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<h2 class="post-title"><a
 title="Lettre du Dr. Daniel Mengara à Pierre Mamboundou: “Appel à une large concertation nationale des forces vives de l’opposition et de la société civile gabonaises”"
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 href="http://www.bdpgabon.org/articles/2009/07/03/lettre-du-dr-daniel-mengara-a-pierre-mamboundou-appel-a-une-large-concertation-nationale-des-forces-vives-de-l%e2%80%99opposition-et-de-la-societe-civile-gabonaises/">Lettre
du Dr. Daniel Mengara à Pierre Mamboundou: “Appel à une large
concertation nationale des forces vives de l’opposition et de la
société civile gabonaises”</a> </h2>
<p class="byline">
</p>
<hr><font color="#ff8000"><b>Source:</b></font> <a
 title="Articles par BDP" style="cursor: pointer;"
 href="http://www.bdpgabon.org/articles/author/admin/">BDP</a>, 3
juillet 2009 <a class="post-edit-link" title="Modifier l’article"
 style="cursor: pointer;"
 href="https://www.bdpgabon.org/wp-admin/post.php?action=edit&post=13943"><span
 class="edit-post"></span></a><br>
<hr>
<p></p>
<div class="entry">
<p>Dans une lettre adressée aujourd’hui même au leader de l’Union du
Peuple Gabonais (UPG), le Dr. Daniel Mengara, Président du BDP-Gabon
Nouveau et candidat déclaré à l’élection présidentielle anticipée de
2009, appelle Pierre Mamboundou et les autres leaders de l’opposition
et de la société civile à une large concertation nationale des forces
vives de l’opposition et de la société civile gabonaises, en vue de
barrer le chemin au bongoïsme.</p>
<p>Notant les gros vices de forme ayant émaillé la transition actuele
au Gabon, le Dr. Daniel Mengara remet en cause la possibilité d’une
élection transparence au Gabon et invite plutôt l’opposition à se
coaliser en vue de l’établissement de règles du jeu à même de garantir
une victoire de l’opposition en  2009.</p>
<p>Pour obtenir le PDF de la lettre, <a style="cursor: pointer;"
 href="/docs/lettre_mamboundou.pdf" target="_blank">cliquez ici</a>:
<a class="moz-txt-link-freetext" href="http://www.bdpgabon.org/articles/2009/07/03/lettre-du-dr-daniel-mengara-a-pierre-mamboundou-appel-a-une-large-concertation-nationale">http://www.bdpgabon.org/articles/2009/07/03/lettre-du-dr-daniel-mengara-a-pierre-mamboundou-appel-a-une-large-concertation-nationale</a>-<strong></strong></p>
<p align="center"><strong>BONGO DOIT PARTIR<br>
<img alt="" src="cid:part1.06090707.08070908@bdpgabon.org" height="77"
 width="147"></strong></p>
<p><strong>Bureau du Président</strong></p>
<p style="padding-left: 270px;">Pierre Mamboundou<br>
Président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG)<br>
Libreville, Gabon</p>
<p><strong><span style="text-decoration: underline;">N/R</span></strong><strong> :</strong>
BDPGN/USA/DIR/PR/DM/090703/001<strong></strong></p>
<p><strong>OBJET :</strong> Appel à une large concertation nationale
des forces vives de l’opposition et de la société civile gabonaises<strong></strong></p>
<p>Monsieur le Président,</p>
<p>Ayant pris connaissance du calendrier électoral proposé par votre
parti, calendrier rendu public le 27 juin 2009 dans le communiqué final
du Conseil de votre Secrétariat Exécutif, je tiens, par cette lettre, à
vous signifier mon entière adhésion et celle de mon mouvement le
BDP-Gabon Nouveau à ladite proposition. Ce calendrier représente une
bonne partie de ce que les mouvements ou associations responsables
devraient exiger des autorités intérimaires en vue d’une élection
transparente et crédible au Gabon. Et je partage avec vous l’opinion
selon laquelle le calendrier proposé par le Ministère de l’intérieur
est non seulement irréalisable, mais également, dirai-je, hautement
fantaisiste et irresponsable car porteur des germes de la division, de
la dissension et, même, de la violence politique.</p>
<p>Comme je l’avais dit à Paris le 20 juin 2009 lors de ma déclaration
de candidature, il était impératif que Mme Rogombé, Présidente par
intérim du Gabon chargée de veiller au respect des procédures
commandées par la Constitution, ne précipite ni ne bâcle la transition.
J’avais également annoncé que le BDP-Gabon Nouveau était pour une
transition minimale de 6 mois à un an si l’objet d’une telle transition
était de s’attaquer en profondeur, et une bonne fois pour toutes, aux
maux qui empêchent une alternance démocratique crédible au Gabon depuis
1990.</p>
<p>C’est dire, Monsieur le Président, qu’il y a urgence.</p>
<p>Urgence d’abord parce qu’il nous semble que, depuis le départ, le
processus intérimaire actuel a souffert de plusieurs vices de forme qui
en ont fait un processus hautement anticonstitutionnel, c’est-à-dire,
hors-la-loi. Vous aurez sans doute constaté, comme moi, que Mme Rose
Rogombé, Présidente de la République par intérim, depuis sa prestation
de serment le 10 juin dernier, n’a respecté aucune des dispositions
constitutionnelles relatives au processus intérimaire : je dis bien
aucune.</p>
<p>Et j’en veux pour preuve les constats suivants :</p>
<p><strong>1) </strong><strong>Dès le jour de sa prestation de
serment, Madame la Présidente par intérim aurait dû exiger
immédiatement la démission du gouvernement, exactement </strong>comme
l’avait indiqué la Cour constitutionnelle dans une décision rendue
publique par le journal <em>L’Union </em>le vendredi 12 juin 2009, 
décision qui confirmait pour tous que « les fonctions du gouvernement
cessent automatiquement à l’issue de la prestation de serment du
président de la République élu ou désigné ». Or, ce n’est pas ce qui
s’est passé. Le processus a traîné en longueur  et Mme la Présidente
par intérim a même dû faire face à un cas inadmissible
d’insubordination de la part d’un Premier ministre qui s’est presque
refusé à une démission immédiate de son gouvernement. Cette démission
n’a finalement été donnée que 9 jours plus tard. Pourtant, rien
n’empêchait la Présidente par intérim d’exiger cette démission le jour
de sa prestation de serment, puis de reconduire le même gouvernement le
même jour, sans que cela constitue un crime contre la Constitution,
donc contre le peuple gabonais. Pourquoi semble-t-elle montrer une
propension à bafouer inutilement la Constitution alors que des outils
lui sont disponibles qui lui permettent de faire ces choses en toute
légalité ?</p>
<p><strong>2) </strong><strong>Dès le jour de sa prestation de
serment, Madame la Présidente par intérim aurait dû, comme il se doit,
prendre possession du Palais Présidentiel de la République, qui aurait
par conséquent dû devenir son lieu de résidence et de travail
obligatoire dès la prise de fonction</strong><strong>. </strong>Pourtant,
on a vu la famille Bongo continuer à occuper ces lieux comme si Omar
Bongo était encore en fonction, confinant anticonstitutionnellement la
Présidente en exercice à une situation de marionnette de la famille
Bongo qui, de notre point de vue, était inadmissible.</p>
<p> <strong>3) </strong><strong>Dès le jour de sa prestation de
serment, Madame la Présidente par intérim aurait dû immédiatement
annoncer le calendrier électoral</strong><strong>. </strong>Elle ne
l’a pas fait. Pire, dans le méli-mélo fait d’arbitraires dans lequel
elle s’est engagée en complicité avec le régime bongoïste qu’elle
dirige actuellement, tout le processus intérimaire a été conditionné
non seulement aux obsèques de feu Monsieur Bongo, mais également au
principe d’un deuil national de 30 jours qui n’est nulle part validé
par la Constitution gabonaise. J’ai beau lire la Constitution, je n’y
vois nulle part inscrit que la mort d’un Président suspend la
Constitution pendant 30 jours pour permettre la tenue de son deuil. Je
n’y lis pas non plus que la mort d’un Président constitue un cas de
force majeur menant à la suspension de la Constitution. Aujourd’hui, au
moment où j’écris cette lettre, tous les délais constitutionnels ont
été bafoués. Ni les 30 jours minimum (7 jours seulement restent de ce
minimum)  ni les 45 jours maximum (ne restent plus que 22 jours sur ce
maximum) n’ont été respectés et aucune explication cohérente n’a été
donnée, en dehors de l’arbitraire qui consiste à imposer les délais
d’un deuil national arbitraire et inutile sur le processus
constitutionnel. Pourtant, au vu de la réalité de l’impossibilité d’une
élection crédible dans les 30 à 45 jours, tout ce que la Présidente par
intérim avait à faire, pour rester dans la loi, était de demander une
prorogation de la période de transition près la Cour constitutionnelle.</p>
<p>Ce sont-là, Monsieur le Président, des manquements extrêmement
graves de la part de Mme Rose Rogombé qui, pour des raisons que
j’ignore encore, a préféré et préfère encore agir hors du cadre
constitutionnel alors même qu’il lui aurait suffi de solliciter le
conseil de la Cour constitutionnelle en vue de la validation, par la
loi, de tout ce qu’elle a entrepris jusqu’à présent. Je ne parlerai
même pas de l’illusion de concertation qu’elle a entretenue ces
jours-ci. Tout le monde sait qu’une concertation aussi exclusive,
organisée à la va-vite et centrée autour de personnes et de structures
associatives et politiques triées sur le volet sur la base de critères
arbitraires, ne correspond aucunement à l’esprit de réconciliation
nationale que le pays veut voir résulter de la transition actuelle.</p>
<p>Vous me permettrez, encore une fois, de préciser que mon mouvement
est en parfaite harmonie avec la nécessité d’une prorogation des délais
constitutionnels en vue d’une élection fiable. Mais ce que nous ne
sommes pas prêts à cautionner, c’est le silence de la classe politique
et associative gabonaise sur ces crimes contre la Constitution, surtout
quand on sait que de tels vices étaient facilement évités par une
simple requête de prolongation près la Cour constitutionnelle ! Notre
mouvement étant un mouvement hautement légaliste, nous insistons sur la
nécessité d’observer les injonctions de la loi. Nous ne pouvons, à ce
titre, cautionner un processus intérimaire bâclé car basé sur
l’arbitraire et des violations flagrantes de la Constitution à la fois
sur le fond et sur la forme, tout comme nous refusons que des lois
décidées arbitrairement dans le code privent des compatriotes de leur
droit au passeport ou à la candidature. Du moment que la Constitution
ne prévoit que deux limitations à la candidature (clauses d’âge et de
citoyenneté), il serait mal venu que des articles obscures cachés dans
le code électoral priment sur la Constitution.</p>
<p>Il est à ce titre étonnant que l’UPG comme d’autres groupes de la
société civile établis sur le terrain n’aient pas fait front, sur le
principe, et interpellé le gouvernement sur la nécessité de respecter
les principes de loi commandés par la Constitution.</p>
<p>Le gouvernement, il nous semble par ailleurs, a failli au respect de
la loi quand, dans un premier temps, il refusa de reconnaître une
vacance du pouvoir au Gabon qui nous avait pourtant semblé évidente dès
le 6 mai 2009, vacance dont mon mouvement essaya, seul, de demander le
constat dès le 15 juin 2009 dans une lettre adressée au diverses
institutions de la République. Mon mouvement fut également le seul à
s’essayer à un meeting public le 23 mai pour réclamer un débat sur la
vacance effective du pouvoir au Gabon. Vous êtes sans doute au courant
que ce meeting fut interdit par un gouvernement gabonais qui se
retrouva bien embarrassé quand l’histoire donna raison au BDP-Gabon
Nouveau le 8 juin suite au constat de décès d’Omar Bongo. Le
gouvernement intérimaire a failli ensuite quand, dans un second temps,
il a entériné les multiples violations de la Constitution décrites
ci-dessus sans qu’une réaction notable de la classe politique et civile
gabonaise n’en condamne la criminalité.</p>
<p>C’est à ce titre, Monsieur le Président, que, tout en saluant la
proposition calendaire de l’UPG et tout en partageant tous les
principes y relatifs, le BDP-Gabon Nouveau, par ma voix, trouve tout de
même problématique que l’UPG ait limité ses revendications au seul
problème du calendrier et des listes électorales. Le BDP-Gabon Nouveau
pense que la simple révision des listes électorales ne constitue
aucunement une garantie de transparence électorale. Il faut, en sus de
cela, intégrer des paramètres supplémentaires sans lesquels l’élection
anticipée de 2009 ne passerait pas le test de la légitimité et de la
crédibilité.</p>
<p>Il est, par conséquent, important d’évacuer, tout de suite et au
préalable, certains des mythes que les Gabonais qui veulent le
changement se construisent malheureusement au détriment de la vérité.</p>
<p>Le premier mythe à évacuer est celui qui consisterait à croire,
comme certains l’ont suggéré, qu’il suffirait pour toute l’opposition
de s’entendre sur une candidature unique pour que le miracle du
changement s’opère. J’appelle cela un fantasme. Pourquoi ? Tout
simplement parce que l’histoire électorale récente (élection de 2005)
ou lointaine (depuis 1990) nous enseigne la futilité d’une telle
procédure. Je pourrais longuement m’étendre là-dessus, mais je
m’arrêterai à deux considérations parmi les plus importantes.</p>
<p><strong>Le mythe de la candidature unique de l’opposition :</strong>
Ce mythe est irréalisable. D’abord parce qu’il serait illusoire de
croire que Pierre Mamboundou pourrait se retirer de la course au profit
de Paul Mba Abessole ou que Paul Mba Abessole pourrait se retirer de la
course au profit de Ben Moubamba ou que ce dernier pourrait renoncer à
ses ambitions au profit de Daniel Mengara. Du moment que le potentiel
d’une telle entente est pratiquement nul à cause des ambitions des uns
et des autres (sans que cela soit forcément un fait négatif en soi), il
est important que tous les acteurs politiques qui ont des visées
présidentielles laissent cette décision au seul peuple qui, lors de la
campagne, saura, de par lui-même, déterminer la viabilité politique des
candidats, forçant tout le monde à la réalité d’un candidat dominant
derrière lequel tous les autres, après évaluation réaliste de leurs
chances, s’aligneront naturellement. Autrement dit, privilégier
l’effacement artificiel de certains candidats avant le test du terrain
ne peut que scléroser le débat politique dont le pays a grandement
besoin, et mener, paradoxalement, aux querelles de leadership que nous
essayons pourtant d’éviter. Ce qu’il faut, par contre, c’est une unité
des candidats de l’opposition basée non pas sur l’adoubement d’un
candidat unique, mais sur la mise en place d’un front commun visant à
réclamer, pour tous les candidats, la justice et les conditions de la
transparence électorale, de manière à amener aux conditions objectives
de crédibilité et de légitimité de l’élection qui, dès lors,
permettront tout simplement au meilleur de se détacher, forçant les
autres au ralliement pour la victoire finale.</p>
<p>Ensuite parce qu’il vous souviendra que l’élection présidentielle de
2005 fut sans doute, dans l’histoire politique du Gabon depuis 1990, la
plus propice au changement. Elle le fut parce que c’était l’élection
présidentielle qui, depuis 1993, a connu le plus petit nombre de
candidats. Ces derniers furent en 2005 au nombre de trois seulement :
Omar Bongo (au pouvoir), Pierre Mamboundou (opposition) et Zacharie
Myboto (opposition).  Ce que cela veut dire c’est que, s’il y a bien
une élection au cours de laquelle le nombre limité de candidats aurait
dû profiter à l’opposition, c’était bien celle-là. Il m’est même
possible de dire ici qu’en 2005, Pierre Mamboundou était, en fait, 
SEUL, face à Bongo et SEUL candidat crédible de l’opposition face à
Omar Bongo (Zacharie Myboto ne faisant pas le poids).</p>
<p>Pourtant, Monsieur Mamboundou, vous perdîtes cette élection où vous
fûtes pourtant pratiquement seul face à Omar Bongo. Après, donc, avoir
perdu deux élections présidentielles successives, Monsieur le
Président, ne convient-il pas, finalement, d’en tirer des leçons
pratiques ? Ces mêmes causes qui vous ont fait perdre en 1998 et 2005
vous semblent-elles aujourd’hui évincées ? Suffit-il aujourd’hui de
simplement participer à une énième élection pour pouvoir la gagner
quand on sait que les causes de vos échecs précédents sont toujours là ?</p>
<p>Autrement dit,  Monsieur le Président, je puis vous assurer que pour
juger de la crédibilité d’une élection, ou du moins pour se donner les
chances de gagner des élections face à un régime quadragénaire qui se
refuse depuis 42 ans à la démocratie, le simple fait d’avoir des listes
électorales fiables ne suffit pas. Et le simple fait d’avoir un seul
candidat de l’opposition ne suffit pas. Les mêmes causes menant
toujours aux mêmes effets, ce qui a fait que, en 2005, vous perdiez
l’élection alors que vous étiez quasiment seul face à Omar Bongo, fera
que le candidat unique de l’opposition perde encore en 2009. Pourquoi ?
Tout simplement parce que le même système qui a fait vos échecs
précédents est toujours en place. Il faut donc pousser plus loin
l’analyse et penser aux stratégies qui amèneraient à la défaite de ce
système, avant l’élection, en vue de la transparence électorale absolue.</p>
<p><strong>Le mythe de l’élection et des urnes comme voie du changement
au Gabon :</strong> Le second mythe à briser est de continuer à croire,
malgré les évidences de l’histoire, que c’est par les urnes que
l’opposition gagnera l’élection au Gabon. C’est là le fantasme qui a
fait que beaucoup aient cru, en 2005, qu’il suffisait de participer à
une élection perdue d’avance pour la gagner, alors que tout le monde
savait que le système institutionnel qu’Omar Bongo s’était concocté en
prévision des élections de 2005, système encore en place aujourd’hui,
avait été formaté pour ne laisser aucune chance de victoire électorale
à l’opposition. Par ailleurs, vu que feu Monsieur Bongo avait obtenu,
ou s’était octroyé, un score de 79,2% aux présidentielles de 2005, face
à Pierre MAMBOUNDOU 13,6% et Zacharie MYBOTO 6,6%, dans un contexte
d’abstention record où près de 80% des Gabonais sont restés chez eux,
cela veut dire que les Gabonais ne font plus confiance aux urnes comme
méthode de changement. Pire, une abstention de 80% en 2005 voulait
également dire que ni Omar Bongo ni Pierre Mamboundou n’avaient pu
mobiliser des populations totalement désabusées, qui ont ainsi préféré
voter CONTRE les trois candidats en lice, traduisant ainsi une crise de
confiance aiguë entre la classe politique gabonaise et le peuple. Ce
n’est donc pas par les urnes que l’opposition gagnera l’élection
anticipée de 2009, sauf si l’opposition s’en donne véritablement la
chance.</p>
<p>Cette chance passe par deux formules très simples :<br>
</p>
<p>LIRE LA SUITE:
<a class="moz-txt-link-freetext" href="http://www.bdpgabon.org/articles/2009/07/03/lettre-du-dr-daniel-mengara-a-pierre-mamboundou-appel-a-une-large-concertation-nationale-des-forces">http://www.bdpgabon.org/articles/2009/07/03/lettre-du-dr-daniel-mengara-a-pierre-mamboundou-appel-a-une-large-concertation-nationale-des-forces</a></p>
</div>
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