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Auteur:  BDPiste  | Date: 16 Octobre 2001  | R�actions (2)
Section: Le BDPiste

Omar Bongo vient encore une fois de montrer qu'il n'est pas pr�s de changer. Et comme d'habitude, il pense que la solution aux maux gabonais se r�sume � l'achat des consciences de ceux qui s'opposent � son r�gime.

En offrant d'augmenter la subvention annuelle des partis de 100 � 500 millions de CFA, Omar Bongo veut s'assurer la participation sans faille de l'opposition � une �lection que le r�gime veut gagner � tout prix, surtout dans un contexte o� l'on pr�voit des records d'abstentions et de non-participation de la part du peuple. C'est donc, sans ambigu�t�, le d�but de l'institutionnalisation de la corruption politique au Gabon. Le bongo�sme semble ainsi passer de la corruption discr�te des dessous de tables complices � une corruption officielle, arrogante et abjecte qui, malheureusement, trouve complicit� au sein d'une opposition indigne qui n'h�site pas � se baigner publiquement dans la fange bongo�ste balanc�e � ses pieds par le dictateur gabonais Omar Bongo.

Ce n'est pourtant un secret pour personne qu'Omar Bongo a besoin de la participation de l'opposition pour valider la fraude massive qu'il pr�pare. Il sait qu'une opposition antagoniste rendrait la situation ind�cise pour lui et pourrait m�me, en cas de grogne, mettre � mal son r�gime. En d�versant des millions de CFA � ses pieds, Bongo s'assure que cette opposition convaincra la population de participer massivement au vote, donnant ainsi une l�gitimit� diabolique � une victoire vol�e d'avance. Et l'opposition, na�ve, continue de r�ver, croyant pouvoir gagner dans un Gabon totalement phagocyt� par le r�gime Bongo. Quelle d�ception!

Et l'alimentaire opposition gabonaise, comme d'habitude, semble comme des requins affam�s, mordre � cet app�t bongo�ste empoisonn� � pleines dents.

Cette opposition qui se vend d�sormais � Bongo de mani�re d�brid�e ne m�rite pas que le peuple gabonais lui accorde sa confiance. Car le manque de dignit� de l'opposition gabonaise a atteint des sommets qui doivent aujourd'hui faire comprendre au peuple qu'il n'y a plus d'opposition au Gabon.

Ce manque de dignit� se voit tr�s nettement dans le silence complice avec lequel cette opposition a accept� l'inf�me verdict d'Omar Bongo. Dans leur cahier de dol�ances pr�-�lectorales, les opposants gabonais avaient pourtant fait un certain nombre de revendications, notamment:

- l'instauration d'un bulletin unique de vote
- la remise aux repr�sentants des partis des proc�s verbaux de bureaux de vote

Ces revendications minimales, qui avaient pour but d'assurer un peu plus de transparence, ont �t� balay�es du revers de la main par le dictateur gabonais, sans que l'opposition ne bronche. Et Bongo de fermer le bec � tout ce beau monde corrompu en augmentant de 400% leurs primes �lectorales. Il a donc suffi d'un bain de CFA dans le lac Bongo pour que l'opposition gabonaise renonce aux principes de transparence qui ont sembl� les animer tout au long de cette ann�e �lectorale. Tout ce boucan n'avait donc qu'un but unique, celui de bivouaquer � la table Bongo sur le dos du peuple gabonais. En gros, ce n'est pas la victoire �lectorale qui les int�resse, mais bel et bien le gain p�cunier.

La question que nous nous posons est la suivante. Pourquoi l'opposition gabonaise se fait-elle si facilement berner, quand on sait qu'aucun geste de Bongo ne peut �tre pris � la l�g�re? Bongo ne sait se montrer g�n�reux que quand il a quelque chose � gagner dans une �quation donn�e. Cet argent pourri et empoisonn�, dans les cercles du pouvoir, a pourtant une signification autre que celle que l'opposition na�ve per�oit. Cette signification est la suivante:

1) Contrer les plans du BDP

Omar Bongo sait que le document CIGASANA du BDP-Gabon Nouveau a commenc� � circuler au sein de l'opposition. Il sait que ces id�es nouvelles pourraient, � terme, faire leur chemin au sein de l'opposition et mener � un boycott pr�-�lectoral g�n�ralis� qui m�nerait � la fin du r�gime. Ayant bien �tudi� le document CIGASANA (http://www.bdpgabon.org/cigasana/), Omar Bongo a pr�f�r� prendre les devants en esp�rant contre-carrer les plans du BDP par une corruption massive de l'opposition. Omar Bongo sait que la plupart des partis de l'opposition, en dehors du RPG de Mba Abessole, manquent terriblement de moyens. Beaucoup seraient ainsi tent�s d'adopter les positions radicales du BDP en vue de faire capoter le processus �lectoral et pousser � des r�formes transparentes et durables. D�verser des millions au sein d'une opposition appauvrie assure donc que les partis potentiellement r�fractaires verraient en cet argent une manne leur permettant de pr�senter encore plus de candidats aux �lections l�gislatives du 2 d�cembre 2001. Vu que chaque parti doit payer des cautions de l'ordre de 300.000 F CFA par candidat, Bongo nourrit ainsi de faux espoirs au sein de ces partis qui, en fin de compte, devront financer les candidatures de leurs membres avec l'argent que Bongo leur a donn�. En somme, Bongo ne leur a en fait rien donn� puisqu'ils reverseront cet argent dans les caisses de ... Bongo pour payer les cautions de leurs candidats. Bongo reprendra donc ainsi avec la main droite ce qu'il aura donn� avec la main gauche, sauf si certains opposants d�cident de garder l'argent et de renoncer aux �lections. Malheureusement, au passage, ils auront particip� au vote et assur� � Bongo une victoire facile puisque bas�e sur la fraude, chose � laquelle s'oppose radicalement le BDP-Gabon Nouveau.

2) Diviser un peu plus l'opposition

Bongo, � l'aide de ses conseillers fran�ais, a, avec ces millions d�vers�s au sein de l'opposition, machin� un plan machiav�lique. Il s'assure non seulement la participation de l'opposition, mais aussi l'�ruption de nouvelles divisions au sein de chaque parti. Le sc�nario est simple: Quand les leaders des partis vis�s par l'aubaine recevront cet argent, certains voudront soit en garder une partie pour eux-m�mes, soit d�cider arbitrairement qui parmi leurs membres seront candidats aux l�gislatives. Dans tous les cas donc, chaque parti, � cause de cet argent maudit, se verra d�chir� par des batailles rang�es autour de la mani�re dont va �tre redistribu� ce pactole �lectoral. Connaissant la soif d'argent qui anime nos leaders politiques, il va sans dire que tr�s peu de partis arriveront aux l�gislatives en ordre resserr�. Rien de tel, donc, pour assurer � Bongo une victoire que les Fran�ais auront t�t fait de valider, arguant le fait d'une opposition trop divis�e pour constituer une menace �lectorale s�rieuse pour le r�gime. C'est pourtant l� une strat�gie devenue habituelle chez Bongo, puisqu'il la pratique depuis 1990. La question est donc plut�t de se demander pourquoi, onze ans plus tard, l'opposition continue � tomber dans le m�me pi�ge.

De la n�cessit� d'un boycott pr�-�lectoral.

Bongo vient donc, encore une fois, de d�montrer la n�cessit� d'un boycott des �lections tel celui que le BDP recommande. Evidemment, � cause de leur amateurisme politique qui cache mal leur incomp�tence derri�re des notions ridicules de "d�mocratie conviviale", nos opposants ne semblent toujours rien comprendre au jeu politique gabonais. Apparemment, 12 ans d'�checs politiques n'ont toujours pas suffi � cette opposition pour une remise en cause capable de lui faire changer de cap.

L'exp�rience gabonaise a d�montr� qu'Omar Bongo ne c�de jamais dans un contexte de convivialit�. Il est donc inutile d'attendre de lui qu'il se d�cide � r�former le syst�me politique gabonais en vue de l'�tablissement d'une transparence d�mocratique r�elle. Force est donc de reconna�tre que, lorsqu'il se sent inqui�t�, Omar Bongo n'a jamais su r�pondre que par la brimade physique ou la corruption. Il est donc rest� non-repentant et totalement incorrigible.
Si en 1990 le multipartisme est revenu au Gabon, ce retour n'a �t� d� qu'� une pression politique radicale. Aujourd'hui, pour sauver le Gabon de la d�b�cle g�n�ralis�e, seule une pression politique implacable et radicale assurera � l'opposition de pouvoir aller aux �lections dans une transparence qui lui assurerait sans doute la victoire. C'est pour cela qu'il faut agir, et au plus vite.
Mais l'opposition gabonaise sait-elle au moins ce qu'elle fait? Il nous semble que non.
Dans nos discussions avec certains membres des partis d'opposition, qu'il s'agisse de l'UPG de Mamboundou, du PGP d'Agondjo ou du RPG de Mba Abessole, l'id�e du boycott fait peur parce que beaucoup pensent que s'ils se battent pour le boycott, ils risquent de rater l'occasion de faire �lire des d�put�s, et donc d'avoir un peu plus d'argent aux prochaines �lections. Ce que l'opposition ne comprend malheureusement pas est que quand le BDP parle de boycott pr�-�lectoral, il ne s'agit pas d'un boycott passif, mais plut�t d'un boycott pro-actif qui doit se passer de la mani�re suivante:

a) d'une seule voix, l'opposition gabonaise doit se lever et annoncer au r�gime son intention de boycotter l'�lection et de ne participer � aucune nouvelle �lection au Gabon tant que le syst�me n'est pas r�form�. Cette r�forme devrait s'assurer que:

- le pouvoir d'organiser des �lections au Gabon soit retir� au Minist�re de l'int�rieur. A la place, une Commission Nationale des Consultations Electorales (CNCE) serait mise en place qui serait compos�e uniquement des repr�sentants de chaque parti politique et membres de la soci�t� civile. Cette commission ne serait pas nomm�e par le r�gime, mais institu�e par les partis avec un budget ind�pendant qui lui permettrait d'organiser, de mani�re autonome, les �lections sur toute l'�tendue du territoire. Parce qu'elle serait totalement ind�pendante et neutre, ladite Commission ne d�pendrait pas du pouvoir et ne craindrait aucune brimade du pouvoir puisqu'elle aurait un budget ind�pendant et annuel qui serait vot� pat l'Assembl�e au compte des d�penses d'�tat.
- les membres de la Cour supr�me deviendraient �lus � vie et non nomm�s. Ainsi, quand ils se sauront � l'abri des brimades du pouvoir puisqu'�lus, les membres de la Cour supr�me n'auraient plus peur de signifier leur ind�pendance dans les cas de contentieux �lectoraux. Parce qu'ils seraient �lus, ces membres ne seraient pas sous la coupe du r�gime, mais bel et bien du peuple.
- Le Conseil National de la Communication (CNC) serait rendu ind�pendant sur le m�me mode que la Commission Nationale des Consultations Electorales (CNCE). Ne d�pendant plus du r�gime et ayant son propre budget, le Conseil pourrait se montrer alors plus ind�pendant. Elle serait ainsi capable d'assurer une meilleure r�partition de la couverture m�diatique tout en garantissant les libert�s d'expression.
- Le pouvoir de manipuler la constitution serait retir� � Bongo et le pouvoir pr�sidentiel rendu symbolique selon le mod�le d�fini dans le document CIGASANA.
Ainsi, avec un cahier de revendications qui exigerait des r�formes de fond, l'opposition d�clarerait au r�gime qu'elle ne participerait plus � aucune �lection au Gabon tant que le syst�me ne serait pas r�form�.

b) Mais, le boycott ne s'arr�terait pas � cette simple d�claration. Il faudrait accompagner cette d�claration par une action sur le terrain visant � emp�cher la tenue des �lections sur toute l'�tendue du territoire.

Comme nous l'avons toujours dit, Bongo ne peut valider une �lection nationale uniquement avec le vote de Libreville. De plus, Bongo n'a pas d'arm�e capable de contr�ler tous les bureaux de vote dans tout le pays. S'il est vrai qu'il peut, � Libreville, utiliser sa garde pr�sidentielle pour forcer le peuple � voter ou prot�ger les urnes, il est �galement vrai qu'� l'int�rieur du pays, Bongo ne peut contr�ler chaque bureau de vote. Il n'a pas les effectifs arm�s n�cessaires. C'est donc � partir des campagnes que le pays sera men� au blocage politique, for�ant ainsi le r�gime � accepter des r�formes. Il reste � noter que cette formule de boycott pr�-�lectoral est meilleure qu'un boycott post-�lectoral. Apr�s une �lection, il est toujours plus difficile de faire changer un verdict, m�me quand celui-ci est frauduleux. Et puisque Bongo contr�le les m�dias et les institutions, il peut d�clarer avoir gagn� m�me quand il a perdu, et aucun recours judiciaire ne serait efficace vu que la justice gabonaise est sous sa coupe.

Bref, l'on ne peut combattre un syst�me ill�gal comme celui de Bongo par la l�galit�. A l'ill�galit� bongo�ste, il faut n�cessairement opposer une ill�galit� r�publicainement patriotique. C'est la seule mani�re d'en finir.

Cela veut donc dire que si l'opposition gabonaise fait une contre-campagne dans les provinces, campagnes et villages du Gabon en demandant au peuple non seulement de ne pas voter, mais aussi d'emp�cher la tenue des �lections partout o� se trouvera un bureau de vote, alors il va sans dire qu'il n'y aura pas d'�lection au Gabon. Une opposition unie pourrait ainsi bloquer tout l'int�rieur du pays et emp�cher effectivement la tenue des �lections sur toute l'�tendue du territoire.

Le principe d'une telle action est simple, mais efficace. Car, m�me si l'opposition ne convainc que 50% de la population de chaque province, ce sera largement suffisant pour bloquer et immobiliser le pays car l'�lection sera, de ce fait m�me, impossible.
Confront� � une situation lui �chappant, Bongo serait alors oblig� de n�gocier les r�formes exig�es par l'opposition, car l'opposition serait alors en position de force pour lui imposer ces r�formes et rendre le r�gime impuissant. Et avec un certain doigt�, il n'est pas exclu que si Bongo s'ent�te dans une situation de pression aussi forte, son r�gime ne s'�croule comme celui de B�dier en C�te d'Ivoire, et Bongo forc� � la fuite exil�e.

Or, le BDP a dans ses tiroirs au moins trois plans applicables individuellement ou conjointement qui seraient capables, en moins de 6 mois, de mener � l'�croulement du r�gime Bongo, sans m�me avoir � tirer un seul coup de feu ou envoyer les gens dans les rues.
Que veut donc l'opposition gabonaise? Faire des "D�put�s-manioc" ou gagner les �lections?
Quand on regarde le silence corrompu de notre opposition aujourd'hui, on se rend compte que c'est une opposition non seulement alimentaire, mais �galement une opposition qui ne sait pas ce qu'elle veut.

Elle semble m�me ne pas vouloir gagner les �lections au Gabon. Il nous semble, au BDP, que la meilleure mani�re de perdre une �lection consiste � faire exactement comme l'opposition est en train de faire en ce moment: c'est-�-dire, accepter l'argent de Bongo et l�gitimer la fraude bongo�ste par une participation � une �lection que Bongo ne leur laissera jamais gagner. L'assembl�e nationale �tant le socle qui sert de paravent � la dictature bongolienne, l'on verrait mal Bongo accepter, sans pression, de perdre cet outil de pr�servation de son r�gime. Une opposition majoritaire � l'Assembl�e voudrait en fait dire la fin du r�gime Bongo. A cet titre, Bongo perdrait plus facilement une �lection pr�sidentielle que l�gislative. C'est dire donc que l'opposition n'a aucune chance de gagner en participant aux �lections l�gislatives de d�cembre.
Pourtant, qu'ont nos opposants � perdre? Si l'opposition s'unit pour appliquer les strat�gies pr�conis�es par le BDP (nous en avons au moins trois), elle pourrait facilement:

- causer la chute du r�gime Bongo en moins de 6 mois
- imposer la transparence �lectorale.
- r�former le syst�me politique gabonais
- gagner sans failles les �lections 6 mois plus tard dans un contexte transparent
- former le nouveau gouvernement et placer dans toute l'administration des hommes et femmes nouvelles qui viendront faire une politique autre que la blague bongo�ste.

Comme on le voit, l'opposition, en boycottant les �lections tout en emp�chant le r�gime d'en organiser, pourrait, � l'issue de la r�forme, avoir � diriger le Gabon toute seule apr�s s'�tre d�barrass�e d�mocratiquement du r�gime Bongo, car l'on voit mal le PDG remporter une �lection dans un contexte non-ma�tris� par le r�gime.

Or, accepter l'argent de Bongo et participer � l'�lection de d�cembre ne pourra assurer � l'opposition que des miettes. En d'autres termes, Bongo ne pourra pas r�compenser tous les partis politiques en leur offrant des postes de ministres ou autres dans un r�gime d�j� satur�, un r�gime o� Bongo ne sait plus � qui donner quel poste, un r�gime dans lequel il est oblig� de cr�er des postes garage de vice-pr�sident et autres pour r�compenser quelques complices.
Participer � l'�lection du 2 d�cembre, c'est donc assurer l'�chec de l'opposition dans un contexte o� cette opposition, minoritaire � l'Assembl�e, ne pourrait, d'une part, aucunement influer sur l'avenir du pays, et d'autre part, serait condamn�e � v�g�ter pendant les 5 prochaines ann�es.
Par contre, une victoire de l'opposition dans un syst�me r�form� assure � l'opposition toute enti�re de pouvoir b�n�ficier de la victoire car elle pourra non seulement nommer la totalit� des ministres du gouvernement, mais aussi remplir tous les postes politiques et administratifs avec ses propres membres.

Par ailleurs, � quoi sert une opposition minoritaire au Gabon? A rien du tout. Les quelques d�put�s que pourrait avoir l'opposition seraient les seuls � b�n�ficier de leur �lection. Ils ne feront rien pour le peuple qui les aura �lus. Tandis qu'ils gagneront leurs millions de salaires, le commun des Gabonais continuera � croupir dans la mis�re totale. Les �lus de l'opposition se contenteront ainsi d'�tre de simples "d�put�s-manioc", sans plus.

Si l'opposition participe � l'�lection prochaine, c'est qu'elle ne veut point gagner. Elle se contentera de faire gagner le r�gime Bongo dans l'espoir d'en tirer des b�n�fices personnels que le peuple gabonais ne verra jamais.

L'opposition n'a pourtant rien � perdre. Repousser les �lections de 6 mois pour imposer la r�forme ne prive personne du droit de participer. Au contraire, si l'�lection se tient dans un contexte r�form�, chacun des partis de l'opposition aura de meilleures chances de faire �lire ses candidats. L'opposition doit donc comprendre qu'elle aura moins de chance de gagner en d�cembre prochain que 6 mois plus tard dans un contexte r�form� qui donnerait � tout le monde des chances �gales.

Participer � l'�lection du 2 d�cembre, en somme, c'est condamner le pays � 5 ans de plus de bongo�sme effr�n� et d�vergond�, et l'opposition � la v�g�tation totale. Or, nous, au BDP, sommes convaincus que le peuple gabonais ne supportera pas 5 ann�es suppl�mentaires de bongo�sme.

Le pays en arrive donc � un point o�, si on ne le laisse pas souffler quelques ann�es par un d�lestage politique, il �clatera dans des violences dont l'issue serait impr�visible.

Le BDP, avec fermet�, condamne donc l'officialisation d�vergond�e de la corruption au Gabon par � la fois le r�gime Bongo et l'opposition gabonaise complice. Le BDP en appelle ainsi � toutes les forces vives de l'opposition et de la nation qui se r�clament encore d'une certaine dignit� r�publicaine, afin qu'elles s'engagent, imm�diatement,

- dans une campagne pour un boycott pro-actif des �lections de d�cembre 2001
- dans des actes non-violents, mais d�termin�s, visant � emp�cher le vote sur toute l'�tendue du territoire national tant que de vraies r�formes d�mocratiques telles que celles que nous proposerons au Congr�s CIGASANA ne seront pas impos�es au r�gime Bongo
- dans un processus d'unification de l'opposition visant � imposer, d'une seule voix, les r�formes dont le pays a besoin pour garantir une alternance politique durable et bienfaisante pour le Gabon.

Le BDP, plus que jamais, s'engage donc � travailler avec tous les Gabonais et Gabonaises de tous bords politiques et socioculturels qui veulent la fin imm�diate du r�gime Bongo et son remplacement par un syst�me r�form� qui puisse rendre sa dignit� � notre peuple.

Eveillons-nous donc, Gabon.

Vive le Gabon libre.
Vive le peuple Gabonais.


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