[BDPalabres] Re: Comment va le président Bongo ?

Petit-Léon MBA-MINKO protected at gmail.com
Mer 3 Juin 16:57:47 EDT 2009


Chers Amis,

Je viens de lire tout à l’heure dans l’hebdo (Jeune Afrique) de Béchir Ben Yahmed  (l’ami de l’autre) que notre cher « présida » a recommencé à s’alimenter… SEUL, à se lever… SEUL et même à aller au petit c… SEUL, tout en plaisantant sur les rumeurs qui annonçaient déjà son décès.

Je ne sais pas si l’on doit en rire ou en pleurer.
Et si oui, pleurer de QUOI. De joie ou de malheur. Vu que les pleurs sont émotionnellement « hermaphrodites »…

Personnellement, mon homonymie d’avec le Père de notre Indépendance, Léon MBA-MINKO, me contraint obligatoirement, par consanguinité politique, à devoir verser quelques larmes à la lecture de cette, disons plutôt de ces nouvelles.

Des larmes de joie bien sûr ! A quoi vous attendiez-vous d’autre ? Je vous vois d’ici.
Cyniques va !

Notre « présida » vient de se re-réveiller enfin, après une hémorragie intestinale qui avait nécessité son transport d’urgence, intubé, dans un avion médicalisé français à destination de Barcelone. Et vous voulez que moi, Petit Léon, je me mettre à pleurer d’« ACTE RATÉ » comme l’ont fait les quatre « futurs », ALI, TOUNGUI, DIDJOB et MAYILA ?
Non, non, non. Ne comptez pas sur moi.

Moi je suis un vrai de vrai, moi !
Je suis un vrai patriote, moi !
Quand le « présida » souffre, je souffre.
Quand il pleure, moi aussi je pleure.
Je ne pleure pas comme les quatre autres « futurs », qui eux pleurent de LAMENTATIONS de ne pas voir enfin leur rêve se réaliser. Je ne suis pas de cette espèce-là, moi.
Moi je suis un vrai de vrai. Je suis un vrai patriote, moi !

C’est Ali, Toungui, Didjob et Mayila qui se rongent les ongles tous les jours et se crassent les oreilles à la radio espagnole, en espérant ENFIN que de BONNES nouvelles leur viendront du pays Catalan.

C’est Ali, Toungui, Didjob et Mayila (dont les salles d’attentes de cabinets ne désemplissent plus de cadres venus leur faire allégeance, au cas où...), qui se tordent le foie et s’électro-choquent le cœur, en espérant (EN VAIN) qu’un bulletin de décès soit ENFIN émis par le tout jeune responsable communication de la clinique Quiron, et faisant mention d’un certain… Albert Bernard Bongo. Enfin, je dis Albert Bernard parce que les Catalans étant majoritairement chrétiens, je ne sais pas si leur ordinateur de décès comporte le prénom Hadj Omar…

Enfin, toujours est-il que je souhaite bon rétablissement à notre « présida ». Car je ne veux surtout pas qu’il nous fasse le coup d’Eyadéma père, qui avait clamsé à 10kms au dessus de nos têtes, et à égale distance du plus proche aéroport : celui de Tunis.

Je veux que yaya Omar reviennent d’abord à la maison. Faire le ménage et transmettre la « harpe sacrée » à l’Ayant Droit – C'EST-À-DIRE LE PEUPLE – avant que de s’en aller.

Que Tous les zouaves qui chuchotent et murmurent dans les palais, les temples de bwiti et les officines de magie noires depuis qu’il est parti, sachent que RIEN, je dis RIEN ne favorisera l’érection de leurs funestes projets.

La France nous avait imposé Albert Bernard pendant qu’on était naïfs et niais. Les 42 années que nous avons prises nous ont donnés une maturité et clairvoyance à côtés desquelles vos gesticulations se trouvent être tellement ridicules. Et même dangereuses pour vos propres vies et celles de vos proches.

Cessez donc de rêver chers Ali, Toungui, Didjob et Mayila, les anticonstitionnels. Ces anti-gabonais qui vivent encore dans les années 60. Où le pouvoir ne se méritait que par la ruse, la filouterie et la manigance.

Mais à quelle époque vivez-vous. Réveillez-vous, nom de Dieu. Nous sommes en 2010, messieurs !

Faites plutôt comme le « présida ». Montrez au peuple gabonais que vous pouvez gagner démocratiquement les élections… SEUL.


Petit-Léon MBA-MINKO





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