Le Gabon a décidé d'instaurer, dès janvier 2005, des quotas à l'importation des substances appauvrissant la couche d'ozone (SAO) afin de protéger la couche d'ozone, a-t-on appris vendredi de source officielle.
Le Programme gabonais sur la couche d'ozone a été validé et approuvé par le Programme des Nations unies pour l'environnement ( PNUE) et l'année 2010 est la date butoir pour tous les pays de la planète pour éradiquer les SAO.
Lors d'une réunion d'information tenue jeudi à Libreville, un responsable gabonais a expliqué aux importateurs, industriels, Organisations non gouvernementales (ONG) et société civile que " dès 2005, les Nations unies seront plus regardantes et plus exigeantes dans la surveillance de la mise en application des directives concernant la couche d'ozone dans les Etats".
La faible efficacité énergétique du Gabon et l'obsolescence de l'outil de production sont encadrés par les engagements internationaux du Gabon à savoir la protection de la couche d'ozone couverte par le Protocole de Montréal et la convention sur les changements climatiques.
La science a prouvé que les émissions de substances chimiques fabriquées et utilisées par l'homme tels que les halons, le bromure de méthyle et d'autre substances qui appauvrissent la couche d'ozone sont responsables de la destruction du segment protecteur de la haute atmosphère, connu sous le nom de "couche d'ozone".
Depuis 1987, plus de 160 nations se sont engagées à lutter contre la destruction de la couche d'ozone.