[BDPalabres] [BDPalabres] Re: Les pays pauvres éternelles victimes de la crise
Patitpierre
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Lun 24 Nov 21:52:19 EST 2008
Bonjour vraiment a qu oi cela sert-il autant de paroles depuis des années que je vous lis ? mais le resultat "y a pas " y a rien " en plus c est le pouvoir qui vous interesse , puisque vous parler que de ça , rien que ça , ce vous feriez éventuellement ?? ont en sait rien aucun programe rien , seulement la place de "président ! " pour le fric ! ou est la difference avec l actuel président qui lui au moin tient le pays dans lordre de marche est non linversse , peut importe comment est combien il a pris dans les caisses de letat , le pays est stable , y a pas de sang dans les rues quand a ali laisser nous rire , ce type qui en réalité a 14 ans est joue encore aux petites voiture
quesqu il peut faire sinon se goinffrer pour augmenter son obésité morbide ! non c est sur place que lont fait voir de qu oi ont est capable pas en restant la bas en amerique est en existant les autres a distance " faut faire çi" faut faire ça" mais faite le vous méme allez a libreville soyez courageux lui bongo il es courageux la preuve C EST LUI QUI EST PRESIDENT ? ?
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Envoyé le : Jeudi, 20 Novembre 2008 21:43
Sujet : [BDPalabres] Les pays pauvres éternelles victimes de la crise
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Les pays pauvres éternelles victimes de la crise, par Jean Merckaert
LE MONDE | 18.11.08 | 13h36
Depuis trente ans, les pays pauvres subissent de plein fouet les conséquences
d'une course au profit effrénée qui a fait perdre la tête à la finance mondiale.
A l'heure de refonder le système financier international, ils ne sont même pas
conviés à la table des négociations.
La chronique du drame est éclairante. Acte I, l'endettement. Dans les années
1970, à la recherche de débouchés pour leurs liquidit
és, les banquiers
occidentaux endettent massivement les pays du Sud à des taux (flottants) défiant
toute concurrence. Les Etats leur emboîtent le pas, en faisant crédit à des
dictatures féroces comme aux Philippines, au Congo (ex-Zaïre) ou en Argentine,
en échange de leur allégeance au bloc de l'Ouest. Acte II, crise de la dette. En
cause, au-delà des motifs géopolitiques : la remontée en flèche des taux
d'intérêt, suite à une décision du Trésor américain, et la dégringolade des
revenus d'exportation avec la chute des prix agricoles. Acte III, l'ajustement
structurel. A partir des années 1980, les grands argentiers du G7 exigent des
pays pauvres qu'ils sacrifient les dépenses de santé, d'éducation ou d'emploi
pour rembourser la dette.
Le Fonds monétaire international (FMI), désoeuvré après la sortie du système de
change fixe, est chargé d'imposer privatisations bradées, libéralisations
commerciale et financière et retrait de l'Etat. Pour le plus grand profit des
investisseurs étrangers. L'ouverture des marchés met en péril les cultures
vivrières, première source de revenus de la population rurale, et tue dans
l'oeuf les industries naissantes. Une minorité s'accapare les rentes minière et
pétrolière. Les bénéfices colossaux réalisés au Sud fuient vers les places
offshore.
=0
AAu total, les pays en développement consacrent encore chaque année 456 milliards
de dollars (360 milliards d'euros) à rembourser leur dette. La fraude fiscale
leur coûte 300 à 500 milliards de dollars par an. En face, les quelque 100
milliards de dollars annuels d'aide au développement et les maigres allégements
de dette consentis depuis dix ans (88 milliards de dollars) font office de
caution à cette ponction massive des richesses du Sud. Mille fois, nous avons
demandé au G8 que la finance mondiale soit mieux régulée et mieux partagée.
Mille fois, nous nous sommes heurtés à un mur.
Voilà que la folie de la finance mondialisée menace nos Bourses et nos emplois,
et nos gouvernements s'empressent de convoquer, à huis clos, les vingt pays les
plus puissants au chevet du capitalisme pour le préserver sans le remettre en
question. Les pays pauvres, "ceux qui souffriront le plus de la crise (et) qui
en sont le moins responsables", selon le mot du secrétaire général des Nations
unies, Ban Ki-moon, attendront.
ZONES DE NON-DROIT
Comme nous, l'objectif affiché de l'Union européenne pour ce sommet à Washington
doit les laisser pantois. Comment l'UE peut-elle en effet vouloir confier, sans
contrepartie, le rôle de gendarme financier de la planète à une institution, le
FMI, qui a laissé exsangues les pays endettés, et oublié sa mission
première, la
stabilité financière internationale. Malgré son siège dans la capitale des
Etats-Unis, le FMI s'est avéré incapable d'anticiper la crise des subprimes - et
la faillite islandaise. Laissant prospérer des zones de non-droit, les paradis
fiscaux, et mondialisant cette finance dérégulée, il a créé les conditions d'une
crise globale. Ce n'est pas sa gestion calamiteuse des crises en Argentine, en
Russie et dans le Sud-Est asiatique, au tournant du siècle, qui redorera son
blason.
Le FMI est malade. Malade du dogme néolibéral auquel ont été formés 99 % de ses
économistes. Malade de la suspicion que suscite son pedigree dans la plupart des
pays du Sud. Malade aussi de la mainmise en son sein des pays du G8, que le FMI
a renoncé à contrôler, en particulier les Etats-Unis qui disposent d'un droit de
veto à son conseil d'administration.
Aussi louable soit-elle, l'ambition européenne d'une reprise en main
multilatérale de la finance mondiale restera vaine, si le chantier est confié à
une telle institution. A moins d'un traitement de choc. La crise ne trouvera
d'issue durable que si la nouvelle régulation internationale est à la fois plus
efficace, au service d'une répartition plus juste des richesses, et plus
légitime, en associant étroitement les pays pauvres. Bien plus que le G20, le
sommet des Nations u
nies sur le financement du développement, qui se tient à
Doha à la fin du mois, est l'occasion rêvée d'entreprendre ce chantier exigeant.
L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite
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