Nouvelles sur les méfaits de Bongo |
Un syndicat de l'enseignement appelle à la réouverture des établissements LIBREVILLE, 29 jan (AFP) - 11h03 - Un des principaux syndicats d'enseignants gabonais appelle le gouvernement à rouvrir les établissements scolaires et l'université de Libreville (UOB) fermés depuis samedi dernier suite à de violentes manifestations de lycéens et d'étudiants. Ces manifestations avaient fait plusieurs blessés parmi les manifestants et les policiers chargés de rétablir l'ordre et un étudiant de première année de médecine, grièvement atteint, est décédé cette semaine des suites de ses blessures, a-t-on par ailleurs appris de sources concordantes. Le syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SNEC), qui souhaite "retrouver son outil de travail dans les plus brefs délais", "se réserve le droit d'entreprendre des actions de son choix si des négociations sérieuses n'étaient pas menées dans l'ensemble de la fonction publique", affirme-t-il dans un communiqué publié vendredi. Selon le SNEC, qui se déclare également "solidaire" de la grève déclenchée fin novembre par l'Union des syndicats de l'administration publique (USAP), "les perturbations actuelles dans l'enseignement et dans la société gabonaise en général s'expliquent avant tout par (...) le refus du gouvernement à négocier lorsque les citoyens posent des revendications fondées et légitimes". Vendredi dernier le gouvernement gabonais avait décidé la fermeture "jusqu'à nouvel ordre" de tous les établissements scolaires du primaire et du secondaire de Libreville et celle de l'UOB (Université Omar Bongo). Les lycéens et les étudiants, qui avaient manifesté durant plusieurs jours dans les rues de la capitale en erigeant des barricades et brulant des voitures avant d'être dispersés par les forces de l'ordre, réclament notamment des meilleures conditions d'étude, la réouverture du restaurant universitaire et le paiement de leurs bourses. Décès à Libreville du frère aîné du président congolais Denis Sassou Nguesso LIBREVILLE, 28 janv (AFP) - 22h10 - Le frère aîné du président congolais Denis Sassou Nguesso, et proche collaborateur de ce dernier, Camille Oko, est décédé mercredi après-midi dans le principal hôpital de Libreville, a annoncé jeudi soir la télévision d'Etat gabonaise.Les circonstances de la mort de M. Oko, "officier des forces armées congolaises et dirigeant des services spéciaux de la présidence", selon cette source, n'ont pas été précisées. Cependant, selon des sources gabonaises bien informées, ce dernier aurait été mortellement blessé lors des affrontements opposant actuellement, dans le sud de Brazzaville, les forces gouvernementales aux miliciens ninjas de l'ancien Premier ministre, Bernard Kolelas. Evacué par avion sur Libreville, il aurait succombé à ses blessures peu de temps après, selon ces mêmes sources. La dépouille de Camille Oko, oncle d'Edith Lucie, l'épouse du président gabonais Omar Bongo, a fait jeudi l'objet d'un hommage solennel rendu par les plus hautes autorités gabonaises, dont le président Bongo. Le corps a ensuite été rapatrié par avion dans la capitale congolaise où il sera inhumé, a précisé la Radio télévision gabonaise (RTG). Le Gabon met en garde les réfugiés congolais contre toute "déstabilisation" LIBREVILLE, 27 jan (AFP) - 12h24 - Le ministre gabonais de l'Intérieur Antoine Mboumbou Miyakou a mis en garde mercredi les ressortissants du Congo-Brazzaville réfugiés au Gabon contre toute tentative de "belligérance ou de destabilisation" sur le territoire national. Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur rappelle que "le Gabon, profondément attaché aux valeurs inestimables de solidarité, de concertation et de dialogue, oeuvre pour la recherche de solutions durables au Congo". "En conséquence, poursuit le texte, il ne saurait tolérer sur son territoire une quelconque action de belligérance ou de déstabilisation qui serait contraire à ses idéaux de paix, seuls facteurs de progrès et de développement pour la sous-région". Cette mise en garde intervient alors que depuis plusieurs semaines, on assiste au sud et à l'est du Gabon à un afflux de réfugiés congolais fuyant les combats opposant l'armée régulière aux miliciens de l'ex-président Pascal Lissouba dans le sud du pays. Avec une frontière de plus de 1.000 km avec le Congo, le Gabon tente de maintenir, par le biais d'un dispositif militaire baptisé "Koubia II", un contrôle sur les voies d'accès entre les deux pays. Toutefois, le relief très boisé et le fait que les ethnies locales, notamment celle de l'ex-président Lissouba, soient installées de part et d'autre de la frontière, peuvent gêner l'action de l'armée gabonaise, notaient les observateurs.
LIBREVILLE, 26 jan (AFP) - 11h24 - Voici la liste du nouveau gouvernement gabonais annoncée officiellement mardi matin: Premier ministre, chef du gouvernement, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme, du Cadastre et de la Ville: Jean-François Ntoutoume-Emane (nouveau) Vice-Premier ministre, ministre de la Justice, Garde des Sceaux: Emmanuel Ondo-Metogho (nouveau) Ministres d'Etat: - Ministre de l'Equipement et de la Construction: Zacharie Myboto (sans changement) - Ministre de la Planification, de la Programmation du Développement et de l'Aménagement du territoire: Casimir Oyé Mba (change de poste) - Ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales: Dr Paulin Obame Nguéma (change de poste) - Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Francophonie: Jean Ping (change de poste) - Ministre chargé du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle: Paulette Missambo (change de poste) - Ministre chargé de l'Intérieur, de la Sécurité publique et de la Décentralisation: Antoine Mboumbou-Miyakou (sans changement) - Ministre chargé du Tourisme, de l'Environnement et de la Protection de la nature: Jacques Adiahénot (change de poste) Ministres: - Ministre de la Communication, de la Poste et des Technologies de l'Information: Jean Rémy Pendy-Bouyiki (change de poste) - Ministre des Mines, de l'Energie, du Pétrole et des Ressources hydrauliques: Paul Toungui (sans changement) - Ministre des Eaux et Forêts, de la Pêche, chargé du reboisement: Richard Onouviet (nouveau) - Ministre des Transports et de la Marine marchande: général Idriss Ngari (change de poste) - Ministre du Commerce et du Développement industriel: Marcel Doupambi Matoka (change de poste) - Ministre de l'Education nationale, Porte-parole du gouvernement: M. André Mba-Obame (change de poste) - Ministre de la Défense nationale: Ali Bongo (nouveau) - Ministre de l'Economie, des Finances, du Budget et de la Privatisation: Emile Doumba (nouveau) - Ministre de la Fonction publique, de la Réforme administrative et de la Modernisation de l'Etat: Patrice Nziengui (sans changement) - Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation technologique: André Dieudonné Berre (change de poste) - Ministre de la Jeunesse, de la Culture civique, des Sports et des Loisirs: Pierre Emboni (nouveau) - Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et du Développement rural: Noël Mboumbou-Ngoma (nouveau) - Ministre des Droits de l'Homme et des Relations avec les institutions constitutionnelles: Pierre-Claver Zeng-Ebome (change de poste) - Ministre de la Culture, des Arts et de l'Education populaire: Daniel Ona-Ondo (change de poste) - Ministre des petites, moyennes Entreprises, des PMI et de l'Artisanat: Paul Biyoghé-Mba (nouveau) - Ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Promotion de la femme: Martin-Fidèle Magnaga (change de poste) Ministres délégués: - auprès du Premier ministre: Félix Siby (nouveau) - auprès du ministre de la Planification: Alfred Mabicka (sans changement) - auprès du ministre de la Santé: Faustin Boukoubi (change de poste) - auprès du ministre de l'Education nationale: Antoine Yalanzele (change de poste) - auprès du ministre de l'Economie et des Finances: Fabien Owono-Essono (change de poste) - auprès du ministre des Affaires étrangères: Jean-Pierre Mengwangme-Nguiéma (nouveau) - auprès du ministre de l'Equipement et de la Construction: Senturel Ngoma Madoungou (sans changement) - auprès du ministre de la Solidarité nationale: Mme Victoire Lassény-Duboze (change de poste) - auprès du ministre de la Communication: Zépharin Raïta (nouveau) Secrétaires d'Etat: - auprès du ministre des Eaux et Forêts: Simon Boulamatari (change de poste) - auprès du ministre de l'Intérieur: David Bombi-a-Nzenguet (change de poste) - auprès du vice-Premier ministre, ministre de la Justice: Pascal-Désiré Missongo (sans changement) - auprès du ministre de la Santé publique: Angélique Ngoma (sans changement) - auprès du ministre du Travail: Martin Mabala (change de poste) - auprès du ministre de l'Agriculture: Barnabé Ndaki (nouveau) - auprès du ministre du Commerce: Mme Ursule Ekie (nouvelle) - auprès du ministre de l'Economie: Mme Yolande Assele-Ebinda (nouvelle) Le Premier ministre gabonais a formé son gouvernement "de combat" LIBREVILLE, 26 jan (AFP) - 10h04 - Le Premier ministre gabonais Jean-François Ntoutoume-Emane a formé dans la nuit de lundi à mardi son gouvernement dit "de combat" et fort de 42 membres, contre 39 dans l'ancienne équipe, a-t-on appris officiellement mardi matin. Le Premier ministre, nommé samedi soir par décret présidentiel en remplacement du Dr Paulin Obame-Nguéma démissionnaire, occupe également le portefeuille de l'Habitat, de l'urbanisme, du Cadastre et de la Ville. L'ancien Premier ministre reste au gouvernement avec le poste de ministre d'Etat, ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales. Aucun responsable de l'opposition ne figure dans cette nouvelle équipe caractérisée par la création d'un poste de vice-Premier ministre, ministre de la justice et Garde des Sceaux, attribué à Emmanuel Ondo-Metogho. Outre le Premier ministre et le vice-Premier ministre, le nouveau gouvernement est composé de sept ministres d'Etat, seize ministres, neuf ministres délégués et huit secrétaires d'Etat. Deux banquiers entrent au cabinet: Emile Doumba au poste de ministre de l'Economie, des Finances, du Budget et de la Privatisation et Richard Onouviet, à celui des Eaux et Forêts, de la Pêche, chargé du Reboisement. Le portefeuille de la Défense, poste hautement stratégique au Gabon, a été attribué au propre fils du président de la République Ali Bongo en remplacement du général Idriss Ngari, auquel a été confié le poste de ministre des Transports et de la Marine marchande. Plusieurs ministres conservent leur portefeuille comme Antoine Mboumbou-Miyakou (Intérieur), Paul Toungui (Mines et Pétrole), d'autres en changent: Jean Ping passe de ministre de la Planification, de l'Environnement et du Tourisme au poste de ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, tandis que Jacques Adiahénot passe de la Communication au Tourisme et à l'Environnement. En présentant le 31 décembre ses voeux de nouvel An à la population, le chef de l'Etat, réélu le 6 décembre pour un nouveau mandat de sept ans, avait défini le profil du futur gouvernement qu'il souhaitait "inventif, dynamique et de combat". Le Premier ministre gabonais a formé son gouvernement LIBREVILLE, 26 jan (AFP) - 9h24 - Le Premier ministre gabonais Jean-François Ntoutoume-Emane a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la composition de son gouvernement fort de 42 membres, contre 39 dans l'ancienne équipe, a-t-on appris officiellement mardi matin. Le Premier ministre, nommé samedi soir par décret présidentiel en remplacement du Dr Paulin Obame-Nguéma démissionnaire, occupe également le portefeuille de l'Habitat, de l'urbanisme, du Cadastre et de la Ville. L'ancien Premier ministre s'est vu attribuer un poste de ministre d'Etat, ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales. Aucun responsable de l'opposition ne figure dans cette nouvelle équipe caractérisée par la création d'un poste de vice-Premier ministre, ministre de la justice et Garde des Sceaux, attribué à Emmanuel Ondo-Metogho. Le président Bongo a nommé un nouveau Premier ministre LIBREVILLE, 23 jan (AFP) - 21h16 - Le président gabonais Omar Bongo a nommé samedi soir un nouveau Premier ministre, Jean-François Ntoutoume Emane, qui occupait les fonctions de ministre du Cadastre, de l'habitat et de l'urbanisme au sein du gouvernement sortant, a-t-on appris de source officielle. Vendredi, le Premier ministre gabonais, le Dr Paulin Obame Nguema, avait présenté la démission de son gouvernement "conformément à la Constitution", à la suite de la réélection le 6 décembre dernier du président Bongo et sa prestation de serment la veille. La nomination d'un nouveau Premier ministre, par décret présidentiel lu à la télévision nationale par le porte-parole du chef de l'Etat, intervient alors que le pays traverse une grave crise économique. M. Ntoutoume Emane, 59 ans, diplômé en Sciences politiques de l'université de Jussieu (Paris) a occupé depuis 1977 plusieurs postes de ministre et a été de 1976 à 1990 conseiller personnel du président Bongo. D'ethnie Fang et originaire de la province de l'Estuaire, dont la capitale est Libreville, il a été également directeur de campagne du président Bongo lors de la dernière présidentielle et ne serait pas étranger, selon les observateurs, à la réélection de ce dernier avec 66,88% des voix au Premier tour. M. Ntoutoume Emane, notamment ancien ministre de l'Aviation civile et commerciale (1977 à 84), du Commerce et de la Consommation (84 à 87), marié et père de sept enfants, était qualifié jusqu'alors "d'éternel Premier ministrable" par la classe politique gabonaise. Outre sa mission de former un gouvernement "inventif, dynamique et de combat", selon les voeux formulés le 31 décembre dernier par M. Bongo, le nouveau Premier ministre aura pour tâches prioritaires de résoudre les problèmes sociaux-économiques du pays. Le Gabon, victime depuis plus de deux ans de la baisse des cours mondiaux du pétrole et de la mévente du bois, ses deux principales richesses, est confronté depuis novembre dernier à une grève des fonctionnaires qui paralyse l'administration. Vendredi, le gouvernement sortant a dû également procéder à la fermeture des établissements scolaires du premier et second degré de Libreville ainsi que de l'université en raison d'une agitation scolaire et estudiantine croissante. Le président gabonais a nommé un nouveau Premier ministre LIBREVILLE, 23 jan (AFP) - Le président gabonais Omar Bongo a nommé samedi soir un nouveau Premier ministre, Jean-François Ntoutoume Emane, qui occupait le poste de ministre du Cadastre, de l'Habitat et de l'Urbanisme au sein du gouvernement sortant, a-t-on appris de source officielle. Le Premier ministre gabonais, le Dr Paulin Obame Nguema, avait présenté vendredi la démission de son gouvernement "conformément à la constitution" suite à la réélection le 6 décembre dernier du président Bongo et sa prestation de serment jeudi. |