[BDPalabres] J'ai entendue parler de cette affaire

Marielle Yakobe protected at yahoo.fr
Lun 22 Sep 20:25:14 EDT 2008


dans cette affaire j'aimerais  amener mon témoignage:
a vous qui dénoncer les exactions faites au Gabon.
 
Tout le monde se souvient avec tristesse, il y a à peine plus de trois  ans, début mars 2005, de la mort atroce des petits Eric et Ibrahim, dont les corps avaient étés retrouvés mutilés sur des plages de Libreville. Cet ultime crime aux apparences crapuleuses réveille en nous tous des souvenirs lointains concernant la réapparition de ces pratiques d’un autre age dans notre petit pays jadis si tranquille, où tout enfant pouvait se promener dans les rues de son quartier en toute confiance, sans crainte de se faire happer par des bras anonymes sortis subrepticement de « la voiture noire », de « disparaître sans laisser aucune trace » ou de se retrouver, entre autres, « la tête séparée du corps » dans un carton au fond du coffre d’une voiture anonyme.
Mais à quel moment cette frénésie meurtrière diabolique a-t-elle bien pu bien commencer ? Nul ne le sait vraiment plus ! Pourtant, souvenez-vous ! L’OUA 1977 et la période de grands travaux qui l’a précédé …
 
L’argent coule a flot, l’Etat dépense sans compter car l’évènement se doit d’être une réussite et l’appât du gain attire de par delà les frontières toute sortes de gens, charlatans sans foi ni loi que nombre de petit politiciens véreux ou fonctionnaires sans envergure, qui tous espèrent devenirs Calife à la place du Calife, entretiennent à grand frais. On en veut pour son argent.
 
Un soir, un oncle en fonction à l’étranger, en mission dans la capitale, passe à la maison et, chose inhabituelle, réuni tous les enfants de la maisonnée ! Le ton est plus sérieux que d’habitude, trop sérieux pour être pris à la rigolade ! Certainement il a eu vent de quelque chose ; quelque chose qu’on ne peut pas expliquer a des enfants de manière trop abrupte… Interdiction formelle de sortir de la concession pour nos jeux journaliers, ne pas répondre aux gens en voiture qui s’arrêtent et vous interpellent par-dessus la clôture, appeler un adulte dès qu’un inconnu s’approche et à la nuit tombante plus personne dans le jardin ! Le lendemain, dans la cour de récréation, des bribes de conversations s’échappent des petits groupes de lycéens formés çà et là, assemblés comme des comploteurs ! On comprend alors que « la voiture noire » a fait une entrée fracassante dans le panthéon de nos semi divinités et maléfices animistes, aux côtés des « Ombwiri, Inyemba, Njal’Ogwèra, Esiki, Mami Wata… ». Les amis se font plus rares à la maison dans l’après-midi ; eux aussi certainement ont reçu des consignes !
Ces consignes plutôt inhabituelles et dignes d’un véritable couvre-feu datent maintenant d’il y a 30 ans.
 
30 ans de meurtres sordides et d’assassinats, 30 ans de meurtres en série, 30 ans sans enquêtes ! Dans un petit pays comme le Gabon ou le système de renseignement et de surveillance des faits et gestes des citoyens était comparé, par la rumeur publique, à celui de la Roumanie sous le terrible Ceausescu , personne ne sait rien sur « la voiture noire », non pas celle qui avec un attaché ministériel à l’intérieur qui faisait la sortie des écoles esseyant d’attirer des jeunes filles à peine pubères dans des parties fines très privées, pas celle là ; l’autre, « la longue voiture noire » qui évoluait dans la ville aux marges de la nuit tombante ou aux heures de sieste des parents, dans tous ces moments ou la vigilance générale tend à être prise en défaut !
30 ans de manque de vigilance, 30 ans de parents endormis, 30 ans de gens, pas seulement des enfants, disparus pour toujours, fauchés à l’aube d’une vie prometteuse ; car la vie est toujours prometteuse !
 
Meurtres rituels … Tueur en série ou Trafic d’organes !on parles même d'une personne d'origine fang du nom d'Ekhoga aujourd'hui réfugiée en france  et ayant créée un parti politique d'opposition en 2003 après avoir roulée le président Bongo, et l'Ambassadeur du Gabon en France cette personne aurait fournie a Paul Moukambi a cette époque des sexes de femmes quand Moukambi etait au Ministère des Finances à Libreville.
Un comédien gabonais du nom de Dekombel , aurait même donné son nom avant d'être assassiné a lambaréné.
Cette personne aussi impliquée dans l'affaire de l'assassinat d'un ressortissant européen a Oyem avec  Jimmy Ondo serait cachée avec l'aide des politiciens gabonais en france.
 
La thèse de meurtres rituels a bien souvent été évoquée, surtout à cause des mutilations, et nous voulons bien croire que de temps en temps ce fût le cas, actes de quelques illuminés sans foi ni loi qui n’ont d’autre obsession que le culte de leurs personnalités et s’imaginent ainsi acquérir richesse et puissance supranaturelle.
La piste du tueur en série aurai pu être plausibles si on avait pu déceler une forme de cycle, de répétitivité, et de similarité dans le profil des victimes ou si il y avait eu une accélération de ces meurtres en série.
Mais il ne faut cependant pas que ces prélèvements d’organes et ces mutilations opérées sur le corps des victimes soient en fait l’arbre qui cache la forêt. Dans un pays ou l’argent est roi et ou beaucoup sont prêts à tout pour s’enrichir, sacrifier pour acquérir pouvoir et richesse, soit, mais pas par des voies mystiques, mais plutôt par un système très rationnel : de bons dollars contre organes vitaux qui se vendent a prix d’or sur un marché noir très bien organisé a cet effet.
Quand on sait qu’il existe une réelle demande sur le marché, dans les pays développés, quand on sait que dans les quartiers de la capitales il existe un certain nombre de cabinet médicaux clandestins très bien équipés en matériel lourd, beaucoup mieux que les hôpitaux de la place, quand on sait par les journaux locaux que se sont presque toujours des organes vitaux qui disparaissent additionnés de quelques mutilations symboliques propres a alimenter les superstitions locales et très utiles pour masquer le but réel de ces assassinats et quand on apprend que certaines incisions retrouvées sur des cadavres sont parfois d’une précision chirurgicale, on est à même de remettre en cause les raisons avancées pour ce carnage !
Aidons un peu les enquêteurs de notre beau pays ! Des organes humains une fois prélevés ne peuvent se garder sous le coude en attendant la proposition du plus offrant. Une filière doit être organisée, il faut de l’anticipation, et une fois prélevé, cela doit être acheminé vers le bénéficiaire très rapidement. Tout cela laisse des traces, le conditionnement, le transport, en l’occurrence l’affrètement d’avion, les directions d’expédition vers des lieux peu nombreux, ou l’on a la technologie, le savoir faire et les spécialistes capables de pratiquer ce genre d’opérations (l’Afrique du Sud, la Turquie, Israël, l’Europe de l’est).
A-t-on vérifié pour la nuit des meurtres ou pour les jours avoisinants les arrivées ou les départs de personnes pour de très courts séjours, le passage d’avions, l’expédition de matériaux dits sensibles …
Ne serait-il pas bon, par simple curiosité, d’explorer la piste !
 
M. YAKOBE





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