[BDPalabres] Re : ADZE:VOICI MON NOUVEAU NEVEU (OYEMBO OTIMBO Sothene)

P. Anvame protected at yahoo.fr
Jeu 4 Sep 10:16:18 EDT 2008


Enfin du bon sens dans vos propos, MMe Félicité.
C'est comme ça que les gens de bon sens parlent.
Je me souviens de l'époque où vous étiez Représentatnte du BDP avant que le BDP ne suspende toutes ses représentations en 2006, vous aviez fait du bon travail pour la tournée du patriote à Paris, j'y étaits. Mais j'ai l'impression que vous avez un peu changer depuis l'époque. C'est dommage car vous avez des choses à contribuer aux Gabon votre expérience dans les associations en France. Mais ça va parce que vous êtes citoyenne libre de ses pensées. Et comme vous n'occupez plus de fonction au BDP depuis la suspension annoncée par le BDP de ses représentations en 2006, vous êtes libre de vous exprimer comme vous voulez sur n'importe quel sujet. Cela n'engage que vous. J'apprécie que vous avez eu la courtoisie de bien répondre à Mayandji comme il faut, avec politesse. on peut ne pas être d'accord, mais on peu au moins se respecter. J'espère que le BDP va réactiver ses cellules dans le monde c'était bien de pouvoir retrouver des Gabonais dans les pays où on vit et discuter ensemble.

Alice Vincent a écrit:
>
>
> Monsieur christian Mayandji, cher compatriote,
>  
>
> Le fameux mal gabonais réside peut-être dans une sorte d'angoisse, une peur confuse de l'avenir qui conduit tout droit à la désillussion. En économie comme en psychologie, dans le for intérieur comme dans la vie publique, c'est pareil. Nous avons oublié la chemin de la confiance. Certes, il y a de quoi s'inquiéter, des angoisses, des précarités, cette incertitude massive qui plane. Mais la bonne résolution de rentrée, c'est peut-être dire stop à la défiance. Pour remettre en mouvement ce qui peine en chacun de nous, arrêtons un peu de nous prendre la tête. Essayons de retrouver la fraîcheur naïve de la foi, cette simplicité qui permet de s'ouvrir à la beauté des choses. En un mot, le nodal de la capacité de s'émerveiller.
>
> En Amérique, on espère en s'émerveillant.  On pourrait s'inspirait des Américains.
>
>  
>
> Alors Shalom ! Que la paix soit avec vous.
>
>  
>
> Mes sincères et cordiales salutations distinguées.
>
>  
>
>  
>
> Félicité Vincent
>
> ----- Message d'origine ----
> De : Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
> À : bdpalabres at bdpgabon.org
> Envoyé le : Mercredi, 3 Septembre 2008, 0h49mn 41s
> Objet : [BDPalabres] Re: Accusé de reception
>
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>
> Mme Alice Vincent,
>
> Vous ne pouvez imaginer combien je suis heureux de savoir que vous ayez fait le choix de l'initiative privée pour vous épanouir professionnellement. C'est un choix risquée et inspiré. Ce choix me parait réussir au gabonaises qui veulent bien s'investir dans ce domaine en France. Je compte moi-même quelques membres de ma famille qui ont fait ce choix et qui s'en sortent dans la discrétion. Alors, je dois me permettre de vous féliciter : vous êtes, dans une certaine mesure, un modèle pour tous, y compris pour moi.
> Je crois que nous souhaitons tous voir le Gabon se projetter vers un meilleur avenir. Cela est possible, même si les ressources naturelles s'épuisent. l'essentiel au final, c'est la qualité des ressources humaines : il suffit de prendre le cas de la Suisse, du Japon qui ont des économies florissantes, sans avoir des ressources humaines. Ces pays le doivent à la manière dont les ressortissants ont monté et organisé les activités qu'ils ont choisi de développer chez eux.
> Je crois qu'il est important pour chacun de nous de reprendre la maîtrise des activités de notre pays. C'est grâce à cela que nous arriverons à mieux contrôler et repartir les revenus qui en découlent. Pour y arriver, il me parait essentiel de ne pas se tirer dans les pattes unitilement. Les chantiers à réaliser dans notre pays sont trop importants pour que nous puissions nous permettre ce luxe. Vous avez noté - vous - même que nous avons des sujets d'intérêt communs et qui présentent également une certaine importance pour notre pays. Pourquoi ne pas concentrer notre énergie à approfondir ces questions et à mettre en oeuvre ce qui est possible ? Je suis certain que, de cette manière, nous apporterons une contribution décisive au projet politique que le Professeur MENGARA et d'autres hommes politiques - honnêtes et pleins de bonne volonté -  souhaitent pour le Gabon.
> La paix sociale et la justice - le respect des droits de chacun et de tous - sont une condition essentielle pour construire la prospérité et satisfaire les besoins de notre pays.
> Je vous invite au nom de ces valeurs à faire la paix.
> Cordialement.
>
> MANGASS TTC
> Christian MAYANDJI
> Démarches-Gestion
> FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> CONVOYAGE EXPLOITATION
> VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> EUROPE - AFRIQUE
>
>
>
> --- En date de : Mar 2.9.08, Alice Vincent <protected at yahoo.fr> a écrit :
>
>     De: Alice Vincent <protected at yahoo.fr>
>     Objet: [BDPalabres] Re: Accusé de reception
>     À: bdpalabres at bdpgabon.org
>     Date: Mardi 2 Septembre 2008, 1h36
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>
>     Chers compatriotes,
>    
>     Je suis chef d'entreprise, je sais  comment ça fonctionne un process ,
>     dans un processus de management, d'un projet.
>     J'ai élaboré un projet de coopération décentralisée avec la ville de
>     Port Gentil, accord signé en présence de Madame Honorine Dossu Naki
>     l'ancienne ambassadrice du Gabon en France. Rédactrice en chef de
>     l'affiche du Dr Mengara de sa tournée du Patriote France etc...
>     Dans un processus politique, il faut des femmes, des hommes, une équipe et
>     l'adhésion du peuple qui adhère à un nodal, qui sera un socle.
>    
>     Bien à vous,
>    
>     Félicité Vincent
>
>    
>
>     ----- Message d'origine ----
>     De : Christian MAYANDJI <protected at yahoo.fr>
>     À : bdpalabres at bdpgabon.org
>     Envoyé le : Vendredi, 29 Août 2008, 15h33mn 35s
>     Objet : [BDPalabres] Re: Accusé de reception
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>     Au Professeur MENGARA
>     Coordonateur du mouvement BDP
>
>     Cher Professeur,
>
>     Je me suis promis de ne pas vous prendre en traitre et, surtout, de ne pas
>     nourrir toute polémique nous entrainant vers les dérives que je dénonce
>     depuis que je participe à ce forum.
>     Je me suis permis de reprendre les points que vous avez abordés par thèmes
>     progressifs et je vous propose de vérifier la conformité avec les sujet de
>     préoccupations que vous avez exposés.
>     Merci de bien vouloir me reprendre avant que je ne vous propose mon point de
>     vue.
>
>     Cordialement.
>
>     -------------------------------
>
>
>
>     Préambule : Argumentaire comme témoignage des tares de l’opposition
>     gabonaise
>
>
>
>     I - Contradictions :
>
>
>
>     1 - Différence de la démarche avec les « petits pas ciblés »  de
>     l’intérieur du régime de MBA ABESSOLE ou de MAMBOUNDOU « qui souhaite
>     éviter la guerre ou la violence » ;
>
>
>
>     2 - Meilleure organisation en contradiction avec la théorie des « petits pas
>     » : précipitation de TOUT
>
>
>
>
>
>     II – Vérité absolue
>
>
>
>     1 - Détention de la vérité absolue ou de la science infuse / brasser du
>     vide, du vent : propos populistes ?
>
>     2 - Opposition « inepte » ou déficiente / savoir mieux pour résoudre la
>     problématique gabonaise ?
>
>     3 – L’inorganisation de l’opposition : « faute de tout ceux qui
>     critiquent l’ineptie »
>
>
>
>     III – Renforcement de la capacité de l’opposition par création ou
>     adhésion
>
>
>
>     1-    Auto – création d’une opposition nouvelle pour satisfaire aux
>     exigences d’une meilleure organisation : non, car il ne faut pas ajouter la
>     division à la division, gaspiller moins les ressources disponibles y compris
>     humaines, recherche d’une meilleure efficacité.
>
>     2-    Engagement aux côtés de l’opposition actuelle et partager sagesse
>     et/ou potentiel de réussite
>
>     3-    Tares du nouvel opposant et « produits du bongoïsme » : croire pouvoir
>     faire avancer la cause gabonaise en critiquant dans l’ombre ceux qui
>     s’aventure dans l’opposition ouverte et radicale
>
>     4-    Oui à l’échec indépendante de notre volonté, non au
>     renoncement/découragement pour tout citoyen responsable : organisée ou non,
>     rien ne garantit la réussite de l’opposition.
>
>
>
>     IV – Principe de l’Opposition
>
>
>
>     1 - Principes
>
>     a – Ne pas détenir la science infuse ou des solution toutes faites.
>
>     b – Capacité à assumer le rôle de défense des intérêts citoyens.
>
>     c – Capacité de mobiliser et étendre la conscience des intérêts citoyens
>     aux générations futures/éviter la cassure générationnelle dans la
>     continuité des engagements
>
>     d – Eviter l’individualisme aussi au sommet de l’Etat qu’au niveau
>     citoyen, encourager l’utilité sociale
>
>    
>
>     2 – Démarches : opposition, produit d’une culture politique (exemple de
>     l’histoire des 4 cibles et du fusil à 3 coups)
>
>     a – Procéder par tâtonnement ;
>
>     b – Procéder par hypothèse ;
>
>     c – S’engager ou épauler ceux qui s’engagent (prendre la relève ou
>     donner les béquilles aux combattants qui ne tiennent plus debout tout seuls) ;
>
>     d - en cas d’échec, susciter l’engagement des générations présentes ou
>     futures
>
>     e - Contribuer ouvertement au sein de l’opposition déficiente ou par une
>     opposition nouvelle (brayer dedans et non dehors)
>
>
>
>     V – Buts de l’opposition : tentative stratégique pour un espoir – et non
>     une certitude - de réussite (exemple de l’opérateur de mitrailleuse usant
>     d’une centaine de balles sur une cible)
>
>
>
>     1 – Tenter le changement : chasser le Chef de l’Etat en titre  (fut –il
>     un usurpateur) et commencer la Reconstruction du pays ;
>
>     2 – Continuer le combat pour la dignité et le Redressement de l’opposition
>     ;
>
>     3 – « La victoire » considérée comme la solution finale : « Sous la rage
>     des années de brimades subies, le citoyen lambda étrangle le chef de l’Etat
>     et le pend à un arbre, pour les vautours. Le pays est libéré » ;
>
>     4 – Le mausolée comme récompense de l’héroïsme patriotique pour les
>     acteurs du changement
>
>
>
>     VI – Les risques inhérents au renoncement ( affirmation ou pérennisation de
>     la situation de passivité et d’immobilisme) de l’opposition
>
>
>
>     1 – Persistance de l’ineptie de l’opposition et des critiques
>     incantatoires
>
>
>
>     2 -  Cercle vicieux  de conséquences désastreuses :
>
>     a – refus de l’engagement des auteurs des critiques ;
>
>     b – accentuation de la désorganisation et effondrement de l’opposition ;
>
>     c – défaut de ressources publiques (épuisement des gisements des matières
>     d’extraction/stratégiques) et ressources propres (absence de revenus du
>     travail et de transfert), coût élevé de la vie,
>
>     d – rupture d’approvisionnement du fait de la déficience du système de
>     santé
>
>     e – anéantissement inexorable des citoyens par décès prématurés
>
>
>
>     VII – L’essentiel : l’opposition – au Gabon ? -  ne peut être vue
>     comme une aventure sans lendemain
>
>
>
>     1 – Contribution à la consolidation et renforcement de la capacité de
>     l’opposition à résister à la prostitution
>
>     a - génératrice du renoncement
>
>     b – mettant en cause la réussite
>
>
>
>     2 – Conviction - face à la peur - et résolution – face aux balles - au
>     combat comme facteurs de succès/victoire
>
>     3 – Opposition : activité qui transcende la vie de chaque citoyen et
>     fédère les contributions à l’édifice de redressement national
>
>     4 – Chaque citoyen doit tester ses propres théories et les mettre en
>     pratique au service de la nation.
>
>
>
>     MANGASS TTC
>     Christian MAYANDJI
>     Démarches-Gestion
>     FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
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>     CONVOYAGE EXPLOITATION
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>     EUROPE - AFRIQUE
>
>
>
>     --- En date de : Jeu 28..8.08, Dr. Daniel Mengara
>     <protected at bdpgabon.org> a écrit :
>
>         De: Dr. Daniel Mengara <protected at bdpgabon.org>
>         Objet: [BDPalabres] Re: Accusé de reception
>         À: bdpalabres at bdpgabon.org
>         Date: Jeudi 28 Août 2008, 18h26
>
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>
>         J'attendrai avec grande impatience votre réflexion, cher Monsieur
>     Mayandji.
>
>         Je vous sais homme de profondeur et j'avoue toujours apprécier vos
>     prises
>         de position qui, se détournant de la polémique stérile, élèvent
>     toujours la
>         conversation sur ce forum. Les solutions aux problèmes gabonais commencent
>     par
>         le type d'exercice mental que, de par vos arguments, vous ne manquez
>     jamais
>         de susciter. D'où l'expression de mes sincères remerciements pour
>         avoir inspiré la "petite" et modeste pensée que j'ai
>     proposée
>         à nos lecteurs.
>
>         Il y a sur notre site, une pensée d'Edgar Morin, sociologue et
>     écrivain
>         français, qui se pose la question suivante: "Qu'est-ce qu'un
>         intellectuel?". A cette question, il répond: "C'est
>     quelqu'un
>         qui, en dehors de sa propre compétence, porte sur la place publique des
>         problèmes de fond."
>
>         Autrement dit, le statut d'intellectuel implique une certaine
>         RESPONSABILITE. Cette responsablité, à son tour, découle non seulement
>     de ce
>         POUVOIR qui lui permet d'influencer la pensée et, parfois même, la
>         destinée publique, mais également de ce DEVOIR d'engagement qui lui
>     est
>         dicté par les défis auxquels est confrontée sa société.
>
>         Le Gabon, dans le contexte d'une telle dynamique, ne peut perdre.
>
>         Votre dévoué compatriote.
>
>         Daniel Mengara
>
>         Christian MAYANDJI wrote:
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>         >
>         > Au Professeur Daniel MENGARA
>         > Coordonateur du Mouvement BDP
>         >
>         > Cher Professeur,
>         >
>         > Vous avez pris de votre temps pour me faire part de votre point de
>     vue. Je
>         vous en remercie. Vous comprendrez certainement que je vous reponde
>         méthodiquement. Cela implique un décallage de temps. Je vous prie de
>     croire
>         qu'il n'est pas dans mon intention d'abuser de votre patience,
>     ni de
>         compter parmi vos détracteurs. Je vais m'efforcer de vous apporter une
>         reponse structurée. J'espère que - au contraire d'autres leaders
>         d'opinion noyés par leur célébrité médiatique - vous prendrez la
>     peine
>         de l'étudier avec la plus grande attention et d'en tirer les
>     meilleures
>         enseignements pour votre mouvement.
>         >
>         > Cordialement.
>         > MANGASS TTC
>         > Christian MAYANDJI
>         > Démarches-Gestion
>         > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
>         > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
>         >  CONVOYAGE EXPLOITATION
>         > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
>         > EUROPE - AFRIQUE
>         >
>         >
>         >
>         > --- En date de : Jeu 28.8.08, Dr. Daniel Mengara
>         <protected at bdpgabon.org> a écrit :
>         >
>         >    De: Dr. Daniel Mengara <protected at bdpgabon.org>
>         >    Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
>         >    À: bdpalabres at bdpgabon.org
>         >    Date: Jeudi 28 Août 2008, 3h19
>         >
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>         >
>         >    Monsieur Mayandji, cher frère:
>         >
>         >    Le paradoxe que je constate dans votre argumentaire est exactement
>         celui qui
>         >    découle des tares que vous reprochez aux autres. Vous vous dites
>         >    "fatigué" de voir une opposition mal organisée, et qui,
>     je
>         vous
>         >    cite, "contrairement aux mouvements d'opposition dans les
>         autres pays,
>         >    ne semble pas se donner les moyens de se battre avec la
>     détermination
>         que les
>         >    partisans du pouvoir défendent leurs privilèges."
>         >
>         >    Bien!
>         >
>         >    Et vous ajoutez, ensuite, en censeur des méthodes précipitées,
>     que
>         vous
>         >    êtes partisan des petits pas ciblés, ceux des solutions "au
>     fur
>         et à
>         >    mesure".
>         >
>         >    Bien aussi !
>         >
>         >    MAIS, mon frère, en quoi donc cette démarche serait-elle
>     différente
>         de celle
>         >    de Mba Abessole qui, lui, préfère faire les choses à
>     "petits
>         pas
>         >    ciblés" de l'intérieur du régime, ou de Mamboundou,
>     qui,
>         lui, pense
>         >    désormais qu'un raprochement entre lui et Bongo, aussi avare
>     de
>         résultats
>         >    que ce rapprochement soit, apportera de petis changements
>     progressifs
>         qui lui
>         >    sont plus acceptables que la guerre ou la violence, même si pour
>     cela
>         le peuple
>         >    gabonais doit attrendre 100 ans de plus?!
>         >
>         >    Il me semble que vous êtes exactement dans la logique de cette
>         opposition que
>         >    vous fustigez, non?
>         >
>         >    Il y a une seconde contradiction dans votre argument car, si
>     l'on
>         prend
>         >    votre critique à la lettre, on voit que si l'opposition dont
>     vous
>         parlez
>         >    était mieux organisée et devenait comme celle des autres pays,
>     elle
>         >    contredirait immédiatement votre théorie des "petits
>     pas"
>         >    puisqu'elle précipiterait TOUT! Ce qui ne serait pas non plus
>     à
>         votre
>         >    goût des "petits pas ciblés", il me semble,
>     n'est-ce
>         pas, cher
>         >    ami?
>         >
>         >    Le problème des censeurs invétérés comme vous et moi, cher
>     frère,
>         est que
>         >    nous croyons souvent détenir la vérité absolue, alors que, en
>         réalité, nous
>         >    ne brassons que du vide, du vent.
>         >
>         >    Par exemple: vous qui vous dites fatigué de voir une opposition
>         inepte, vous
>         >    rendez-vous au moins compte que, du haut de votre piédestal de
>         censeur (un peu
>         >    comme moi), vous êtes en train de dire que vous savez mieux que
>     cette
>         >    opposition ce qu'il faut faire pour résoudre la problématique
>         gabonaise?
>         >
>         >    Si tel est le cas, bien!
>         >
>         >    Mais, dans ce cas, je me permettrai la remarque suivante: si, donc,
>         comme le
>         >    laisse supposer votre message, vous avez la solution parce que
>     mieux
>         et plus
>         >    éclairé, on se demande ce que vous attendez pour créer,
>     VOUS-MEME,
>         cette
>         >    opposition CAPABLE qui, elle, pourra, à votre convenance (puisque
>         vous en aurez
>         >    été l'initiateur éclairé), satisfaire à vos exigences de
>         meilleure
>         >    organisation!! Mieux encore, si vous ne pouvez la créer
>         indépendamment, rien
>         >    ne vous interdit de vous engager à ses côtés pour lui faire
>         bénéficier de
>         >    vos hautes inspirations! Là ou d'autres ont failli, vous
>         réussirez
>         >    peut-être! Pourquoi, dans ce cas, priver le pays de votre infinie
>         sagesse, et
>         >    surtout du potentiel d'une réussite par VOUS, là où les
>     autres
>         ont
>         >    échoué!?
>         >
>         >    En fin de compte, frère, je peux affirmer sans méchanceté, mais
>         aussi sans
>         >    me tromper, que, comme nous tous, vous êtes bel et bien le produit
>     du
>         >    bongoïsme, non pas parce que vous êtes bongoïstes (je ne crois
>     pas
>         que vous
>         >    le soyez), mais plutôt parce que vous souffrez des mêmes tares
>     qui
>         nous
>         >    polluent tous, nous qui, vitupérant de l'ombre (engagés nulle
>         part) ou de
>         >    derrière nos ordinateurs (comme moi), croyons pouvoir faire
>     avancer
>         la cause
>         >    gabonaise en critiquant, de loin, ceux qui, eux, ont, au moins,
>     osé
>         >    s'aventurer sur la voie de l'opposition ouverte et
>     radicale.
>         >
>         >    Dans un de mes récents articles, j'ai souligné le fait que
>     les
>         citoyens
>         >    que nous sommes ne devons jamais reprocher à l'opposition ses
>         échecs si
>         >    ces échecs s'expliquent par une conjoncture indépendante de
>     sa
>         volonté.
>         >    L'échec ou la réussite, en tout combat politique, est une
>         situation qui,
>         >    en elle-même, est fonction du moment et de la conjoncture
>         sociopolitique et
>         >    socioculturelle du moment. On peut échouer inexplicablement dans
>     un
>         contxete
>         >    pourtant très favorable (Mba Abessole, Mamboundou) ou réussir au
>         moment le
>         >    plus inattendu (Géorgie, Ukraine, Russie, Indonésie, Pakistan,
>         etc..). Mais ce
>         >    n'est pas l'échec qui est, en lui-même, un problème. Ce
>     que
>         nous
>         >    devons reprocher à l'opposition, à NOTRE opposition, ce sont
>     les
>         >    RENONCEMENTS qui causent l'échec, surtout quand ces
>     renoncements
>         bafouent
>         >    les principes les plus élémentaires de la décence humaine et/ou
>         citoyenne.
>         >    Autrement dit, qu'elle soit organisée ou désorganisée, rien
>     ne
>         garantit
>         >    la réussite de l'opposition. Ce qui importe, par contre, est
>     que
>         cette
>         >    opposition reste déterminée dans son intention et sa conviction,
>         génération
>         >    par génération, et génération après génération.
>         >
>         >    Personnellement, je ne reproche leur échec ni à Mamboundou, ni à
>         Mba
>         >    Abessole. Ce que je leur reproche, c'est leur renoncement. Et
>         parce que je
>         >    sais que l'échec peut être au rendez-vous de tout opposant de
>         bonne
>         >    volonté, même sans renoncement, j'essaie de m'engager
>     dans
>         >    l'espoir de non seulement mieux faire, mais aussi de POUVOIR
>         réussir (sans
>         >    pour autant croire que je suis celui qui réussira forcément; je
>     ne
>         sais de moi
>         >    que ma conviction. L'avenir, lui, appartient à Dieu). Mais ce
>     que
>         je
>         >    m'interdis en tant que citoyen responsable, c'est le
>         découragement ou
>         >    la fatigue qui me met hors-jeu de l'histoire et de la
>     société.
>         Il n'y
>         >    a pas de renoncement pire que celui qui est fait juste parce que
>         d'autres
>         >    ont renoncé ou échoué. C'est là une conclusion trop facile
>     qui
>         ne ferait
>         >    pas de moi un meilleur citoyen que ceux que je critique.. Il est
>     bien
>         de
>         >    critiquer. Mais il est encore mieux de critiquer quand on est,
>         soi-même,
>         >    engagé dans une tentative de salut national.
>         >
>         >    Quand j'ai créé le BDP-Gabon Nouveau, je l'ai fait sur la
>         base du
>         >    constat d'échec de Paul Mba Abessole et de Pierre Mamboundou,
>     et
>         ceci dès
>         >    décembre 1998. Dès 1998, j'avais déjà vu, dans leurs
>         attitudes, les
>         >    germes non pas de l'échec, mais du renoncement. Et je me suis
>         juré, en
>         >    m'engageant OUVERTEMENT, d'ESSAYER de mieux faire
>     qu'eux,
>         et
>         >    surtout, de ne JAMAIS RENONCER, comme eux, aux idéaux qui furent
>         leurs et qui
>         >    sont aujourd'hui miens. Et j'attends de citoyens
>     responsables
>         la même
>         >    réaction que moi. En d'autres termes, si aujourd'hui ou
>     dans
>         10 ans,
>         >    mes concitoyens constatent mon échec et croient pouvoir mieux
>     faire
>         que moi, je
>         >    ne trouverai satisfaction que dans un acte d'engagement de leur
>         part qui
>         >    puisse reprendre le combat là où j'ai échoué, et le mener
>     à
>         finalité,
>         >    avec ou sans moi.
>         >
>         >    Autrement dit, cher frère, en quoi un citoyen peut-il croire être
>         plus utile
>         >    à la société que le bébé qui vient de naître et qui suce le
>     lait
>         maternel
>         >    en toute insouciance s'il ne ponctue pas sa critique par un
>     acte
>         >    d'engagement concret? En quoi peut-il être meilleur que le
>     chien
>         errant
>         >    qui, n'ayant d'autre objectif dans la vie que la recherche
>     de
>         l'os
>         >    dans les poubelles, ne se soucie guère de ce qu'il fera le
>     jour
>         >    d'après? En quoi peut-il être différent d'Omar Bongo
>     qui,
>         à la tête
>         >    du Gabon depuis 41 ans, ne se soucie guère des souffrances de son
>         peuple? Du
>         >    moment que, lui, mange bien et fait son petit truc dans son coin,
>     que
>         lui
>         >    importe, à Bongo ou à ce citoyen individualiste, que le reste des
>         Gabonais
>         >    tire le dibale par la queue?
>         >
>         >    Le principe d'une opposition, cher frère, n'est pas de
>         détenir la
>         >    science infuse ou la solution toute faite. Le principe d'une
>         opposition
>         >    n'est pas non plus d'être capable de tout accomplir de son
>         vivant ou de
>         >    tout réussir. Le principe d'une véritable opposition réside
>         dans sa
>         >    capacité non seulement à assumer le rôle de défense des
>     intérêts
>         citoyens
>         >    qui est le sien, mais également d'en mobiliser et d'en
>         étendre la
>         >    conscience aux générations futures. Faire de l'opposition
>         découle
>         >    d'une culture politique qui, procédant par tâtonnements et
>     par
>         >    hypothèses, finit un jour par le triomphe des forces du changement
>         dès lors
>         >    qu'il n'y aurait aucune cassure générationnelle dans la
>         continuité
>         >    des engagements.
>         >
>         >    Le but n'est donc pas que Mamboundou ou Mengara réussisse de
>     son
>         vivant.
>         >    Le but est, pour tous ceux qui s'engagent ou épaulent ceux qui
>         >    s'engagent, de toujours tenter le changement en fonction de
>     leur
>         >    inspiration, et s'ils échouent malgré leur bonne volonté, il
>         leur est
>         >    important de pouvoir compter sur ceux qui, dans les générations
>         présentes ou
>         >    futures, pourront prendre la relève et continuer le combat pour la
>         dignité.
>         >    Or, pour que les tâtonnements des uns et des autres arrivent à
>     une
>         solution
>         >    avérée (comprenez, victoire), il faut bien que des hommes comme
>         vous, Monsieur
>         >    Mayandji, aient le courage de contribuer OUVERTEMENT, et AU SEIN DE
>         CETTE
>         >    OPPOSITION DEFICIENTE ou en dehors d'elle par une OPPOSITION
>         NOUVELLE, leur
>         >    éclairage (tout en gardant à l'esprit le simple fait,
>     modeste,
>         que cet
>         >    éclairage ne sera pas forcément la panacée qui mènerait à la
>         réussite).
>         >    Tout acte d'opposition est alors vu comme une tentative
>         stratégique qui
>         >    comporte en elle un espoir de réussite et non une certitude. Faire
>     de
>         >    l'opposition n'est ni un travail de nanochirurgie ni un
>         travail de
>         >    nanoscience. Faire de l'opposition, c'est un peu comme un
>         opérateur de
>         >    mitrailleuse qui tire une centaine de balles en direction d'une
>         cible, avec
>         >    l'espoir qu'une des balles fera mouche.
>         >
>         >    Bref, l'opposition pour moi se résume ainsi: devant
>         l'incertitude, les
>         >    hésitations et les tâtonnements, tout ce qui peut être tenté
>     doit
>         être
>         >    tenté, génération par génération, et génération après
>         génération.
>         >    Quand Mengara ou Mamboundou tombe, victime de la corruption ou de
>     la
>         fatiguue,
>         >    il doit toujours se trouver un Mayandji pour, soit prendre la
>     relève
>         pour
>         >    continuer le combat, soit donner des béquilles à ceux qui, ayant
>         tenté toute
>         >    leur vie, n'arrivent plus à tenir debout tous seuls..
>         >
>         >    Il ne sert donc à RIEN pour un cotoyen de brayer, DU DEHORS,
>         qu'il est
>         >    fatigué par l'inorganisation de l'opposition quand, dans
>     le
>         même
>         >    temps, il se refuse à y entrer, collectivement ou indépendamment,
>         pour aider
>         >    à son REDRESSEMENT.
>         >
>         >    En d'autres termes, l'inorganisation de l'opposition
>     est
>         autant de
>         >    VOTRE faute, frère Mayandji, que de la mienne et de celle de tous
>         ceux qui
>         >    participent de cette opposition inepte que vous critiquez.
>     Imaginez,
>         cher
>         >    frère, un seul moment le cas de figure suivant:
>         >
>         >    1) L'opposition gabonaise est reconnue inepte (Cela, tout le
>     monde
>         le
>         >    sait).
>         >
>         >    2) Monsieur Mayandji, en homme éclairé, a la solution.
>         >
>         >    3) Monsieur Mayandji, au lieu de se déclarer fatigué, entre dans
>         >    l'opposition ou crée son opposition, pour redresser
>         l'opposition.
>         >
>         >    4) L'opposition, bénéficiant enfin de la science de Monsieur
>         Mayandji,
>         >    arrive enfin à s'organiser.
>         >
>         >    5) 2009, l'opposition chasse Bongo du pouvoir et commence la
>         reconstruction
>         >    du pays, grâce à la contribution spectaculaire de Monsieur
>     Mayandji.
>         >
>         >    6) Le Gabon est enfin sauvé et Monsieur Mayandji est fait héros
>         national avec
>         >    un mausolée lui reconnaissant une contribution historique de
>         patriote.
>         >
>         >
>         >    Bien!
>         >
>         >    IMAGINONS maintenant l'autre cas de figure, c'est-à-dire,
>         >    l'affirmation ou la perennisation de la sitaution de passivité
>     et
>         >    d'immobilisme (donc de renoncement) dans laquelle vous vous
>         trouvez, cher
>         >    frère, et ceci malgré vos critiques incantatoires:
>         >
>         >
>         >    1) L'opposition gabonaise est reconnue inepte (Cela, tout le
>     monde
>         le
>         >    sait).
>         >
>         >    2) Monsieur Mayandji, en homme éclairé, a la solution.
>         >
>         >    3) MAIS Monsieur Mayandji, fatigué par le désastre d'une
>         opposition
>         >    désorganisée, reste dans l'ombre, refuse de s'engager et
>         garde sa
>         >    solution pour lui-même.
>         >
>         >    4) L'opposition, ne bénéficiant pas de la science de MOnsieur
>         Mayandji,
>         >    sombre encore plus dans la désorganisation et s'étiole.
>         >
>         >    5) 2012, Bongo est réelu. 2019, Ali Bongo est élu. 2026 Ali Bongo
>         est
>         >    réélu, jusqu'à perpète. 2030, Le Gabon n'a plus de
>         pétrole.
>         >    N'ayant jamais préparé l'après pétrole, le Gabon, en
>     2033,
>         est le
>         >    pays le plus pauvre du monde.
>         >
>         >    6) 2034, Monsieur Mayandji meurt de palu au dispensaire de Nkembo,
>         parce
>         >    qu'au Gabon, la pauvreté est devenue telle que ses petits
>         enfants, sans
>         >    emploi, n'ont pas  assez d'argent pour lui acheter un
>         comprimé de
>         >    Fansidar, et les économies qu'il avait faites pour sa retraite
>     en
>         2026 ont
>         >    fondu comme beurre au soleil devant la vie chère qui est
>     maintenant
>         au Gabon
>         >    comme celle du Zimbabwé: 1000%
>         >
>         >    Autrement dit, Monsieur Mayandji, ceux qui s'engagent et
>     essaient,
>         même
>         >    dans la désorganisation et l'échec, valent mieux comme
>     citoyens
>         que ceux
>         >    qui, de loin, critiquent, se disent plus compétents, mais
>     pourtant,
>         se refusent
>         >    à montrer, par l'engagement concret, comment ils peuvent mieux
>         réussir que
>         >    les autres.
>         >
>         >    Et cette leçon, croyez-moi, vaut pour nous tous, moi y compris.
>         >
>         >    La question, en fin de compte, n'est pas de savoir qui a
>     échoué
>         ou qui a
>         >    réussi. Ce qu'il faut, c'est étudier comment, par la
>         combinaisaon des
>         >    efforts et des inspirations, nous pourrions, ENSEMBLE ET/OU
>         SEPAREMMENT,
>         >    contribuer à l'objectif de consolidation d'une opposition
>         engagée qui
>         >    soit capable de résister aux prostitutions qui enfantent de ce
>         renoncement qui
>         >    compromet la réussite. L'image à avoir en tête ici est celle
>     de
>         soldats
>         >    sur un champ de bataille. Quand ils s'avancent, l'ennemi
>     les
>         fauche.
>         >    Certains tombent, mais d'autres avancent. A la fin, ce sera à
>     qui
>         avancera
>         >    avec plus de résolution que la victoire appartiendra.
>         >
>         >    PLus proche de nous, cette image marche de la façon suivante. En
>     face
>         de
>         >    Mamboundou, Mba Abessole, Mayandji et Mengara, il y a Bongo avec un
>         fusil à
>         >    trois balles. Devant les tirs de Bongo, Mba Abessole tombe. Puis
>         c'est le
>         >    tour de Mamboundou, et enfin Daniel Mengara. Maintenant, Bongo
>     n'a
>         plus de
>         >    balles et Mayandji reste debout, vivant, devant un Bongo
>     désemparé.
>         Sous la
>         >    rage des années de brimades subies, Mayandji étrangle Bongo et le
>         pend à un
>         >    arbre, pour les vautours. Le Gabon est libéré.
>         >
>         >    Autrement dit, dans tout combat, certains tombent sous les balles
>     ou
>         sous la
>         >    peur, mais d'autres, surtout ceux qui se font censeurs des
>     autres,
>         doivent
>         >    être capables de continuer la lutte.. Il est impardonnable de
>     renoncer
>         ou de se
>         >    fatiguer parce qu'on a vu certains tomber, et ensuite se
>     retourner
>         pour
>         >    critiquer ceux qui sont tombés ou se sont enfuis. Si on a de la
>         conviction, on
>         >    doit continuer, sinon on ne sert à rien dans la société des
>     hommes.
>         >
>         >    L'opposition, cher ami, ne peut être vue comme une aventure
>     sans
>         >    lendemain. Le dire de cette manière, c'est voir
>     l'opposition
>         comme une
>         >    affaire basée sur le court terme de nos courtes vies, et non comme
>         une
>         >    continuité que chaque génération se doit de pérpétuer, pour
>         elle-même et
>         >    pour les autres. Autrement dit, chaque citoyen qui se bat ne doit
>         jamais limiter
>         >    l'idée de l'opposition à ce qu'il peut y gagner de
>     son
>         vivant,
>         >    mais plutôt la construire sur les principes de participation qui
>     lui
>         >    permettraient de faire sa part de contributions à l'édifice
>     de
>         >    redressement national.
>         >
>         >    Autrement dit, la valeur d'un vrai citoyen ne se mesure pas à
>         combien de
>         >    théories il peut émettre. Tant qu'il n'est pas prêt, de
>     par
>         LUI-MEME,
>         >    à tester ses propres théories et même à les mettre en pratique
>     au
>         service de
>         >    la nation, il ne vaut rien pour la société.
>         >
>         >    Et la question que le citoyen modeste posera toujours à ces
>     censeurs
>         >    invétérés que nous sommes, vous et moi, est la suivante: est-ce
>     que
>         tu peux
>         >    faire mieux, toi qui parle beaucoup, beaucoup, beaucoup?
>         >
>         >    A cette question, je crois que nous savons déjà la réponse.
>         >
>         >
>         >    Daniel Mengara
>         >
>         >
>         >    Christian MAYANDJI wrote:
>         >    ___________________________________________________________
>         >    >
>         >    >
>         >    >
>         >    > Il n'est pas question pour moi d'appeller à la guerre
>         civile. Je
>         >    suis tout simplement fatigué de voir une opposition qui si mal
>         organisée et
>         >    qui, contrairement aux mouvements d'opposition dans les autres
>         pays, ne
>         >    semble pas se donner les moyens de se battre avec la détermination
>         que les
>         >    partisans du pouvoir défendent leurs privilèges.
>         >    > Je pense qu'à l'instar de la majorité des gabonais,
>     je
>         ne suis
>         >    pas le partisan des aventures sans lendemain. Je pratique la
>     politique
>         des
>         >    "petits pas", celle qui consiste à apporter des
>     solutions
>         ciblées
>         >    aux populations au fur et à mesure que les problèmes sont
>         identifiés et que
>         >    les moyens sont constitués.
>         >    > MANGASS TTC
>         >    > Christian MAYANDJI
>         >    > Démarches-Gestion
>         >    > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
>         >    > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
>         >    >  CONVOYAGE EXPLOITATION
>         >    > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
>         >    > EUROPE - AFRIQUE
>         >    >
>         >    >
>         >    >
>         >    > --- En date de : Mer 27.8.08, Jean Bika
>         <protected at yahoo.com> a
>         >    écrit :
>         >    >
>         >    >    De: Jean Bika <protected at yahoo.com>
>         >    >    Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
>         >    >    À: bdpalabres at bdpgabon.org
>         >    >    Date: Mercredi 27 Août 2008, 2h22
>         >    >
>         >    >    ___________________________________________________________
>         >    >    Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau.
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>         >    >
>         >    >    Monsieur Mayandji, vous avez tout dit. Les peuples qui ont
>         sacrifié
>         >    de leur
>         >    >    sang et acheté la liberté avec leur sang comprennent
>     mieux
>         la valeur
>         >    de la
>         >    >    paix. le gabon, comme d'autres pays, devra passer par
>     une
>         étape
>         >    de violence
>         >    >    pour le comprendre. Une seule personne en sera la cause:
>     Omar
>         Bongo.
>         >    >
>         >    >
>         >    >    Christian MAYANDJI a écrit:
>         >    >    >
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>         >    >    >
>         >    >    >
>         >    >    > M. Mengara a le droit d'affirmer sa différence,
>         comme tous
>         >    ceux qui
>         >    >    aspirent à un changement légitime au Gabon, au TOGO, dans
>         >    d'autres pays,
>         >    >    sur d'autres continents.
>         >    >    > Cependant, je crois que nous évoluons vers des
>     dérives
>         qui me
>         >    font
>         >    >    craindre des tensions extrêmes.
>         >    >    > Je résume la situation : les "opposants"
>         attaquent les
>         >    >    représentant s du pouvoir dans ce qu'il y a de plus
>     bas;
>         >    >    > les partisans du "pouvoir" s'entêtent
>         dans leurs
>         >    délires
>         >    >    de candidats à la corruption, pour ceux qui n'y ont
>     pas
>         encore
>         >    été
>         >    >    initiés.
>         >    >    > Entre ces extremes, ils y a des hommes et des femmes
>     qui
>         >    construisent
>         >    >    patiemment leur vie, avec leur propre moyens, sans rien
>         demander à
>         >    personne,
>         >    >    pas même à l'Etat.
>         >    >    > Le seule chose que je me demande, c'est pourquoi
>         >    l'opposition ne
>         >    >    se donne pas une bonne fois pour toutes les moyens d'en
>         découdre
>         >    avec le
>         >    >    pouvoir, ainsi que cela s'est produit dans les autres
>         pays.
>         >    >    > Il se peut qu'après le sacrifice du sang, chacun
>         trouvera la
>         >    voie de
>         >    >    la raison et comprendra que la politique commence
>         lorsqu'on
>         >    découvre
>         >    >    comment faire la différence entre l'intérêt
>     général
>         et les
>         >    intérêts
>         >    >    particuliers. la politque se fait lorsqu'on respecte
>         >    l'individu, la
>         >    >    personne quelque ses valeurs dans la mesure ou tout le
>     monde
>         respecte
>         >    la loi
>         >    >    républicaine. Elles se poursuit lorsque chacun comprend
>     que
>         >    l'Etat - en
>         >    >    tant que représentant de l'intérêt général -
>         n'est pas la
>         >    >    propriété de personne, mais en tant que puissance
>     publique
>         c'est
>         >    une
>         >    >    personne morale avec son fonctionnement propre.
>         >    >    > Il est inopérant que chacun puisse projeter ses
>     propres
>         >    asiptations dans
>         >    >    l'Etat. l'Etat n'est la vache à lait de
>         personne.
>         >    C'est tout
>         >    >    simplement une organisation dont la fonction est de gérer
>     ce
>         qui
>         >    constitue le
>         >    >    ^patrimoine commun.
>         >    >    > Je crois que la plupart des conflits actuels
>     proviennent
>         que
>         >    chacun -
>         >    >    conservateurs et partisans du changement - ne percoive
>         l'état que
>         >    comme une
>         >    >    vache à lait que chacun doit traire.
>         >    >    > En tant qu'historien, je sais que le changement
>     est
>         >    inéluctable et
>         >    >    surtout en marche...
>         >    >    > MANGASS TTC
>         >    >    > Christian MAYANDJI
>         >    >    > Démarches-Gestion
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>         >    >    > EUROPE - AFRIQUE
>         >    >    >
>         >    >    >
>         >    >    >
>         >    >    > --- En date de : Mar 26.8.08, Magloire Olympio
>         >    >    <protected at hotmail.com> a écrit :
>         >    >    >
>         >    >    >    De: Magloire Olympio <protected at hotmail.com>
>         >    >    >    Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
>         >    >    >    À: bdpalabres at bdpgabon.org
>         >    >    >    Date: Mardi 26 Août 2008, 9h01
>         >    >    >
>         >    >    > 
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>         >    >    >
>         >    >    >    Rebondissement dans l’affaire AKA : de nouveaux
>         éléments
>         >    qui
>         >    >    confortent la
>         >    >    >    thèse de l’assassinat ; le frère cadet du
>         défunt
>         >    Maurille membre
>         >    >    du régime
>         >    >    >    précipite son enterrement.
>         >    >    >
>         >    >    >
>         >    >    >    La tragique disparition du leader du MODENA Joachim
>         Agbobli
>         >    Atsutsè
>         >    >    n’a pas
>         >    >    >    fini de révéler tous ses secrets. Après les
>         résultats
>         >    farfelus de
>         >    >    >    l’autopsie du professeur Napo-Koura et les
>         conclusions
>         >    tordues du
>         >    >    procureur de
>         >    >    >    la République Robert Bakaï le 18 aôut dernier ;
>         de
>         >    nouveaux
>         >    >    éléments
>         >    >    >    viennent d’apparaître dans le dossier et
>         confortent
>         >    désormais, la
>         >    >    thèse
>         >    >    >    d’un assassinat déguisé en suicide. Ces
>         informations,
>         >    nous les
>         >    >    devons à
>         >    >    >    plusieurs amis du politologue (universitaires,
>         hommes
>         >    politiques,
>         >    >    médecins,
>         >    >    >    journalistes) qui se sont mobilisés pour faire
>         triompher la
>         >    vérité.
>         >    >    >
>         >    >    >   
>         >    >    >
>         >    >    >    Le corps du défunt porte des traces
>         d’électrocution
>         >    >    >
>         >    >    >   
>         >    >    >
>         >    >    >    La première information qui ressort de ces
>         investigations
>         >    est liée
>         >    >    à des
>         >    >    >    lésions observées autour du coup et des parties
>         génitales
>         >    de la
>         >    >    victime. Les
>         >    >    >    spécialistes en conclurent à une torture par des
>         objets
>         >    >    électriques. Pour ces
>         >    >    >    spécialistes, il est incroyable que le médecin
>         légiste ait
>         >    pu
>         >    >    conclure en une
>         >    >    >    mort par suicide en passant sous silence ces
>         différentes
>         >    lésions que
>         >    >    nous
>         >    >    >    venons de signaler. En réalité, AKA a été
>         enlevé depuis
>         >    la
>         >    >    clinique,
>         >    >    >    conduit à un endroit secret et torturé à mort
>         avant que le
>         >    corps ne
>         >    >    soit
>         >    >    >    jeté à la plage 24 h plus tard. C’est
>         d’ailleurs ce
>         >    scénario
>         >    >    qui explique
>         >    >    >    la disparition des vêtements de la victime de
>     même
>         que
>         >    l’abandon
>         >    >    de son
>         >    >    >    portefeuille, et ses verres médicaux. La version
>     du
>         >    rendez-vous en
>         >    >    plus du
>         >    >    >    parcours effectué attribué au chauffeur n’est
>         qu’une
>         >    pure
>         >    >    invention sortie
>         >    >    >    des laboratoires lugubres pour faire diversion. AKA
>         ne
>         >    s’est jamais
>         >    >    rendu à
>         >    >    >    un quelconque rendez-vous, il ne s’est jamais
>         arrêté à
>         >    l’Hôtel
>         >    >    Palm
>         >    >    >    Beach et il ne s’est jamais rendu à l’Hôtel
>         Sarakawa.
>         >    >    D’ailleurs le
>         >    >    >    docteur Fiadjoe responsable de la clinique Biasa
>         serait sous
>         >    >    d’énormes
>         >    >    >    pressions afin qu’il ne s’adresse à aucun
>         média. A la
>         >    clinique
>         >    >    Biasa les
>         >    >    >    visites aux malades sont désormais réglementées.
>         >    >    >
>         >    >    >   
>         >    >    >
>         >    >    >    Maurille Agbobli dans le mauvais rôle
>         >    >    >
>         >    >    >   
>         >    >    >
>         >    >    >    Il n’est un secret pour personne que la famille
>         Agbobli est
>         >    >    partagée entre
>         >    >    >    l’opposition et le pouvoir. Parmi ceux qui sont
>         >    actuellement dans le
>         >    >    cercle du
>         >    >    >    pouvoir, nous pouvons citer Robert Dusseh,
>         universitaire,
>         >    conseiller
>         >    >    >    diplomatique de Faure et neveu de AKA et ensuite
>         Maurille
>         >    Edoh Agbobli
>         >    >    ancien
>         >    >    >    ministre, membre du bureau politique du RPT.
>     C’est
>         donc ce
>         >    dernier
>         >    >    qui est
>         >    >    >    accusé aujourd’hui de dissuader la famille
>         d’aller plus
>         >    loin et
>         >    >    précipite
>         >    >    >    par la même occasion l’enterrement de son
>     frère.
>         Alors
>         >    que
>         >    >    certains
>         >    >    >    évoquent encore une contre autopsie avec
>         l’assistance des
>         >    experts
>         >    >    venus de
>         >    >    >    l’extérieur, les obsèques de AKA sont
>     annoncées
>         dans la
>         >    foulée
>         >    >    pour les 29
>         >    >    >    et 30 août prochain.
>         >    >    >
>         >    >    >   
>         >    >    >
>         >    >    >    Faure tapis dans l’ombre manœuvre et joue au
>         chrono
>         >    >    >
>         >    >    >   
>         >    >    >
>         >    >    >    La mystérieuse mort de AKA ramène au devant de
>         >    l’actualité la
>         >    >    récurrente
>         >    >    >    question de l’impunité qui caractérise depuis
>     40
>         ans le
>         >    régime du
>         >    >    RPT.
>         >    >    >    Faure qui espérait noyer cette question de
>         l’impunité
>         >    dans une
>         >    >    mascarade de
>         >    >    >    réconciliation après les fameuses consultations
>         nationales
>         >    se
>         >    >    retrouve du coup
>         >    >    >    dans une situation embarrassante. Depuis le palais
>         de la
>         >    Marina, il
>         >    >    tire sur les
>         >    >    >    ficelles. Comme par hasard le « leader nouveau »
>         qui n’a
>         >    jamais
>         >    >    accordé le
>         >    >    >    moindre crédit à la presse togolaise invite
>         subitement par
>         >    une
>         >    >    méthode peu
>         >    >    >    orthodoxe des journalistes des médias publics et
>         privés à
>         >    une
>         >    >    discussion à
>         >    >    >    battons rompus à la présidence de la République.
>         Certains
>         >    >    journalistes (
>         >    >    >    médias d’Etat, radios et presses privées) se
>         sont rendus
>         >    donc ce
>         >    >    jeudi à la
>         >    >    >    présidence de la République pour en ressortir
>     plus
>         tard
>         >    avec des
>         >    >    billets de
>         >    >    >    banque évalués en 200 000fcfa et 300 000fcfa par
>         tête.
>         >    Tout ceci,
>         >    >    après une
>         >    >    >    longue discussion ennuyeuse arrosée de champagne.
>         D’autres
>         >    >    journalistes qui
>         >    >    >    ont pu déceler là, le piège de la corruption ont
>         décliné
>         >    >    l’invitation
>         >    >    >    présidentielle. Lorsqu’on situe cette discussion
>         avec les
>         >    >    journalistes qui
>         >    >    >    ces derniers temps sont très critiques vis à vis
>         du pouvoir
>         >    de Faure
>         >    >    dans le
>         >    >    >    contexte de la disparition tragique de AKA on
>         comprend
>         >    aisément la
>         >    >    manœuvre du
>         >    >    >    pouvoir qui consiste à clouer le bec aux médias
>     en
>         prenant
>         >    >    habilement soin de
>         >    >    >    se donner le visage d’un président ouvert et
>         préoccupé.
>         >    >    >
>         >    >    >   
>         >    >    >
>         >    >    >    Une opposition réduite à de simples communiqués
>         >    >    >
>         >    >    >   
>         >    >    >
>         >    >    >    Après la phase des communiqués de compassion
>         certains
>         >    responsables
>         >    >    politiques
>         >    >    >    et associations de la société civile ont exhorté
>         >    l’ensemble de
>         >    >    >    l’opposition à envisager des manifestions de rue
>         dans le
>         >    but
>         >    >    d’exiger la
>         >    >    >    fin de l’impunité au Togo. Ces organisations ont
>         été
>         >    confrontées
>         >    >    au refus
>         >    >    >    catégorique d’autres partis de l’opposition
>     qui
>         de par
>         >    leur
>         >    >    popularité
>         >    >    >    devraient servir de locomotive à cette initiative.
>         Alors la
>         >    question
>         >    >    qui se
>         >    >    >    pose est de savoir si ceux qui pondent à longueur
>         de
>         >    journée des
>         >    >    communiqués
>         >    >    >    sont sincères dans leurs propos ? Visiblement le
>         leader du
>         >    MODENA
>         >    >    comme celui
>         >    >    >    du PSP qu’était Tavio Amorin ne dérangeait pas
>         seulement
>         >    le parti
>         >    >    au pouvoir
>         >    >    >    par son engagement et ses débats mais aussi ses
>         amis de
>         >    >    l’opposition qu’il
>         >    >    >    croyait naïvement être ses frères. Aucune raison
>         ne
>         >    justifie
>         >    >    aujourd’hui
>         >    >    >    l’inertie de cette opposition et de cette
>         société civile
>         >    qui jadis
>         >    >    étaient
>         >    >    >    à l’avant garde de toute violation des droits de
>         >    l’homme. La
>         >    >    réalité est
>         >    >    >    que la société togolaise baigne désormais dans
>         une
>         >    corruption sans
>         >    >    >    précédent où des responsables insoupçonnés de
>         certains
>         >    partis
>         >    >    actuels de
>         >    >    >    l’opposition émargent régulièrement dans le
>         registre de
>         >    Faure.
>         >    >    Faure en
>         >    >    >    parvenant au pouvoir en 2005 au prix des milliers
>     de
>         morts a
>         >    réussi
>         >    >    un seul
>         >    >    >    coup celui, d’avoir mis l’opposition en
>     lambeaux
>         en
>         >    enrôlant
>         >    >    certains dans
>         >    >    >    son aventure gouvernementale et en renflouant les
>         comptes en
>         >    banque
>         >    >    des autres
>         >    >    >    qui ne se contentent désormais que des
>         communiqués. Voilà
>         >    donc le
>         >    >    drame qui
>         >    >    >    se joue devant nos yeux avec des acteurs qui font
>         semblant
>         >    d’être
>         >    >    encore
>         >    >    >    opposants mais qui dans la réalité ont changé
>         depuis leurs
>         >    vestes.
>         >    >    AKA
>         >    >    >    n’est pas seulement la victime du pouvoir RPT
>     mais
>         aussi
>         >    d’une
>         >    >    société
>         >    >    >    togolaise en manque de repères, de principes, où
>         les hommes
>         >    de
>         >    >    valeurs qui
>         >    >    >    devraient servir de guide, de modèle sont
>         crétinisés par
>         >    un
>         >    >    système pervers
>         >    >    >    et vicieux autrement, monsieur Djondo, le docteur
>         Fiadjoe et
>         >    le
>         >    >    chauffeur
>         >    >    >    devraient déjà prendre la parole pour libérer
>         leurs
>         >    consciences et
>         >    >    situer les
>         >    >    >    togolais sur les réelles conditions de la mort
>         mystérieuse
>         >    et
>         >    >    tragique de AKA.
>         >    >    >    Tant que nous ne prendrons pas conscience de cette
>         réalité,
>         >    les
>         >    >    Gnassingbé et
>         >    >    >    leurs suppôts de meurtriers auront encore de beaux
>         jours
>         >    devant eux.
>         >    >    >
>         >    >    >   
>         >    >    >
>         >    >    >    Simon de Fanti, tultogo.com






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