Khalife général des musulmans du Gabon, le président Omar Bongo est sous la pression pour démettre son fils, Ali Bongo, ministre de la défense, de la présidence du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG). Membre du comité consultatif du CSAIG, le général Idriss Ngari, ministre des travaux publics et au passage "ennemi intime" d'Ali Bongo, aurait été chargé de réfléchir à la mise en place d'une nouvelle direction de cette institution, en partie financée par des Etats du Golfe. L'autre fils du "chef", Christian Hussein Bongo, patron du Fonds islamique pour la bienfaisance du Gabon, est en embuscade pour succéder à "Ali".
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