Communiqué Final du
Conseil des Ministres du 20 mai 1999
21/05/1999 - Le quatrième conseil des ministres du cabinet Ntoutoume Émane sest
tenu hier sous la présidence du chef de lÉtat, Omar Bongo, félicité par le
Premier ministre pour le succès de son récent périple aux États-Unis
dAmérique, au Canada et en France (et) salué pour son implication personnelle dans
la recherche des solutions à la crise financière que traverse le Gabon. Parmi les
grandes décisions issues de cette réunion, celle de partir en guerre contre
limmigration clandestine des enfants, phénomène contraire aux législations de
notre pays en matière de scolarisation, de protection juridique et sociale, de travail et
dimmigration. Une commission paritaire comprenant les ministères concernés et les
représentants des pays pourvoyeurs doit être mise en place avec pour mission de
proposer au gouvernement un plan daction devant concourir à
léradication de limmigration clandestine dans les pays pourvoyeurs, de
transit et daccueil . Parallèlement va être mis en branle un arsenal
répressif prévoyant la condamnation par les tribunaux des auteurs de maltraitance des
enfants.
Le département des Finances a battu le record des changements. La révolution
tant attendue a commencé, serait-on tenté de dire. Presque toutes les
administrations du ministère des Finances ont enregistré des mouvements. Du cabinet du
ministre en passant par la Trésorerie générale, les directions générales du budget,
du contrôle financier, des impôts et de la douane. Parmi les changements opérés il
faut souligner larrivée au département dÉmile Doumba de plusieurs cadres
opérant jusque-là dans le secteur privé. Notamment à la BICIG, Shell Gabon, Elf Gabon
et Elf Aquitaine... Cependant, si la direction générale de la douane change de patron,
ce nest pas le cas dans dautres administrations. Il sagit par exemple du
Trésor, de la direction générale du budget, de la comptabilité publique, de
léconomie, etc. À lallure où vont les choses, il apparaît clairement que
dici la fin de lannée beaucoup de choses vont changer au ministère des
Finances. En tout cas, cest le souhait de lensemble de lopinion publique
de voir enfin les circuits de la dépense publique assainis et, surtout, ceux qui font
main basse sur les deniers publics désormais sanctionnés. Cet élan devrait également
toucher dautres ministères.
TEXTE DU COMMUNIQUÉ
SOUS la haute présidence de Son Excellence El Hadj Omar Bongo, président de la
République, chef de lEtat, un conseil des ministres sest tenu hier jeudi 20
mai 1999 dans la salle habituelle du palais de la présidence de la République.
Dans une importante communication, le Premier ministre a, au nom du gouvernement,
félicité le président de la République pour le succès de son récent périple aux
Etats-Unis dAmérique, au Canada et en France. Il a, en outre, salué cette
implication personnelle du chef de lEtat dans la recherche des solutions à la crise
financière que traverse notre pays.
AU TITRE DES PROJETS DE LOIS ET DÉCRETS
Ministère de lEquipement et de la Construction
Sur présentation du ministre dEtat, ministre de lEquipement et de la
Construction, le conseil des ministres a adopté le projet de loi portant statut
particulier des fonctionnaires du secteur infrastructure et équipement. Le secteur
infrastructure et équipement comprend les spécialités suivantes :
*Génie civil ;
*Bâtiment ;
*Mécanique ;
*Mécanique hydraulique ;
*Electricité ;
*Cadastre ;
*Architecture ;
*Urbanisme ;
*Cartographie ;
*Informatique.
Ministère des Mines, de lEnergie, du Pétrole et des Ressources hydrauliques
Sur présentation du ministre des Mines, le conseil a adopté un projet de loi fixant les
orientations de la politique de prévention et de protection contre les rayonnements
ionisants en République gabonaise.
Par ladoption de cette loi, le gouvernement vise à
*se conformer aux recommandations de lAgence internationale de lEnergie
atomique (AIEA) sur la mise en place dun cadre juridique réglémentant
lutilisation pacifique des sources ou générateurs de rayonnements ionisants, afin
dasseoir une infrastructure nationale de radioprotection et de sûreté radiologique
;
*promouvoir lutilisation sûre et pacifique des rayonnements ionisants, notamment en
:
-assurant la protection de lhomme (aussi bien en milieu professionnel que dans le
public) et de lenvironnement par une surveillance radiologique ;
-garantissant une utilisation optimale des sources de rayonnements ionisants dans les
domaines de la santé, de lindustrie, de lagriculture, lenseignement et
la recherche...
-prévenant les accidents radiologiques.
Ministère de la Défense nationale
Sur présentation du ministre de la Défense nationale, le conseil des ministres a
adopté un projet de loi portant statut particulier des militaires de la garde
républicaine.
EN MATIÈRE DE POLITIQUE GÉNÉRALE
Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération et de la Francophonie
Le conseil des ministres a marqué son accord aux demandes dagrément de :
1°) M. Gharami Habib Ayoub en qualité dambassadeur extraordinaire et
plénipotentiaire de la République du Liban avec résidence à Libreville.
2°) Mme Marina Jamilah Mouhammed en qualité dambassadeur extraordinaire et
plénipotentiaire de la République fédérale du Nigeria avec résidence à Libreville.
Le ministre des Affaires étrangères a fait au conseil le point sur un phénomène
inquiétant qui touche de plus en plus notre pays, celui de limmigration clandestine
des enfants. Ce fléau va à lencontre des législations de notre pays en matière
de scolarisation, de protection juridique et sociale, de travail et dimmigration. A
cet effet, le conseil a décidé :
1°) de la mise en place dune commission paritaire comprenant les ministères
concernés par ce fléau et les représentants des pays pourvoyeurs. Cette commission aura
pour mission de proposer au gouvernement un plan daction devant concourir à
léradication de limmigration clandestine dans les pays pourvoyeurs, de
transit et daccueil ;
2°) la condamnation par les tribunaux des auteurs de maltraitance denfants ;
3°) le rapatriement denfants maltraités.
Ministère de la Jeunesse, de la Culture civique, des Sports et des Loisirs
En raison des services rendus par feu Monsieur Pierre Claver Divounguy à la ville de
Port-Gentil et pour perpétuer sa mémoire, le président de la République a décidé que
le stade de la Mosquée est désormais dénommée Stade Pierre Claver
Divounguy. Le ministre de la Jeunesse, de la Culture civique, des Sports et des
Loisirs procédera, avec les autorités de la ville de Port-Gentil au baptême du stade.
Ministère de la Culture, des Arts et de lEducation populaire
Le 21 juin 1999, le Gabon, notre pays célébrera la 17e édition de la Fête de la
Musique. La philosophie et les principes de cette fête restent la gratuité, la
valeur du geste musical, le désintéressement et la spontanéité.
Cette manifestation culturelle, qui vise la communication du peuple à travers lart
musical, a suscité un réel engouement auprès du grand public en 1998 et a eu le mérite
de lui offrir une occasion exceptionnelle de raffermissement de liens et de rapprochement
entre les hommes.
AU TITRE DES MISSIONS ET CONFÉRENCES
Ministère de la Planification, de la Programmation du Développement et de
lAménagement du Territoire
Le ministre dEtat, ministre de la Planification a fait au conseil, deux comptes
rendus :
*le premier fait état des travaux des réunions de printemps du conseil des gouverneurs
du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale qui se sont tenus du 21 au 28
avril 1999 à Washington, aux USA.
Les conclusions du Comité de développement de la BIRD se sont révélées très
intéressantes pour notre pays.
Constatant que la pauvreté saccentuait parmi les couches sociales les plus
vulnérables, que laccroissement du chômage dans un certain nombre de pays devenait
inquiétant, le Comité a incité les pays à recentrer leurs politiques et stratégies
sur lhomme et le développement social. Léquilibre macro-économique ne doit
plus être une fin en soi, mais un moyen pour renforcer le développement social et
lamélioration du bien-être humain.
Un appel a été également lancé à la Communauté internationale en faveur dune
réflexion sur les moyens dalléger la dette des pays à revenu intermédiaire, à
linstar de ce qui se fait pour les pauvres très endettés (initiative PPTE). Le
niveau du PIB par habitant ne peut plus être le seul critère à prendre en
considération, mais aussi, des critères mettant en relief les besoins en matière de
développement social.
Le deuxième compte rendu fait état des assises, le 22 avril 1999 à Dakar, de la
6e réunion du Conseil des ministres dAFRISTAT lobservateur économique et
statistique dAfrique subsaharienne. Trois points étaient inscrits à lordre
du jour, à savoir :
la ratification du Traité instituant AFRISTAT ;
le versement des contributions au Fonds AFRISTRAT ;
la nomination au poste de Directeur général.
Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Francophonie
Le ministre dÉtat, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de
la Francophonie a fait au Conseil une communication relative :
au voyage que vient deffectuer le chef de lÉtat aux États-Unis, au
Canada et en France ;
aux évolutions diplomatiques récentes dans les conflits de lAfrique
Centrale et les trois coups dÉtat perpétrés au Niger, en Guinée Bissau et aux
Comores ;
à la situation au Kosovo et ses implications diplomatiques.
1°) Au plan national
Le président Bongo qui avait quitté le Gabon dimanche 18 avril pour un voyage officiel
devant le conduire successivement à Washington, New-York, Houston, Calgary, Ottawa,
Quebec, Montréal et Paris, est rentré à Libreville le jeudi 13 mai. Ce long périple
avait un triple objectif, politique, économique et financier.
1.1 Politique tout dabord : à New-York où le président de la République a
conféré des affaires du monde avec les membres du Conseil de sécurité de lONU,
à linvitation de son Secrétaire général.
1.2 Politique également à Ottawa où le président Bongo et le Très Honorable Jean
Chrétien ont examiné les voies et moyens susceptibles de redynamiser les relations
multiformes canado-gabonaises. Le chef de lÉtat en a profité pour exposer à son
homologue canadien, notre expérience en matière de consolidation de la démocratie et de
maintien de la paix au Gabon.
1.3 Politique encore à Paris avec en particulier la rencontre du président Bongo
avec le Premier ministre Jospin. Les deux hommes dÉtat se rencontraient en
effet officiellement pour la deuxième fois ; il ont à cette occasion procédé à
un large tour dhorizon :
des relations entre le Gabon et la France ;
de la situation en Afrique Centrale, des causes de conflits et du rôle du
président dans la résolution pacifique des conflits de la sous-région ;
de la guerre au Kosovo et ses implications au sein du Conseil de Sécurité de
lONU dont le Gabon assure actuellement la présidence.
2.1 Économique, à Houston où le président Bongo a pris part, à linvitation du
Corporate Council on Africa, à un mini-sommet États-Unis -Afrique sur le thème
attirer les investisseurs en Afrique. Ont participé à ce sommet, outre le
président Bongo, les présidents Sam Nujoma (Namibie), Festus Mogae (Botswana), Teodoro
Obiang Nguema Mbasogo (Guinée Equatoriale), Jerry Rawlings (Ghana) ainsi que le
vice-président élu du Nigeria, Atiku Abubakar et les Premiers ministres du Mali, de
Côté dIvoire et de Maurice.
À cette occasion, il a été décerné à notre chef dÉtat, le Prix de
leadership dans la promotion de la paix et la stabilité en Afrique. Le président a
profité de son séjour dans la capitale pétrolière des États-Unis pour accorder de
nombreuses audiences à des hommes daffaires américains notamment dans les secteurs
pétrolier, aéronautique et pharmaceutique
2.2 Économique également à Calgary dans la province pétrolière de
lAlberta ; tous les discours présidentiels visaient à attirer au Gabon les
hommes daffaires canadiens ; précisons que deux compagnies pétrolières
canadiennes opèrent déjà au Gabon (OCELOT et Gentry).
2.3 Économique aussi à Ottawa : Santé, Éducation, Habitat.
2.4 Économique enfin en France, dans la mesure où le président a accordé des audiences
à des sociétés privées et parapubliques : Elf Gabon, CFD, etc.
3.1 Financier avec limportante étape de Washington consacrée principalement aux
Institutions de Bretton Woods (FMI et BIRD). Précisons à cet égard que les entretiens
avec MM. Michel Camdessus et James Wolfensohn ont été extrêmement clairs, positifs et
encourageants. Il en a résulté une concordance de vues sur les mesures de redressement
à mettre en uvre en vue de parvenir le plus rapidement possible à un accord avec
le FMI.
Létape de Washington a été également mise à profit pour rencontrer les
Institutions financières américaines (Trésor, Exim-Bank, OPIC
).
2°) Au plan régional
Du fait de son double rôle actuel, celui de président du Conseil de Sécurité de
lONU et celui de Médiateur dans les multiples conflits de la sous-région, le Gabon
et singulièrement son président se trouvent projetés au devant de la scène
internationale.
Cest ainsi que, dans la Région africaine, le président Bongo est non seulement
activement sollicité pour prendre position sur les coups dÉtat au Niger, en
Guinée-Bissau et aux Comores, mais aussi pour aider à la résolution pacifique des
conflits touchant les pays de lAfrique Centrale.
3°) Au plan international
En ce qui concerne la guerre au Kosovo, le président Bongo est non seulement consulté
par les États-Unis et les autres Membres de lOTAN pour soutenir leur position au
sein du Conseil de Sécurité de lONU, mais encore activement sollicité par la
Chine et la Russie pour appuyer leurs revendications relatives aux bombardements par
erreur de lambassade de la République populaire de Chine à Belgrade.
Dans ses fonctions de président en exercice pour le mois de mai du Conseil de sécurité
des Nations unies, la première quinzaine de ce mois a été particulièrement chargée du
fait notamment de laggravation du conflit au Kosovo, de la détérioration de la
situation en Angola, de la persistance de la guerre Ethiopie/Erythrée et de la succession
des coups dEtats en Afrique; mais cette première partie du mois a été aussi
chargée en raison des initiatives positives récentes en faveur de la paix en République
démocratique du Congo, du règlement de la question du Sahara occidental et de celle du
Timor Oriental ainsi que des avancées diplomatiques significatives actuelles en vue du
réglement du conflit au Kosovo.
Cest ainsi que pendant cette période, le Conseil de Sécurité a tenu, sous notre
présidence, outre les consultations privées, dix (10) séances officielles au cours
desquelles cinq (5) résolutions et quatre déclarations ont été adoptées. Les
résolutions concernaient lAngola, le Sahara occidental, le Timor Oriental, le
Tadjikistan et le Kosovo. Les déclarations se rapportaient à la Chine, à la
Sierra-Leone et à lAbkhazie/Georgie.
Ministère du Travail, de lEmploi et de la Formation professionnelle
La 87e session de la Conférence internationale du Travail se tiendra à Genève
(Suisse), du 1er au 17 juin 1999. Cette session sera précédée des réunions techniques
les 28 et 29 mai et suivie les 18 et 19 juin des travaux du Conseil dadministration.
Lordre du jour de la Conférence comprendra notamment :
le travail des enfants (projets de Convention et de recommandation sur
linterdiction des pires formes de travail des enfants)
la révision de la Convention et de la Recommandation sur la protection de la
maternité au Travail.
la Conférence au cours dune séance spéciale élira également les membres
du Conseil dadministration du Bureau international du Travail (BIT). Le Gabon est
candidat pour occuper lun des deux (2) sièges réservés à lAfrique
centrale.
Compte tenu de limportance de lordre du jour, le Conseil des ministres a
marqué son accord pour la participation de notre pays à ces assises.
Ministère de lHabitat, de lUrbanisme, du Cadastre, du Bien-Etre et de la
Ville.
Le Conseil a également marqué son accord pour la participation du Gabon à la 18e
Assemblée générale de SHELTER-AFRIQUE et à la 8e Assemblée générale du Fonds
africain pour lHabitat qui doivent se tenir du 12 au 18 juin 199 à Cotonou au
Bénin.
Ministère des Eaux et Forêts, de la Pêche, chargé du Reboisement
Le ministre des Eaux et Forêts a fait au Conseil trois compte rendus de missions :
la première Conférence sest tenue à la FAO en Italie les 8 et 9 mars. Elle
avait pour objet les questions de durabilité en foresterie : défis nationaux et
internationaux.
La gestion durable des forêts du monde, lexamen des instruments internationaux
susceptibles dappuyer la gestion durable des forêts et le cadre stratégique de la
FAO de 2000 à 2015 ont constitué la toile de fond de ces assises. Les ministres se sont
unanimement engagés à :
Travailler ensemble à la conclusion constructive tournée vers lavenir du
dialogue politique mondial sur des futurs arrangements en matière de foresterie lors de
la 8e session de la Commission du développement durable des Nations unies
Mieux coordonner et intensifier les efforts pour prévenir, maîtriser, surveiller
et supprimer les incendies de forêts en prévision de prochains phénomènes et, à plus
long terme, supprimer les causes sous-jacentes des incendies des forêts
Collaborer étroitement avec les départements ministériels concernés pour
promouvoir des politiques et activités sectorielles encourageant la gestion durable des
forêts.
La deuxième Conférence sest également tenue à la FAO à Rome les 10 et 11
mars 99. Lordre du jour de la réunion ministérielle sur lapplication du Code
de conduite pour une pêche responsable a porté sur :
Lajustement de la capacité de pêche à létat et aux caractéristiques
des stocks
Le rôle de létiquetage écologique du poisson et des produits de la pêche
à lappui dune pêche responsable
Le cadre stratégique de la FAO de 2000 à 2015.
Les travaux de la réunion ont été sanctionnés par un document intitulé
Déclaration de Rome sur lapplication du Code de conduite pour une pêche
responsable qui a relevé les points importants suivants :
Affectation dune part plus significative des ressources du budget de la FAO
aux activités du programme relatif à la pêche et laquaculture
Adaptation du Code de conduite et de ses plans daction dans les systèmes
nationaux de gestion des pêches afin de promouvoir et dassurer le développement
durable des pêcheries.
La troisième Conférence tenue à Yaoundé le 17 mars 99 a réuni les chefs
dÉtat dAfrique centrale et le prince Philip duc dEdimbourg. Cette
conférence des chefs dÉtat avait pour objet la conservation et la gestion durable
des forêts du bassin du Congo.
Les travaux ont été sanctionnés par une déclaration appelée Déclaration de
Yaoundé où les chefs dÉtat se sont engagés à conserver et à gérer les
forêts dAfrique centrale de manière durable.
Ministère des Transports et de la Marine marchande
Le ministre des Transports et de la Marine marchande a fait au Conseil un compte rendu
de la mission quil a eu à effectuer en Espagne du 7 au 18 mai 99.
Cette mission avait pour objet de rechercher toutes les opportunités susceptibles
duvrer pour le renforcement de la coopération entre les deux pays notamment
en matière de transport et de marine marchande.
Ministère de lEnseignement supérieur, de la Recherche et de lInnovation
technologique
LUnesco organisera à Budapest en Hongrie du 26 juin au 1er juillet la
Conférence mondiale sur la science au 21e siècle : un nouvel engagement.
Cette conférence, qui fait suite à la Conférence mondiale sur lenseignement
supérieur aura pour missions de :
Analyser létat davancement des sciences exactes et naturelles
aujourdhui, et leur but quel a été leur impact social et ce que la société
attend delles
Définir quels efforts devraient être fournis pour faire avancer la science de
manière à ce quelle réponde aux aspirations des populations ainsi quaux
défis lancés par le développement humain et social.
Au 21e siècle, la science devra faire face à des problèmes de dimension mondiale et
multidisciplinaire. Le Gabon, qui procède actuellement à des réévaluations de ses
structures de recherche en vue de leur optimalisation prendra part à cette conférence.
(A suivre)
Ministère des Droits de lHomme et des Relations avec les institutions
constitutionnelles
Le ministre des Droits de lHomme a rendu compte au Conseil des travaux de la 55e
session de la commission des Droits de lHomme des Nations unies qui sest tenue
à Genève du 22 mars au 03 avril 99.
Les travaux de la 55e session ont porté sur des sujets ayant trait aux Droits de
lHomme tels que le droit des peuples à disposer deux-mêmes, le racisme et la
discrimination raciale, les violations des droits de lHomme et les libertés
fondamentales dans le monde, le droit au développement, les droits civils et politiques.
Le Haut-commissariat a demandé à notre pays de continuer à travailler au renforcement
des capacités du Gabon à assurer une promotion et une protection efficace des droits de
lHomme et des libertés fondamentales.
Le programme dassistance technique élaboré à cette fin par le Haut- commissariat
et le gouvernement gabonais va entrer dans sa phase dexécution. Ce projet coûtera
près de 440 millions de francs cfa et sera conjointement financé par le
Haut-commissariat (393 millions), le PNUD (15 millions) et le Gabon (30 millions).
Le conseil sest félicité de cette coopération qui vient renforcer la
crédibilité du Gabon au niveau international. Le Conseil des ministres exprime
également sa reconnaissance au Haut-commissariat et au PNUD pour leur aide appréciable.
Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, des Petites et Moyennes Industries et de
lArtisanat
Le Conseil des ministres a marqué son accord pour la participation du Gabon, du 23 au 28
novembre 99 à Yaoundé au Cameroun aux journées économiques des entreprises organisées
par la Communauté économique et monétaire de lAfrique centrale (CEMAC).
Ministère des Droits de lhomme et des Relations avec les Institutions
constitutionnelles
Le ministre des Droits de lhomme a rendu compte au conseil des travaux de la 55e
session de la commission des droits de lHomme des Nations unies qui sest tenue
à Genève du 22 mars au 03 avril 1999.
Les travaux de la 55e session ont porté sur des sujets ayant trait aux droits de
lHomme tels que le Droit des peuples à disposer deux-mêmes, le racisme et la
discrimination raciale, les violations des droits de lHomme et des libertés
fondamentales dans le monde, le droit au développement, les droits civils et politiques.
Le Haut-commissariat a demandé à notre pays de continuer à travailler au renforcement
des capacités du Gabon à assurer une promotion et une protection efficace des droits de
lHomme et des libertés fondamentales.
Le programme dassistance technique élaboré à cette fin par le Haut- commissariat
et le gouvernement gabonais va entrer dans sa phase dexécution. Ce projet coûtera
près de 440 millions de francs CFA et sera conjointement financé par le
Haut-commissariat (393 millions), le PNUD (15 millions) et le Gabon (30 millions).
Le conseil sest félicité de cette coopération qui vient renforcer la
crédibilité du Gabon au niveau international. Le conseil des ministres exprime
également sa reconnaissance au Haut-commissariat et au PNUD pour leur aide appréciable.
Ministère des Petites et Moyennes entreprises, des Petites et Moyennes industries et
de lArtisanat
Le conseil des ministres a marqué son accord pour la participation du Gabon, du 23 au
28 novembre 1999, à Yaoundé au Cameroun, aux Journées économiques des entreprises
organisées par la Communauté économique et monétaire de lAfrique centrale
(CEMAC).
Enfin, le conseil des ministres a entériné les mesures individuelles.
Sogatra Reprend du Service
Jean-Daniel FOTSO-EYI (L'Union, 3/05/1999)
Comme indiqué par le ministre des Transports et de la Marine marchande, Idriss Ngari,
au cours de sa conférence de presse de la semaine dernière, les bus de la société
gabonaise des transports (SOGATRA) ont repris du service hier matin. On a pu les voir aux
différents arrêts habituels. La SOGATRA avait cessé ses activités vers la fin du mois
de janvier dernier, en raison du nombre très réduit de bus en fonctionnement: 8
seulement sur 80. Les nombreuses pannes relevées sur les engins que lon disait
neufs, alors que ce sont des véhicules réformés se situant au niveau de quelques
pièces défectueuses. La société dirigée par M. Moun Gou Gou narrivait plus à
assurer la paie de son personnel qui sétait mis en grève et avait décidé de tout
arrêter. Aujourdhui, lappel adressé au gouvernement par la société
gabonaise des transports a été entendu. Cinquante bus ont rapidement été réparés et
sont opérationnels. Ils peuvent, selon la direction de la SOGATRA, valablement répondre
à lattente des Librevillois. Il reste que la Sogatra, comme lavait annoncé
le ministre Ngari, doit se restructurer. SOGATRA va reprendre du service le 2 mai
1999. Ce nest pas une promesse, mais une précision. Lune des conclusions de
laudit établi récemment a relevé labsence du service après-vente. Il nous
faut signer une convention avec la maison mère Volvo, pour ne plus être en
rupture de stock, avait souhaité le ministre. Ajoutant quil faut mettre en
place un plan de sauvetage de la Sogatra lequel consistera à réduire les effectifs de la
société de 410 à 250 personnes; réaménager lorganigramme. Par le passé
il y avait quatre directions générales, neuf services, nous réduisons respectivement à
deux et quatre. Il y aura maintenant : un PCA, un DG, un DGA. Les deux directions seront
constituées par ladministration financière et la direction technique et de
lexploitation.
SOSUHO : Privatisation Réussie
Jean-Daniel FOTSO-EYI (L'Union, 27/04/1999)
LANCIENNE SOSUHO, devenue Société sucrerie africaine du Gabon (SUCAF/Gabon)
voici quatre mois, après le rachat par le groupe Castel se porte bien. Cest
lavis des racheteurs qui se déclarent optimistes quant à son développement
rapide, pour atteindre lobjectif visé qui est de doubler sa production actuelle, au
niveau national et passer, pourquoi pas à la phase dexportation. Toutes les
procédures qui ont concouru à la privatisation de la société se sont faites dans les
normes. Le ministre délégué chargé du Budget au ministère des Finances, Antoine
Yalanzele, sur instruction du président de la République, Omar Bongo, a conduit ce
dossier de main de maître jusquà son terme. En dépit de la situation difficile
que connaissait déjà lancienne Sosuho, le travail monstre accompli par Antoine
Yalanzele et le conseiller Arlette Edélé, a permis à lEtat gabonais de tirer un
profit économique appréciable et de préserver lemploi du personnel . Le groupe
Castel qui a le monopole de la bière dans plusieurs pays du continent, est un des plus
gros consommateur de sucre pour ses produits. Pour Jean-Paul Lanfranchi, lavocat du
groupe Castel, la technique de son groupe cest dinvestir dans le pays, de
favoriser lemploi des nationaux. Au terme des négociations, nous sommes
tombés daccord sur les conditions de cession de la Sosuho. Le prix de cession de
Sosuho à SUCAF Gabon est de quatre milliards de F CFA et a été payé en deux tranches.
A la date du 30 octobre 1998 nous avons versé un acompte de deux milliards et le jour de
la signature nous avons liquidé le solde soit deux milliards. Le chèque a été établi
à lordre de Me Tchicot, notaire désigné sur consentement des parties en qualité
de séquestre. Les stocks de sucre et matières consommables ont été établis en
fonction dun arrêté comptable qui a été dressé contradictoirement au 15 janvier
1999, a affirmé Me Jean-Paul Lanfranchi. Précisant quun protocole
daccord entre le gouvernement gabonais et SUCAF Gabon fixe les engagements
réciproques entre lEtat et le repreneur.
Il faut noter que lorsque nous avons racheté la Sosuho, lentreprise était
dans un état de délabrement inadmissible, pour une société de cette envergure. Ce
nest pas la peine de signer des contrats dentretien avec une structure
technique si rien ne suit, a déploré lavocat du groupe Castel. Selon
lavocat du groupe Castel, tout va pour le mieux au sein de la nouvelle société
SUCAF Gabon. La structure continue de fonctionner aujourdhui comme par le passé,
avec la touche nouvelle. Le personnel se sent à laise. Le nouvel organigramme est
le suivant : président du conseil dadministration : Pierre Castel; directeur
général, Michel Palu; vice-président : Jean Engandji. Après la restructuration
juridique et financière de la Sosuho, lEtat détenait la totalité du capital de
ladite société. Aussi il a été convenu que cette opération de privatisation revêtira
la forme dune cession de fonds de commerce au profit dune société de droit
anonyme gabonais, dont la SUCAF Holding S.A sera lactionnaire de référence, et qui
aura pour dénomination sociale SUCAF Gabon. Par ailleurs, afin dune part
dassurer la pérennité de lactivité sucrière industrielle au Gabon, et
dautre part de permettre la viabilité de cette structure ainsi que son entrée à
terme dans un marché concurrentiel, le gouvernement a consenti à lattributaire une
série de mesures fiscales daccompagnement. La privatisation sest faite dans
le respect du décret n° 001482 / MFEBPCP conformément à la loi n° 1/96 du 13 février
1996 fixant les règles de privatisation des entreprises du secteur public.
Transport Scolaire : A
Nouveau le Hic
ONDOUBA'NSTIBAH (L'Union, 20/04/1999)
DEPUIS la reprise des cours en mars dernier, un nombre important délèves
narrivent toujours pas à suivre correctement les enseignements à lécole,
faute de bus devant les transporter. Ce qui cause chaque jour, des mouvements
dhumeur aux conséquences souvent insoupçonnées chez les lycéens et collégiens.
Cette situation, qui pourrait à terme hypothéquer la formation de ces jeunes, est la
conséquence dun manque criant en bus scolaires. En effet, certains agents indiquent
que la direction du Transport scolaire a ouvert la présente année avec un parc de 33 bus
entièrement neufs. Dix de ces véhicules seront affectés pour lintérieur du pays
à savoir : Franceville, Lambaréné, Mouila, Port-Gentil et Oyem. Cest donc
avec un total de 23 bus que ladite structure de la capitale était parvenue à gérer
pendant quelque temps, les difficultés liées au transport scolaire. Le service technique
ne disposant pas de pièces de rechange, le nombre de ces véhicules mis en circulation a
commencé à dégringoler, au point quà la date dhier, il nen restait
plus que
onze ! En attendant des solutions urgentes du côté de la
tutelle pour une meilleure organisation de ce service où le directeur ne sait plus où
donner de la tête, il est souhaitable que nos jeunes compatriotes évitent les
comportements rétrogrades quils affichent, en optant pour la casse de biens
dautrui.
Grève des Taxis :
Interview du Président de la FESYGATT
MALÉKOU (L'Union, 19/04/1999)
LUnion : M. Mapangou Mayombo, après la journée volant mort ou
taxi mort, quel est votre sentiment ? Est-ce que vous avez limpression
davoir atteint les objectifs escomptés ?
Mapangou Mayombo : Tout à fait. Pour ma part je suis très satisfait. La grève a
été largement suivie. Notre objectif principal était de montrer à lopinion
nationale le mécontentement de toute une corporation par rapport à un acte odieux commis
par un soldat sans maîtrise de soi, en espérant que cela ne se répétera plus. Nous
avons voulu aussi par ce geste manifester notre solidarité à la famille éprouvée. Il
faut que les pouvoirs publics nous accordent un minimum dégards !
Quelle a été, justement, la réaction de ces autorités devant cette situation ?
-Mercredi dernier, nous avons été reçus par le préfet de police de Libreville, qui
lui nous a conduits chez le ministre dEtat, Mboumbou-Miyakou. Ce dernier, tout en
déplorant lacte, nous a donné lassurance de laboutissement en justice
de cette affaire. En revanche, je voudrais à travers vos colonnes, signifier ma
désolation aux habitants de la capitale et à ceux de lintérieur du pays qui ont
été victimes des désagréments provoqués par cette grève. Quils nous
comprennent, nous étions en deuil.
Une rumeur persistante parle dune prochaine grève de la Fesygatt. Quen
est-il exactement ?
- Je vous dirai tout de suite que ce nest pas une rumeur, ou du moins, si
cest une rumeur, elle est alors fondée, dans la mesure où cet accident sest
produit au moment où nous allions entrer en grève pour protester contre le mépris des
autorités sur les différentes revendications contenues dans notre cahier de charges. Les
autorités ne doivent pas perdre de vue nos problèmes. Cette grève était prévue pour
durer trois jours, en principe. Jai dû user de mon influence pour calmer les uns et
les autres. Cet incident était la goutte deau qui fait déborder le vase. Nous
voulons bien que le gouvernement aménage la réglementation dans le secteur des
transports terrestres, mais il y a des priorités. Nous navons toujours pas eu gain
de cause en ce qui concerne la double taxe entre Owendo et Libreville, il y a les
multiples tracasseries policières, etc
A propos de cette nouvelle réglementation, comment lavez-vous accueillie ?
Avez-vous été associés dans lélaboration de ces textes ?
- En somme, le texte en lui-même, ne souffre daucun inconvénient, mais
voyez-vous, nous sommes quand même les principaux acteurs dans cette affaire : cest
nous qui sommes sur le terrain, cest nous qui vivons au quotidien les problèmes,
nous en avons été informés de manière verbale avec toute la légèreté que vous
pouvez imaginer. Cette mesure arrange qui finalement ? Sûrement pas les usagers. En
attendant que nous nous accordions sur lopportunité dune telle mesure, les
piétons vont inévitablement en pâtir. Nombreux sont ceux qui exercent ce métier et ne
maîtrisent pas le français ou nont pas de bases solides dans cette langue, même
les francophones. Nous souhaitons que le même gouvernement mette en place des mesures
daccompagnement pour ce genre de décision. Au moyen de spots ou autres séminaires,
on peut acquérir une formation adéquate. Il faut aussi que des mesures soient prises
pour permettre aux Gabonais daccéder à ce métier, les expatriés pensent
quils auraient moins de difficultés si les nôtres sy mettaient.Je
souhaiterais que le ministère des Transports fasse preuve de plus dimplication dans
ce domaine quil ne maîtrise pas du tout, car en lisant la loi 3/71 sur les
prérogatives du ministère cest le jour et la nuit entre la théorie et la pratique
sur le terrain. Aussi, larrêté 00/79 interdisant louverture de transports
publics routiers aux véhicules automobiles dits bâchés na jamais été respecté.
Larrêté 3/71 qui réglemente les transports publics routiers des marchandises et
des voyageurs portant code des transporteurs publics routiers nest également pas
respecté. Le même arrêté dans son article 9 précise bien que les questions relatives
aux visites techniques incombent au ministère, mais ce nest pas le cas. Cest
plutôt la mairie qui sen occupe. Jaimerais terminer en réitérant toute ma
reconnaissance aux taximen qui nous font confiance dans lexercice de notre métier.
Grève des Taxis : Le Gouvernement
dans les Cordes
ONDOUBANTSIBAH (L'Union, 19/04/1999)
LA majorité des Librevillois, habitués à emprunter le taxi pour leurs déplacements
dans des conditions que tout le monde connaît, ont vécu ce que les médias ont appelé
un jeudi noir. Tous étaient contraints à la marche ou aux
clandos. Un spectacle qui a à la fois déçu et ébranlé les populations de
la capitale. Et pour cause : les transporteurs terrestres ont décidé de ne pas
travailler ce jeudi, une manière de protester contre lassassinat dun des
leurs par un agent de la garde républicaine. La décision des transporteurs terrestres
réguliers a remis en selle le sempiternel problème du manque de transport urbain fiable
dans notre pays. Fort de cela, le syndicat des taximen sait déjà que cest lui qui
tient les villes gabonaises en général et Libreville en particulier. Les conducteurs de
taxis ont profité de ce malheureux évènement lassassinat dun des leurs
pour procéder à une démonstration de force. Principales victimes de la décision
syndicale, les piétons ont encore été contraints de subir la loi des transporteurs au
vu et au su des pouvoirs publics. Ceux-là même dont lune des missions est de leur
assurer les moyens de transport. Il faut ici regretter trois faits :
lassassinat dun taximan par un agent de la garde républicaine; la manière
choisie par la centrale syndicale des transporteurs terrestres de protester contre ce
drame et limpuissance des pouvoirs publics quant à la limitation des effets de
la mesure syndicale. Quand on y regarde de plus près, on finit par se rendre compte que
le plus grand tort est imputable aux pouvoirs publics qui ont toujours refusé de prendre
à bras-le-corps le problème de labsence de transport urbain dans notre capitale,
pour ne parler que de Libreville. En effet, la crise des transports dans la première
ville du Gabon ne date pas daujourdhui. Elle est là depuis plus dune
décennie. Plusieurs gouvernements se sont succédé, sans quaucun ne réussisse à
régler définitivement le problème.
IMPÉRATIFS SOCIAUX u Après moult tergiversations, léquipe de Paulin
Obame-Nguéma avait réussi à porter sur les fonts baptismaux la Société gabonaise des
transports (SOGATRA) en croyant bien faire alors que, les modalités de la création de
cette société, son organisation structurelle et son exploitation ne pouvaient lui
garantir un avenir radieux. Et lhistoire na pas contredit les observateurs qui
avaient déjà dénoncé la précipitation avec laquelle lÉtat avait traité ce
dossier. Urgence politique oblige ! Tout compte fait, aujourdhui Sogatra est
complètement au garage et Libreville est toujours sans société de transport digne de ce
nom. Pendant que lopinion en est à se demander si lactuel gouvernement est
effectivement en train de sattaquer à dautres urgences, le problème des
transports vient de le rattraper. Histoire de lui rappeler que considérer quil
nest pas une urgence est une grave erreur. Cest une occasion offerte à
Jean-François Ntoutoume-Emane et à son ministre des Transports pour prouver de quoi ils
sont réellement capables.. Car, les adversaires du nouveau gouvernement ourdissent
beaucoup dintrigues sur ce sujet. Ce dautant plus que, lors de la déclaration
de politique générale, daucuns avaient observé que la politique gouvernementale
dans le domaine des transports nétait pas clairement définie. Peut-être que ce
secteur devrait être classé parmi les impératifs sociaux dont parlait le Premier
ministre. Si tel est le cas, il faut avouer que comme impératif, le problème mérite
dêtre traité en urgence. Mais pas dans la précipitation. De fait, ressusciter
seulement les bus de la Sogatra ne suffira pas. Il faudra aller plus en profondeur. Revoir
lorganisation structurelle de la société, son exploitation objective, etc. De
façon à assurer à ses véhicules une plus grande longévité. Seul moyen de faire
oublier le jeudi noir aux Librevillois.
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