[BDPalabres] Bongo préfère Ali à Pascaline...

christian mba protected at yahoo.fr
Sam 11 Oct 20:11:57 EDT 2008


Madame, Monsieur,

 
Si le Gabon veut sortir de l'abîme, soutenez le Pr. Kombila. C'est digne fils du pays qui mérite d'être à la tête de notre cher pays, le Gabon. 


----- Message d'origine ----
De : Petit Léon MBA-MINKO <protected at gmail.com>
À : bdpalabres at bdpgabon.org
Envoyé le : Jeudi, 9 Octobre 2008, 7h20mn 15s
Objet : [BDPalabres] Bongo préfère Ali à Pascaline...

Le tout récent remaniement ministériel du Gabon est révélateur à plus d’un point de ce qui se prépare en coulisse concernant la succession au sommet de l’Etat du doyen des présidents africains, Omar Bongo Ondimba.

Victime d’un grave malaise le week-end dernier dans sa villa de la sablière, le chef de l’Etat gabonais, dont les signes de fatigue et de lassitude sont de plus en plus perceptibles, a tenu à montrer une fois de plus à tous les courtisans de son trône, avec quelle fermeté il tenait encore le gouvernail de « son » petit pays le Gabon, dont il est à la tête depuis 1967.

Divisé entre deux mamelles de son propre sein, qui ne cachent d’ailleurs plus leurs intentions dans la course au palais du bord de mer, le patriarche vient de donner, à travers ce remaniement, un léger et non moins négligeable avantage au camp des appellistes, dirigé par son fils Ali Bongo (49 ans), ministre de la défense, et composé des noms tels André Mba Obame (intérieur), René Ndemezo’o (sports) ou encore Blaise Louembet (finances) ; une nouvelle configuration qui ne fera certainement pas les affaires du couple Toungui/Mferry Bongo, lequel, par ce remaniement, vient de perdre un portefeuille central, qui ne manquera de constituer un large trou lors des décomptes finaux.

Fidèle à ses contemporains (Eyadéma, Hassan II, Kabila,…), et fin connaisseur des us et traditions bantu, Bongo vient de renforcer la vieille coutume africaine qui recommande à tout patriarche, dans une perspective de lègue de l’héritage familial, le soin de préférer un fils à une fille, les filles étant en finalement destinées à aller en mariage, donc appelées à servir une famille exogène.

Reste à savoir si le peuple Gabonais, de plus en plus marginalisé dans le partage des ressources de ce riche émirat du golf de Guinée, saura approuver le choix de son doyen de président. D’autant plus que d’autres noms, tels Mba Abessolo, Mamboundou, Ogoulinguendé, Kombila ou encore Oyé Mba sont de plus en plus cité dans les officines et les salons feutrés de la belle capitale du pays, Libreville.

Petit-Léon Mba Minko






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