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Réforme Administrative : les Agents Fantômes MBEGAH EFFA, (L'Union, 6/05/1999) Le Premier ministre a lâché mardi soir, un jackpot de taille, lors de sa conférence de presse avec nos confrères de la Première chaîne de télévision. Jean-François Ntoutoume Emane, qui répondait aux inquiétudes de certains agents de lEtat et parlant de la réforme administrative, elle-même indispensable à lassainissement des finances publiques, a révélé quà ce jour, près de 350 bons de caisse nont pu trouver preneurs et traînent toujours dans les guichets du trésor. Commentaire laconique du chef du gouvernement : Cela signifie que cet argent était détourné par le biais de virements. Qui a donc pu organiser une telle magouille ? Et pendant combien de temps cela a-t-il duré ? Léquation ne doit cependant pas être très difficile à résoudre. Les salaires des agents de lEtat ne sont établis que par la solde. Et les fichiers sont parfaitement à jour là-bas. Il est par conséquent, facile de savoir qui a fait quoi. Dautant que, si ces sommes ont été effectivement détournées par le biais de virements bancaires, les enquêteurs trouveraient très vite la trace des bénéficiaires. Sinon, à quoi servirait-il de débusquer de tels lièvres si lon nest pas capable daller jusquau bout. Lors dune précédente livraison, nous écrivions que seuls, les morts ne remplissaient pas de fiche. Dans un pays où lon ne déclare pas toujours les décès au niveau de la solde, quelques esprits malins pourraient bien profiter de cette faille pour se sucrer en douce. Or, une telle fraude ne peut efficacement se mettre en place quavec le concours dun ou des agents connaissant les rouages. Inutile de faire un dessin. Et invariablement, cela conduit à une piste dénommée Finances. On se souvient quil y a quelques années, un jeu dangereux décriture a fait perdre à lEtat plusieurs centaines de millions de francs cfa en crédits automobiles. Le scénario consistait à prendre un véhicule à titre remboursable et à faire effacer son nom par la suite dans la mémoire de lordinateur. Ni vu, ni connu. Les enquêteurs ont découvert que les chefs dorchestre de ces entorses à la réglémentation étaient tapis à la solde. Lhistoire ne dit pas en revanche si lon a réussi à reconstituer la liste des débiteurs. Et au moment où débute le recensement des agents de lEtat, nul doute quon tombera sur des aberrations encore plus importantes. Et là, comme la promis le Premier ministre, le couperet tomberait ! La Cour des Comptes Accorde un Délai au Ministère des Finances Jean-Blaise OYONO, L'Union, 30/04/1999 LA chambre du conseil de la Cour des comptes, que dirige Gilbert Ngoulakia, opte plus que jamais pour une plus grande transparence dans la gestion des affaires publiques. Réunie avant-hier dans ses locaux, elle a ainsi accordé au ministère des Finances un délai de trois jours - qui expire demain samedi- pour lui faire parvenir toutes les pièces comptables justificatives relatives à lexercice budgétaire 1997. Sinon, la Cour déposera le dossier incomplet au Parlement qui en prendra acte. De fait, la réunion de mercredi dernier avait deux objectifs: premièrement, entendre les différentes administrations concernées par le contrôle de lexécution de la Loi de finances pour lexercice 1997; deuxièmement, arrêter le rapport définitif sur ledit contrôle. Malheureusement, le ministère des Finances, représenté par son secrétaire général, na pu fournir la totalité des documents requis pour ce contrôle. Peut-être à cause du nombre élevé dadministrations directement impliquées dans lélaboration et la gestion du Budget de lÉtat. Parmi lesquelles on peut citer la Trésorerie générale, la direction du budget, les Mines, les douanes, la Caisse de stabilisation et de peréquation, la Comptabilité publique (ex-Caisse autonome damortissement) et une foule dautres institutions. Exerçant la tutelle de toutes ces entités, le ministère des Finances a principalement évoqué les perturbations dues à lorganisation des élections au Gabon pour justifier le retard pris dans le dépôt des deux principaux documents. La confrontation du compte administratif général de lÉtat et du compte du Trésorier payeur général (TPG) aurait permis à la Cour de voir si le budget a été exécuté conformément à la loi des finances et aux principes en vigueur en la matière. RESPECT DES DELAIS Il faut dire que la loi impose au ministère des Finances de faire parvenir ces documents lannée qui suit lexercice budgétaire. Ainsi, le juge financier dispose dun temps suffisant pour les examiner minutieusement et les remettre au Parlement au cours dune séance solennelle qui aura lieu, pour le cas actuel, dans les tout prochains jours. Ces deux rapports auraient donc dû arriver le 30 septembre 1998 . La Loi est faite par les hommes pour les hommes, pouvait-on entendre dans les couloirs pour expliquer lesprit de clémence qui prévaudrait lors de ces travaux. Mais les textes prévoient, pour le ministère des Finances, léventualité dêtre soumis au (paiement) des amendes pour entrave à laction de la Cour des comptes, a rappelé le premier président de la chambre du conseil, Gilbert Ngoulakia . En effet, le retard occasionné par les Finances risque de se répercuter sur le travail de la Cour qui est arrivée, selon le président, à la dernière session parlementaire au cours de laquelle nous devons déposer notre rapport. La Cour doit déposer au gouvernement et au Parlement son rapport définitif accompagné de la lettre de conformité au début et non au milieu de la session budgétaire qui se tient actuellement. Cest sur la base des documents dun exercice donné loi des règlements que les parlementaires votent le budget pour lexercice suivant. La Cour des sanctions u Toutefois, par rapport à déventuelles sanctions, Gilbert Ngoulakia apporte la nuance suivante : la Cour des comptes joue ici le rôle dauxiliaire du Parlement. Cest-à-dire quelle aide simplement celui-ci dans le domaine assez technique du contrôle financier. Elle na donc pas de compétence pour sanctionner. Car ces travaux ne se déroulent pas dans le cadre dun contrôle financier juridictionnel, précise le président. Mais la Cour des comptes a des pouvoirs (si) étendus que, lorsquelle revêt sa toge de juge financier dans un cadre juridictionnel, elle nhésite pas à sanctionner même les ordonnateurs de crédits. Ce qui, même en France pays qui nous sert de référence dans le cadre de la pratique démocratique relève de la compétence dinstitutions autres que la Cour des Comptes. Excédents d'Emploi au Gabon Jean-Blaise OYONO, (L'Union, 21/04/1999) Léconomie gabonaise a offert 308 322 postes de travail en 1997 alors que le nombre de nationaux cherchant un métier ne sélevait quà 288 020 demandeurs . Logiquement, il restait 20 302 postes à pourvoir, et la situation du Gabon aurait dû être celle du plein-emploi. Et pourtant, le pays compte aujourdhui, officiellement, 59 006 chômeurs gabonais, auxquels on peut ajouter 8 616 chômeurs étrangers. Les caractéristiques de cette situation sont telles que le manque de travail est plus important chez les mal scolarisés, surtout chez les femmes, comme Mlle Mbadinga Marcelle, qui sort, dépitée, de lOffice de lemploi. Jai un niveau de 1ère, dit la jeune fille, je veux travailler, mais la place était déjà prise. On retrouve aussi beaucoup de jeunes qui ont entre 10 et 19 ans sur le marché de lemploi.Tout comme on retrouve des personnes ayant largement dépassé lâge de la retraite. Mais, comme le soutient le directeur de lOffice national de lemploi, Henry-Jacob Oyono, il y a aussi le fait que de nombreux nationaux, sans qualification, ne veulent pas sinvestir dans le secteur, pourtant dynamique, de linformel, considéré à tort ou à raison comme peu rémunérateur. M. Gaston Onéné, qui sest retrouvé au chômage à la suite des difficultés de la Sonatram où il était maître dhôtel, conteste :LÉtat préfère donner les marchés aux étrangers, qui bénéficient déjà dun système de solidarité entre eux. Je suis diplômé de lÉcole de commerce de Paris dit-il en exhibant son parchemin, je suis même prêt à préparer des sandwiches pour les fonctionnaires dans une cafétéria, mais je nai pas de moyens. On constate malheureusement que cet ancien navigateur international, dont le passeport nest même pas encore périmé, nest pas le seul diplômé en chômage. Le directeur soutient que lOffice a réussi à placer des particuliers dans ce secteur grâce au Fodex et à la Banque populaire. Les vraies causes du chômage. En réalité, les raisons du chômage sont à rechercher dans la faible capacité dembauche de la Fonction publique, des collectivités locales et des administrations privées. De nombreux Gabonais sont formés pour des métiers qui nexistent pas dans le pays, ou tout au moins pour une administration déjà surchargée. Linadaptation des systèmes déducation et formation vis-à-vis des besoins du marché est la principale cause de ce sous-emploi. Parallèlement, les entreprises privées et parapubliques ont supprimé un nombre important demplois pour se restructurer. Par ailleurs, le manque dindustries de transformation et la consommation intérieure fondée sur limportation des produits ne contribuent pas vraiment à créer des emplois au Gabon. Il y a aussi limmigration (légale et clandestine) et lexode rural qui sont désignés comme responsables du chômage dans le pays. Réduction des Dépenses Publiques : le Défi d'Émile Doumba ONDOUBANTSIBAH, (L'Union, 21/04/1999) ADOPTÉ lors du dernier Conseil des ministres, le projet de loi de Finances rectificative, exercice 1999 a été revu à la baisse, dau moins 40%, passant ainsi de 916 200 000 000 à 547 400 000 000 de nos francs. Dans les perspectives considérées par le Conseil des ministres, la politique économique du gouvernement sous-tendue par le projet de la loi de Finances rectificative, sarticule essentiellement autour des objectifs tels que lassainissement des finances publiques, la rationalisation et surtout, la réduction des dépenses de lEtat, etc. Un objectif dautant plus important quil sarticule autour de la maîtrise de la masse salariale (suppression des indemnités indues, réexamen des situations individuelles, gel des effectifs, plafonnements des loyers, etc.); la limitation des consommations diverses (fournitures et prestations de services diverses); la réduction du parc automobile de lÉtat. Voilà qui ressemble à une déclaration de guerre aux yeux des bénéficiaires des différents avantages auxquels le gouvernement veut sattaquer. Ceux-là sont tellement nombreux quils nentendent pas se laisser faire. Le combat sannonce donc difficile. Mieux, il pourrait même se compliquer dans la mesure où certaines personnes peuvent se retrouver dans les deux camps en même temps. Cest-à-dire à la fois bénéficiaires et impliquées dans la suppression. Dès lors daucuns soupçonnent déjà ces derniers dinstaurer un jeu leur permettant soit de retarder au maximum les choses, soit de faire la sourde oreille. Sauf si Émile Doumba trouve des gens neufs et volontaires quil placera dans les différents centres de décisions de son département. Car aujourdhui, cest une lapalissade que de dire que les hommes actuellement en place auront du mal à scier la branche sur laquelle ils sont assis. Et ces personnes neuves, le ministre des Finances na pas besoin daller les chercher exclusivement dans le privé. Il y en a dans ladministration. Engager les privés impliquera forcément dautres dépenses. Acte incompatible avec lobjectif de réduire les dépenses publiques. Lautre difficulté qui risque de compliquer davantage la tâche dÉmile Doumba, est le réexamen des situations individuelles. Sur cette question, nombre de Gabonais se montrent très sceptiques. Ce, dautant plus que cette décision implique quon sattaque, entre autres, aux cumuls de fonctions. Or, les cumuls ne profitent souvent quà une caste dintouchables qui pantouflent dans la haute administration. Le patron des Finances est-il prêt à sattirer la foudre de ces gens ? COUDÉES FRANCHES Par rapport à la réduction du parc automobile de lÉtat, il faut dire que cette décision fait plus ou moins suite à ce qui avait été annoncé par le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale. Le parc automobile, disait-il, sera inventorié. Les véhicules de fonction ne seront désormais attribués quà la plus haute hiérarchie des ministères. Et, Jean-François Ntoutoume-Emane de poursuivre : De plus comme cela a déjà été fait pour les ministères, laction du gouvernement sorientera vers la standardisation des véhicules de fonction suivant le niveau de responsabilité Le problème ici ne réside pas uniquement au niveau de la standardisation des véhicules. Par rapport à lobjectif visé, il faut plutôt focaliser lattention sur le coût des marques à choisir. Car, les charges de lÉtat en matière de véhicules pourraient ne pas baisser si le choix est porté sur des voitures aux coûts faramineux. En décidant de réduire les dépenses publiques, Émile Doumba sest lancé un grand défi. Car des résultats obtenus dépendront sa crédibilité et sa renommée de bon gestionnaire. Même si le privé est différent du public. Surtout dans un pays comme le nôtre où les Finances publiques sont considérées comme un puits dans lequel tous ceux qui disposent dun seau doivent aller puiser. Peu importe son état. Autant décueils qui suscitent de nombreuses réserves au sujet de la réussite dÉmile Doumba. Car lhomme devra avoir les coudées franches. Encore que nombre de personnes attendent de lui un exemple sapparentant à un signal fort : sattaquer dabord aux avantages dont bénéficie tout responsable du département des Finances. Communiqué Final du Conseil des Ministres du 16 avril 1999 L'Union, 17 & 19/04/1999 SOUS la présidence du président de la République, Omar Bongo, un Conseil des ministres sest tenu hier au palais de la présidence de la République. Au cours de ce conclave au sommet, il sest avant tout agi des questions liées au mieux-être des populations ainsi quau développement intégral du pays. Cest ainsi quun projet de loi des finances rectificative a été adopté. Car, la précédente loi avait été conçue sur la base dhypothèses jugées par trop optimistes. Et, avec la chute conjuguée des prix de nos principaux produits dexportation que sont le pétrole et le bois, un réajustement était plus que nécessaire dans la mesure où, il sagit de revenir à lorthodoxie financière. Cest pourquoi, de 916 milliards et deux cents millions, la loi des Finances passe à 547 milliards et 400 millions. Une baisse de près de 40,25% qui revêt cependant une importance particulière puisque lassainissement des Finances publiques figure en bonne place au chapitre des préoccupations des bailleurs de fonds internationaux. Par cet acte, le gouvernement se situe donc dans le droit fil des recommandations de nos partenaires traditionnels à qui il vient de donner de sérieux gages. Susceptibles, espérons-le, douvrir des perspectives nouvelles en matière de développement. TEXTE DU COMMUNIQUÉ FINAL AU TITRE DES PROJETS DE LOIS ET DÉCRETS Ministère de lÉconomie, des Finances, du Budget et de la Privatisation En matière de politique générale, Un orage dune rare violence sest abattu sur la ville de Lambaréné le
jeudi 15 avril 1999. Du fait de cet orage, des bâtiments administratifs ainsi que des
maisons dhabitation ont subi des dégâts matériels importants. Ministère de lHabitat, de lUrbanisme, du Cadastre, du Bien-Être et de la Ville Lors de la dernière campagne électorale, le président de la République qui a
toujours marqué sa détermination à favoriser laccession des Gabonais à un
habitat décent sétait prononcé pour la cession des logements SNI de
Likouala-Moussaka à leurs locataires-occupants les plus anciens. Le chef de lÉtat
a voulu jeter les bases de laction sociale quil entend perpétuer et
accentuer, respectant déjà à la lettre les dispositions contenues dans le Pacte
national de solidarité et de développement. Ministère des Eaux et Forêt, de la Pêche, chargé du Reboisement Dans le souci dun meilleur contrôle et dune meilleure régulation de la
filière bois, le Conseil des ministres a décidé de mettre fin au régime de
semi-libéralisation de la vente de lokoumé et de lozigo et de confier à
nouveau le monopole de cette commercialisation à la Société nationale des bois du Gabon
(SNBG). Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, des Petites et Moyennes industries et de lArtisanat Le Conseil des ministres a enregistré avec satisfaction, la création récente, sous
légide du ministère des Petites et Moyennes Entreprises, des Petites et Moyennes
industries et de lArtisanat, de lassociation Entreprendre au
Gabon. AU TITRE DES MISSIONS ET CONFÉRENCES Ministère de la Santé publique et de la Population Le Conseil des ministres a marqué son accord pour la participation de notre pays à deux importantes réunions concernant : lAssemblée mondiale de la Santé et de lOMS qui se tiendra du 17 au
25 mai 1999 à Genève en Suisse Enfin, le Conseil des ministres a entériné les mesures individuelles ci-après : MESURES INDIVIDUELLES PRIMATURE Directeur de cabinet : M. Mba Andème Théophile SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU GOUVERNEMENT 3e adjoint du Secrétaire général du gouvernement : M. Ndjogas,
précédemment contrôleur général dÉtat, en remplacement de M. Kombila Jean-
Pierre, remis à la disposition de son administration dorigine. VICE-PRIMATURE - Ministère de la Justice, Garde des Sceaux Cabinet du Vice-premier ministre Conseiller spécial du président de la République auprès du ministre dEtat, ministre de lÉquipement, chargé de la communication : Lazo Lazard Habourneur, journaliste, précédemment conseiller du Premier ministre, chef du département Communication à la Primature. MINISTERE DE LA PLANIFICATION, DE LA PROGRAMMATION, DU DÉVELOPPEMENT ET DE L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE Cabinet du ministre dÉtat MINISTERE DE LA SOLIDARITÉ NATIONALE ET DES AFFAIRES SOCIALES Cabinet du ministre dÉtat MINISTERE DU TRAVAIL DE L'EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE Cabinet du Ministre dEtat MINISTERE DES MINES, DE L'ÉNERGIE, DU PÉTROLE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES Cabinet du Ministre MINISTERE EAUX ET FORETS, DE LA PECHE, CHARGÉ DU REBOISEMENT Directeur des pêches artisanales : M. Robert Ondoh Mvé, ingénieur halieute,
confirmé MINISTERE DES TRANSPORTS ET DE LA MARINE MARCHANDE Conseiller du ministre chargé des questions portuaires : M. Ngambiga Simon,
précédemment chargé de mission du président de la République auprès du ministre de
la Défense nationale, en remplacement de M. Mfoubou Moudhouma Dieudonné, appelé à
dautres fonctions MINISTERE DE L'ÉDUCATION NATIONALE, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT Conseiller du ministre chargé des finances et des relations avec les partenaires du
développement : Mme Arlette Pélagie Edele, inspecteur général des finances,
précédemment conseiller au ministère des Finances. MINISTERE E L'ÉCONOMIE ET DES FINANCES, DU BUDGET ET DE LA PRIIVATISATION Cabinet du secrétaire dÉtat MINISTERE DES DROITS DE L'HOMMEET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES Conseil national de la communication Chef de cabinet du président du CNC : Mme Josette Minang Bekale, épouse
Ambourouet, journaliste principale, précédemment directrice des programmes et de
linformation au secrétariat général, en remplacement de Mme Octavie
Chérubine Mbourou, appelée à dautres fonctions. MINISTERE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, DES PETITES ET MOYENNES INDUSTRIES ET DE L'ARTISANAT Directeur de cabinet : Aloïse Békalé Ntoutoume, inspecteur. |