[BDPalabres] Quand la crise fait émerger des leaders

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Jeu 6 Nov 11:48:21 EST 2008


NB : si avec la lecture de ci-dessous  le fouet de l'action, de l'intérêt commun, de la prise de risque contrôlée et mesurée, ne finit pas de vous catapulter à agir, à apporter votre soutien alors nous pouvons dire à l'unisson : mangeons et buvons car demain nous allons mourir !!!!
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Date: Thu, 06 Nov 2008 11:48:21 -0500
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X-List-Received-Date: Thu, 06 Nov 2008 16:48:22 -0000

Quand la crise fait émerger des leaders
 
En période de crise, les leaders s'imposent en misant sur leurs qualités personnelles plutôt que sur leur expertise technique, comme la plupart des managers.
 
C'est lorsqu'on est environné de tous les dangers qu'il n'en faut en redouter aucun » : en ces temps de crise, Sun Tzu, le penseur chinois fétiche des dirigeants, reprend du service. « Le leader qui sait anticiper et qui veut en être, loin de se recroqueviller dans une attitude défensive, doit se dépêcher de répondre au mouvement par le mouvement », estime Laurent Buratti, président du directoire de Transformance, un cabinet à la croisée du coaching et du conseil.
 
Car c'est en effet aussi dans les moments les plus chahutés que les meilleures opportunités se présentent. Mais, dans un contexte économique aussi secoué qu'aujourd'hui, nombre de dirigeants, attentistes ou pétrifiés, peinent à s'adapter .
 
« La crise est un révélateur »
 
« La crise est un révélateur », poursuit-elle. « Un révélateur de leaders, de lâches, de courage, d'insuffisance managériale, etc. »
 
Un avis que partage Arnaud Lévêque du cabinet Wega Conseil : « La crise ne laisse personne indemne. Elle confronte chacun à ses peurs et à ses comportements de survie : déni de réalité, colères, abattement, fuite, incapacités à assumer un rôle d'autorité ou de soumission, incapacité à décider dans les temps, confrontation des valeurs, difficultés à s'exposer, à s'exprimer ou à canaliser l'émotion. » La liste n'est pas limitative.
 
« En ces périodes clefs, le leader s'expose, paie de sa personne et sait tirer partie de qualités bien plus personnelles que techniques », explique Laurent Buratti. Autant de caractéristiques qui le séparent du simple manager. Le leader sait donner le ton, délivrer un message mobilisateur, rendre crédible un projet ou bien une ambition. Pas nécessairement le manager. La raison ? Le leader est avant toute chose porté par une sécurité personnelle, qui lui permet d'affronter les turbulences et les pertes de repères.
 
« Aspirateur de stress »,
 
Parce qu'il se sait suffisamment compétent pour ne pas se croire obligé de le prouver à tout bout de champ, il est aussi capable d'instaurer un climat de sérénité quand tout le monde a peur (y compris lui). « C'est un aspirateur de stress », résume Laurent Buratti, l'orchestre du « Titanic » à l'esprit. « S'il sait, de surcroît, accepter de ne pas tout savoir et reconnaître sa difficulté d'être en période d'incertitude, il autorise aussi ses subordonnés à exprimer leurs difficultés. »
 
Opportunités
« Ces périodes de crise sont riches en enseignements et offrent beaucoup d'opportunités en interne »,
 
d'aucuns vont savoir mobiliser leurs équipes, remonter leur moral et capitaliser sur un fort sentiment d'appartenance. « D'autres prendront l'initiative de décisions brutales : des séparations  par exemple », constate Bénédicte Haubold, fondatrice d'Artélie Conseil, un cabinet spécialiste des situations humaines délicates. « c'est l'occasion de grimper quelques échelons ou de prendre des positions symboliques », poursuit-elle. Le tissu social est alors affecté d'une telle manière que certains vont pouvoir saisir l'occasion de se propulser à l'avant-scène et obtenir des degrés de liberté inespérés.
 
NB : Ce sera certainement l'effet OBAMA !!!! La jeunesse au commande il faudra mobiliser dessus , profiter de ce vent porteur qui se lève et faire grand échos, se saisir de toutes les opportunités tous azimuts pour amener le débat de la régénération du corps décisionnaire au centre du débat, ouvrir définitivement le débat du passage du relais...N'oublions pas Clinton avait refusé de recevoir Bongo...OBAMA ??? Mais ce qui est sûr c'est qu'il demandera une rupture générationnelle qui se jouera soit avec nous ou sans nous, c'est le moment de se positionner...De dialoguer large...Ali potentiellement en tête de liste devra compter dessus à moins de se retrouver avec un front....
 
A bon entendeur ? Salut !!!
 

 

L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite





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