[BDPalabres] Dernières Nlles du Gabon : Ali Bongo a été adoubé ce matin à la présidence.

Léon Ossavou protected at yahoo.fr
Lun 15 Juin 19:15:40 EDT 2009


Le Gabon n'est pas une monarchie encore moins un gateau où n'importe qui vient faire n'importe quoi!J'espère que pour une fois,l'ensemble de la population s'élévera pour CONTESTER cette bêtise.Nos paires nous avait déjà condamné avec le système Bongo,mais nous nous n'allons pas encore une fois de plus cautionner cela et du coup condamné pour 50ans nos enfant,c'est pas possible,c'est même plus possible!la Liberté ou la Mort.

De : Diaspora Gabonais <protected at yahoo.fr>
À : bdpalabres at bdpgabon.org
Envoyé le : Samedi, 13 Juin 2009, 23h30mn 49s
Objet : [BDPalabres] Dernières Nlles du Gabon : Ali Bongo a été adoubé ce matin à la présidence.

Dernières Infos du Gabon :



Ali Bongo a finalement été (et UNANIMEMENT) accepté ce matin par l’ensemble de la classe politique gabonaise (majorité présidentielle) comme successeur désigné de son père (Omar Bongo Ondimba), à l’issu du conseil des ministres qui s’est tenu de 10 à 11H30 au Palais de la présidence.

La cérémonie, qui s’est déroulée (comme prévu) à quelques mètres seulement de la dépouille mortuaire, était dirigée par Rose Rogombé, présidente par intérim et qui était la successeuse de George Rawiri au Sénat.

Ali Bongo et Pascaline Mferry Bongo (sa demi-sœur), qui se disputaient la succession, étaient finalement parvenus à un « accord » de partage de pouvoir et ce grâce à l’entremise de Fidèle Andjoua, le frère aîné du président - leur oncle, qui avait tenu, selon les dernières volontés de son frère, à ce que les querelles des deux enfants ne viennent entacher le déroulement des obsèques nationales et le recueillement des gabonais.

Ali Bongo, qui menaçait de plus en plus fort de faire entrer des mercenaires au pays au cas où la succession ne s’appliquait pas aussitôt, avait fini par accepter [temporairement] le scénario de la proclamation du vide constitutionnel et de la transition démocratique que lui suggérait notamment la France. Rose Rogombé sera donc reconnue présidente par intérim durant les 45 jours prévus par la constitution gabonaise. Les élections présidentielles auront lieu quant à elle un mois après la période des obsèques nationales, qui elles prendront fin le 22 juin prochain. C’est pour garantir la parfaite tenue des élections présidentielles (qui porteront donc son fils au pouvoir) que le gouvernement Eyeghe Ndong, formé par Omar Bongo Ondimba, a été maintenu en place.

Madame Rogombé, qui n’avait pas eu besoin de déménager à la présidence, a par la suite été conviée, avec l’ensemble des membres du gouvernement, à assister à la cérémonie traditionnelle qui a eu lieu aussitôt après au palais présidentielle, qui, officiellement, est également la maison mortuaire familiale. Fidèle Andjoua, grand prêtre du « Ndjobi », et qui avait auparavant initié le défunt président, a alors procédé à la bénédiction de son neveu, selon les rites sacrés, et sous l’exécution de pas de danse et de chants que les nombreux curieux, amassés tout autour de la présidence, pouvaient entendre à des dizaines de mètres à la ronde.
Le roi est mort. Vive le roi.



Source : Gabon+







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