[BDPalabres] Re: Le pragmatisme économique en pratique au début du 21ème siècle

Christian MAYANDJI protected at yahoo.fr
Dim 21 Sep 17:58:24 EDT 2008


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Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES 
ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
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EUROPE - AFRIQUE
 


--- En date de : Dim 21.9.08, Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr> a écrit :

    De: Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
    Objet: [BDPalabres] Le pragmatisme économique en pratique au début du 21ème siècle
    À: bdpalabres at bdpgabon.org
    Date: Dimanche 21 Septembre 2008, 17h49

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    La semaine qui a changé à tout jamais Wall Street
    Par Frédéric GARLAN
    sam 20 sep, 17h38  Envoyer par mail  Envoyer via Y! Messenger  Blog via Yahoo!
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    La semaine qui a changé à tout jamais Wall Street
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    Wall Street ne sera plus jamais la même à l'issue d'une semaine qui a
    vu l'administration américaine, aux antipodes de son
    "laisser-faire" habituel, organiser ce qui sera probablement le plus
    grand sauvetage d'entreprises privées sur fonds publics jamais mené.
    L'ensemble des mesures récemment annoncées pour stabiliser le système
    bancaire américain pourrait coûter jusqu'à 1.000 milliards de dollars,
    dont 700 milliards pour le seul plan dévoilé jeudi soir. Soit la totalité de
    la richesse produite en six mois par un pays comme la France.
    Mais confronté à la crise financière la plus grave depuis le krach de 1929,
    le gouvernement du républicain George W. Bush avait-il le choix ?
    En milieu de semaine, le système bancaire américain était au bord de
    l'effondrement: le sang (l'argent) ne circulait plus dans ce grand corps
    malade, sa tension (mesurée par les taux d'intérêt à court terme) avait
    bondi. La morphine injectée en doses massives (les liquidités des banques
    centrales) ne faisait plus effet. Il fallait opérer en urgence la tumeur qui le
    rongeait.
    Les Etats-Unis étaient "peut-être à quelques jours d'un
    effondrement complet de (leur) système financier", résume a posteriori
    l'influent sénateur démocrate Chris Dodd, président de la commission
    bancaire du Sénat.
    Jeudi soir, le secrétaire au Trésor Henry Paulson annonçait les grandes
    lignes d'un plan inouï consistant pour l'Etat à racheter aux
    établissements financiers les actifs à risques qu'ils avaient imprudemment
    accumulés pendant la dernière "bulle" immobilière et qui étaient
    devenus depuis invendables.
    En d'autre termes, l'Etat fédéral va devenir le plus grand fonds
    d'investissement à risque ("hedge funds") de la planète. Et ce,
    alors même qu'il a, coup sur coup, placé sous tutelle les organismes de
    refinancement hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac et nationalisé
    l'assureur AIG, deux événements exceptionnels dans un pays où l'Etat
    actionnaire n'existe pas.
    "Bienvenue dans l'Union des républiques socialistes
    d'Amérique", lance l'économiste Nouriel Roubini, ancien
    responsable au Trésor sous Bill Clinton.
    M. Paulson répond qu'il faut en finir avec le coup par coup et
    s'attaquer aux racines du mal. Et d'annoncer qu'il travaillerait
    tout le week-end avec le Congrès pour élaborer le projet de loi nécessaire.
    Dimanche 14 septembre: les principaux responsables de l'économie
    américaine pensaient pourtant encore avoir les choses bien en main.
    A l'issue de trois journées de discussions frénétiques, M. Paulson et le
    président de la banque centrale Ben Bernanke restent inflexibles et décident
    qu'il n'y aura pas d'argent public pour aider à une reprise de
    Lehman Brothers, aux abois après des violentes attaques boursières.
    La quatrième banque d'affaires de Wall Street, argumentent-ils, ne
    présente pas de risque "systémique": sa faillite ne devrait pas
    entraîner une cascade d'autres défaillances dans le systèmes financier
    international, pensent-ils.
    Lehman dépose son bilan le lundi. Préférant ne pas connaître le même sort,
    sa prestigieuse rivale Merrill Lynch convole à la hâte avec Bank of America.
    Wall Street perd 504 points (-4,42%), enregistrant ses plus grosses pertes
    quotidiennes depuis les attentats du 11-Septembre.
    L'assureur AIG, l'une des 30 valeurs composant l'indice Dow Jones,
    plonge lui aussi. Le consortium bancaire qui essayait, à la demande pressante
    des autorités, de mettre sur pied un énorme crédit-relais pour l'aider à
    passer un cap difficile, prend peur et jette l'éponge.
    La Réserve fédérale doit opérer un virage à 180 degrés et ouvre une ligne
    de crédit de 85 milliards de dollars à AIG, en échange de 79,9% de son
    capital. Explication: sortant de son rôle d'assureur traditionnel, AIG a
    apporté sa garantie à des centaines de milliards de dollars de produits
    financiers à la solidité incertaine. Il y a bien là risque systémique,
    estime la Fed.
    Mercredi, les investisseurs sont pris de panique. Ils retirent massivement
    leurs placements pour se porter sur les traditionnelles valeurs refuges.
    L'or enregistre sa plus forte hausse en dollars jamais vue: +88,75 dollars,
    alors que les taux des bons du Trésor américain tombent pratiquement à zéro.
    La plus ancienne Sicav monétaire du pays --prototype de l'investissement
    sans risque-- doit annoncer que les retraits sont tels qu'elle ne pourra
    restituer aux investisseurs l'intégrité de leur mise.
    La tourmente fait rage sur les marchés mondiaux, menaçant d'engloutir
    d'autres établissements financiers comme Morgan Stanley et Washington
    Mutual. La banque britannique HBOS doit se jeter dans les bras de sa rivale
    Lloyds TSB. Et les deux Bourses de Moscou, au bord de l'implosion, doivent
    être fermées.
    Après une nouvelle journée noire mercredi, le krach semblait inévitable
    jeudi à Wall Street avant que n'apparaissent les premières rumeurs
    d'une intervention massive des pouvoirs publics.
    La confirmation du plan gouvernemental américain provoque un énorme
    soulagement sur les marché internationaux: des places comme Paris (+9,27%) ou
    Londres (+8,84%) enregistrent des progressions historiques sur la séance.
    Mais les querelles politiciennes pourraient-elle encore retarder la mise en
    oeuvre du plan Paulson ? "Si le projet ne passe pas, que le Ciel nous
    vienne en aide à tous", s'exclame le ministre, cité samedi par le
    Wall Street Journal.

    MANGASS TTC
    Christian MAYANDJI
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