[BDPalabres] c'est hard : Gabon : Les bouchers d’Atonda-Simba sous les verrous

loeil protected at yahoo.fr
Mar 28 Oct 08:42:43 EDT 2008


Gabon : Les bouchers d’Atonda-Simba sous les verrous
Message-Id: <E1KunuF-0005Vj-SN at dchost.globalwebcompany.net>
Sender: <bdpgn at dchost.globalwebcompany.net>
Date: Tue, 28 Oct 2008 08:42:43 -0400
X-Mailman-Approved-At: Tue, 28 Oct 2008 08:44:28 -0400
X-BeenThere: bdpalabres at bdpgabon.org
X-Mailman-Version: 2.1.11.cp2
Precedence: list
Reply-To: Forum Palabres - BDP-Gabon Nouveau <bdpalabres at bdpgabon.org>
X-List-Received-Date: Tue, 28 Oct 2008 12:42:44 -0000

Les bourreaux de Martine Ntsame, une quinquagénaire sauvagement tuée puis complètement mutilée dans la nuit du 12 au 13 octobre au village Atonda-Simba dans le Komo Océan, ont été retrouvés et placés sous mandat de dépôt le 24 octobre à la prison centrale de Libreville. Les quatre coupables, deux gabonais et deux équato-guinéens, seront présentés dans les prochains jours devant le procureur de la République pour meurtre et commerce d’organes humains.
 
 
Encore sous le choc du drame du 12 octobre dernier, les populations d’Atonda-Simba ont été soulagées d’apprendre l’arrestation et la mise sous mandat de dépôt le 24 octobre dernier des quatre bourreaux de la défunte Martine Ntsame.

Jean Claude Mouengha, Baltazar Bié, citoyens gabonais, et leurs complices équato-guinéens, Benjamin Obiang et Tarcisio Ndong, ont été incarcérés à la prison centrale de Libreville, en attendant leur jugement dans quelques jours.

Les quatre interpellés ont avoués les faits et même donné force détails sur l’acte barbare opéré dans la nuit du 12 au 13 octobre dernier, dans le petit village d’Atonda-Simba.

Les bourreaux auraient reçu une commande d’organes humains depuis Libreville et auraient décider de sacrifier leur voisine, Martine Ntsame, pour satisfaire cette commande.
Après avoir partagé quelques verres d’alcool avec la victime, l’instigateur du crime est revenu plus tard dans la nuit au domicile de sa voisine accompagné de ses trois complices. Après avoir étranglé la vielle femme dans son sommeil, alors que son fils sourd muet dormait dans la chambre contiguë, les meurtriers traînent le corps de la victime derrière la maison.

Commence alors les basses besognes des «bouchers», qui ont d’abord décapité la victime avant de la dépecée presque entièrement. Ils ont ensuite prélevé la langue, la main droite, le cœur, les seins.

Ils racontent même avoir placé un squelette de chien dans le ventre ouvert de la victime, avant de quitter le village pour rejoindre leur campement établit à quelques encablures.

Des restes humains de la victime ont été retrouvés non loin de chez elles quelques heures après la découverte de son corps mutilé au plus haut point. Retrouvés par les éléments de la brigade de gendarmerie du port d’Owendo, les meurtriers ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville et comparaîtront dans quelques jours pour meurtre avec préméditation et commerce d’organes humains.

Ces quatre criminels risquent une peine exemplaire au regard de l’appel lancé le 25 octobre par l’Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR) pour le durcissement de la justice face à la recrudescence des meurtres rituels.
La société civile avait notamment fustigé l'inertie de la justice face à ces crimes, «qui pousse les auteurs de ces actes à (les) perpétuer. (…) A cause de cette impunité, nous nous retrouvons dans une insécurité juridique».

Publié le 28-10-2008    Source : Gaboneco.com     Auteur : Gaboneco.com 

 

 

L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite





Plus d'informations sur la liste de diffusion BDPalabres