[BDPalabres] red'cost : premier forum Exposition de l'optimisation des coûts
Christian MAYANDJI
protected at yahoo.fr
Jeu 4 Sep 23:01:17 EDT 2008
Chers compatriotes,
Le premier forum exposition de l'optimisation des coûts se tient le 16 et 17 septembre 2008 à la porte de versaille - Paris Expo - Hall 5.1. Vous trouverez tous les détails et la liste des intervenants sur www.redcost-paris.com . Les organisateurs de cette manifestation nous proposent 200 solutions pour maîtriser nos coûts.
J'aimerais inviter le plus grand nombre de compatriotes à y assister collectivement ou individuellement et ne pas hésiter à échanger quelques idées sur le net. Je souhaite également que nous puissions participer ensemble à d'autres salons professionnels et envisager ultérieurement d'y tenir nos propres stands pour
- présenter les richesses de notre pays et rencontrer des partenaires économiques;
- découvrir les modes d'exploitation de ces richesses que nous pouvons maîtriser en tant que citoyens capable d'initiative, et non pas nécessairement dans le cadre des initiatives folkloriques engagées par la clientèle du "grand camarade - chef de l'Etat" pour satisfaire son ego.
Cette manisfestation n'a pas apparemment pas grand chose à voir avec ce qui fait le sujet de nos contributions à nos forums. J'espère surtout que nous allons nous "laver un peu la tête" et découvrir progressivement des méthodes et des moyens qui nous permettraient de résoudre progressivement, individuellement et/ou collectivement un certain nombre de problèmes vécus ou posés par nos populations, en attendant le "grand soir".
N'hésitons pas à nous donner rendez vous pour nous enrichir mutuellement et collaborer sur quelques projets chers à l'opposition.
Cordialement.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
CONVOYAGE EXPLOITATION
VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
EUROPE - AFRIQUE
--- En date de : Jeu 4.9.08, P. Anvame <protected at yahoo.fr> a écrit :
De: P. Anvame <protected at yahoo.fr>
Objet: [BDPalabres] Re : ADZE:VOICI MON NOUVEAU NEVEU (OYEMBO OTIMBO Sothene)
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Jeudi 4 Septembre 2008, 16h16
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Enfin du bon sens dans vos propos, MMe Félicité.
C'est comme ça que les gens de bon sens parlent.
Je me souviens de l'époque où vous étiez Représentatnte du BDP avant
que le BDP ne suspende toutes ses représentations en 2006, vous aviez fait du
bon travail pour la tournée du patriote à Paris, j'y étaits. Mais
j'ai l'impression que vous avez un peu changer depuis l'époque.
C'est dommage car vous avez des choses à contribuer aux Gabon votre
expérience dans les associations en France. Mais ça va parce que vous êtes
citoyenne libre de ses pensées. Et comme vous n'occupez plus de fonction au
BDP depuis la suspension annoncée par le BDP de ses représentations en 2006,
vous êtes libre de vous exprimer comme vous voulez sur n'importe quel
sujet. Cela n'engage que vous. J'apprécie que vous avez eu la
courtoisie de bien répondre à Mayandji comme il faut, avec politesse. on peut
ne pas être d'accord, mais on peu au moins se respecter. J'espère que
le BDP va réactiver ses cellules dans le monde c'était bien de pouvoir
retrouver des Gabonais dans les pays où on vit et discuter ensemble.
Alice Vincent a écrit:
>
>
> Monsieur christian Mayandji, cher compatriote,
>
>
> Le fameux mal gabonais réside peut-être dans une sorte d'angoisse,
une peur confuse de l'avenir qui conduit tout droit à la désillussion. En
économie comme en psychologie, dans le for intérieur comme dans la vie
publique, c'est pareil. Nous avons oublié la chemin de la confiance.
Certes, il y a de quoi s'inquiéter, des angoisses, des précarités, cette
incertitude massive qui plane. Mais la bonne résolution de rentrée, c'est
peut-être dire stop à la défiance. Pour remettre en mouvement ce qui peine en
chacun de nous, arrêtons un peu de nous prendre la tête. Essayons de retrouver
la fraîcheur naïve de la foi, cette simplicité qui permet de s'ouvrir à
la beauté des choses. En un mot, le nodal de la capacité de
s'émerveiller.
>
> En Amérique, on espère en s'émerveillant. On pourrait
s'inspirait des Américains.
>
>
>
> Alors Shalom ! Que la paix soit avec vous.
>
>
>
> Mes sincères et cordiales salutations distinguées.
>
>
>
>
>
> Félicité Vincent
>
> ----- Message d'origine ----
> De : Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
> À : bdpalabres at bdpgabon.org
> Envoyé le : Mercredi, 3 Septembre 2008, 0h49mn 41s
> Objet : [BDPalabres] Re: Accusé de reception
>
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>
> Mme Alice Vincent,
>
> Vous ne pouvez imaginer combien je suis heureux de savoir que vous ayez
fait le choix de l'initiative privée pour vous épanouir
professionnellement. C'est un choix risquée et inspiré. Ce choix me parait
réussir au gabonaises qui veulent bien s'investir dans ce domaine en
France. Je compte moi-même quelques membres de ma famille qui ont fait ce choix
et qui s'en sortent dans la discrétion. Alors, je dois me permettre de vous
féliciter : vous êtes, dans une certaine mesure, un modèle pour tous, y
compris pour moi.
> Je crois que nous souhaitons tous voir le Gabon se projetter vers un
meilleur avenir. Cela est possible, même si les ressources naturelles
s'épuisent. l'essentiel au final, c'est la qualité des ressources
humaines : il suffit de prendre le cas de la Suisse, du Japon qui ont des
économies florissantes, sans avoir des ressources humaines. Ces pays le doivent
à la manière dont les ressortissants ont monté et organisé les activités
qu'ils ont choisi de développer chez eux.
> Je crois qu'il est important pour chacun de nous de reprendre la
maîtrise des activités de notre pays. C'est grâce à cela que nous
arriverons à mieux contrôler et repartir les revenus qui en découlent. Pour y
arriver, il me parait essentiel de ne pas se tirer dans les pattes unitilement.
Les chantiers à réaliser dans notre pays sont trop importants pour que nous
puissions nous permettre ce luxe. Vous avez noté - vous - même que nous avons
des sujets d'intérêt communs et qui présentent également une certaine
importance pour notre pays. Pourquoi ne pas concentrer notre énergie à
approfondir ces questions et à mettre en oeuvre ce qui est possible ? Je suis
certain que, de cette manière, nous apporterons une contribution décisive au
projet politique que le Professeur MENGARA et d'autres hommes politiques -
honnêtes et pleins de bonne volonté - souhaitent pour le Gabon.
> La paix sociale et la justice - le respect des droits de chacun et de tous
- sont une condition essentielle pour construire la prospérité et satisfaire
les besoins de notre pays.
> Je vous invite au nom de ces valeurs à faire la paix.
> Cordialement.
>
> MANGASS TTC
> Christian MAYANDJI
> Démarches-Gestion
> FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> CONVOYAGE EXPLOITATION
> VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> EUROPE - AFRIQUE
>
>
>
> --- En date de : Mar 2.9.08, Alice Vincent <protected at yahoo.fr> a
écrit :
>
> De: Alice Vincent <protected at yahoo.fr>
> Objet: [BDPalabres] Re: Accusé de reception
> À: bdpalabres at bdpgabon.org
> Date: Mardi 2 Septembre 2008, 1h36
>
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>
>
> Chers compatriotes,
>
> Je suis chef d'entreprise, je sais comment ça fonctionne un
process ,
> dans un processus de management, d'un projet.
> J'ai élaboré un projet de coopération décentralisée avec la
ville de
> Port Gentil, accord signé en présence de Madame Honorine Dossu Naki
> l'ancienne ambassadrice du Gabon en France. Rédactrice en chef de
> l'affiche du Dr Mengara de sa tournée du Patriote France etc...
> Dans un processus politique, il faut des femmes, des hommes, une
équipe et
> l'adhésion du peuple qui adhère à un nodal, qui sera un socle.
>
> Bien à vous,
>
> Félicité Vincent
>
>
>
> ----- Message d'origine ----
> De : Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
> À : bdpalabres at bdpgabon.org
> Envoyé le : Vendredi, 29 Août 2008, 15h33mn 35s
> Objet : [BDPalabres] Re: Accusé de reception
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>
> Au Professeur MENGARA
> Coordonateur du mouvement BDP
>
> Cher Professeur,
>
> Je me suis promis de ne pas vous prendre en traitre et, surtout, de ne
pas
> nourrir toute polémique nous entrainant vers les dérives que je
dénonce
> depuis que je participe à ce forum.
> Je me suis permis de reprendre les points que vous avez abordés par
thèmes
> progressifs et je vous propose de vérifier la conformité avec les
sujet de
> préoccupations que vous avez exposés.
> Merci de bien vouloir me reprendre avant que je ne vous propose mon
point de
> vue.
>
> Cordialement.
>
> -------------------------------
>
>
>
> Préambule : Argumentaire comme témoignage des tares de
l’opposition
> gabonaise
>
>
>
> I - Contradictions :
>
>
>
> 1 - Différence de la démarche avec les « petits pas ciblés » de
> l’intérieur du régime de MBA ABESSOLE ou de MAMBOUNDOU « qui
souhaite
> éviter la guerre ou la violence » ;
>
>
>
> 2 - Meilleure organisation en contradiction avec la théorie des «
petits pas
> » : précipitation de TOUT
>
>
>
>
>
> II – Vérité absolue
>
>
>
> 1 - Détention de la vérité absolue ou de la science infuse /
brasser du
> vide, du vent : propos populistes ?
>
> 2 - Opposition « inepte » ou déficiente / savoir mieux pour
résoudre la
> problématique gabonaise ?
>
> 3 – L’inorganisation de l’opposition : « faute de tout ceux qui
> critiquent l’ineptie »
>
>
>
> III – Renforcement de la capacité de l’opposition par création
ou
> adhésion
>
>
>
> 1- Auto – création d’une opposition nouvelle pour satisfaire
aux
> exigences d’une meilleure organisation : non, car il ne faut pas
ajouter la
> division à la division, gaspiller moins les ressources disponibles y
compris
> humaines, recherche d’une meilleure efficacité.
>
> 2- Engagement aux côtés de l’opposition actuelle et partager
sagesse
> et/ou potentiel de réussite
>
> 3- Tares du nouvel opposant et « produits du bongoïsme » :
croire pouvoir
> faire avancer la cause gabonaise en critiquant dans l’ombre ceux qui
> s’aventure dans l’opposition ouverte et radicale
>
> 4- Oui à l’échec indépendante de notre volonté, non au
> renoncement/découragement pour tout citoyen responsable : organisée
ou non,
> rien ne garantit la réussite de l’opposition.
>
>
>
> IV – Principe de l’Opposition
>
>
>
> 1 - Principes
>
> a – Ne pas détenir la science infuse ou des solution toutes faites.
>
> b – Capacité à assumer le rôle de défense des intérêts
citoyens.
>
> c – Capacité de mobiliser et étendre la conscience des intérêts
citoyens
> aux générations futures/éviter la cassure générationnelle dans la
> continuité des engagements
>
> d – Eviter l’individualisme aussi au sommet de l’Etat qu’au
niveau
> citoyen, encourager l’utilité sociale
>
>
>
> 2 – Démarches : opposition, produit d’une culture politique
(exemple de
> l’histoire des 4 cibles et du fusil à 3 coups)
>
> a – Procéder par tâtonnement ;
>
> b – Procéder par hypothèse ;
>
> c – S’engager ou épauler ceux qui s’engagent (prendre la
relève ou
> donner les béquilles aux combattants qui ne tiennent plus debout tout
seuls) ;
>
> d - en cas d’échec, susciter l’engagement des générations
présentes ou
> futures
>
> e - Contribuer ouvertement au sein de l’opposition déficiente ou
par une
> opposition nouvelle (brayer dedans et non dehors)
>
>
>
> V – Buts de l’opposition : tentative stratégique pour un espoir
– et non
> une certitude - de réussite (exemple de l’opérateur de
mitrailleuse usant
> d’une centaine de balles sur une cible)
>
>
>
> 1 – Tenter le changement : chasser le Chef de l’Etat en titre
(fut –il
> un usurpateur) et commencer la Reconstruction du pays ;
>
> 2 – Continuer le combat pour la dignité et le Redressement de
l’opposition
> ;
>
> 3 – « La victoire » considérée comme la solution finale : «
Sous la rage
> des années de brimades subies, le citoyen lambda étrangle le chef de
l’Etat
> et le pend à un arbre, pour les vautours. Le pays est libéré » ;
>
> 4 – Le mausolée comme récompense de l’héroïsme patriotique
pour les
> acteurs du changement
>
>
>
> VI – Les risques inhérents au renoncement ( affirmation ou
pérennisation de
> la situation de passivité et d’immobilisme) de l’opposition
>
>
>
> 1 – Persistance de l’ineptie de l’opposition et des critiques
> incantatoires
>
>
>
> 2 - Cercle vicieux de conséquences désastreuses :
>
> a – refus de l’engagement des auteurs des critiques ;
>
> b – accentuation de la désorganisation et effondrement de
l’opposition ;
>
> c – défaut de ressources publiques (épuisement des gisements des
matières
> d’extraction/stratégiques) et ressources propres (absence de
revenus du
> travail et de transfert), coût élevé de la vie,
>
> d – rupture d’approvisionnement du fait de la déficience du
système de
> santé
>
> e – anéantissement inexorable des citoyens par décès prématurés
>
>
>
> VII – L’essentiel : l’opposition – au Gabon ? - ne peut être
vue
> comme une aventure sans lendemain
>
>
>
> 1 – Contribution à la consolidation et renforcement de la capacité
de
> l’opposition à résister à la prostitution
>
> a - génératrice du renoncement
>
> b – mettant en cause la réussite
>
>
>
> 2 – Conviction - face à la peur - et résolution – face aux
balles - au
> combat comme facteurs de succès/victoire
>
> 3 – Opposition : activité qui transcende la vie de chaque citoyen
et
> fédère les contributions à l’édifice de redressement national
>
> 4 – Chaque citoyen doit tester ses propres théories et les mettre
en
> pratique au service de la nation.
>
>
>
> MANGASS TTC
> Christian MAYANDJI
> Démarches-Gestion
> FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> CONVOYAGE EXPLOITATION
> VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> EUROPE - AFRIQUE
>
>
>
> --- En date de : Jeu 28..8.08, Dr. Daniel Mengara
> <protected at bdpgabon.org> a écrit :
>
> De: Dr. Daniel Mengara <protected at bdpgabon.org>
> Objet: [BDPalabres] Re: Accusé de reception
> À: bdpalabres at bdpgabon.org
> Date: Jeudi 28 Août 2008, 18h26
>
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>
>
> J'attendrai avec grande impatience votre réflexion, cher
Monsieur
> Mayandji.
>
> Je vous sais homme de profondeur et j'avoue toujours
apprécier vos
> prises
> de position qui, se détournant de la polémique stérile,
élèvent
> toujours la
> conversation sur ce forum. Les solutions aux problèmes gabonais
commencent
> par
> le type d'exercice mental que, de par vos arguments, vous ne
manquez
> jamais
> de susciter. D'où l'expression de mes sincères
remerciements pour
> avoir inspiré la "petite" et modeste pensée que
j'ai
> proposée
> à nos lecteurs.
>
> Il y a sur notre site, une pensée d'Edgar Morin, sociologue
et
> écrivain
> français, qui se pose la question suivante: "Qu'est-ce
qu'un
> intellectuel?". A cette question, il répond: "C'est
> quelqu'un
> qui, en dehors de sa propre compétence, porte sur la place
publique des
> problèmes de fond."
>
> Autrement dit, le statut d'intellectuel implique une certaine
> RESPONSABILITE. Cette responsablité, à son tour, découle non
seulement
> de ce
> POUVOIR qui lui permet d'influencer la pensée et, parfois
même, la
> destinée publique, mais également de ce DEVOIR d'engagement
qui lui
> est
> dicté par les défis auxquels est confrontée sa société.
>
> Le Gabon, dans le contexte d'une telle dynamique, ne peut
perdre.
>
> Votre dévoué compatriote.
>
> Daniel Mengara
>
> Christian MAYANDJI wrote:
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> >
> >
> > Au Professeur Daniel MENGARA
> > Coordonateur du Mouvement BDP
> >
> > Cher Professeur,
> >
> > Vous avez pris de votre temps pour me faire part de votre
point de
> vue. Je
> vous en remercie. Vous comprendrez certainement que je vous
reponde
> méthodiquement. Cela implique un décallage de temps. Je vous
prie de
> croire
> qu'il n'est pas dans mon intention d'abuser de votre
patience,
> ni de
> compter parmi vos détracteurs. Je vais m'efforcer de vous
apporter une
> reponse structurée. J'espère que - au contraire d'autres
leaders
> d'opinion noyés par leur célébrité médiatique - vous
prendrez la
> peine
> de l'étudier avec la plus grande attention et d'en tirer
les
> meilleures
> enseignements pour votre mouvement.
> >
> > Cordialement.
> > MANGASS TTC
> > Christian MAYANDJI
> > Démarches-Gestion
> > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> > CONVOYAGE EXPLOITATION
> > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> > EUROPE - AFRIQUE
> >
> >
> >
> > --- En date de : Jeu 28.8.08, Dr. Daniel Mengara
> <protected at bdpgabon.org> a écrit :
> >
> > De: Dr. Daniel Mengara <protected at bdpgabon.org>
> > Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
> > À: bdpalabres at bdpgabon.org
> > Date: Jeudi 28 Août 2008, 3h19
> >
> >
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> >
> > Monsieur Mayandji, cher frère:
> >
> > Le paradoxe que je constate dans votre argumentaire est
exactement
> celui qui
> > découle des tares que vous reprochez aux autres. Vous
vous dites
> > "fatigué" de voir une opposition mal
organisée, et qui,
> je
> vous
> > cite, "contrairement aux mouvements d'opposition
dans les
> autres pays,
> > ne semble pas se donner les moyens de se battre avec la
> détermination
> que les
> > partisans du pouvoir défendent leurs privilèges."
> >
> > Bien!
> >
> > Et vous ajoutez, ensuite, en censeur des méthodes
précipitées,
> que
> vous
> > êtes partisan des petits pas ciblés, ceux des solutions
"au
> fur
> et à
> > mesure".
> >
> > Bien aussi !
> >
> > MAIS, mon frère, en quoi donc cette démarche serait-elle
> différente
> de celle
> > de Mba Abessole qui, lui, préfère faire les choses à
> "petits
> pas
> > ciblés" de l'intérieur du régime, ou de
Mamboundou,
> qui,
> lui, pense
> > désormais qu'un raprochement entre lui et Bongo,
aussi avare
> de
> résultats
> > que ce rapprochement soit, apportera de petis changements
> progressifs
> qui lui
> > sont plus acceptables que la guerre ou la violence, même
si pour
> cela
> le peuple
> > gabonais doit attrendre 100 ans de plus?!
> >
> > Il me semble que vous êtes exactement dans la logique de
cette
> opposition que
> > vous fustigez, non?
> >
> > Il y a une seconde contradiction dans votre argument car,
si
> l'on
> prend
> > votre critique à la lettre, on voit que si
l'opposition dont
> vous
> parlez
> > était mieux organisée et devenait comme celle des autres
pays,
> elle
> > contredirait immédiatement votre théorie des
"petits
> pas"
> > puisqu'elle précipiterait TOUT! Ce qui ne serait pas
non plus
> à
> votre
> > goût des "petits pas ciblés", il me semble,
> n'est-ce
> pas, cher
> > ami?
> >
> > Le problème des censeurs invétérés comme vous et moi,
cher
> frère,
> est que
> > nous croyons souvent détenir la vérité absolue, alors
que, en
> réalité, nous
> > ne brassons que du vide, du vent.
> >
> > Par exemple: vous qui vous dites fatigué de voir une
opposition
> inepte, vous
> > rendez-vous au moins compte que, du haut de votre
piédestal de
> censeur (un peu
> > comme moi), vous êtes en train de dire que vous savez
mieux que
> cette
> > opposition ce qu'il faut faire pour résoudre la
problématique
> gabonaise?
> >
> > Si tel est le cas, bien!
> >
> > Mais, dans ce cas, je me permettrai la remarque suivante:
si, donc,
> comme le
> > laisse supposer votre message, vous avez la solution parce
que
> mieux
> et plus
> > éclairé, on se demande ce que vous attendez pour créer,
> VOUS-MEME,
> cette
> > opposition CAPABLE qui, elle, pourra, à votre convenance
(puisque
> vous en aurez
> > été l'initiateur éclairé), satisfaire à vos
exigences de
> meilleure
> > organisation!! Mieux encore, si vous ne pouvez la créer
> indépendamment, rien
> > ne vous interdit de vous engager à ses côtés pour lui
faire
> bénéficier de
> > vos hautes inspirations! Là ou d'autres ont failli,
vous
> réussirez
> > peut-être! Pourquoi, dans ce cas, priver le pays de votre
infinie
> sagesse, et
> > surtout du potentiel d'une réussite par VOUS, là où
les
> autres
> ont
> > échoué!?
> >
> > En fin de compte, frère, je peux affirmer sans
méchanceté, mais
> aussi sans
> > me tromper, que, comme nous tous, vous êtes bel et bien
le produit
> du
> > bongoïsme, non pas parce que vous êtes bongoïstes (je
ne crois
> pas
> que vous
> > le soyez), mais plutôt parce que vous souffrez des mêmes
tares
> qui
> nous
> > polluent tous, nous qui, vitupérant de l'ombre
(engagés nulle
> part) ou de
> > derrière nos ordinateurs (comme moi), croyons pouvoir
faire
> avancer
> la cause
> > gabonaise en critiquant, de loin, ceux qui, eux, ont, au
moins,
> osé
> > s'aventurer sur la voie de l'opposition ouverte et
> radicale.
> >
> > Dans un de mes récents articles, j'ai souligné le
fait que
> les
> citoyens
> > que nous sommes ne devons jamais reprocher à
l'opposition ses
> échecs si
> > ces échecs s'expliquent par une conjoncture
indépendante de
> sa
> volonté.
> > L'échec ou la réussite, en tout combat politique,
est une
> situation qui,
> > en elle-même, est fonction du moment et de la conjoncture
> sociopolitique et
> > socioculturelle du moment. On peut échouer
inexplicablement dans
> un
> contxete
> > pourtant très favorable (Mba Abessole, Mamboundou) ou
réussir au
> moment le
> > plus inattendu (Géorgie, Ukraine, Russie, Indonésie,
Pakistan,
> etc..). Mais ce
> > n'est pas l'échec qui est, en lui-même, un
problème. Ce
> que
> nous
> > devons reprocher à l'opposition, à NOTRE opposition,
ce sont
> les
> > RENONCEMENTS qui causent l'échec, surtout quand ces
> renoncements
> bafouent
> > les principes les plus élémentaires de la décence
humaine et/ou
> citoyenne.
> > Autrement dit, qu'elle soit organisée ou
désorganisée, rien
> ne
> garantit
> > la réussite de l'opposition. Ce qui importe, par
contre, est
> que
> cette
> > opposition reste déterminée dans son intention et sa
conviction,
> génération
> > par génération, et génération après génération.
> >
> > Personnellement, je ne reproche leur échec ni à
Mamboundou, ni à
> Mba
> > Abessole. Ce que je leur reproche, c'est leur
renoncement. Et
> parce que je
> > sais que l'échec peut être au rendez-vous de tout
opposant de
> bonne
> > volonté, même sans renoncement, j'essaie de
m'engager
> dans
> > l'espoir de non seulement mieux faire, mais aussi de
POUVOIR
> réussir (sans
> > pour autant croire que je suis celui qui réussira
forcément; je
> ne
> sais de moi
> > que ma conviction. L'avenir, lui, appartient à Dieu).
Mais ce
> que
> je
> > m'interdis en tant que citoyen responsable, c'est
le
> découragement ou
> > la fatigue qui me met hors-jeu de l'histoire et de la
> société.
> Il n'y
> > a pas de renoncement pire que celui qui est fait juste
parce que
> d'autres
> > ont renoncé ou échoué. C'est là une conclusion
trop facile
> qui
> ne ferait
> > pas de moi un meilleur citoyen que ceux que je critique..
Il est
> bien
> de
> > critiquer. Mais il est encore mieux de critiquer quand on
est,
> soi-même,
> > engagé dans une tentative de salut national.
> >
> > Quand j'ai créé le BDP-Gabon Nouveau, je l'ai
fait sur la
> base du
> > constat d'échec de Paul Mba Abessole et de Pierre
Mamboundou,
> et
> ceci dès
> > décembre 1998. Dès 1998, j'avais déjà vu, dans
leurs
> attitudes, les
> > germes non pas de l'échec, mais du renoncement. Et je
me suis
> juré, en
> > m'engageant OUVERTEMENT, d'ESSAYER de mieux faire
> qu'eux,
> et
> > surtout, de ne JAMAIS RENONCER, comme eux, aux idéaux qui
furent
> leurs et qui
> > sont aujourd'hui miens. Et j'attends de citoyens
> responsables
> la même
> > réaction que moi. En d'autres termes, si
aujourd'hui ou
> dans
> 10 ans,
> > mes concitoyens constatent mon échec et croient pouvoir
mieux
> faire
> que moi, je
> > ne trouverai satisfaction que dans un acte
d'engagement de leur
> part qui
> > puisse reprendre le combat là où j'ai échoué, et
le mener
> à
> finalité,
> > avec ou sans moi.
> >
> > Autrement dit, cher frère, en quoi un citoyen peut-il
croire être
> plus utile
> > à la société que le bébé qui vient de naître et qui
suce le
> lait
> maternel
> > en toute insouciance s'il ne ponctue pas sa critique
par un
> acte
> > d'engagement concret? En quoi peut-il être meilleur
que le
> chien
> errant
> > qui, n'ayant d'autre objectif dans la vie que la
recherche
> de
> l'os
> > dans les poubelles, ne se soucie guère de ce qu'il
fera le
> jour
> > d'après? En quoi peut-il être différent d'Omar
Bongo
> qui,
> à la tête
> > du Gabon depuis 41 ans, ne se soucie guère des
souffrances de son
> peuple? Du
> > moment que, lui, mange bien et fait son petit truc dans
son coin,
> que
> lui
> > importe, à Bongo ou à ce citoyen individualiste, que le
reste des
> Gabonais
> > tire le dibale par la queue?
> >
> > Le principe d'une opposition, cher frère, n'est
pas de
> détenir la
> > science infuse ou la solution toute faite. Le principe
d'une
> opposition
> > n'est pas non plus d'être capable de tout
accomplir de son
> vivant ou de
> > tout réussir. Le principe d'une véritable opposition
réside
> dans sa
> > capacité non seulement à assumer le rôle de défense
des
> intérêts
> citoyens
> > qui est le sien, mais également d'en mobiliser et
d'en
> étendre la
> > conscience aux générations futures. Faire de
l'opposition
> découle
> > d'une culture politique qui, procédant par
tâtonnements et
> par
> > hypothèses, finit un jour par le triomphe des forces du
changement
> dès lors
> > qu'il n'y aurait aucune cassure générationnelle
dans la
> continuité
> > des engagements.
> >
> > Le but n'est donc pas que Mamboundou ou Mengara
réussisse de
> son
> vivant.
> > Le but est, pour tous ceux qui s'engagent ou épaulent
ceux qui
> > s'engagent, de toujours tenter le changement en
fonction de
> leur
> > inspiration, et s'ils échouent malgré leur bonne
volonté, il
> leur est
> > important de pouvoir compter sur ceux qui, dans les
générations
> présentes ou
> > futures, pourront prendre la relève et continuer le
combat pour la
> dignité.
> > Or, pour que les tâtonnements des uns et des autres
arrivent à
> une
> solution
> > avérée (comprenez, victoire), il faut bien que des
hommes comme
> vous, Monsieur
> > Mayandji, aient le courage de contribuer OUVERTEMENT, et
AU SEIN DE
> CETTE
> > OPPOSITION DEFICIENTE ou en dehors d'elle par une
OPPOSITION
> NOUVELLE, leur
> > éclairage (tout en gardant à l'esprit le simple
fait,
> modeste,
> que cet
> > éclairage ne sera pas forcément la panacée qui
mènerait à la
> réussite).
> > Tout acte d'opposition est alors vu comme une
tentative
> stratégique qui
> > comporte en elle un espoir de réussite et non une
certitude. Faire
> de
> > l'opposition n'est ni un travail de nanochirurgie
ni un
> travail de
> > nanoscience. Faire de l'opposition, c'est un peu
comme un
> opérateur de
> > mitrailleuse qui tire une centaine de balles en direction
d'une
> cible, avec
> > l'espoir qu'une des balles fera mouche.
> >
> > Bref, l'opposition pour moi se résume ainsi: devant
> l'incertitude, les
> > hésitations et les tâtonnements, tout ce qui peut être
tenté
> doit
> être
> > tenté, génération par génération, et génération
après
> génération.
> > Quand Mengara ou Mamboundou tombe, victime de la
corruption ou de
> la
> fatiguue,
> > il doit toujours se trouver un Mayandji pour, soit prendre
la
> relève
> pour
> > continuer le combat, soit donner des béquilles à ceux
qui, ayant
> tenté toute
> > leur vie, n'arrivent plus à tenir debout tous seuls..
> >
> > Il ne sert donc à RIEN pour un cotoyen de brayer, DU
DEHORS,
> qu'il est
> > fatigué par l'inorganisation de l'opposition
quand, dans
> le
> même
> > temps, il se refuse à y entrer, collectivement ou
indépendamment,
> pour aider
> > à son REDRESSEMENT.
> >
> > En d'autres termes, l'inorganisation de
l'opposition
> est
> autant de
> > VOTRE faute, frère Mayandji, que de la mienne et de celle
de tous
> ceux qui
> > participent de cette opposition inepte que vous critiquez.
> Imaginez,
> cher
> > frère, un seul moment le cas de figure suivant:
> >
> > 1) L'opposition gabonaise est reconnue inepte (Cela,
tout le
> monde
> le
> > sait).
> >
> > 2) Monsieur Mayandji, en homme éclairé, a la solution.
> >
> > 3) Monsieur Mayandji, au lieu de se déclarer fatigué,
entre dans
> > l'opposition ou crée son opposition, pour redresser
> l'opposition.
> >
> > 4) L'opposition, bénéficiant enfin de la science de
Monsieur
> Mayandji,
> > arrive enfin à s'organiser.
> >
> > 5) 2009, l'opposition chasse Bongo du pouvoir et
commence la
> reconstruction
> > du pays, grâce à la contribution spectaculaire de
Monsieur
> Mayandji.
> >
> > 6) Le Gabon est enfin sauvé et Monsieur Mayandji est fait
héros
> national avec
> > un mausolée lui reconnaissant une contribution historique
de
> patriote.
> >
> >
> > Bien!
> >
> > IMAGINONS maintenant l'autre cas de figure,
c'est-à-dire,
> > l'affirmation ou la perennisation de la sitaution de
passivité
> et
> > d'immobilisme (donc de renoncement) dans laquelle vous
vous
> trouvez, cher
> > frère, et ceci malgré vos critiques incantatoires:
> >
> >
> > 1) L'opposition gabonaise est reconnue inepte (Cela,
tout le
> monde
> le
> > sait).
> >
> > 2) Monsieur Mayandji, en homme éclairé, a la solution.
> >
> > 3) MAIS Monsieur Mayandji, fatigué par le désastre
d'une
> opposition
> > désorganisée, reste dans l'ombre, refuse de
s'engager et
> garde sa
> > solution pour lui-même.
> >
> > 4) L'opposition, ne bénéficiant pas de la science de
MOnsieur
> Mayandji,
> > sombre encore plus dans la désorganisation et
s'étiole.
> >
> > 5) 2012, Bongo est réelu. 2019, Ali Bongo est élu. 2026
Ali Bongo
> est
> > réélu, jusqu'à perpète. 2030, Le Gabon n'a
plus de
> pétrole.
> > N'ayant jamais préparé l'après pétrole, le
Gabon, en
> 2033,
> est le
> > pays le plus pauvre du monde.
> >
> > 6) 2034, Monsieur Mayandji meurt de palu au dispensaire de
Nkembo,
> parce
> > qu'au Gabon, la pauvreté est devenue telle que ses
petits
> enfants, sans
> > emploi, n'ont pas assez d'argent pour lui acheter
un
> comprimé de
> > Fansidar, et les économies qu'il avait faites pour sa
retraite
> en
> 2026 ont
> > fondu comme beurre au soleil devant la vie chère qui est
> maintenant
> au Gabon
> > comme celle du Zimbabwé: 1000%
> >
> > Autrement dit, Monsieur Mayandji, ceux qui s'engagent
et
> essaient,
> même
> > dans la désorganisation et l'échec, valent mieux
comme
> citoyens
> que ceux
> > qui, de loin, critiquent, se disent plus compétents, mais
> pourtant,
> se refusent
> > à montrer, par l'engagement concret, comment ils
peuvent mieux
> réussir que
> > les autres.
> >
> > Et cette leçon, croyez-moi, vaut pour nous tous, moi y
compris.
> >
> > La question, en fin de compte, n'est pas de savoir qui
a
> échoué
> ou qui a
> > réussi. Ce qu'il faut, c'est étudier comment,
par la
> combinaisaon des
> > efforts et des inspirations, nous pourrions, ENSEMBLE
ET/OU
> SEPAREMMENT,
> > contribuer à l'objectif de consolidation d'une
opposition
> engagée qui
> > soit capable de résister aux prostitutions qui enfantent
de ce
> renoncement qui
> > compromet la réussite. L'image à avoir en tête ici
est celle
> de
> soldats
> > sur un champ de bataille. Quand ils s'avancent,
l'ennemi
> les
> fauche.
> > Certains tombent, mais d'autres avancent. A la fin, ce
sera à
> qui
> avancera
> > avec plus de résolution que la victoire appartiendra.
> >
> > PLus proche de nous, cette image marche de la façon
suivante. En
> face
> de
> > Mamboundou, Mba Abessole, Mayandji et Mengara, il y a
Bongo avec un
> fusil à
> > trois balles. Devant les tirs de Bongo, Mba Abessole
tombe. Puis
> c'est le
> > tour de Mamboundou, et enfin Daniel Mengara. Maintenant,
Bongo
> n'a
> plus de
> > balles et Mayandji reste debout, vivant, devant un Bongo
> désemparé.
> Sous la
> > rage des années de brimades subies, Mayandji étrangle
Bongo et le
> pend à un
> > arbre, pour les vautours. Le Gabon est libéré.
> >
> > Autrement dit, dans tout combat, certains tombent sous les
balles
> ou
> sous la
> > peur, mais d'autres, surtout ceux qui se font censeurs
des
> autres,
> doivent
> > être capables de continuer la lutte.. Il est
impardonnable de
> renoncer
> ou de se
> > fatiguer parce qu'on a vu certains tomber, et ensuite
se
> retourner
> pour
> > critiquer ceux qui sont tombés ou se sont enfuis. Si on a
de la
> conviction, on
> > doit continuer, sinon on ne sert à rien dans la société
des
> hommes.
> >
> > L'opposition, cher ami, ne peut être vue comme une
aventure
> sans
> > lendemain. Le dire de cette manière, c'est voir
> l'opposition
> comme une
> > affaire basée sur le court terme de nos courtes vies, et
non comme
> une
> > continuité que chaque génération se doit de
pérpétuer, pour
> elle-même et
> > pour les autres. Autrement dit, chaque citoyen qui se bat
ne doit
> jamais limiter
> > l'idée de l'opposition à ce qu'il peut y
gagner de
> son
> vivant,
> > mais plutôt la construire sur les principes de
participation qui
> lui
> > permettraient de faire sa part de contributions à
l'édifice
> de
> > redressement national.
> >
> > Autrement dit, la valeur d'un vrai citoyen ne se
mesure pas à
> combien de
> > théories il peut émettre. Tant qu'il n'est pas
prêt, de
> par
> LUI-MEME,
> > à tester ses propres théories et même à les mettre en
pratique
> au
> service de
> > la nation, il ne vaut rien pour la société.
> >
> > Et la question que le citoyen modeste posera toujours à
ces
> censeurs
> > invétérés que nous sommes, vous et moi, est la
suivante: est-ce
> que
> tu peux
> > faire mieux, toi qui parle beaucoup, beaucoup, beaucoup?
> >
> > A cette question, je crois que nous savons déjà la
réponse.
> >
> >
> > Daniel Mengara
> >
> >
> > Christian MAYANDJI wrote:
> >
___________________________________________________________
> > >
> > >
> > >
> > > Il n'est pas question pour moi d'appeller à
la guerre
> civile. Je
> > suis tout simplement fatigué de voir une opposition qui
si mal
> organisée et
> > qui, contrairement aux mouvements d'opposition dans
les autres
> pays, ne
> > semble pas se donner les moyens de se battre avec la
détermination
> que les
> > partisans du pouvoir défendent leurs privilèges.
> > > Je pense qu'à l'instar de la majorité des
gabonais,
> je
> ne suis
> > pas le partisan des aventures sans lendemain. Je pratique
la
> politique
> des
> > "petits pas", celle qui consiste à apporter des
> solutions
> ciblées
> > aux populations au fur et à mesure que les problèmes
sont
> identifiés et que
> > les moyens sont constitués.
> > > MANGASS TTC
> > > Christian MAYANDJI
> > > Démarches-Gestion
> > > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> > > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> > > CONVOYAGE EXPLOITATION
> > > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> > > EUROPE - AFRIQUE
> > >
> > >
> > >
> > > --- En date de : Mer 27.8.08, Jean Bika
> <protected at yahoo.com> a
> > écrit :
> > >
> > > De: Jean Bika <protected at yahoo.com>
> > > Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
> > > À: bdpalabres at bdpgabon.org
> > > Date: Mercredi 27 Août 2008, 2h22
> > >
> > >
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> > > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon
Nouveau.
> Vos
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> répondez tout
> > simplement
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> > >
> > >
> > > Monsieur Mayandji, vous avez tout dit. Les peuples
qui ont
> sacrifié
> > de leur
> > > sang et acheté la liberté avec leur sang
comprennent
> mieux
> la valeur
> > de la
> > > paix. le gabon, comme d'autres pays, devra
passer par
> une
> étape
> > de violence
> > > pour le comprendre. Une seule personne en sera la
cause:
> Omar
> Bongo.
> > >
> > >
> > > Christian MAYANDJI a écrit:
> > > >
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> > > >
> > > >
> > > >
> > > > M. Mengara a le droit d'affirmer sa
différence,
> comme tous
> > ceux qui
> > > aspirent à un changement légitime au Gabon, au
TOGO, dans
> > d'autres pays,
> > > sur d'autres continents.
> > > > Cependant, je crois que nous évoluons vers
des
> dérives
> qui me
> > font
> > > craindre des tensions extrêmes.
> > > > Je résume la situation : les
"opposants"
> attaquent les
> > > représentant s du pouvoir dans ce qu'il y a
de plus
> bas;
> > > > les partisans du "pouvoir"
s'entêtent
> dans leurs
> > délires
> > > de candidats à la corruption, pour ceux qui
n'y ont
> pas
> encore
> > été
> > > initiés.
> > > > Entre ces extremes, ils y a des hommes et des
femmes
> qui
> > construisent
> > > patiemment leur vie, avec leur propre moyens, sans
rien
> demander à
> > personne,
> > > pas même à l'Etat.
> > > > Le seule chose que je me demande, c'est
pourquoi
> > l'opposition ne
> > > se donne pas une bonne fois pour toutes les moyens
d'en
> découdre
> > avec le
> > > pouvoir, ainsi que cela s'est produit dans les
autres
> pays.
> > > > Il se peut qu'après le sacrifice du
sang, chacun
> trouvera la
> > voie de
> > > la raison et comprendra que la politique commence
> lorsqu'on
> > découvre
> > > comment faire la différence entre l'intérêt
> général
> et les
> > intérêts
> > > particuliers. la politque se fait lorsqu'on
respecte
> > l'individu, la
> > > personne quelque ses valeurs dans la mesure ou
tout le
> monde
> respecte
> > la loi
> > > républicaine. Elles se poursuit lorsque chacun
comprend
> que
> > l'Etat - en
> > > tant que représentant de l'intérêt
général -
> n'est pas la
> > > propriété de personne, mais en tant que
puissance
> publique
> c'est
> > une
> > > personne morale avec son fonctionnement propre.
> > > > Il est inopérant que chacun puisse projeter
ses
> propres
> > asiptations dans
> > > l'Etat. l'Etat n'est la vache à lait
de
> personne.
> > C'est tout
> > > simplement une organisation dont la fonction est
de gérer
> ce
> qui
> > constitue le
> > > ^patrimoine commun.
> > > > Je crois que la plupart des conflits actuels
> proviennent
> que
> > chacun -
> > > conservateurs et partisans du changement - ne
percoive
> l'état que
> > comme une
> > > vache à lait que chacun doit traire.
> > > > En tant qu'historien, je sais que le
changement
> est
> > inéluctable et
> > > surtout en marche...
> > > > MANGASS TTC
> > > > Christian MAYANDJI
> > > > Démarches-Gestion
> > > > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> > > > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> > > > CONVOYAGE EXPLOITATION
> > > > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> > > > EUROPE - AFRIQUE
> > > >
> > > >
> > > >
> > > > --- En date de : Mar 26.8.08, Magloire
Olympio
> > > <protected at hotmail.com> a écrit :
> > > >
> > > > De: Magloire Olympio
<protected at hotmail.com>
> > > > Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un
ingrat
> > > > À: bdpalabres at bdpgabon.org
> > > > Date: Mardi 26 Août 2008, 9h01
> > > >
> > > >
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> email,
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> page.
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> > > >
> > > >
> > > > Rebondissement dans l’affaire AKA : de
nouveaux
> éléments
> > qui
> > > confortent la
> > > > thèse de l’assassinat ; le frère cadet
du
> défunt
> > Maurille membre
> > > du régime
> > > > précipite son enterrement.
> > > >
> > > >
> > > > La tragique disparition du leader du
MODENA Joachim
> Agbobli
> > Atsutsè
> > > n’a pas
> > > > fini de révéler tous ses secrets. Après
les
> résultats
> > farfelus de
> > > > l’autopsie du professeur Napo-Koura et
les
> conclusions
> > tordues du
> > > procureur de
> > > > la République Robert Bakaï le 18 aôut
dernier ;
> de
> > nouveaux
> > > éléments
> > > > viennent d’apparaître dans le dossier
et
> confortent
> > désormais, la
> > > thèse
> > > > d’un assassinat déguisé en suicide.
Ces
> informations,
> > nous les
> > > devons à
> > > > plusieurs amis du politologue
(universitaires,
> hommes
> > politiques,
> > > médecins,
> > > > journalistes) qui se sont mobilisés pour
faire
> triompher la
> > vérité.
> > > >
> > > >
> > > >
> > > > Le corps du défunt porte des traces
> d’électrocution
> > > >
> > > >
> > > >
> > > > La première information qui ressort de
ces
> investigations
> > est liée
> > > à des
> > > > lésions observées autour du coup et des
parties
> génitales
> > de la
> > > victime. Les
> > > > spécialistes en conclurent à une torture
par des
> objets
> > > électriques. Pour ces
> > > > spécialistes, il est incroyable que le
médecin
> légiste ait
> > pu
> > > conclure en une
> > > > mort par suicide en passant sous silence
ces
> différentes
> > lésions que
> > > nous
> > > > venons de signaler. En réalité, AKA a
été
> enlevé depuis
> > la
> > > clinique,
> > > > conduit à un endroit secret et torturé
à mort
> avant que le
> > corps ne
> > > soit
> > > > jeté à la plage 24 h plus tard. C’est
> d’ailleurs ce
> > scénario
> > > qui explique
> > > > la disparition des vêtements de la
victime de
> même
> que
> > l’abandon
> > > de son
> > > > portefeuille, et ses verres médicaux. La
version
> du
> > rendez-vous en
> > > plus du
> > > > parcours effectué attribué au chauffeur
n’est
> qu’une
> > pure
> > > invention sortie
> > > > des laboratoires lugubres pour faire
diversion. AKA
> ne
> > s’est jamais
> > > rendu à
> > > > un quelconque rendez-vous, il ne s’est
jamais
> arrêté à
> > l’Hôtel
> > > Palm
> > > > Beach et il ne s’est jamais rendu à
l’Hôtel
> Sarakawa.
> > > D’ailleurs le
> > > > docteur Fiadjoe responsable de la clinique
Biasa
> serait sous
> > > d’énormes
> > > > pressions afin qu’il ne s’adresse à
aucun
> média. A la
> > clinique
> > > Biasa les
> > > > visites aux malades sont désormais
réglementées.
> > > >
> > > >
> > > >
> > > > Maurille Agbobli dans le mauvais rôle
> > > >
> > > >
> > > >
> > > > Il n’est un secret pour personne que la
famille
> Agbobli est
> > > partagée entre
> > > > l’opposition et le pouvoir. Parmi ceux
qui sont
> > actuellement dans le
> > > cercle du
> > > > pouvoir, nous pouvons citer Robert Dusseh,
> universitaire,
> > conseiller
> > > > diplomatique de Faure et neveu de AKA et
ensuite
> Maurille
> > Edoh Agbobli
> > > ancien
> > > > ministre, membre du bureau politique du
RPT.
> C’est
> donc ce
> > dernier
> > > qui est
> > > > accusé aujourd’hui de dissuader la
famille
> d’aller plus
> > loin et
> > > précipite
> > > > par la même occasion l’enterrement de
son
> frère.
> Alors
> > que
> > > cert
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