[BDPalabres] Re: Mengara: « Monsieur Bongo, quand le piment prend 41 ans pour mûrir, il finit par pourrir »

Marcel Mabongo protected at yahoo.com
Lun 1 Sep 20:14:14 EDT 2008


Bon discours encore une fois, Dr. Vous faites bien de dire à Bongomar que s'il n'a plus rien à dire, qu'il se taise à jamais. ça me fatigue d'entendre cet homme qui est vraiment l'un des présidents les plus ignares d'Afrique. C'est désolant de voir un président parler de piment pas mûr et de mordre le doigt des opposants.
Si j'étais un enfant de Bongo, je me cacherais dans une cave jusqu'à sa mort.


BDP-Gabon Nouveau wrote:
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> BDP-Gabon Nouveau: Discours du 17 août du Dr. Daniel Mengara: « Monsieur Bongo, quand le piment prend 41 ans pour mûrir, il finit par pourrir » 
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> Source: BDP, 1 septembre 2008 
> Catégorie(s): Discours 
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> Dr. Daniel Mengara, Président, BDP-Gabon Nouveau
>  Voici ci-dessous le discours du Dr. Daniel Mengara, président du BDP-Gabon Nouveau, à l’occasion du quarante-huitième anniversaire de l’accession du Gabon à l’indépendance. Ce discours adressé au peuple gabonais constitue, entre autres, une réponse au discours creux d’Omar Bongo prononcé à l’occasion de ce même anniversaire. Le Dr. Daniel Mengara, fustigeant les oppositions conviviales, appelle également à une nouvelle prise de conscience chez les Gabonais. 
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> La vidéo de ce discours suivra dans quelques jours.
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> Chers compatriotes,
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> Comme il m’est désormais devenu coutume, je voudrais m’adresser à vous à l’occasion de ce 17 août 2008, quarante-huitième anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance. 48 ans, c’est près de deux générations de Gabonais qui, aujourd’hui, fêtent, non pas le progrès de notre nation, mais son deuil et son arriération aux mains d’un homme satanique appelé Omar Bongo.
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> Quel drame donc, de voir année après année, Omar Bongo venir à la télé répéter les mêmes vieux discours creux et les mêmes vieilles promesses jamais réalisées. Et voilà que, 41 ans après son accession usurpée à la présidence d’un pays qui ne l’a jamais élu, Omar Bongo, comme unique solution, vous propose de continuer à attendre car, dit-il, « le piment mûrit en son temps ».
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> Quoi ?! Après 41 ans d’attente déjà, tout ce que Bongo peut trouver à dire au peuple gabonais traumatisé et meurtri dans son âme et dans son être, c’est d’attendre encore que le piment mûrisse ! Ce sera pour quand, Monsieur Bongo, le mûrissement de votre piment ? Quand les termites auront mangé vos vieux os dans la tombe ? 
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> Il nous semble, à nous, Monsieur Bongo, que vous mourrez bientôt de vieillesse… Est-ce de votre tombe que vous ferez enfin mûrir ce piment? Quel héritage, Monsieur Bongo, quel legs d’accomplissements croyez-vous pouvoir laisser aux Gabonais en dehors des plus de quatre décennies de règne mafieux que vous laisserez derrière vous? Et savez-vous ce qui arrive aux pays dont les dictateurs, se croyant immortels, meurent au pouvoir? Ils laissent généralement derrière eux le chaos et la désolation, c’est-à-dire tout le contraire de cette paix bizarre que, de leur vivant, ils enfonçaient de force dans la gorge de leurs concitoyens.
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> Quelle honte !
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> Au risque de vous contredire, Monsieur Bongo, je dirai plutôt que vous ne savez pas vraiment de quoi vous parlez quand vous citez nos traditions. Vous ne savez pas vraiment ce que nos traditions commandent. Laissez-moi, dans ce cas, vous expliciter les paroles de sagesse que les anciens auraient opposées à votre histoire de piment, qui frise l’hérésie la plus totale. Votre propre père feu Monsieur Ondimba (Dieu ait son âme), si vous lui aviez posé la question de son vivant, vous aurait dit : « Cher fils, quand le piment prend 41 ans pour mûrir, il finit par pourrir. »
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> Monsieur Bongo, votre piment est un piment pourri.
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> Quand, dans un pays comme le Gabon, un président autoproclamé ne sait plus quoi dire à son peuple, et répète d’année en année les mêmes vieux discours et, comble de l’ironie, finit par justifier son échec de 41 ans par des histoires de piment qui n’est pas encore mûr, il faut conclure, Monsieur Bongo, que votre piment est pourri.
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> LIRE LA SUITE SUR CE LIEN: http://www.bdpgabon.org/articles/2008/09/01/bdp-gabon-nouveau-discours-du-17-aout-du-dr-daniel-mengara-%c2%ab-monsieur-bongo-quand-le-piment-prend-41-ans-pour-murir-il-finit-par-pourrir-%c2%bb/
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> La version vidéo suivra dans quelques jours (en traitement pour le moment).
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