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Voyage d'Omar Bongo � Washington : Autopsie d'un double �chec
Auteur:  BDP-Gabon Nouveau  | Date: 3 Juin 2004  | R�actions (0)
Section: Analyses et Opinions

Seuls les cr�dules et les �mes sans sophistication verront dans le voyage d'Omar Bongo aux USA un succ�s. Pour le BDP, et pour tous ceux qui savent observer, le voyage d'Omar Bongo aux Etats-Unis aura en r�alit� �t� marqu� par un double �chec : celui de la rencontre avec le pr�sident am�ricain George W. Bush et celui de l'entrevue avort�e entre Omar Bongo et le Dr. Daniel Mengara du BDP-Gabon Nouveau.

DE LA RENCONTRE EHONTEE AVEC GEORGE W. BUSH

Pour Omar Bongo, rencontrer le pr�sident am�ricain est un honneur personnel. Omar Bongo en r�ve depuis des ann�es maintenant et le d�sir d'une telle rencontre �tait presque devenu une question de vie ou de mort pour lui. Omar Bongo aura ainsi au cours de la derni�re quinzaine d'ann�es d�pens� pr�s de 50 milliards de F CFA vol�s � l'�tat pour payer des lobbies am�ricains dans l'espoir de faire aboutir ce r�ve d'enfant g�t�. Au-del� du caract�re enfantin, voire capricieux, de cette poursuite de l'honneur personnel aux d�pends du contribuable gabonais, le dictateur veut faire croire au peuple et au monde que le pr�sident am�ricain aura donn� caution � sa dictature en acceptant de le rencontrer. Rien n'est plus loin de la r�alit�.

Le constat le plus �vident doit donc �tre le suivant : la rencontre Bush-Bongo ne peut �tre vue comme une quelconque caution donn�e � Omar Bongo par le pr�sident am�ricain.� D'abord parce que Bush n'est pas dupe quant � ce qu'Omar Bongo repr�sente : un dictateur incomp�tent qui n'a jamais �t� capable de g�rer un pays d'� peine un million d'habitants, pays pourtant dot� de richesses qui auraient pu en assurer le d�veloppement. En cela, Bush est tr�s bien inform� et le gouvernement am�ricain, dans ses rapports annuels sur le Gabon, ne voit aucunement en Bongo un d�mocrate. Bien au contraire, le gouvernement am�ricain a toujours d�crit le r�gime Bongo comme une dictature qui, malgr� le multipartisme, est rest�e la m�me, et les Gabonais comme un peuple priv� de libert�s politiques et humaines.

Mais pour bien comprendre les possibles raisons d'une rencontre entre Omar Bongo et George W. Bush, il faut pousser la r�flexion plus loin et d�gager les finalit�s qui ont men� le pr�sident am�ricain � rencontrer Bongo, et Bongo � rencontrer Bush.

Pour Omar Bongo, rencontrer le pr�sident am�ricain se r�duit � une simple question de prestige personnel, car Omar Bongo a toujours caress� ce r�ve comme un caprice d'enfant. Bongo se sent " grandi " par une telle rencontre, sans doute parce qu'il se sait politiquement petit. Et parce qu'une telle rencontre pour lui se r�sume � une question personnelle, ce n'est pas en homme d'�tat repr�sentant un pays nomm� Gabon que Bongo est all� rencontrer Bush. Bongo est all� rencontrer Bush non pas pour promouvoir le Gabon et l'image du Gabon, mais pour promouvoir la personne Bongo et l'image de Bongo. Cette diff�rence est tr�s importante si l'on veut comprendre le machiav�lisme bongo�ste � un moment o� le dictateur se pr�pare � voler aux Gabonais un autre mandat de sept ans, alors que les Gabonais n'en veulent plus. La vraie question que les Gabonais doivent donc se poser est la suivante : quel est le b�n�fice pour le Gabon du voyage d'Omar Bongo � Washington? La r�ponse � cette question est �vidente : aucun.

Nous nous expliquons.

Pour tout leader qui se respecte, une rencontre avec le pr�sident des Etats-Unis est une opportunit� unique et inesp�r�e de promouvoir l'image de son pays et le placer sur l'�chiquier politique, sociologique et �conomique des Am�ricains. C'est l'occasion de permettre aux Am�ricains ordinaires de savoir qu'il existe quelque part en Afrique un pays nomm� Gabon, avec des ressources �conomiques, touristiques et humaines qui, dans le cadre d'une coop�ration globale entre les deux pays, pourraient ouvrir de nouvelles opportunit�s aux uns et aux autres. Pour pas mal de leaders africains qui ont rencontr� le pr�sident am�ricain dans un cadre respectable, cela a effectivement �t� le cas : on citera les r�ceptions somptueuses et hautement m�diatis�es qui auront accompagn� les visites de Thabo Mbeki et Olesegun Obasanjo � la maison blanche, visites qui, parce que m�diatis�es et organis�es dans le faste de l'impressionnant protocole diplomatique am�ricain, auront rehauss� l'image des deux pays aux yeux des Am�ricains ordinaires.

Mais pour Omar Bongo, la rencontre avec George Bush a �t� une rencontre hautement humiliante. Il n'y a pas eu m�diatisation de la rencontre dans les m�dias am�ricains. Omar Bongo n'est pass� sur aucune t�l�vision am�ricaine ni sous forme de reportage ni sous forme d'interview. Il n'y a eu du c�t� am�ricain ni r�ception fastueuse, ni consid�ration particuli�re. Omar Bongo a �t� re�u par Bush en catimini comme il recevrait un simple citoyen, ce qui pour les Am�ricains �quivaut � une insulte et un manque d'estime pour la personne re�ue. C'est un peu comme si on avait fait passer Bongo par la porte de la cuisine de la maison blanche et non par la porte d'entr�e. Pour ceux qui savent lire les codes du protocole am�ricain, il est facile de comprendre ce qui s'est pass�. Le pr�sident am�ricain re�oit les leaders �trangers selon deux proc�dures : les proc�dures fastueuses r�serv�es aux leaders respectables, et les proc�dures discr�tes, r�serv�es aux leaders que l'on ne veut pas exposer au public am�ricain de peur de ternir l'image de l'Am�rique. Dans le cadre fastueux, l'�tat am�ricain met en branle toute une logistique m�diatique et protocolaire qui se conclut souvent par un point de presse commun avec journalistes, t�l�visions et autres dans les jardins de la maison blanche. Dans le cadre d'une r�ception discr�te, le protocole am�ricain fait tout pour garder un profil tr�s bas et se garde de faire de la publicit� sur la personne re�ue si celle-ci n'est pas respectable. C'est ainsi qu'Omar Bongo a honteusement �t� re�u pendant 30 minutes par George Bush, en catimini, sans pompes ni fastes, ridiculisant ainsi non seulement le personnage Omar Bongo, mais aussi le Gabon. Et l'on se demande comment on peut, en 30 minutes, parlant des langues diff�rentes qui doivent �tre traduites, faire le tour de tous les probl�mes auxquels le journal L'Union fait allusion. C'est dire que la rencontre avec Bush fut une rencontre vite exp�di�e, et totalement infructueuse quant � son objet premier.

Cette honte, cette insulte faite � Bongo par Bush est r�v�latrice d'un fait tr�s simple : le pr�sident am�ricain, contrairement � ce que le journal de Bongo L'Union a publi� dans ses pages, n'a pas re�u Omar Bongo avec le respect et les �gards qui se doivent : tout ce que Bongo a re�u de cette r�union c'est l'opportunit� d'une poign�e de main et d'une photo, c'est tout. Mais pour le Gabon, l'humiliation est grande car le fait que les Am�ricains n'aient accord� aucune importance ni dignit� � la pr�sence de Bongo � la maison blanche veut dire que le Gabon en tant que pays n'aura nullement profit� de cette opportunit� pour se faire conna�tre dans un sens qui aurait pu en promouvoir l'image. Or, seule la promotion de son image pourrait faire que demain les Am�ricains ordinaires sachent qu'il existe un pays en Afrique vers lequel ils peuvent aller soit comme touristes, soit comme investisseurs. En allant donc faire sa promotion personnelle aupr�s de George Bush, Omar Bongo a oubli� de faire celle du Gabon, et ceci a fini dans la double humiliation d'Omar Bongo lui-m�me et de son pays. Bongo n'est donc revenu au Gabon qu'avec une photo en main. Bizarrement, Omar Bongo semble en tirer une satisfaction maladive, ce qui d�montre le caract�re particuli�rement �go�ste du personnage, incapable de penser � son pays ni au bien de son peuple.

L'insulte faite par Bush � Bongo, en le recevant dans la discr�tion la plus totale, doit donc �tre lue comme un refus de cautionner la dictature d'Omar Bongo. Cette insulte montre que Bush a terriblement honte de se retrouver en pr�sence de ce personnage diabolique. La rencontre Bush-Bongo doit donc �tre vue, non pas comme une apoth�ose sanctionnant la grandeur d'Omar Bongo, mais plut�t comme un positionnement strat�gique des USA vis-�-vis du Gabon. Dans ce positionnement, ce n'est pas Bongo qui int�resse les Am�ricains, mais le Gabon. Rencontrer Bongo n'est pas pour eux synonyme de caution politique. Rencontrer Bongo pour les Am�ricains veut dire commencer maintenant leur repositionnement strat�gique vis-�-vis de l'Afrique, et placer un tel repositionnement dans le long terme de la nouvelle pouss�e strat�gique des Am�ricains en Afrique. Dans cette optique, Bongo n'est qu'un accessoire sans symbolique particuli�re, vu que avec Bongo ou sans Bongo, l'Am�rique doit absolument faire du Gabon un maillon de sa nouvelle strat�gie g�opolitique.

Qu'Omar Bongo veuille donc exploiter cette rencontre comme une caution am�ricaine ne peut gu�re �tonner. Le personnage est limit� dans sa capacit� � comprendre que ce n'est pas � lui que les Am�ricains s'int�ressent, mais au Gabon. Cet int�r�t d�passe le cadre du personnage Bongo et se place r�solument dans une nouvelle politique africaine de l'Am�rique, politique qui, en ce qui concerne le Gabon, ne d�pend pas de qui est au pouvoir au Gabon, mais plut�t des imp�ratifs g�ostrat�giques propres aux Am�ricains. Mais les Am�ricains, il ne faut point s'y tromper, suivent �galement d'un �il attentif les d�veloppements politiques au Gabon. Omar Bongo n'est donc pas au bout de ses surprises s'il croit na�vement que la photo et la poign�e de main qu'il a rapport�es de Washington veulent dire que les Etats-Unis accordent un quelconque cr�dit au fait qu'il ait manipul� la constitution gabonaise au gr� de ses humeurs et qu'il soit en train de ramener notre pays au parti unique.

DE LA RENCONTRE AVORTEE ENTRE OMAR BONGO ET LE DR. DANIEL MENGARA

La visite d'Omar Bongo aux USA aurait pris une tournure pour le moins positive et inesp�r�e pour lui si, en plus de l'entrevue avec le pr�sident am�ricain George W. Bush, il avait pu en m�me temps rencontrer le Dr. Daniel Mengara, Coordonnateur du BDP-Gabon Nouveau et Premier ministre du gouvernement de salut national en exil. Cela fait en effet plus de trois ans qu'Omar Bongo essaie de rencontrer le Dr. Daniel Mengara. Il n'y a pas d'ann�e qui soit pass�e au cours des trois derni�res ann�es sans que le BDP ne re�oive du pouvoir en place une sollicitation de rencontre entre le Dr. Daniel Mengara et Omar Bongo. Chacun des voyages � l'�tranger du dictateur gabonais devenait donc pour lui une opportunit� de voir le Dr. Daniel Mengara en personne. Ce dernier voyage d'Omar Bongo n'aura donc pas �chapp� � la r�gle.

Pour Bongo, rencontrer � la fois George W. Bush et le Dr. Daniel Mengara rev�tait une importance strat�gique capitale. Les deux rencontres auraient �t� pour lui l'occasion de d�montrer na�vement au monde 1) que m�me le pr�sident am�ricain cautionne sa dictature vu qu'il a accept� de le rencontrer, et 2) que Bongo est un homme d'ouverture qui aura �t� capable de rassembler autour de lui des opposants de tous poils, et m�me de les joindre � son camp. Dans la pens�e machiav�lique du dictateur donc, rencontrer le Dr. Daniel Mengara juste apr�s avoir rencontr� George W. Bush aurait servi de pr�texte � Bongo pour montrer � Bush et au monde qu'il �tait pr�t � n�gocier m�me avec ses opposants les plus farouches. Et cela aurait en effet �t� une occasion inesp�r�e pour lui de mettre de la poudre aux yeux de Bush en se pr�sentant � lui comme un d�mocrate dans les faits et les gestes.

Mais, en croyant que le Dr. Daniel Mengara irait � Washington le rencontrer, la na�vet� d'Omar Bongo lui aura co�t� une humiliation suppl�mentaire. Cette na�vet� est d'autant plus frappante que l'on se souviendra qu'en d�cembre dernier, Omar Bongo avait d�j� invit� le Dr. Daniel Mengara � une rencontre � Paris et que le BDP avait non seulement rejet� le principe d'une telle rencontre, mais pos� dans un article un certain nombre de conditions qui, si elles �taient r�unies, pourraient �ventuellement mener � la possibilit� d'une entrevue entre les deux hommes. La direction du BDP-Gabon Nouveau fut donc surprise de voir le r�gime solliciter une nouvelle rencontre � Washington sans tenir compte des conditions d�j� �num�r�es dans l'article de rejet post� le 3 janvier dernier sur le site du BDP.

L'�chec de la nouvelle sollicitation de rencontre faite au BDP par le r�gime Bongo tient � un certain nombre de crit�res. Le r�gime semble s'�tre fossilis� dans des m�thodes de commando, qui consistent � annoncer ses sollicitations au dernier moment, souvent moins d'une semaine avant la date de la rencontre, croyant ainsi na�vement que le BDP et ses dirigeants se pr�cipiteraient � une rencontre avec le pouvoir juste parce que Bongo l'aura sollicit�e. Ces m�thodes chaotiques et d�sordonn�es, dans lesquelles Andr� Mba Obame se sp�cialise tout particuli�rement, ont sans doute march� avec des roublards opportunistes comme Paul Mba Abessole, Sim�on Ekoga et autres malfam�s vivotant en France et incapables de se prendre en charge dans la dignit� ; mais ce sont l� des m�thodes qui ne marcheront aucunement avec le Dr. Daniel Mengara. D'abord parce que le BDP ne recherche aucunement une rencontre avec Bongo. Ensuite parce que le BDP a pour objectif la fin inconditionnelle du r�gime Bongo.

Ce que le r�gime n'arrive toujours pas � comprendre est que le BDP ne saurait aller ou envoyer le Dr. Daniel Mengara � une rencontre ou n�gociation avec le r�gime sans qu'il y ait eu, au pr�alable discussion au sein du mouvement quant au bien-fond� d'une telle rencontre. Parce que le BDP ne d�cide rien de mani�re arbitraire, l'une des conditions qui avaient �t� donn�es au pouvoir lors de ses demandes pr�c�dentes �tait la n�cessit� pour le BDP de recevoir une sollicitation officielle au moins un mois avant la date pr�sum�e d'une rencontre. Mais comme � son habitude, le r�gime Bongo par le truchement maladroit d'un Mba Obame trop press� de satisfaire son ma�tre, s'est illustr� dans la navigation � vue, le manque chronique du sens de l'organisation, la programmation chaotique, les m�thodes d�ceptives et calculatrices, entra�nant ainsi le rejet automatique du BDP. Car comment le BDP aurait-il pu, en l'espace d'une semaine, s'organiser, convoquer ses r�unions et prendre une d�cision qui refl�terait la position globale du mouvement vis-�-vis d'une possible rencontre avec Omar Bongo ?

La fin de non-recevoir donn�e, une fois de plus, � la sollicitation de rencontre du r�gime d�coule donc non seulement de la totale cacophonie qui semble r�gner dans la mani�re dont s'organise le r�gime pour approcher le BDP, mais aussi d'un certain nombre de principes fondamentaux qui r�gissent la finalit� du mouvement et son existence. Le BDP-Gabon Nouveau, comme son nom l'indique, cherche la fin du r�gime Bongo par tous les moyens possibles. A ce titre, une rencontre avec le r�gime Bongo n'est ni n�cessaire, ni essentielle � la finalit� du mouvement, vu que la philosophie du " Bongo doit partir " en demeure le leitmotiv le plus in�branlable. Dans ce contexte, il appartient au r�gime de faire montre d'un certain s�rieux s'il veut un jour pouvoir rencontrer la direction du BDP-Gabon Nouveau. Ceci veut dire bannir la pr�cipitation, s'engager dans des pr�-n�gociations qui aplaniraient un certain nombre d'�cueils avant la rencontre, et faire preuve de bonne foi en donnant suite aux diverses conditions pos�es par le BDP avant toute rencontre.

Outre, donc, les conditions d�j� pos�es dans un certain nombre de documents, le BDP-Gabon Nouveau, pour jauger le s�rieux du r�gime, a rajout� au cours de la semaine derni�re un certain nombre d'autres conditions, dont les plus importantes sont : 1) le r�tablissements de tous les b�d�pistes arr�t�s l'ann�e derni�re dans leurs droits politiques et professionnels, 2) la lib�ration imm�diate des trois �tudiants arr�t�s au mois de mai par le r�gime, et 3) la l�galisation imm�diate et inconditionnelle du BDP-Gabon Nouveau. Pour le BDP-Gabon Nouveau, donc, la satisfaction de conditions telles que celles-l� serait la seule mani�re pour le pouvoir de d�montrer son s�rieux. Il va donc sans dire que tant que le pouvoir ne respectera pas les diverses exigences du mouvement, il n'y aura jamais de rencontre, ni de n�gociations entre le BDP et le r�gime Bongo.

C'est dire, en cons�quence, que le voyage d'Omar Bongo aux Etats-Unis est celui d'un double �chec. Bongo n'a pas �t� re�u par Bush dans le faste et la dignit� dus � un pr�sident que l'on respecte, et il n'a pas pu obtenir du Dr. Mengara l'entrevue tant recherch�e. La mise en sc�ne d'Omar Bongo aupr�s des Gabonais ne doit donc �tonner personne. Le r�gime Bongo est � bout de souffle et il esp�re que la photo et la poign�e de main bushienne rapport�es de Washington suffiront � faire oublier aux Gabonais les 37 ans de mis�re inf�me sous un r�gime qui les a bestialement appauvris et brim�s. Omar Bongo a la m�moire courte. Le Gabon de 2005 ne sera pas celui de 1990.�


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