[BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité mais je ne me sens pas affamé, ni sensible à la corruption!!!
Christian MAYANDJI
protected at yahoo.fr
Jeu 11 Sep 16:14:17 EDT 2008
Cher Marcel,
Je suis désolé de vous avoir tutoyé. Je me suis laissé emporter par l'émotion.
1) Je ne vous ai jamais dis que le fait que Mengara ait réussi rélevait de la magie ou de la superstition. il a bien géré ses choix et ses ressources. Il a certainement su se remettre en cause quand il fallait. Il a fait les bons choix au moment opportun. Il a surtout eu raison d'aller aux Etats-Unis. J'ai entendu dire que dans ce pays, on respecte le niveau d'instruction des étrangers et c'est tant mieux qu'un Gabonais en ait bénéficié. Pour ce qui concerne un certain nombre de gabonais en France, nous avons fait le choix de nous écarter des "sentiers et chantiers battus". Nous sommes allé nous présenter dans les maisons d'intérim et les centres de recrutement où d'autres gabonais - aussi ou plus bardés de diplomes - n'osaient se présenter. Nous nous sommes inscrits dans des établissements délivrant des diplomes professionnels parallèlement où après nos formations initiales. Cela nous a permis de mieux comprendre ce que les entreprises pouvaient attendre de nous. Ensuite, nous avons tenté la création d'entreprises dans des secteurs ou d'autres africains n'osaient s'aventurer. Tout cela a marché pour certains et moins pour d'autres. En faisant cela, nous nous sommes senti dans les mêmes conditions que Rosa Park dans ce bus. Ce que je dénonce, c'est le fait que beaucoup d'africains et encore plus de Gabonais n'osent prendre des risques, explorer des terrains moins connus. Cependant, il m'appartiens également de prévenir ceux qui seraient tenté qu'il y a des perspectives et aussi des risques.
2) Concernant cette histoire de retour à l'agriculture. Je ne sais comment vous expliquer l'intérêt que j'y porte de l'intérêt. Simplement, je ne crois pas me satisfaire d'une agriculture de subsistance (d'autoconsommation), ni d'une agriculture dont la fonction économique se limite à alimenter le marché national. La capacité du marché national et son mode de fonctionnement actuel ne permettent pas de produire les effets d'entrainements susceptibles de voir émerger des filières aussi complètes que celles que les entreprises d'extraction minières et pétrolière ont généré en leur temps. Il faut orienter l'ensemble de notre agriculture vers l'exportation, y compris en ce qui les cultures vivrières et fruitières. C'est le choix que le Cameroun, les 2 Congos et tant d'autres pays de l'Afrique centrale ont fait. LEurope recoit des produits issus de ces types de cultures en provenance de l'Amérique du Sud, des Caraibes, des antilles. Nous consommons du Tilapia ou du capitaine d'élevage en provenance de la Thailande ou du Viet-nam. Nous sommes situés sous les mêmes latitudes et avons les mêmes potentialités de production. Je crois que nous pouvons obtenir les mêmes niveaux de performance si nous prennons la peine de nous organiser. Par contre, je pense que chaque activité économique - et non l'Etat dans son fonctionnement actuel - doit financer son propre développement. Les paysans gabonais ayant des moyens relativement limités, il appartient à des opérateurs privés - ayant une certaine expérience du fonctionnement des autres marchés - d'intervenir pour structurer et trouver des modes de financement des efforts de production de l'activité agricole ou d'autres activités ainsi que des débouchés commerciaux.
3) En ce qui concerne la mentalité des gabonais, vous me suggérez de mener une reflexion sur les causes et je ne sais quoi d'autres. Permettez moi de vous rappeller que je n'ai fait que cela au cours de mes années d'études universitaires ainsi que pendant les premières années de ma vie professionnelle. En confrontant les deux expériences, je me suis rendu compte qu'il n'y a que le terrain qui permettra de mieux comprendre ce qui se passe. Il faudra ensuite ajuster. Je ne cherche pas à me plaindre. J'essaie de décrire des situations vécues afin de permettre à d'autres d'économiser certaines expériences. Vous savez dans une démarche de gestion d'activité économique et une fois qu'on a investi, on ne peux plus se permettre de laisser sa pensée se balader pour chercher des "causes". On dépense chaque jour et il faut trouver des solutions pour encaisser. Il ne faut pas oublier que l'entrepreneur gabonais au Gabon assume tous les risques, contrairement aux entrepreneurs français du Gabon soutenu par son Etat. Vous me parlez d'assistanat, ce n'est pas ma mentalité ni en france, ni au Gabon.
D'une manière générale, un chef d'entreprise ne peut pas attendre que vous ayez terminé votre reflexion sur les "causes" pour investir. Dans un environnement humain comme le Gabon, il essaie de sélectionner les ressources humaines qui lui paraissent les mieux adaptées à ses attentes. S'il n'est pas satisfait, il fait venir tout ce qu'il lui faut de l'étranger à condition que le marché reste porteur. Autrement, il va voir ailleurs sur des marchés plus interessants et là où les ressources humaines sont plus adaptées. C'est d'ailleurs un schéma qui se dessine tout doucement.
Vous évoquez mes contradictions. Vous avez raison et je les assume. Vous savez la nature humaines est faite de toutes ces contradictions et l'activité des être vivants consiste à les gérer. Quelques fois, nous susrestimons nos capacités et c'est sur le terrain que ces contradictions et difficultés se résolvent. Je crois qu'à force de trop refléchir sur tout et rien, nous finissons par développer des fantasmes et des craintes irraisonnées. Certains d'entre nous prefèrent les resoudre à allant voir "le ganga". Je fais partie de ceux qui privégie le terrain.
Vous me trouvez intolérant et vous avez raison. C'est presque une déformation professionnelle : je ne supporte que difficilement d'être tiré vers le bas. J'ai le sentiment qu'il y a certains sujets ainsi qu'une certaine façon de les aborder qui me paraissent stériles. Pour cette raison, je vous suggère de vérifier que vous maîtriser quelques outils de base lorsque vous souhaitez vous engager sur certains sujets. Autrement, prennez votre temps...
Salutations cordiales.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
CONVOYAGE EXPLOITATION
VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
EUROPE - AFRIQUE
--- En date de : Jeu 11.9.08, Marcel Mabongo <protected at yahoo.com> a écrit :
De: Marcel Mabongo <protected at yahoo.com>
Objet: [BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité mais je ne me sens pas affamé, ni sensible à la corruption!!!
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Jeudi 11 Septembre 2008, 19h11
___________________________________________________________
Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages
apparaîtront une fois modérés.
- POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement
aux messages.
- POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page.
___________________________________________________________
Puisque tu m'as tutoyé, cher Mayandji, je vais te rendre la politesse en te
tutoyant aussi. alors allons-y.
Ton gros problème, je pense est double: tu parles trop de toi et tu ne sais
pas reconnaitre que quelqu'un peut avoir une opinion différente de toi. Ce
type d'intolérance est souvent mauvais signe. Il faut éviter d'être
trop imbu de soi au point de prendre à partie quelqu'un juste parce que la
personne n'est pas d'accord avec votre analyse.
Tu crois que je ne te lis pas bien, alors que j'ai très bien compris ce
que tu dis. Tes arguments se résument en deux points:
- En France, les Africains, et les Gabonais n'avancent pas parce qu'il
n'y a un mur de verre qui les bloque (racisme).
- Daniel Mengara est une exception car la plupart des Gabonais, contrairement
à mengara, échouent à cause du mur de verre.
- Donc, tu rejette la faute de l'échec des Gabonais sur qurlqu'un
d'autre (la France ou Bongo), mais pas eux-mêmes.
Moi, je tiens l'opinion contraire. et je demande qu'on arrête de
rejeter la faute de nos incapacités sur les autres.
est-ce à dire que j'ai FORCEMENT raison ou que tu as forcément raison?
NON. Cela veut dire que nous sommes en train d'analyser là deux facettes
IMPORTANTES d'un même problème. Ce que je veux, moi, c'est que tu
mettes plus d'emphase sur ce que les Gabonais font et non sur ce que les
autres leur font. Je suis d'avis que la principale raison de nos échecs
vient de nous-mêmes et non des facteurs externes, facteurs non négligeables
certes, mais moins inmportants que les blocages qui nous immobilisent.
Et pourtant, quand tu te présentes comme un des rares qui a réussi, tu te
contredis. Si tu as réussi dans le contexte du mur de verre de racisme que tu
décris, c'est que d'autres PEUVENT réussir AUSSI. Mais tu
n'arrives pas à voir la contradiction dans ton argument. Tout ce que
j'essaie de te dire c'est que la réussite est une affaire de conviction
personnelle. Si les Africains et les Gabonais de France voulaient réussir, ils
le pourraient, mais seulement, parmi les Africains, nous Gabonais sommes pires
que les autres. Les Gabonais sont trop habitués à attendre tout des autres
(état, famille, etc.). Ils donnent aussi trop de valeur au diplome, au point de
se bloquer par rapport à d'autres opportunités (ils préfèrent travailler
dans un bureau climatisé, attendent un poste budgétaire ou une nomination
toute leur vie, etc., au lieu d'aller au village planter la banane). Tout
ça à cause de la culture de frime (on aime porter de gros costumes, conduire
de grosses voitures, etc), d'assistanat et de gestion familiale développée
chez nous par Omar Bongo pendant 41 ans. Donc, quand les Gabonais vont en France
ou ailleurs, ils emmènent cet esprit avec eux et, forcément échouent car ils
croient que la France leur doit tout et que sarkozy c'est Papa Bongo.
Mais il y a encore un autre problème dans ton argument que tu ne vois pas. Tu
ne cesses d'écrire ici que tu fais beaucoup pour les Gabonais, que tu
envoies du matériel, mais ils ne font rien avec ça. Donc tu te plains de cette
incapacité des Gabonais à faire des petits boulots qui peuvent les nourrir.
Mais ton problème est que tu n'arrives pas à dépasser l'étape de la
stigmatisation. Au lieu de te demander pourquoi les choses se passent comme ça,
tu te contentes de te plaindre de leur immobilisme et tu t'arrêtes là.
Et c'est là que tu pèches à mon avis. Qu'est-ce que tu vas changer
en te contentant de te plaindre à longueur de journée? Au lieu de réfléchir
au POURQUOI de cette situation, tu te limites à la surface du problème. Ceci
parce que tu penses que, après 41 ans de bongoïsme, il suffit d'envoyer du
matériel pour voir les Gabonais se transformer. Mais non, Monsieur Mayandji.
C;'est trop simpliste.
La même chose qui fait que nos ministres bardés de diplomes n'arrivent
pas à faire bon usage de leurs connaissances pour bien aider Bongo à
développer le Gabon, est également ce qui fait que les gens à qui tu envoies
des voitures, des ciseaux et de l';argent ne sachent pas quoi faire de ces
choses. La même chose qui fait que nos opposants soient incapables de savoir ce
que c'est qu'une opposition, et se contentent de faire de l'entrisme
pour manger le gateau et avoir leurs HUMMERS et leurs BILLES d'OKOUME et
leur sposte de ministre, c'est cette chose qui fait aussi que tes
compatriotes dont tu te plains ne puissent pas réussir. La même chose qui fait
que nous ayons au Gabon plus d'argent que la majorité des autres pays
africains sans savoir quoi faire de cet argent est la même chose qui fait que
tes frères et soeurs à qui tu envoies de l'argent, des ciseaux et des
voitures ne puissent pas savoir quoi faire avec. Enfin, la même chose qui fait
que tu puisses considérer comme de la magie que Mengara ait réussi est ce qui
fait que tu n'arrives pas encore à sortir du raisonnement qui immobilise
tous les autres gabonais. Même après avoir toi-même réussi (un exemple
positif), tu raisonnes encore comme ceux qui croient que la réussite est de la
magie.
Cette chose qui vous immobilise, elle s'appelle le bongoïsme.
Et toi, comme tous les autres superstituieux, tu ne sais pas quoi faire de ton
expérience puisque tu crois encore, comme eux, qu'il suffit d'envoyer
de l'argent, des ciseaux et des voitures à ces gens pour les voir
transformés. Dis-moi, combien de prêts du FMI et de la banque mondiale le
Gabon a-t-il reçu depuis 41 ans? Où est le développement? La même chose qui
se passe au niveau de l'état se passse aussi au niveau des individus.
Non, cher Mayandji, tu mets la charue avant les boeufs. Pour changer le
Gabonais, il faut s'attaquer d'abord au blocage qu'il a dans la
tête, c'est-à-dire 41 ans de bongoïsme. Quand tu auras trouvé une
solution à ce blocage, tu verras que tes ciseaux, voitures et argent que tu
envoies au Gabon trouveront enfin terrain fertile et chacun pourra, avec son
petit métier, contribuer à développer le Gabon.
Ton frère.
Marcel.
Christian MAYANDJI wrote:
> ___________________________________________________________
> Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages
apparaîtront une fois modérés.
> - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout
simplement aux messages.
> - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page.
> ___________________________________________________________
>
>
>
> Mon cher Marcel,
>
> Je me demande si tu lis prendre la peine de lire l'ensemble de ma
contribution ou si tu te contentes d'aller à la pêche des idées qui te
confortent pour construire ta reponse.
> Je ne me sens pas victime. Ce n'et pas dans mon tempérament. J'ai
traversé des moments difficiles depuis mon arrivée en France. Toutefois, je
crois faire partie de ceux qui ont percé le mur de verre et qui consacrent une
partie de leurs revenus modestes à investir dans leur pays. Tu dis que tu as
vécu en France, peut - être n'est ce pas dans la région parisienne.
Sinon, tu aurais compris - par la localisation de ma résidence - que je
n'ai pas à me plaindre des fruits de mon parcours. Simplement, je ne suis
pas un homme qui me complait dans la facilité. Je consacre mes ressources à
améliorer l'acquis et, surtout, à le partager.
> Ce ne sont pas les discriminations rencontrées en France qui me choquent,
mais la mentalité obsolète que tu exprimes - en tant que gabonais - qui me
désespère. J'ai l'impression que - malgré ton séjour en France et
certainement tes acquis en terme d'instructions - nous n'avons pas tiré
des leçons comparables de nos expériences respectives. Tu t'es contenté
de te faire couper les cheveux par ton pote congolais. Mais tu n'as pas fait
attention à identifier le matériel avec lequel il te coupais les cheveux. Tu
n'as pas pris le temps de te le procurer sois pour t'en servir ou pour
permettre à l'un de tes petits frères - ou à un autre gabonais - de
s'en faire un métier. Moi, je dispose de ce matériel. J'en ai acheté
et expédié au Gabon. Mais à ce jour, je ne connais aucun des destinataires
gabonais qui en fait un métier. Ils en ont trop hontes!!! J'ai conservé
mon propre matériel et je m'en sers pour me tailler les cheveux. Je peux
t'en envoyer si tu es capable de trouver des gabonais prêts à en faire un
métier ou si toi-même, tu est prêt à te lancer.
> Je viens régulièrement au Gabon : au moins une fois par an et pour des
séjours de trois à quatre mois. Crois moi, je ne dors pas dans les hotels du
bord de mer, mais je suis souvent sur la route (Makokou, L/réné, Bifoun,
Ndjolé, Fougamou) à transporter des paysans ou des commerçant(e)s en
provenance ou à destination de L/ville. Je vais aussi dans le Haut-Ogooué ou
à Port-Gentil et je m'embarque pour le Fernan-Vaz. Lors de mon prochain
séjour, je compte pousser dans le Woleu-Ntem jusqu'à la Frontière
camerounaise et j'irai certainement du côté de l'Ogooué-Lolo (Pana,
Larstourville, Koula-Moutou, Iboundji). Je peux me permettre de faire tous ces
voyages parce que je me suis constitué mes propres moyens de transport avec les
revenus tirés de mes "petits" boulots en France. J'espère
qu'à cette occasion, je pourrai ramener des équipements de contruction.
Vous savez, tout cela ne coûte si cher notamment dans le marché de
l'occasion.
> Vous dites que vous avez vécu en France, mais j'ai l'impression
que vous faites partie de ces gabonais qui, à la sortie de la bibliothèque, se
sont précipité dans les boutiques de costumes & accessoires pour aller,
ensuite, "faire le beau" dans les boîtes de nuits. Une fois vos
études terminées et votre valise pleine de costumes, vous croyez aller faire
la différence en allant faire la queue à la fonction publique. Je ne crois pas
que vous soyez en mesure de citer le nom d'une seule zone industrielle, que
vous avez visité dans n'importe quelle région de France, ni des entrepôts
d'import-export en produits agro-alimentaires ou encore des entreprises de
transport-transit dans les zones portuaires ou aéro-portuaires. Je suis pas
certain que vous soyez en mesure d'en citer quelqu'unes que vous ayez
également visité au Gabon. Êtes vous tout simplement capable de citer le nom
de quelques villages en Ntoum et Bifoun ? Ou en restant dans la principale
agglomération urbaine, êtes vous capable de citer les noms de cinquante
quartiers de Libreville ?
> Vous savez, chaque fois que je rentre dans un magasin de France, je fais
comme vous : Je m'achète quelques fringues ou quelques produits de
consommation. Je cherche également à savoir quels sont les fournisseurs
industriels, les techniques de fabrication et les équipements nécessaires.
Munis de ces informations, je m'informe du prix et des conditions
d'acquisition de ces équipements et de son mode d'expédition au Gabon.
Lorsque le coût d'acquisition dépasse mes capacités en ressources
propres, je recherche les possibilités de financement par le biais de
ressources d'emprunts (dettes fournisseurs, des avances bancaires, ou des
crédits et concours bancaires...). En fait, j'essaie d'applanir toutes
les difficultés qui permettraient aux opérateurs gabonais, y compris à des
micro-entreprenneurs - de se doter et d'exploiter de ce type de matériel.
Je vais un peu plus loin. Je vais rencontrer des opérateurs européens,
notamment spécialisés dans l'import-export, en vue d'identifier
d'éventuels débouchés commerciaux pour les produits susceptibles
d'être fabriqués et expédiés par les opérateurs gabonais. Tous ces
efforts consistent à construire un cercle vertueux, un modèle économique
performant pour les opérateurs gabonais.
> Il y a un grain de sable dans cet appareillage : la mentalité obsolète
que vous exprimez et que vous distillez dans l'esprit de vos compatriotes.
Vous dites que si on se sent mal en France, il suffit de rentrer chez soi et
d'aller cultiver des produits fruitiers et vivriers à des fins
d'autoconsommation. Vous êtes en retard de plusieurs trains si - malgré
votre niveau d'instruction et votre séjour à l'étranger - vous
continuez à refléchir ainsi. Il n'y aucun pays, ni aucun opérateurs
économique qui ne peut se satisfaire d'une économie
d'auto-consommation. Les agriculteurs gabonais doivent produire pour
exporter et non pas uniquement pour satisfaire le marché national. Celui-ci est
trop étroit. Il peut être rapidement saturé si tous les agriculteurs gabonais
devaient réaliser des efforts de production. Ces agriculteurs n'y
gagneraient rien. je crois que cela doit être l'une des raisons pour
lesquelles la production agricole reste limitée alors les prix de ces produits
ont tendance à être relativement élevés. De même, je crois que les
opérateurs économiques du Gabon doivent importer des équipements pour
fabriquer ou assembler des produits qu'ils peuvent (re)exporter vers les
marchés occidentaux ou vers les marchés émergents.
> Je vous ai déjà dit qu'à l'occasion de mon prochain séjour au
Gabon, je prendrais un peu de temps pour suivre des cours de gestion agricole à
l'IGAD. Le but n'est suremment pas de cultiver uniquement pour me
nourrir ou alimenter le marché local. C'est serait du gachis et il y a
actuellement des paysans ou des commerçants qui le font très bien et qui
n'ont pas besoin de moi pour continuer dans la même lancée. Je crois que
mon travail est certe de produire, mais aussi de tirer le maximum de personnes
vers le haut en les encourageant à des efforts de production exportables.
> J'espère qu'après cet exposé, vous aurez compris que je
n'ai pas une conception théorique de mon engagement militant en faveur du
développement de mon pays. J'espère que vous aurez compris que je ne vis
pas en France - ou dans d'autres pays - dans le but d'accumuler les
petits boulots. J'aimerai que vous admettiez une bonne fois pour toutes
qu'il y a dans le monde des pays qui constituent des plateformes
commerciales, financières et logistiques pour certaines zones économiques ou
à l'échelle mondiale. Ce serait une faute économique pour les opérateurs
gabonais de ne pas y être représentés, à moins de prendre un certain plaisir
à rester obsolète.
> Vous dites dites qu'il n'y a pas de discrimination au Gabon? Etes
vous sûre que nous parlons du même territoire? Les rênes des principales
activités économiques sont tenues par des opérateurs expatriés. Les rênes
de l'Etat restent tenues par des personnes qui ne comprennent la nécessité
de promouvoir un certain nombre de réformes économiques. De nombreux
fonctionnaires sont corrompus à différents niveaux et n'hésitent pas à
entraver les initiatives privées. Est ce que vous voulez que je vous dise le
montant cummulé des sommes d'argent que j'ai perdu à chaque tentative
d'investissement au Gabon? Je ne me sens pas plus supertitieux que vous mais
je regrette cette mentalité qui vous amène à vous entetez dans la
disqualification.
> J'aimerais continuer cette discussion mais, auparavant, montrez moi
que vous maîtrisez des données moins superficielles que celles que vous vous
plaisez à manier. Salutations cordiales.
>
> MANGASS TTC
> Christian MAYANDJI
> Démarches-Gestion
> FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> CONVOYAGE EXPLOITATION
> VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> EUROPE - AFRIQUE
>
>
>
> --- En date de : Mer 10.9.08, Marcel Mabongo <protected at yahoo.com> a
écrit :
>
> De: Marcel Mabongo <protected at yahoo.com>
> Objet: [BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité mais je ne me sens
pas affamé, ni sensible à la corruption!!!
> À: bdpalabres at bdpgabon.org
> Date: Mercredi 10 Septembre 2008, 23h26
>
> ___________________________________________________________
> Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos
messages
> apparaîtront une fois modérés.
> - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout
simplement
> aux messages.
> - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page.
> ___________________________________________________________
>
>
> Monsieur Mayandji,
>
> Je partage ce que vous dites, mais j'ai un seul problème,
c'est celui
> de la PERSPECTIVE de votre texte, qui se positionne en victime. vous
vous
> plaignez des traitements qui en France vous empêchent d'avancer,
avec ou
> sans diplomes. Quand je dis vous, je veux dire tous ceux qui vivent en
France
> après avoir abandonné leurs patries.
> Ce que vous essayez de nous dire c'est que le contexte français
> probablement à cause de son racisme, bloque l'avancement des
africains.
> La question que je pourrais vous poser est que, si vous aviez quitté
le Gabon
> pour vous installer en France, c'est que vous aviez trouvé que le
Gabon
> bloquait aussi l'avancement des Gabonais, et pourtant ces Gabonais
qui nous
> y bloquent ne sont pas BLANCS. Je reconnais les effets su racisme,
mais ce que
> je trouve problématique dans votre exposé est l'attitude de
victime qui
> veut tout expliquer sur les retards et blocages que nous avons en
France sur la
> base du racisme des Français. Pourtant, la solution à ces
traitements est
> simple: RETOURNONS chez nous. MAIS je peux te parier que certains
d'entre
> nous préfèreront quand même rester en France à subir le racisme
plutôt que
> de retourner au Gabon. Pourquoi? Tout simplement parce que la vie en
France est
> meilleure pour eux, meme sous le racisme, qu'au Gabon où il
n'y a pas
> de racisme mais un régime qui tue les initiatives et les aspirations.
> Du coup, nous nous retrouvons confrontés à ce paradoxe qui veut que
nous
> soyons d'éternelles victimes qui ne trouve de raisons à leurs
échecs que
> dans la faute des autres: racisme, manque d'assistance, etc.
> Voilà pourquoi j'ai dit que tout ce que nos frères qui se
plaignent
> doivent faire, s'ils veulenet s'enlever de ces situations que
vous
> décrivez, c'est retourner chez eux planter la banane.
Qu'est-ce qui est
> mieux: vivre dans on village, planter la banane et manger à sa faim
dans la
> dignité ou rester en France, subir le racisme et rester blqoué toute
sa vie.
> Metter la faute sur les Français et toutes ces choses que vous dites
ne peut
> que me convaincre de notre incapacité à nous transcender. La vfaie
limite à
> nos possibilités, cher Monsieur Mayandji, ce n'est pas le racisme
des
> français, ce n'est pas Omar Bongo, c'est nous-même. Et tant
que nous
> ne sortirons pas de cette attitude qui veut que ce soit toujours la
faute des
> autres, attitude qui montre notre étant mental d'éternels
assistés qui
> attendent tout des autres, y compris des gentilles et des humanités
qui
> n'existent que chez les rêveurs, nous n'irons jamais nulle
part en tant
> que noirs, encore moins en tant que Gabonais. Heureusement que nos
frères
> d'Afrique de l'ouest, qui ont plus souffert de pauvreté que
nous et qui
> sont moins habitués à la facilité des couos de mains familaiux et
des
> parachutages assistés l'ont mieux compris que nous. Voilà
pourquoi eux,
> sans se plaindre, foncent dans tout et dans n'importe quoi, trop
contents
> d'avoir pu arriver sur une terrequi, malgré son racisme, leur
offre
> quand-même la possibilité le temspd d'une année ou de deux ou
de cind ou
> de dix, de réunir le capital dont ils ont besoin pour retourner chez
eux pour
> se lancer dans des activités indépendantes. Parfois ce sont eux qui
finissent
> par s'investir même en France dans des activités indépendantes.
J'ai
> connu un jour, quand j'habitais en France, un jeune congolais qui
avait
> abandonné son doctorat en France pour ouvrir un salon de coiffure
pour hommes
> et de produits de beauté pour femmes. Ayant vu les limites de son
diplome en
> FRance, c'est avec fierté qu'ils 'est lancé dans cette
activité
> en utilisant le simple talent qu'il avait de savoir nous couper
les cheveux
> au campus.
>
> Il a fait ça sans magie ni superstition, en France, dans un pays au
racisme
> qui, pourtant, aurait dû le bloquer aussi. Mais non, ce jeune a
réussi en
> laissant de côté son diplome et en s'engageant dans une
activité qui ne
> lui rapportait rien quand il couoait les cheveux de ses amis au
campus, mais qui
> aujourd'hui nourrit bien sa famille. Les statistiques dont vous
parlez,
> Monsieur Mayandji, relèvent de la superstition. Oui, elles sont
réelles, mais
> pas pour les mêmes raisons. ce que ces statistiques disent c'est
plutôt
> que les gens qui en font partie sont des superstitieux qui ont mis
leurs vies
> entièrement dans les mains des autres et qui attendent que la vie
leur tombe du
> ciel par la magie du bon Dieu. IL est temps qu'on sorte de ces
attitudes.
>
> Christian MAYANDJI wrote:
> > ___________________________________________________________
> > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos
messages
> apparaîtront une fois modérés.
> > - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez
tout
> simplement aux messages.
> > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page.
> > ___________________________________________________________
> >
> >
> >
> > Bonjour Marcel,
> >
> > Je suis Ok pour la perception que tu peux avoir des gabonais.
Mais permets
> moi d'insister : la réussite du Dr MENGARA est statistiquement
> exceptionnelle en France. Je pense qu'il a bien fait de traverser
> l'Atlantique et aussi qu'il a bien gérer son parcours
universitaire.
> > Je confirme qu'en France, il y a un mur de verre qui amène
les
> diplomés africains - qui l'acceptent - à accepter des emplois
sans rapport
> avec leurs parcours de formation universitaire ou professionnelle. Les
> autorités françaises et les responsables des partis politiques le
> reconnaissent. Des organisations citoyennes se sont créé pour lutter
contre ce
> constat, avec un succès mitigé.
> > Il faudrait que vous sachiez que la discrimination se pratique
même à
> l'université lorsqu'on veut s'orienter vers certaines
> spécialités. J'ai, pour ma part, eu l'opportunité
d'exercer dans
> certains environnements ou d'être admis dans certains milieux -
notamment
> d'affaires - sans me recommander d'une quelconque autorité
gabonaise.
> J'ai pu mesurer la performance réalisée ainsi que
l'isolement.
> > Il me semble que vous ayez, vu du Gabon, une vision idéalisée
des
> perspectives de parcours des africains diplomés dans les pays
occidentalisé :
> il ne suffit pas de se pointer avec un diplome quelconque pour
exercer. J'ia
> eu l'occasion - en tant que conseiller d'insertion -
d'accueillir
> des medecins qui revenaient des pays de l'Est ou du Proche -
Orient et qui
> étaient réduit à exercer dans les hopitaux comme garçon de salle,
aide
> soignant. Il faut avoir la nationalité française pour accéder à
certains
> niveaux d'emplois ou à certains secteurs d'activités. Cela
fait partie
> des non-dits mais c'est du vécu.
> > Pourquoi ne pas rentrer chez soi lorsqu'on est confronté à
ce genre
> de situation?
> > Les marges de manoeuvres ne sont pas les mêmes. Il est soit
possible de
> travailler de manière informelle, soit de travailler à son propre
compte
> notamment lorsqu'on est résident.
> > L'essentiel est de trouver le bon créneau susceptible de
générer de
> la clientèle. Il y a aujourdhui quelques gabonais qui se sont
orienté vers
> cette perspective et qui s'en sortent tant bien que mal et
certainement
> mieux qu'au Gabon. Notre préoccupation est de transformer
l'essai et de
> rattrapper le retard que nous avons pris par rapport à certains de
nos
> compatriotes de l'Afrique centrale ou de l'Ouest en matière
> d'initiative privé.
> > Notre point faible est que nous ne pouvons pas travailler avec
notre pays
> d'origine - à l'import ou à l'export - avec autant
> d'efficacité que les ressortissants des autres pays africains ou
> d'ailleurs. Alors, nous sommes obligés d'aller prospecter
dans ces pays
> pour mainternir un certain niveau d'activité. Je vous invite à
relire
> l'échange récent (Dimanche 07-09) que Mme Félicité Vincent et
moi avons
> partagé sur cette question.
> > Le but de ma dernière contribution était de montrer que
derrière la
> précarité, il y avait des hommes et des femmes responsables qui
recherchent
> des nouvelles opportunités - des pionniers - avec plus ou moins de
bonheur.
> Certains d'entre eux - comme moi - n'hésitent pas à investir
pour leur
> pays, leur famille ou tout simplement eux-mêmes. Souvent ces
investissements
> sont gachés ou liquidés du fait du manque de maturité de ceux qui
en
> bénéficient. Cela ne nous décourage pas pour autant. Nous attendons
> simplement de la reconnaissance et du respect. Nous estimons qu'il
est
> injuste de nous stigmatiser ou nous disqualifier.
> > En reponse à votre suggestion de rentrer au Gabon et faire
> l'agriculture, je fais partie des personnes qui sont interessées
par le
> développement des activités des fruits et légumes au Gabon. Cela
est
> d'autant plus interessant qu'il y a des perspectives de
développement
> commercial dans nos pays de résidence. J'ai l'intention de
venir suivre
> une formation à l'IGAD et de m'y atteler. N'hésitez pas
à
> encourager le maximum de Gabonais susceptibles de s'interesser à
ce type
> d'activité ou aux activités de valorisation du bois en mobilier.
Il y a
> quelques débouchés internationaux pour ce type de produits.
> > J'espère avoir clarifié ma contribution initiale et vous
adresse mes
> meilleures salutations.
> > Cordialement.
> >
> > MANGASS TTC
> > Christian MAYANDJI
> > Démarches-Gestion
> > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> > CONVOYAGE EXPLOITATION
> > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> > EUROPE - AFRIQUE
> >
> >
> >
> > --- En date de : Mar 9.9.08, Marcel Mabongo
<protected at yahoo.com> a
> écrit :
> >
> > De: Marcel Mabongo <protected at yahoo.com>
> > Objet: [BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité mais je
ne me sens
> pas affamé, ni sensible à la corruption!!!
> > À: bdpalabres at bdpgabon.org
> > Date: Mardi 9 Septembre 2008, 2h45
> >
> > ___________________________________________________________
> > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau.
Vos
> messages
> > apparaîtront une fois modérés.
> > - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email,
répondez tout
> simplement
> > aux messages.
> > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page.
> > ___________________________________________________________
> >
> >
> > Monsieur Mayandji,
> >
> > Je ne crois pas que la "réussite" du Dr. Daniel
Mengara
> soit
> > exceptionnelle comme vous dites. Ce qui est exceptionnel
c'est
> plutôt la
> > superstition avec laquelle nous abordons la réussite.
c'est
> plutôt le
> > Gabonais qui est EXCEPTIONNEL car nous entourons l'idée
de
> réussite de
> > tellement de superstition que cela devient incompréhensible
pour nous
> de
> > comprendre que "réussir" c'est aussi comme en
politique
> une
> > question de convictions bien assises. Qu'est-ce qu'il
y a de
> sorcier,
> > par exemple, dans la réussite du Dr. Daniel Mengara? Quand
on vit
> dans les pays
> > occidentaux et qu'on voit les autres réussir, on prend
cela pour
> de la
> > sorcellerie alors que la réussite est tout simplement une
question de
> bien
> > comprendre son environnement, et donc de s'y adapter avec
des
> idées et
> > objectifs précis. Et on commnce même à accuser, à tort ou
à
> raison, les
> > autres de racisme. Il y a pourtant une solution simple au
racisme
> français dnt
> > vous parlez: au lieu pour le Gabonais de rester en France et
subir le
> racisme en
> > travaillant comme éboueur avec son doctorat en poche, il
peut rentrer
> chez lui
> > et faire le même travail d'éboueur et se la fermer. Ou
alors
> aller planter
> > la banane au village.
> >
> > Nous Gabonais, nous avons l'habitude d'être assisté
dans nos
> > "réussites", alors on finit par ne plus savoir
reconnaître
> les
> > valeurs de travail, d'effort, de créativité et de
dignité qui
> mènent à
> > la réussite. Pourtant la précarité elle-même est une
notion à
> relativiser.
> > le problème des Gabonais est que, habitués à
l'assistanat, ils
> ne savent
> > pas ce que c'est que se contenter du peu qu'ils ont.
Quand un
> Gabonais a
> > un diplome ou se trouve une voix politique, sa première
réaction
> c'est le
> > poste budgétaire (pour le diplomé) ou le parachutage au
poste de
> ministre
> > (opposition alimentaire). le Gabonais ne sait pas penser en
dehors du
> poste
> > budgétaire ou de la nomination politique. Et même quand il
> s'engage en
> > politique, c'est sur calcul. On se fait remarquer et on
se vend.
> Mais
> > entretemps, on reste bloqué dans l'attente sans rien
faire de sa
> vie qui
> > soit valable ou de nature à nous constituer une vie
indépendante.
> >
> > Et parce qu'on est habitué aux nominations et à
> l'assistanat, on
> > qualifie de précarité toutes les situations qui, ailleurs,
sont des
> situations
> > de dignité. Par exemple, ailleurs, être enseignant,
policier,
> commerçant,
> > éboueur, femme de ménage et autres est une carrière que
> quelqu'un peut
> > poursuivre toute sa vie, sans rêver de devenir ministre.
Mais au
> Gabon, parce
> > que nous ne savons pas nous contenter de la petite dignité
qui vient
> de nos
> > petis boulots, on veut tous devenir ministres. On a une
femme qui
> bouge plus
> > les fesses que les autres dans les groupes d'animation,
le mari
> est
> > parachuté ministre. On a un frère ministre, on attend
qu'il nous
> nomme
> > facteur dans son administration. Entretemps, on s'asseoit
et on
> attend, la
> > tête dans les mains. Ces attentes finissent par créer
> l'immobilisme et le
> > manque d'efforts. On attend étenellement le poste
budgétaire.
> Combien de
> > gabonais diplomés sont au chomage aujourd'hui (donc dans
la
> précarité)
> > alors qu'ils peuvent aller vivre au village et planter
des bananes
> à vendre
> > sur le marché? Au Gabon, l'argent a une odeur. On
préfère
> chomer avec un
> > diplome qu'aller au village planter la banane.
> >
> > Il faut donc éviter de trop simplifier la notion de
précarité.
> N'est pas
> > précaire la personne qui, avec son petit boulot ou son petit
> commerce,
> > s'organise pour vivre dans la dignité et se contente du
fruit de
> son effort
> > gagné dignement tout en évitant les parachutages qui
crééent
> l'esprit de
> > dépendance et d'assistanat. Le Gabonais est une race à
part. Ce
> n'est
> > pas dans Mengara qu'il faut chercher l'exception,
mais dans le
> Gabonais.
> > Je crois que c'est dans le conditionnement du bongoïsme
qu'il
> faut
> > aller chercher la cause de ces comportements de superstition.
nous
> sommes
> > tellement bien habitués à cet état des choses qu'au
Gabon comme
> dans la
> > diaspora, ce sont les mêmes tares qu'on retrouve, et
auniveau de
> tout le
> > monde, qu'on soit intellectuel ou pas. Voilà pourquoi
certains ne
> > comprennent pas que le Dr. Daniel Mengara, content et
satisfait de sa
> situation,
> > ne rêve pas de devenir ministre ou président au Gabon. Les
> superstitieux
> > l'accuseront toujours de faire du bruit pour se faire
remarquer
> pour devenir
> > ministre ou autre. Mengara aura beau démontrer par A à Z
que son
> emploi est
> > stable et garanti pndant 30 ans encore aux USA, les
superstitieux ne
> peuvent pas
> > s'enlever de la tête qu'un Gabonais ne puisse pas
être
> tenté par les
> > postes de ministres, même quand il est Professeur dans un
pays où
> les
> > Professeurs d'université sont bien traités comme aux
USA.
> > C'est là que se trouve le vrai mal, monsieur Mayandji.
> > J'ai lu un jour un texte du Dr. Mengara expliquant
pourquoi,
> > mathématiquement, il ne rêve pas du poste de ministre.
Mengara avait
> dit,
> > d'aillerus comme dans la vidéo, que audn il fait le
calcul de son
> salaire
> > de professeur sur les 20 ans qui viennent et le poste de
ministre sur
> disons 5
> > ans (sauf si on est ministre à vie), il préfèrerait rester
> Professeur.
> > J'avais compris ce calcul. Je vais essayer de vous faire
une
> description
> > simple de ce qu'il avait expliqué. Imaginons que le
ministre
> gabonais gagne
> > 15 millions de F CFA par mois et Mengara 3 millions de F CFA
par mois.
> Vu que le
> > poste de ministre n'est pas éternel, même au Gabon, on
peut
> supposer que
> > le ministre, sur 5 ans va gagner 75 millions en tout. Le Dr.
Mengara,
> avec ses 3
> > millions, sur 25 ans, va gagner 75 millions. A moins
d'être
> ministre à
> > vie, qu'est-ce qui va faire que Mengara puisse vouloir
devenir
> ministre,
> > selon vous, alors qu'il vit dans un pays où il peut se
soigner et
> où sa
> > retraire est assurée? Ces chiffres, qui ne sont que des
chiffres
> inventés pour
> > la démonstration, sont importants pour comprendre pourquoi
> l'état
> > d'esprit d'un homme sorti de la superstition comme
Mengara
> peut être
> > satisfait de sa vie. je ne sais pas le salaire mensuel du Dr.
Mengara,
> mais je
> > pense que ce cacul devrait vous montrer pourquoi c'est
nous les
> Gabonais
> > qui devons sortir de la superstition. Je vois en Mengara un
homme fier
> de gagner
> > sa vie là où il est, se contente du fruit de son labeur
> intellectuel, sans
> > plus. Et pour nous rous, c'est un exemple à suivre,
quelque sit
> le niveau
> > de vie que nous menons. L'éboueur gabonais qui gagne sa
vie en
> France même
> > avec un doctorat doit savoir se contenter de son boulot et en
tirer de
> la
> > fierté, au lieu de rêver de devenir ministre. Peut-être
que, comme
> les
> > autres, il auar, après 20 ans, si bien appris le boulot
qu'au
> lieu
> > d'attendre le poste budgétaire de Bongo, il peut créer
une
> entreprise
> > d'éboueur en France ou au Gabon et gagner des millions
comme chef
> > d'entreprise, grace à l'expérience acquise, même
sans
> diplome.
> > C'est ce blocage de la "ministrabilité
collective" qui
> nous
> > immobilise dans l'assistanant et l'attentisme
qu'il nous
> faut
> > combattre. Mengara n'est une exception que parce
qu'il est
> sorti du
> > carcan mental qui nous fait croire que réussir est une
affaire de
> magie ou de
> > superstition.
> >
> > Marcel
> >
> > Christian MAYANDJI wrote:
> > >
___________________________________________________________
> > > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon
Nouveau. Vos
> messages
> > apparaîtront une fois modérés.
> > > - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email,
répondez
> tout
> > simplement aux messages.
> > > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page.
> > >
___________________________________________________________
> > >
> > >
> > >
> > > Bonjour Jean,
> > > Bonjour mes chers compatriotes,
> > >
> > > Je n'ai pas créé de partis politiques. Comme
militant,
> j'ai
> > été et reste un second couteau. Je me sens encore engagé
> politiquement pour
> > le changement bien que je me sois interdis de m'encarter
dans une
> autre
> > organisation politique. Je fais partie des personnes (femmes
et
> hommes) qui
> > vivent dans la précarité en France et au Gabon. Même
lorsqu'il
> > m'arrive d'avoir faim, je ne ressens pas le besoin de
demander
> au
> > "système..." de pourvoir à ma pitance. Je suis en
plein
> milieu de
> > l'âge critique (40-45 ans). Cela va peut-être arriver
bientôt :
> avec
> > d'autres personnes vivant dans la même situation, nous
allons
> bientôt
> > sauter le pas et nous "rapprocher". C'est
presque
> logique, et
> > même mécanique!!! Oh non, cela ne va pas m'arriver. Je
ne suis
> pas un
> > leader politique! Je n'ai pas créé de partis! Dieu
merci!...
> > >
> > > En fait, il faut rappeller que la conscience politique
est le
> produit
> > d'un parcours mais aussi d'une volonté personnelle.
Tout
> être humain
> > doit faire des choix. Pourquoi se laisser entrainer par la
pression
> familiale?
> > cela n'est-il pas un pretexte? Quand on a des enfants (3
au
> compteur), on
> > doit les préparer à s'assumer. On doit leur donner de
> l'instruction,
> > des conseils pour s'orienter au mieux
professionnellement, pour
> éviter la
> > précarité qu'a connu Papa. Autrement comment puis je
penser
> qu'il
> > faille que je conditionne ma vie à l'avenir de mes
enfants? De
> même, pour
> > notre conjointe : lorsqu'on veux s'engager
politiquement, il
> faut
> > d'abord prendre le temps de la mettre à l'abris des
aléas de
> notre
> > engagement politique. Cela suppose qu'il faut l'aider
à se
> former ou à
> > se récycler professionnellement, puis à trouver un emploi
stable. Il
> faut
> > s'assurer qu'elle puisse subvenir à ses besoins ou
à ceux de
> sa
> > famille, notamment dans le cas où on viendrait à se rendre
incapable
> > (juridiquement, mentalement ou physiquement) ou à
disparaitre
> temporairement
> > (prison) ou définitivement (mort).
> > > Et puis, tout le monde sait que la politique au Gabon
(en
> Afrique) ne
> > nourrit pas son homme lorsqu'on est dans
l'opposition. Faut-il
> pour
> > autant disqualifier tous ceux qui en font de ce côté de la
barrière
> du fait
> > qu'ils ne justifie pas de carrières stable au plan
professionnel.
> Faut-il
> > s'interdire de s'engager politiquement, notamment
dans
> l'opposition?
> > C'est ce que j'ai cru pendant longtemps, jusqu'à
ce que
> je sois
> > victime d'une intoxication alimentaire au restaurant du
campus de
> > l'université Omar Bongo (1988-1989) qui a failli me
coûter la
> vie. A
> > partir de ce jour, j'ai compris que je ne devais plus
laisser à
> > d'autres le soin de défendre mes intérêts. Il fallait
que je
> fasse partie
> > de la melée. Surtout, il ne faut pas se permettre la moindre
> complaisance avec
> > la négligence, le laisser-aller. Autrement, nous nous
trouvons
> atteint, même
> > dans un environnement où nous nous sentons protégé, à
l'abris
> de tous
> > les remous extérieurs.
> > > Non, je ne crois pas que la légitimité de
l'engagement
> politique -
> > notamment dans l'opposition - se mesure à l'aune de
la
> stabilité ou de
> > l'indépendance financière. A vrai dire, un militant de
> l'opposition
> > n'a rien d'autre que la force de sa conviction -
comme capital
> - au
> > moment où il s'engage. Tout au long de son parcours, il
doit
> apprendre à
> > se détacher des contingences matérielles. Même lorsque la
> conjoncture lui est
> > politiquement et financièrement favorable, il doit
comprendre que
> tout ceci
> > peut disparaitre du jour au lendemain. Il doit se tenir prêt
à
> (re)partir au
> > combat si jamais il a cru, un seul instant que ce combat
avait cessé.
> > >
> > > Un militant politique - à plus forte raison, un leader
de parti
> - doit
> > être à la fois un visionnaire et un homme pragmatique. Il
doit être
> savoir
> > dans quelle direction il faut se projetter et le faire savoir
aux
> autres. Il
> > doit aussi être capable de mettre en place cette
organisation qui
> permette de
> > mobiliser les moyens pour atteindre les objectifs fixés. Il
doit
> être capable
> > de (re)motiver son groupe. Je vous invite à revoir les
parcours de
> Charles de
> > Gaulle à Londres, Fidel Castro au Mexique, Mao Tsé Toung,
Nelson
> Mandela, et
> > bien d'autres.. En fait et dans les environnements ou les
> institutions ne
> > leur font pas de place, les "opposants" sont des
personnes
> qui se
> > mettent en rupture avec le système en place et acceptent de
rentrer
> dans la
> > précarité. C'est l'essence même de leur combat :
ils en
> acceptent les
> > conditions parce qu'ils sont motivés par des valeurs non
> négociables.
> > >
> > > Juste un point concernant les petits boulots en France :
j'ai
> été
> > ouvrier du batiment, manoeuvre dans une entreprise de
logistique,
> enseignant
> > d'économie dans un lycée privé, back ou middle office
en milieu
> bancaire,
> > conseiller d'insertion professionnelle,.. La palette des
métiers
> que les
> > expatriés en France sont appelés à exercer est très
large. Elle ne
> dépent
> > pas de leur bonne volonté, ni de leur formation initiale. Il
y a des
> > barrières, des sortes de "mur de verre" qui sont
placés
> pour bloquer
> > leurs parcours et à les maintenir dans des conditions de
> subordination. Il
> > n'y a pas beaucoup d'africians diplômés qui, en
France,
> exercent un
> > emploi en rapport avec leurs diplomes universitaires et cela
ne
> dépent pas du
> > mérite.
> > > Il y a quelqu'uns d'entre nous qui passent à
travers les
> gouttes.
> > Cela peut être du au hasard des opportunités, ou au
toupet!!!
> Quelques uns
> > cèdent à la facilité en acceptant certaines humiliations
pour
> conserver leurs
> > emplois. Je vous laisse imaginer car je suis trop pudique
pour vous
> décrire
> > certaines situations.
> > > Nous avons de l'admiration pour le docteur Mengara
et avons
> presque
> > tous envie de tenter notre chance aux USA. Mais nous restons
> réalistes. Les USA
> > ont leurs lots de misère et d'échec. Le docteur MENGARA
fait
> partie de
> > ceux qui ont réussi à passer entre les gouttes. Peut -
être
> pourra-t-il
> > expliquer à ceux de ses compatriotes qui le veulent comment
s'y
> prendre?
> > Simplement, il faut prendre cette situation comme elle est :
> EXCEPTIONNELLE!!!
> > > Dans ces conditions, pourquoi les précaires ne
rentrent-ils pas
> tout
> > simplement au pays pour partager le quotidien des autres?
Après tout,
> le hasard
> > des rencontres peut nous emmener à bénéficier d'un
> décret...C'est un
> > peu le serpent qui se mord la queue!!! La force de
l'expatriation,
> c'est
> > la multiplicité des opportunités. Surtout, lorsqu'on a
atteint
> un certain
> > niveau d'intégration et qu'on a tiré les leçons de
la
> précarité.
> > > On peut s'enfoncer dans la précarité et finir dans
la
> misère. Dans
> > la précarité, on peut également à mieux gérer sa vie, à
faire
> les bons
> > choix et même à anticiper l'avenir ou ses risques. La
> précarité peut
> > dévenir une école où on apprend à dévenir indépendant
> mentalement et sur
> > d'autres plans. La précarité est une expérience où on
apprend
> soit à
> > épargner pour dfaire face, dans l'avenir, à des
dépenses
> courantes.
> > C'est une expérience où on apprend à faire des choix
> > d'investissements. la précarité est une expérience au
cours de
> laquelle
> > on découvre où et comment il faut mobiliser des ressources
> financières et
> > comment les faire fructifier. C'est une expérience au
cours de
> laquelle
> > nous découvrons que les gabonais peuvent vivre d'autre
chose que
> de
> > l'or noir (petrole) : par exemple, en développant et en
exportant
> sa
> > production agricole par des moyens privés et notamment vers
des
> circuits de
> > ventes labellisés.
> > > La précarité s'apparente moins à la boîte de
pandore
> qu'à
> > l'auberge espagnole. Il faut avoir des convictions fortes
et une
> conscience
> > claires de ses orientations. Notre principal regret - nous
autres qui
> sommes
> > dans la précarité en France - est de vivre le fait que ce
sacrifice
> ne soit
> > pas reconnue comme une expérience qui peut être source de
richesses
> pour nos
> > compatriotes restés au Gabon. Comment peut on exprimer le
choc que
> nous
> > ressentons lorsque nous prennons connaissance du gachis qui
est fait
> au Gabon
> > avec nos "vieilles voitures d'occasion"
expédiés, nos
> maigres
> > ressources financières si durement gangées et expédiées
pour
> construire la
> > "petite maison de retraite" ou pour recevoir
"nos
> compagnons de
> > combat", nos tronçonneuses pour couper le bois...
> > > En fait, autant nos compatriotes du Gabon peuvent nous
percevoir
> comme des
> > potentiels "affamés", autant nous autres
précaires les
> percevons
> > comme des "éternels inconséquents". Mais tout
cela
> n'est que
> > caricature. Essayons de découvrir ensemble ce qui se cache
derrière
> ces
> > jugements de valeurs. Peut - être que nous finirons par
trouver
> quelques
> > solutions pour que les leaders politiques, les seconds
couteaux, ou
> les
> > militants de base ne se sentent plus tentés d'aller
"à la
> > soupe".
> > > Cordialement.
> > > MANGASS TTC
> > > Christian MAYANDJI
> > > Démarches-Gestion
> > > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> > > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> > > CONVOYAGE EXPLOITATION
> > > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> > > EUROPE - AFRIQUE
> > >
> > >
> > >
> > > --- En date de : Sam 6.9.08, Jean Bika
> <protected at yahoo.com> a
> > écrit :
> > >
> > > De: Jean Bika <protected at yahoo.com>
> > > Objet: [BDPalabres] Re: Alliance UPG / RDPG: Les
fanfarons se
> > rejoignent
> > > À: bdpalabres at bdpgabon.org
> > > Date: Samedi 6 Septembre 2008, 19h56
> > >
> > >
___________________________________________________________
> > > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon
Nouveau.
> Vos
> > messages
> > > apparaîtront une fois modérés.
> > > - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email,
> répondez tout
> > simplement
> > > aux messages.
> > > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de
page.
> > >
___________________________________________________________
> > >
> > >
> > > Belle analyse, Placide.
> > >
> > > Quelle déchéance pour l'UPG, vraiment. Dire
que
> c'était un
> > parti
> > > d'avenir. Maintenant, e être réduit à
s'attaquer
> au BDP sur
> > INternet,
> > > c'est grave.
> > > Il ya une autre dimension qu'on oublie souvent
dans la
> politique
> > gabonaise.
> > > Les oppositions de notre pays semblent toujours
souffrir de
> la même
> > maldaie
> > > dès qu'isl atteignent un certain âge.
Rappelez-vous
> d'Oyono
> > Abaga qui
> > > avait rejoint Bongo ouvertement en donnant comme
raison
> qu'il
> > allait mourir
> > > et il avait besoin de laisser de l'argent à ses
enfants.
> J'ai
> > > l'impression que passé 50 ans, l'age limite
de
> > l'espérance de vie
> > > au Gabon, nos opposants changent souvent d'avis
et
> commencent à
> > penser à
> > > ce qu'ils vont laisser à leurs enfants. je
pense que les
> > pressions
> > > familiales deviennent souvent très fortes pour
eux, du
> genre
> > "pourquoi tu
> > > continues à faire de la olitqieu alors que nous on
meurt de
> faim?
> > Qu'est-ce
> > > que l'opposition t'a apporté jusqu'à
présent?
> Penses à
> > ta
> > > famille, à tes enfants, est-ce que tu vas mourir
sans leur
> laisser
> > quelque
> > > chose?
> > > Et c'est là que nos opposants se fatiguent. Ils
vivent
> dans la
> > précarité
> > > et quand passé 50 ans, ils voient qu'ils
n'ont rien,
> > c'est
> > > l'àge où ils commencent à penser à
eux-mêmes.
> > > Les changements de Mamboundou s'espliquent par
ça, à
> mon avis.
> > Il se
> > > positionne pour au moins finir sa vie avec quelque
chose pour
> ses
> > enfants. La
> > > bougeotte de tous les vieux politicards du pays
vient de là.
> Il est
> > possible de
> > > prédire si un opposant va trahir ou non en fonction
de son
> age. Entre
> > 30 et 45
> > > ans, ils sont souvent virulents. A 45 ans ou plus,
ils se
> fatiguent.
> > > Mais tout ça est dû à la précarité. Très peu
> d'opposants
> > gabonais
> > > s'assument dans des filières ou carrières
> indépendantes. En
> > dehors du Dr.
> > > Daniel Mengara, je ne vois aucun autre opposant
gabonais
> leader de
> > parti
> > > politique avec une carrière indépendante qui soit
capable
> de la
> > garder à
> > > l'abri des tentations du régime. Je ne sais pas
si
> Daniel Mengara
> > aussi un
> > > jour va se fatiguer, mais je pense que les hommes
qui
> pourront montrer
> > de vraies
> > > carrières conséquentes dans l'avenir sont les
hommes en
> qui on
> > pourra
> > > faire confiance. C'est pourquoi il est important
de
> toujours poser
> > la
> > > question aux déclarés opposants ce qu'ils font
dans
> leur vie.
> > S'ils ne
> > > sont pas hommes d'affaires ou professionnels
hors du
> système
> > Bongo,
> > > c'est pas la peine. Ils finiront dans la cour
des enfants
> de
> > Bongo. Le vrai
> > > test sera toujours de savoir ce qu'ils faisaient
avant la
> > politique et si
> > > leur carrière leur permet de rester à l'abri
des
> tentations ou
> > des
> > > influences du régime. Par exemple, si on a une
carrière qui
> dépend
> > de BOngo,
> > > comme une nomination (comme Mamnoundou à
l'ACCT), ce
> n'est
> > pas un
> > > opposant crédible. Si on vit de petit boulots en
France sans
> > carrière stable,
> > > ce n'est pas un opposant crédible. IL faut que
chaque
> opposant
> > soit
> > > capablede montrer en quoi et comment il est
financièrement
> > indépendant avant
> > > de nous faire du bruit. Il ne suffit pas de montrer
qu'on
> a un
> > petit boulot:
> > > il faut montrer que ce petit boulot vous met hors du
besoin
> de la
> > corruption.
> > > Voilà pourquoi j'admire lr Dr. Daniel Mengara.
Avant de
> voir sa
> > vidé avec
> > > le meeting de Jocktane, je ne savais pas qui il
était.
> J'avais
> > souvent
> > > entendu parler du BDP, mais je me désintéressais
de ça
> parce que je
> > croyais
> > > que c'était les mêmes vieux affamés. J'ai
été
> surpris
> > d'abord
> > > par l'age jeune de Mengara et je suis resté
choqué.
> > D'habitude on ne
> > > voit pas des jeunes faire autant de bruit et je
> m'attandais à un
> > vieux. Et
> > > quand j'ai vu que Daniel Mengara est Professeur
et
> qu'il
> > enseigne depuis
> > > 12 ans aux USA, je me suis dit voilà peut-être la
personne
> qui
> > changera le
> > > Gabon.
> > > IL faut donc être perspice, je pense et poser cette
question
> aux
> > opposants.
> > > Tous les affamés qui tuent le Gabon , même avec
des
> doctorats,
> > n'ont pas
> > > eu de carrières indépendantes et sont à la merci
de Bongo.
> Si on ne
> > fait rien
> > > avec sa vie, comment peut-on espérer diriger les
auttres par
> > l'exemple?
> > > Parmi les opposants sur INternet qui ont des partis
> politiques, Daniel
> > Mengara
> > > est le seul avec une vraie carrière. les autres
sont des
> affamés. On
> > ne sait
> > > pas ce qu'ils font de leurs vie à part la
politique.
> > >
> > >
> > > Placide Makanga wrote:
> > > >
> ___________________________________________________________
> > > > Forum (Modéré) BDPalabres par email du
BDP-Gabon
> Nouveau. Vos
> > messages
> > > apparaîtront une fois modérés.
> > > > - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par
email,
> répondez
> > tout
> > > simplement aux messages.
> > > > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas
de page.
> > > >
> ___________________________________________________________
> > > >
> > > >
> > > >
> > > > Je voudrais, en tant qu'observateur des
débats
> actuels, et
> > surtout
> > > parce que je suis l'histoire du BDP depuis sa
création
> en tant
> > > qu'historien, dire quelques mots. Je voudrais
surtout
> apporter une
> > autre
> > > percpective, une autre lecture des faits, moins
partisane et
> moins
> > folle que ce
> > > que je vois ici.
> > > >
> > > > Bien que je trouve le style utilisé par
Papamadi un peu
> > repoussant (un
> > > anonyme de plus, mais qu'importe, nous le sommes
tous
> jusqu'à
> > preuve du
> > > contraire), j'y trouve quand même de subtiles
vérités
> > incontournables.
> > > >
> > > > Il y a en effet aujourd'hui quelque chose
> d'ahurissant
> > qui se
> > > passe sur le Net. Une COALITION anti-BDP et
anti-Mengara est
> > certainement
> > > visible qui me fait loucher un peu. Cet acharnement
sur
> Mengara ne
> > peut êre
> > > ignoré quand on voit la conjonction des
événements au
> Gabon.
> > > >
> > > > Un cousin que j'ai dans les milieus=x
mamboundistes
> au Gabon
> > m'a
> > > récemment dit qu'il a entendu plusieurs fois
Mamboundou,
> en
> > privé comme en
> > > meeting, mentionner le BDP comme un groupe de
terroristes qui
> > racontent
> > > n'importe quoi sur l'UPG. Mais je mets ce
genre de
> choses sur
> > le compte
> > > des rumeurs car tant que je n'ai pas vu une
vidéo de
> Mamboundou
> > disant une
> > > telle chose, je ne peux pas y accorder crédit.
> > > >
> > > > Cependant, quand on regarde de près
l'évolution
> des choses
> > au Gabon,
> > > il y a une étrange situation qui ne devrait pas
nous
> échapper.
> > > >
> > > > 1) Les déclarations de Mamboundou se sont
multipliées
> ces
> > derniers temps
> > > qui montrent très clairement un rapprochement avec
Bongo. Je
> ne
> > reviendrai pas
> > > sur l'histoire des Hummers, qui est déjà
avérée. Je
> laisse les
> > > spéculateurs en faire ce qu'ils veulent. Par
contre, ce
> qui
> > > m'intéresse ce sont les déclarations très
publiques de
> > Mamboundou, qui ne
> > > cachent plus ce rapprochement. Un exemple
révélateur: lors
> de sa
> > dernière
> > > conférence de presse, Mamboundou, chef de
l'opposition
> gabonaise,
> > a avec
> > > grande pompe annoncé que l'on voulait
l'assassiner.
> Et quelle
> > raison
> > > avait-il donné? On voulait l'assassiner NON PAS
parce
> qu'il
> > était
> > > opposant de BONGO ONDIMBA, mais parce que les
proches de
> BONGO
> > > n'appréciaient pas son rapprochement avec le
président
> de la
> > république.
> > > Une telle justification, sans entrer dans la
polémique
> inutile, veut
> > dire que
> > > Mamboundou est lui-aussi, comme Mba Abessolo avant
lui, en
> train de
> > constituer
> > > un groupe pro-BONGO au sein de la majorité
présidentielle.
> On
> > appelle cela au
> > > Gabon, un CLAN. Tout le monde sait que
l'entourage de
> BONGO
> > prépare déjà
> > > l'après BONGO, et les clans sont en guerre les
uns
> contre les
> > autres. Voir
> > > donc Mamboundou entrer en guerre avec les clans
pédégistes
> pour
> > cause de
> > > RAPPROCHEMENT avec BONGO est un signe fort qui
aurait
> tendance à
> > indiquer
> > > l'intégration de l'UPG et de Mamboundou
dans une
> logique
> > PRESIDENTILLE.
> > > Une guerre de CLANS n'existerait pas contre
MAMBOUNDOU si
> > MAMBOUNDOU
> > > n'était pas une menace pour les autres clans au
chevet
> de BONGO
> > ONDIMBA.
> > > Ceci, en fin de compte, ne me semble pas surprenant
quand on
> revient
> > sur le fait
> > > qu'il y a quelques mois, Mamboundou avait, entre
autres
> reproché
> > aux
> > > médias français leur "cabale" contre le
> présidemnt BONGO.
> > > >
> > > > 2) Il m'apparaît donc logique que, au vu
du
> rapprochement
> > > BONGO-MAMBOUNDOU, l'UPG oriente son action vers
la
> protection de
> > cette
> > > alliance. Sans rechercher la polémique, j'ai
> presqu'envie
> > > d'épouser la thèse de notre anonyme Papamadi
qui
> remarque, comme
> > tout le
> > > monde d'ailleurs ,l'étrange rapprochement
entre un
> GRAND
> > PARTI comme
> > > l'UPG et un parti (on va dire avorté) comme le
RDPG de
> Siméon
> > Ekoga. Au vu
> > > de l'historique de l'un et de l'autre,
et au vu
> du
> > rapprochement de
> > > l'un et de l'autre avec BONGO (Siméon Ekoga
depuis
> 2003,
> > Pierre
> > > Mamboundou depuis 2006), la COALITION actuelle qui,
dans la
> diaspora,
> > semble
> > > désormais allier UPG et RDPG me semble être de
nature à
> confirmer
> > une
> > > coalition d'efforts contre le BDP par tous les
groupes
> qui
> > gravitent autour
> > > de BONGO. D'ailleurs, j'ai récemment
entendu un ami
> me dire
> > que la
> > > vidéo de la rencontre entre Mike Jocktane et Daniel
Mengara
> postée
> > récemment
> > > sur le site du BDP n'a pas été bien acceuillie
au
> Gabon. Le
> > régime
> > > n'aurait pas apprécié que le BDP ait rendu
publique des
> choses
> > qui ne se
> > > révèlent jamais. Cet ami m'a confirmé que le
BDP, en
> publiant
> > cette
> > > vidéo, risque de ne plus voir des gens venir
solliciter des
> rencntre
> > avec BOMGO
> > > auprès de MENGARA parce que tout le monde dans la
sphère du
> régime
> > aura peur
> > > d'apparaître un jour dans une vidéo.
Apparemment, les
> > bongoïstes
> > > préfèrent que les choses se passent en secret. Les
> tentatives de
> > négociations
> > > du régime avec le BDP ne risquent plus
d'arriver de
> sitôt.
> > > >
> > > > 3) Quand on voit la montée des enchères
actuelles
> contre le BDP
> > sur
> > > internet, des enchères amplement coordonnées entre
Siméon
> Ekoga et
> > la famille
> > > MOULOUNGUI sur les sites du RDPG et de l'UPG, on
a
> effectivement
> > > l'impression, comme le disent maladroitement
certains sur
> ce
> > forum, que
> > > l'UPG et le RDPG coordonnent désormais leurs
efforts
> contre le
> > BDP.
> > > >
> > > > La question que les hommes et les femmes sages
se posent
> alors
> > est la
> > > suivante: POURQUOI?
> > > >
> > > > Les hypothèses sont nombreuses.
> > > >
> > > > La plus simple, serait de dire que le BDP
dérange. Ce
> mouvement
> > créé en
> > > décembre 1998 par le Dr. Daniel Mengara, Professeur
aux
> Etats-Unis,
> > n'a
> > > cessé de déranger le régime Bongo depuis sa
création, Les
> plus
> > grosses
> > > preuves de ce dérangement viennent du fait que le
régime a
> usé de
> > plusieurs
> > > subterfuges pour en finir avec ce mouvement. Pour
répondre
> à la
> > menace BDP, le
> > > régime a utilisé deux tactiques: une nationale,
l'autre
> > internationale.
> > > >
> > > > - Au sein de la diaspora, le régime a
provoqué deux
> scissions
> > bien
> > > documentées par les médias au sein du BDP. La
première,
> celle de
> > 2003, fut
> > > quand Siméon Ekoga se retrouva au Gabon en fanfare,
> rencontrant BONGO
> > et
> > > annonçant dans la même foulée dans les médiais
qu'il
> était
> > non
> > > seulement le nouveau président du BDP, mais aussi
que le BDP
> était
> > dissout par
> > > lui pour créer un parti plus responsable, le RDPG.
En 2004,
> le BDP
> > n'étant
> > > toujours pas mort, une deuxième scission elle aussi
> annoncée dans
> > l'UNION
> > > et à la télé au Gabon, donna naissance au
BDP-Démocrate,
> un groupe
> > de
> > > dissendents du BDP né à Washington suite à une
rencontre
> avortée
> > entre BONGO
> > > et MENGARA. Selon le BDP, Mengara aurait refusé
d'aller
> > rencontrer BONGO à
> > > Washington tandis que ses collègues eux voulaient
cette
> rencontre. En
> > allant
> > > donc secrètement rencontrer BONGO, les dissidents
furent
> exclus du
> > BDP et
> > > créèrent le BDP-Démocrate.
> > > >
> > > > - Au Gabon, le régime a également créé des
groupes
> clones du
> > BDP. A ce
> > > jour, on en connaît au moins deux ou trois qui ont
été
> créés avec
> > le sigle
> > > BDP. Les plus connus sont: un BDP (Bongo Doit
Présider) et
> un BDP
> > (Bongo Doit
> > > Persister). Des miltants du BDP-Gabon Nouveau
avaient aussi
> fait trois
> > mois de
> > > prison en 2004.
> > > >
> > > > Cet acharnement historique du régime, qui a
été en
> partie
> > confirmé par
> > > la vidéo de la rencontre Jocktane - Mengara de
2007, reste
> une preuve
> > assez
> > > forte de l'intérêt qui est celui du régime de
voir la
> > disparition du
> > > BDP-Gabon Nouveau. Ce que la vidéo nous montre
aussi, quand
> on sait
> > > l'analyser, c'est que, de décembre 1998
(date de sa
> > création), en
> > > septembre 2007, le régime BONGO n'avait pas
encore pu
> résoudre
> > > l'énigme BDP. Ceci est confirmé par Mike
JOcktane,
> évêque
> > envoyé par
> > > BONGO en septembre 2007 pour rencontrer MENGARA
après une
> autre
> > rencontre
> > > avortée à New York. Les paroles de l'évêque
> confirment très
> > largement
> > > non seulement le désir de BONGO de rencontrer le
Dr.
> Mengara, mais
> > aussi le
> > > fait que Daniel Mengara est resté incorrigible dans
son
> engamenet
> > contre BONGO.
> > > On constate ainsi 9 ans d'engagement ferme du
BDP-Gabon
> Nouveau
> > car rien
> > > n'a encore défrayé la Une qui puisse montrer
un
> quelconque
> > rapprochement
> > > entre Daniel Mengara et BONGO. La vidéo montre le
contraire.
> > > >
> > > > Ce qui nous amène à la situation
> d'aujourd'hui.
> > Analysée
> > > froidement, il me semble évident qu'il est
plutôt
> facile de
> > déduire,
> > > comme le dit un peu maldroitement Papamadi sur ce
forum, les
> faits
> > suivants:
> > > >
> > > > - Tous les groupes qui se sont rapprochés de
BONGO
> depuis 2003,
> > à
> > > l'exception de certains membres du
BDP-Démocrate qui ont
> rallié
> > le
> > > BDP=Gabon Nouveau en 2007, semblent en effet
coalisés
> aujourd;hui
> > contre le
> > > BDP-Gabon Nouveau.
> > > >
> > > > - Le rapprochement entre l'UPG et le RDPG
est
> indéniable.
> > NOus avons
> > > tous remarqué une coordination d'attaques entre
ces deux
> groupes
> > contre le
> > > BDP-Gabon Nouveau.
> > > >
> > > > Au moment où fusent des insultes et des
accusations en
> tous
> > genres de
> > > toutes parts entre le BDP, l'UPG et le RDPG, il
est
> important de
> > garder la
> > > tête froide. Si le rapprochement avec BONGO est un
signe qui
> permet
> > de
> > > distinguer qui travaille pour et/ou avec BONGO de
qui ne
> travaille pas
> > avec
> > > et/ou pour BONGO, il me semble que ce jugement est
simplifié
> pour la
> > plupart de
> > > nous par les seuls FAITS objectifs qui sortent du
domaine de
> la
> > supputaion et
> > > qui sautent aux yeux. Ces faits se limitent à une
seule
> question: Qui
> > s'est
> > > rapproché de BONGO au vu et au su de toute le monde
et qui
> ne l'a
> > pas fait?
> > > >
> > > > Ce ne peut donc pas être une coincidence ou un
accident
> de voir
> > > l'UPG, par le canal de la famille MOULOUNGUI et
le RDPG
> (en tant
> > > qu'émanation du BDP créée par le régime) se
mettre
> ensemble
> > pour
> > > s'attaquer au seul grouoe politique gabonais qui
n'a
> jamais ni
> > > rencontré BONGO, ni esquissé de rapprochement avec
BONGO
> ONDIMBA,
> > > c'est-à-dire le BDP-Gabon Nouveau de Daniel
Mengara.
> > > >
> > > > Le BDP dérange, cela, on le sait déjà, mais
pour qui
> roulent
> > l'UPG
> > > et le RDPG dans leur apparente coalition anti-BDP
qui laisse
> de côté
> > BONGO
> > > ONDIMBA (la personne qui dirige criminellement le
Gabon) pour
> faire de
> > Daniel
> > > Mengara (qui ne dirige pas le Gabon) la cible de
leurs
> attaques
> > coordonnées?
> > > >
> > > > Il n'y a que l'histoire qui nous le
dira un
> jour.
> > > >
> > > >
> > > > Makanga Placide
> > > >
> > > >
> > > >
> > > > Mackjoss Makosso a écrit:
> > > >>
> > > >> Avez-vous remarqué, ces derniers temps,
> l'étrange
> > coalition
> > > anti-Mengara qui se dessine de plus en plus sur le
net depuis
> un
> > moment?
> > > >>
> > > >> D'une part, il ya le fameux Siméon
Ekoga, qui,
> depuis
> > qu'il a
> > > rencontré Bongo en 2003 et proclamé la dissolution
du BDP
> en tant
> > que
> > > président autoproclamé, avant de créer le RDPG,
ne cesse
> de
> > diffamer sur le
> > > net et de danser la bamboula: tantôt opposant,
tantôt
> félicitant
> > Bongo pour
> > > son élection.
> > > >>
> > > >> D'autre part, il y a un certain
Jean-François
> > Mouloungui, qui se
> > > dit "Représentant Personnel et Porte Parole de
Pierre
> > MAMBOUNDOU,
> > > Président de l'UPG, en Europe et aux Etats Unis
> > d'Amérique", qui,
> > > prenant cause des mensonges de Siméon Ekoga, a fait
de
> Daniel Mengara
> > le cheval
> > > de bataille de l'UPG. On peut donc supposer que
si le
> > représentant
> > > personnel de Mamboundou se livre à toutes ces
attaques,
> surtout en
> > signant ses
> > > articles avec son titre, c'est qu'il parle
> officiellement pour
> > > l'UPG.
> > > >>
> > > >> Du coup, le site de Siméon Ekoga et celui
de
> l'UPG sont
> > devenus
> > > de simples site anti-Mengara. Aucune proposition
n'y
> figure, rien
> > que des
> > > attaques contre le BDP et Mengara. Ahurissant, non?
C'est
> ça des
> > partis
> > > politiques? ah ah ah, laissez-moi rigoler un peu.
> > > >>
> > > >> Etrange, vraiment, que ce fameux
Jean-François
> Mouloungui,
> > > Représentant Personnel et Porte Parole de Pierre
MAMBOUNDOU
Plus d'informations sur la liste de diffusion BDPalabres