Journaux Gabonais:  L'Union


Réforme Administrative : les Agents Fantômes

MBEGAH EFFA, (L'Union, 6/05/1999)

Le Premier ministre a lâché mardi soir, un jackpot de taille, lors de sa conférence de presse avec nos confrères de la Première chaîne de télévision. Jean-François Ntoutoume Emane, qui répondait aux inquiétudes de certains agents de l’Etat et parlant de la réforme administrative, elle-même indispensable à l’assainissement des finances publiques, a révélé qu’à ce jour, près de 350 bons de caisse n’ont pu trouver preneurs et traînent toujours dans les guichets du trésor. Commentaire laconique du chef du gouvernement : “Cela signifie que cet argent était détourné par le biais de virements”. Qui a donc pu organiser une telle magouille ? Et pendant combien de temps cela a-t-il duré ? L’équation ne doit cependant pas être très difficile à résoudre. Les salaires des agents de l’Etat ne sont établis que par la solde. Et les fichiers sont parfaitement à jour là-bas. Il est par conséquent, facile de savoir qui a fait quoi. D’autant que, si ces sommes ont été effectivement détournées par le biais de virements bancaires, les enquêteurs trouveraient très vite la trace des bénéficiaires. Sinon, à quoi servirait-il de débusquer de tels lièvres si l’on n’est pas capable d’aller jusqu’au bout.

Lors d’une précédente livraison, nous écrivions que seuls, les morts ne remplissaient pas de fiche. Dans un pays où l’on ne déclare pas toujours les décès au niveau de la solde, quelques esprits malins pourraient bien profiter de cette faille pour se sucrer en douce. Or, une telle fraude ne peut efficacement se mettre en place qu’avec le concours d’un ou des agents connaissant les rouages. Inutile de faire un dessin. Et invariablement, cela conduit à une piste dénommée Finances. On se souvient qu’il y a quelques années, un jeu dangereux d’écriture a fait perdre à l’Etat plusieurs centaines de millions de francs cfa en crédits automobiles. Le scénario consistait à prendre un véhicule à titre remboursable et à faire effacer son nom par la suite dans la mémoire de l’ordinateur. Ni vu, ni connu. Les enquêteurs ont découvert que les chefs d’orchestre de ces entorses à la réglémentation étaient tapis à la solde. L’histoire ne dit pas en revanche si l’on a réussi à reconstituer la liste des débiteurs. Et au moment où débute le recensement des agents de l’Etat, nul doute qu’on tombera sur des aberrations encore plus importantes. Et là, comme l’a promis le Premier ministre, le couperet tomberait !


La Cour des Comptes Accorde un Délai au Ministère des Finances

Jean-Blaise OYONO, L'Union, 30/04/1999

LA chambre du conseil de la Cour des comptes, que dirige Gilbert Ngoulakia, opte plus que jamais pour une plus grande transparence dans la gestion des affaires publiques. Réunie avant-hier dans ses locaux, elle a ainsi accordé au ministère des Finances un délai de trois jours - qui expire demain samedi- pour lui faire parvenir toutes les pièces comptables justificatives relatives à l’exercice budgétaire 1997. Sinon, la Cour déposera le dossier incomplet au Parlement qui en prendra acte. De fait, la réunion de mercredi dernier avait deux objectifs: premièrement, entendre les différentes administrations concernées par le contrôle de l’exécution de la Loi de finances pour l’exercice 1997; deuxièmement, arrêter le rapport définitif sur ledit contrôle. Malheureusement, le ministère des Finances, représenté par son secrétaire général, n’a pu fournir la totalité des documents requis pour ce contrôle. Peut-être à cause du nombre élevé d’administrations directement impliquées dans l’élaboration et la gestion du Budget de l’État. Parmi lesquelles on peut citer la Trésorerie générale, la direction du budget, les Mines, les douanes, la Caisse de stabilisation et de peréquation, la Comptabilité publique (ex-Caisse autonome d’amortissement) et une foule d’autres institutions.  Exerçant la tutelle de toutes ces entités, le ministère des Finances a principalement évoqué les perturbations dues à l’organisation des élections au Gabon pour justifier le retard pris dans le dépôt des deux principaux documents. La confrontation du compte administratif général de l’État et du compte du Trésorier payeur général (TPG) aurait permis à la Cour de voir si le budget a été exécuté conformément à la loi des finances et aux principes en vigueur en la matière.

RESPECT DES DELAIS

Il faut dire que la loi impose au ministère des Finances de faire parvenir ces documents l’année qui suit l’exercice budgétaire. Ainsi, le juge financier dispose d’un temps suffisant pour les examiner minutieusement et les remettre au Parlement au cours d’une séance solennelle qui aura lieu, pour le cas actuel, dans les tout prochains jours. Ces deux rapports auraient donc dû arriver le 30 septembre 1998 . “La Loi est faite par les hommes pour les hommes”, pouvait-on entendre dans les couloirs pour expliquer l’esprit de clémence qui prévaudrait lors de ces travaux. Mais les textes prévoient, pour le ministère des Finances, l’éventualité d’être soumis au “(paiement) des amendes pour entrave à l’action de la Cour des comptes”, a rappelé le premier président de la chambre du conseil, Gilbert Ngoulakia . En effet, le retard occasionné par les Finances risque de se répercuter sur le travail de la Cour qui est arrivée, selon le président, à “la dernière session parlementaire au cours de laquelle nous devons déposer notre rapport”.

La Cour doit déposer au gouvernement et au Parlement son rapport définitif accompagné de la lettre de conformité au début ­ et non au milieu ­ de la session budgétaire qui se tient actuellement. C’est sur la base des documents d’un exercice donné ­ loi des règlements… ­ que les parlementaires votent le budget pour l’exercice suivant. La Cour des sanctions u Toutefois, par rapport à d’éventuelles sanctions, Gilbert Ngoulakia apporte la nuance suivante : la Cour des comptes joue ici le rôle d’auxiliaire du Parlement. C’est-à-dire qu’elle aide simplement celui-ci dans le domaine assez technique du contrôle financier. Elle n’a donc pas de compétence pour sanctionner. Car ces travaux ne se déroulent pas “dans le cadre d’un contrôle financier juridictionnel”, précise le président. Mais “la Cour des comptes a des pouvoirs (si) étendus” que, lorsqu’elle revêt sa toge de juge financier dans un cadre juridictionnel, “elle n’hésite pas à sanctionner même les ordonnateurs de crédits”. Ce qui, même en France ­ pays qui nous sert de référence dans le cadre de la pratique démocratique ­ relève de la compétence d’institutions autres que la Cour des Comptes.


Excédents d'Emploi au Gabon

Jean-Blaise OYONO, (L'Union, 21/04/1999)

L’économie gabonaise a offert 308 322 postes de travail en 1997 alors que le nombre de nationaux cherchant un métier ne s’élevait qu’à 288 020 demandeurs . Logiquement, il restait 20 302 postes à pourvoir, et la situation du Gabon aurait dû être celle du plein-emploi. Et pourtant, le pays compte aujourd’hui, officiellement, 59 006 chômeurs gabonais, auxquels on peut ajouter 8 616 chômeurs étrangers. Les caractéristiques de cette situation sont telles que le manque de travail est plus important chez les mal scolarisés, surtout chez les femmes, comme Mlle Mbadinga Marcelle, qui sort, dépitée, de l’Office de l’emploi. “J’ai un niveau de 1ère, dit la jeune fille, je veux travailler, mais la place était déjà prise”. On retrouve aussi beaucoup de jeunes qui ont entre 10 et 19 ans sur le marché de l’emploi.Tout comme on retrouve des personnes ayant largement dépassé l’âge de la retraite. Mais, comme le soutient le directeur de l’Office national de l’emploi, Henry-Jacob Oyono, il y a aussi le fait que “de nombreux nationaux, sans qualification, ne veulent pas s’investir dans le secteur, pourtant dynamique, de l’informel”, considéré à tort ou à raison comme peu rémunérateur.

M. Gaston Onéné, qui s’est retrouvé au chômage à la suite des difficultés de la Sonatram où il était maître d’hôtel, conteste :“L’État préfère donner les marchés aux étrangers”, qui bénéficient déjà d’un système de solidarité entre eux. “Je suis diplômé de l’École de commerce de Paris” dit-il en exhibant son parchemin, “je suis même prêt à préparer des sandwiches pour les fonctionnaires dans une cafétéria, mais je n’ai pas de moyens”. On constate malheureusement que cet ancien “navigateur international”, dont le passeport n’est même pas encore périmé, n’est pas le seul diplômé en chômage. Le directeur soutient que l’Office a réussi à placer des particuliers dans ce secteur grâce au Fodex et à la Banque populaire. Les vraies causes du chômage. En réalité, les raisons du chômage sont à rechercher dans la faible capacité d’embauche de la Fonction publique, des collectivités locales et des administrations privées. De nombreux Gabonais sont formés pour des métiers qui n’existent pas dans le pays, ou tout au moins pour une administration déjà surchargée. L’inadaptation des systèmes d’éducation et formation vis-à-vis des besoins du marché est la principale cause de ce sous-emploi. Parallèlement, les entreprises privées et parapubliques ont supprimé un nombre important d’emplois pour se restructurer. Par ailleurs, le manque d’industries de transformation et la consommation intérieure fondée sur l’importation des produits ne contribuent pas vraiment à créer des emplois au Gabon. Il y a aussi l’immigration (légale et clandestine) et l’exode rural qui sont désignés comme responsables du chômage dans le pays.


Réduction des Dépenses Publiques : le Défi d'Émile Doumba

ONDOUBA’NTSIBAH, (L'Union, 21/04/1999)

ADOPTÉ lors du dernier Conseil des ministres, le projet de loi de Finances rectificative, exercice 1999 a été revu à la baisse, d’au moins 40%, passant ainsi de 916 200 000 000 à 547 400 000 000 de nos francs. Dans les perspectives considérées par le Conseil des ministres, la politique économique du gouvernement sous-tendue par le projet de la loi de Finances rectificative, s’articule essentiellement autour des objectifs tels que l’assainissement des finances publiques, la rationalisation et surtout, la réduction des dépenses de l’Etat, etc. Un objectif d’autant plus important qu’il s’articule autour de la maîtrise de la masse salariale (suppression des indemnités indues, réexamen des situations individuelles, gel des effectifs, plafonnements des loyers, etc.); la limitation des consommations diverses (fournitures et prestations de services diverses); la réduction du parc automobile de l’État. Voilà qui ressemble à une “déclaration de guerre” aux yeux des bénéficiaires des différents avantages auxquels le gouvernement veut s’attaquer. Ceux-là sont tellement nombreux qu’ils n’entendent pas se laisser faire. Le combat s’annonce donc difficile. Mieux, il pourrait même se compliquer dans la mesure où certaines personnes peuvent se retrouver dans les deux camps en même temps. C’est-à-dire à la fois bénéficiaires et impliquées dans la suppression.   Dès lors d’aucuns soupçonnent déjà ces derniers d’instaurer un jeu leur permettant soit de retarder au maximum les choses, soit de faire la sourde oreille. Sauf si Émile Doumba trouve des gens neufs et volontaires qu’il placera dans les différents centres de décisions de son département. Car aujourd’hui, c’est une lapalissade que de dire que les hommes actuellement en place auront du mal à scier la branche sur laquelle ils sont assis. Et ces personnes neuves, le ministre des Finances n’a pas besoin d’aller les chercher exclusivement dans le privé. Il y en a dans l’administration. Engager les privés impliquera forcément d’autres dépenses. Acte incompatible avec l’objectif de réduire les dépenses publiques. L’autre difficulté qui risque de compliquer davantage la tâche d’Émile Doumba, est le réexamen des situations individuelles. Sur cette question, nombre de Gabonais se montrent très sceptiques. Ce, d’autant plus que cette décision implique qu’on s’attaque, entre autres, aux cumuls de fonctions. Or, les cumuls ne profitent souvent qu’à une caste d’intouchables qui pantouflent dans la haute administration. Le patron des Finances est-il prêt à s’attirer la foudre de ces gens ? 

COUDÉES FRANCHES

Par rapport à la réduction du parc automobile de l’État, il faut dire que cette décision fait plus ou moins suite à ce qui avait été annoncé par le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale. “Le parc automobile, disait-il, sera inventorié. Les véhicules de fonction ne seront désormais attribués qu’à la plus haute hiérarchie des ministères. ” Et, Jean-François Ntoutoume-Emane de poursuivre : “De plus comme cela a déjà été fait pour les ministères, l’action du gouvernement s’orientera vers la standardisation des véhicules de fonction suivant le niveau de responsabilité… ” Le problème ici ne réside pas uniquement au niveau de la standardisation des véhicules. Par rapport à l’objectif visé, il faut plutôt focaliser l’attention sur le coût des marques à choisir. Car, les charges de l’État en matière de véhicules pourraient ne pas baisser si le choix est porté sur des voitures aux coûts faramineux. En décidant de réduire les dépenses publiques, Émile Doumba s’est lancé un grand défi. Car des résultats obtenus dépendront sa crédibilité et sa renommée de bon gestionnaire. Même si le privé est différent du public. Surtout dans un pays comme le nôtre où les Finances publiques sont considérées comme un puits dans lequel tous ceux qui disposent d’un seau doivent aller puiser. Peu importe son état. Autant d’écueils qui suscitent de nombreuses réserves au sujet de la réussite d’Émile Doumba. Car l’homme devra avoir les coudées franches. Encore que nombre de personnes attendent de lui un exemple s’apparentant à un signal fort : s’attaquer d’abord aux avantages dont bénéficie tout responsable du département des Finances.


Communiqué Final du Conseil des Ministres du 16 avril 1999

L'Union, 17 & 19/04/1999

SOUS la présidence du président de la République, Omar Bongo, un Conseil des ministres s’est tenu hier au palais de la présidence de la République. Au cours de ce conclave au sommet, il s’est avant tout agi des questions liées au mieux-être des populations ainsi qu’au développement intégral du pays. C’est ainsi qu’un projet de loi des finances rectificative a été adopté. Car, la précédente loi avait été conçue sur la base d’hypothèses jugées par trop optimistes. Et, avec la chute conjuguée des prix de nos principaux produits d’exportation que sont le pétrole et le bois, un réajustement était plus que nécessaire dans la mesure où, il s’agit de revenir à l’orthodoxie financière. C’est pourquoi, de 916 milliards et deux cents millions, la loi des Finances passe à 547 milliards et 400 millions. Une baisse de près de 40,25% qui revêt cependant une importance particulière puisque l’assainissement des Finances publiques figure en bonne place au chapitre des préoccupations des bailleurs de fonds internationaux. Par cet acte, le gouvernement se situe donc dans le droit fil des recommandations de nos partenaires traditionnels à qui il vient de donner de sérieux gages. Susceptibles, espérons-le, d’ouvrir des perspectives nouvelles en matière de développement.

TEXTE DU COMMUNIQUÉ FINAL

AU TITRE DES PROJETS DE LOIS ET DÉCRETS

Ministère de l’Économie, des Finances, du Budget et de la Privatisation

Le Conseil des ministres a adopté le projet de loi de finances rectificative exerice 1999.
Ce projet se situe dans un contexte de l’après-pétrole qui nous impose de nous engager résolument vers plus de rigueur dans la gestion des finances publiques et dans le strict respect de l’orthodoxie financière. Cette évolution exige de la part de l’État une réduction de son train de vie et au plan individuel, un certain nombre de sacrifices.
Les principales hypothèses retenues dans le cadrage macro-économique pour l’élaboration de ce projet de loi de finances, prennent en compte l’affaiblissement de la demande mondiale touchant les principaux produits d’exportation hormis les grumes. Elles se présentent comme suit :
• Production pétrolière : 15,000 millions de tonnes ;
• Exportation de manganèse : 1,8 million de tonnes ;
• Exportation d’uranium : 252 tonnes
• Exportation de grumes : 2,06 millions de m3
• Prix du baril de pétrole : 13,0 $
• Taux de change du dollar US : 580,0 FCFA
Conformément à ce cadrage, le taux d’activité de l’économie baisserait de 3,9% à prix constants et le niveau des prix à la consommation mesuré par l’indice des 125 articles (ménages à revenus modestes) se situerait à 2,0%.
Dans cette perspective, la politique économique du gouvernement sous-tendue par ce projet de loi de finances, s’articulera autour des objectifs suivants :
1/ Assainir les finances publiques à travers l’amélioration et le recouvrement de l’impôt ;
2/ Rationaliser et réduire les dépenses publiques par la maîtrise de la masse salariale (suppression des indemnités indues, réexamen des situations individuelles, gel des effectifs, plafonnements des loyers, etc...) et la limitation des consommations des biens et services (fournitures et prestations de services diverses), réduction du parc automobile de l’État ;
3/ Maîtriser la dette publique par le strict respect des procédures de dépenses publiques (codes des marchés publics, contrôles et gestion) ;
4/ Poursuivre les mesures structurelles (amélioration du cadre juridique et institutionnel et désengagement de l’État du secteur productif).
Au total, le projet de budget pour l’exercice 1999 est arrêté en recettes à la somme de 547,500 milliards de F CFA.
Les recettes sont ventilées comme suit :
Ressources propres : 547,500 milliards
Recettes fiscales : 412,050 milliards
Recettes du domaine : 135,050 milliards
Recettes diverses : 0,400 milliards
Quant aux dépenses, elles s’élèvent à : 1. 492,656 milliards de F CFA. Elles se décomposent comme suit :
Dette publique : 1. 050,100 milliards
Fonctionnement : 372,0 milliards
Investissements : 75,6 milliards
L’écart entre les dépenses et les recettes justifie un besoin de financement de 923,900 milliards de F CFA.
Les dépenses d’investissement s’élèvent à 75,6 milliards de F CFA dont 10,6 milliards en financement extérieur.

En matière de politique générale,
Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de la Décentralisation
.

Un orage d’une rare violence s’est abattu sur la ville de Lambaréné le jeudi 15 avril 1999. Du fait de cet orage, des bâtiments administratifs ainsi que des maisons d’habitation ont subi des dégâts matériels importants.
La ville d’Étéké, dans le département de l’Ogoulou à Mimongo a connu la même situation le 30 mars dernier. De nombreuses maisons d’habitation ont été également endommagées.
Le président de la République, très touché par ce désastre qui frappe les populations de Lambaréné et d’Étéké, a commis une mission d’évaluation chargée de faire l’inventaire des dégâts causés par ces orages.
La délégation sera composée par les ministères de l’Intérieur, de l’Équipement, de la Solidarité nationale, de la Planification et des Finances.

Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme, du Cadastre, du Bien-Être et de la Ville

Lors de la dernière campagne électorale, le président de la République qui a toujours marqué sa détermination à favoriser l’accession des Gabonais à un habitat décent s’était prononcé pour la cession des logements SNI de Likouala-Moussaka à leurs locataires-occupants les plus anciens. Le chef de l’État a voulu jeter les bases de l’action sociale qu’il entend perpétuer et accentuer, respectant déjà à la lettre les dispositions contenues dans le Pacte national de solidarité et de développement.
Le Conseil des ministres a donc décidé de la mise en vente des 326 logements situés à Libreville, quartier Likouala-Moussaka, sans réalisation de travaux préalables.
Les cessions seront consenties sous forme de vente directe, les acquéreurs devant faire leur affaire du financement de l’acquisition.
Toutefois, concernant les locataires occupant leur logement depuis plus de trente (30) ans à la date du 31 décembre 1998, les frais de transfert de propriété demeurent à la charge des acquéreurs. Pour ces locataires, la cession des logements prend effet pour compter du 1er janvier 1999.
En attendant la signature des actes de vente, les titulaires de baux sont tenus de respecter leurs engagements contractuels, en particulier de régler régulièrement leur loyer.
Le Conseil des ministres demande au ministre de l’Habitat, au Conseil d’adminitration et la Direction générale de la SNI d’engager toutes les démarches et actions utiles pour une concrétisation rapide de ces décisions.

Ministère des Eaux et Forêt, de la Pêche, chargé du Reboisement

Dans le souci d’un meilleur contrôle et d’une meilleure régulation de la filière bois, le Conseil des ministres a décidé de mettre fin au régime de semi-libéralisation de la vente de l’okoumé et de l’ozigo et de confier à nouveau le monopole de cette commercialisation à la Société nationale des bois du Gabon (SNBG).
Toutefois, pour tenir compte des efforts d’industrialisation réalisés par certaines entreprises forestières, conformément à la politique définie par le gouvernement, une dérogation partielle au monopole est introduite en leur faveur. Ceci pour leur permettre d’exporter directement, sur le marché non traditionnel de la Société nationale de bois du Gabon, des quotas dégressifs de leur production non transformée de bois.
Enfin, dans le même esprit, pour soutenir les efforts de l’industrie locale, le Conseil des ministres a décidé de mettre en place un taux de droits et taxes de sortie progressif, connu d’avance et appliqué à toutes les exportations de grumes.

Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, des Petites et Moyennes industries et de l’Artisanat

Le Conseil des ministres a enregistré avec satisfaction, la création récente, sous l’égide du ministère des Petites et Moyennes Entreprises, des Petites et Moyennes industries et de l’Artisanat, de l’association “Entreprendre au Gabon”.
Cette association, qui réunit le gouvernement gabonais, le secteur privé (Chambres de commerce, entreprises, cabinets conseils…) et les bailleurs de fonds nationaux et internationaux, a pour objectif de favoriser l’emploi à travers la création, la promotion et le développement des petites et moyennes entreprises.
Le Conseil apprécie particulièrement les efforts et l’action du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) dont la contribution pour la création et le fonctionnement de cette association est des plus significatives.
Le Conseil a donné toutes les instructions au ministre des Petites et Moyennes Entreprises de tout mettre en œuvre pour que l’association “Entreprendre au Gabon”, qui vient renforcer avantageusement le dispositif actuel, joue un rôle important dans la politique du gouvernement en matière des PME/PMI en contribuant à faire que les promoteurs nationaux s’impliquent davantage dans la création des unités de production et se lancent dans les Affaires avec plus d’assurance et de réels espoirs de profit.

AU TITRE DES MISSIONS ET CONFÉRENCES

Ministère de la Santé publique et de la Population

Le Conseil des ministres a marqué son accord pour la participation de notre pays à deux importantes réunions concernant :

– l’Assemblée mondiale de la Santé et de l’OMS qui se tiendra du 17 au 25 mai 1999 à Genève en Suisse
– le Comité régional de l’Afrique de l’OMS qui aura lieu à Windhoek en Namibie du 30 août au 3 septembre 1999.

Enfin, le Conseil des ministres a entériné les mesures individuelles ci-après :

MESURES INDIVIDUELLES

PRIMATURE
CABINET DU PREMIER MINISTRE

Directeur de cabinet : M. Mba Andème Théophile
1er Directeur de cabinet adjoint, chargé des Affaires économiques et sociales : M. Ondo Ndong Lambert, inspecteur des finances, précédemment conseiller économique et financier du ministre d’Etat, ministre de l’Habitat
2e Directeur de cabinet adjoint, chargé des Affaires administratives et sociales : M. Raoumbé Jean-Yvon, administrateur civil, précédemment conseiller du ministre d’Etat, ministre de l’Habitat
3e Directeur de cabinet adjoint, chargé de l’éducation, de l’enseignement, des sciences et prospectives : M. Pyssame Albert Roger, enseignant
Chef de cabinet : M. Sockat Marius Félix
Chef de cabinet Adjoint : M. Mavoungou Joseph Landry
Secrétaire particulière : Mme Moukala Mayinou Marie-Yvonne
Secrétaire de cabinet : Mme Evouna Sylvie
Médecin personnel du Premier ministre : Dr Nzoghé Ndong Jean-Pierre
Conseiller du Premier ministre chargé des questions médicales : Dr Nang Ekomié Barthélémy, enseignant au CUSS
Conseiller du Premier ministre, chef du département politique : M. Ndong Mba Jean-Claude, enseignant à l’UOB, en remplacement de M. Nguéma Mba Adrien
Conseiller chargé de mission du Premier ministre (département politique) : M. Nzué Nguéma Paul, enseignant à l’UOB
Chargés de mission du Premier ministre :
Mesdames Ekéna Aloïse épouse Lasséni et Nkéméyong Irène
MM :
Békalé Jean-Robert,
Théthys Rodrigue,
Mba Nkoghé Cassien,
Kombila Mbadinga Jean- Claude, précédemment chargés de mission du ministre d’Etat, ministre de l’Habitat
Conseiller du Premier ministre (département diplomatique) : M. Malobet Jean Robert, docteur en histoire des relations internationales, Conseiller des Affaires étrangères
Conseiller du Premier ministre (département juridique) : M. Ngomo Ayong Paul Bovis, enseignant à l’UOB.
Conseiller du Premier ministre, chef du département rural : M. Mbourou Charles, agronome, en remplacement de M. Manfoumbi Nzamba Georges, mis à la disposition de son département d’origine
Conseiller du Premier ministre, chef du département habitat, urbanisme, ville et bien-être : Mme Eyogho Edwige, précédemment directeur général du bien-être au ministère de l’Habitat, en remplacement de M. Mbika Mbonguila Chil, appelé à d’autres fonctions
Conseiller du Premier ministre (département des affaires sociales) : M. Henri Tchikaya Ogouamba, ingénieur informaticien, en remplacement de M. Aloïse Békalé Ntoutoume
Chargé de mission du président de la République, auprès du Premier ministre (département des affaires sociales : Mme Thomas Catherine, précédemment Chargé de mission du président de la République, directrice des affaires sociales au ministère de l’Habitat
Conseiller du Premier ministre chargé de l’enseignement supérieur : M. Ndong Méyé Pierre, enseignant à l’UOB
Conseiller du Premier ministre chargé de l’enseignement technique féminin : Mme Emvoudi Rosalie, professeur à l’ENSS
Conseiller du Premier ministre, chef du département communication, cumulativement avec ses fonctions : M. Mounguéngui Koumba Guy-François, journaliste, en remplacement de M. Lazo Lazard Habourneur, appelé à d’autres fonctions
Conseiller du Premier ministre (département communication) : M. Biwagou Mikala Basile, journaliste, en remplacement de M. Malongo Eugène, appelé à d’autres fonctions.
Attachés de Presse : MM.
Ophou Raymond, ingénieur des techniques Radio-TV,
Wanguénga, technicien prise vue, confirmé,
Ekomié Moustapha, monteur
Obame Jean-Pierre, journaliste (presse écrite).
Directeur adjoint du protocole : M. Méviane François, précédemment en fonction à la direction générale de l’habitat.
Conseiller juridique auprès de l’administrateur général du FODEX : M. Henri Charles Gey, juriste ;
M. Essono Ondo Claude, précédemment en fonction au département ville et bien-être est remis à la disposition de son administration d’origine.

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU GOUVERNEMENT

3e adjoint du Secrétaire général du gouvernement : M. Ndjogas, précédemment contrôleur général d’État, en remplacement de M. Kombila Jean- Pierre, remis à la disposition de son administration d’origine.
Contrôleur général d’État : M. Martin Moussavou, précédemment contrôleur d’État, chargé des entreprises publiques et para-publiques, en remplacement de Ndjogas, appelé à d’autres fonctions.
Chef de service des procédures législatives (direction de la législation) : Mme Huguette-Claudia N’No Moungonga, attachée d’administration générale, précédemment en service au ministère de l’Intérieur.
Chef de service du fichier législatif (direction de la législation) : M. Meltchard Ondo Eko, attaché d’administration générale, précédemment en service au cabinet du Secrétaire du gouvernement.
Secrétaire de cabinet : Mme Denise Mboumba, secrétaire dactylographe.
Secrétaire de cabinet (direction de la législation) : Mme Marie-Ruffine Bepassi, secrétaire dactylographe.

VICE-PRIMATURE - Ministère de la Justice, Garde des Sceaux

Cabinet du Vice-premier ministre
Directeur de cabinet : M. Vincent Ella Menie, précédemment directeur de cabinet du ministre d’État chargé de l’Agriculture, de l’Élévage et du Développement rural.
Secrétaire particulière du directeur de cabinet : Mme Louise Ntsame Emvo, en service à la direction générale des eaux et forêts.

MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT ET DE LA CONSTRUCTION

Conseiller spécial du président de la République auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Équipement, chargé de la communication : Lazo Lazard Habourneur, journaliste, précédemment conseiller du Premier ministre, chef du département Communication à la Primature.

MINISTERE DE LA PLANIFICATION, DE LA PROGRAMMATION, DU DÉVELOPPEMENT ET DE L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Cabinet du ministre d’État
Directeur de cabinet : Bernard N’goua Meyo, ministre plénipotentiaire des Affaires étrangères, précédemment directeur de cabinet du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
Secrétaire particulière : Léonie Eyang, secrétaire de direction, précédemment secrétaire particulière du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
Secrétaire de cabinet, Marie-Christine Nkiyemé, précédemment secrétaire de cabinet du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
Aide de camp : maréchal des logis chef Ludovic Nah, précédemment aide de camp du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
Conseiller :
– Clémence Mezui me Mboulou, administrateur civil, précédemment conseiller du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
Chargés d’Études :
– Jeannette Engandzas, conseiller des Affaires étrangères, précdemment chargé d’études du ministre d’États, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
– Arsène Nzong, précédemment chargé d’études à la direction du protocole du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Chargés de mission :
– Louis-Marie Pongui Moukala, adjoint d’administration générale, précédemment chargé de mission du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
– Philippe Essone Engoang, précédemment chargé de mission du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
– Jean-Paul Nyondo, précédemment chargé de mission du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
– Jacqueline Ndong Ntoe, précédemment chargé de misssion du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
Chef de service du Protocole : Ludovic Loussou, confirmé.
Chef de service adjoint du protocole : Armandine Pambo, précédemment agent à la direction du protocole du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Directeur de la Communication et de la Presse : Patrice Etong Oveng, journaliste, précédemment directeur de la communication et de la presse au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Chargés de mission du président de la République auprès du ministre d’État :
– Pierre Mabone, attaché d’administration scolaire et universitaire, précédemment chargé de mission du président de la République auprès du ministre d’État, ministres des Affaires étrangères et de la Coopération.
– Basile Mba Obiang, attaché d’administration générale, précédemment chargé de mission du président de la République auprès du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.

MINISTERE DE LA SOLIDARITÉ NATIONALE ET DES AFFAIRES SOCIALES

Cabinet du ministre d’État
Conseiller auprès du ministre chargé de l’Inspection de l’Action sociale et des Relations avec les ONG
– Delbrah Michel, précédemment chef de cabinet du Premier ministre, chef du gouvernement.
– Chargés de mission du président de la République auprès du ministre d’État
– Obame Marc Honorat
– Manguénga Franklin
Chargés de mission du ministre d’État
– Obame Jean-Clair
– Ndong Békalé Daniel
– Ndong Akone Jean -Pierre
– Ngningone Nkoghé Solange
– Nzé Ona Philomène
Secrétaires de Cabinet du Ministre d’Etat,
Mesdames :
Mba Eya Agnès, matricule 118 086/Y;
Moussavou Mougara Jeannette, née Menvola;
Obolo Monique, née Koumba;
Maganga Manette, matricule 112 803/K.
Chargés d’Etudes au Cabinet du Ministre d’Etat:
Mme Ngoulakia Karine née Essika, matricule 110 404/F
Mlle Ada Minko Rose, matricule 111 O61/Y.

MINISTERE DU TRAVAIL DE L'EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Cabinet du Ministre d’Etat
Directeur de Cabinet : M. Brice Constant Paillat, en remplacement de M. Olivier Nzédi.

MINISTERE DES MINES, DE L'ÉNERGIE, DU PÉTROLE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES

Cabinet du Ministre
Directeur de Cabinet : M. Jean-Evariste Ngouas, administrateur civil
Sécrétaire particulière : Mlle Aimée Rachel Ollourikamba, secrétaire de direction trilingue
Chargés de Mission
MM. Patrice Aboudou Lendoye,
André Ekanga-Nyama,
Grégoire Loyi Lendira
Jules Piéby.

MINISTERE EAUX ET FORETS, DE LA PECHE, CHARGÉ DU REBOISEMENT

Directeur des pêches artisanales : M. Robert Ondoh Mvé, ingénieur halieute, confirmé
Chef de service des pêches artisanales : Mme Henriette Ossoucah, confirmée
Chef de service des pêches continentales : M. André Moukétou, ingénieur des eaux et forêts, précédemment chef de service du contrôle et de la surveillance, en remplacement de M. Roger Nkogho Eyi appelé à d’autres fonctions
Chef de service de la réglementation et du contentieux à la direction de la réglementation, du contrôle et de la surveillance : M. Jean-De-Dieu Milame
Chef de service du contrôle et de la surveillance à la direction de la réglementation, du contrôle et de la surveillance : M. Julien Nkizogho Nguéma, ingénieur des techniques des eaux et forêts, en remplacement de M. André Moukétou appelé à d’autres fonctions
Chef d’inspection provinciale de pêches et de l’aquaculture du Woleu Ntem : M. Eugène Mémiaghé, ingénieur des techniques des eaux et forêts, en remplacement de M. Cyriaque Essono
Chef d’inspection provinciale des pêches et de l’aquaculture de l’Ogooué Lolo : M. Pierre Claver Mickomba, ingénieur des techniques des eaux et forêts
Secrétaire principal du comité de la pêche, commission nationale de la FAO :
M. Antoine Roger Nkogho Eyi, précédemment chef de service des pêches continentales, en remplacement de M. Dominique Mouélé appelé à d’autres fonctions
Secrétaire du directeur général des pêches : Mlle Emérencienne Moutsinga, secrétaire de direction.

MINISTERE DES TRANSPORTS ET DE LA MARINE MARCHANDE

Conseiller du ministre chargé des questions portuaires : M. Ngambiga Simon, précédemment chargé de mission du président de la République auprès du ministre de la Défense nationale, en remplacement de M. Mfoubou Moudhouma Dieudonné, appelé à d’autres fonctions
Secrétaire de cabinet : lieutenant Okogho Scholastique.

MINISTERE DE L'ÉDUCATION NATIONALE, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT

Conseiller du ministre chargé des finances et des relations avec les partenaires du développement : Mme Arlette Pélagie Edele, inspecteur général des finances, précédemment conseiller au ministère des Finances.
Conseiller du ministre : Mme Koumazock, professeur de lycée.
Cabinet du ministre délégué
Secrétaire particulière : Mme Georgeline Nina Ogandaga, secrétaire de direction
Aide de camp : Adjudant de la garde républicaine Dieudonné Nguinguimba
Chauffeur particulier : M. Rodolphe Foussandjogho

MINISTERE E L'ÉCONOMIE ET DES FINANCES, DU BUDGET ET DE LA PRIIVATISATION

Cabinet du secrétaire d’État
Chef de cabinet : M. Léon Dembet Dembet, administrateur des services économiques et financiers, précédemment conseiller du directeur général de l’économie.
Aide de camp : M. Célestin Awombi, garde républicaine.
Chauffeur particulier : adjudant-chef de gendarmerie, Jean-De-Dieu Abessy.
Chargés de mission : MM. Bolide Mouleka et Eloi Nzondo.

MINISTERE DES DROITS DE L'HOMMEET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES

Conseil national de la communication

Chef de cabinet du président du CNC : Mme Josette Minang Bekale, épouse Ambourouet, journaliste principale, précédemment directrice des programmes et de l’information au secrétariat général, en remplacement de Mme Octavie Chérubine Mbourou, appelée à d’autres fonctions.
Conseiller chargé des questions techniques : Mme Alphonsine Mbié, épouse Olame Nzé, ingénieur de radio télévision, précédemment directeur tehnique au secrétariat général.
Conseiller chargé des relations extérieures : Mme Octavie Chérubine Mbourou, journaliste principale, précédemment chef de cabinet du président, en remplacement de M. Francis Tsamalax.
Conseiller chargé des questions administratives et financières : M. Alphonse Moutou, administrateur des services économiques et financières, confirmé.
Attaché de presse : M. Nestor Ella Ndong, assistant journaliste, précédemment chef de service de la presse écrite au secrétariat général.
Secrétaire particulière du conseiller membre Charles Medzo Ntotome : Mme Jeanne-Marie Mba, précédemment secrétaire particulière du conseiller membre Richard Nguema.
Directeur des programmes et de l’information : M. Emmanuel Thierry Koumba, journaliste principal, précédemment conseiller du président chargé de l’édition, de l’impression et de la distribution de la presse, en remplacement de Mme Josette Minang Bekale, épouse Ambourouet appelée à d’autres fonctions.
Chef de service de la presse audiovisuelle : M. Victor Missanda, en remplacement de M. Joachim Melly Ndanga.

MINISTERE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, DES PETITES ET MOYENNES INDUSTRIES ET DE L'ARTISANAT

Directeur de cabinet : Aloïse Békalé Ntoutoume, inspecteur.
Conseiller en communication : Serge Stéphane Mouanga Mabika, journaliste, en remplacement de Expérience Bita Habimutu
Secrétaire particulière du ministre : Pauline Manfoumbi
Secrétaires de cabinet : Joséphine Ntsono et Thérèse Nkoghé Nguéma, secrétaires dactylographes.
Chargés d’Études : Gérard Philippe Mékina Bitéghé, diplômé de l’ENAM
Chef du protocole : Jean-Marie Nziengui Moulingui, diplômé de l’ENAM
Aides de camp : adjudant chef de l’armée de l’air Paul Owone et adjudant de gendarmerie Joseph Métoule Oké
Chauffeur particulier : sergent-chef de l’armée de terre Clément Méyo me Mba
Chargés de mission
– Edmond Bagnet, entrepreneur pâtissier
– Joseph Bingoulous, ouvrier matllurgiste
– Laurent Dimine Moudounga, enseignant
– Pie Mboumba, hôtelier restaurateur
Directeur des études à la direction générale des PME : Jean-Prosper Minko, ingénieur statisticien
Chef de service de contrôle de gestion : Jean Ngome Ndong, gestionnaire intendant.