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<H2 style="FONT-SIZE: 3.2em">Gabon : Eyéghé Ndong le hardi </H2></TD></TR>
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<DIV align=justify>L'ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, dissident du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) et candidat en indépendant à l'élection présidentielle du 30 août, a tenu un meeting politique le 2 août dernier pour dévoiler les axes de son programme politique. Pour cette première sortie depuis l'annonce de sa double démission du PDG et du gouvernement et l'annonce de sa candidature, Eyéghé Ndong a dénoncé les promesses électoralistes de ses adversaires, en se présentant comme «le candidat du courage». </DIV></TD></TR>
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<TD class=gris>© D.R: Jean Eyéghé Ndong </TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR>
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<TD class=outline> </TD></TR></TBODY></TABLE></TD></TR></TBODY></TABLE>L'ancien 2e vice-président du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) qui avait annoncé sa démission du parti en dénonçant la désignation irrégulière du «candidat du consensus», poursuit sur sa lancée en se présentant comme le «candidat du courage».<BR><BR>A l'occasion de sa première sortie le 2 août dernier depuis sa double démission du gouvernement et du PDG, l'ancien Premier ministre a dévoilé les grands axes de son programme pour briguer le fauteuil présidentiel. <BR><BR>Devant ses nombreux militants réunis au stade Omnisports de Libreville, le candidat indépendant a attiré l’attention des électeurs sur les «promesses électoralistes» de certains de ses adversaires, qui prétendent abusivement pouvoir changer les conditions de vie des Gabonais comme des «magiciens». <BR><BR>Aussi, Jean Eyéghé Ndong s'est-il présenté comme le «candidat du courage», car «il faut du courage en politique et je crois que je l’ai, ce courage. J’ai démissionné de mes fonctions de Premier ministre pour dire non quand cela ne va pas», a-t-il lancé.<BR><BR>«Plusieurs fois j’ai dénoncé les travers de certains hommes politiques et hauts fonctionnaires, peu préoccupés par l'intérêt général et dont l'unique projet était de fragiliser le gouvernement que je dirigeais», ajoute le dissident du PDG. <BR><BR>«Le courage je l’ai eu quand j’ai demandé au président de la République d’ouvrir le dossier du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) bloqué depuis 25 ans», a-t-il continué, évoquant l'augmentation du SMIG en 2007 de 44 000 F.CFA à 80 000 F.CFA. <BR><BR>En fustigeant la faiblesse et le tribalisme qui sévissent dans les administrations du pays, Jean Eyéghé Ndong a estimé que «le Gabon a besoin d'un chef d'Etat performant, ouvert et qui milite pour la promotion des valeurs culturelles des hommes et des femmes de notre pays». <BR><BR>Dernier Premier ministre du président Omar Bongo Ondimba, Jean Eyéghé Ndong, actuellement âge de 62 ans, avait été nommé chef du gouvernement en janvier 2006. <BR><BR>Jean Eyéghé Ndong s'était illustré lors des obsèques du président Bongo à Libreville en dénonçant, dans une allocution de haut vol, prononcée devant un parterre de chefs d’Etat, d’anciens chefs d’Etat, de représentants d’organisations internationales et de diplomate, les tractations qui se menaient dans les coulisses au sein du parti au pouvoir pour l’adoubement du fils du président défunt.<BR><BR>Sa démission avait donné l'avantage de la crédibilité au Premier ministre qui sortait d'un mandat «propre» de trois ans à la Primature du pays. </DIV></TD></TR>
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<TD colSpan=3><SPAN class=foot_txt>Publié le </SPAN>04-08-2009 <SPAN class=foot_txt>Source : </SPAN>Gaboneco.com <SPAN class=foot_txt>Auteur : </SPAN>Gaboneco </TD></TR></TBODY></TABLE></FONT></BODY>