[BDPalabres] A la jeunesse gabonaise….ensemble, reconstruisons un nouveau Gabon.

[Cyrille ONA]

Longtemps considérée comme sacrée, mais très souvent mal considérée, vous avez cessez de croire à la politique, vous avez cessez de faire confiance à nos dirigeants.

C'est conscient de cette réalité que j'appelle à une rupture dans nos comportements, dans nos méthodes, dans notre façon d'appréhender le débat d'idées.

Aujourd'hui je persiste et je signe : la rupture est nécessaire.

 

Mobilisons nous pour être au rendez-vous de l’histoire de notre jeune nation.

 

Toute jeunesse a quelque chose à prouver. Elle a besoin de croire qu’elle peut transformer le monde. Elle a besoin d’imaginer que tout est possible.

Désormais vous devez faire le choix d’une  politique qui rende possible ce qui est nécessaire tourner le dos à une politique qui explique que ce qui est nécessaire est impossible.

 

 Voici cette prière de  Michel-Ange qui m’a tant émue: « Seigneur accordez-moi la grâce de toujours désirer plus que je ne peux accomplir ». C'est ce que je veux souhaiter à chacun de vous, que dans vos vies vous gardiez toujours l'envie de vous surpasser, le désir de réaliser, la volonté de faire de votre existence quelque chose de grand et de fort.

L’histoire nous enseigne que c’est de l'imagination fiévreuse de la jeunesse que sont sorties toutes les grandes révolutions des temps modernes.

Et le temps vient de nous donner une occasion unique de réaliser notre rêve commun : faire du Gabon un pays moderne, démocratique et développé.

 

Aujourd’hui, je vous demande d'être l'âme du changement qui va améliorer le quotidien de chacun d’entre nous, d'être les acteurs d'une rupture dont je suis certain, qu'au fond de vous-même, vous l'appelez de vos vœux.

 

Je vous demande par dessus tout de recommencer à espérer parce que si nous sommes ensemble, unis, déterminés, nous ferons comme OBAMA (YES WE CAN).
Le fait est que longtemps on vous a maintenu dans un état de dépendance et d’assistance, au risque de vous faire perdre l’estime de vous-mêmes.
Le fait est qu’on ne rend pas service à la jeunesse en disqualifiant "la récompense au mérite".

Le fait est que la vente d’alcool est le commerce le plus en vue dans nos villes, que nos jeunes sœurs et frères sont victimes d’une société qui n’a pas su leur donner une de chance de réussite.

La vérité c’est qu’on ment à la jeunesse en l’infantilisant. 

Je vous propose de construire ensemble une société où chacun recevra selon son mérite et où chacun aura sa chance.

 

Je veux que le nouveau Gabon vous permette de devenir des adultes, des adultes comme les autres, avec les mêmes chances de réussites, les mêmes devoirs mais aussi les mêmes droits, et la même considération, pas des adultes qu’on traite comme des enfants,

 

On dit que les jeunes gabonais d'aujourd'hui ont peu de culture. Mais jamais autant de jeunes ne sont allés aussi longtemps à l’école. Notre pays regorge de médecins, des ingénieurs, des journalistes, des professeurs tous aussi compétents les uns que les autres.

 

Jamais jeunesse n’a su autant de choses que ses parents ne savaient pas. A qui la faute si pour une grande partie de la jeunesse la transmission s’est arrêtée ?

On dit que les jeunes sont blasés et désenchantés. Mais qui le dit ? Ceux qui empêchent de croire, de rêver, d’imaginer, empêtrés qu'ils sont dans une aigreur désabusée. Ils s’opposent à tout, ils voient le mal partout. Ils n’ont JAMAIS de propositions pour faire avancer le pays. Leurs enfants voire leurs familles vivent à l’étrangers, et ils se disent opposants dans notre pays. Ces marchands de rêves ont fait du dénigrement leur fond de commerce, mais ils oublient que nous ne sommes pas dupes.   

 

Mes chers compatriotes, je vous propose un nouveau pacte social qui va impliquer chacun d’entre nous dans le choix ultime que nous devons faire en désignant notre prochain président.

Celui qui sera là pour nous servir et non se servir.

Celui qui sera là pour servir l’intérêt supérieur du pays pour le bien être de tous, au détriment de son intérêt personnel et de celui de sa famille.

 

Nous allons choisir le président de tous les gabonais et non celui d’une famille politique, d’un clan ou d’une ethnie.

Nous allons choisir, le président qui fera de nos rêves de jeunes, la réalité des projets qui feront du Gabon un pays moderne et développé.

Et s’il est une femme ou un homme capable d’incarner ces valeurs, il est à coup sûr un DEMOCRATE.

Jeunes du Gabon, n’ayez plus peur d’affirmer vos opinions politiques car c’est avec vous que notre jeune nation va avancer.

Nous devons donner à notre pays, les moyens de ses ambitions, les moyens de mettre notre nation au rang des pays développés car "le développement n'est autre que la capacité d'un peuple à maîtriser sa propre évolution".

Une page de l’histoire vient de se tourner, le temps est venu d’écrire une nouvelle avec des gabonaises et des gabonais qui ont une réelle vision de l’avenir du Gabon.

Des femmes et des hommes qui ne se contentent pas de voir les choses telles qu’elles existent, mais comme elles devraient exister.

Ne vous laissez pas décourager.
Ne vous laissez pas dévaloriser.
Ne vous avouez pas vaincus.

 

Vous changerez le Gabon si vous ne laissez personne vous voler vos rêves.
Rassemblés, nous sommes une force pour le changement.

Mes chers compatriotes, je ne saurai terminer mon propos sans penser à nos frères et sœurs, étudiants à l’UOB, qui ne vont pas en cours depuis 2 mois.

Je vous invite à leur apporter un soutien patriotique afin que leur année soit sauver.

 

Que Dieu bénisse le Gabon et ses enfants

 

 

Cyrille ONA