Nouvelles sur les méfaits de Bongo


Dix chefs d'Etats africains invités à l'investiture du président Omar Bongo

LIBREVILLE, 20 jan (AFP) - Les chefs d'Etats des dix pays africains membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) sont attendus mercredi après-midi et jeudi matin à Libreville pour assister aux cérémonies d'investiture du président gabonais Omar Bongo, réélu en décembre dernier. L'investiture du président Bongo a lieu jeudi.

Les pays présents seront la Guinée Equatoriale, l'Angola, le Cameroun, le Tchad, Sao Tomé et Principe, la République centrafricaine (RCA), le Rwanda, le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo (Brazzaville), a annoncé à la mi-journée le protocole d'Etat gabonais. On soulignait de source officielle le caractère institutionnel de cette rencontre entre présidents de pays voisins, mais les observateurs n'excluaient pas d'autre part qu'elle puisse servir à des échanges de vues sur les problèmes qui affectent l'Afrique centrale, notamment dans les deux Congo et en Angola.


Le colonel Marion et son épouse tués dans un accident d'ULM

LIBREVILLE, 17 jan (AFP) - Le colonel Maurice Marion, patron de la chaîne de télévision privée gabonaise Télé-Africa, et son épouse Marie-Christine, sont morts samedi sur le coup dans l'écrasement de leur ULM (ultra léger motorisé), à quelques dizaines de kilomètres de Libreville, a précisé dimanche soir cette chaîne de télévision. Le colonel Marion était parti de la base aérienne d'ULM d'Owendo, près de Libreville, dans un engin biplace neuf piloté par son épouse et qui s'est écrasé dans des marécages de la côte, à 15 mn de vol de la base. "L'engin a eu des ratés de moteur puis il est tombé brutalement en vrille, s'enfonçant dans le sol meuble", a-t-on indiqué à l'AFP en citant des "témoignages de pêcheurs".

M. Marion, 64 ans, né à St-Brieuc (Côtes d'Armor), lieutenant dans la Marine nationale française, titulaire de la Croix de guerre et de la Médaille militaire gagnées au combat en Indochine, était arrivé en décembre 1968 au Gabon pour exercer les fonctions de Chef des installations radio-électriques de la Présidence de la République. Il avait ensuite gravi tous les postes dans la Garde républicaine avant d'être promu colonel en janvier 1986. En avril 1989, il avait été nommé conseiller technique en vue de mettre sur pied Télé-Africa qui devait "rapidement devenir un instrument d'information et de culture de tout premier plan et notamment le premier réseau africain de diffusion multi-chaines", selon un communiqué de la chaîne.

Son épouse, 50 ans, née à Paris, docteur en médecine titulaire de plusieurs diplômes spécialisés notamment en psychiatrie et psycho-pathologie tropicales, microbiologie et parasitologie, avait également servi dans la Garde républicaine comme médecin, avant de rejoindre les départements de recherches de la Faculté de médecine de Libreville. M. Marion, qui avait épousé Marie-Christine en décembre 1981, avait quatre enfants et deux petits-enfants.


Les étudiants de Libreville manifestent sur fond de grogne sociale

LIBREVILLE, 14 jan (AFP) Les étudiants de l'université Omar Bongo de Libreville ont manifesté jeudi leur mécontentement en érigeant des barricades sur un des principaux boulevards de la capitale avant d'être dispersés par la police, a-t-on constaté. En fin de matinée, plusieurs centaines d'entre eux, réclamant de "meilleures conditions d'études" et la réouverture du restaurant universitaire fermé depuis le début de la rentrée, ont bloqué la grille d'entrée de la faculté avant de se rendre sur le boulevard de la Démocratie. Là, ils ont renversé sur la chaussée des épaves de voitures ainsi que divers matériaux de construction avant d'y mettre le feu, paralysant ainsi la circulation dans l'ensemble de Libreville. Quelques heures après, les contestataires ont été dispersés par la police à coups de grenades lacrymogènes. En fin d'après-midi, le calme était revenu aux alentours de l'université qui compte plusieurs milliers d'étudiants et l'on ne déplorait, semble-t-il, aucun blessé.

La veille, une manifestation de fonctionnaires organisée par l'Union des syndicats de l'administration publique (USAP) avait également été dispersée par la police et une dizaine de manifestants avaient été blessés lors d'incidents avec les forces de l'ordre. L'USAP, organisation majoritaire chez les fonctionnaires, dont les adhérents sont en grève depuis le 23 novembre, réclame notamment une hausse du SMIG et l'amélioration des conditions salariales des agents de la fonction publique. Jeudi, au cours d'une nouvelle rencontre avec le gouvernement, les précédentes ayant échouées, la centrale syndicale a accepté la formation de commissions pour examiner un cahier des charges qui sera soumis aux pouvoirs publics. Une nouvelle rencontre gouvernement-syndicats est prévue vendredi pour faire le point sur la poursuite de ses négociations, a-t-on précisé jeudi de source syndicale.


Incidents à Libreville lors d'une manifestation syndicale

LIBREVILLE, 13 jan (AFP) - Plusieurs personnes ont été blessées, dont une se trouve dans un "état critique", lors d'une charge policière destinée à disperser une manifestation de syndicalistes en plein centre de Libreville mercredi en début d'après-midi, a-t-on appris de source syndicale. La charge, à coups de lacrymogènes, de lances à incendie et de matraques est intervenue devant un bâtiment proche de la présidence, en bord de mer, à la fin d'une réunion inter-ministérielle, a indiqué à l'AFP la secrétaire générale de l'Union des syndicats de l'Administration publique, Mme Christiane Bitougat. "Les policiers ont voulu dégager le boulevard pour la sortie des ministres et ont chargé brutalement les fonctionnaires grévistes qui tenaient un sit-in pour réclamer la réouverture des négociations avec le gouvernement", a-t-elle précisé en citant le chiffre d'une trentaine de blessés. gouvernementale interrogée par l'AFP, on reconnaissait qu'il y avait eu un incident, mais on ne faisait état que d'un seul blessé. L'USAP, qui regroupe plusieurs syndicats de fonctionnaires, a lancé une grève de ses adhérents depuis le 17 novembre pour réclamer un relèvement des salaires et notamment du SMIG, rappelle-t-on. Ces derniers jours, le syndicat a organisé plusieurs manifestations regroupant des centaines de militants dans le centre de Libreville, paralysant ainsi durant plusieurs heures la circulation.


Le Transgabonais remporte la privatisation de l'OCTRA

LIBREVILLE, 7 jan (AFP) - Le Transgabonais, un consortium constitué de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG) et d'exploitants forestiers, a remporté la concession privée de l'Office du chemin de fer transgabonais (OCTRA) dans le cadre de la privatisation des grandes entreprises publiques de l'Etat gabonais, a-t-on appris jeudi auprès du Comité de privatisation.

Le Transgabonais était l'un des deux consortiums candidats au rachat de l'OCTRA avec Gabon-Rail, mené par la Compagnie minière de l'Ogooué (COMILOG). Long de 649 km, le chemin de fer Transgabonais traverse cinq des neuf provinces du Gabon pour relier Franceville, capitale du Haut Ogooué (sud-est) à Owendo, le port maritime de Libreville sur la côte atlantique. Grâce notamment au transport du manganèse (65% du tonnage du trafic fret) et des grumes (28%), l'OCTRA a réalisé en 1997 un chiffre d'affaires de 25 milliards de F CFA (250 M FF) contre 21 mds en 1996. Le Transgabonais, qui regroupe autour de la SNBG plusieurs sociétés forestières, un opérateur technique ferroviaire, un institutionnel public international (DEG) ainsi que des opérateurs économiques gabonais, a proposé au gouvernement pour le rachat du matériel technique de l'OCTRA une enveloppe de 20,5 mds de F CFA (205 M FF).

Il s'est par ailleurs engagé à régler sur 20 ans, durée de la concession, une redevance de 1,7 md de F CFA au titre de l'exploitation du chemin de fer. Dans le cadre de la privatisation des grandes entreprises publiques de l'Etat, la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) avait déjà été rachetée en juin 1997 par la Compagnie générale des Eaux (aujourd'hui Groupe Vivendi).


Le président Bongo veut un gouvernement "inventif" et "responsable"

LIBREVILLE, 31 déc (AFP) - Le président gabonais Omar Bongo a exprimé jeudi soir sa volonté de nommer un nouveau Premier ministre pour former un gouvernement "inventif, dynamique et de combat, pleinement responsable et capable d'assurer efficacement ses missions". Dans son discours de nouvel an diffusé sur la radio-télévision nationale, M. Bongo a estimé "qu'il appartiendra au prochain Premier ministre et à son nouveau gouvernement de mettre sur pied un programme qui prendra appui sur les grands principes exprimés dans le pacte national de solidarité et de développement". M. Bongo, réélu le 6 décembre dernier pour un mandat de sept ans, avec 66,88% des voix au premier tour du scrutin présidentiel selon les résultats proclamés par la Cour constitutionnelle, avait axé toute sa campagne électorale sur l'idée d'un "pacte national de solidarité et de développement".

Le nouveau gouvernement ne sera formé qu'à partir du 20 janvier, date de prestation de serment du président de la République pour son nouveau mandat. Jusqu'à cette date, le gouvernement actuel du Premier ministre Paulin Obame Nguéma restera en fonction. Le prochain gouvernement, a précisé le président Bongo, "aura pour tâche essentielle de lutter contre la crise en protégeant, dans la mesure du possible les compatriotes les plus défavorisés. Il devra aussi très rapidement remettre le pays au travail et asseoir une véritable politique de décentralisation et d'aménagement du territoire". "C'est dans sa capacité à résoudre les nombreux problèmes auxquels sont confrontés aujourd'hui les Gabonais, problèmes sociaux notamment, que l'espoir soulevé par l'annonce de la mise en place d'un modèle gabonais pourra se concrétiser", a ajouté M. Bongo. L'année 1998 a été marquée au gabon par une grave crise économique et sociale, conséquence notamment de la chute des cours mondiaux du pétrole et la mévente du bois, principalement en direction de l'Asie. Le pétrole et le bois sont deux des principales ressources du pays.


Le resserrement du dispositif militaire français

Archives RFI, 29/07/97, SPECIAL FRANCE/AFRIQUE

(MFI) Après plusieurs mois de préparation, entrecoupés par des élections législatives et un changement de gouvernement, la France entame la mise en oeuvre de son plan de resserrement de ses installations militaires dans six pays du continent africain. Réforme des armées françaises et austérité budgétaire obligent ! Il fallait que la France réajuste son dispositif militaire dans six pays africains pour réaliser quelques économies et faire évoluer celui-ci d’une logique de « présence » à une logique plus axée sur la mobilité, sur une plus grande synergie avec l’assistance militaire technique, sur la préparation d’unités africaines de maintien de la paix. Depuis plusieurs mois à Paris une évolution dans le sens d’une volonté plus nette de ne plus d’engager dans des interventions militaires bilatérales a été affirmée, en particulier par Jacques Chirac lui-même en janvier 1997.

Le 4 avril dernier, un Conseil de défense spécialement consacré à ce dossier entérinait les grandes lignes proposées par l’ancien ministre de la Défense Charles Millon. Depuisl’installation du gouvernement Jospin, les décisions du Conseil de défense du 4 avril ont fait l’objet d’un réexamen informel qui a conclu à une confirmation de ces orientations. A tel point qu’il n’a pas été jugé nécessaire de convoquer un nouveau Conseil de défense, mais au contraire d’entreprendre rapidement la mise en oeuvre des décisions prises et d’engager immédiatement le dialogue sur leur application avec les pays africains concernés. D’où le départ du ministre de la Défense Alain Richard à Libreville, N’Djamena et Bangui fin juillet. Finalement, le maintien d’une présence minimum en Côte d’Ivoire, au Gabon et au Tchad a été décidée.

Un dispositif plus important, mais également réduit restera en place au Sénégal et à Djibouti. Et c’est la Centrafrique qui sera la principale victime de la révision puisque dès que possible les forces françaises seront rapatriées et les installations démantelées. Ce schéma en fait apparaît comme un compromis entre la nécessité de prolonger sur le dispositif africain la politique d’économies budgétaires imposées aux armées françaises, l’utilité de quelques réaménagements opérationnels, et le souci de ne pas afficher une révision à la baisse, perçue le moins possible comme une politique d’abandon militaire de l’Afrique, qui viendrait, après la dévaluation du franc CFA en 1994, consacrer l’idée d’un retrait programmé et généralisé de la France. Un souci qu’apparemment le président Jacques Chirac partage avec le premier ministre Lionel Jospin. Même si les deux hommes pourraient bien, estime-t-on à Paris, se mettre d’accord, plus facilement qu’on pourrait le croire, sur une sérieuse révision de la politique de la France vis-à-vis de l’Afrique.

Pour ce qui concerne la partie relevant spécifiquement du ministère français de la Défense (la coopération militaire technique et les accords d’assistance relevant du ministère de la Coopération ne sont pas directement concernés par les décisions lancées le 4 avril 1997), il reste cependant un sujet délicat à traiter : celui des accords de défense, pour la plupart très anciens, en vigueur avec une dizaine de pays francophones du continent africain. Si l’idée d’une remise à plat de ces accords a été lancée à Paris, du côté africain on se montre très réticent, estimant qu’une telle démarche n’aurait pour effet que de donner l’impression d’un recul du soutien français. D’autant plus, pense-t-on, que ces accords, même s’ils sont anciens, ne sont pas si contraignants et laissent une large marge de manoeuvre aux signataires. Cette remise à plat, ajoute-t-on, est plutôt inopportune alors que Paris affiche déjà son intention de ne plus intervenir bilatéralement et sa décision de resserrer son dispositif. En attendant, dans les six pays les plus concernés, on se prépare, le plus discrètement possible à l’application des décisions françaises.

Hugo Sada, RFI


Mise en concession privée des entreprises publiques: Le Transgabonais, nouveau concessionnaire de l’OCTRA
NDEMEZO’O ESSONO

Ce consortium, formé de la SNBG et d’exploitants forestiers, a présenté la meilleure offre financière.

L'Union (07/01/99) - CETTE fois-ci a été la bonne. Après avoir traîné en longueur alors que les offres techniques avaient déjà été acceptées, il y a longtemps par les autorités, le dossier de privatisation de l’Office du chemin de fer transgabonais (OCTRA) a été finalement vidé hier à l’hôtel Méridien Re-Ndama en présence d’un parterre de personnalités. Des deux consortiums candidats au rachat de cette entreprise publique stratégique, c’est Le Transgabonais, constitué de la Société nationale des bois du Gabon (SNBG) et d’exploitants forestiers, qui a remporté la mise ; alors que tout le monde ou presque était convaincu que la crise traversée depuis des mois par la filière bois favoriserait la position de Gabon-Rail, dominé par la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG).

De surcroît, COMILOG, à la différence de son concurrent, avait déjà une certaine expérience ferroviaire puisqu’elle a un contrat d’entretien avec l’OCTRA et gère son propre matériel ferroviaire. Lors de la pose de la première pierre du Complexe industriel de Moanda, vendredi 11 septembre dernier, le PCA de la compagnie, Claude Villain, avait même fait part au chef de l’Etat de l’intérêt de COMILOG pour l’attribution au privé de l’OCTRA qui a «une importance décisive pour la COMILOG qui, jusqu’à maintenant, apporte une contribution essentielle à l’entretien et à l’exploitation de la ligne».

Concession

«Tout bouleversement des conditions d’accès de COMILOG à cette artère vitale menacerait l’essor économique et industriel du Haut-Ogooué dont la pose de cette première pierre paraît représenter le symbole», avait-il insisté. Curieusement, le 30 octobre 1998, au terme de la période d’appel d’offres financières, seul Le Transgabonais est allé au bout du processus en soumettant une proposition financière au gouvernement. «Gabon-Rail s’est désisté», affirme le Comité de privatisation. «Gabon-Rail n’a jamais donné son offre…», souligne le ministre Marcel Doupamby-Matoka. Arguments battus en brèche par le patron de COMILOG, Marcel Abéké : «Les conditions d’adjudication n’ont pas été respectées…». Bref, Gabon-Rail est resté sur le bord du chemin, laissant la voie libre au Transgabonais. L’enveloppe financière présentée par ce dernier n’a toutefois pas été ouverte le 30 octobre 1998, une des conditions n’ayant pas été remplie entièrement, à savoir une caution de soumission de 510 millions de FCFA a été remise au lieu du 1,5 milliard de FCFA requis par le cahier des charges.

Mesures d’accompagnement

Mais depuis lors, Le Transgabonais a respecté la norme fixée, en portant le montant de sa caution à 1,510 milliard de FCFA. L’ouverture des plis, hier, a permis de constater qu’en plus, Le Transgabonais a proposé un prix de 20,5 milliards de FCFA ­ soit 500 millions de FCFA de plus que le montant exigé par le gouvernement ­ pour l’achat du matériel roulant de l’OCTRA; et une redevance pour l’exploitation du chemin de fer de 1,7 milliard de FCFA (200 millions de FCFA de la première à la troisième année; 500 millions de la troisième à la sixième année et 1 milliard de la sixième à la dernière année de la concession). Il a donc été déclaré adjudicataire. Aussi les prochaines étapes du processus verront-elles la constitution formelle de la nouvelle société, la signature de la convention de concession avec le gouvernement, ainsi qu’une convention avec la COMILOG portant sur le péage dû pour l’utilisation de la voie pour les trains de manganèse entre Moanda et Owendo. «Si tout se déroule normalement, Le Transgabonais, concessionnaire du chemin de fer, devrait démarrer ses opérations pour le 1er juin 1999», ont indiqué ses représentants. Le gouvernement leur a signifié qu’il «veillera au grain» parce qu’il ne tient pas à exacerber le chômage. «Nous ne permettrons pas que les Gabonais qui seront licenciés à l’OCTRA se retrouvent dans la rue», a fait remarquer le secrétaire d’Etat Jean Eyeghe Ndong, président du Comité de privatisation en insistant sur l’idée que l’Etat a prévu des «mesures d’accompagnement : départs volontaires, pré-retraites…».

La privatisation de l’OCTRA butait notamment sur l’apurement des déficits cumulés, estimés à plusieurs dizaines de milliards de FCFA, et les sureffectifs de l’Office qui représentent, dit-on, 35% du personnel. Les autorités voulaient également parvenir à imposer aux repreneurs un seuil minimum d’investissements dans la société, dans la période qui suivra la privatisation. Une contrainte refusée par les intéressés, ce qui a fait retarder les négociations. Ce n’est donc que le 5 octobre dernier que le gouvernement a amendé les conditions de l’appel d’offres en allégeant certaines des charges à supporter par le futur concessionnaire. Ainsi, le nom du nouveau concessionnaire, qui devait être connu en septembre 1998, ne l’est que depuis quelques semaines seulement. Mais, comme dit un adage, mieux vaut tard que jamais.