[BDPalabres] Re: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution 1
Christian MAYANDJI
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Jeu 18 Sep 10:41:39 EDT 2008
Bonjour Petit Lambert,
Entre nous, tu n'as pas besoin de passer par un forum pour m'inviter danser et manger. De tous les gabonais que j'ai croisés depuis mon arrivée en France (1990), tu est l'un de mes voisins les plus proches. Avec ton véhicule, tu es à moins de quinze minutes de ma résidence et tu disposes de mes coordonnées téléphoniques. Il t'appartient de me dire où est ce que tu souhaites que nous nous rencontrions avec nos amis communs pour danser et manger - notamment discuter - toute la nuit, surtout pendant les week end. Je ne crois pas que le problème puisse se poser dans la mesure ou les ressources nous appartiennent légitimement et légalement. Pour ce qui me concerne, c'est avec un réel plaisir je renouvelerai cette expérience.
Par contre si tu penses que je pourrai procéder de la même manière que toi au lendemain des présidentielles de 1993 - interview fracassante en tant SG de la section RNB France au près des médias français pour dénoncer les irrégularités des élections présidentielles devant l'ambassade du Gabon pendant nous nous expliquions avec nos représentants diplomatiques, puis ralliemment aussi fracassant à la majorité présidentielle dans les semaines qui suivaient pour les raisons qui t'appartiennent et que tu nous a exposées beaucoup plus tard - il m'est difficile de franchir ce pas car je n'aime pas ajouter de l'inconhérence à l'incohérence ambiante. De plus, cela est contraire à ma foi en Christ.
Même si ce n'était pas le cas, mon père se retournerait dans sa tombe si jamais un tel acte se produisait. J'accorde une certaine importance à la mémoire de mon père : dans certains domaines, il a été un exemple d'intégrité et je ne peux pas renier le temoignage que je lui ai rendu le jour de son enterrement. En outre, il y trop de personnes qui ne comprendraient pas qu'il puisse en être ainsi en ce qui me concerne. J'ai traversé des situations assez difficiles et j'ai reçu des invitations plus directement conséquentes sans y donner suite. Tu sais que chaque gabonais à ses entrées directes ou indirectes au près du gouvernement et même de la Présidence. Certainement autant que toi et d'autres gabonais, je compte des parents, condisciples et relations à différents niveaux des cercles de décision politique. il appartient de faire ses choix conscients et de rester cohérent. Je ne dis pas que je suis insensible à l'utilité des espèces sonnates et trébuchantes, mais j'aime en user uniquement lorsque je peux en disposer légalement et légitimement. Je veux bien utiliser l'argent de la République lorsque cela me revient légalement, notamment en contrepartie d'une prestation. Je ne supporte pas de me sentir artificiellement redevable en quoi que ce soit de qui que ce soit.
Je donne un exemple : Il y a une époque où - au collège - la bourse n'était reservée qu'à ceux qui satisfaisaient aux critères de réussite et dont les parents avaient des revenus relativement bas, compte tenu du contexte gabonais. Ces conditions ne prennaient pas en compte la situation particulière des parents séparés. Je me trouvais exclu du fait de la situation socio-professionnelle de mes parents. Je crois que j'aurai arrêté prématuremment mes études si les autorités politiques n'avaient pas décidé d'étendre le bénéfice de la bourse d'études à tous les élèves satisfaisant aux conditions de réussite. C'est grâce à cette mesure que, malgré des apparences familiales plutôt favorables, j'ai pu financer mes études secondaires et universitaires. Cette mesure a été incohérente, mais combien d'élèves et étudiants ont pu accéder à des études autrement inaccessibles. J'ai simplement regretter que certaines filières de formation n'aient pas été mises en place du premier au troisième cycle universitaire au Gabon. Je crois que je ne me serais pas trouvé exposé à des questions de logistiques qui ont pu entamer la concentration et détermination d'une personne comme moi. Cependant, je ne peux que remercier ces autorités politiques qui m'ont fait bénéficier des ressources de la République. Mais je me sens redevable qu'à la République et non pas à une personne particulère comme un sujet pourrait se sentir soumis à la volonté de son seigneur/souverain, un client vis à vis de son parrain politique. Malgré une rancoeur humaine mais contenue, je ne ressens pas le désirs d'aller me ranger sous la bannière de qui que ce soit sous pretexte d'être en situation de précarité. Je crois que la République m'a permis de bien "manger" et même de "danser" dans ce contexte.
Il faut désormais penser que la République a tiré ces ressources de quelque part. Il faut essayer de comprendre de quelle façon nos ainés-serviteurs de la République se sont organisé pour que cette République puisse produire ces ressources. Lorsque nous avons compris le modèle économique qu'ils ont construit pour créer de la richesse ou en canaliser une partie à notre profit, nous devons - à notre tour - faire fonctionner ces mécanismes, les améliorer ou les renouveller pour optimiser les performances économiques. Je reproche aux aspirants - opposants ou partisans du pouvoir - à la vie politique le fait de penser uniquement à la manière dont ils vont "manger". Dans un cas comme dans l'autre, ils essaient de soulager leurs conscience, en essayant d'expliquer "au peuple" - et surtout à leurs potentiels supporters comment ils vont distribuer quelques bouts de gateaux qu'ils espèrent "manger". Seulement, ils n'ont pas reçu le moindre mandat pour parler au nom de ce "peuple". Celui-ci s'est débrouillé sans eux pour faire construire quelques routes à Libreville et sur la route nationale. Le "peuple" se débrouille égalemtn sans eux quand il s'agit de s'organiser pour faire face aux problèmes de santé. Ils vont acheter des médiacaments non homologués qui pillulent désormais à tous les coins de rue. Ils savent bien que leurs parents de la diaspora peuvent agir en organisant des convois pour suplléer à la défaillance des pouvoirs publics. Ces derniers sont trop occupés à se battre entre eux.
Au fond, la question qui doit nous préoccuper n'est pas celle de savoir quand et comment "manger". Il faut aussi permettre à la bête que nous voulons manger de "se nourrir et de se reproduire". C'est la raison pour laquelle il n'es pas nécessaire de multiplier le nombre de partis politiques. Nous avons plutot intérêt à créer et à développer de nombreux centre privés d'études et de projets, des centres de gestion, de profit et/ou de coûts associés à nos différents départements, nos provinces ou d'autres formes de collectivités territoriales. Ces centres de gestion - regroupés en Groupements d'Intérêts Economiques - peuvent prendre la forme d'ONGs ou associations de développement internationale, de Cabinets de Consultants, d'entreprises de BTP ou d'agro-alimentaire ou de différents secteurs économiques du Gabon.
Nos ressources humaines ont besoin d'être regroupées et motivées au sein de structures productives plutôt que d'être dispersées dans des partis "politiques" - opposants ou partisant du pouvoir - sans propositions tangibles.
Je crois que le clivage qui se dessine progressivement n'est pas entre les "pro et les anti pouvoirs", plutôt entre ceux qui restent dans une logique unique de consommation et ceux qui veulent développer une logique de maîtrise de la production ou création de richesses avant de procéder à sa repartition selon les règles du système capitaliste : à savoir, à chacun selon sa participation dans le processus de création de richesses.
Je pourrais développer prochainement. Pour l'instant, je t'adresse mes salutations cordiales.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
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EUROPE - AFRIQUE
--- En date de : Jeu 18.9.08, PETIT LAMBERT.O <protected at yahoo.fr> a écrit :
De: PETIT LAMBERT.O <protected at yahoo.fr>
Objet: [BDPalabres] Re: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution 1
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Jeudi 18 Septembre 2008, 1h11
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Tu nous fatigues avec tes théories des années 30.
Rentre dans la danse et viens manger.
SINCERES SALUTATIONS
-- En date de : Mer 17.9.08, Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr> a
écrit :
De: Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
Objet: [BDPalabres] Re: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution 1
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Mercredi 17 Septembre 2008, 1h40
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Cher Félicité, chers compatriotes,
Vous avez raison. Il n'y a pas de sots métiers et je ne vous cacherais
pas
mon admiration
pour cette capacité d'adaptation. J'ai un peu fait la
meme expérience que vous - même et je suis parti du batiment à la
comptabilité-finance en passant par la logistique.
Vous n'avez pas besoin de dire grand chose mais votre expérience est
dense. Je pense que s'il m'étais donné de construire à nouveau
des
groupes de travail pour préparer et réaliser des projets pour le Gabon,
je
serais heureux de vous compter soit dans le service à la personne, soit
dans la
mise en oeuvre des projets agricoles.
Je voudrais juste vous signaler que l'agriculture gabonaise est entrain
d'évoluer, du moins au niveau des pays. Les paysans gabonais ne
cultivent
plus uniquement pour l'autoconsommation, la subsistance. Ils cultivent
de
plus en plus en tenant compte des débouchés vers les marchés. Par contre
et
contrairement aux secteurs d'extraction, le secteur agricole du gabon
manque
de cadres pour résoudre les problèmes
de cultures, de financement, de
logistique, de débouchés commerciaux. Les gabonais n'ont pas encore
compris - ou refusent de comprendre - que les filières du secteur agricole
peuvent fonctionner comme celles du secteur pétrolier ou minier.
En fait, ce secteur a fonctionné ainsi jusqu' à la fin des années
1960.
Bien plus que l'argent, ce secteur a besoin qu'on construise des
entrepots pour stoquer et conditionner les produits ainsi que des
véhicules de
transport pour acheminer les produits vers les marchés domestiques ou
extérieurs. Je dois signaler que pendant que nos paysans ne peuvent pas se
permettre des efforts de production, nous avons des gabonais qui se sont
lancé
dans la gestion des centrales d'achats et qui - pour
s'approvisionner -
sont obligés de travailler avec d'autres pays. N'est-il pas temps
de
combler ce fossé?
Où est passé l'argent ?
Je crois que le privé doit être capable
de remplacer le public lorsque celui
- ci échoue dans un secteur. De quelle somme d'argent a t-on besoin
pour
construire des entrepôts? acheter des tracteurs d'occasion dans les
campagnes françaises et les expédier au Gabon ? des camions de transport
d'occasion ? des pondeuses à parpaing ? des bétonneuses ? et même
des
camions citernes d'occasion ? des scies mécaniques ? des treuils ? des
remoqueurs ? des canots ? des plants ou des semences ? et tant d'autres
choses ?
Aller vérifier sur internet et vous vous rendrez compte que tout cela est
à
notre portée. Je pense que si chaque ressortissant gabonais de la diaspora
pouvait - individuellement ou collectivement - consacrer 3000 à 15000 €
d'investissements par an rendu port de Libreville en équipements, nous
pourrions transformer un certain nombre de secteurs économiques laissé en
désuétude par l'Etat. Je crois que cela serait plus
convaincant au yeux
des nos populations, de nos parents que nos explications, nos discours ou
même
même nos comportements de courtisans du pouvoir. Nous peserions d'un
autre
poids politique et économique. Ce sont des choses que nous pouvons faire
tous
les " 17 Août " pour équiper chaque département du Gabon un
minimum
d'infrastructures de production. Pour ceux qui ne sont pas capable
d'épargner, il y a de nombreuses sociétés financières (CETELEM,
...) qui
ne demandent qu' à offrir des crédits en contrepartie de quelques
garanties.
La diaspora a un rôle à jouer. Il ne faut pas qu'elle rate le train
comme
nos ainés : opposants ou partisans du pouvoir, ils ont été contraints à
l'entrisme politique parce que - munis uniquement de leurs dîplomes -
ils
ne pouvaient subvenir à leurs besoins autrement qu'en entrant à la
"haute" fonction publique. Nous devons être en mesure de créer
une
autre
classe sociale qui soit une pépinière des nouveaux capitaines
d'industries du Gabon.
Il faut que nous arrivions à nous montrer aussi responsables que les
diasporas
des autres pays africains. Nous serons davantage respectés.
J'en appelle à notre conscience.
Salutations cordiales.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
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--- En date de : Mar 16.9.08, Alice Vincent <protected at yahoo.fr> a
écrit
:
De: Alice Vincent <protected at yahoo.fr>
Objet: [BDPalabres] Re: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution 1
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Mardi 16 Septembre 2008, 20h18
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Mon cher Christian, pour notre entretien
Lorsque les Etrangers ne sont pas affectés aux activités de services
à
la
personne ou ux tâches insalubres, ils sont perçus comme des individus
qui
viennent manger le pain des nationaux.
Il n'y a pas de sot métiers, il n'y a que de sorte gens !
Les services à la personne pèsent 8 milliard d'Euros, nous
travillons
à
la professionnalisation, selon la loi 2002.
Il y a aujourd'hui des lois qui contingentent non seulement
l'accès au
territoire, mais également l'accès à l'emploi en commençant
par
les
différentes cartes de résidence. En pratique, nous pouvons prendre votre
exemple : diplomé en agronomie tropicale (acitivité plutôt
innovante),
mais
obligé d'évoluer dans un autre secteur d'activité. Ce
n'est
pas
du racisme, mais c'est du gachis! je suis certain qu'au Gabon
ou en
France, vous auriez pu apporter une très grande valeur ajoutée dans
le
développement des cultures tropicales.
Le pojet CIAM au Gabon, avec mon professeur de mémoire, Monsieur Guy
Rouanet,
nous avons travaillé à la mise en place de ce projet au Gabon. le
fonctionnement et les moyens finaniers, étaient aux mains de nos
compatriotes.
Ceci après le départ des blancs. L'argent est parti où ? Je vous
laisse
déviner !
La Gabegie pour mon peuple !
En tant scientifique, j'ai choisie toute seule mon orientation
universitaire. Ma peau d'âne en
poche, je n'ai pas chômée,
j'ai
travaillé à l'assistance publique. J'ai appris beaucoup de
chose
au
niveau professionnel, la gestion financière d'un hôpital,
d'un
Centre
de santé, mes chefs m'aimaient pour ma rigueur allié à mon
efficacité
profesionnelle. C'est moi-même qui avait démissionné pour être
indépendante !
Après tout, il y a tellement de laboratoires en
recherche-développement
qui
ont des programmes, tellement de projets pour lesquels les ONGs
occidentales
collectent des fonds aussi bien au près du grand public qu'à
celui
des
organisations internationales pour vaincre la faim et la malnutrition
dans
tant
de pays du Tiers-mondes que je ne comprends pas autrement qu'ils ne
ne
soient pas donné l'opportunité de vous soutenir dans ce qui
était
votre
projet initial. Serait-ce vous même qui y avez
renoncé ?
Ce n'est pas du racisme, c'est du gachis. Le mur de verre est
cela
: le
fait de gacher des talents au nom du protectionisme, du corporatisme et
du
contingentement économique.
Nous devrons apprendre à gérer, confondre le prix d'achat et de
revient,
il y a un ''blème'' ! Gérer une exploitation agricole
ça
s'apprend, notre agriculture est une agriculture de subsistance. Je
suis
partisan d'une agriculture raissonnée, extensive et non intensive,
pour
éviter l'érosion des sols, vue les averses au Gabon.
Serait-ce vous même qui y avez renoncé ?
J'adore ce métier, je vais vous dire une chose, j'élèvait
les
poules, les lapins, les canards. Nous n'arrivions pas à les
manger,
c'était comme mes enfants !
je cultuvais le maïs, les pommes de terre, les tomates, les aromates.
J'ai
tout
arrêté ! Mon travail est trop prenant !
J'ai planté les pommiers, poiriers, cerisiers, noisetiers.
Cordialement vôtre
Félicité Vincent
----- Message d'origine ----
De : Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
À : bdpalabres at bdpgabon.org
Envoyé le : Mardi, 16 Septembre 2008, 1h55mn 48s
Objet : [BDPalabres] Re: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution 1
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Cher Félicité,
Lorsque je parle
de mur de verre, je ne fais pas référence au racisme. La
France a aboli l'esclavage ainsi que le code de l'indigénat -
traduction économique du racisme - depuis bien longtemps. En
m'exprimant
sur ces points, j'ai utilisé un style plutôt parabolique
emprunté à
l'écriture évangélique. L'interprétation que certains
d'entre
vous en ont faite n'est pas celle que je souhaite.
Le mur de verre fait référence au protectionnisme et au corporatisme
qui
ont
caractérisé l'économie mercantiliste en France ainsi que des
nombreux
pays du Sud du XVIe siècle européen. Cette forme d'économie
pré-capitaliste préconisait que la richesse d'un pays à la
quantité
des
métaux précieux - et des marchandises de meilleures qualité -
qu'il
pouvait accumuler. Elle a amené la France à pratiquer une économie
quasi
autarcique consistant à
- vendre du
toc, piller les gisements de minerais, exploiter de la main
d'oeuvre bon marché à l'etranger
- créer des manufactures controlées par la puissance publique pour
fabriquer
et distribuer des biens de prestige ou de qualité sur le territoire
national.
Le critère dominant de repartition n'était alors pas
l'échange
(valorisé par une monnaie) entre la quantité ou la qualité de
travail
reconnu
contre le bien recherché, mais simplement le fait de la reconnaissance
du
Prince envers ses sujets par ordre de préférence royale (et non pas
encore
nationale).
De nos jours, la France a connu l'émergence et le développement
capitaliste : outre les métaux précieux, elle accumule l'argent
et
une
certaine forme de puissance. Les sujets - transformés en citoyens -
forme
le
corps politique et sont désormais dépositaires de la
souveraineté
nationale.
Il reste malgré tout un certain héritage de cette époque
économique.
Les barrières douanières ne sont plus aussi forte pour empecher les
produits
étrangers d'entrer sur son territoire. Entre-temps, la population
est
passé de l'économie de production à la société de consommation
:
les
individus et l'Etat ont compris que la présence des produits
étrangers et
le développement des échanges économiques pouvaient contribuer au
bien-être
des populations.
Seulement, Cet environnement économique conservent des rigidités et
génèrent des comportements si obselètes que la performance
économiques
en en
a patit. La France est passé du 4ème au 10ème rang des puissance
économiques. Comme au Gabon, les populations - les catégories
socio-économiques - se battent pour avoir la plus grosse part d'un
gateau
dont la dimension se réduit. Ils ne combattent plus pour créer la
richesse qui
se présente désormais sous la forme de l'accumulation de la
connaissance
scientifique et technologique, l'accroissement des équipements et
différents moyens de production, la multiplication des produits
culturels
et de
consommation.
Lorsque les Etrangers ne sont pas affectés aux activités de services
à
la
personne ou ux tâches insalubres, ils sont perçus comme des individus
qui
viennent manger le pain des nationaux.
Il y a aujourd'hui des lois qui contingentent non seulement
l'accès au
territoire, mais également l'accès à l'emploi en commençant
par
les
différentes cartes de résidence. En pratique, nous pouvons prendre
votre
exemple : diplomé en agronomie tropicale (acitivité plutôt
innovante),
mais
obligé d'évoluer dans un autre secteur d'activité.
Ce n'est
pas
du racisme, mais c'est du gachis! je suis certain qu'au Gabon
ou en
France, vous auriez pu apporter une très grande valeur ajoutée dans
le
développement des cultures tropicales. Après tout, il y a tellement
de
laboratoires en recherche-développement qui ont des programmes,
tellement
de
projets pour lesquels les ONGs occidentales collectent des fonds aussi
bien
au
près du grand public qu'à celui des organisations internationales
pour
vaincre la faim et la malnutrition dans tant de pays du Tiers-mondes
que je
ne
comprends pas autrement qu'ils ne ne soient pas donné
l'opportunité de
vous soutenir dans ce qui était votre projet initial. Serait-ce vous
même
qui
y avez renoncé ?
Ce n'est pas du racisme, c'est du gachis. Le mur de verre est
cela
: le
fait de gacher des talents au nom du protectionisme, du corporatisme et
du
contingentement économique.
La fait est que, dans le cadre de l'expansion capitaliste de cette
puissance économique en Afrique, notamment au Gabon, nous avons
hérité
de ce
mode de fonctionnement économique : l'importance de la
participation
de
chacun à la création de la richesse n'est pas apprécié à sa
juste
valeur, la repartition de la richesse se fait en fonction de la
puissance
du
lobbying et de la preférence présidentielle. Les effets désastreux
de ce
type
de comportement économique sont accentués par l'obscurantisme qui
anihile
le désir de produire des efforts.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
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CONVOYAGE EXPLOITATION
VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
EUROPE - AFRIQUE
--- En date de : Lun 15.9.08, felicite
vincent <protected at yahoo.fr> a
écrit :
De: felicite vincent <protected at yahoo.fr>
Objet: [BDPalabres] Re: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution 1
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Lundi 15 Septembre 2008, 0h08
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Mes chers compatriotes,
La timidité des africains, et des gabonais en particulier.
Le français n'est pas raciste ! Quelques conseils pour casser
le
mur
de
verre.
Manquer d'assurance, de confiance en soi, être
"timide",
est un handicap considérable pour réussir sa vie.
** Les points caractéristiques des timides sont :**
Le point le plus important est l'analyse excessive de
ses propres réactions, la préoccupation de soi. Cette
autocritique permanente provoque l'inhibition, le
freinage des facultés mentales et créatrices, surtout
en groupe.
Cela vous empêche de communiquer efficacement, donc
cela fausse l'impression qu'ont les autres de vous.
Cela vous empêche de défendre vos droits et d'exprimer
votre opinion et votre personnalité.
Toutes ces difficultés vous empêchent d'apprécier des
moments qui auraient dû être des moments agréables, et
il en résulte la peur de rencontrer de nouvelles
personnes, de se
faire des amis.
Une enquête, menée par le Standford Research Institute
(EU) auprès de 5.000 personnes, a montré que 80 % des
gens ont été ou sont timides, et que 40 % de la
population se considère comme actuellement timide.
Vous le voyez, vous n'êtes pas seul.
** Le mythe de la personnalité immuable **
Pour ne plus être timide, le premier pas consiste à
vaincre le "mythe de la personnalité immuable". Ce
mythe, profondément ancré dans notre culture, veut que
nous ayons une personnalité immuable, soi-disant
"naturelle", acquise dès notre naissance, ou dans la
petite enfance, et qui constitue notre essence même.
Les dictons regorgent de phrases telles que "Chassez
le naturel, il revient au galop".
Or, les travaux de la psychologie moderne nous
montrent que tout cela
est un mythe. Les cas célèbres
de multiples personnalités nous démontrent, si c'est
nécessaire, qu'en chacun de nous le potentiel de
changement existe.
Le mot "personnalité" vient de "persona",
masque.
La
personnalité n'est qu'un masque, un rôle, et nous
pouvons en changer à volonté. Nous avons bien une
nature profonde, un potentiel, un acquis génétique,
mais celui-ci est beaucoup plus vaste que la
personnalité que nous exprimons. Les mêmes mécanismes
d'influence parentale, de suggestion,
d'autosuggestion, d'habitudes qui ont créé notre
personnalité, peuvent être utilisés pour la modifier.
Le plus important est d'admettre cette possibilité de
changement. Sans changement, il n'est pas de progrès
possible.
** Agissez! **
La deuxième étape que
vous devez franchir pour
atteindre l'assurance et la confiance en soi, est
d'agir. Lire cette lettre est bien, mais si vous
ne faites que cela, cela ne servira pas à grand chose.
Prenez l'engagement vis-à-vis de vous-même d'agir,
sinon votre effort ne servira à rien.
** Changez votre Image de vous **
Avoir confiance en quelqu'un, c'est le connaître,
l'apprécier, voir ses qualités, ses côtés positifs, se
fier à lui. Mais pourriez-vous avoir confiance en
quelqu'un que vous critiquez tout le temps, dont vous
ne voyez que les aspects négatifs, les défauts ?
Certes pas.
Cette personne c'est vous. Par votre dialogue
intérieur, vous remplacez les injonctions de vos
parents : "Ne fais pas ci, ne fais pas ça" - "Tu
aurais dû..." - "Que vont-ils penser de toi ?".
Vous
avez un gendarme et un critique dans votre tête. Le
rôle de gendarme est la répression, le rôle de la
personnalité est juste le contraire : l'expression. La
répression empêche vos possibilités latentes de
s'exprimer.
--------------------
Apprenez à dire NON
--------------------
Dire NON, cela n'est pas toujours facile, mais cela
s'apprend.
Si vous voulez bien gérer votre temps, établir un
véritable climat de communication entre vous et les
autres, vous devez vous y entraîner.
Les psychologues nous disent que ne pas savoir ou oser
dire "non" est lié à une peur profondément ancrée en
nous depuis notre enfance :
"Si je dis non, on va moins m'aimer !".
La conséquence directe de refuser quelque chose à
quelqu'un serait de perdre
son affection, son amitié.
Donc, pour "faire plaisir", je dis "oui". Et
c'est
là
où tout se gâte: le résultat de mon acceptation
malgré moi sera du ressentiment. Le climat de
communication sera troublé.
** Voici 5 conseils pour apprendre à dire NON : **
1. Écoutez attentivement la requête de l'autre,
et prenez votre temps avant de donner votre
réponse.
Si quelqu'un, par exemple, vous téléphone pour
vous demander de l'accompagner à un rendez-vous,
et que vous n'êtes pas certain d'avoir envie d'y
aller, répondez simplement:
"Il faut que je réfléchisse, je te rappelle dans
quelques minutes".
Ne décidez qu'après avoir réfléchi.
2.. Dites la vérité.
Ne vous empêtrez pas dans des excuses vaseuses,
inventées à la seconde et
oubliées aussitôt. Un
mensonge peut avoir des conséquences bien pires
sur les relations qu'un NON franc.
3. Dites "non" avec tact et ne blessez jamais.
Refuser, dire "non", n'est pas synonyme
d'assommer, de faire mal. Si quelqu'un vous
invite à assister à une réunion qu'il organise et
que vous n'avez pas envie d'y aller, dites :
"Merci d'avoir pensé à moi, mais je n'ai vraiment
pas le temps!".
Plutôt que :
"Tes réunions me font toujours perdre du temps.
Je n'y vais pas!".
4. Ne vous laissez pas embarquer dans une
argumentation.
Si quelqu'un est surpris par votre refus et
essaie de vous faire changer d'avis, évitez de
vous lancer dans une explication compliquée du
pourquoi de votre refus.
Regardez la personne gentiment, souriez et
redites-lui : "NON".
Sinon, vous risquez de partir dans une discussion
interminable qui risque de mal tourner.
5. Ne vous excusez pas.
Rien ni personne ne vous oblige à vous excuser
parce que vous avez dit "non". Dire "non" est
votre droit le plus absolu. Tout ce que faites en
vous excusant, c'est de vous placer en situation
d'infériorité.
Félicité Vincent
--- En date de : Dim 14.9.08, bdpalabres-request at bdpgabon.org
<bdpalabres-request at bdpgabon.org> a écrit :
De: bdpalabres-request at bdpgabon.org
<bdpalabres-request at bdpgabon.org>
Objet: Lot BDPalabres, Vol 85, Parution 1
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Dimanche 14 Septembre 2008, 18h00
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Thèmes du jour :
1. Re: Je suis dans la précarité mais je ne me sens pas
affamé,... (Christian MAYANDJI)
2. Re: Communiqué: Clarifications sur la phase
insurrectionnelle
et les Représentations nationales et internationales du
BDP-Gabon
Nouveau (Christian MAYANDJI)
3. Les 10 Gabonais Qui Comptent Dans La Diaspora (Gabonais
Diaspora)
4. Les 10 Gabonais Qui COMPTENT Dans La Diaspora
Gabonaise.
(Sylvain Ndong)
5. Le silence tue... (Gabonais Diaspora)
6. Re: 10 gabonais
de quoi ? (Sylvain Ndong)
7. Re: Les 10 Gabonais Qui Comptent Dans La Diaspora (Ange
LESCO)
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Message: 1
Date: Sun, 14 Sep 2008 04:54:16 -0400
From: Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
Subject: [BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité mais je
ne me
sens
pas affamé,...
To: bdpalabres at bdpgabon.org
Message-ID:
<E1KenN2-00033C-LU at dchost.globalwebcompany.net>
Marcel,
Au démarrage d'un projet, la probabilité que l'on a
d'atteindre
les objectifs fixés est de moins de 50 %. Lorsqu'on entre
dans
la
phase
d'étude préliminaire et d'analyse fonctionnelle du
projet, on
peut
faire baisser le niveau de risques à 20-25 %. Lorsqu'après
avoir
fait
la
selection des ses partenaires et définit avec eux les cahiers
de
charges
de
leurs interventions, chacun passe à une phase d'étude
technique
de
son lot
de travail, on arrive à un niveau de risques de 5 %. Ce niveau
se
réduit
au
fur et à mesure qu'on progresse car on bénéficie de
l'effet
d'apprentissage et du retour sur expérience. C'est la
raison
pour
laquelle il faut acquérir un minimum d'outils avant de se
lancer
dans
quoi
que ce soit.
Je n'ai pas choisi de quitter mon pays pour fuir
l'oppression.
Autrement, je n'y reviendrais pas tous les ans et je
n'y
passerais
pas
le tiers ou la moitié
de l'année. Mon père était militaire.
A
son
contact, j'ai appris à anticiper ou à réagir dans les
conditions
extrêmes. Je crois que je me sens plus efficace en situation
de
crise.
En
quittant l'aéroport Léon Mba, je savais que je ne pouvais
pas
me
contenter
de ramener uniquement un diplome dans mon pays. Je savais aussi
que
lorsqu'on veut progresser, il faut aller chercher la
connaissance
et
l'expérience ainsi que les moyens chez ceux qui
constituent le
modèle
de
réussite et de puissance. C'est ce qu'ont fait les
ressortissants
des
pays que vous avez cités. Je suis le même exemple. Vous
pouvez en
faire
autant. Ensuite, il faut diffuser les fruits de notre
expérience
dans
la
société. C'est
comme cela que les personnes s'impregnent
des
technologies diffusées ailleurs, apprenent à travailler
ensemble
dans
des
ateliers, puis dans des usines.
J'aurai souhaité construire des usines dans mon pays, les
mettre
en
exploitation en recrutant autant de ressortissants gabonais que
possible.
J'aurai souhaité faire la même chose avec des
exploitations
agricoles.
Tout cela m'est techniquement possible. Pourtant je me
rends
compte
que
mes
compatriotes - en commençant par vous - ne sont pas encore
prêts
à
optimiser
l'exploitation des investissements d'un niveau
industriel.
L'échec
des projets ou de certaines réalisations industrielles
s'expliquent
soit
par des choix d'investissements
inappropriés, soit par des
fautes
de
gestion (détournements de fonds), soit par des évolutions
défavorables
des
marchés cibles, mais aussi par les contre-performances des
ressources
humaines.
Elles ne sont pas prête à travailler efficacement dans des
grands
ensembles
industriels. Allez rencontrer indiféremment des responsables
gabonais
ou
expatriés d'entreprises comme je l'ai moi-même fait
avant
de
l'expérimenter : ils vous diront que la même d'oeuvre
gabonaise
n'est pas compétitive, ni suffisamment réactive. Ils ne
l'emploient
que pour les travaux s'inscrivant dans le cadre des cahiers
de
charges
fixés par l'Etat gabonais. Autrement, ils pourraient
s'en
passer
comme
les chinois l'ont
fait en construisant nos batiments publics.
Vous vous sentez obligé de vous reconnaître des tares. Vous
avez
raison.
Vous
en avez de bien grandes, et moi aussi. S'il vous plaît,
aidez
moi
à
transformer ces tares en qualités humaines et techniques, sans
nous
tirer
dans
les pattes. Nous en sortirons mutuellement gagnants. Vous
voulez
que je
me
concentre sur la président de la République. Le docteur
MENGARA
et
d'autres le font déjà bien pour nous tous. Pourquoi
perdre de
l'énergie ? Dans une organisation efficiente chacun peut
se
concentrer
sur
ce qu'il sait faire au mieux. Je crois que je peux vous
être
utile
en
vous
envoyant des ciseaux. J'essaie de le faire au mieux.
J'espère
que
vous
en êtes satisfait.
Vous parlez de respect. Croyez bien que chaque fois que je me
suis
trouvé
"un petit boulot", je n'ai pas eu le sentiment
d'être
humilié. Je me suis mis en situation d'apprentissage et je
me
suis
sentis
épanouie. J'ai tiré le maximum de connaissances
techniques
possibles
dans
l'espoir de les partager, un jour, avec vous et
d'autres
compatriotes.
Je désespère car je crois que vous dû vous offrir encore
quelques
régabs
avant de prendre le temps de me repondre. Alors, vous ne prenez
pas
la
peine
d'analyser ce que je dis et vous cherchez à me coller une
image
dans
laquelle je ne me reconnais pas.. Heureusement qu'il y a
d'autres
personnes qui me lisent et qui ont compris,
mieux que vous, ce que
j'essaie
de communiquer. Cela me permet de comprendre qu'en ce qui
concerne
l'état mental des populations gabonaises, je ne dois
surtout
pas
généraliser. Je dois continuer à observer, trier et
commencer à
travailler
avec ceux qui commencent à comprendre. Les autres, comme vous,
prendront
le
train en marche.
En attendant, salutations cordiales.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
CONVOYAGE EXPLOITATION
VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
EUROPE - AFRIQUE
--- En date de : Sam 13.9.08, Marcel Mabongo
<protected at yahoo.com> a
écrit :
De: Marcel Mabongo <protected at yahoo.com>
Objet: [BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité mais je
ne
me
sens
pas
affamé,...
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Samedi 13 Septembre 2008, 3h29
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Monsieur Mayandji, vous continuez à tourner en rond.
Manifestement, vous n'avez encore pas dépassé le state de
la
superficialité. Tout votre propos est la manifestation de
la
mentalité
d'esclave dans laquelle les Africains baignent.
Votre seule explication aux problèmes des Africains en
France
reste
limitée
à ce que les autres vous font. Tout cet étalage se
résume à
cette
bizarre
conclusion que vous semblez avoir trouvée,
c'est-à-dire
que
tout
ce
qui
arrive au Africains en France, c'est la faute des
Français.
Est-ce que vous vous êtes un peu demandé si le problème
qui
fait
que
les
Africains soeint au bas de l'échelle me vient pas de
nos
propres
tares
et
non des autres?
Vous attendez qu'on vous serve le respect
sur
un
plat
d'argent. Mais non Monsieur Mayandji, le respect ne se
donne
pas,
le
respect
se gagne. En tant qu'historien, vous devriez pourtant
savoir
que
l'histoire n'est jamais un accident. Regardez
comment
tous
les
peuples
jadis traités comme des animaux par les occidentaux sont
aujourd'hui
respectés et même craints par les occidentaux (Chine,
Inde,
Indonésie,
etc.).
ces pays, il ya 40 ans, étaient plus pauvres que les pays
Africains.
Aujourd'hi, ce sont des puissances économiques. VOus
qui
êtes
historien,
pourquoi ne vous demandez-vous pas pourquoi le noir vient
en
dernier
derrière
les Français. les Chinois, les indiens, les portugais et
les
Arabes?
C'est
pourtant dans l'histoire, non pas de la victimisation
des
Africains,
mais
plutôt des incapacités des Africains, que se trouve
l'explication. On
en a
marre de cette mentalité qui ne nous fera jamsi évoluer.
Voilà
pourquoi
les
blancs nous considèrent comme des enfants.
VOus restez attaché par le cou à la prison des
incohérences
africaines
qui
nous retardent alors que les autres avancent. Au moment où
les
autres
ont
fini
par conquérir leur respect par des ACCOMPLISSEMENTS qui
les
ont
élevés
au
statut
d'HOMMES, nous africains, nous attendons que les
autres
nous
offrent
le respect comme on donne un os à un chien. Vous allez
vivre
dans
le
pays
de
quelqu'un à cause des animalités de votre propre
président,
et
c'est
la faute des Français? Au lieu de demander de scomptes à
BONGO,
lui
qui
vous a
appauvri au point de causer vos émigrations, vous ne
trouvez
rien
à
redire.
Pendant que BOngo nous b... par le trou du c...., on
préfère
s'en
prendre
aux français.. INCROYABLE!
Pourquoi ne pas retourner en Afrique si vous ne voulez pas
subir
les
humiliations? Au moment où les autres ont conquis le
respect
par
de
vrais
actes, nous, nous continuons les sempiternels
pleurnichements..
Oh,
racisme
ceci,
les Franças cela, oh mur de verre ici, oh injustice par
là.
Mais
que
dites
vous de l'injustice PRIMAIRE, celle faite aux Gabonais
par
Omar
Bongo?
Que
dites vous qui puisse faire réparer cette injustice de
BONGO
pour
qu'on ait
plus à aller se faire humiler chez les blancs. regardez
les
grandes
places
immobilières et financières que deviennet des pays arabes
comme
les
Emirats
Arabes, le Kowet, etc. Regardez l'indolence des
Africains
et
les
incapacités de rois nègres comme Bongo. Et pour vous,
c'est
au
Français
qui acceuillent les msières causées par BONGO, de nous
montrer le
respect?
Si vous voulez mon opinion, les Français peuvent nous
traiter
comme
des
chiens, nous n'avons pas le droit de nous plaindre. Car
ils
n'y
a
que
des chiens qui fuient leur pays parce qu'ils sont
incapables de
se
débarasser de leur dictateur, et vont en France reprocher
aux
Français
leur
racisme. NOus méritons ce racisme car nous ne sonnes pas
des
hommes.
Croyez vous que c'est la France qui nous a appelés
vivre
chez
eux?
Si
nous
y sommes, c'est à cause de Bongo. Un vrai homme, au
lieu
de
s'attaquer
aux Français, devrait plutôt se poser la question de
savoir
ce
qu'il
doit
faire pour créer les conditions qui feraient que lui-même
et
ses
enfants
n'aient plus besoin d'aller se faire humulier en
France. La
réponse à
cette question, c'est en finir avec la personne qui
nous
force
à
quitter le
pays à la recherche de cieux meilleurs, c'est-à-dire
Omar
Bongo.
Et si la FRance soutient Bongo contre le peuple gabonais,
alors
les
Gabonais
doivent se montrer capable de mourir pour leur dignité.
Tous
les
peuples
qui
aujourd'hui sont dignes et puissants ont commencé par
le
sacrifice
national. Ils se sont refusés à la domination des autres
et
par
cette
fierté,
ils se
sont construits de vraies nations. BONgo n'a jamais
eu
de
fierté
nationale, alors ils traite ses concitoyens pire que les
Français.
Mais
des
gens comme vous, MOnsieur Mayandji, vous attendez non
seulement
que
ce
soit
la
France qui vous donne le respect. Vous attendez aussi que
ce
soit
la
France
qui
viennne vous libérer de Bongo.
je ne vois pas dans vos écrits le raisonnement de
quelqu'un
ayant
dépassé le stade des primaires. VOus êtes de la
philosophie
qui
dit
que
l'enfer c'est les autres, alors que notre enfer, en
tant
qu'africains, c'est nous mêmes. Au Gabon, notre
enfer,
c'est
Bongo
et toute
la clique de voyous dont il s'est entouré.
C'est
à
eux
la
faute de nos humiliations en France, pas les françsis.
Commencez par vous libérer du bongoïsme et vous verrez
que
peut-être
que
vous pourrez éviter à vos enfants l'humiliation
d'aller
en
France
balayer les rues avec un doctorat en poche qui aurait pu
aider
le
Gabon.
je sais, dans votre dernier message, vous m'avez dit de
me
la
fermr
car
vous avez dit que je ne maîtrise rien et que je ne vaut
rien
devant
votre
quintescence. Mais comme vous parlez trop en termes de MOI,
MOI,
MOI,
et
que
vous n'arrivez pas à lier votre humiliation en France
avec
les
malheurs
que
notre despote au Gabon génère, c'est que vous
n'avez
guère
plus
évolué que les paysans et les jeunes à qui vous envoyez
des
ciseaux
au
Gabon.
Attention à vos émotions, car vous m'avez déjà
traité
de
moins
armé
intellectuellement que vous. Si l'émotion
l'emporte
encore
cette
fois,
vous risquerez de continuer à tourner en rond avec une
réflexion
embrumée par
l'énervement. J'essaie juste de vous aider à
mieux y
voir
clair
car je
pense que vous n'avez pas encore réalisé le saut
mental
comme
quelqu'un aime à le dire ici.
Mais surtout, attendion à la grosse tête car c'est
ça
qui
créé
l'intolérence chez les hommes qui pensent que être dans
un
débat,
c'est s'admirer devant les autres et quand on ose
dire
quelque
chose de
contradictoire, l'émotion l'emporte. Maitrisez vos
émotions
si
vous
voulez débattre avec les idées claires. Pour le moment,
vous
n'avez
pas
plus évolué que les pauvres auxquels vous envoyez des
voitures.
Voilà
pourquoi vous êtes capables de me sortir quelque chose
comme
"vérifier
que je maîtrise quelques outils de base lorsque je
souhaite
m'engager
sur
certains sujets". Je suppose que vous maitrisez
tellement
tous
les
sujets
que plus personne ne peut plus trouver à redire à
vos
brillances.
Soit!
Marcel
Christian MAYANDJI wrote:
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>
>
>
> M. DEGAOUENE,
>
> Je vous demande pardon pour avoir blessé car ce
n'était
pas
notre
intention, ni de juger la politique de votre pays. En fait, le
racisme
n'est
pas le sujet de notre discussion. Même si cela avait été
le
cas,
nous
nous
battons pour l'extirper avec la même vigueur aussi
bien au
Gabon
qu'ailleurs. A vrai dire, il ne me vient pas à
l'idée
d'évoquer
les situations de discrimination dans le cadre du racisme.
Je
suis
historien de
formation et on nous as enseigné qu'on ne peut pas
considérer
l'appartenance de catégories d'invidus à une
communauté
par
la
caractéristique - la couleur - de leur peau. Il y a bien
d'autres
critères
qui permettent de nuancer ces distinctions. De plus
l'humanité
a
fait
des
progrès depuis l'abolition de l'esclave : si la
candidature
d'un
afor-américain à la présidence des Etats - Unis
constitue un
évenement,
qui
peut oublier que la France a eu un président du Sénat
également
issu
des
descendants d'esclaves d'origine négro -
africaine.
Qui
s'étonnera
du fait que malgré les scores de M. LEPEN au
présidentielles,
il
y
ait
très
bientôt un président de la République Française issu de
l'immigration
récente? Pourquoi pas de l'Afrique Subsaharienne. Il y
a
après
tout
une
telle proximité.
> Pour l'instant dans le batiment en france, les
négro
-
africains
sont
nécessairement des manoeuvres quel que soit le niveau de
leur
formation
initiale. Ils sont surveillés par les arabes du Maghreb. A
leur
tour,
ces
derniers obeissent aux Portugais et aux Espagnols. Puis
viennent
les
Français.
On peut retrouver cette organisation pyramidale dans
d'autres
secteurs
professionnels. Mais ce n'est pas moi qui le constate,
ce
sont
les
fruits
des recherches menées par un Français "de
souche"
dans
le
milieu du
batîment. Même là aussi, il y a des progrès. les
africains
méritants
peuvent créer des entreprises sous-traitantes et les
mettre à
la
disposition
des donneurs
d'ordres. Combien de Français acceptent de se
faire
embaucher
dans ces entreprises et de se mettre sous les ordres et à
la
disposition
d'un patron négro africain? Cela n'est-il pas
également
vrai
au
Gabon?
Là-bas, les français sont des consultants ou directeurs,
cadres.
Je
n'en
connais pas beaucoup qui soient agents de maitrise, encore
moins
manoeuvre,
caissières de supermarché à moins d'être mariée au
patron.
> Pour ma part, quand je parle de mur de verre,
j'évoque du
vécu.
Combien d'Africains majors de promotion se sont vu
refuser
des
stages
en
entreprises alors que leurs collègues français étaient
acceptés
en
moins
d'une semaine après l'envoi de leur candidature.
Quant
aux
postes
en
entreprises, je suis étonné que meme des entreprises
ayant
des
filiales
exerçant au Gabon ne se privent pas de faire la fine
bouche.
Je ne
parlerai pas
des filières de formations dont on écarte les africains
après un
entretien ou
des "tests psychologiques" lorsqu'on n'a
pas
pu
le
faire
à la
suite de tests de compétences.
> Non M. DEGOUAENE, tout cela n'est pas du racisme.
la
langue
française
est si riche qu'on peut trouver d'autres mots pour
le
qualifier.
Sinon,
qu'allons nous dire? Lorsque le mots n'existe pas,
peut-on
croire
que le
fait existe?
> Nous cependant conscient de notre devoir de reserve en
France
ainsi
que de
l'honneur que vous nous faites en nous accordons votre
amitié.
Ce
qui
nous
gêne bien plus que cela nous blesse, c'est la qualité
de
cette
amitié. Je
la compare à l'épaisseur du goudron étalé sur nos
routes :
Chaque
fois -
depuis l'indépendance - que nous faison appel à une
société
française,
nous constatons que la couche est relativement mince. Nous
nous
voyons
obligé
de rappeller de la rappeller pour boucher les trous qui
apparaissent à
la
moindre déformation du sol.
> A côté de cela, nous n'avons à faire appel àdes
sociétés
yougoslaves et philippines qu'à une seule occasion et
il y
a
bien
longtemps. Le goudron est bien plus épais et leurs
ouvrages
restent
toujours
aussi solides que si elles en avaient achevé la
construction
la
veille.
Vous
comprendrez sans doute que le ressentiment
qu'éprouvent
désormais
quelques
Gabonais envers quelques français n'a rien à voir
avec le
racisme. Il
s'agit surtout de la manière dont s'est construite
la
quelité
de
la
relation.
> Vous avez dit que vous n'êtes pas un
intellectuel,
autrement
que
votre formation n'est pas universitaire.
peut-être êtes
vous
plutôt
un
militaire. Si jamais l'envie vous vient de me punir
physiquement
pour
ce que
je dis, faites - le proprement en limitant autant que
possible
l'intensité
et la durée de la douleur.
> Par contre, si vous avez quelques sentiments pour les
populations
de
notre
pays, n'hésitez pas à mobiliser vos compatriotes pour
que
cesse
l'indiférence que vous affichez face à
l'oppression
économique
et
juridique que nous subissons dans notre propre pays pour
vous
offrir
cette
qualité de vie.
> Salutations cordiales.
> MANGASS TTC
> Christian MAYANDJI
> Démarches-Gestion
> FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> CONVOYAGE EXPLOITATION
> VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> EUROPE - AFRIQUE
>
>
>
> --- En date de : Jeu 11.9.08, DEGAOUENE
<protected at aol.com>
a
écrit
:
>
> De: DEGAOUENE <protected at aol.com>
> Objet: [BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité
mais je
ne
me
sens
pas affamé,...
> À: bdpalabres at bdpgabon.org
> Date: Jeudi 11 Septembre 2008, 22h06
>
>
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>
>
> mes cher amis ,je lis avec beaucoup d'attention
vos
propos
,je
ne
suis pas
> un intellectuel comme vous ,mais vous me blessé en
disant
que
nous
Français
> nous sommes racistes!je suis aller au GABON
plusieurs
fois
,j'ai
des amis
> chez vous et j'ai remarquer que se sont souvent
vous
qui
avez
des
> comportements racistes envers toutes sortes
d'étrangers
par
ailleurs.
> La France reçois des étranger de tout pays qui
sont
respecter et
protégés
> ,je pense que nous sommes un des pays au monde ou
l'étranger
est
aussi si
> bien respecter.Je ne nie pas qu'il y ai des cas
de
racismes
(intolérable)de
> descriminations envers les étranger,mais quelle
socièté
est
parfaite?
> A part cela j'aime bien lire vos messages qui sont
très
intéressant! Mais
> je me garderai bien de juger la politique de votre
pays!
> Amitiés a vous et a tout le peuple GABON AIS
>
------------------------------
Message: 2
Date: Sun, 14 Sep 2008 04:56:14 -0400
From: Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
Subject: [BDPalabres] Re: Communiqué: Clarifications sur la
phase
insurrectionnelle et les Représentations nationales et
internationales
du BDP-Gabon Nouveau
To: bdpalabres at bdpgabon.org
Message-ID:
<E1KenOw-00036w-KV at dchost.globalwebcompany.net>
M. Le Président,
Dr MENGARA,
En parlant de
travail, il y a quelques points sur lesquels vous
n'avez
pas
apporter de clarifications. Je me demande comment dans le cadre
d'une
démarche insurectionnelle, vous pouvez faire en sorte que les
Gabonais
fassent
l'économie des dérives à la congolaise. J'ai
quelques
photos
de
la
boucherie qui s'est produite à Brazzaville lors du conflit
entre
Sassou et
Lissouba. Je garde également des photos des évènements des
années
1990
à
Libreville. Il n'y a aucune mesure en matière de cruauté
touchant
les
civils.
Vous savez que nous ne pouvez pas mener la moindre action
insurectionnelle
sans
toucher à l'infrastructure qui assure la protection de
votre
adversaire.
Vous savez que
ceux qui maîtrisent cette infrastructure
n'hésiterons
pas
à réagir sans ménagement - et à toucher la population
civile -
ainsi
qu'ils l'ont fait à Port-Gentil. Jusqu'à
présent,
les
hommes
politiques de l'opposition ont utilisé leurs sympatisants
comme
armes
et
comme boucliers humains. Comptez vous utiliser la meme
stratégie
suicidaire ?
Avez vous les moyens d'assurer la protection de la
population
civile?
Autrement dit, avez vous envisagé de mettre davantage
l'accent
sur
des
actions économiques et juridiques ? Il me semble en effet que
la
pression
exercée par votre adversaire sur la population s'appuie
fortement
sur
ces
leviers ainsi que sur l'intimidation exercée par les
services
de
renseignements. L'infrastructure militaire n'intervient
souvent
qu'en dernier recours, une efficacité renforcée par la
couverture
des
forces étrangères établies sur notre territoire?
Cordialement.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
CONVOYAGE EXPLOITATION
VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
EUROPE - AFRIQUE
--- En date de : Sam 13.9.08, Dr. Daniel Mengara
<protected at bdpgabon.org>
a écrit :
De: Dr. Daniel Mengara <protected at bdpgabon.org>
Objet: [BDPalabres] Re: Communiqué: Clarifications sur la
phase
insurrectionnelle et les Représentations
nationales et
internationales
du
BDP-Gabon Nouveau
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Samedi 13 Septembre 2008, 4h18
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Ne vous inquiétez point, ami Mayandji. Je ne pactiserai
qu'avec le
peuple
gabonais. Au diable, donc, le diable.
J'ai une foi inébranlable en l'HOMME. En
faisant
l'homme
à
son
image, DIEU a voulu l'homme capable d'actes divins.
C'est
cette
capacité, que nous appelons conviction (pour le bien) et
amour
(de
son
prochain) qui fait de nous la projection même du dessein
divin
sur
terre,
et
nous arme contre les forces du mal. Libérer l'homme de
ses
entraves
physiques et mentales, c'est en quelque sorte, et en
fin de
compte,
faire la
volonté de DIEU.
Au travail, donc, cher ami.
Daniel Mengara
Christian MAYANDJI wrote:
>
>
> Monsieur le Président,
> Docteur MENGARA,
>
> Vous
prennez un mauvais chemin si vous envisagez la
moindre
hypothèse
de
pactiser avec le diable. Qu'est ce qui vous restera
pour
vous
distinguer du
pouvoir en place.? Votre victoire ne viendra que de votre
foi
en
DIEU.
Soyez en
convaincu quel que soit votre inspiration du moment.
> Salutations cordiales.
>
> MANGASS TTC
> Christian MAYANDJI
> Démarches-Gestion
> FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> CONVOYAGE EXPLOITATION
> VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> EUROPE - AFRIQUE
>
>
>
> --- En date
de : Ven 12.9.08, BDP-Gabon Nouveau
<protected at bdpgabon.org> a écrit :
>
> De: BDP-Gabon Nouveau
<protected at bdpgabon.org>
> Objet: [BDPalabres] Communiqué: Clarifications sur
la
phase
insurrectionnelle et les Représentations nationales et
internationales
du
BDP-Gabon Nouveau
> À: bdpalabres at bdpgabon.org
> Date: Vendredi 12 Septembre 2008, 20h42
>
>
___________________________________________________________
> Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon
Nouveau.
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>
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>
>
> Communiqué: Clarifications sur la phase
insurrectionnelle
et
les
> Représentations nationales et internationales du
BDP-Gabon
Nouveau
>
> Lien sur le site:
>
http://www.bdpgabon.org/articles/2008/09/12/communique-clarifications-sur-la-phase-insurrectionnelle-et-les-representations-nationales-et-internationales-du-bdp-gabon-nouveau/
>
> Le BDP-Gabon Nouveau tient à clarifier
un certain
nombre
de
malentendus ayant
> trait au statut actuel de ses représentations
politiques
en
France et
dans le
> monde.
>
> Nous rappelons à tous et à toutes que toutes les
représentations
OFFICIELLES
> du mouvement avaient été dissoutes et/ou
suspendues
en
décembre
2005 quand le
> mouvement a redéfini son idéologie pour
s'engager
ouvertement
dans la
> préparation de la lutte insurrectionnelle.
>
> A ce titre, les seules fonctions officielles (et
visibles)
au
sein
du
mouvement
> demeurent, jusqu'à nouvel ordre, celles qui
existent
au
sein
de
la
> Coordination Nationale du BDP-Gabon Nouveau au
Gabon
même
(en
tant
que point
> d'appui politique local non clandestin), le
Mamba
(Branche
armée,
> clandestine) et le Comité Directeur (point
d'appui
externe,
clandestin). Il
> y a aussi les deux porte-paroles du mouvement,
notamment le
Dr.
Bruno
Ella
> (Porte parole politique) et Curtis Bezauna (Porte
parole
militaire).
>
> RAPPEL HISTORIQUE: Suite à la réélection
frauduleuse
d'Omar
Bongo en
> novembre 2005, le BDP-Gabon Nouveau avait, entre
autres,
publié
les
> communiqués suivants:
>
> - 3 Décembre 2005: Création d'urgence du
poste de
Président
du
BDP-Gabon
> Nouveau, en remplacement de celui de Coordonnateur:
>
http://www.bdpgabon.org/articles/2005/12/05/resolutions-de-la-reunion-durgence-du-comite-directeur-bdp-gabon-nouveau/.
>
> - 5 Décembre 2005: Dissolution des structures
existantes
du
BDP-Gabon
Nouveau
> par le Président du BDP-Gabon Nouveau, et annonce
du
début
de la
phase de
> préparation
insurrectionnelle du mouvement:
>
http://www.bdpgabon.org/articles/2005/12/05/message-a-la-nation-du-dr-daniel-mengara-fini-le-temps-de-limpunite/.
>
> - 9 Décembre 2005: Ralliement du Mamba au
BDP-Gabon
Nouveau
comme
branche
> militaire du mouvement:
>
http://www.bdpgabon.org/articles/2005/12/09/le-mamba-se-rallie-devient-la-branche-armee-du-bdp-gabon-nouveau/
>
> Tous ces textes se trouvent également dans notre
vieux
site
désormais
> archivé sur ce lien:
http://www.bdpgabon.org/archives/, y
compris le
message
> audio enregistré par
le Dr. Daniel Mengara pour
l'occasion
(Dès
la
> première page, regardez les articles publiés en
décembre
2005
et
janvier
> 2006). Vous pouvez aussi, sur notre nouveau site
(actif
depuis
avril
2008),
> cliquer sur l'année 2005 pour voir certains
des
articles
que
nous
avons
> recopiés de l'ancien site et, ainsi, vous
concentrer
sur
les
articles
> publiés en décembre 2005 et janvier 2006. Le site
du
Mamba
> (http://www.lemamba.org) contient également des
articles
similaires.
>
> Parce que les cellules et
représentations du BDP-Gabon
Nouveau
sont
dissoutes
> depuis décembre 2005, toutes personnes autres que
les
personnes
citées plus
> haut qui parleraient, à titre officiel, au nom du
BDP-Gabon
Nouveau,
feraient
> automatiquement preuve d'imposture. Par
ailleurs,
toutes
les
personnes qui
> parlent au nom du mouvement ne le font pas sur les
forums,
mais au
travers de
> communiqués de presse publiés sur notre site
(http://www.bdpgabon.org) à
> titre OFFICIEL. Sur les forums et ailleurs, les
membres
connus
du
BDP-Gabon
> Nouveau expriment
leurs opinions personnelles en tant
que
citoyens,
mais ces
> opinions n'engagent aucunement le mouvement.
Parce
qu'un
mouvement
> n'est pas forcément monolithique dans sa
pensée,
chacun
peut
être libre
> de ses opinions sans toutefois remettre en cause
les
grandes
lignes de
> l'idéologie de libération nationale du
BDP-Gabon
Nouveau,
qui
demeure le
> socle qui unit tous les partisans du changement
véritable,
sans
particularisme
> ethnique, sans repli identitaire et sans
distinctions
de
sexe, de
race ou
> d'origine.
>
> La pensée officielle de notre mouvement reste donc
clairement
exprimée dans
> les divers articles et documents publiés sur notre
site
dans
la
rubrique ayant
> trait aux activités du BDP-Gabon Nouveau
> (http://www.bdpgabon.org/articles/category/bdp/;
voir
aussi
archives,
site 1:
> http://www.bdpgabon.org/index1.shtml et archives
site
2:
> http://www.bdpgabon.org/archives/). Notre devise
demeure :
"
Bongo Doit
> Partir, par tous les moyens possibles, pour la
construction
d'un
Gabon
> nouveau ". Ce combat de libération nationale
interpelle
tous
les
fils et
> filles du Gabon et amis du Gabon qui pensent et
disent
que
"
Bongo Doit
> Partir ", toutes ethnies et toutes tendances
confondues.
>
> Ainsi :
>
> - que l'on soit Téké, Punu, Fang, Myéné ou
autre,
si
l'on
pense
> que " Bongo Doit Partir, par tous les moyens
possibles,
on
est
forcément
> du BDP-Gabon Nouveau.
> - Que l'on soit du BDP, de l'UPG, du PDG,
du
RDPG,
du
FUCR
ou
de tout
> autre partie ou structure politique, si l'on
pense
que
"
Bongo Doit
> Partir, par tous les moyens possibles, on est
forcément du
BDP-Gabon
Nouveau.
> - Que l'on dirige une association, une
entreprise,
une
famille
ou
une
> administration, si l'on pense que " Bongo
Doit
Partir,
par
tous les
> moyens possibles, on est forcément du BDP-Gabon
Nouveau.
>
> Telle est l'idéologie BDP, c'est-à-dire
le
point
de
pensée
et de
> ralliement qui, s'étalant au-delà des
personnes,
des
partis
et
des
> ethnies, affirme les principes rassembleurs du
"
Gabon
d'abord "
> et les projette dans
un engagement politique qui, parce
que
partagé
par la
> majorité agissante ou silencieuse, pose comme
condition
principale du
> changement au Gabon le départ immédiat d'Omar
Bongo
du
pouvoir.
>
> A titre de résumé, donc, voici la structure
actuelle
du
mouvement:
>
> - Président du BDP-Gabon Nouveau
> > Dr. Daniel Mengara
>
> - Comité Directeur
> > (Clandestin, USA)
>
> - Coordination Nationale
> > (Représentation officielle, Gabon)
>
> - Le Mamba
> > (Branche
militaire, clandestin)
>
> - Porte parole politique
> > Dr. Bruno Ella Nguéma
>
> - Porte parole militaire
> > Mr. Curtis Bezauna
>
> - Et un certain nombre de structures clandestines
impliquées
dans
la
> préparation du combat insurrectionnel annoncé en
décembre
2005.
>
> Toutes les personnes ayant occupé des fonctions
officielles
au
sein
du
> BDP-Gabon Nouveau restent, certes, membres de droit
du
BDP-Gabon
Nouveau (sauf
> si démissionnaires), mais leurs opinions, en tant
que
citoyens
libres
de leurs
> opinions, n'appartiennent qu'à eux et
n'engagent
aucunement le
> BDP-Gabon Nouveau.
> Au moment opportun, le BDP-Gabon Nouveau
réactivera
ses
représentations de
> par le monde. Pour le moment, notre stratégie vise
principalement
la
> préparation et à la consolidation de l'action
clandestine
autour
de
> l'idéologie du combat de libération
nationale. Au
moment
qui
nous
> paraîtra opportun, nous solliciterons de nos
membres
(anciens
et
nouveaux) la
> réactivation OFFICIELLE des cellules BDP
(nouvelles ou
anciennes),
soit sur la
> base de leur importance stratégique, soit dans le
cadre
global
d'une
> politique de réofficialisation des cellules et
représentations
nationales et
> internationales du BDP-Gabon Nouveau. Dans ce
contexte,
des
communiqués seront
> faits pour officialiser ces activations ou
réactivations.
>
> Evidemment, les adhésions individuelles de membres
continuent
activement et
> sans interruption (voir cette page :
http://www..bdpgabon.org/adhesion/). Les
> personnes qui aujourd'hui adhèrent au
BDP-Gabon
Nouveau
le
font
soit comme
> membres de la structure politique (clandestine ou
officielle),
ou
alors comme
> combattants au sein du Mamba (structure
clandestine).
Etre
membre
combattant du
> Mamba fait automatiquement du combattant un membre
du
BDP-Gabon
Nouveau.
>
> Chaque Gabonais ou chaque membre du BDP-Gabon
Nouveau
(au
Gabon ou
dans la
> diaspora) est libre de créer une cellule de
réflexion
BDP
dans
son
quartier,
> sa région, sa province, sa ville ou son pays de
résidence.
Le
responsable
> d'une cellule ainsi créée se doit d'en
informer
la
direction
du
> mouvement pour qu'elle prenne acte de son
existence.
Toutes
les
cellules
> actuelles ou nouvelles gardent, toutefois, un
caractère
officieux. Le
BDP-Gabon
> Nouveau décidera du moment où, pour raisons
stratégiques
ou
autres,
il
> procédera à l'officialisation des cellules à
titre
spécial
ou
général.
>
> Le combat insurrectionnel reste d'actualité et
sa
préparation
continue.
> Comme nous l'avions dit sur cette page du site
du
Mamba
en
2005
>
(http://www.lemamba.org/content/view/46/67/), quand le
Mamba
sera
prêt à
> commencer ses activités insurrectionnelles, un
ultimatum
de
deux
semaines sera
> lancé. Cet ultimatum aura pour but, d'une
part, de
laisser le
temps aux
> populations gabonaises de s'organiser en
faisant
des
provisions,
et
> d'autre part, aux membres du régime Bongo qui
veulent
rejoindre
le camp de
> la réforme d'en faire la démarche. Une fois
les
deux
semaines
> d'ultimatum passées, le Mamba pourra, dès
lors,
lancer
le
début
de la
> phase
insurrectionnelle, au moment de son choix.
>
> Comme le BDP-Gabon Nouveau l'a toujours dit,
rien
de
bon
ne
peut
plus se
> passer au Gabon tant qu'Omar Bongo sera au
pouvoir.
Le
changement,
> contrairement à ce que disent les chantres de la
convivialité et
des
> rapprochements avec Bongo, ne viendra pas au Gabon
par
les
urnes.
Seule une
> stratégie insurrectionnelle viendra à bout du
bongoïsme
au
Gabon.
> L'insurrection, que l'on le veuille ou non,
se
fera
au
Gabon,
même si
> pour cela le BDP-Gabon Nouveau doit pactiser avec
le
diable.
Ce
n'est donc
> pas une question de "si", mais plutôt
une
question
de
Plus d'informations sur la liste de diffusion BDPalabres