[BDPalabres] La Cour Constitutionnelle rejette la candidature du Dr. Daniel Mengara - Appel à la Résistance

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Lun 3 Aou 08:12:38 EDT 2009


Communiqué: Avis du Dr. Daniel Mengara aux Gabonais : Du rejet de ma candidature par la Cour constitutionnelle - Leçons, Perspectives et Appel à la Résistance 
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X-List-Received-Date: Mon, 03 Aug 2009 12:12:38 -0000

---------------------------------------Source: BDP, 3 août 2009 
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Dr. Daniel Mengara
Mesdames et Messieurs, chers compatriotes.

Comme vous le savez ou le soupçonnez sans doute déjà, la Cour constitutionnelle gabonaise a rejeté par une décision rendue ce week-end le recours que j’avais déposé en vue de la réhabilitation de ma candidature. Cette décision est survenue alors que, confiant d’avoir gain de cause dans le processus de recours engagé, j’étais revenu auxEtats-Unis me préparer pour un retour en force au Gabon en vue de la campagne électorale.

C’est donc par la plus grosse des déceptions que j’ai appris le rejet par la Cour constitutionnelle de mon recours en vue de la réhabilitation de ma candidature.

Ce rejet ne m’étonne point car c’est, en fait, le contraire qui m’aurait étonné. Ce rejet confirme tout simplement ce que nous savions déjà de notre pays, c’est-à-dire que, en fin de compte, il n’y a jamais régné, sous le régime bongoïste actuel ou précédent, aucune règle de droit et aucun respect du droit, uniquement le règne de l’arbitraire et de la dictature.

Je dois dire que je trouve la décision de la Cour constitutionnelle hautement arbitraire, tant elle contient en elle une assez claire intention de m’écarter par tous les moyens possibles de la course à la présidence de la République. Les raisons de cette intention m’échappent totalement vu que, en tant que simple citoyen, je ne vois pas en quoi ma candidature devrait faire l’objet d’une aussi intense politisation.

En fait, la décision de la Cour, il me semble, a tout simplement démontré que l’idée du recours de 48 heures qui est actuellement inscrite dans la loi électorale gabonaise ne sert strictement à rien. Il n’y a, sur la base de la décision de la Cour, rien qui puisse suggérer que la décision de la CENAP puisse être défaite par une procédure de recours pourtant inscrite dans la loi comme une procédure réparatrice et non point répressive. La Cour a choisi de réprimer plutôt que réparer.

Ce n’est donc pas une Cour constitutionnelle que nous avons au gabon, mais une Cour politique au service de la famille Bongo, dont je vois clairement les tentacules dans cette décision arbitraire de la Cour, tellement les intérêts des membres de la Cour et celle de la famille Bongo sont intimement imbriqués. C’est sale et c’est écoeurant.

Mon cas était pourtant simple : j’avais à ma disposition, le 22 juillet, la somme requise pour la finalisation de mon dossier de candidature. Mais pour raisons de tracasseries administratives qui, le 22 juillet 2009, m’ont conduit, mon équipe et moi, de service en service, j’ai raté le délai de paiement de la caution, non pas parce que je manquais d’argent, mais tout simplement parce que des employés du Trésor nous avaient éconduits. Ces employés, par machiavélisme ou ignorance, nous avaient envoyés d’abord dans les services de la Solde à la recherche d’un numéro matricule sans lequel, selon ces employés, nous ne pouvions pas déposer notre caution. A la Solde, on nous informa que les services de la Solde ne délivraient pas de numéros matricules, et que le numéro matricule était de toutes façons réservé aux fonctionnaires et donc, conditionné par un processus de la fonction publique qui prenait des mois. Revenus au Trésor, on nous informa que la première information était fausse et que, puisque je n’étais pas fonctionnaire, le numéro matricule ne s’appliquait pas à moi. Ce qu’il me fallait plutôt, c’est un numéro statistique, et c’est ce numéro statistique qui me permettrait de payer ma caution. Malheureusement, la journée administrative du Trésor tira à sa fin et nous ne pûmes obtenir ce numéro statistique que le 23 juillet. C’est par conséquent le 23 juillet que nous pûmes enfin verser l’argent au Trésor en vue du paiement de la caution requise.

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