[BDPalabres] Re: ils sont libres

Christian MAYANDJI protected at yahoo.fr
Mar 30 Sep 14:14:46 EDT 2008


Mon cher compatriote,
 
La liberté que vous revendiquez n'est qu'un concept politique dont l'exercice ne peut se faire que dans le cadre de la Constitution gabonaise. La Constitution est le document juridique qui proclame les valeurs auxquelles nous adhérons et qui justifient que nous pouvons nous appeler concitoyens. En dehors de l'adhésion à ces valeurs, nous pouvons nous considérer comme étant des étrangers et nous n'avons rien de plus à faire ensemble que la collaboration que nous sommes amené à avoir avec d'autres nationalités africaines ou américaines.
 
Notre constitution, républicaine, rejette toute démarche d'hégémonisme d'un groupe socio-linguistique ou "ethnique" au dépens des autres, toute initiative de sujétion d'un individu au dépens d'un autre. Les situations de subordination ne sont considéré que dans le cadre prévu par les mécanismes du fonctionnement de la République (subordination du citoyen à la puissance publique représentée par l'Etat dans le cadre de l'exécution des lois de la République, subordination de l'employé vis à vis de l'employeur dans le cadre des dispositions prévus par le contrat et libremement acceptées par les parties adhérents à ce contrat dans les limites prévues par la loi pour preserver l'intégrité de chaque individu).
Vous avez certainement compris que la liberté ne peut s'exercer dans n'importe quelle condition, ni dans n'importe quel domaine.
 
Il faut avoir le courage de dénoncer toutes les dérives qui peuvent porter atteintes à la construction et au fonctionnement de la République, sans avoir le sentiment d'avoir une mentalité de DICTATEUR. Autrement, nous prennons le risque d'évoluer vers l'ANARCHIE ou vers la PARTITION DU TERRITOIRE. Personne ne peut accepter consciemment de dévenir l'esclave de qui que ce soit, même par intérêt.
 
Concernant la notion de diactature, celle-ci n'est pas incompatible avec le cadre républicain. A l'époque de la République Romaine, la DICTATURE était une situation politique légale au cours de laquelle les Sénateurs confiaient pendant une durée déterminée au Premier d'Entre Eux les pleins pouvoirs - notamment ceux de chef suprême des armées ou IMPERATOR - afin de prendre les dispositions nécessaires au rétablissement de l'ORDRE PUBLIC. Il ne faut pas confondre cette situation politique avec celle d'une TYRRANIE qui se caractérise par le caractère illégitime et illégale de la prise et l'exercice du pouvoir politique.
 
Le premier dévoir de tout mouvement politique est de proclamer avant tout son respect de la Constitution gabonaise et sa volonté de la preserver et de lutter contre les menaces qui seraient de nature à violer les principes ou valeurs qu'elle proclame. L'apologie d'un groupe socio-linguistique ou la préparation et l'exécution d'un plan visant à assurer de l'hégémonisme de ce groupe sur les autres constitue une menace qu'il faut combattre sans ambiguité et sans état d'ame. La liberté d'expression ou d'initiative dans le cadre républicain ne doit pas servir à soutenir ce type de démarche.
 
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
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--- En date de : Lun 29.9.08, dictateurs stop <protected at yahoo.fr> a écrit :

    De: dictateurs stop <protected at yahoo.fr>
    Objet: [BDPalabres] ils sont libres
    À: bdpalabres at bdpgabon.org
    Date: Lundi 29 Septembre 2008, 21h59

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