[BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité mais je ne me sens pas affamé, ni sensible à la corruption!!!

Christian MAYANDJI protected at yahoo.fr
Jeu 11 Sep 16:14:17 EDT 2008


Cher Marcel,
Je suis désolé de vous avoir tutoyé. Je me suis laissé emporter par l'émotion.
1) Je ne vous ai jamais dis que le fait que Mengara ait réussi rélevait de la magie ou de la superstition. il a bien géré ses choix et ses ressources. Il a certainement su se remettre en cause quand il fallait. Il a fait les bons choix au moment opportun. Il a surtout eu raison d'aller aux Etats-Unis. J'ai entendu dire que dans ce pays, on respecte le niveau d'instruction des étrangers et c'est tant mieux qu'un Gabonais en ait bénéficié. Pour ce qui concerne un certain nombre de gabonais en France, nous avons fait le choix de nous écarter des "sentiers et chantiers battus". Nous sommes allé nous présenter dans les maisons d'intérim et les centres de recrutement où d'autres gabonais - aussi ou plus bardés de diplomes - n'osaient se présenter. Nous nous sommes inscrits dans des établissements délivrant des diplomes professionnels parallèlement où après nos formations initiales. Cela nous a permis de mieux comprendre ce que les entreprises pouvaient attendre de nous. Ensuite, nous avons tenté la création d'entreprises dans des secteurs ou d'autres africains n'osaient s'aventurer. Tout cela a marché pour certains et moins pour d'autres. En faisant cela, nous nous sommes senti dans les mêmes conditions que Rosa Park dans ce bus. Ce que je dénonce, c'est le fait que beaucoup d'africains et encore plus de Gabonais n'osent prendre des risques, explorer des terrains moins connus. Cependant, il m'appartiens également de prévenir ceux qui seraient tenté qu'il y a des perspectives et aussi des risques.
 
2) Concernant cette histoire de retour à l'agriculture. Je ne sais comment vous expliquer l'intérêt que j'y porte de l'intérêt. Simplement, je ne crois pas me satisfaire d'une agriculture de subsistance (d'autoconsommation), ni d'une agriculture dont la fonction économique se limite à alimenter le marché national. La capacité du marché national et son mode de fonctionnement actuel ne permettent pas de produire les effets d'entrainements susceptibles de voir émerger des filières aussi complètes que celles que les entreprises d'extraction minières et pétrolière ont généré en leur temps. Il faut orienter l'ensemble de notre agriculture vers l'exportation, y compris en ce qui les cultures vivrières et fruitières. C'est le choix que le Cameroun, les 2 Congos et tant d'autres pays de l'Afrique centrale ont fait. LEurope recoit des produits issus de ces types de cultures en provenance de l'Amérique du Sud, des Caraibes, des antilles. Nous consommons du Tilapia ou du capitaine d'élevage en provenance  de la Thailande ou du Viet-nam. Nous sommes situés sous les mêmes latitudes et avons les mêmes potentialités de production. Je crois que nous pouvons obtenir les mêmes niveaux de performance si nous prennons la peine de nous organiser. Par contre, je pense que chaque activité économique - et non l'Etat dans son fonctionnement actuel - doit financer son propre développement. Les paysans gabonais ayant des moyens relativement limités, il appartient à des opérateurs privés - ayant une certaine expérience du fonctionnement des autres marchés - d'intervenir pour structurer et trouver des modes de financement des efforts de production de l'activité agricole ou d'autres activités ainsi que des débouchés commerciaux.
3) En ce qui concerne la mentalité des gabonais, vous me suggérez de mener une reflexion sur les causes et je ne sais quoi d'autres. Permettez moi de vous rappeller que je n'ai fait que cela au cours de mes années d'études universitaires ainsi que pendant les premières années de ma vie professionnelle. En confrontant les deux expériences, je me suis rendu compte qu'il n'y a que le terrain qui permettra de mieux comprendre ce qui se passe. Il faudra ensuite ajuster. Je ne cherche pas à me plaindre. J'essaie de décrire des situations vécues afin de permettre à d'autres d'économiser certaines expériences. Vous savez dans une démarche de gestion d'activité économique et une fois qu'on a investi, on ne peux plus se permettre de laisser sa pensée se balader pour chercher des "causes". On dépense chaque jour et il faut trouver des solutions pour encaisser. Il ne faut pas oublier que l'entrepreneur gabonais au Gabon assume tous les risques, contrairement aux entrepreneurs français du Gabon soutenu par son Etat. Vous me parlez d'assistanat, ce n'est pas ma mentalité ni en france, ni au Gabon.
D'une manière générale, un chef d'entreprise ne peut pas attendre que vous ayez terminé votre reflexion sur les "causes" pour investir. Dans un environnement humain comme le Gabon, il essaie de sélectionner les ressources humaines qui lui paraissent les mieux adaptées à ses attentes. S'il n'est pas satisfait, il fait venir tout ce qu'il lui faut de l'étranger à condition que le marché reste porteur. Autrement, il va voir ailleurs sur des marchés plus interessants et là où les ressources humaines sont plus adaptées. C'est d'ailleurs un schéma qui se dessine tout doucement.
Vous évoquez mes contradictions. Vous avez raison et je les assume. Vous savez la nature humaines est faite de toutes ces contradictions et l'activité des être vivants consiste à les gérer. Quelques fois, nous susrestimons nos capacités et c'est sur le terrain que ces contradictions et difficultés se résolvent. Je crois qu'à force de trop refléchir sur tout et rien, nous finissons par développer des fantasmes et des craintes irraisonnées. Certains d'entre nous prefèrent les resoudre à allant voir "le ganga". Je fais partie de ceux qui privégie le terrain.
Vous me trouvez intolérant et vous avez raison. C'est presque une déformation professionnelle : je ne supporte que difficilement d'être tiré vers le bas. J'ai le sentiment qu'il y a certains sujets ainsi qu'une certaine façon de les aborder qui me paraissent stériles. Pour cette raison, je vous suggère de vérifier que vous maîtriser quelques outils de base lorsque vous souhaitez vous engager sur certains sujets. Autrement, prennez votre temps...
Salutations cordiales.
 
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
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EUROPE - AFRIQUE
 


--- En date de : Jeu 11.9.08, Marcel Mabongo <protected at yahoo.com> a écrit :

    De: Marcel Mabongo <protected at yahoo.com>
    Objet: [BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité mais je ne me sens pas affamé, ni sensible à la corruption!!!
    À: bdpalabres at bdpgabon.org
    Date: Jeudi 11 Septembre 2008, 19h11

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    Puisque tu m'as tutoyé, cher Mayandji, je vais te rendre la politesse en te
    tutoyant aussi. alors allons-y.

    Ton gros problème, je pense est double: tu parles trop de toi et tu ne sais
    pas reconnaitre que quelqu'un peut avoir une opinion différente de toi. Ce
    type d'intolérance est souvent mauvais signe. Il faut éviter d'être
    trop imbu de soi au point de prendre à partie quelqu'un juste parce que la
    personne n'est pas d'accord avec votre analyse.

    Tu crois que je ne te lis pas bien, alors que j'ai très bien compris ce
    que tu dis. Tes arguments se résument en deux points:

    - En France, les Africains, et les Gabonais n'avancent pas parce qu'il
    n'y a un mur de verre qui les bloque (racisme).
    - Daniel Mengara est une exception car la plupart des Gabonais, contrairement
    à mengara, échouent à cause du mur de verre.
    - Donc, tu rejette la faute de l'échec des Gabonais sur qurlqu'un
    d'autre (la France ou Bongo), mais pas eux-mêmes.

    Moi, je tiens l'opinion contraire. et je demande qu'on arrête de
    rejeter la faute de nos incapacités sur les autres.

    est-ce à dire que j'ai FORCEMENT raison ou que tu as forcément raison?
    NON. Cela veut dire que nous sommes en train d'analyser là deux facettes
    IMPORTANTES d'un même problème. Ce que je veux, moi, c'est que tu
    mettes plus d'emphase sur ce que les Gabonais font et non sur ce que les
    autres leur font. Je suis d'avis que la principale raison de nos échecs
    vient de nous-mêmes et non des facteurs externes, facteurs non négligeables
    certes, mais moins inmportants que les blocages qui nous immobilisent.

    Et pourtant, quand tu te présentes comme un des rares qui a réussi, tu te
    contredis. Si tu as réussi dans le contexte du mur de verre de racisme que tu
    décris, c'est que d'autres PEUVENT réussir AUSSI. Mais tu
    n'arrives pas à voir la contradiction dans ton argument. Tout ce que
    j'essaie de te dire c'est que la réussite est une affaire de conviction
    personnelle. Si les Africains et les Gabonais de France voulaient réussir, ils
    le pourraient, mais seulement, parmi les Africains, nous Gabonais sommes pires
    que les autres. Les Gabonais sont trop habitués à attendre tout des autres
    (état, famille, etc.). Ils donnent aussi trop de valeur au diplome, au point de
    se bloquer par rapport à d'autres opportunités (ils préfèrent travailler
    dans un bureau climatisé, attendent un poste budgétaire ou une nomination
    toute leur vie, etc., au lieu d'aller au village planter la banane). Tout
    ça à cause de la culture de frime (on aime porter de gros costumes, conduire
    de grosses voitures, etc), d'assistanat et de gestion familiale développée
    chez nous par Omar Bongo pendant 41 ans. Donc, quand les Gabonais vont en France
    ou ailleurs, ils emmènent cet esprit avec eux et, forcément échouent car ils
    croient que la France leur doit tout et que sarkozy c'est Papa Bongo.

    Mais il y a encore un autre problème dans ton argument que tu ne vois pas. Tu
    ne cesses d'écrire ici que tu fais beaucoup pour les Gabonais, que tu
    envoies du matériel, mais ils ne font rien avec ça. Donc tu te plains de cette
    incapacité des Gabonais à faire des petits boulots qui peuvent les nourrir.
    Mais ton problème est que tu n'arrives pas à dépasser l'étape de la
    stigmatisation. Au lieu de te demander pourquoi les choses se passent comme ça,
    tu te contentes de te plaindre de leur immobilisme et tu t'arrêtes là.

    Et c'est là que tu pèches à mon avis. Qu'est-ce que tu vas changer
    en te contentant de te plaindre à longueur de journée? Au lieu de réfléchir
    au POURQUOI de cette situation, tu te limites à la surface du problème. Ceci
    parce que tu penses que, après 41 ans de bongoïsme, il suffit d'envoyer du
    matériel pour voir les Gabonais se transformer. Mais non, Monsieur Mayandji.
    C;'est trop simpliste.

    La même chose qui fait que nos ministres bardés de diplomes n'arrivent
    pas à faire bon usage de leurs connaissances pour bien aider Bongo à
    développer le Gabon, est également ce qui fait que les gens à qui tu envoies
    des voitures, des ciseaux et de l';argent ne sachent pas quoi faire de ces
    choses. La même chose qui fait que nos opposants soient incapables de savoir ce
    que c'est qu'une opposition, et se contentent de faire de l'entrisme
    pour manger le gateau et avoir leurs HUMMERS et leurs BILLES d'OKOUME et
    leur sposte de ministre, c'est cette chose qui fait aussi que tes
    compatriotes dont tu te plains ne puissent pas réussir. La même chose qui fait
    que nous ayons au Gabon plus d'argent que la majorité des autres pays
    africains sans savoir quoi faire de cet argent est la même chose qui fait que
    tes frères et soeurs à qui tu envoies de l'argent, des ciseaux et des
    voitures ne puissent pas savoir quoi faire avec. Enfin, la même chose qui fait
    que tu puisses considérer comme de la magie que Mengara ait réussi est ce qui
    fait que tu n'arrives pas encore à sortir du raisonnement qui immobilise
    tous les autres gabonais. Même après avoir toi-même réussi (un exemple
    positif), tu raisonnes encore comme ceux qui croient que la réussite est de la
    magie.

    Cette chose qui vous immobilise, elle s'appelle le bongoïsme.

    Et toi, comme tous les autres superstituieux, tu ne sais pas quoi faire de ton
    expérience puisque tu crois encore, comme eux, qu'il suffit d'envoyer
    de l'argent, des ciseaux et des voitures à ces gens pour les voir
    transformés. Dis-moi, combien de prêts du FMI et de la banque mondiale le
    Gabon a-t-il reçu depuis 41 ans? Où est le développement? La même chose qui
    se passe au niveau de l'état se passse aussi au niveau des individus.

    Non, cher Mayandji, tu mets la charue avant les boeufs. Pour changer le
    Gabonais, il faut s'attaquer d'abord au blocage qu'il a dans la
    tête, c'est-à-dire 41 ans de bongoïsme. Quand tu auras trouvé une
    solution à ce blocage, tu verras que tes ciseaux, voitures et argent que tu
    envoies au Gabon trouveront enfin terrain fertile et chacun pourra, avec son
    petit métier, contribuer à développer le Gabon.

    Ton frère.

    Marcel.

    Christian MAYANDJI wrote:
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    >
    > Mon cher Marcel,
    >  
    > Je me demande si tu lis prendre la peine de lire l'ensemble de ma
    contribution ou si tu te contentes d'aller à la pêche des idées qui te
    confortent pour construire ta reponse.
    > Je ne me sens pas victime. Ce n'et pas dans mon tempérament. J'ai
    traversé des moments difficiles depuis mon arrivée en France. Toutefois, je
    crois faire partie de ceux qui ont percé le mur de verre et qui consacrent une
    partie de leurs revenus modestes à investir dans leur pays. Tu dis que tu as
    vécu en France, peut - être n'est ce pas dans la région parisienne.
    Sinon, tu aurais compris - par la localisation de ma résidence - que je
    n'ai pas à me plaindre des fruits de mon parcours. Simplement, je ne suis
    pas un homme qui me complait dans la facilité. Je consacre mes ressources à
    améliorer l'acquis et, surtout, à le partager.
    > Ce ne sont pas les discriminations rencontrées en France qui me choquent,
    mais la mentalité obsolète que tu exprimes - en tant que gabonais - qui me
    désespère. J'ai l'impression que - malgré ton séjour en France et
    certainement tes acquis en terme d'instructions - nous n'avons pas tiré
    des leçons comparables de nos expériences respectives. Tu t'es contenté
    de te faire couper les cheveux par ton pote congolais. Mais tu n'as pas fait
    attention à identifier le matériel avec lequel il te coupais les cheveux. Tu
    n'as pas pris le temps de te le procurer sois pour t'en servir ou pour
    permettre à l'un de tes petits frères - ou à un autre gabonais - de
    s'en faire un métier. Moi, je dispose de ce matériel. J'en ai acheté
    et expédié au Gabon. Mais à ce jour, je ne connais aucun des destinataires
    gabonais qui en fait un métier. Ils en ont trop hontes!!! J'ai conservé
    mon propre matériel et je m'en sers pour me tailler les cheveux. Je peux
    t'en envoyer si tu es capable de trouver des gabonais prêts à en faire un
    métier ou si toi-même, tu est prêt à te lancer.
    > Je viens régulièrement au Gabon : au moins une fois par an et pour des
    séjours de trois à quatre mois. Crois moi, je ne dors pas dans les hotels du
    bord de mer, mais je suis souvent sur la route (Makokou, L/réné, Bifoun,
    Ndjolé, Fougamou) à transporter des paysans ou des commerçant(e)s en
    provenance ou à destination de L/ville. Je vais aussi dans le Haut-Ogooué ou
    à Port-Gentil et je m'embarque pour le Fernan-Vaz. Lors de mon prochain
    séjour, je compte pousser dans le Woleu-Ntem jusqu'à la Frontière
    camerounaise et j'irai certainement du côté de l'Ogooué-Lolo (Pana,
    Larstourville, Koula-Moutou, Iboundji). Je peux me permettre de faire tous ces
    voyages parce que je me suis constitué mes propres moyens de transport avec les
    revenus tirés de mes "petits" boulots en France. J'espère
    qu'à cette occasion, je pourrai ramener des équipements de contruction.
    Vous savez, tout cela ne coûte si cher notamment dans le marché de
    l'occasion.
    > Vous dites que vous avez vécu en France, mais j'ai l'impression
    que vous faites partie de ces gabonais qui, à la sortie de la bibliothèque, se
    sont précipité dans les boutiques de costumes & accessoires pour aller,
    ensuite, "faire le beau" dans les boîtes de nuits. Une fois vos
    études terminées et votre valise pleine de costumes, vous croyez aller faire
    la différence en allant faire la queue à la fonction publique. Je ne crois pas
    que vous soyez en mesure de citer le nom d'une seule zone industrielle, que
    vous avez visité dans n'importe quelle région de France, ni des entrepôts
    d'import-export en produits agro-alimentaires ou encore des entreprises de
    transport-transit dans les zones portuaires ou aéro-portuaires. Je suis pas
    certain que vous soyez en mesure d'en citer quelqu'unes que vous ayez
    également visité au Gabon. Êtes vous tout simplement capable de citer le nom
    de quelques villages en Ntoum et Bifoun ? Ou en restant dans la principale
    agglomération urbaine, êtes vous capable de citer les noms de cinquante
    quartiers de Libreville ?
    > Vous savez, chaque fois que je rentre dans un magasin de France, je fais
    comme vous : Je m'achète quelques fringues ou quelques produits de
    consommation. Je cherche également à savoir quels sont les fournisseurs
    industriels, les techniques de fabrication et les équipements nécessaires.
    Munis de ces informations, je m'informe du prix et des conditions
    d'acquisition de ces équipements et de son mode d'expédition au Gabon.
    Lorsque le coût d'acquisition dépasse mes capacités en ressources
    propres, je recherche les possibilités de financement par le biais de
    ressources d'emprunts (dettes fournisseurs, des avances bancaires, ou des
    crédits et concours bancaires...). En fait, j'essaie d'applanir toutes
    les difficultés qui permettraient aux opérateurs gabonais, y compris à des
    micro-entreprenneurs - de se doter et d'exploiter de ce type de matériel.
    Je vais un peu plus loin. Je vais rencontrer des opérateurs européens,
    notamment spécialisés dans l'import-export, en vue d'identifier
    d'éventuels débouchés commerciaux pour les produits susceptibles
    d'être fabriqués et expédiés par les opérateurs gabonais. Tous ces
    efforts consistent à construire un cercle vertueux, un modèle économique
    performant pour les opérateurs gabonais.
    > Il y a un grain de sable dans cet appareillage : la mentalité obsolète
    que vous exprimez et que vous distillez dans l'esprit de vos compatriotes.
    Vous dites que si on se sent mal en France, il suffit de rentrer chez soi et
    d'aller cultiver des produits fruitiers et vivriers à des fins
    d'autoconsommation. Vous êtes en retard de plusieurs trains si - malgré
    votre niveau d'instruction et votre séjour à l'étranger - vous
    continuez à refléchir ainsi. Il n'y aucun pays, ni aucun opérateurs
    économique qui ne peut se satisfaire d'une économie
    d'auto-consommation. Les agriculteurs gabonais doivent produire pour
    exporter et non pas uniquement pour satisfaire le marché national. Celui-ci est
    trop étroit. Il peut être rapidement saturé si tous les agriculteurs gabonais
    devaient réaliser des efforts de production. Ces agriculteurs n'y
    gagneraient rien. je crois que cela doit être l'une des raisons pour
    lesquelles la production agricole reste limitée alors les prix de ces produits
    ont tendance à être relativement élevés. De même, je crois que les
    opérateurs économiques du Gabon doivent importer des équipements pour
    fabriquer ou assembler des produits qu'ils peuvent (re)exporter vers les
    marchés occidentaux ou vers les marchés émergents.
    > Je vous ai déjà dit qu'à l'occasion de mon prochain séjour au
    Gabon, je prendrais un peu de temps pour suivre des cours de gestion agricole à
    l'IGAD. Le but n'est suremment pas de cultiver uniquement pour me
    nourrir ou alimenter le marché local. C'est serait du gachis et il y a
    actuellement des paysans ou des commerçants qui le font très bien et qui
    n'ont pas besoin de moi pour continuer dans la même lancée. Je crois que
    mon travail est certe de produire, mais aussi de tirer le maximum de personnes
    vers le haut en les encourageant à des efforts de production exportables.
    > J'espère qu'après cet exposé, vous aurez compris que je
    n'ai pas une conception théorique de mon engagement militant en faveur du
    développement de mon pays. J'espère que vous aurez compris que je ne vis
    pas en France - ou dans d'autres pays - dans le but d'accumuler les
    petits boulots. J'aimerai que vous admettiez une bonne fois pour toutes
    qu'il y a dans le monde des pays qui constituent des plateformes
    commerciales, financières et logistiques pour certaines zones économiques ou
    à l'échelle mondiale. Ce serait une faute économique pour les opérateurs
    gabonais de ne pas y être représentés, à moins de prendre un certain plaisir
    à rester obsolète.
    > Vous dites dites qu'il n'y a pas de discrimination au Gabon? Etes
    vous sûre que nous parlons du même territoire? Les rênes des principales
    activités économiques sont tenues par des opérateurs expatriés. Les rênes
    de l'Etat restent tenues par des personnes qui ne comprennent la nécessité
    de promouvoir un certain nombre de réformes économiques. De nombreux
    fonctionnaires sont corrompus à différents niveaux et n'hésitent pas à
    entraver les initiatives privées. Est ce que vous voulez que je vous dise le
    montant cummulé des sommes d'argent que j'ai perdu à chaque tentative
    d'investissement au Gabon? Je ne me sens pas plus supertitieux que vous mais
    je regrette cette mentalité qui vous amène à vous entetez dans la
    disqualification.
    > J'aimerais continuer cette discussion mais, auparavant, montrez moi
    que vous maîtrisez des données moins superficielles que celles que vous vous
    plaisez à manier. Salutations cordiales.
    >  
    > MANGASS TTC
    > Christian MAYANDJI
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    > EUROPE - AFRIQUE
    >  
    >
    >
    > --- En date de : Mer 10.9.08, Marcel Mabongo <protected at yahoo.com> a
    écrit :
    >
    >     De: Marcel Mabongo <protected at yahoo.com>
    >     Objet: [BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité mais je ne me sens
    pas affamé, ni sensible à la corruption!!!
    >     À: bdpalabres at bdpgabon.org
    >     Date: Mercredi 10 Septembre 2008, 23h26
    >
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    >
    >     Monsieur Mayandji,
    >
    >     Je partage ce que vous dites, mais j'ai un seul problème,
    c'est celui
    >     de la PERSPECTIVE de votre texte, qui se positionne en victime. vous
    vous
    >     plaignez des traitements qui en France vous empêchent d'avancer,
    avec ou
    >     sans diplomes. Quand je dis vous, je veux dire tous ceux qui vivent en
    France
    >     après avoir abandonné leurs patries.
    >     Ce que vous essayez de nous dire c'est que le contexte français
    >     probablement à cause de son racisme, bloque l'avancement des
    africains.
    >     La question que je pourrais vous poser est que, si vous aviez quitté
    le Gabon
    >     pour vous installer en France, c'est que vous aviez trouvé que le
    Gabon
    >     bloquait aussi l'avancement des Gabonais, et pourtant ces Gabonais
    qui nous
    >     y bloquent ne sont pas BLANCS. Je reconnais les effets su racisme,
    mais ce que
    >     je trouve problématique dans votre exposé est l'attitude de
    victime qui
    >     veut tout expliquer sur les retards et blocages que nous avons en
    France sur la
    >     base du racisme des Français. Pourtant, la solution à ces
    traitements est
    >     simple: RETOURNONS chez nous. MAIS je peux te parier que certains
    d'entre
    >     nous préfèreront quand même rester en France à subir le racisme
    plutôt que
    >     de retourner au Gabon. Pourquoi? Tout simplement parce que la vie en
    France est
    >     meilleure pour eux, meme sous le racisme, qu'au Gabon où il
    n'y a pas
    >     de racisme mais un régime qui tue les initiatives et les aspirations.
    >     Du coup, nous nous retrouvons confrontés à ce paradoxe qui veut que
    nous
    >     soyons d'éternelles victimes qui ne trouve de raisons à leurs
    échecs que
    >     dans la faute des autres: racisme, manque d'assistance, etc.
    >     Voilà pourquoi j'ai dit que tout ce que nos frères qui se
    plaignent
    >     doivent faire, s'ils veulenet s'enlever de ces situations que
    vous
    >     décrivez, c'est retourner chez eux planter la banane.
    Qu'est-ce qui est
    >     mieux: vivre dans on village, planter la banane et manger à sa faim
    dans la
    >     dignité ou rester en France, subir le racisme et rester blqoué toute
    sa vie.
    >     Metter la faute sur les Français et toutes ces choses que vous dites
    ne peut
    >     que me convaincre de notre incapacité à nous transcender. La vfaie
    limite à
    >     nos possibilités, cher Monsieur Mayandji, ce n'est pas le racisme
    des
    >     français, ce n'est pas Omar Bongo, c'est nous-même. Et tant
    que nous
    >     ne sortirons pas de cette attitude qui veut que ce soit toujours la
    faute des
    >     autres, attitude qui montre notre étant mental d'éternels
    assistés qui
    >     attendent tout des autres, y compris des gentilles et des humanités
    qui
    >     n'existent que chez les rêveurs, nous n'irons jamais nulle
    part en tant
    >     que noirs, encore moins en tant que Gabonais. Heureusement que nos
    frères
    >     d'Afrique de l'ouest, qui ont plus souffert de pauvreté que
    nous et qui
    >     sont moins habitués à la facilité des couos de mains familaiux et
    des
    >     parachutages assistés l'ont mieux compris que nous. Voilà
    pourquoi eux,
    >     sans se plaindre, foncent dans tout et dans n'importe quoi, trop
    contents
    >     d'avoir pu arriver sur une terrequi, malgré son racisme, leur
    offre
    >     quand-même la possibilité le temspd d'une année ou de deux ou
    de cind ou
    >     de dix, de réunir le capital dont ils ont besoin pour retourner chez
    eux pour
    >     se lancer dans des activités indépendantes. Parfois ce sont eux qui
    finissent
    >     par s'investir même en France dans des activités indépendantes.
    J'ai
    >     connu un jour, quand j'habitais en France, un jeune congolais qui
    avait
    >     abandonné son doctorat en France pour ouvrir un salon de coiffure
    pour hommes
    >     et de produits de beauté pour femmes. Ayant vu les limites de son
    diplome en
    >     FRance, c'est avec fierté qu'ils 'est lancé dans cette
    activité
    >     en utilisant le simple talent qu'il avait de savoir nous couper
    les cheveux
    >     au campus.
    >
    >     Il a fait ça sans magie ni superstition, en France, dans un pays au
    racisme
    >     qui, pourtant, aurait dû le bloquer aussi. Mais non, ce jeune a
    réussi en
    >     laissant de côté son diplome et en s'engageant dans une
    activité qui ne
    >     lui rapportait rien quand il couoait les cheveux de ses amis au
    campus, mais qui
    >     aujourd'hui nourrit bien sa famille. Les statistiques dont vous
    parlez,
    >     Monsieur Mayandji, relèvent de la superstition. Oui, elles sont
    réelles, mais
    >     pas pour les mêmes raisons. ce que ces statistiques disent c'est
    plutôt
    >     que les gens qui en font partie sont des superstitieux qui ont mis
    leurs vies
    >     entièrement dans les mains des autres et qui attendent que la vie
    leur tombe du
    >     ciel par la magie du bon Dieu. IL est temps qu'on sorte de ces
    attitudes.
    >
    >     Christian MAYANDJI wrote:
    >     > ___________________________________________________________
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    >     > Bonjour Marcel,
    >     >  
    >     > Je suis Ok pour la perception que tu peux avoir des gabonais.
    Mais permets
    >     moi d'insister : la réussite du Dr MENGARA est statistiquement
    >     exceptionnelle en France. Je pense qu'il a bien fait de traverser
    >     l'Atlantique et aussi qu'il a bien gérer son parcours
    universitaire.
    >     > Je confirme qu'en France, il y a un mur de verre qui amène
    les
    >     diplomés africains - qui l'acceptent - à accepter des emplois
    sans rapport
    >     avec leurs parcours de formation universitaire ou professionnelle. Les
    >     autorités françaises et les responsables des partis politiques le
    >     reconnaissent. Des organisations citoyennes se sont créé pour lutter
    contre ce
    >     constat, avec un succès mitigé.
    >     > Il faudrait que vous sachiez que la discrimination se pratique
    même à
    >     l'université lorsqu'on veut s'orienter vers certaines
    >     spécialités. J'ai, pour ma part, eu l'opportunité
    d'exercer dans
    >     certains environnements ou d'être admis dans certains milieux -
    notamment
    >     d'affaires - sans me recommander d'une quelconque autorité
    gabonaise.
    >     J'ai pu mesurer la performance réalisée ainsi que
    l'isolement.
    >     > Il me semble que vous ayez, vu du Gabon, une vision idéalisée
    des
    >     perspectives de parcours des africains diplomés dans les pays
    occidentalisé :
    >     il ne suffit pas de se pointer avec un diplome quelconque pour
    exercer. J'ia
    >     eu l'occasion - en tant que conseiller d'insertion -
    d'accueillir
    >     des medecins qui revenaient des pays de l'Est ou du Proche -
    Orient et qui
    >     étaient réduit à exercer dans les hopitaux comme garçon de salle,
    aide
    >     soignant. Il faut avoir la nationalité française pour accéder à
    certains
    >     niveaux d'emplois ou à certains secteurs d'activités. Cela
    fait partie
    >     des non-dits mais c'est du vécu.
    >     > Pourquoi ne pas rentrer chez soi lorsqu'on est confronté à
    ce genre
    >     de situation?
    >     > Les marges de manoeuvres ne sont pas les mêmes. Il est soit
    possible de
    >     travailler de manière informelle, soit de travailler à son propre
    compte
    >     notamment lorsqu'on est résident.
    >     > L'essentiel est de trouver le bon créneau susceptible de
    générer de
    >     la clientèle. Il y a aujourdhui quelques gabonais qui se sont
    orienté vers
    >     cette perspective et qui s'en sortent tant bien que mal et
    certainement
    >     mieux qu'au Gabon. Notre préoccupation est de transformer
    l'essai et de
    >     rattrapper le retard que nous avons pris par rapport à certains de
    nos
    >     compatriotes de l'Afrique centrale ou de l'Ouest en matière
    >     d'initiative privé.
    >     > Notre point faible est que nous ne pouvons pas travailler avec
    notre pays
    >     d'origine - à l'import ou à l'export - avec autant
    >     d'efficacité que les ressortissants des autres pays africains ou
    >     d'ailleurs. Alors, nous sommes obligés d'aller prospecter
    dans ces pays
    >     pour mainternir un certain niveau d'activité. Je vous invite à
    relire
    >     l'échange récent (Dimanche 07-09) que Mme Félicité Vincent et
    moi avons
    >     partagé sur cette question.
    >     > Le but de ma dernière contribution était de montrer que
    derrière la
    >     précarité, il y avait des hommes et des femmes responsables qui
    recherchent
    >     des nouvelles opportunités - des pionniers - avec plus ou moins de
    bonheur.
    >     Certains d'entre eux - comme moi - n'hésitent pas à investir
    pour leur
    >     pays, leur famille ou tout simplement eux-mêmes. Souvent ces
    investissements
    >     sont gachés ou liquidés du fait du manque de maturité de ceux qui
    en
    >     bénéficient. Cela ne nous décourage pas pour autant. Nous attendons
    >     simplement de la reconnaissance et du respect. Nous estimons qu'il
    est
    >     injuste de nous stigmatiser ou nous disqualifier.
    >     > En reponse à votre suggestion de rentrer au Gabon et faire
    >     l'agriculture, je fais partie des personnes qui sont interessées
    par le
    >     développement des activités des fruits et légumes au Gabon. Cela
    est
    >     d'autant plus interessant qu'il y a des perspectives de
    développement
    >     commercial dans nos pays de résidence. J'ai l'intention de
    venir suivre
    >     une formation à l'IGAD et de m'y atteler. N'hésitez pas
    à
    >     encourager le maximum de Gabonais susceptibles de s'interesser à
    ce type
    >     d'activité ou aux activités de valorisation du bois en mobilier.
    Il y a
    >     quelques débouchés internationaux pour ce type de produits.
    >     > J'espère avoir clarifié ma contribution initiale et vous
    adresse mes
    >     meilleures salutations.
    >     > Cordialement.
    >     >  
    >     > MANGASS TTC
    >     > Christian MAYANDJI
    >     > Démarches-Gestion
    >     > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES 
    >     > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
    >     >  CONVOYAGE EXPLOITATION
    >     > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
    >     > EUROPE - AFRIQUE
    >     >  
    >     >
    >     >
    >     > --- En date de : Mar 9.9.08, Marcel Mabongo
    <protected at yahoo.com> a
    >     écrit :
    >     >
    >     >     De: Marcel Mabongo <protected at yahoo.com>
    >     >     Objet: [BDPalabres] Re: Je suis dans la précarité mais je
    ne me sens
    >     pas affamé, ni sensible à la corruption!!!
    >     >     À: bdpalabres at bdpgabon.org
    >     >     Date: Mardi 9 Septembre 2008, 2h45
    >     >
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    >     >     Monsieur Mayandji,
    >     >
    >     >     Je ne crois pas que la "réussite" du Dr. Daniel
    Mengara
    >     soit
    >     >     exceptionnelle comme vous dites. Ce qui est exceptionnel
    c'est
    >     plutôt la
    >     >     superstition avec laquelle nous abordons la réussite.
    c'est
    >     plutôt le
    >     >     Gabonais qui est EXCEPTIONNEL car nous entourons l'idée
    de
    >     réussite de
    >     >     tellement de superstition que cela devient incompréhensible
    pour nous
    >     de
    >     >     comprendre que "réussir" c'est aussi comme en
    politique
    >     une
    >     >     question de convictions bien assises. Qu'est-ce qu'il
    y a de
    >     sorcier,
    >     >     par exemple, dans la réussite du Dr. Daniel Mengara? Quand
    on vit
    >     dans les pays
    >     >     occidentaux et qu'on voit les autres réussir, on prend
    cela pour
    >     de la
    >     >     sorcellerie alors que la réussite est tout simplement une
    question de
    >     bien
    >     >     comprendre son environnement, et donc de s'y adapter avec
    des
    >     idées et
    >     >     objectifs précis. Et on commnce même à accuser, à tort ou
    à
    >     raison, les
    >     >     autres de racisme. Il y a pourtant une solution simple au
    racisme
    >     français dnt
    >     >     vous parlez: au lieu pour le Gabonais de rester en France et
    subir le
    >     racisme en
    >     >     travaillant comme éboueur avec son doctorat en poche, il
    peut rentrer
    >     chez lui
    >     >     et faire le même travail d'éboueur et se la fermer. Ou
    alors
    >     aller planter
    >     >     la banane au village.
    >     >
    >     >     Nous Gabonais, nous avons l'habitude d'être assisté
    dans nos
    >     >     "réussites", alors on finit par ne plus savoir
    reconnaître
    >     les
    >     >     valeurs de travail, d'effort, de créativité et de
    dignité qui
    >     mènent à
    >     >     la réussite. Pourtant la précarité elle-même est une
    notion à
    >     relativiser.
    >     >     le problème des Gabonais est que, habitués à
    l'assistanat, ils
    >     ne savent
    >     >     pas ce que c'est que se contenter du peu qu'ils ont.
    Quand un
    >     Gabonais a
    >     >     un diplome ou se trouve une voix politique, sa première
    réaction
    >     c'est le
    >     >     poste budgétaire (pour le diplomé) ou le parachutage au
    poste de
    >     ministre
    >     >     (opposition alimentaire). le Gabonais ne sait pas penser en
    dehors du
    >     poste
    >     >     budgétaire ou de la nomination politique. Et même quand il
    >     s'engage en
    >     >     politique, c'est sur calcul. On se fait remarquer et on
    se vend.
    >     Mais
    >     >     entretemps, on reste bloqué dans l'attente sans rien
    faire de sa
    >     vie qui
    >     >     soit valable ou de nature à nous constituer une vie
    indépendante.
    >     >
    >     >     Et parce qu'on est habitué aux nominations et à
    >     l'assistanat, on
    >     >     qualifie de précarité toutes les situations qui, ailleurs,
    sont des
    >     situations
    >     >     de dignité. Par exemple, ailleurs, être enseignant,
    policier,
    >     commerçant,
    >     >     éboueur, femme de ménage et autres est une carrière que
    >     quelqu'un peut
    >     >     poursuivre toute sa vie, sans rêver de devenir ministre.
    Mais au
    >     Gabon, parce
    >     >     que nous ne savons pas nous contenter de la petite dignité
    qui vient
    >     de nos
    >     >     petis boulots, on veut tous devenir  ministres. On a une
    femme qui
    >     bouge plus
    >     >     les fesses que les autres dans les groupes d'animation,
    le mari
    >     est
    >     >     parachuté ministre. On a un frère ministre, on attend
    qu'il nous
    >     nomme
    >     >     facteur dans son administration. Entretemps, on s'asseoit
    et on
    >     attend, la
    >     >     tête dans les mains. Ces attentes finissent par créer
    >     l'immobilisme et le
    >     >     manque d'efforts. On attend étenellement le poste
    budgétaire.
    >     Combien de
    >     >     gabonais diplomés sont au chomage aujourd'hui (donc dans
    la
    >     précarité)
    >     >     alors qu'ils peuvent aller vivre au village et planter
    des bananes
    >     à vendre
    >     >     sur le marché? Au Gabon, l'argent a une odeur. On
    préfère
    >     chomer avec un
    >     >     diplome qu'aller au village planter la banane.
    >     >
    >     >     Il faut donc éviter de trop simplifier la notion de
    précarité.
    >     N'est pas
    >     >     précaire la personne qui, avec son petit boulot ou son petit
    >     commerce,
    >     >     s'organise pour vivre dans la dignité et se contente du
    fruit de
    >     son effort
    >     >     gagné dignement tout en évitant les parachutages qui
    crééent
    >     l'esprit de
    >     >     dépendance et d'assistanat. Le Gabonais est une race à
    part. Ce
    >     n'est
    >     >     pas dans Mengara qu'il faut chercher l'exception,
    mais dans le
    >     Gabonais.
    >     >     Je crois que c'est dans le conditionnement du bongoïsme
    qu'il
    >     faut
    >     >     aller chercher la cause de ces comportements de superstition.
    nous
    >     sommes
    >     >     tellement bien habitués à cet état des choses qu'au
    Gabon comme
    >     dans la
    >     >     diaspora, ce sont les mêmes tares qu'on retrouve, et
    auniveau de
    >     tout le
    >     >     monde, qu'on soit intellectuel ou pas. Voilà pourquoi
    certains ne
    >     >     comprennent pas que le Dr. Daniel Mengara, content et
    satisfait de sa
    >     situation,
    >     >     ne rêve pas de devenir ministre ou président au Gabon. Les
    >     superstitieux
    >     >     l'accuseront toujours de faire du bruit pour se faire
    remarquer
    >     pour devenir
    >     >     ministre ou autre. Mengara aura beau démontrer par A à Z
    que son
    >     emploi est
    >     >     stable et garanti pndant 30 ans encore aux USA, les
    superstitieux ne
    >     peuvent pas
    >     >     s'enlever de la tête qu'un Gabonais ne puisse pas
    être
    >     tenté par les
    >     >     postes de ministres, même quand il est Professeur dans un
    pays où
    >     les
    >     >     Professeurs d'université sont bien traités comme aux
    USA.
    >     >     C'est là que se trouve le vrai mal, monsieur Mayandji.
    >     >     J'ai lu un jour un texte du Dr. Mengara expliquant
    pourquoi,
    >     >     mathématiquement, il ne rêve pas du poste de ministre.
    Mengara avait
    >     dit,
    >     >     d'aillerus comme dans la vidéo, que audn il fait le
    calcul de son
    >     salaire
    >     >     de professeur sur les 20 ans qui viennent et le poste de
    ministre sur
    >     disons 5
    >     >     ans (sauf si on est ministre à vie), il préfèrerait rester
    >     Professeur.
    >     >     J'avais compris ce calcul. Je vais essayer de vous faire
    une
    >     description
    >     >     simple de ce qu'il avait expliqué. Imaginons que le
    ministre
    >     gabonais gagne
    >     >     15 millions de F CFA par mois et Mengara 3 millions de F CFA
    par mois.
    >     Vu que le
    >     >     poste de ministre n'est pas éternel, même au Gabon, on
    peut
    >     supposer que
    >     >     le ministre, sur 5 ans va gagner 75 millions en tout. Le Dr.
    Mengara,
    >     avec ses 3
    >     >     millions, sur 25 ans, va gagner 75 millions. A moins
    d'être
    >     ministre à
    >     >     vie, qu'est-ce qui va faire que Mengara puisse vouloir
    devenir
    >     ministre,
    >     >     selon vous, alors qu'il vit dans un pays où il peut se
    soigner et
    >     où sa
    >     >     retraire est assurée? Ces chiffres, qui ne sont que des
    chiffres
    >     inventés pour
    >     >     la démonstration, sont importants pour comprendre pourquoi
    >     l'état
    >     >     d'esprit d'un homme sorti de la superstition comme
    Mengara
    >     peut être
    >     >     satisfait de sa vie. je ne sais pas le salaire mensuel du Dr.
    Mengara,
    >     mais je
    >     >     pense que ce cacul devrait vous montrer pourquoi c'est
    nous les 
    >     Gabonais
    >     >     qui devons sortir de la superstition. Je vois en Mengara un
    homme fier
    >     de gagner
    >     >     sa vie là où il est, se contente du fruit de son labeur
    >     intellectuel, sans
    >     >     plus. Et pour nous rous, c'est un exemple à suivre,
    quelque sit
    >     le niveau
    >     >     de vie que nous menons. L'éboueur gabonais qui gagne sa
    vie en
    >     France même
    >     >     avec un doctorat doit savoir se contenter de son boulot et en
    tirer de
    >     la
    >     >     fierté, au lieu de rêver de devenir ministre. Peut-être
    que, comme
    >     les
    >     >     autres, il auar, après 20 ans, si bien appris le boulot
    qu'au
    >     lieu
    >     >     d'attendre le poste budgétaire de Bongo, il peut créer
    une
    >     entreprise
    >     >     d'éboueur en France ou au Gabon et gagner des millions
    comme chef
    >     >     d'entreprise, grace à l'expérience acquise, même
    sans
    >     diplome.
    >     >     C'est ce blocage de la "ministrabilité
    collective" qui
    >     nous
    >     >     immobilise dans l'assistanant et l'attentisme
    qu'il nous
    >     faut
    >     >     combattre. Mengara n'est une exception que parce
    qu'il est
    >     sorti du
    >     >     carcan mental qui nous fait croire que réussir est une
    affaire de
    >     magie ou de
    >     >     superstition.
    >     >
    >     >     Marcel
    >     >
    >     >     Christian MAYANDJI wrote:
    >     >     >
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    >     tout
    >     >     simplement aux messages. 
    >     >     > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page.
    >     >     >
    ___________________________________________________________
    >     >     >
    >     >     >
    >     >     >
    >     >     > Bonjour Jean,
    >     >     > Bonjour mes chers compatriotes,
    >     >     >  
    >     >     > Je n'ai pas créé de partis politiques. Comme
    militant,
    >     j'ai
    >     >     été et reste un second couteau. Je me sens encore engagé
    >     politiquement pour
    >     >     le changement bien que je me sois interdis de m'encarter
    dans une
    >     autre
    >     >     organisation politique. Je fais partie des personnes (femmes
    et
    >     hommes) qui
    >     >     vivent dans la précarité en France et au Gabon. Même
    lorsqu'il
    >     >     m'arrive d'avoir faim, je ne ressens pas le besoin de
    demander
    >     au
    >     >     "système..." de pourvoir à ma pitance. Je suis en
    plein
    >     milieu de
    >     >     l'âge critique (40-45 ans). Cela va peut-être arriver
    bientôt :
    >     avec
    >     >     d'autres personnes vivant dans la même situation, nous
    allons
    >     bientôt
    >     >     sauter le pas et nous "rapprocher". C'est
    presque
    >     logique, et
    >     >     même mécanique!!! Oh non, cela ne va pas m'arriver. Je
    ne suis
    >     pas un
    >     >     leader politique! Je n'ai pas créé de partis! Dieu
    merci!...
    >     >     >  
    >     >     > En fait, il faut rappeller que la conscience politique
    est le
    >     produit
    >     >     d'un parcours mais aussi d'une volonté personnelle.
    Tout
    >     être humain
    >     >     doit faire des choix. Pourquoi se laisser entrainer par la
    pression
    >     familiale?
    >     >     cela n'est-il pas un pretexte? Quand on a des enfants (3
    au
    >     compteur), on
    >     >     doit les préparer à s'assumer. On doit leur donner de
    >     l'instruction,
    >     >     des conseils pour s'orienter au mieux
    professionnellement, pour
    >     éviter la
    >     >     précarité qu'a connu Papa. Autrement comment puis je
    penser
    >     qu'il
    >     >     faille que je conditionne ma vie à l'avenir de mes
    enfants? De
    >     même, pour
    >     >     notre conjointe : lorsqu'on veux s'engager
    politiquement, il
    >     faut
    >     >     d'abord prendre le temps de la mettre à l'abris des
    aléas de
    >     notre
    >     >     engagement politique. Cela suppose qu'il faut l'aider
    à se
    >     former ou à
    >     >     se récycler professionnellement, puis à trouver un emploi
    stable. Il
    >     faut
    >     >     s'assurer qu'elle puisse subvenir à ses besoins ou
    à ceux de
    >     sa
    >     >     famille, notamment dans le cas où on viendrait à se rendre
    incapable
    >     >     (juridiquement, mentalement ou physiquement) ou à
    disparaitre
    >     temporairement
    >     >     (prison) ou définitivement (mort).
    >     >     > Et puis, tout le monde sait que la politique au Gabon
    (en
    >     Afrique) ne
    >     >     nourrit pas son homme lorsqu'on est dans
    l'opposition. Faut-il
    >     pour
    >     >     autant disqualifier tous ceux qui en font de ce côté de la
    barrière
    >     du fait
    >     >     qu'ils ne justifie pas de carrières stable au plan
    professionnel.
    >     Faut-il
    >     >     s'interdire de s'engager politiquement, notamment
    dans
    >     l'opposition?
    >     >     C'est ce que j'ai cru pendant longtemps, jusqu'à
    ce que
    >     je sois
    >     >     victime d'une intoxication alimentaire au restaurant du
    campus de
    >     >     l'université Omar Bongo (1988-1989) qui a failli me
    coûter la
    >     vie. A
    >     >     partir de ce jour, j'ai compris que je ne devais plus
    laisser à
    >     >     d'autres le soin de défendre mes intérêts. Il fallait
    que je
    >     fasse partie
    >     >     de la melée. Surtout, il ne faut pas se permettre la moindre
    >     complaisance avec
    >     >     la négligence, le laisser-aller. Autrement, nous nous
    trouvons
    >     atteint, même
    >     >     dans un environnement où nous nous sentons protégé, à
    l'abris
    >     de tous
    >     >     les remous extérieurs.
    >     >     > Non, je ne crois pas que la légitimité de
    l'engagement
    >     politique -
    >     >     notamment dans l'opposition - se mesure à l'aune de
    la
    >     stabilité ou de
    >     >     l'indépendance financière. A vrai dire, un militant de
    >     l'opposition
    >     >     n'a rien d'autre que la force de sa conviction -
    comme capital
    >     - au
    >     >     moment où il s'engage. Tout au long de son parcours, il
    doit
    >     apprendre à
    >     >     se détacher des contingences matérielles. Même lorsque la
    >     conjoncture lui est
    >     >     politiquement et financièrement favorable, il doit
    comprendre que
    >     tout ceci
    >     >     peut disparaitre du jour au lendemain. Il doit se tenir prêt
    à
    >     (re)partir au
    >     >     combat si jamais il a cru, un seul instant que ce combat
    avait cessé.
    >     >     >  
    >     >     > Un militant politique - à plus forte raison, un leader
    de parti
    >     - doit
    >     >     être à la fois un visionnaire et un homme pragmatique. Il
    doit être
    >     savoir
    >     >     dans quelle direction il faut se projetter et le faire savoir
    aux
    >     autres. Il
    >     >     doit aussi être capable de mettre en place cette
    organisation qui
    >     permette de
    >     >     mobiliser les moyens pour atteindre les objectifs fixés. Il
    doit
    >     être capable
    >     >     de (re)motiver son groupe. Je vous invite à revoir les
    parcours de
    >     Charles de
    >     >     Gaulle à Londres, Fidel Castro au Mexique, Mao Tsé Toung,
    Nelson
    >     Mandela, et
    >     >     bien d'autres.. En fait et dans les environnements ou les
    >     institutions ne
    >     >     leur font pas de place, les "opposants" sont des
    personnes
    >     qui se
    >     >     mettent en rupture avec le système en place et acceptent de
    rentrer
    >     dans la
    >     >     précarité. C'est l'essence même de leur combat :
    ils en
    >     acceptent les
    >     >     conditions parce qu'ils sont motivés par des valeurs non
    >     négociables.
    >     >     >  
    >     >     > Juste un point concernant les petits boulots en France :
    j'ai
    >     été
    >     >     ouvrier du batiment, manoeuvre dans une entreprise de
    logistique,
    >     enseignant
    >     >     d'économie dans un lycée privé, back ou middle office
    en milieu
    >     bancaire,
    >     >     conseiller d'insertion professionnelle,.. La palette des
    métiers
    >     que les
    >     >     expatriés en France sont appelés à exercer est très
    large. Elle ne
    >     dépent
    >     >     pas de leur bonne volonté, ni de leur formation initiale. Il
    y a des
    >     >     barrières, des sortes de "mur de verre" qui sont
    placés
    >     pour bloquer
    >     >     leurs parcours et à les maintenir dans des conditions de
    >     subordination. Il
    >     >     n'y a pas beaucoup d'africians diplômés qui, en
    France,
    >     exercent un
    >     >     emploi en rapport avec leurs diplomes universitaires et cela
    ne
    >     dépent pas du
    >     >     mérite.
    >     >     > Il y a quelqu'uns d'entre nous qui passent à
    travers les
    >     gouttes.
    >     >     Cela peut être du au hasard des opportunités, ou au
    toupet!!!
    >     Quelques uns
    >     >     cèdent à la facilité en acceptant certaines humiliations
    pour
    >     conserver leurs
    >     >     emplois. Je vous laisse imaginer car je suis trop pudique
    pour vous
    >     décrire
    >     >     certaines situations.
    >     >     > Nous avons de l'admiration pour le docteur Mengara
    et avons
    >     presque
    >     >     tous envie de tenter notre chance aux USA. Mais nous restons
    >     réalistes. Les USA
    >     >     ont leurs lots de misère et d'échec. Le docteur MENGARA
    fait
    >     partie de
    >     >     ceux qui ont réussi à passer entre les gouttes. Peut -
    être
    >     pourra-t-il
    >     >     expliquer à ceux de ses compatriotes qui le veulent comment
    s'y
    >     prendre?
    >     >     Simplement, il faut prendre cette situation comme elle est :
    >     EXCEPTIONNELLE!!!
    >     >     > Dans ces conditions, pourquoi les précaires ne
    rentrent-ils pas
    >     tout
    >     >     simplement au pays pour partager le quotidien des autres?
    Après tout,
    >     le hasard
    >     >     des rencontres peut nous emmener à bénéficier d'un
    >     décret...C'est un
    >     >     peu le serpent qui se mord la queue!!! La force de
    l'expatriation,
    >     c'est
    >     >     la multiplicité des opportunités. Surtout, lorsqu'on a
    atteint
    >     un certain
    >     >     niveau d'intégration et qu'on a tiré les leçons de
    la
    >     précarité.
    >     >     > On peut s'enfoncer dans la précarité et finir dans
    la
    >     misère. Dans
    >     >     la précarité, on peut également à mieux gérer sa vie, à
    faire
    >     les bons
    >     >     choix et même à anticiper l'avenir ou ses risques. La
    >     précarité peut
    >     >     dévenir une école où on apprend à dévenir indépendant
    >     mentalement et sur
    >     >     d'autres plans. La précarité est une expérience où on
    apprend
    >     soit à
    >     >     épargner pour dfaire face, dans l'avenir, à des
    dépenses
    >     courantes.
    >     >     C'est une expérience où on apprend à faire des choix
    >     >     d'investissements. la précarité est une expérience au
    cours de
    >     laquelle
    >     >     on découvre où et comment il faut mobiliser des ressources
    >     financières et
    >     >     comment les faire fructifier. C'est une expérience au
    cours de
    >     laquelle
    >     >     nous découvrons que les gabonais peuvent vivre d'autre
    chose que
    >     de
    >     >     l'or noir (petrole) : par exemple, en développant et en
    exportant
    >     sa
    >     >     production agricole par des moyens privés et notamment vers
    des
    >     circuits de
    >     >     ventes labellisés.
    >     >     > La précarité s'apparente moins à la boîte de
    pandore
    >     qu'à
    >     >     l'auberge espagnole. Il faut avoir des convictions fortes
    et une
    >     conscience
    >     >     claires de ses orientations. Notre principal regret - nous
    autres qui
    >     sommes
    >     >     dans la précarité en France - est de vivre le fait que ce
    sacrifice
    >     ne soit
    >     >     pas reconnue comme une expérience qui peut être source de
    richesses
    >     pour nos
    >     >     compatriotes restés au Gabon. Comment peut on exprimer le
    choc que
    >     nous
    >     >     ressentons lorsque nous prennons connaissance du gachis qui
    est fait
    >     au Gabon
    >     >     avec nos "vieilles voitures d'occasion"
    expédiés, nos
    >     maigres
    >     >     ressources financières si durement gangées et  expédiées
    pour
    >     construire la
    >     >     "petite maison de retraite" ou pour recevoir
    "nos
    >     compagnons de
    >     >     combat", nos tronçonneuses pour couper le bois...
    >     >     > En fait, autant nos compatriotes du Gabon peuvent nous
    percevoir
    >     comme des
    >     >     potentiels "affamés", autant nous autres
    précaires les
    >     percevons
    >     >     comme des "éternels inconséquents". Mais tout
    cela
    >     n'est que
    >     >     caricature. Essayons de découvrir ensemble ce qui se cache
    derrière
    >     ces
    >     >     jugements de valeurs. Peut - être que nous finirons par
    trouver
    >     quelques
    >     >     solutions pour que les leaders politiques, les seconds
    couteaux, ou
    >     les
    >     >     militants de base ne se sentent plus tentés d'aller
    "à la
    >     >     soupe".
    >     >     > Cordialement.
    >     >     > MANGASS TTC
    >     >     > Christian MAYANDJI
    >     >     > Démarches-Gestion
    >     >     > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES 
    >     >     > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
    >     >     >  CONVOYAGE EXPLOITATION
    >     >     > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
    >     >     > EUROPE - AFRIQUE
    >     >     >  
    >     >     >
    >     >     >
    >     >     > --- En date de : Sam 6.9.08, Jean Bika
    >     <protected at yahoo.com> a
    >     >     écrit :
    >     >     >
    >     >     >     De: Jean Bika <protected at yahoo.com>
    >     >     >     Objet: [BDPalabres] Re: Alliance UPG / RDPG: Les
    fanfarons se
    >     >     rejoignent
    >     >     >     À: bdpalabres at bdpgabon.org
    >     >     >     Date: Samedi 6 Septembre 2008, 19h56
    >     >     >
    >     >     >    
    ___________________________________________________________
    >     >     >     Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon
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    ___________________________________________________________
    >     >     >
    >     >     >
    >     >     >     Belle analyse, Placide.
    >     >     >
    >     >     >     Quelle déchéance pour l'UPG, vraiment. Dire
    que
    >     c'était un
    >     >     parti
    >     >     >     d'avenir. Maintenant, e être réduit à
    s'attaquer
    >     au BDP sur
    >     >     INternet,
    >     >     >     c'est grave.
    >     >     >     Il ya une autre dimension qu'on oublie souvent
    dans la
    >     politique
    >     >     gabonaise.
    >     >     >     Les oppositions de notre pays semblent toujours
    souffrir de
    >     la même
    >     >     maldaie
    >     >     >     dès qu'isl atteignent un certain âge.
    Rappelez-vous
    >     d'Oyono
    >     >     Abaga qui
    >     >     >     avait rejoint Bongo ouvertement en donnant comme
    raison
    >     qu'il
    >     >     allait mourir
    >     >     >     et il avait besoin de laisser de l'argent à ses
    enfants.
    >     J'ai
    >     >     >     l'impression que passé 50 ans, l'age limite
    de
    >     >     l'espérance de vie
    >     >     >     au Gabon, nos opposants changent souvent d'avis
    et
    >     commencent à
    >     >     penser à
    >     >     >     ce qu'ils vont laisser à leurs enfants. je
    pense que les
    >     >     pressions
    >     >     >     familiales deviennent souvent très fortes  pour
    eux, du
    >     genre
    >     >     "pourquoi tu
    >     >     >     continues à faire de la olitqieu alors que nous on
    meurt de
    >     faim?
    >     >     Qu'est-ce
    >     >     >     que l'opposition t'a apporté jusqu'à
    présent?
    >     Penses à
    >     >     ta
    >     >     >     famille, à tes enfants, est-ce que tu vas mourir
    sans leur
    >     laisser
    >     >     quelque
    >     >     >     chose?
    >     >     >     Et c'est là que nos opposants se fatiguent. Ils
    vivent
    >     dans la
    >     >     précarité
    >     >     >     et quand passé 50 ans, ils voient qu'ils
    n'ont rien,
    >     >     c'est
    >     >     >     l'àge où ils commencent à penser à
    eux-mêmes.
    >     >     >     Les changements de Mamboundou s'espliquent par
    ça, à
    >     mon avis.
    >     >     Il se
    >     >     >     positionne pour au moins finir sa vie avec quelque
    chose pour
    >     ses
    >     >     enfants. La
    >     >     >     bougeotte de tous les vieux politicards du pays
    vient de là.
    >     Il est
    >     >     possible de
    >     >     >     prédire si un opposant va trahir ou non en fonction
    de son
    >     age. Entre
    >     >     30 et 45
    >     >     >     ans, ils sont souvent virulents. A 45 ans ou plus,
    ils se
    >     fatiguent.
    >     >     >     Mais tout ça est dû à la précarité. Très peu
    >     d'opposants
    >     >     gabonais
    >     >     >     s'assument dans des filières ou carrières
    >     indépendantes. En
    >     >     dehors du Dr.
    >     >     >     Daniel Mengara, je ne vois aucun autre opposant
    gabonais
    >     leader de
    >     >     parti
    >     >     >     politique avec une carrière indépendante qui soit
    capable
    >     de la
    >     >     garder à
    >     >     >     l'abri des tentations du régime. Je ne sais pas
    si
    >     Daniel Mengara
    >     >     aussi un
    >     >     >     jour va se fatiguer, mais je pense que les hommes
    qui
    >     pourront montrer
    >     >     de vraies
    >     >     >     carrières conséquentes dans l'avenir sont les
    hommes en
    >     qui on
    >     >     pourra
    >     >     >     faire confiance. C'est pourquoi il est important
    de
    >     toujours poser
    >     >     la
    >     >     >     question aux déclarés opposants ce qu'ils font
    dans
    >     leur vie.
    >     >     S'ils ne
    >     >     >     sont pas hommes d'affaires ou professionnels
    hors du
    >     système
    >     >     Bongo,
    >     >     >     c'est pas la peine. Ils finiront dans la cour
    des enfants
    >     de
    >     >     Bongo. Le vrai
    >     >     >     test sera toujours de savoir ce qu'ils faisaient
    avant la
    >     >     politique et si
    >     >     >     leur carrière leur permet de rester à l'abri
    des
    >     tentations ou
    >     >     des
    >     >     >     influences du régime. Par exemple, si on a une
    carrière qui
    >     dépend
    >     >     de BOngo,
    >     >     >     comme une nomination (comme Mamnoundou à
    l'ACCT), ce
    >     n'est
    >     >     pas un
    >     >     >     opposant crédible. Si on vit de petit boulots en
    France sans
    >     >     carrière stable,
    >     >     >     ce n'est pas un opposant crédible. IL faut que
    chaque
    >     opposant
    >     >     soit
    >     >     >     capablede montrer en quoi et comment il est
    financièrement
    >     >     indépendant avant
    >     >     >     de nous faire du bruit. Il ne suffit pas de montrer
    qu'on
    >     a un
    >     >     petit boulot:
    >     >     >     il faut montrer que ce petit boulot vous met hors du
    besoin
    >     de la
    >     >     corruption.
    >     >     >     Voilà pourquoi j'admire lr Dr. Daniel Mengara.
    Avant de
    >     voir sa
    >     >     vidé avec
    >     >     >     le meeting de Jocktane, je ne savais pas qui il
    était.
    >     J'avais
    >     >     souvent
    >     >     >     entendu parler du BDP, mais je me désintéressais
    de ça
    >     parce que je
    >     >     croyais
    >     >     >     que c'était les mêmes vieux affamés. J'ai
    été
    >     surpris
    >     >     d'abord
    >     >     >     par l'age jeune de Mengara et je suis resté
    choqué.
    >     >     D'habitude on ne
    >     >     >     voit pas des jeunes faire autant de bruit et je
    >     m'attandais à un
    >     >     vieux. Et
    >     >     >     quand j'ai vu que Daniel Mengara est Professeur
    et
    >     qu'il
    >     >     enseigne depuis
    >     >     >     12 ans aux USA, je me suis dit voilà peut-être la
    personne
    >     qui
    >     >     changera le
    >     >     >     Gabon.
    >     >     >     IL faut donc être perspice, je pense et poser cette
    question
    >     aux
    >     >     opposants.
    >     >     >     Tous les affamés qui tuent le Gabon , même avec
    des
    >     doctorats,
    >     >     n'ont pas
    >     >     >     eu de carrières indépendantes et sont à la merci
    de Bongo.
    >     Si on ne
    >     >     fait rien
    >     >     >     avec sa vie, comment peut-on espérer diriger les
    auttres par
    >     >     l'exemple?
    >     >     >     Parmi les opposants sur INternet qui ont des partis
    >     politiques, Daniel
    >     >     Mengara
    >     >     >     est le seul avec une vraie carrière. les autres
    sont des
    >     affamés. On
    >     >     ne sait
    >     >     >     pas ce qu'ils font de leurs vie à part la
    politique. 
    >     >     >
    >     >     >
    >     >     >     Placide Makanga wrote:
    >     >     >     >
    >     ___________________________________________________________
    >     >     >     > Forum (Modéré) BDPalabres par email du
    BDP-Gabon
    >     Nouveau. Vos
    >     >     messages
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    de page.
    >     >     >     >
    >     ___________________________________________________________
    >     >     >     >
    >     >     >     >
    >     >     >     >
    >     >     >     > Je voudrais, en tant qu'observateur des
    débats
    >     actuels, et
    >     >     surtout
    >     >     >     parce que je suis l'histoire du BDP depuis sa
    création
    >     en tant
    >     >     >     qu'historien, dire quelques mots. Je voudrais
    surtout
    >     apporter une
    >     >     autre
    >     >     >     percpective, une autre lecture des faits, moins
    partisane et
    >     moins
    >     >     folle que ce
    >     >     >     que je vois ici.
    >     >     >     >
    >     >     >     > Bien que je trouve le style utilisé par
    Papamadi un peu
    >     >     repoussant (un
    >     >     >     anonyme de plus, mais qu'importe, nous le sommes
    tous
    >     jusqu'à
    >     >     preuve du
    >     >     >     contraire), j'y trouve quand même de subtiles
    vérités
    >     >     incontournables.
    >     >     >     >
    >     >     >     > Il y a en effet aujourd'hui quelque chose
    >     d'ahurissant
    >     >     qui se
    >     >     >     passe sur le Net. Une COALITION anti-BDP et
    anti-Mengara est
    >     >     certainement
    >     >     >     visible qui me fait loucher un peu. Cet acharnement
    sur
    >     Mengara ne
    >     >     peut êre
    >     >     >     ignoré quand on voit la conjonction des
    événements au
    >     Gabon.
    >     >     >     >
    >     >     >     > Un cousin que j'ai dans les milieus=x
    mamboundistes
    >     au Gabon
    >     >     m'a
    >     >     >     récemment dit qu'il a entendu plusieurs fois
    Mamboundou,
    >     en
    >     >     privé comme en
    >     >     >     meeting, mentionner le BDP comme un groupe de
    terroristes qui
    >     >     racontent
    >     >     >     n'importe quoi sur l'UPG. Mais je mets ce
    genre de
    >     choses sur
    >     >     le compte
    >     >     >     des rumeurs car tant que je n'ai pas vu une
    vidéo de
    >     Mamboundou
    >     >     disant une
    >     >     >     telle chose, je ne peux pas y accorder crédit.
    >     >     >     >
    >     >     >     > Cependant, quand on regarde de près
    l'évolution
    >     des choses
    >     >     au Gabon,
    >     >     >     il y a une étrange situation qui ne devrait pas
    nous
    >     échapper.
    >     >     >     >
    >     >     >     > 1) Les déclarations de Mamboundou se sont
    multipliées
    >     ces
    >     >     derniers temps
    >     >     >     qui montrent très clairement un rapprochement avec
    Bongo. Je
    >     ne
    >     >     reviendrai pas
    >     >     >     sur l'histoire des Hummers, qui est déjà
    avérée. Je
    >     laisse les
    >     >     >     spéculateurs en faire ce qu'ils veulent. Par
    contre, ce
    >     qui
    >     >     >     m'intéresse ce sont les déclarations très
    publiques de
    >     >     Mamboundou, qui ne
    >     >     >     cachent plus ce rapprochement. Un exemple
    révélateur: lors
    >     de sa
    >     >     dernière
    >     >     >     conférence de presse, Mamboundou, chef de
    l'opposition
    >     gabonaise,
    >     >     a avec
    >     >     >     grande pompe annoncé que l'on voulait
    l'assassiner.
    >     Et quelle
    >     >     raison
    >     >     >     avait-il donné? On voulait l'assassiner NON PAS
    parce
    >     qu'il
    >     >     était
    >     >     >     opposant de BONGO ONDIMBA, mais parce que les
    proches de
    >     BONGO
    >     >     >     n'appréciaient pas son rapprochement avec le
    président
    >     de la
    >     >     république.
    >     >     >     Une telle justification, sans entrer dans la
    polémique
    >     inutile, veut
    >     >     dire que
    >     >     >     Mamboundou est lui-aussi, comme Mba Abessolo avant
    lui,  en
    >     train de
    >     >     constituer
    >     >     >     un groupe pro-BONGO au sein de la majorité
    présidentielle.
    >     On
    >     >     appelle cela au
    >     >     >     Gabon, un CLAN. Tout le monde sait que
    l'entourage de
    >     BONGO
    >     >     prépare déjà
    >     >     >     l'après BONGO, et les clans sont en guerre les
    uns
    >     contre les
    >     >     autres. Voir
    >     >     >     donc Mamboundou entrer en guerre avec les clans
    pédégistes
    >     pour
    >     >     cause de
    >     >     >     RAPPROCHEMENT avec BONGO est un signe fort qui
    aurait
    >     tendance à
    >     >     indiquer
    >     >     >     l'intégration de l'UPG et de Mamboundou
    dans une
    >     logique
    >     >     PRESIDENTILLE.
    >     >     >     Une guerre de CLANS n'existerait pas contre
    MAMBOUNDOU si
    >     >     MAMBOUNDOU
    >     >     >     n'était pas une menace pour les autres clans au
    chevet
    >     de BONGO
    >     >     ONDIMBA.
    >     >     >     Ceci, en fin de compte, ne me semble pas surprenant
    quand on
    >     revient
    >     >     sur le fait
    >     >     >     qu'il y a quelques mois, Mamboundou avait, entre
    autres
    >     reproché
    >     >     aux
    >     >     >     médias français leur "cabale" contre le
    >     présidemnt BONGO.
    >     >     >     >
    >     >     >     > 2) Il m'apparaît donc logique que, au vu
    du
    >     rapprochement
    >     >     >     BONGO-MAMBOUNDOU, l'UPG oriente son action vers
    la
    >     protection de
    >     >     cette
    >     >     >     alliance. Sans rechercher la polémique, j'ai
    >     presqu'envie
    >     >     >     d'épouser la thèse de notre anonyme Papamadi
    qui
    >     remarque, comme
    >     >     tout le
    >     >     >     monde d'ailleurs ,l'étrange rapprochement
    entre un
    >     GRAND
    >     >     PARTI comme
    >     >     >     l'UPG et un parti (on va dire avorté) comme le
    RDPG de
    >     Siméon
    >     >     Ekoga. Au vu
    >     >     >     de l'historique de l'un et de l'autre,
    et au vu
    >     du
    >     >     rapprochement de
    >     >     >     l'un et de l'autre avec BONGO (Siméon Ekoga
    depuis
    >     2003,
    >     >     Pierre
    >     >     >     Mamboundou depuis 2006), la COALITION actuelle qui,
    dans la
    >     diaspora,
    >     >     semble
    >     >     >     désormais allier UPG et RDPG me semble être de
    nature à
    >     confirmer
    >     >     une
    >     >     >     coalition d'efforts contre le BDP par tous les
    groupes
    >     qui
    >     >     gravitent autour
    >     >     >     de BONGO. D'ailleurs, j'ai récemment
    entendu un ami
    >     me dire
    >     >     que la
    >     >     >     vidéo de la rencontre entre Mike Jocktane et Daniel
    Mengara
    >     postée
    >     >     récemment
    >     >     >     sur le site du BDP n'a pas été bien acceuillie
    au
    >     Gabon. Le
    >     >     régime
    >     >     >     n'aurait pas apprécié que le BDP ait rendu
    publique des
    >     choses
    >     >     qui ne se
    >     >     >     révèlent jamais. Cet ami m'a confirmé que le
    BDP, en
    >     publiant
    >     >     cette
    >     >     >     vidéo, risque de ne plus voir des gens venir
    solliciter des
    >     rencntre
    >     >     avec BOMGO
    >     >     >     auprès de MENGARA parce que tout le monde dans la
    sphère du
    >     régime
    >     >     aura peur
    >     >     >     d'apparaître un jour dans une vidéo.
    Apparemment, les
    >     >     bongoïstes
    >     >     >     préfèrent que les choses se passent en secret. Les
    >     tentatives de
    >     >     négociations
    >     >     >     du régime avec le BDP ne risquent plus
    d'arriver de
    >     sitôt.
    >     >     >     >
    >     >     >     > 3) Quand on voit la montée des enchères
    actuelles
    >     contre le BDP
    >     >     sur
    >     >     >     internet, des enchères amplement coordonnées entre
    Siméon
    >     Ekoga et
    >     >     la famille
    >     >     >     MOULOUNGUI sur les sites du RDPG et de l'UPG, on
    a
    >     effectivement
    >     >     >     l'impression, comme le disent maladroitement
    certains sur
    >     ce
    >     >     forum, que
    >     >     >     l'UPG et le RDPG coordonnent désormais leurs
    efforts
    >     contre le
    >     >     BDP.
    >     >     >     >
    >     >     >     > La question que les hommes et les femmes sages
    se posent
    >     alors
    >     >     est la
    >     >     >     suivante: POURQUOI?
    >     >     >     >
    >     >     >     > Les hypothèses sont nombreuses.
    >     >     >     >
    >     >     >     > La plus simple, serait de dire que le BDP
    dérange. Ce
    >     mouvement
    >     >     créé en
    >     >     >     décembre 1998 par le Dr. Daniel Mengara, Professeur
    aux
    >     Etats-Unis,
    >     >     n'a
    >     >     >     cessé de déranger le régime Bongo depuis sa
    création, Les
    >     plus
    >     >     grosses
    >     >     >     preuves de ce dérangement viennent du fait que le
    régime a
    >     usé de
    >     >     plusieurs
    >     >     >     subterfuges pour en finir avec ce mouvement. Pour
    répondre
    >     à la
    >     >     menace BDP, le
    >     >     >     régime a utilisé deux tactiques: une nationale,
    l'autre
    >     >     internationale.
    >     >     >     >
    >     >     >     > - Au sein de la diaspora, le régime a
    provoqué deux
    >     scissions
    >     >     bien
    >     >     >     documentées par les médias au sein du BDP. La
    première,
    >     celle de
    >     >     2003, fut
    >     >     >     quand Siméon Ekoga se retrouva au Gabon en fanfare,
    >     rencontrant BONGO
    >     >     et
    >     >     >     annonçant dans la même foulée dans les médiais
    qu'il
    >     était
    >     >     non
    >     >     >     seulement le nouveau président du BDP, mais aussi
    que le BDP
    >     était
    >     >     dissout par
    >     >     >     lui pour créer un parti plus responsable, le RDPG.
    En 2004,
    >     le BDP
    >     >     n'étant
    >     >     >     toujours pas mort, une deuxième scission elle aussi
    >     annoncée dans
    >     >     l'UNION
    >     >     >     et à la télé au Gabon, donna naissance au
    BDP-Démocrate,
    >     un groupe
    >     >     de
    >     >     >     dissendents du BDP né à Washington suite à une
    rencontre
    >     avortée
    >     >     entre BONGO
    >     >     >     et MENGARA. Selon le BDP, Mengara aurait refusé
    d'aller
    >     >     rencontrer BONGO à
    >     >     >     Washington tandis que ses collègues eux voulaient
    cette
    >     rencontre. En
    >     >     allant
    >     >     >     donc secrètement rencontrer BONGO, les dissidents
    furent
    >     exclus du
    >     >     BDP et
    >     >     >     créèrent le BDP-Démocrate. 
    >     >     >     >
    >     >     >     > - Au Gabon, le régime a également créé des
    groupes
    >     clones du
    >     >     BDP. A ce
    >     >     >     jour, on en connaît au moins deux ou trois qui ont
    été
    >     créés avec
    >     >     le sigle
    >     >     >     BDP. Les plus connus sont: un BDP (Bongo Doit
    Présider) et
    >     un BDP
    >     >     (Bongo Doit
    >     >     >     Persister). Des miltants du BDP-Gabon Nouveau
    avaient aussi
    >     fait trois
    >     >     mois de
    >     >     >     prison en 2004.
    >     >     >     >
    >     >     >     > Cet acharnement historique du régime, qui a
    été en
    >     partie
    >     >     confirmé par
    >     >     >     la vidéo de la rencontre Jocktane - Mengara de
    2007, reste
    >     une preuve
    >     >     assez
    >     >     >     forte de l'intérêt qui est celui du régime de
    voir la
    >     >     disparition du
    >     >     >     BDP-Gabon Nouveau. Ce que la vidéo nous montre
    aussi, quand
    >     on sait
    >     >     >     l'analyser, c'est que, de décembre 1998
    (date de sa
    >     >     création), en
    >     >     >     septembre 2007, le régime BONGO n'avait pas
    encore pu
    >     résoudre
    >     >     >     l'énigme BDP. Ceci est confirmé par Mike
    JOcktane,
    >     évêque
    >     >     envoyé par
    >     >     >     BONGO en septembre 2007 pour rencontrer MENGARA
    après une
    >     autre
    >     >     rencontre
    >     >     >     avortée à New York. Les paroles de l'évêque
    >     confirment très
    >     >     largement
    >     >     >     non seulement le désir de BONGO de rencontrer le
    Dr.
    >     Mengara, mais
    >     >     aussi le
    >     >     >     fait que Daniel Mengara est resté incorrigible dans
    son
    >     engamenet
    >     >     contre BONGO.
    >     >     >     On constate ainsi 9 ans d'engagement ferme du
    BDP-Gabon
    >     Nouveau
    >     >     car rien
    >     >     >     n'a encore défrayé la Une qui puisse montrer
    un
    >     quelconque
    >     >     rapprochement
    >     >     >     entre Daniel Mengara et BONGO. La vidéo montre le
    contraire.
    >     >     >     >
    >     >     >     > Ce qui nous amène à la situation
    >     d'aujourd'hui.
    >     >     Analysée
    >     >     >     froidement, il me semble évident qu'il est
    plutôt
    >     facile de
    >     >     déduire,
    >     >     >     comme le dit un peu maldroitement Papamadi sur ce
    forum, les
    >     faits
    >     >     suivants:
    >     >     >     >
    >     >     >     > - Tous les groupes qui se sont rapprochés de
    BONGO
    >     depuis 2003,
    >     >     à
    >     >     >     l'exception de certains membres du
    BDP-Démocrate qui ont
    >     rallié
    >     >     le
    >     >     >     BDP=Gabon Nouveau en 2007, semblent en effet
    coalisés
    >     aujourd;hui
    >     >     contre le
    >     >     >     BDP-Gabon Nouveau.
    >     >     >     >
    >     >     >     > - Le rapprochement entre l'UPG et le RDPG
    est
    >     indéniable.
    >     >     NOus avons
    >     >     >     tous remarqué une coordination d'attaques entre
    ces deux
    >     groupes
    >     >     contre le
    >     >     >     BDP-Gabon Nouveau.
    >     >     >     >
    >     >     >     > Au moment où fusent des insultes et des
    accusations en
    >     tous
    >     >     genres de
    >     >     >     toutes parts entre le BDP, l'UPG et le RDPG, il
    est
    >     important de
    >     >     garder la
    >     >     >     tête froide. Si le rapprochement avec BONGO est un
    signe qui
    >     permet
    >     >     de
    >     >     >     distinguer qui travaille pour et/ou avec BONGO de
    qui ne
    >     travaille pas
    >     >     avec
    >     >     >     et/ou pour BONGO, il me semble que ce jugement est
    simplifié
    >     pour la
    >     >     plupart de
    >     >     >     nous par les seuls FAITS objectifs qui sortent du
    domaine de
    >     la
    >     >     supputaion et
    >     >     >     qui sautent aux yeux. Ces faits se limitent à une
    seule
    >     question: Qui
    >     >     s'est
    >     >     >     rapproché de BONGO au vu et au su de toute le monde
    et qui
    >     ne l'a
    >     >     pas fait?
    >     >     >     >
    >     >     >     > Ce ne peut donc pas être une coincidence ou un
    accident
    >     de voir
    >     >     >     l'UPG, par le canal de la famille MOULOUNGUI et
    le RDPG
    >     (en tant
    >     >     >     qu'émanation du BDP créée par le régime) se
    mettre
    >     ensemble
    >     >     pour
    >     >     >     s'attaquer au seul grouoe politique gabonais qui
    n'a
    >     jamais ni
    >     >     >     rencontré BONGO, ni esquissé de rapprochement avec
    BONGO
    >     ONDIMBA,
    >     >     >     c'est-à-dire le BDP-Gabon Nouveau de Daniel
    Mengara.
    >     >     >     >
    >     >     >     > Le BDP dérange, cela, on le sait déjà, mais
    pour qui
    >     roulent
    >     >     l'UPG
    >     >     >     et le RDPG dans leur apparente coalition anti-BDP
    qui laisse
    >     de côté
    >     >     BONGO
    >     >     >     ONDIMBA (la personne qui dirige criminellement le
    Gabon) pour
    >     faire de
    >     >     Daniel
    >     >     >     Mengara (qui ne dirige pas le Gabon) la cible de
    leurs
    >     attaques
    >     >     coordonnées?
    >     >     >     >
    >     >     >     > Il n'y a que l'histoire qui nous le
    dira un
    >     jour.
    >     >     >     >
    >     >     >     >
    >     >     >     > Makanga Placide
    >     >     >     >
    >     >     >     >
    >     >     >     >
    >     >     >     > Mackjoss Makosso a écrit:
    >     >     >     >>
    >     >     >     >> Avez-vous remarqué, ces derniers temps,
    >     l'étrange
    >     >     coalition
    >     >     >     anti-Mengara qui se dessine de plus en plus sur le
    net depuis
    >     un
    >     >     moment?
    >     >     >     >>
    >     >     >     >> D'une part, il ya le fameux Siméon
    Ekoga, qui,
    >     depuis
    >     >     qu'il a
    >     >     >     rencontré Bongo en 2003 et proclamé la dissolution
    du BDP
    >     en tant
    >     >     que
    >     >     >     président autoproclamé, avant de créer le RDPG,
    ne cesse
    >     de
    >     >     diffamer sur le
    >     >     >     net et de danser la bamboula: tantôt opposant,
    tantôt
    >     félicitant
    >     >     Bongo pour
    >     >     >     son élection.
    >     >     >     >>
    >     >     >     >> D'autre part, il y a un certain
    Jean-François
    >     >     Mouloungui, qui se
    >     >     >     dit "Représentant Personnel et Porte Parole de
    Pierre
    >     >     MAMBOUNDOU,
    >     >     >     Président de l'UPG, en Europe et aux Etats Unis
    >     >     d'Amérique", qui,
    >     >     >     prenant cause des mensonges de Siméon Ekoga, a fait
    de
    >     Daniel Mengara
    >     >     le cheval
    >     >     >     de bataille de l'UPG. On peut donc supposer que
    si le
    >     >     représentant
    >     >     >     personnel de Mamboundou se livre à toutes ces
    attaques,
    >     surtout en
    >     >     signant ses
    >     >     >     articles avec son titre, c'est qu'il parle
    >     officiellement pour
    >     >     >     l'UPG.
    >     >     >     >>
    >     >     >     >> Du coup, le site de Siméon Ekoga et celui
    de
    >     l'UPG sont
    >     >     devenus
    >     >     >     de simples site anti-Mengara. Aucune proposition
    n'y
    >     figure, rien
    >     >     que des
    >     >     >     attaques contre le BDP et Mengara. Ahurissant, non?
    C'est
    >     ça des
    >     >     partis
    >     >     >     politiques? ah ah ah, laissez-moi rigoler un peu.
    >     >     >     >>
    >     >     >     >> Etrange, vraiment, que ce fameux
    Jean-François
    >     Mouloungui,
    >     >     >     Représentant Personnel et Porte Parole de Pierre
    MAMBOUNDOU









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