaincre les paysans et habitants de sa zone de sa capacit� � les repr�senter au CNS. Le lieu de r�sidence de chacun des sages sera sa province natale ou de r�sidence permanente. Le CNS, pr�sid� par le pr�sident de la r�publique, se r�unira une fois tous les mois pour faire le point de l��tat de la nation.

Toute personne souhaitant se faire �lire comme sage sera �g�e de 60 ans au moins car le but ici est de profiter de la sagesse que, selon les traditions africaines, lui apporte son �ge. Les sages seront donc charg�s de jouer les arbitres neutres tout en garantissant un �quilibre sain entre les diverses institutions dirigeantes du pays. En cas de blocage politique grave, les sages pourront, en accord avec le Pr�sident de la r�publique et la Cour supr�me, d�cider de la dissolution de l�Assembl�e nationale. Si le Pr�sident de la r�publique se rend coupable de corruption, de favoritisme, de partisanerie ou de conduite immorale jug�e malsaine pour la nation, les sages seront capables de d�cider de sa r�vocation si les enqu�tes judiciaires men�es par la Cour supr�me �tablissent sa culpabilit�. Tous les sages seront soumis aux m�mes r�gles de rigueur, de probit� morale et de neutralit�.

Les sages si�geront au Conseil National des Sages avec le Pr�sident de la r�publique, et serviront � la fois de conseillers provinciaux et nationaux � ce dernier. Ce sont eux qui, en session extraordinaire et en consultation avec le pr�sident et la Cour supr�me, d�cideront de la dissolution de l�Assembl�e nationale en cas de crise politique grave mena�ant la stabilit� des institutions. Les sages sont �lus � vie. Une fois �lus, ils pourront si�ger au Conseil des sages jusqu�� ce qu�ils d�cident eux-m�mes de se retirer de la vie publique pour cause de fatigue ou de maladie. Ils peuvent cependant �tres d�mis de leurs fonctions par la Cour supr�me pour raisons criminelles. En cas de vacance d�un poste de sage, la province dont le poste de sage est vacant doit proc�der � l��lection imm�diate d�un nouveau sage.

4.2. L�Ex�cutif

Sous la nouvelle constitution, le Premier ministre deviendrait le nouveau responsable de l�Ex�cutif. Il serait � la t�te d�un gouvernement compos� d�un maximum de 15 membres qui peuvent �tre choisis au sein m�me de l�Assembl�e nationale, ou dans la soci�t� civile. Le cumul des salaires sera bien �videmment proscrit. Le Premier ministre et son gouvernement seront charg�s de conduire les affaires courantes de la nation en mati�re socio-�conomique et seront responsables devant L�Assembl�e nationale. La nomination du Premier ministre par l�Assembl�e nationale � la majorit� absolue des deux tiers doit cependant �tre confirm�e par la Cour supr�me, puis envoy�e au Conseil des sages et au Pr�sident de la r�publique pour signature finale. Le Conseil des sages ne peut refuser d�ent�riner le choix de l�Assembl�e nationale et de la Cour supr�me, sauf si le Premier ministre et l�Assembl�e qui l�a nomm� menacent gravement la stabilit� de la nation.

L�avantage d�un Premier ministre responsable de l�Ex�cutif est que:

- Il peut �tre d�mis de ses fonctions � tout moment par l�Assembl�e nationale car il est soumis � un questionnement permanent de la part des d�put�s � l�Assembl�e nationale.

- En cas d�incomp�tence chronique, il peut �tre facilement d�mis par l�Assembl�e nationale par le biais d�une motion de censure, assurant ainsi un renouvellement n�cessaire de l�Ex�cutif.

De mani�re id�ale, le parti qui aura obtenu la majorit� absolue de l�Assembl�e sera charg� de former le gouvernement et de proposer un Premier ministre qui doit �tre ent�rin� par une majorit� des deux tiers (qui repr�sente la majorit� absolue) de l�Assembl�e nationale. Dans un cas de majorit� relative, et en l�absence d�une coalition majoritaire, si le Premier ministre propos� par le parti poss�dant la majorit� relative ne re�oit pas deux tiers des votes, alors ce parti doit proposer un autre candidat jusqu�� ce que l�Assembl�e se mette d�accord sur un candidat et que nomination d�finitive par une majorit� des deux tiers soit obtenue. L�Assembl�e ne s�opposera pas au candidat propos� par fantaisie. Elle ne s�opposera que si elle a des doutes sur les comp�tences d�un tel candidat ou si les diverses enqu�tes men�es par l�Assembl�e sur les candidats pr�sent�s ont r�v�l� un pass� douteux ou criminel. Le parti � majorit� absolue ou relative se fera toujours le devoir de pr�senter, au moins, deux candidats au poste de Premier ministre, donnant ainsi � l�Assembl�e la possibilit� de choisir le candidat le plus apte.

Dans le cas o� aucun parti ne serait majoritaire aux deux tiers (majorit� absolue), le Premier ministre peut �tre issu d�une coalition de deux ou plusieurs partis qui, ensemble, formeraient une majorit� absolue. Cette majorit� absolue serait alors officialis�e � l�Assembl�e et h�riterait du droit de former le gouvernement et de nommer un Premier ministre. Une coalition de partis qui ne formerait pas une majorit� absolue ne saurait avoir le droit de former un gouvernement vu qu�il existerait d�j� un parti � majorit� relative. Dans les cas extr�mes et en l�absence d�une coalition agissante, le dernier recours serait un vote secret qui obligerait chaque d�put� � voter en �me et conscience pour les candidats pr�sents, jusqu�� ce qu�un consensus des deux tiers soit obtenu en dehors du cadre partisan de chaque parti.

Si le parlement, au bout de 30 jours, n�a pas r�ussi � �lire un Premier ministre, une menace de dissolution par le Pr�sident de la r�publique et le Conseil des sages aura pour r�sultat de forcer les divers partis � une entente sous peine de dissolution imm�diate.

4.3. Le Judiciaire

Parce que la Cour supr�me, et la justice de mani�re g�n�rale, se doivent de rester ind�pendantes et neutres vis-�-vis des partis politiques et des id�ologies, l��lection pour un mandat de cinq ans renouvelables des membres de la Cour supr�me se fera par un corps �lectoral compos� de professionnels de la justice (avocat et magistrats inscrits au barreau national). Ce corps �lectoral comprendra �galement deux repr�sentants nomm�s respectivement par l�Assembl�e nationale et le Conseil national des sages. Le corps �lectoral contr�lera l�action de la Cour supr�me et d�cidera de la r�vocation pr�matur�e des membres de la Cour supr�me quand ces derniers se sont rendus coupables de malversations ou de d�lits justifiant leur r�vocation individuelle.

La branche judiciaire, qui sera symbolis�e par la Cour supr�me, contr�lera la l�galit� de l�action gouvernementale et parlementaire et servira d�arbitre ultime en ce qui concerne toutes les pol�miques l�gales tant sur le plan gouvernemental que social. Elle confirmera �galement le r�sultat des diverses �lections nationales et locales sur recommendation de la Commission Nationale des Consultations Electorales.

Chaque candidat malheureux � la suite d�une �lection ou chaque citoyen normal aura acc�s � la Cour supr�me et pourra pr�senter son cas en appel � la Cour supr�me apr�s que les recours habituels ont �t� �puis�s.

4.4. Parlements provinciaux

Un syst�me de parlements provinciaux dont le nombre de membres sera �gal ou le double de celui du nombre de communes sera mis en place dans chaque province. Cependant, sa composition ne d�passera pas 10 membres. Les membres des parlements provinciaux seront �lus par leurs communes respectives. Quand le nombre de 10 membres au parlement provincial n�est pas atteint � cause d�un nombre limit� de communes, les communes les plus grandes pourront alors �lire deux membres ou alors des communes suppl�mentaires seront cr��es. Chaque parlement provincial sera pr�sid� par le gouverneur de province dont le r�le sera de travailler aux int�r�ts et � la gestion �conomique de la province. Le gouverneur sera �galement �lu par la province enti�re lors des �lections g�n�rales et devra battre campagne dans toute la province.

(1) La Cour supr�me sera le nouvel organe judiciaire supr�me du pays. Toutes les anciennes institutions judiciaires--Cour constitutionnelle, Cour judiciaire, Cour administrative, Cour des comptes, cours d'appel, tribunaux, Haute cour de justice et juridictions d'exception--seront sous son autorit�.

[an error occurred while processing this directive]

 

DOSSIERS
Rapports
R�velations
ACTUS BDP
Analyses BDP
Discours

Communiqu�s BDP@M�dias
DOCUMENTS
Conventions France-Gabon
RUBRIQUES
Economie
Politique
Sant�
Science/Tech
Soci�t�
Rumeurs
Divers
Loisirs
M�dias
Education
Sports
Afrique
Communiqu�s
Monde
ACTIVISME
Po�sie libert�

Pour nous contacter, cliquez ici.

 
BDP-Gabon Nouveau�1998-2007