[BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat

Christian MAYANDJI protected at yahoo.fr
Mer 27 Aou 18:00:06 EDT 2008


Il n'est pas question pour moi d'appeller à la guerre civile. Je suis tout simplement fatigué de voir une opposition qui si mal organisée et qui, contrairement aux mouvements d'opposition dans les autres pays, ne semble pas se donner les moyens de se battre avec la détermination que les partisans du pouvoir défendent leurs privilèges.
Je pense qu'à l'instar de la majorité des gabonais, je ne suis pas le partisan des aventures sans lendemain. Je pratique la politique des "petits pas", celle qui consiste à apporter des solutions ciblées aux populations au fur et à mesure que les problèmes sont identifiés et que les moyens sont constitués.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
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EUROPE - AFRIQUE
 


--- En date de : Mer 27.8.08, Jean Bika <protected at yahoo.com> a écrit :

    De: Jean Bika <protected at yahoo.com>
    Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
    À: bdpalabres at bdpgabon.org
    Date: Mercredi 27 Août 2008, 2h22

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    Monsieur Mayandji, vous avez tout dit. Les peuples qui ont sacrifié de leur
    sang et acheté la liberté avec leur sang comprennent mieux la valeur de la
    paix. le gabon, comme d'autres pays, devra passer par une étape de violence
    pour le comprendre. Une seule personne en sera la cause: Omar Bongo.


    Christian MAYANDJI a écrit:
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    > M. Mengara a le droit d'affirmer sa différence, comme tous ceux qui
    aspirent à un changement légitime au Gabon, au TOGO, dans d'autres pays,
    sur d'autres continents.
    > Cependant, je crois que nous évoluons vers des dérives qui me font
    craindre des tensions extrêmes.
    > Je résume la situation : les "opposants" attaquent les
    représentant s du pouvoir dans ce qu'il y a de plus bas;
    > les partisans du "pouvoir" s'entêtent dans leurs délires
    de candidats à la corruption, pour ceux qui n'y ont pas encore été
    initiés.
    > Entre ces extremes, ils y a des hommes et des femmes qui construisent
    patiemment leur vie, avec leur propre moyens, sans rien demander à personne,
    pas même à l'Etat.
    > Le seule chose que je me demande, c'est pourquoi l'opposition ne
    se donne pas une bonne fois pour toutes les moyens d'en découdre avec le
    pouvoir, ainsi que cela s'est produit dans les autres pays.
    > Il se peut qu'après le sacrifice du sang, chacun trouvera la voie de
    la raison et comprendra que la politique commence lorsqu'on découvre
    comment faire la différence entre l'intérêt général et les intérêts
    particuliers. la politque se fait lorsqu'on respecte l'individu, la
    personne quelque ses valeurs dans la mesure ou tout le monde respecte la loi
    républicaine. Elles se poursuit lorsque chacun comprend que l'Etat - en
    tant que représentant de l'intérêt général - n'est pas la
    propriété de personne, mais en tant que puissance publique c'est une
    personne morale avec son fonctionnement propre.
    > Il est inopérant que chacun puisse projeter ses propres asiptations dans
    l'Etat. l'Etat n'est la vache à lait de personne. C'est tout
    simplement une organisation dont la fonction est de gérer ce qui constitue le
    ^patrimoine commun.
    > Je crois que la plupart des conflits actuels proviennent que chacun -
    conservateurs et partisans du changement - ne percoive l'état que comme une
    vache à lait que chacun doit traire.
    > En tant qu'historien, je sais que le changement est inéluctable et
    surtout en marche...
    > MANGASS TTC
    > Christian MAYANDJI
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    > --- En date de : Mar 26.8.08, Magloire Olympio
    <protected at hotmail.com> a écrit :
    >
    >     De: Magloire Olympio <protected at hotmail.com>
    >     Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
    >     À: bdpalabres at bdpgabon.org
    >     Date: Mardi 26 Août 2008, 9h01
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    >
    >     Rebondissement dans l’affaire AKA : de nouveaux éléments qui
    confortent la
    >     thèse de l’assassinat ; le frère cadet du défunt Maurille membre
    du régime
    >     précipite son enterrement.
    >
    >
    >     La tragique disparition du leader du MODENA Joachim Agbobli Atsutsè
    n’a pas
    >     fini de révéler tous ses secrets. Après les résultats farfelus de
    >     l’autopsie du professeur Napo-Koura et les conclusions tordues du
    procureur de
    >     la République Robert Bakaï le 18 aôut dernier ; de nouveaux
    éléments
    >     viennent d’apparaître dans le dossier et confortent désormais, la
    thèse
    >     d’un assassinat déguisé en suicide. Ces informations, nous les
    devons à
    >     plusieurs amis du politologue (universitaires, hommes politiques,
    médecins,
    >     journalistes) qui se sont mobilisés pour faire triompher la vérité.
    >
    >      
    >
    >     Le corps du défunt porte des traces d’électrocution
    >
    >      
    >
    >     La première information qui ressort de ces investigations est liée
    à des
    >     lésions observées autour du coup et des parties génitales de la
    victime. Les
    >     spécialistes en conclurent à une torture par des objets
    électriques. Pour ces
    >     spécialistes, il est incroyable que le médecin légiste ait pu
    conclure en une
    >     mort par suicide en passant sous silence ces différentes lésions que
    nous
    >     venons de signaler. En réalité, AKA a été enlevé depuis la
    clinique,
    >     conduit à un endroit secret et torturé à mort avant que le corps ne
    soit
    >     jeté à la plage 24 h plus tard. C’est d’ailleurs ce scénario
    qui explique
    >     la disparition des vêtements de la victime de même que l’abandon
    de son
    >     portefeuille, et ses verres médicaux. La version du rendez-vous en
    plus du
    >     parcours effectué attribué au chauffeur n’est qu’une pure
    invention sortie
    >     des laboratoires lugubres pour faire diversion. AKA ne s’est jamais
    rendu à
    >     un quelconque rendez-vous, il ne s’est jamais arrêté à l’Hôtel
    Palm
    >     Beach et il ne s’est jamais rendu à l’Hôtel Sarakawa.
    D’ailleurs le
    >     docteur Fiadjoe responsable de la clinique Biasa serait sous
    d’énormes
    >     pressions afin qu’il ne s’adresse à aucun média. A la clinique
    Biasa les
    >     visites aux malades sont désormais réglementées.
    >
    >      
    >
    >     Maurille Agbobli dans le mauvais rôle
    >
    >      
    >
    >     Il n’est un secret pour personne que la famille Agbobli est
    partagée entre
    >     l’opposition et le pouvoir. Parmi ceux qui sont actuellement dans le
    cercle du
    >     pouvoir, nous pouvons citer Robert Dusseh, universitaire, conseiller
    >     diplomatique de Faure et neveu de AKA et ensuite Maurille Edoh Agbobli
    ancien
    >     ministre, membre du bureau politique du RPT. C’est donc ce dernier
    qui est
    >     accusé aujourd’hui de dissuader la famille d’aller plus loin et
    précipite
    >     par la même occasion l’enterrement de son frère. Alors que
    certains
    >     évoquent encore une contre autopsie avec l’assistance des experts
    venus de
    >     l’extérieur, les obsèques de AKA sont annoncées dans la foulée
    pour les 29
    >     et 30 août prochain.
    >
    >      
    >
    >     Faure tapis dans l’ombre manœuvre et joue au chrono
    >
    >      
    >
    >     La mystérieuse mort de AKA ramène au devant de l’actualité la
    récurrente
    >     question de l’impunité qui caractérise depuis 40 ans le régime du
    RPT.
    >     Faure qui espérait noyer cette question de l’impunité dans une
    mascarade de
    >     réconciliation après les fameuses consultations nationales se
    retrouve du coup
    >     dans une situation embarrassante. Depuis le palais de la Marina, il
    tire sur les
    >     ficelles. Comme par hasard le « leader nouveau » qui n’a jamais
    accordé le
    >     moindre crédit à la presse togolaise invite subitement par une
    méthode peu
    >     orthodoxe des journalistes des médias publics et privés à une
    discussion à
    >     battons rompus à la présidence de la République. Certains
    journalistes (
    >     médias d’Etat, radios et presses privées) se sont rendus donc ce
    jeudi à la
    >     présidence de la République pour en ressortir plus tard avec des
    billets de
    >     banque évalués en 200 000fcfa et 300 000fcfa par tête. Tout ceci,
    après une
    >     longue discussion ennuyeuse arrosée de champagne. D’autres
    journalistes qui
    >     ont pu déceler là, le piège de la corruption ont décliné
    l’invitation
    >     présidentielle. Lorsqu’on situe cette discussion avec les
    journalistes qui
    >     ces derniers temps sont très critiques vis à vis du pouvoir de Faure
    dans le
    >     contexte de la disparition tragique de AKA on comprend aisément la
    manœuvre du
    >     pouvoir qui consiste à clouer le bec aux médias en prenant
    habilement soin de
    >     se donner le visage d’un président ouvert et préoccupé.
    >
    >      
    >
    >     Une opposition réduite à de simples communiqués
    >
    >      
    >
    >     Après la phase des communiqués de compassion certains responsables
    politiques
    >     et associations de la société civile ont exhorté l’ensemble de
    >     l’opposition à envisager des manifestions de rue dans le but
    d’exiger la
    >     fin de l’impunité au Togo. Ces organisations ont été confrontées
    au refus
    >     catégorique d’autres partis de l’opposition qui de par leur
    popularité
    >     devraient servir de locomotive à cette initiative. Alors la question
    qui se
    >     pose est de savoir si ceux qui pondent à longueur de journée des
    communiqués
    >     sont sincères dans leurs propos ? Visiblement le leader du MODENA
    comme celui
    >     du PSP qu’était Tavio Amorin ne dérangeait pas seulement le parti
    au pouvoir
    >     par son engagement et ses débats mais aussi ses amis de
    l’opposition qu’il
    >     croyait naïvement être ses frères. Aucune raison ne justifie
    aujourd’hui
    >     l’inertie de cette opposition et de cette société civile qui jadis
    étaient
    >     à l’avant garde de toute violation des droits de l’homme. La
    réalité est
    >     que la société togolaise baigne désormais dans une corruption sans
    >     précédent où des responsables insoupçonnés de certains partis
    actuels de
    >     l’opposition émargent régulièrement dans le registre de Faure.
    Faure en
    >     parvenant au pouvoir en 2005 au prix des milliers de morts a réussi
    un seul
    >     coup celui, d’avoir mis l’opposition en lambeaux en enrôlant
    certains dans
    >     son aventure gouvernementale et en renflouant les comptes en banque
    des autres
    >     qui ne se contentent désormais que des communiqués. Voilà donc le
    drame qui
    >     se joue devant nos yeux avec des acteurs qui font semblant d’être
    encore
    >     opposants mais qui dans la réalité ont changé depuis leurs vestes.
    AKA
    >     n’est pas seulement la victime du pouvoir RPT mais aussi d’une
    société
    >     togolaise en manque de repères, de principes, où les hommes de
    valeurs qui
    >     devraient servir de guide, de modèle sont crétinisés par un
    système pervers
    >     et vicieux autrement, monsieur Djondo, le docteur Fiadjoe et le
    chauffeur
    >     devraient déjà prendre la parole pour libérer leurs consciences et
    situer les
    >     togolais sur les réelles conditions de la mort mystérieuse et
    tragique de AKA.
    >     Tant que nous ne prendrons pas conscience de cette réalité, les
    Gnassingbé et
    >     leurs suppôts de meurtriers auront encore de beaux jours devant eux.
    >
    >      
    >
    >     Simon de Fanti, tultogo.com









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