From protected at yahoo.fr Thu Nov 6 11:48:21 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Thu, 06 Nov 2008 16:48:21 -0000 Subject: [BDPalabres] Quand la crise fait émerger des leaders Message-ID: NB : si avec la lecture de ci-dessous le fouet de l'action, de l'intérêt commun, de la prise de risque contrôlée et mesurée, ne finit pas de vous catapulter à agir, à apporter votre soutien alors nous pouvons dire à l'unisson : mangeons et buvons car demain nous allons mourir !!!! Message-Id: Sender: Date: Thu, 06 Nov 2008 11:48:21 -0500 X-Mailman-Approved-At: Thu, 06 Nov 2008 12:08:29 -0500 X-BeenThere: bdpalabres at bdpgabon.org X-Mailman-Version: 2.1.11.cp2 Precedence: list Reply-To: Forum Palabres - BDP-Gabon Nouveau X-List-Received-Date: Thu, 06 Nov 2008 16:48:22 -0000 Quand la crise fait émerger des leaders En période de crise, les leaders s'imposent en misant sur leurs qualités personnelles plutôt que sur leur expertise technique, comme la plupart des managers. C'est lorsqu'on est environné de tous les dangers qu'il n'en faut en redouter aucun » : en ces temps de crise, Sun Tzu, le penseur chinois fétiche des dirigeants, reprend du service. « Le leader qui sait anticiper et qui veut en être, loin de se recroqueviller dans une attitude défensive, doit se dépêcher de répondre au mouvement par le mouvement », estime Laurent Buratti, président du directoire de Transformance, un cabinet à la croisée du coaching et du conseil. Car c'est en effet aussi dans les moments les plus chahutés que les meilleures opportunités se présentent. Mais, dans un contexte économique aussi secoué qu'aujourd'hui, nombre de dirigeants, attentistes ou pétrifiés, peinent à s'adapter . « La crise est un révélateur » « La crise est un révélateur », poursuit-elle. « Un révélateur de leaders, de lâches, de courage, d'insuffisance managériale, etc. » Un avis que partage Arnaud Lévêque du cabinet Wega Conseil : « La crise ne laisse personne indemne. Elle confronte chacun à ses peurs et à ses comportements de survie : déni de réalité, colères, abattement, fuite, incapacités à assumer un rôle d'autorité ou de soumission, incapacité à décider dans les temps, confrontation des valeurs, difficultés à s'exposer, à s'exprimer ou à canaliser l'émotion. » La liste n'est pas limitative. « En ces périodes clefs, le leader s'expose, paie de sa personne et sait tirer partie de qualités bien plus personnelles que techniques », explique Laurent Buratti. Autant de caractéristiques qui le séparent du simple manager. Le leader sait donner le ton, délivrer un message mobilisateur, rendre crédible un projet ou bien une ambition. Pas nécessairement le manager. La raison ? Le leader est avant toute chose porté par une sécurité personnelle, qui lui permet d'affronter les turbulences et les pertes de repères. « Aspirateur de stress », Parce qu'il se sait suffisamment compétent pour ne pas se croire obligé de le prouver à tout bout de champ, il est aussi capable d'instaurer un climat de sérénité quand tout le monde a peur (y compris lui). « C'est un aspirateur de stress », résume Laurent Buratti, l'orchestre du « Titanic » à l'esprit. « S'il sait, de surcroît, accepter de ne pas tout savoir et reconnaître sa difficulté d'être en période d'incertitude, il autorise aussi ses subordonnés à exprimer leurs difficultés. » Opportunités « Ces périodes de crise sont riches en enseignements et offrent beaucoup d'opportunités en interne », d'aucuns vont savoir mobiliser leurs équipes, remonter leur moral et capitaliser sur un fort sentiment d'appartenance. « D'autres prendront l'initiative de décisions brutales : des séparations par exemple », constate Bénédicte Haubold, fondatrice d'Artélie Conseil, un cabinet spécialiste des situations humaines délicates. « c'est l'occasion de grimper quelques échelons ou de prendre des positions symboliques », poursuit-elle. Le tissu social est alors affecté d'une telle manière que certains vont pouvoir saisir l'occasion de se propulser à l'avant-scène et obtenir des degrés de liberté inespérés. NB : Ce sera certainement l'effet OBAMA !!!! La jeunesse au commande il faudra mobiliser dessus , profiter de ce vent porteur qui se lève et faire grand échos, se saisir de toutes les opportunités tous azimuts pour amener le débat de la régénération du corps décisionnaire au centre du débat, ouvrir définitivement le débat du passage du relais...N'oublions pas Clinton avait refusé de recevoir Bongo...OBAMA ??? Mais ce qui est sûr c'est qu'il demandera une rupture générationnelle qui se jouera soit avec nous ou sans nous, c'est le moment de se positionner...De dialoguer large...Ali potentiellement en tête de liste devra compter dessus à moins de se retrouver avec un front.... A bon entendeur ? Salut !!! L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Thu Nov 6 11:49:13 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Thu, 06 Nov 2008 11:49:13 -0500 Subject: [BDPalabres] Sassou Nguesso prend son billet pour le G20 à Washington Message-ID: Arrêtons de faire le mariole !!!! Là bas ils vont parler des vrais problèmes et des vrais solutions, ils n'ont point besoin des brasseurs de vent !!!! NB : Seul l'Afrique du Sud est conviée...C'est de la gesticulation, du forcing lamentable...'Pardon, pardon invitez nous !!!!' Congo : Sassou Nguesso prend son billet pour le G20 à Washington 'Le président congolais n'a pas encore reçu d'invitation mais «les chefs d'Etat ont décidé que le président Denis Sassou Nguesso puisse faire le plaidoyer pour l'Afrique à l'occasion de la réunion historique du 15 novembre à Washington», a déclaré le ministre congolais de l’Economie forestière, Henri Djombo, à la lecture de la déclaration adoptée par les 1 348 participants au FMDD. Les huit chefs d'Etat qui ont mandaté leur homologue congolais sont le président Bongo Ondimba (Gabon), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Thomas Yayi Boni (Bénin), François Bozizé (République centrafricaine), Faure Gnassingbé (Togo), Fradique de Menezes (Sao Tome et Principe) et Pierre Nkurizinza (Burundi). Leur proposition a notamment été soutenue par le prix Nobel de la paix 2004, Wangari Maathai. ' L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Thu Nov 6 11:49:50 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Thu, 06 Nov 2008 11:49:50 -0500 Subject: [BDPalabres] LA DETTE DE 40 PAYS EST INFERIEURE A LEURS CAPITAUX CACHES A L'ETRANGER. Message-ID: A Monsieur Mayandji et les autres....Apprenons à se lire sans précipitations et sans voir nos démons chez les autres...En relisant vous aurez compris que c'est simplement un article d'autrui que j'ai bien voulu balancer à la connaissance et à l'appréciation des uns et des autres...Le liens y était donné d'ailleurs au départ mais apparemment tronqué... Il est temps pour nous de grandir et de sortir des réactions diarrhéiques !!! Ce n'est point une tribune pour le dernier sursaut devant le précipice d'une vie ordinaire et combien rageante au fond de soi... L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Thu Nov 6 11:50:39 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Thu, 06 Nov 2008 11:50:39 -0500 Subject: [BDPalabres] Gordon Brown "optimiste" sur une aide financière des pays du Golfe au FMI Message-ID: A lire : "Ryad n'a effectué aucun commentaire officiel mais, de source gouvernementale britannique, on a affirmé que les Saoudiens ne souhaitaient pas devenir "la vache à lait" d'économies "à la dérive" Gordon Brown "optimiste" sur une aide financière des pays du Golfe au FMI Il y a 1 jour DOHA (AFP) — Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, s'est dit optimiste dimanche quant à la possibilité d'obtenir des monarchies pétrolières du Golfe une aide envers le FMI, dans le but de secourir les pays victimes de la crise financière. "Je pense que les Saoudiens vont contribuer, comme d'autres pays, et que nous aurons un fonds mondial plus important", a déclaré M. Brown à la presse à Ryad, estimant que d'autres Etats du Golfe suivront. "Les gens veulent investir à la fois pour aider le monde à traverser cette très mauvaise passe mais aussi pour travailler avec nous afin que nous soyons moins dépendants du pétrole et que nous ayons des prix du pétrole plus stables", a-t-il ajouté. M. Brown a entamé samedi à Ryad une tournée de quatre jours qui l'a conduit dimanche à Doha pour y rencontrer son homologue Hamad ben Jassem et l'émir du Qatar, Hamad ben Khalifa Al-Thani. Le Premier ministre britannique se rendra ensuite lundi à Abou Dhabi pour une visite de deux jours, selon l'agence officielle émiratie Wam. M. Brown tente de persuader les dirigeants de ces Etats d'aider le Fonds monétaire international (FMI) à accroître ses ressources actuelles, qui se chiffrent à 250 milliards de dollars, pour soutenir les économies de pays affectés par la crise financière mondiale, comme la Hongrie, l'Ukraine et l'Islande. Ryad n'a effectué aucun commentaire officiel mais, de source gouvernementale britannique, on a affirmé que les Saoudiens ne souhaitaient pas devenir "la vache à lait" d'économies "à la dérive". Le Premier ministre du Qatar a, lui, souligné que Doha préférait coopérer avec la communauté internationale, plutôt que de l'aider. "Nous devons travailler ensemble, mais au lieu d'utiliser le mot +aide+, je pense que nous devrions employer celui de +coopération+", a-t-il dit lors d'une conférence de presse avec M. Brown. Le ministre britannique du Commerce, Peter Mandelson, qui accompagne M. Brown, a déclaré que la conclusion d'un accord était "un processus, non un événement". Aucun accord n'est attendu dans les prochains jours. Dimanche, à Ryad, M. Brown avait estimé qu'en soutenant le FMI, les pays du Golfe pouvaient se prémunir d'un effet de "contagion". "J'ai bon espoir que vous et d'autres Etats du Golfe aurez la volonté de vous joindre à d'autres pays pour empêcher la crise de s'étendre, en aidant à renforcer le fonds international pour les économies affectées", avait-il dit. Plaidant en faveur d'un rôle accru des pays du Golfe dans le système financier international, M. Brown s'est dit favorable à une "réforme des institutions internationales". Et d'ajouter que l'Arabie avait un "rôle crucial" à jouer pendant le sommet du G20 à Washington le 15 novembre, lors duquel les chefs d'Etat des grands pays industrialisés et émergents vont discuter d'une refonte du système financier international. "Un nouvel ordre mondial" plus juste et plus stable peut émerger de la crise, a-t-il encore estimé. Le Premier ministre britannique, qui s'est heurté à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) au sujet de sa récente réduction de production, a aussi souhaité un marché pétrolier plus stable. L'Arabie saoudite est le premier producteur de l'Opep. "Nous avons un intérêt commun en tant que producteurs et consommateurs à avoir des prix plus stables et une transition, à plus long terme, vers une économie avec moins d'émissions de carbone", a dit M. Brown. Les prix du pétrole ont baissé de presque 60% depuis juillet, passant d'environ 150 dollars le baril à quelque 60 dollars. Les marchés du Golfe se sont en outre écroulés, perdant 250 milliards de dollars en octobre. Avant de conclure sa visite en Arabie, Gordon Brown a serré la main à d'anciens détenus saoudiens de la base américaine de Guantanamo, à Cuba, qui suivent un programme de réinsertion. L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Thu Nov 6 11:53:16 2008 From: protected at yahoo.fr (mouta w maurice gligli) Date: Thu, 06 Nov 2008 11:53:16 -0500 Subject: [BDPalabres] TOGO: les 50 ans de tavio Amorin a Bruxelles Message-ID: INVITATION CORDIALE Je vous prie de bien vouloir honorer de votre présence la grande journée Tavio Amorin que nous organisons à Bruxelles le samedi 22 novembre 2008. Votre présence et votre participation effective sont indispensables et constituent un soutien à la lutte des peuples du Togo pour sa libération effective du joug de la dictature. Recevez mes salutations panafricanistes. D'avance merci. la lutte continue la patrie ou la mort nous nous vaincrons !! http://gliglimouta.afrikblog.com/ Colloque à Bruxelles Tavio Amorin, le panafricaniste visionnaire Cinquantenaire de la naissance de Tavio Amorin 20 novembre 1958 - 20 novembre 2008 La Fondation Tavio Amorin, le Cercle International de réflexion Kwame N’Nkrumah, le Cercle de réflexion « Intérêts Citoyens », l’Institut panafricain Tavio Amorin, CASATA, les Amis du Togo et des peuples africains organisent un Colloque d’hommage pour les 50 années de naissance Tavio Ayao Amorin, martyr de la lutte de libération et de la démocratisation du Togo, le Samedi 22 novembre 2008 à la Salle des conférences du Centre Elzhenof Avenue de la Couronne 12-14 à 1050 Ixelles PROGRAMME DE LA JOURNEE 1ere partie : La vie et l’engagement politique de Tavio Amorin De 10h à13H : 1-Qui était Tavio Amorin ? Maurice Mouta GLIGLI, Président du FPP (Front Patriotique Panafricain) 1- Témoignages Magloire Olympio (Compagnon de lutte de Tavio Amorin) ; Karl Gaba (Compagnon de lutte de Tavio Amorin et Editeur du www.letogolais.com) Paul Ayanou (Ex membre du Bureau Exécutif du PSP) 2- L’engagement politique de Tavio Amorin contre la dictature d’Eyadéma Par M. Godwin Tété (Ancien membre du HCR) Témoignages Spéro Houmey (SG de Bâtir le Togo et Ancien membre de la rédaction du journal Kpakpa Désenchanté) 3- 4- Tavio Amorin, Théoricien et Stratège du mouvement panafricain par Jean-Charles Coovi Gomez, Historien et Egyptologue Témoignages Yvon Nikoué (Compagnon de lutte de Tavio Amorin) Guillaume Mambugu, (Casata- Belgique) ; 5- De l’assassinat de Tavio Amorin et la question de l’impunité au Togo par Isidore Latzoo, Président du CTR (Comité Togolais de Résistance)*** sous réserve Pause Déjeuner De 14h à 16h 2eme partie : Questions-Débats La situation politique togolaise actuelle : Analyse et Perspectives Modération par Pr Tedanga Camille VENEZ NOMBREUX TEMOIGNER VOTRE SOLIDARITE A LA LUTTE POUR LA DEMOCRATISATION DU TOGO From protected at yahoo.fr Thu Nov 6 11:55:37 2008 From: protected at yahoo.fr (Sima Mve Estelle) Date: Thu, 06 Nov 2008 11:55:37 -0500 Subject: [BDPalabres] Notre penseur et frère gabonais a fait des félicitations très appuyées à OBAMA ... Message-ID: Notre penseur et frère gabonais a fait des félicitations très appuyées à OBAMA ... http://www.continentalnews.fr/# http://www.continentalnews.fr/actualite/politique,15/barack-obama-vachement-baraque-non,4719.html Merci pour ton courage, Merci d’y avoir cru jusqu’au bout, Merci la mère qui a su porter le destin qui était en toi, Merci à ce père brisé par certains dont la revanche était inscrite dans le fils que tu es, Merci d’apporter cette fraicheur, cette réconciliation définitive ouvrant les portes vers un avenir meilleur en construction, Merci par ta seule présence, par cette réussite de donner la preuve la plus vibrante de l’intelligence humaine, de l’intelligence noire à côté de toutes les intelligences pour la construction d’un monde meilleur, Merci pour ta simplicité dans la victoire, cette sobriété devant un exploit aussi gigantesque, Merci définitivement de donner la preuve de la suprématie des idées et de la conviction face aux forces rétrogrades de l’immobilisme, Merci d’inspirer ce continent qui a temps besoin de cette fraicheur, cette fraicheur de l’initiative, cette fraicheur des idées, cette fraicheur de la conviction de notre propre humanité dans un progrès progressif et générationnel, Merci d’avoir apporté un peu plus la preuve de l’importance, de la nécessité et de l’urgence face à des enjeux et défis cruciaux qu’un changement générationnel à la tête des États est possible, Merci pour ta contenance, cette ascèse qui a su faire de toi cet homme qui rassure, qui brise sans détruire, cet homme humanisé de toutes les composantes de la nation USA, Merci d’être en ce jour, par ta couleur, le dernier rempart contre les derniers tabous et clichés de la vielle intelligence dépassée et défraichie, Merci du positivisme naissant des minorités, du positivement noir, de toutes les races, Merci à vous tous qui avez apporté vos voix pour porter ce monde dans une ère nouvelle, merci à toute l’humanité, campée derrière les écrans, une nuit longue et palpitante et qui aboutit à produire le meilleur de nous même, le meilleur de nous tous, Merci d’avoir porté valablement et audacieusement ce leitmotiv rentrant définitivement dans l’histoire de l’humanité : YES, WE CAN !!! A mes frères et pères, c’est bien avec du neuf que l’on fait du neuf même si le vieux peut aider à mieux choisir le neuf. Des pangols et des Djinns, le chemin est encore long… Rousselot Animbogo Senior Architecte NTIC / Ingénieur télécom Executive MBA : Master Management, Business et Stratégie Master Stratégie et expertise financière From protected at gmail.com Thu Nov 6 11:56:34 2008 From: protected at gmail.com (Sylvain Ndong) Date: Thu, 06 Nov 2008 11:56:34 -0500 Subject: [BDPalabres] Obama ! Message-ID: Obama ! La fierté. Fierté d’être Noir, fierté de voir un Noir élu au job le plus important au monde, fierté de pouvoir regarder au fond des yeux ceux qui vous méprisent, fierté indicible. Beaucoup d’Africains ont pleuré de bonheur et d’émotion aux premières heures du 5 novembre. Impensable, indicible, incroyable. Quand Barack Obama était gamin à l’école, les petits blancs lui demandaient si son père était anthropophage, pourquoi ses cheveux étaient crépus, d’autres criaient sur son passage, en imitant les gestes du singe : « Luo… Luo… Luo ». C’était à Hawaï, à l’école de Punahau. Quel chemin parcouru depuis ! Moi, je pense à cet homme que Barack n’a finalement jamais connu : son père. Barack senior, du clan Alego des Luos, non loin de Kisumu au Kenya. Chez les Luos, les esprits des ancêtres ne meurent jamais et Dieu s’appelle Nyasaye au Nyakalaga, « celui qui se répand partout ». Dieu, chez les Luos, prend volontiers la forme d’un homme pour s’incarner et servir de lien entre la communauté et ses ancêtres. Et si Barack junior était Dieu ? Certains y croient, là-bas, sur les rives du Lac Victoria… Avec lui, c’est l’Afrique, toute l’Afrique, celle des villages et des esclaves déportés, du Tam Tam et du blues, des champs de coton et des champs d’arachide, de Luther King et de Shaka Zoulou, des griots mandingues et des rappeurs du Bronx, de Lumumba et de Malcolm X, de Sankara et de Césaire, de Mandela et d’Angela Davis, des noyés de Gibraltar et des stars d’Hollywood, des saints et des vilains, des ombres et des lumières, qui fait son entrée à la Maison Blanche. Peu importe si Barack Obama ne pourra rien changer aux injustices du monde, peu importe s’il déçoit. Ce qu’il vient d’accomplir est irremplaçable. François Soudan From protected at ifrance.com Thu Nov 6 11:57:47 2008 From: protected at ifrance.com (Essono Obounou) Date: Thu, 06 Nov 2008 11:57:47 -0500 Subject: [BDPalabres] Une nouvelle vision Message-ID: Chers compatriotes, C’est avec un grand honneur et un nouvel espoir que je viens auprès de vous partager la joie qui m’anime en ce moment historique qu’est l’élection du 44ème Président des Etats-Unis d’Amériques en l’occurrence Barack Obama. Cette joie ne m’anime guère parce qu’il est métis ou que son père soit d’origine africaine mais au contraire son parcours atypique et son discours. En effet, Obama 44 ans n’est pas un cacique dans son parti (Démocrate) mais toutefois il a charmé les militants de ce parti face à Hillary Clinton une doyenne parmi les doyens. Son discours a fait la différence du début de cette campagne électorale jusqu’à la fin prônant un changement de l’Amérique par conséquent une nouvelle ère mondiale. Il a appelé son peuple à s’unir et à travailler pour l’avancement de l’Amérique sans distinction de race, de couleurs, de rang social ou de parti politique. Cette élection doit servir d’exemple pour le monde entier vu sa particularité c'est-à-dire un homme de couleur peu connu il y’a quelque années, sortant d’une famille de classe moyenne accéder à la maison blanche. Les Etats-Unis d’Amérique ont montré un bel exemple de démocratie. Le facteur racial que certains craignaient n’a pas empêché au Sénateur Obama de briguer la magistrature mais au contraire la victoire a été écrasante. Les américains ont voté pour l’Amérique et non pour des intérêts partisans ou raciaux. En Afrique, où règne la misère et l’instabilité il est étonnant que beaucoup mettent en avant le facteur ethnique, régional ou partisan. Il est tant que les africains comprennent que le changement ne viendra pas par miracle mais par la volonté du peuple. Le patriotisme est la base de tout développement durable les américains l’ont compris et ont donné le ton. Aux dictateurs qui s’accrochent au pouvoir, ils devraient avoir honte et démissionner s’ils ont encore un peu d’honneur comme l’ont remarquablement démontré Hilary Clinton et Mc Cain. Ils ont vite comprit qu’une nouvelle génération est née, une génération qui incarne le changement. A tous mes frères et sÅ“urs africains, une nouvelle ère s’ouvre à nous, la flamme de l’espoir a augmenté d’intensité. Ce qui était hier un rêve, est aujourd’hui réalité. Le rêve de Martin Luther King s’est réalisé. Nous aussi rêvons et ayons de l’espoir de voir notre Afrique prospère et unie. Le Patriote ESSONO OBOUNOU Site web : http://essono-obounou.ifrance.com From protected at yahoo.fr Thu Nov 6 12:07:01 2008 From: protected at yahoo.fr (yannick ebibie) Date: Thu, 06 Nov 2008 12:07:01 -0500 Subject: [BDPalabres] Re: LA DETTE DE 40 PAYS EST INFERIEURE A LEURS CAPITAUX CACHES A L'ETRANGER. Message-ID: Nouvel article sur le reseau social de reflexion en ligne pour les jeunes: www.memetoimeme.org Reagissez au debat sur la grève des enseignants www.memetoimeme.org debattez par écrits, par chats ou par video --- En date de : Ven 31.10.08, Christian MAYANDJI a écrit : De: Christian MAYANDJI Objet: [BDPalabres] Re: LA DETTE DE 40 PAYS EST INFERIEURE A LEURS CAPITAUX CACHES A L'ETRANGER. À: bdpalabres at bdpgabon.org Date: Vendredi 31 Octobre 2008, 20h56 ___________________________________________________________ Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. ___________________________________________________________ Je ne comprend pas l'intéret de l'affirmation de notre fameux "l'oeil" lorsqu'il nous rapporte que la dette de 40 pays est inférieure à leurs capitaux déposés dans les banques à l'étranger. J'imagine qu'il veux nous faire comprendre qu'il s'agit là d'un signe de mauvaise gestion des dirigeants de ces pays. Cela peut donner l'impression d'etre vrais sur un plan moral car "l'oeil" et d'autres compatriotes sub-africains soient distribués comme des petits pains à chacun citoyen. Si Je ne voyais midi uniquement à ma porte, je serais tenté de partager ce sentiment. Mais le monde de la gestion, et encore plus celui de la finance ne tourne pas comme cela. Pour une fois, les dirigeants concernés ont fait preuve de prudence et cette information est - aussi paradoxalement que cela puisse etre un indicateur de bonne gestion financière. Un entreprenneur soucieux d'assurer la perenité de son entreprise n'aurait pas fait mieux. En finance, cela veut dire que ces pays bénéficie d'un effet de levier, autrement dit ils sont capable de lever les fonds nécessaires aux investissements à realiser dans leur pays respectifs. La question qui se posent est celle de savoir 1) si les fonds sont déposés pour le compte des Etats ou pour celui des des personalité politiques. Dans le premier cas, le patrimoine financier reste celui de l'Etat qui, personne juridique distinct, peut en disposer quelque soit l'alternance politique. Dans le deuxième cas, il s'agirait de détournement de fond que les juristes sauront qualifier. Je prefère croire qu'il y a autour de ces dirigeants das cadres suffisamment intelligents que l'opration relève du premier cas. 2) quel est l'affectation des emprunts contractés grâce à ces effets de levier. Pour ce qui me concerne, je ne cesserais jamais de dénoncer les importantes sommes d'argents qui sont affectés au budget de fonctionnement et principlament à la masse salariale. J'estime qu'il y a des secteurs qui sont incontournables : la santé, l'éducation, la sécurité, la justice, la gestion du patrimoine, l'administration territoriale, les affaires étrangères et le fonctionnement des institutions de la république. A coté de cela, de nombreux ministères devraient se convertir en établissements publics et etre géré sur la base d'un contrat fondé à la fois une obligation de moyens et résultat sur périodicité fixé dans le cadre de ces contrats. Les employés de ces établissements ne devraient pas être des fonctionnaires des contractuels : des personnes dont la stratégie de recrutement dépendrait du niveau d'activité de ces secteurs. Les moyens mis à la disposition de ces établissements publics devraient être fonction de leur niveau d'activité. Surtout et par dessus tout, ces établissement publics doivent avoir vocation à être privatisé au de 10 ans d'existence lorsque par le niveau de leurs activités elles peuvent assurer leur perenité et leur développement. Dans le cas contraire, ces établissements doivent être dissouts et les ressources humaines doivent être invités à se reconvertir vers des activités où elles peuvent mieux faire valoir leurs compétences. Il faut reorganiser l'affectation du budget de fonctionnement de l'Etat, sans forcément le comprimer mais l'affecter dans des activités en phase de lancement et non dans des activités en déclin ou considérés comme des "poids morts". En ce qui concerne le budget des investissements. Il me parait important de revisiter certaines stratégies économiques, notamment celle qui consistent à se lancer dans la création de certaines infrastructures économiques au nom de la continuite de l'Etat, sans se préoccuper de la viabilité ou encore de la rentabilité de ces infrastructures. La prise en charge d'une infrastrucure par l'Etat doit s'inscrire dans le cadre du soutien d'une activité en phase de lancement ou de croissance et non pas pour repondre uniquement à des veleités clientélistes. Un dirigeant doit prendre des risques sur sa popularité quitte à mettre en oeuvre un plan de communication pour expliquer le bien fondé de certaines décision. En fait, le principe qui doit prévaloir, c'est que chaque activité doit financer ses propres infrastructures de développement et que les "canards boiteux" soient sacrifiés sur l'autel de la croissance. De toutes façon, il y a le système de l'assistance sociale et des sociétés de bienfaisance qui sont là pour les soutenir en toute humanité. Il faut arrêter avec tous ces rond de cuir qui squattent à longueur de journée les bureaux et qui, à force de s'ennuyer, finissent par faire la cour à leurs secretaires et à passer du bon temp avec elles dans les bureaux. Il ne faut pas dénoncer n'importe quoi sans prendre le temps de s'instruire sur la pertinence de certaine décision. Il lutter contre le gaspillage des ressources ou simplement contre des affectations inappropriées. il faut avoir le courage d'accepter le fait qu'on puisse se tromper et réajuster le tir. Quelque fois, on peut envisager de changer radicalement le mode de fonctionnement en bousculant les habitudes de ceux qui se prennent pour les barons d'un système. Voilà..Voilà..Voilà ce que je pense de cette "bonne" nouvelle. MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE --- En date de : Jeu 30.10.08, loeil a écrit : De: loeil Objet: [BDPalabres] LA DETTE DE 40 PAYS EST INFERIEURE A LEURS CAPITAUX CACHES A L'ETRANGER. À: bdpalabres at bdpgabon.org Date: Jeudi 30 Octobre 2008, 14h51 ___________________________________________________________ Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. ___________________________________________________________ La dette extérieure totale des 40 pays de l'Afrique sub-saharienne est inférieure de 380 milliards de dollars à ses capitaux déposés à l'étranger. C'est le scandale que révèlent deux chercheurs de l'Université du Massachusetts. Selon un rapport élaboré par deux chercheurs de l'Université du Massachusetts, Amherest, la somme des capitaux cachés à l'étranger par les 40 pays de l'Afrique sub-saharienne pendant la période 1970-2004 est de 607 milliards de dollars. Or la dette étrangère totale de ces pays en 2004 était de 227 milliards de dollars. En d'autres termes, l'Afrique sub-saharienne est un créditeur net vers le reste du monde, au sens où ses activités extérieures, ou le capital caché dans des banques étrangères, dépasse ses passivités extérieures, c'est-à-dire sa dette étrangère. CORRUPTION ET MALVERSATION : Cette dette, rappellent les deux chercheurs, est en bonne partie détenue par ces mêmes banques où sont déposés les fonds soustraits par la corruption et la malversation. La fuite annuelle des capitaux de l'Afrique sub-saharienne a d'autre part une valeur égale à l'aide annuelle au développement que reçoivent ces pays. «Les personnes responsables de la fuite des capitaux sont généralement des membres de l'élite économique et politique locale, qui tirent avantage de leur position privilégiée pour acquérir des fonds et les transférer à l'étranger», affirme le rapport. «L'acquisition et le transfert des capitaux comportent souvent des pratiques juridiquement discutables, parmi lesquelles la falsification de documents commerciaux, l'appropriation indue des gains des exportations, et les pots-de-vin sur les adjudications publiques et sur les contrats du secteur privé», précise-t-il encore. LA FUITE DES CAPITAUX FRAPPE LES PAUVRES : La fuite des capitaux est un délit qui frappe les plus pauvres. Le rapport souligne en effet que les effets négatifs de la fuite des capitaux retombe sur le dos des membres de la société possédant moins. L'impact régressif de la fuite des capitaux est aggravé quand il y a une dévaluation: les riches qui ont des capitaux étrangers ne ressentent pas ses effets, tandis que les pauvres ne jouissent d'aucune protection. Il faut donc mettre au point des stratégies pour rapatrier les capitaux cachés dans des banques étrangères. Quelques signes positifs sont arrivés récemment: les banques suisses ont en effet collaboré pour retrouver la trace des comptes courants de deux dictateurs africains morts il y a quelque temps, le zaïrois Mobutu et le nigérien Abacha. Mais cela n'a eu lieu qu'après une forte pression internationale. L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Sat Nov 8 10:51:14 2008 From: protected at yahoo.fr (NTOUTOUME fred) Date: Sat, 08 Nov 2008 10:51:14 -0500 Subject: [BDPalabres] Analyse sur la crise financiere actuelle et les institutions de bretton woods Message-ID: LA CRISE FINANCIÈRE ACTUELLE, LA GOUTE D'EAU QUI FERA DEBORDER LE VASE DES INSTITUTIONS DE BRETTON WOODS? Par Fred NTOUTOUME, Depuis que le 28 Juillet 2007, deux importants fonds d’investissements appartenant à la banque américaine Bear Stearns se sont déclarées en faillite, l’onde de choc de l’éclatement de la bulle immobilière américaine - ou crise des subprimes, a fait tache d’huile dans le reste de l’économie mondiale. Cette crise des prêts hypothécaires immobiliers de l’outre atlantique, faisant elle-même suite à une série d’autres crises sur les places financières depuis le début du XXe siècle, est à l’origine des poussées de fièvre actuelles que connaissent les marchés financiers américains, européens et asiatiques. Sous le vocable de crises financières actuelles, nous retiendrons les principaux phénomènes d’exubérance irrationnelle suivie d’éclatement de bulles spéculatives –appelé « krach »- qui sont intervenus depuis le début de la décennie. L’euphorie boursière du Nasdaq puis sa brutale chute du 10 Mars 2000, suite à un afflux massif d’ordres de vente des valeurs technologiques, venait préfigurer la crise dite de « l’éclatement de la bulle Internet ». Elle durera jusqu’à 2003. Tout juste quatre années plus tard, un autre krach, visiblement plus violent, tourmente de nouveau les places financières. Comment se manifeste cette nouvelle crise et quelles en sont les conséquences ? Comment revenir à un système financier international plus stable ? I/ Ampleur de la crise financière actuelle Au plan financier, l’ampleur de la crise actuelle s’avère préoccupante selon les analystes. En effet si l’on compare l'évolution du S&P 500, indice qui reflète la valeur de 500 grandes entreprises américaines cotées, ajusté de l'inflation, pendant les différentes crises qui ont émaillé la décennie, on remarquera que la crise actuelle est de loin la plus violente. En l’espace de 11 mois en effet, l'indice a perdu 21%, alors que la crise Internet n'avait diminué la valeur du même indice que de 10% sur la même période. A ce sujet, A. Greenspan , l’ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed), reconnaissait récemment "qu'il s'agit d'un événement qui se produit une fois tous les cinquante ans, probablement une fois par siècle" (interview accordée à la chaîne américaine ABC). Sur un plan plus large, et selon le rapport semestriel de la Bank Of England (BoE) sur la stabilité financière paru mi-octobre 2008, le montant global des financements mis à la disposition des marchés par les banques centrales et les Etats depuis le mois d'avril 2008 se chiffre à 5.000 milliards de Livres Sterling (6.250 milliards d’Euros). Le cout de la crise à proprement parler avoisinerait les 2.800 milliards de dollars (2.240 milliards d’Euros), selon le même rapport. Une autre source assure que sur l’année 2008, les bourses occidentales auraient perdu au total 12.000 milliards de dollars US, dont 4.000 pour le seul mois de septembre (S. Garbi, Jeune Afrique N°2493/94, P.126). Au plan socio-économique, les répercussions que l’on aurait pu attendre d’une crise économique aiguë, ont été circonscrites grâce aux mesures de refinancement entreprises d’urgence par les banques centrales américaines (700 milliards de dollars), européennes, britannique, et asiatiques. En substance, il s’agit pour ces « pompiers » de reprendre les actifs jugés risqués sur les bourses et délaissés par les investisseurs en injectant une manne financière neuve sur les marchés. Ces rachats permettent aux banques de nettoyer leurs bilans d'actifs dévalorisés et de relancer l'offre de crédit indispensable pour ramener la confiance chez les investisseurs. En outre elles permettent de limiter les risques de faillites en cascade qui auraient pour conséquence de très nombreux licenciements, la hausse du chômage, la baisse des pouvoirs d’achat, le rationnement du crédit, le ralentissement de l’économie mondiale et donc une récession sans précédent. Mais si les mesures pour essayer de contenir les effets de la crise financière ont le mérite d’exister, elles ne semblent pas en empêcher totalement les effets sur l’économie réelle. Aux USA d’où est partie la crise, la consommation s’essouffle. Les ventes ont chuté de 30 à 40% dans l’automobile selon les marques depuis 10 mois. La raison, les banques ne prêtent plus, ou alors elles demandent tellement de garanties que cela décourage les acheteurs. A ce rythme la croissance de l’économie mondiale est attendue en baisse à 3,3% pour cette année selon la Banque Mondiale. Ce qui risque d’augmenter considérablement le nombre de chômeurs de la planète, si l’on en croit les estimations préliminaires de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Pour le Directeur Général de l’organisation, Juan Somavia, le nombre de chômeurs pourrait en effet passer de 190 millions de personnes en 2007 à 210 millions à la fin de 2009. Ainsi, l’ampleur de la crise actuelle demeure préoccupante et menace de s’aggraver si les quatre principales raisons des dérapages sur les marchés financiers (Ecofinance, Magazine Jeune Afrique, N°2431, p.63) ne trouvent pas de solution rapidement. L’absence de contrôle lié à la capacité des banques d’investissement à prendre des risques dans leur offre de produits financiers, la sophistication croissante des produits financiers (titrisation, produits dérivés,..) qui ajoute au flou des investisseurs-citoyens, la faillite des agences de Rating garantes de l’évaluation des risques des acteurs financiers et de l’information financière, et la valorisation des actifs au prix du marché qui renforcent la volatilité des comptes, sont autant de principes pointés du doigt. Une restructuration d’ordre systémique est nécessaire, pour améliorer les réglementations des marchés financiers et réduire les risques de crise. II/ Des réformes urgentes Au plus fort de la crise, le Président Français Nicolas SARKOZY a émis avec sa collègue la Chancelière Allemande Engela MERKEL, l’idée d’une refondation du système financier international. Le sommet de Washington tel qu’il sera organisé par l'administration américaine sur proposition donc européenne, doit réunir les 14 et 15 novembre les chefs d'Etat et de gouvernement du G20. Cette rencontre historique sera également précédée les 8 et 9 novembre d'une réunion des Ministres de l'Economie et des Finances du G20 à Sao Paulo au Brésil. Ces concertations au plus haut niveau répondent à l’urgence de revisiter certains rôles auxquels étaient prédestinées les institutions de Bretton Woods. A ce sujet, M. Hort Kohler, ancien Directeur Général du Fonds Monétaire International (FMI) avertissait déjà en l’an 2000 que « le FMI doit acquérir une meilleure maîtrise de la dynamique des marchés internationaux des capitaux et du fonctionnement des institutions financières privées pour s'acquitter plus efficacement de son mandat de surveillance du système monétaire international et de promotion de la stabilité financière internationale ». Dans cette optique, sans verser dans les potions magiques, le FMI pourrait i) renforcer la détection et le contrôle de la vulnérabilité externe des économies, notamment à travers la mise au point de systèmes d’alertes avancés sous réserves que les Etats possèdent des données statistiques fiables, ii) renforcer l’harmonisation des normes et codes internationaux de bonnes pratiques telles que la norme spéciale de diffusion des données (NSDD) couvrant les principales catégories de données économiques, iii) renforcer la surveillance des mouvements de capitaux dans l’optique de circonscrire les effets déstabilisateurs, iv) réformer les mécanismes financiers du FMI liés aux prets tels que les lignes de crédit préventives (LCP), tout en Å“uvrant pour une plus grande transparence dans la diffusion des informations économiques et financières. Dans la même lancée, le rôle de la Banque Mondiale (BM) qui se résume aujourd’hui à accorder des prêts aux Pays les Moins Avancés (PMA) pourrait être revu. Alors qu’elle avait été créée en 1944 pour reconstruire l’Europe et le Japon de l’après guerre, sur le modèle d’une banque classique qui prête de l’argent aux pays dans le besoin, elle a évolué peu a peu vers des missions de lutte contre la pauvreté. Or la récurrence des crises financières actuelles devraient la ramener à jouer un rôle plus catalyseur dans l’offre de crédit sur les marchés boursiers. Enfin, la Banque des Règlements Internationaux (BRI) joue à la fois le rôle de banque des banques centrales de 49 pays, pour la gestion de leurs réserves internationales et de centre de coopération internationale sur tous les sujets relevant de leur compétence ou de leur intérêt. La BRI pourrait, aux coté du FMI, i) contribuer à élargir la couverture de ses statistiques bancaires internationales en améliorant l’information réciproque, ii) renforcer la surveillance et la transparence des places financières off-shore dans l'application des standards internationaux, iii) concourir à la réduction de la volatilité des flux de capitaux par le levier des risques liés à l’endettement extérieur de court-terme, entre autres. Conclusion Au sortir de notre analyse il ressort que l’ampleur et les conséquences de la crise financière actuelle, en termes de réformes, resteront historiques. La première puissance mondiale, les Etats-Unis, a connu en moins de huit années deux crises majeures. La crise de l’éclatement de la bulle internet a laissé place à celle des subprimes, dont les répercussions plongent actuellement les pays les plus développés dans une instabilité économique préoccupante. La crise actuelle est telle que l’économie américaine, suivie des autres économies du nord et de certains pays émergents connaissent déjà le ralentissement de leur demande intérieur, principal facteur de croissance, via un « credit crunch » qui rend de plus en plus difficile l’accès au crédit. Pointés du doigt, la super spéculation pour le profit et le manque de transparence des marchés financiers sont les principaux facteurs d’explication de la formation des fameuses « bulles» qui précèdent les krachs boursiers. Bien que pour parer au plus pressé, des mesures de compensation financière par injection de liquidités sur les marchés boursiers aient été entreprises par les Banques Centrales et les Etats, l’urgence d’une restructuration du fonctionnement de la finance internationale est indéniable, voire incontournable. From protected at gmail.com Sat Nov 8 10:54:13 2008 From: protected at gmail.com (Petit Léon MBA-MINKO) Date: Sat, 08 Nov 2008 10:54:13 -0500 Subject: [BDPalabres] La France fait un don de... 10.000 euros au Gabon Message-ID: Sur le site Internet de GabonEco (gaboneco.com), vous pourriez lire comme moi ce jour que notre cher gouvernement gabonais, par l'entremise de son ministère de la santé et de l'hygiène publique, a réceptionné cette semaine de la part de notre ancien colonisateur la France et de l'une de ses agences, l'AFD (l'Agence française de développement), un important don de... 10.000 euros (6.5 millions de cfa), en vue de combattre ces endémiques et redoutables fléaux nationaux que sont la mortalité infantile et le VIH/Sida. Vraiment édifiant ! Assurément, quand un gouvernement arrive à se réduire à récolter, de la part de l'ancienne puissance tutélaire, des aides aussi médiocres que 10.000 euros, pour tout un ministère, je dis que là, on a vraiment atteint le fond. Cela devient plus que pathétique ! L'euro, c'est la devise locale de l'Europe, comme l'est le cfa pour les pays de la zone franc d'Afrique. Imaginez un seul instant un ministère d'un pays hors cfa devoir s'avilir en acceptant en audience un représentant gabonais qui viendrait leur offrir 10.000 fcfa. C'est une injure ! Mais comme chez nous au Gabon de yaya Bongo, la honte a été jeté au WC, on accepte tout et n'importe quoi, même des dons de... 10.000 euros ! Bientôt, nos ministres recevrons des dons de 1000 euros, de la part de nos donateurs et bienfaiteurs français et chinois ! Pathétique. From protected at yahoo.fr Mon Nov 10 22:51:37 2008 From: protected at yahoo.fr (Christian MAYANDJI) Date: Mon, 10 Nov 2008 22:51:37 -0500 Subject: [BDPalabres] Re: LA DETTE DE 40 PAYS EST INFERIEURE A LEURS CAPITAUX CACHES A L'ETRANGER. Message-ID: Cher compatriote, L'article que vous nous avez présenté est interessant au démeurant. Il importe peu que vous en prenniez la responsabilité. Mais je vous remercie d'avoir introduit, par ce canal, un débat qui mérite d'être abordé car les dispositions à prendre à l'issue de ce débat constitue certainement l'un des socles des dispositions à prendre pour reorienter la stratégie de notre économie. Vous savez certainement que mes contributions ne visent pas à atteindre votre intégrité, ni celle de qui que ce soit. Nous sommes dans un débat républicain qui doit, à l'instar du brainstorming, nous permettre de dégager la voie cohérente à suivre pour nous nous sortir de l'impasse dans laquelle nous sommes en train de nous enfoncer. Je compte sur votre compréhension et je crois que vous comme moi et les autres avons intéret à trouver cette voie ensemble. Nous nous disputons aujourd'hui. Peu importe l'intensité de notre expression "diarhéique". Je crois cela est due au fait que nous ne nous connaissions pas suffisamment et nous n'avons pas l'expérience républicaine appropriée pour nous respecter. Je suis convaincu qu'à l'issue de ces échanges - violents dans certains cas - nous finirons par trouver le ton tempéré qu'il faut. Nous avons simplement à trouver nos centres d'intérêts communs et nous accepter aussi bien en tant que concitoyens qu'en tant qu'humains. Nous y arriverons, j'en suis convaincu, dans un esprit de collaboration. Je vous remercie d'avoir bien voulu vous exprimer sur cette question. Revenons sur la question de fond. Le sujet de cet article pouvait preter à confusion dans l'opinion publique. Cela pouvait ressembler à de la desinformation. Nous nous battons pour améliorer l'efficacité de la valorisation de nos ressources économiques. Nous devons nous appuyons sur des connaissances reconnues pour faire des analyses fiables et communiquer correctement vis à vis de cette opinion publique. Laisser penser que le fait de bloquer des ressources financières dans des banques pouvait laisser croire qu'une telle disposition participait de la mauvaise gouvernance que nous dénonçons. Il m'apparait comme un devoir de rectifier ce genre de confusion. Si moi-même, je prennais en charge le ministère de finances, j'estimerai sage de procéder ainsi. En finance, on considère cela comme étant de la diversification des risques. C'est aussi une façon de se construire des effets de lévier financier. En fait, c'est la base d'une construction économique qui s'élabore autour du cercle vertueux. C'es une bonne chose et quand nous avons l'honêteté de le dire, il faut le faire. Vous savez, ce n'est pas en diabolisant nos adversaires politiques et en pratiquant la désinformation que nous saurons gagner le respect de la population. Nous devons nous montrer crédible en vérifiant la pertinence des informations que nous diffusons. JE VOUS REPETE : LES CONSEILLERS QUI ONT PRECONISE DE PLACER NOS CAPITAUX DANS DES BANQUES AYANT D'EXCELLENTES SIGNATURES ONT ETE DE BON CONSEIL. Pour une fois, les dirigeants ont été sages de les écouter. La question que nous devons est celle de savoir COMMENT STRUCTURER NOS PROJETS DE FACON QUE LES RESSOURCES FINANCIERES MOBILISES A PARTIR DE CES EFFETS DE LEVIER SOIENT UTILISEES DE MANIERE EFFICIENTE DANS LE SENS DES INTERETS DE LA POPULATION. C'est cela qui a fait la noblesse des pays développés en Occident. Cela ne nous coute rien de suivre le même chemin pour repondre à cette question plutot que de passer notre temps à faire croire que nos concitoyens deviennent des abrutis dès qu'ils accèdent à une parcelle de responsabilité. MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE --- En date de : Jeu 6.11.08, loeil a écrit : De: loeil Objet: [BDPalabres] LA DETTE DE 40 PAYS EST INFERIEURE A LEURS CAPITAUX CACHES A L'ETRANGER. À: bdpalabres at bdpgabon.org Date: Jeudi 6 Novembre 2008, 17h49 ___________________________________________________________ Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. ___________________________________________________________ A Monsieur Mayandji et les autres....Apprenons à se lire sans précipitations et sans voir nos démons chez les autres...En relisant vous aurez compris que c'est simplement un article d'autrui que j'ai bien voulu balancer à la connaissance et à l'appréciation des uns et des autres...Le liens y était donné d'ailleurs au départ mais apparemment tronqué... Il est temps pour nous de grandir et de sortir des réactions diarrhéiques !!! Ce n'est point une tribune pour le dernier sursaut devant le précipice d'une vie ordinaire et combien rageante au fond de soi... L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at wanadoo.fr Mon Nov 10 22:55:39 2008 From: protected at wanadoo.fr (tsir.ella) Date: Mon, 10 Nov 2008 22:55:39 -0500 Subject: [BDPalabres] Omar Bongo Félicite Obama: Ironie ou Démence? Message-ID: De deux choses l’une : - Soit il s’agit d’une confusion pathologique ? - Soit petit dictateur « y a n’a pas compris lé chench de la démocrachie » ? Alors que le chemin a été long et hémorragique. Nombreux sont ceux qui ont perdu leur vie. Nombreux sont ceux qui ont été humiliés et torturés parce qu’ils combattaient pour la liberté. La liberté de l’humanité bien au delà de celle d’une race : La liberté d’être. Ce combat pour les valeurs nobles telles que la démocratie, la liberté de penser et de susciter l’émulation au sein d’une nation sont décrites au cÅ“ur de tout individu digne d’une intelligence naturelle, digne de celle d’un être humain tout court. Ce combat est celui que certains de nos ainés (Mba Germain, Ndouna, Mandza, Rendjambé…) humiliés, torturés et assassinés ont mené et que d’autres continuent à mener au Gabon. Ceux qui continuent ce combat aujourd’hui subissent les mêmes exactions de façon directe ou masquée etc… Pourtant ce n’était pas des blancs qui commettaient ou qui commettent ces crimes mais des noirs comme eux. Des compatriotes de la même essence africaine, gabonaise en particulier. Aujourd’hui, les complices de ces crimes jouissent toujours du sang qu’ils ont dans leurs mains, et le drame est de constater que nombre des générations qui ont émergé depuis 1967 cautionnent ces complices qui font l’opprobre de l’espèce Humaine en Afrique. Quelle démagogie que de voir les acteurs et les complices des dictatures Africaines se réjouir de l’élection de Barack OBAMA ? LIRE LA SUITE: http://www.bdpgabon.org/articles/2008/11/10/omar-bongo-felicite-obama-ironie-ou-demence/ From protected at inet.ga Tue Nov 11 13:22:36 2008 From: protected at inet.ga (J.R Ivanga Bayonne) Date: Tue, 11 Nov 2008 13:22:36 -0500 Subject: [BDPalabres] Amis du BDP, Agissez ! Message-ID: Interrogeons-nous et concentrons-nous plutôt, cher Dr Ella, sur la sémiologie qui nous permettra d'évaluer et d'anticiper avec plus ou moins de précision, la fin toute prochaine du règne de notre très cher doyen en chef, ainsi que les changements (déjà finalisés) qui s’en suivront. Toutes les ambassades présentes à Libreville sont en alerte diplomatique sur ce qui est désormais considéré comme une inéluctabilité, dans les jours et les mois à venir. D'où la re-injection d'ailleurs, dans le circuit vasculaire du système et de son outil PDG, des vieux briscards de l'ère monopartite comme Léon Mébiame. Tous ces remue-ménages, qui se déroulent sous nos yeux "conjonctivés" et naïfs à l'extrême-quasi-suicidaire, sont là pour nous l'annoncer. Et vous, Dr Ella, en votre qualité de toubib averti, ayant un sens aigu d'analyse des signes, devriez plutôt inviter vos compatriotes, en crédo avec vos collègues du BDP, à observer une ligne de conduite ferme et réfléchie, grâce à laquelle ils sauront aborder (et endiguer) l'épreuve de passage de témoin que leur préparent en douceur tous les amis du roi. Car n'oubliez pas que TOUS ont déjà donné leur "go", pour que le fils succède au père... Et à vous entendre en lisant votre post, seul le BDP regorge de compétences, de voix et de ressources capables de diagnostiquer à temps et dénoncer énergiquement ce deuxième cataclysme que se prépare à vivre, de longues décennies encore, notre Gabon. SVP, amis du BDP, sauvez le Gabon des mains d'ali bongo. Mébiame est revenu dans le sérail pour cautionner son intronisation, qu'ont déjà accepté tous les caciques du régime, majoritaires comme oppositionnels. Si le BDP, de par sa force de dénonciation, peut anticiper ce nième coup d'état institutionnel que les bongo s'apprêtent encore à perpétrer, de grâce, mettez-vous au travail, et la Nation vous en sera reconnaissante. Ne vous concentrez plus sur le patriarche bongo (omar), car son temps biologique est désormais compté. Concentrez-vous plutôt sur les évènements isolés, comme la mort de rawiri, les guerres intestines à l’intérieur du cercle, le retour de Mébiame au devant de la scène ou encore les récents remaniements ministériels, pour anticiper ce qui se mijote dans les coulisses du palais et user de votre force de dénonciation pour tenter de l'empêcher. Sur le base de l'ébauche que je viens de vous faire et que vous pouvez enrichir à souhait, LANCER UN APPEL A LA NATION ET VOUS VERREZ QUE LE PEUPLE VOUS SUIVRA. Les Gabonais et les Gabonaises sont derrière VOUS. From protected at yahoo.fr Fri Nov 14 00:12:50 2008 From: protected at yahoo.fr (mouta w maurice gligli) Date: Fri, 14 Nov 2008 00:12:50 -0500 Subject: [BDPalabres] Les 50 ans de tavio Amorin a Bruxelles Message-ID: Colloque à Bruxelles: Tavio Amorin, le panafricaniste visionnaire Togo: Cinquantenaire de la naissance de Tavio Amorin 20 novembre 1958 - 20 novembre 2008 La Fondation Tavio Amorin, le Cercle International de réflexion Kwame N’Nkrumah, le Cercle de réflexion « Intérêts Citoyens », l’Institut panafricain Tavio Amorin, CASATA, le GEPAN, les Amis du Togo et des peuples africains organisent un Colloque d’hommage pour les 50 années de naissance Tavio Ayao Amorin, martyr de la lutte de libération et de la démocratisation du Togo Samedi 22 novembre 2008 à la Salle des conférences du Centre Elzhenof Avenue de la Couronne 12- à 1050 Ixelles Indication : A partir du Métro Trône prendre le bus 95 (direction Wiener) ou 38 (direction Héros) descendre a l’arrêt Blyckaert PROGRAMME DE LA JOURNEE De 10h à13H 1er Panel La vie et l’engagement politique de Tavio Amorin Modérateur Discours liminaire • 1- L’engagement politique de Tavio Amorin contre la dictature d’Eyadema Par M. Godwin Tété (Ancien fonctionnaire International, ancien du HCR, Historien) • 2-Tavio Amorin, Théoricien et Stratège du mouvement panafricain par M. le Professeur Jean-Charles Covi Gomez, Historien et Egyptologue • 3 Les Témoignages M. Spéro Houmey (Secrétaire Général de Bâtir le Togo et Ancien membre de la rédaction du journal Kpakpa Désenchanté) M. Yvon Nikoué (Compagnon de lutte de Tavio Amorin) M. Guillaume Mambugu, (Casata-Belgique) M. Magloire Olympio (Compagnon de lutte de Tavio Amorin) M. Paul Ayanou (Ex membre du Bureau Exécutif du PSP) Pause Déjeuner 14h Reprise des travaux 2eme Panel: L’actualité de la pensée de Tavio et la situation politique togolaise actuelle Modérateur M. le Prof. Camille Ipota Tédanga • Ménaibuc, l’Institut Africamaat et le panafricanisme • Vente des livres africains et dédicace du dernier livre de M. Godwin Tété • L’appel de Bruxelles à la jeunesse togolaise par M Godwin Téte • La synthèse des débats et l’exposé des recommandations par M. Jean-Charles Covi Gomez Discours de clôture VENEZ NOMBREUX TEMOIGNER VOTRE SOLIDARITE A LA LUTTE POUR LA DEMOCRATISATION DU TOGO Contacts: +32 485 635 693 +32 499 33 06 74 cerclekwame_nkrumah at hotmail.com From protected at yahoo.fr Fri Nov 14 00:15:17 2008 From: protected at yahoo.fr (teo grin) Date: Fri, 14 Nov 2008 00:15:17 -0500 Subject: [BDPalabres] Re: la vérité s'installe d'elle-même Message-ID: j'abonderai car pourquoi ces insultes? tout de même de nombreux groupes ethniques ont fait la démonstration de leur incapacité à aller au-delà de leurs frontières ethniques. PEUT_on discuter de problèmes socio-tehniques sans être taxé de xénophobie? je note que celà ne dérange pas les internautes fangs que depuis Léon Mba ce soit toujours un fang qui est à la tête du gouvernement. Maintenant si le fait de le dire me fera taxé de je ne sais quoi... mes yeux et mes oreilles ... je les utilise aussi pour poser cette question fondamentale : la composition du gouvernement Mengara? sa référence à la violence( trainer les cadavres de... aux chiens...) belle perspective! je viens de l'église évangélique du gabon et je n'ai assisté que trop souvent aux joutes entre fang d'oyem et de bitam pour des questions de leadership! pour finir ils en sont venus à vendre des parcelles sur une terre prêtée par des pongwés aux américains... je pourrais être plus long mais sur des faits concrets: mais je ne veux pas être taxé de parti-pris ou de tribaliste anti-fang... car je ne suis ni pdgiste ni upégiste ni quoi que ce soit, simple citoyen gabonais ! a bientôt? --- En date de : Mar 26.8.08, tsir.ella a écrit : De: tsir.ella Objet: [BDPalabres] la vérité s'installe d'elle-même À: bdpalabres at bdpgabon.org Date: Mardi 26 Août 2008, 1h10 Mes frères et sÅ“urs, Personne n'a le monopole de la vérité. La vérité reste linéaire. Devant une situation qui entretient le doute, deux des sens objectifs que la nature nous confiât nous permettent de dissiper celui qui sème ce doute. Ces sens objectifs sont : nos yeux et nos oreilles. Autrement dit, voir celui qu'on entend est moins douteux que lire celui qu'on entend. Mes frères et sÅ“urs, Pourquoi nous entre-tuer alors que nous sommes tous victimes du cynisme de ce régime (quelque soit la province et quelque soit l'ethnie) ? Espérons qu'un jour nous puissions tous jouir du triomphe de la vérité car elle seule nous dira que nous avions raison de lutter contre l'infamie que subit un peuple innocent à cause d'un régime putride. Tsir'Ella Le 25 août 08 à 20:46, Anicet a écrit : > ___________________________________________________________ > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. > - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. > ___________________________________________________________ > > Qui est même ce Daniel Mengara? Qui le connaît même au Gabon. Vraiment, pourquoi le président perd son temps à vouloir rencontrer des rêveurs? IL croit qu'il est le plus grand opposant du Gabon ou quoi? Comment peut-il se permettre d'insulter le président d'un pays en disant que c'est une "souillure". Viens un peu au Gabon, Mengara, on te montrera qui est la souillure. Imbécile! From protected at gmail.com Tue Nov 18 11:53:49 2008 From: protected at gmail.com (Sylvain Ndong) Date: Tue, 18 Nov 2008 11:53:49 -0500 Subject: [BDPalabres] Réquisitoire contre l’état de léthargie d’une certaine revendication gabonaise Message-ID: Réquisitoire contre l’état de léthargie d’une certaine revendication gabonaise. Par Sylvain Ndong, 16 novembre 2008 Version HTML et photos disponibles ici: http://www.bdpgabon.org/articles/2008/11/16/gabon-requisitoire-contre-l%e2%80%99etat-de-lethargie-d%e2%80%99une-certaine-revendication-gabonaise/ La plupart des gens préfèrent croire que leurs dirigeants sont justes et équitables même en face de preuves du contraire, puisque lorsqu'un citoyen reconnaît que le gouvernement sous lequel il vit ment et est corrompu, il doit décider de ce qu'il compte faire. Certes, poser des actes face à un gouvernement corrompu représente des risques d'atteinte à sa vie ou à celles d'êtres chers. D'un autre côté, choisir de ne rien faire implique de trahir toute idéologie de défense des principes moraux de justice et de vérité qui sous-tendent notre existence. La majorité des gens n'ont pas le courage de faire face à ce dilemme. Par conséquent, la plupart des discours creux, des intimidations physiques (menaces, meurtres, assassinats, emprisonnements, etc.) et autres propagande de notre système ne sont pas conçus pour tromper notre esprit critique, mais plutôt pour donner aux lâches d'esprit une excuse de ne pas s’engager, ni même penser du tout. Ils ont compris le fait que l'opinion publique est la clé. Avec l'opinion publique, rien ne peut faillir. Sans elle, rien ne peut réussir. Celui qui manipule les opinions est plus important que celui qui applique les lois. Et des centaines de millions de francs sont dépensés chaque année pour contrôler cette opinion publique. Depuis quarante ans, le résultat est épatant. Nous devons être le changement que nous voulons voir s’accomplir. Pour cela, nous devons nous revêtir de la Justice, lui servir de vêtement, de visage, pour les causes que nous croyons justes. Pourquoi avons-nous peur de sanctionner courageusement nos mauvais dirigeants ? Les américains ne viennent-ils pas de le faire, par le vote, pour l’administration Bush ? Pourquoi nous encombrons-nous donc d’un même mauvais président depuis 40 ans ? Pourquoi lui renouvelons-nous donc systématiquement nos votes depuis 1993, année depuis laquelle nous avons pourtant le choix entre plusieurs autres candidats ? Et pourquoi accepterons-nous de lui redonner nos votes dans 3 (trois) ans, en 2012, lors de sa future réélection préprogrammée ? Pourquoi, chers compatriotes, pourquoi donc tout ceci ? Pourquoi devrions-nous toujours accepter qu’une seule même famille, non monarchique, aidées de quelques dizaines de personnes corrompues et assimilées, s’arroge le droit de brader nos ressources, de compter, d’empocher, de distribuer et de dépenser notre argent, de gérer notre patrimoine, de ternir notre image dans le monde et de diriger dans la souffrance et le désespoir, le million et demi d’autres âmes qui occupent notre vaste territoire ? Pourquoi devrions-nous toujours accepter cela, chers compatriotes ? Pourquoi devrions-nous toujours accepter cette loi du silence, qui veut que ce groupe de compatriotes zélés, convaincus de leur droit naturel sur nos possessions communes, nous impose à chaque fois leurs choix d’hommes et de femmes, commis de la gloire personnelle, ainsi que leur vision trompeuse d’une gestion partagée et jamais rassasiée d’un patrimoine aussi riche que le nôtre ? N’y a-t-il pas d’autres intelligences, d’autres personnes, d’autres leaders, comme le disait l’ex-secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan à propos des dictateurs africains, qui soient à même de diriger nos pays ? N’y a-t-il pas d’autres familles que celles qui sont au pouvoir au Gabon aujourd’hui, pour conduire notre pays vers un avenir meilleur ? Je le crois. Nous le croyons tous. Sauf bien sûr ceux qui sont aujourd’hui derrière le guichet de notre banque nationale. Pour eux, nul besoin de changer, en tout cas pas tant que les clés du coffre fort leur seront pourvues. Retraits, crédits, tapages, débits illimités et ininterrompus dans la caisse de l’Etat depuis 1967. Autant de réprimandes et d’usurpations qui justifient toute sorte de manÅ“uvres, d’excès et de délits pour se maintenir au pouvoir. C’est la raison pour laquelle, dans cette partie du monde, des hommes et des femmes ont l’impression que leur vote ne vaut rien, tant les résultats des scrutins sont connus d’avance. Et pourtant, une autre voie existe, un autre moyen nous est offert pour exprimer notre ras-le-bol et envisager le changement que nous désirons depuis longtemps pour notre peuple. Cette voie, cette urne, s’appelle LA Justice Internationale. En quarante ans d’exercice d’une fonction aussi exposée que la présidence d’une république, les adversaires de notre émancipation auront du mal à dissimuler toutes les preuves de détournement, de corruption, de trahison et de malversation qui nous poussent ce jour à vouloir changer de dirigeants. Ces preuves sont depuis quelques temps maintenant, détenues par certains défenseurs de la Justice, qui estiment comme nous que le rubicond de l’inacceptable, dans les forfaitures dont se rendent systématiquement coupables les potentats africains, est atteint. Mais ces preuves ne sauront être pourvues, ni même laissées trop longtemps à notre merci, par ceux-là mêmes qu’elles accablent. C’est la raison pour laquelle il nous faut dès aujourd’hui les inventorier, les localiser, les chiffrer et évaluer les conséquences de leur échelonnement sur les perspectives envisageables qu’aurait dû connaître l’évolution de notre pays dans le cas où elles auraient été mieux utilisées. Ce n’est qu’après cela que nous en confierons la traduction sous forme juridique à un avocat qualifié. La Justice Internationale, demeurant à ce jour la seule juge crédible et incorruptible face aux excès de l’humanité, dira dès lors son Droit. Et ce n’est que de cette façon qu’un triomphe véritable pourra être ressenti dans la conscience de toutes ces familles, ces enfants, ces femmes et ces hommes auxquels cette brimade n’a cessée d’être infligée depuis 40 ans. Et nous pouvons nous conforter dans cette démarche en faisant un rapide inventaire du tableau judiciaire de notre principal dirigeant. Rares sont en effet les procès qui lui ont été favorables, dans la longue liste de tous ceux auxquels il a été appelé à comparaître que ce soit en tant qu’accusé que partie civile. Deux exemples récents : 1. Paris, 14 mars 2007. Bongo, ses amis Denis Sassou Ngesso du Congo et Idriss Déby du Tchad, deux autres « pointures » d’Afrique Centrale, portent plainte contre l’auteur du livre « Noir Silence », François Xavier Verschave, pour « offense à chefs d’Etats ». verdict : procès perdu par les trois dictateurs. 2. Bordeaux, 29 septembre 2008. Le fils de René Cardona, ancien patron des Pêcheries de Libreville, porte plainte contre le dictateur gabonais, qu’il accuse d’avoir escroqué à son père la somme de 300 millions de FCFA. Verdict : procès perdu par le dictateur, qu’on enjoint de s’acquitter de la somme de 457.347 euros et des intérêts dus depuis 1996, ainsi que les frais de justice. Dans les villes du pays où il a pourtant prêté serment en 1967 et pour les intérêts duquel nous avons de bonnes raisons de penser qu’il travaille, la Justice Internationale a fait triompher son Droit. Cela devrait donc nous instruire, nous pousser et nous convaincre d’envisager une autre manière de revendiquer nos droits, en vue d’obtenir une réparation pleine et totale pour notre peuple. Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. C’est pour cela qu’une plainte déposée en France, entre les mains de la Justice Internationale, représente le seul espoir pour nous gabonais pour que justice soit rendue. Et nous sommes de plus en plus nombreux à croire à la vertu des petits peuples et à la force du petit nombre. Notre pays sera sauvé par quelques uns, de par leur détermination, leur habilité, leur intelligence et leur capacité à se servir des forces et des outils que le monde mets à notre disposition. À la lecture du verdict du procès qui l’opposait aux dictateurs africains, François Xavier Verschave lança à l’endroit de la jeunesse africaine spoliée : « par cette victoire, vous disposez désormais de suffisamment de preuves juridiques pour exiger des réparations (…) » Le nouveau visage de notre pays nous tend un miroir. Saurons-nous nous y regarder ? Mais je sais, comme d’autres avant lui et avant moi, ce message restera lui aussi lettre morte. La nature ne me jugera de n’avoir néanmoins rien tenté. Sylvain NDONG Quelques ouvrages pour nous préparer : Quelques liens Internet pour approfondir notre réquisitoire : * ACRIMED * ATTAC * Aircrige - Association internationale de recherche sur les crimes contre l’humanité et les génocides * Alter-Monde sans frontière * Amnesty International France * CAD-Mali Coalition des Alternatives Africaines Dette et développement-Mali * CADTM - Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde * CCFD - Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement * CPCR - Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda » * CRID - Centre de Recherche et d’Information pour le Développement * Cellule Françafrique * Cimade * Coalition pour la Cour pénale internationale * Collectif Ressources d’Afrique * Commission d’enquête citoyenne sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 * Coordination SUD * Dette odieuse * Dailymotion (rechercher : françafrique, bongo, afrique, dictateurs africains, etc.) * FCD - Fédération des Congolais de la Diaspora * Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) * Globalwitness * Les Amis de la Terre * Ligue des Droits de l’Homme * Myspace Décolonisons * OBSAC * Oxfam France Agir ici * Peuples Noirs Peuples Africains * Plate forme paradis fiscaux et judiciares * Plateforme dette et développement * Publish what you pay / Publiez ce que vous payez * Ressources d’Afrique * Secours Catholique-Caritas France * Sherpa * Stop-Françafrique ! * Survie * Transparence-International France From protected at yahoo.fr Tue Nov 18 11:55:50 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Tue, 18 Nov 2008 11:55:50 -0500 Subject: [BDPalabres] Des nouvelles d'OSSAMI Message-ID: "Directeur adjoint de cabinet du président de la République, chargé des Nouvelles Technologies de l’Information : M. Hervé Fulgence OSSAMI, docteur-ingénieur en Télécommunications. " http://appablog.wordpress.com/2008/11/14/gabon-communique-final-du-conseil-des-ministres-preside-ce-jeudi-13-novembre-2008-par-hadj-omar-bongo-ondimba/ NB : et le procès où en est-on ??? L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Tue Nov 18 11:56:55 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Tue, 18 Nov 2008 16:56:55 -0000 Subject: [BDPalabres] "Directeur adjoint de cabinet du président de la République, chargé des Nouvelles Technologies de l’Information : M. Hervé Fulgence OSSAMI, docteur-ingénieur en Télécommunications. " Message-ID: NB : il ne fait pas bon d'être fils ou fille de Kabila au Congo...D'abord l'assassinat en janvier dernier de l'ainée de Kabila,fille, fusillée dans son pavillon, enquête sans suite...C'est au tour d'un des fils de Kabila...Joseph Kabila, le PR, au delà des doutes sur son véritable géniteur, apporte de l'eau au moulin de ses détracteurs... Message-Id: Sender: Date: Tue, 18 Nov 2008 11:56:55 -0500 X-Mailman-Approved-At: Tue, 18 Nov 2008 11:59:40 -0500 X-BeenThere: bdpalabres at bdpgabon.org X-Mailman-Version: 2.1.11.cp2 Precedence: list Reply-To: Forum Palabres - BDP-Gabon Nouveau X-List-Received-Date: Tue, 18 Nov 2008 16:56:55 -0000 ASADHO/KATANGA Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme African Association for the defence of Human Rights Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image. COMMUNIQUE DE PRESSE N°013/2008 « Les autorités judiciaires et pénitentiaires doivent sécuriser Daniel KABILA » L’Association africaine de défense des droits de l’homme, section du Katanga, ASADHO/Katanga en sigle, exprime ses vives préoccupations au sujet de l’incarcération à la prison de Kassapa de Daniel KABILA et de sa situation sécuritaire. En effet, il nous revient que M. Daniel KABILA, se réclamant fils du feu Président Laurent Désiré KABILA et de Mme AMAKO Hélène, réfugié congolais au Soudan, connaissant des problèmes financiers pour payer ses études, aurait pris contact avec Mme KIBAWA, tante paternelle du Président Joseph KABILA, qui lui aurait proposé de venir à Lubumbashi afin de faire connaissance avec les autres membres de sa famille. C’est ainsi que M. Daniel KABILA serait arrivé à Lubumbashi au mois de juillet 2008 et a élu domicile à la résidence de Mme KIBAWA sur l’avenue Kapenda dans la commune Lubumbashi et se préparait de rejoindre Kinshasa. Après qu’il se soit brouillé avec Bébé KIBAWA2, fils de la précitée, ce dernier l’ayant menacé de mort, le 19 septembre 2008, Daniel KABILA a demandé protection à l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) qui l’a hébergé pendant une semaine, avant qu’il ne connaisse des malaises de santé – douleurs abdominales et vomissements du sang - dont la cause n’a pas été révélée à la victime Daniel KIBAWA par son médecin traitant. A sa sortie de la clinique Afia, ex Don Bosco, où il été hospitalisé pendant 11 jours aux frais de l’ANR, il a été transféré au Parquet de grande instance de Lubumbashi. A l’ANR, les charges retenues contre lui auraient été d’abord tentative d’escroquerie et faux en écritures. Néanmoins, les investigations menées par l’ASADHO/KATANGA portent à croire qu’en réalité le Parquet de grande instance de Lubumbashi aurait reçu des instructions fermes pour laisser en détention Daniel KABILA dont la présence à Lubumbashi et ses prétentions de fils biologique du feu Président Laurent Désiré KABILA, gêneraient… Le samedi 8 novembre 2008, Daniel KABILA, alors qu’il venait d’être transféré à la prison de Kassapa, en provenance du cachot du parquet de Lubumbashi, s’est vu violenter par Bébé KIBAWA qui a tenté de l’assommer avec une chaise en bois, et cela, devant quelques autorités pénitentiaires. En outre, le lundi 10 novembre 2008 vers 16 h 00, le détenu Bébé KIBAWA, muni d’une baïonnette, s’est introduit dans le bloc carcéral de Daniel KABILA et a essayé de le poignarder. Il n’a pas su grâce à l’interposition d’autres pensionnaires. Il sied de souligner aussi que Bébé KIBAWA aurait payé les services de deux détenus qui seraient des militaires de la Garde Républicaine afin qu’ils attentent à la vie de Daniel KABILA. Ces derniers se seraient confiés à d’autres pensionnaires et leur auraient déclaré qu’ils ne comptaient s’atteler à cette besogne. L’ASADHO/KATANGA a appris que Bébé KIBAWA bénéficierait de beaucoup de largesse en prison de la part des surveillants et policiers de garde parce qu’il est cousin du Chef de l’Etat, ce qui pourrait l’amener à agresser facilement Daniel KABILA. Il y a lieu de noter aussi que Daniel KABILA se trouve incarcéré alors qu’il semble ne pas connaître avec exactitude les faits infractionnels lui reprochés. Elle note par ailleurs que suite à cet incident aucune mesure de protection, ni de sécurité de Daniel KABILA n’a été prise par les responsables de gestion de la Kassapa. Eu égard à tout ce qui précède, l’ASADHO/Katanga recommande : * A la Maison civile du Chef de l’Etat : o + De traiter sur un même pied d’égalité tous les cas lui soumis par les membres de la famille présidentielle * A l’Auditeur supérieur militaire : o + D’accélérer l’instruction judiciaire et faire fixer le dossier Bébé KIBAWA devant le Tribunal militaire de garnison de Lubumbashi * Au Procureur Général : o + De faire fixer devant le Tribunal de grande Instance de Lubumbashi le dossier Daniel KABILA ou d’ordonner, le cas échéant, sa libération pure et simple * Au Directeur de la prison de Kassapa : o + De veiller à la sécurité de tous les détenus, en particulier celle de Daniel KABILA et au besoin solliciter sa séparation avec Bébé KIBAWA en le transférant une autre prison. Fait à Lubumbashi, le 15/11/2008 ASADHO/Katanga [1] ONG apolitique de défense et de promotion des droits humains ; Affiliée à la Commission internationale des Juristes (CIJ, Genève), à l’ Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT,Genève),à la Fédération Internationale des ligues et associations des Droits Humains(FIDH,Paris),à la Coalition pour la Cour pénale internationale, membre de l’AFRONET et SAHRINGON (Réseaux des ONG de l’Afrique australe),à l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme(Ouagadougou) ; dotée du statut d’ Observateur à la Commission Africaine des Droits de l’ Homme et des peuples. Dispose d’un bureau de liaison auprès des institutions internationales à Genève/Suisse. ASADHO/KATANGA, B..P.909, Tél : 0995351549, 0814709184 ; E-Mail :asadhokat @ic-lubum.cd Commune de Lubumbashi, Avenue KAPENDA, N°565 Angle MOBUTU ASADHO/KIN. AV. De la Paix, N°12, Kinshasa/Gombe, tél./Fax : 243.12.21653, B.P. 16737, KINSHASA 1 [2] Pour rappel, Bébé KIBAWA usant de sa qualité de membre de la famille présidentielle et de Capitaine de la Garde Républicaine a eu à se servir des éléments de la Garde républicaine pour commettre des tortures, violon coups et blessures volontaires, menaces, etc. Il a été arrêté par l’Auditeur militaire de garnison de Lubumbashi et incarcéré à la prison de Kasapa le 21 octobre 2008. L’ASADHO/KATANGA a appris que Bébé KIBAWA reprocherait aussi à Daniel KABILA d’avoir courtisé son épouse. L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Tue Nov 18 11:58:17 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Tue, 18 Nov 2008 11:58:17 -0500 Subject: [BDPalabres] La presse mondiale fête l'Amérique d'Obama Message-ID: La presse mondiale fête l'Amérique d'Obama [ 07/11/08 ] George W. Bush est toujours le locataire de la Maison-Blanche. Mais la presse dans sa grande majorité n'a pas attendu son départ, le 20 janvier 2009, pour espérer une grande réconciliation entre l'Amérique et le monde. Le « soft power » américain est de retour. Du moins jusqu'à un certain point, car de nombreux journaux rappellent, avant tout, les défis qui attendent le prochain président. Mais l'élection du 4 novembre d'un Afro-Américain comme 44e président des Etats-Unis a néanmoins suscité un immense espoir d'« une Amérique nouvelle », de l'arrivée d'« un guérisseur mondial », selon l'« Hindustan Times », d'une « perestroïka yankee » pour le journal libanais « L'Orient Le Jour », d'un monde « à l'aube d'une nouvelle ère », selon l'israélien « Haaretz ». De son côté, « Granma », l'organe du Parti communiste cubain, tire de l'événement un enseignement nettement plus limité, mais très concret. Pour lui, l'élection américaine a surtout « enterré l'hégémonie de la mafia cubaine de Miami sur l'Etat de Floride ». Mais, là où l'Amérique de George Bush n'a pas pu imposer la démocratie par les armes, celle de Barack Obama l'a exportée par le résultat du scrutin. « En donnant une victoire écrasante au premier président afro-américain de son histoire, l'Amérique est déjà un pays différent », écrit l'éditorialiste du « Times of India ». Ce qui fascine pour sa part « The Hindustan Times », c'est qu'élire un Barack Obama, c'est comme élire un Musulman Premier ministre en Inde. Et le message d'espoir des élections américaines pour cette puissance émergente est clair : « La démocratie indienne devenant plus adulte, cette possibilité n'est plus une bizarrerie. » Le ton est bien différent dans l'autre grande puissance montante du XXIe siècle, la Chine, où la leçon de la démocratie américaine n'est pas au centre des préoccupations. Loin de là. Le « China Daily », un quotidien en langue anglaise contrôlé par l'Etat, rappelle la nécessité de poursuivre « le dialogue stratégique et les négociations commerciales et économiques à très haut niveau » entre les deux pays. En utilisant la meilleure dialectique chinoise pour adresser sa menace au président américain élu, le quotidien chinois rappelle que « plus de 1,3 milliard de Chinois en Chine et dans le monde espèrent que le président Obama continuera à jour un rôle constructif pour faciliter le dialogue de plus en plus amical entre la Chine continentale et l'île de Taiwan ». Le journal officiel, « Beijing News » redoute même que « sur la question de la sécurité alimentaire l'attitude d'Obama envers la Chine soit plus intransigeante que celle de l'administration Bush », même s'il estime que, fondamentalement, les choses ne changeront pas beaucoup. Pourtant, ce que redoute avant tout la presse japonaise, c'est justement une Amérique qui s'appuie davantage sur la Chine pour mener sa politique en Asie, comme le souligne le « Yomiuri ». L'autre souci du quotidien économique « Nikkei », c'est une Amérique plus protectionniste avec les démocrates à la Maison-Blanche et majoritaires dans les deux chambres du Congrès. Car, au-delà de l'obamania, phénomène global, la dure réalité du monde reprend tous ses droits. Au lendemain du discours menaçant du président Dimitri Medvedev, les journaux russes sont avares de commentaires. Dans un parfum de guerre froide, le journal « Izvestia », proche du pouvoir, rend simplement hommage « au rôle actif des forces de progrès d'Amérique, et avant tout ses jeunes, son élite intellectuelle, indépendamment de la couleur de la peau ». Le concurrent « Kommersant », très factuel avec un papier de son envoyé spécial à Chicago sous le titre « They just did it » (ils l'ont fait), préfère doucher les espoirs du monde. « L'expérience internationale d'Obama n'est pas si grande », note-t-il. Pourtant, au Proche et Moyen-Orient, c'est une fragile lueur d'espoir d'une meilleure relation qui l'emporte dans la presse, même en Iran. « Le monde a poussé un soupir collectif de soulagement parce que son candidat a gagné les élections présidentielles américaines », écrit « The Teheran Times ». Et pourquoi, s'interroge le journal iranien, est-il le « candidat du monde » ? Parce que, simplement, il a le sentiment que l'on pourra parler avec lui. « Après les années d'arrogance, d'intolérance, d'unilatéralisme de l'administration Bush, c'est une bouffée d'air frais. » En Irak, on est plus prudent. Le « Badr » chiite relève que « les Etats-Unis ne sont pas Djibouti ou la Somalie » et qu'ils « ne changent pas de stratégie dès qu'ils changent de président ». De nombreux journaux à Bagdad estiment d'ailleurs que Barack Obama ne mettra pas en cause les récents progrès réalisés sur le front de la sécurité en procédant à un départ précipité des troupes américaines. Mais il y a l'autre grand conflit du Proche-Orient entre Israéliens et Palestiniens, où nombre d'acteurs ont reproché à l'administration Bush de ne pas s'être engagée suffisamment dans le processus de paix. « Mazal tov » (félicitations), écrit le « Jerusalem Post », qui rappelle que plus des trois quarts des Juifs américains ont voté pour Obama, 53 % des catholiques, mais 45 % des protestants. Entre les lignes, le journal israélien rappelle néanmoins au président élu que la relation américano-israélienne « est supérieure à tout esprit de parti » et que la nouvelle administration découvrira bientôt que « personne plus qu'Israël ne veut la paix ». Petite lueur d'espoir, juste avant le scrutin du 4 novembre, le « Palestine Chronicle », publié aux Etats-Unis, rappelait que la communauté arabo-américaine (environ 3,5 millions de personnes) s'était majoritairement déclarée en faveur de Barack Obama. Le changement est très net chez les électeurs américains musulmans, favorables à Bush en 2000, mais qui ont apporté leur soutien au candidat démocrate cette année, d'après ce média. En Europe, si tous les journaux se félicitent de l'élection de Barack Obama, l'heure est déjà aux interrogations. D'après la « Frankfurter Allgemeine Zeitung », Obama est encore pour beaucoup « une feuille vierge ». « Nous ne savons pas ce qu'il veut vraiment », commentait « Die Welt ». « Comment va-t-il se décider », questionnait la « Süddeutsche Zeitung ». Pour « un retrait rapide ou lent d'Irak ? Des pourparlers directs avec l'Iran ou des jeux de déclarations tactiques ? » Pour le quotidien italien « Il Sole 24 Ore », la dure réalité prend déjà le pas sur l'idéalisme. Sa priorité sera « les aides à l'industrie américaine », écrit-il. L'essentiel, comme l'avait dit il y a quelques jours le journal anglais « The Guardian », c'est que la bulle Obama ne se gonfle pas trop. « Sinon, comme en Bourse, le crash de l'action Obama fera très mal ». La presse internationale s'est déjà chargée de le lui rappeler. JACQUES HUBERT-RODIER est éditorialiste aux « Echos » à Paris, INGRID FRANÇOIS est correspondante à Francfort et MICHEL DE GRANDI est correspondant à Tokyo. L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at wanadoo.fr Tue Nov 18 16:26:49 2008 From: protected at wanadoo.fr (bruno ella) Date: Tue, 18 Nov 2008 16:26:49 -0500 Subject: [BDPalabres] Re: Réquisitoire contre l’état de léthargie d’une certaine revendication gabonaise Message-ID: Cher compatriote Sylvain, En effet ce réquisitoire bien conçu fait suite à d'autres. Et comme vous le dites aussi bien il restera sans suite comme ceux qui l'ont précédé sauf si toutes ces intelligences que vous redoutez daignent un jour fédérer leurs volontés et leurs énergies pour un intérêt de libération national. Mais à lire et à décrypter toutes les intentions des seuls gabonais de la diaspora, depuis bien longtemps, l'ego et la promotion personnelle ont souvent prévalu sur la finalité nationale. Autrement dit dès lors qu'on n'est pas la vedette d'une opinion contre Omar Bongo, on ne trouve aucun intérêt à conforter une structure qui a plus que démonté sa détermination du combat pour le bien de cette nation, cette pauvre nation gabonaise. Voici une pensée que l'on décrypte de façon subliminale dans la tête de la majorité des gabonais prétendant s'expriment contre la politique de Bongo : "mon jour est venu ou mon jour viendra pour que je sois aussi ministre ou "un grand type" de ce pays" Et si tout ce que je fais ne semble pas conforter mes ambitions (égoïstes, réductrices, mesquines, petites pour ne pas dire animales), je ne compose pas. Là est la réalité des dessous de tous ces cris que nous vivons depuis que certaines opinions ont osé s'exprimer contre le régime putride d'Omar Bongo. Si un appel intelligent était lancé aujourd'hui dans le sens du progrès, le vrai contre la préprogrammation de Bongo pour 2012, vous verrez que de vieux succubes (confondus dans la diaspora ou au Gabon) réapparaîtront pour dissuader les esprits faibles et neutraliser les ambitions personnelles à coup de promesses promotionnelles (ministérielle...) Mon cher Sylvain, Cette léthargie bien dénoncée semble bien imprimée dans la psyché du gabonais des générations bercées par l'animalisation du bongoïsme depuis 41 ans. Or nous savons tous que le somma se soigne mieux que la psyché. C'est donc pour cette raison logique qu'au bout d'aussi longues maltraitances les violences finissent par l'emporter à l'image de ce qui s'essaime dans tous les pays d'Afrique qui sont dirigés par des équipes d'incompétents et d'égoïstes primaires. à bientôt cher compatriote. Tsir'Ella-Nguéma Le 18 nov. 08 à 17:53, Sylvain Ndong a écrit : > > > Réquisitoire contre l’état de léthargie d’une certaine revendication gabonaise. > Par Sylvain Ndong, 16 novembre 2008 > > Version HTML et photos disponibles ici: http://www.bdpgabon.org/articles/2008/11/16/gabon-requisitoire-contre-l%e2%80%99etat-de-lethargie-d%e2%80%99une-certaine-revendication-gabonaise/ > > La plupart des gens préfèrent croire que leurs dirigeants sont justes et équitables même en face de preuves du contraire, puisque lorsqu'un citoyen reconnaît que le gouvernement sous lequel il vit ment et est corrompu, il doit décider de ce qu'il compte faire. Certes, poser des actes face à un gouvernement corrompu représente des risques d'atteinte à sa vie ou à celles d'êtres chers. D'un autre côté, choisir de ne rien faire implique de trahir toute idéologie de défense des principes moraux de justice et de vérité qui sous-tendent notre existence. La majorité des gens n'ont pas le courage de faire face à ce dilemme. Par conséquent, la plupart des discours creux, des intimidations physiques (menaces, meurtres, assassinats, emprisonnements, etc.) et autres propagande de notre système ne sont pas conçus pour tromper notre esprit critique, mais plutôt pour donner aux lâches d'esprit une excuse de ne pas s’engager, ni même penser du tout. Ils ont compris le fait que l'opinion publique est la clé. Avec l'opinion publique, rien ne peut faillir. Sans elle, rien ne peut réussir. Celui qui manipule les opinions est plus important que celui qui applique les lois. Et des centaines de millions de francs sont dépensés chaque année pour contrôler cette opinion publique. Depuis quarante ans, le résultat est épatant. > > Nous devons être le changement que nous voulons voir s’accomplir. Pour cela, nous devons nous revêtir de la Justice, lui servir de vêtement, de visage, pour les causes que nous croyons justes. > > Pourquoi avons-nous peur de sanctionner courageusement nos mauvais dirigeants ? Les américains ne viennent-ils pas de le faire, par le vote, pour l’administration Bush ? > Pourquoi nous encombrons-nous donc d’un même mauvais président depuis 40 ans ? > Pourquoi lui renouvelons-nous donc systématiquement nos votes depuis 1993, année depuis laquelle nous avons pourtant le choix entre plusieurs autres candidats ? > Et pourquoi accepterons-nous de lui redonner nos votes dans 3 (trois) ans, en 2012, lors de sa future réélection préprogrammée ? > > Pourquoi, chers compatriotes, pourquoi donc tout ceci ? > > Pourquoi devrions-nous toujours accepter qu’une seule même famille, non monarchique, aidées de quelques dizaines de personnes corrompues et assimilées, s’arroge le droit de brader nos ressources, de compter, d’empocher, de distribuer et de dépenser notre argent, de gérer notre patrimoine, de ternir notre image dans le monde et de diriger dans la souffrance et le désespoir, le million et demi d’autres âmes qui occupent notre vaste territoire ? > > Pourquoi devrions-nous toujours accepter cela, chers compatriotes ? > > Pourquoi devrions-nous toujours accepter cette loi du silence, qui veut que ce groupe de compatriotes zélés, convaincus de leur droit naturel sur nos possessions communes, nous impose à chaque fois leurs choix d’hommes et de femmes, commis de la gloire personnelle, ainsi que leur vision trompeuse d’une gestion partagée et jamais rassasiée d’un patrimoine aussi riche que le nôtre ? > > N’y a-t-il pas d’autres intelligences, d’autres personnes, d’autres leaders, comme le disait l’ex-secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan à propos des dictateurs africains, qui soient à même de diriger nos pays ? N’y a-t-il pas d’autres familles que celles qui sont au pouvoir au Gabon aujourd’hui, pour conduire notre pays vers un avenir meilleur ? > > Je le crois. Nous le croyons tous. Sauf bien sûr ceux qui sont aujourd’hui derrière le guichet de notre banque nationale. Pour eux, nul besoin de changer, en tout cas pas tant que les clés du coffre fort leur seront pourvues. Retraits, crédits, tapages, débits illimités et ininterrompus dans la caisse de l’Etat depuis 1967. Autant de réprimandes et d’usurpations qui justifient toute sorte de manÅ“uvres, d’excès et de délits pour se maintenir au pouvoir. C’est la raison pour laquelle, dans cette partie du monde, des hommes et des femmes ont l’impression que leur vote ne vaut rien, tant les résultats des scrutins sont connus d’avance. > > Et pourtant, une autre voie existe, un autre moyen nous est offert pour exprimer notre ras-le-bol et envisager le changement que nous désirons depuis longtemps pour notre peuple. Cette voie, cette urne, s’appelle LA Justice Internationale. > > En quarante ans d’exercice d’une fonction aussi exposée que la présidence d’une république, les adversaires de notre émancipation auront du mal à dissimuler toutes les preuves de détournement, de corruption, de trahison et de malversation qui nous poussent ce jour à vouloir changer de dirigeants. Ces preuves sont depuis quelques temps maintenant, détenues par certains défenseurs de la Justice, qui estiment comme nous que le rubicond de l’inacceptable, dans les forfaitures dont se rendent systématiquement coupables les potentats africains, est atteint. Mais ces preuves ne sauront être pourvues, ni même laissées trop longtemps à notre merci, par ceux-là mêmes qu’elles accablent. C’est la raison pour laquelle il nous faut dès aujourd’hui les inventorier, les localiser, les chiffrer et évaluer les conséquences de leur échelonnement sur les perspectives envisageables qu’aurait dû connaître l’évolution de notre pays dans le cas où elles auraient été mieux utilisées. Ce n’est qu’après cela que nous en confierons la traduction sous forme juridique à un avocat qualifié. La Justice Internationale, demeurant à ce jour la seule juge crédible et incorruptible face aux excès de l’humanité, dira dès lors son Droit. Et ce n’est que de cette façon qu’un triomphe véritable pourra être ressenti dans la conscience de toutes ces familles, ces enfants, ces femmes et ces hommes auxquels cette brimade n’a cessée d’être infligée depuis 40 ans. Et nous pouvons nous conforter dans cette démarche en faisant un rapide inventaire du tableau judiciaire de notre principal dirigeant. Rares sont en effet les procès qui lui ont été favorables, dans la longue liste de tous ceux auxquels il a été appelé à comparaître que ce soit en tant qu’accusé que partie civile. Deux exemples récents : > > 1. Paris, 14 mars 2007. Bongo, ses amis Denis Sassou Ngesso du Congo et Idriss Déby du Tchad, deux autres « pointures » d’Afrique Centrale, portent plainte contre l’auteur du livre « Noir Silence », François Xavier Verschave, pour « offense à chefs d’Etats ». verdict : procès perdu par les trois dictateurs. > > 2. Bordeaux, 29 septembre 2008. Le fils de René Cardona, ancien patron des Pêcheries de Libreville, porte plainte contre le dictateur gabonais, qu’il accuse d’avoir escroqué à son père la somme de 300 millions de FCFA. Verdict : procès perdu par le dictateur, qu’on enjoint de s’acquitter de la somme de 457.347 euros et des intérêts dus depuis 1996, ainsi que les frais de justice. > > Dans les villes du pays où il a pourtant prêté serment en 1967 et pour les intérêts duquel nous avons de bonnes raisons de penser qu’il travaille, la Justice Internationale a fait triompher son Droit. Cela devrait donc nous instruire, nous pousser et nous convaincre d’envisager une autre manière de revendiquer nos droits, en vue d’obtenir une réparation pleine et totale pour notre peuple. Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. C’est pour cela qu’une plainte déposée en France, entre les mains de la Justice Internationale, représente le seul espoir pour nous gabonais pour que justice soit rendue. Et nous sommes de plus en plus nombreux à croire à la vertu des petits peuples et à la force du petit nombre. Notre pays sera sauvé par quelques uns, de par leur détermination, leur habilité, leur intelligence et leur capacité à se servir des forces et des outils que le monde mets à notre disposition. > > À la lecture du verdict du procès qui l’opposait aux dictateurs africains, François Xavier Verschave lança à l’endroit de la jeunesse africaine spoliée : « par cette victoire, vous disposez désormais de suffisamment de preuves juridiques pour exiger des réparations (…) » > > Le nouveau visage de notre pays nous tend un miroir. Saurons-nous nous y regarder ? > Mais je sais, comme d’autres avant lui et avant moi, ce message restera lui aussi lettre morte. > La nature ne me jugera de n’avoir néanmoins rien tenté. > > Sylvain NDONG > > Quelques ouvrages pour nous préparer : > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > Quelques liens Internet pour approfondir notre réquisitoire : > > * ACRIMED > * ATTAC > * Aircrige - Association internationale de recherche sur les crimes contre l’humanité et les génocides > * Alter-Monde sans frontière > * Amnesty International France > * CAD-Mali Coalition des Alternatives Africaines Dette et développement-Mali > * CADTM - Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde > * CCFD - Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement > * CPCR - Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda » > * CRID - Centre de Recherche et d’Information pour le Développement > * Cellule Françafrique > * Cimade > * Coalition pour la Cour pénale internationale > * Collectif Ressources d’Afrique > * Commission d’enquête citoyenne sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 > * Coordination SUD > * Dette odieuse > * Dailymotion (rechercher : françafrique, bongo, afrique, dictateurs africains, etc.) > * FCD - Fédération des Congolais de la Diaspora > * Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) > * Globalwitness > * Les Amis de la Terre > * Ligue des Droits de l’Homme > * Myspace Décolonisons > * OBSAC > * Oxfam France Agir ici > * Peuples Noirs Peuples Africains > * Plate forme paradis fiscaux et judiciares > * Plateforme dette et développement > * Publish what you pay / Publiez ce que vous payez > * Ressources d’Afrique > * Secours Catholique-Caritas France > * Sherpa > * Stop-Françafrique ! > * Survie > * Transparence-International France > > > > > > > > > > > > From protected at wanadoo.fr Thu Nov 20 15:37:06 2008 From: protected at wanadoo.fr (bruno ella) Date: Thu, 20 Nov 2008 15:37:06 -0500 Subject: [BDPalabres] Que veut dire ce charabia ? Message-ID: QUE VEUT DIRE CE CHARABIA DE TITRE ? Voici à quoi se résument les activités et la politique d'un régime en manque d'idées et d'intelligences : Le distribution des bonbons (nominations) aux enfants dans une cour de récréation permanente (conseils des ministres). Voici un exemple au terme d'un conseil d'incompétents : Est nommé : Directeur adjoint de cabinet du président de la République, chargé des Nouvelles Technologies de l’Information : M. Hervé Fulgence OSSAMI, docteur-ingénieur en Télécommunications. Que veut dire ce CHARABIA en forme de titre ? Il n'y a qu'au Gabon de bongo que ce genre d'ineptie se conçoit. Le principal concerné devrait avoir honte s'il était vraiment fier de son cursus et de sa formation. On se pose toujours la sempiternelle question qui est la suivante : Entre être intelligent et avoir un CV éloquent il y a un véritable trou noir. Ou encore comme on dit au village : Partir d'Atsib-ntsoss ou de Batavia (ou Likouala) et bien faire l'école du blanc ne conduit pas forcément à comprendre à quoi ça doit servir car les diplômes des blancs fondent rapidement sous le soleil des tropiques. Aïe ! Cet exemple est une preuve directe. Quant à ceux qui attendaient le procès du sieur "milliardissime docteur-ingénieur brillantissime (pour lui-même) et nullissime (pour le Gabon)", ils avaient oublié qu'il s'agissait du clan au dessus des institutions du pays Gabon dont, seul, bongo est la genèse. Félicitons notre "milliardissime docteur-ingénieur brillantissime (pour lui-même) et nullissime (pour le Gabon)" qui vient d'être promu malgré toutes ses erreurs en écritures Logarithmiques et en calculs de Potentiels électromagnétiques. Bravo au clan ! Mais justice se fera bien un jour car un tel contentieux ne peut être dissimulé dans toutes les consciences. La nature a bien équipé l'être humain d'un outil incroyable : La Mémoire Et grâce à la plume, tout est écrit pour être indélébile et donc lisible, même après plusieurs générations. Tsir'Ella - Nguéma Le 18 nov. 08 à 17:53, Sylvain Ndong a écrit : > ___________________________________________________________ > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. > - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. > - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. > ___________________________________________________________ > > Réquisitoire contre l’état de léthargie d’une certaine revendication gabonaise. > Par Sylvain Ndong, 16 novembre 2008 > > Version HTML et photos disponibles ici: http://www.bdpgabon.org/articles/2008/11/16/gabon-requisitoire-contre-l%e2%80%99etat-de-lethargie-d%e2%80%99une-certaine-revendication-gabonaise/ > > La plupart des gens préfèrent croire que leurs dirigeants sont justes et équitables même en face de preuves du contraire, puisque lorsqu'un citoyen reconnaît que le gouvernement sous lequel il vit ment et est corrompu, il doit décider de ce qu'il compte faire. Certes, poser des actes face à un gouvernement corrompu représente des risques d'atteinte à sa vie ou à celles d'êtres chers. D'un autre côté, choisir de ne rien faire implique de trahir toute idéologie de défense des principes moraux de justice et de vérité qui sous-tendent notre existence. La majorité des gens n'ont pas le courage de faire face à ce dilemme. Par conséquent, la plupart des discours creux, des intimidations physiques (menaces, meurtres, assassinats, emprisonnements, etc.) et autres propagande de notre système ne sont pas conçus pour tromper notre esprit critique, mais plutôt pour donner aux lâches d'esprit une excuse de ne pas s’engager, ni même penser du tout. Ils ont compris le fait que l'opinion publique est la clé. Avec l'opinion publique, rien ne peut faillir. Sans elle, rien ne peut réussir. Celui qui manipule les opinions est plus important que celui qui applique les lois. Et des centaines de millions de francs sont dépensés chaque année pour contrôler cette opinion publique. Depuis quarante ans, le résultat est épatant. > > Nous devons être le changement que nous voulons voir s’accomplir. Pour cela, nous devons nous revêtir de la Justice, lui servir de vêtement, de visage, pour les causes que nous croyons justes. > > Pourquoi avons-nous peur de sanctionner courageusement nos mauvais dirigeants ? Les américains ne viennent-ils pas de le faire, par le vote, pour l’administration Bush ? > Pourquoi nous encombrons-nous donc d’un même mauvais président depuis 40 ans ? > Pourquoi lui renouvelons-nous donc systématiquement nos votes depuis 1993, année depuis laquelle nous avons pourtant le choix entre plusieurs autres candidats ? > Et pourquoi accepterons-nous de lui redonner nos votes dans 3 (trois) ans, en 2012, lors de sa future réélection préprogrammée ? > > Pourquoi, chers compatriotes, pourquoi donc tout ceci ? > > Pourquoi devrions-nous toujours accepter qu’une seule même famille, non monarchique, aidées de quelques dizaines de personnes corrompues et assimilées, s’arroge le droit de brader nos ressources, de compter, d’empocher, de distribuer et de dépenser notre argent, de gérer notre patrimoine, de ternir notre image dans le monde et de diriger dans la souffrance et le désespoir, le million et demi d’autres âmes qui occupent notre vaste territoire ? > > Pourquoi devrions-nous toujours accepter cela, chers compatriotes ? > > Pourquoi devrions-nous toujours accepter cette loi du silence, qui veut que ce groupe de compatriotes zélés, convaincus de leur droit naturel sur nos possessions communes, nous impose à chaque fois leurs choix d’hommes et de femmes, commis de la gloire personnelle, ainsi que leur vision trompeuse d’une gestion partagée et jamais rassasiée d’un patrimoine aussi riche que le nôtre ? > > N’y a-t-il pas d’autres intelligences, d’autres personnes, d’autres leaders, comme le disait l’ex-secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan à propos des dictateurs africains, qui soient à même de diriger nos pays ? N’y a-t-il pas d’autres familles que celles qui sont au pouvoir au Gabon aujourd’hui, pour conduire notre pays vers un avenir meilleur ? > > Je le crois. Nous le croyons tous. Sauf bien sûr ceux qui sont aujourd’hui derrière le guichet de notre banque nationale. Pour eux, nul besoin de changer, en tout cas pas tant que les clés du coffre fort leur seront pourvues. Retraits, crédits, tapages, débits illimités et ininterrompus dans la caisse de l’Etat depuis 1967. Autant de réprimandes et d’usurpations qui justifient toute sorte de manÅ“uvres, d’excès et de délits pour se maintenir au pouvoir. C’est la raison pour laquelle, dans cette partie du monde, des hommes et des femmes ont l’impression que leur vote ne vaut rien, tant les résultats des scrutins sont connus d’avance. > > Et pourtant, une autre voie existe, un autre moyen nous est offert pour exprimer notre ras-le-bol et envisager le changement que nous désirons depuis longtemps pour notre peuple. Cette voie, cette urne, s’appelle LA Justice Internationale. > > En quarante ans d’exercice d’une fonction aussi exposée que la présidence d’une république, les adversaires de notre émancipation auront du mal à dissimuler toutes les preuves de détournement, de corruption, de trahison et de malversation qui nous poussent ce jour à vouloir changer de dirigeants. Ces preuves sont depuis quelques temps maintenant, détenues par certains défenseurs de la Justice, qui estiment comme nous que le rubicond de l’inacceptable, dans les forfaitures dont se rendent systématiquement coupables les potentats africains, est atteint. Mais ces preuves ne sauront être pourvues, ni même laissées trop longtemps à notre merci, par ceux-là mêmes qu’elles accablent. C’est la raison pour laquelle il nous faut dès aujourd’hui les inventorier, les localiser, les chiffrer et évaluer les conséquences de leur échelonnement sur les perspectives envisageables qu’aurait dû connaître l’évolution de notre pays dans le cas où elles auraient été mieux utilisées. Ce n’est qu’après cela que nous en confierons la traduction sous forme juridique à un avocat qualifié. La Justice Internationale, demeurant à ce jour la seule juge crédible et incorruptible face aux excès de l’humanité, dira dès lors son Droit. Et ce n’est que de cette façon qu’un triomphe véritable pourra être ressenti dans la conscience de toutes ces familles, ces enfants, ces femmes et ces hommes auxquels cette brimade n’a cessée d’être infligée depuis 40 ans. Et nous pouvons nous conforter dans cette démarche en faisant un rapide inventaire du tableau judiciaire de notre principal dirigeant. Rares sont en effet les procès qui lui ont été favorables, dans la longue liste de tous ceux auxquels il a été appelé à comparaître que ce soit en tant qu’accusé que partie civile. Deux exemples récents : > > 1. Paris, 14 mars 2007. Bongo, ses amis Denis Sassou Ngesso du Congo et Idriss Déby du Tchad, deux autres « pointures » d’Afrique Centrale, portent plainte contre l’auteur du livre « Noir Silence », François Xavier Verschave, pour « offense à chefs d’Etats ». verdict : procès perdu par les trois dictateurs. > > 2. Bordeaux, 29 septembre 2008. Le fils de René Cardona, ancien patron des Pêcheries de Libreville, porte plainte contre le dictateur gabonais, qu’il accuse d’avoir escroqué à son père la somme de 300 millions de FCFA. Verdict : procès perdu par le dictateur, qu’on enjoint de s’acquitter de la somme de 457.347 euros et des intérêts dus depuis 1996, ainsi que les frais de justice. > > Dans les villes du pays où il a pourtant prêté serment en 1967 et pour les intérêts duquel nous avons de bonnes raisons de penser qu’il travaille, la Justice Internationale a fait triompher son Droit. Cela devrait donc nous instruire, nous pousser et nous convaincre d’envisager une autre manière de revendiquer nos droits, en vue d’obtenir une réparation pleine et totale pour notre peuple. Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. C’est pour cela qu’une plainte déposée en France, entre les mains de la Justice Internationale, représente le seul espoir pour nous gabonais pour que justice soit rendue. Et nous sommes de plus en plus nombreux à croire à la vertu des petits peuples et à la force du petit nombre. Notre pays sera sauvé par quelques uns, de par leur détermination, leur habilité, leur intelligence et leur capacité à se servir des forces et des outils que le monde mets à notre disposition. > > À la lecture du verdict du procès qui l’opposait aux dictateurs africains, François Xavier Verschave lança à l’endroit de la jeunesse africaine spoliée : « par cette victoire, vous disposez désormais de suffisamment de preuves juridiques pour exiger des réparations (…) » > > Le nouveau visage de notre pays nous tend un miroir. Saurons-nous nous y regarder ? > Mais je sais, comme d’autres avant lui et avant moi, ce message restera lui aussi lettre morte. > La nature ne me jugera de n’avoir néanmoins rien tenté. > > Sylvain NDONG > > Quelques ouvrages pour nous préparer : > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > Quelques liens Internet pour approfondir notre réquisitoire : > > * ACRIMED > * ATTAC > * Aircrige - Association internationale de recherche sur les crimes contre l’humanité et les génocides > * Alter-Monde sans frontière > * Amnesty International France > * CAD-Mali Coalition des Alternatives Africaines Dette et développement-Mali > * CADTM - Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde > * CCFD - Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement > * CPCR - Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda » > * CRID - Centre de Recherche et d’Information pour le Développement > * Cellule Françafrique > * Cimade > * Coalition pour la Cour pénale internationale > * Collectif Ressources d’Afrique > * Commission d’enquête citoyenne sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 > * Coordination SUD > * Dette odieuse > * Dailymotion (rechercher : françafrique, bongo, afrique, dictateurs africains, etc.) > * FCD - Fédération des Congolais de la Diaspora > * Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) > * Globalwitness > * Les Amis de la Terre > * Ligue des Droits de l’Homme > * Myspace Décolonisons > * OBSAC > * Oxfam France Agir ici > * Peuples Noirs Peuples Africains > * Plate forme paradis fiscaux et judiciares > * Plateforme dette et développement > * Publish what you pay / Publiez ce que vous payez > * Ressources d’Afrique > * Secours Catholique-Caritas France > * Sherpa > * Stop-Françafrique ! > * Survie > * Transparence-International France From protected at yahoo.fr Thu Nov 20 15:42:57 2008 From: protected at yahoo.fr (Christian MAYANDJI) Date: Thu, 20 Nov 2008 15:42:57 -0500 Subject: [BDPalabres] Re: Réquisitoire contre l’état de léthargie d’une certaine revendication gabonaise Message-ID: Cher Bruno, Je vous trouve très dur bien que vous ayez le droit d'affirmer une position qui a pour object de reveiller les consciences. Mais ne croyez pas que ces consciences soient aussi endormies, mais simplement désabusés. Ce ne sont plus les décisions contreversées du Pt de la République et de son équipe qui nous mettent en situation d'etre désabusées. Mais c'est notre mode de fonctionnement -diaspora et opposition - qui se caractérise par notre incapacité à sortir de la complainte. Les leaders à la tête des structures nous proposent de nous lancer dans la rue avec la fleur à la bouche, l'essentiel étant de crier encore plus fort le nom de ces leaders. Cette perspective ne me satisfait pas. Peut être que d'autre pensent comme moi. Un forum - virtuelle - est un bel instrument d'échange. Nous avons de nombreux thèmes que nous pouvons étudions soit en passant en revue les département ministériels ou les institutions de la république gabonaise, soit en procédant à l'analyse des situations économiques et sociales de chacune de nos micro-unités territoriales (provinces, départements, communes). Nous pourrions ainsi mieux préparer le changement et peut - etre meme l'anticiper ou le provoquer par des actions visant à modifier les rapports de forces économiques, technologiques puis militaires. Vous avez du vous rendre compte que les derniers échanges - entre Sylvain et notre autre frère - nous éloignait de cette perspective. Il fallait marquer une pose en attendant que chacun reprennent ses esprits. je dois dire d'ailleurs que la qualité du réquisitoire de Sylvain est un excellent présage. Ne préjugeons pas des occupations de chacun de nous. Lorsque Bruno n'intervient pas sur le net, je me dis qu'il doit être en train de se concentrer sur une opération délicate. Lorsque Mayandji n'intervient pas sur le net, il est peut être en train de corriger un business plan ou chercher à lever des nouveaux fonds ou à diriger quelques élements de son équipe. D'autres suivent des formations complémentaires et font tant de choses pour renforcer leur capacité à s'opposer plus intelligemment. Pensons davantage à tous ceux là. La victoire est à ce prix. les populations pour lesquelles nous prétendons nous battre ne nous jugent pas uniquement sur la proclamation de notre force de convicition, ils attendent également les solutions pragmatiques que nous sauront proposer et mettre en oeuvre. Nos ainés - cette opposition que nous dénonçons si vertement - sont parties avec des idées, mais ils se sont trouvé incapables de les soutenir durablement face à la machine implacable de leurs adversaires. Ils nous appartient d'étudier leurs erreurs et de trouver des démarches plus efficaces. Le silence de vos compatriotes signifient quelques fois et tout simplement cela. Se replonger dans la reflexion, dans la quête de nouveaux moyens... Nous n'avons qu'un seul regret : la difficulté de nous fédérer, non pour nous trouver un chef. Ce serait facile. Mais pour un décliner un programme alternatif. Nous devons nous y mettre et nous assurer que nous nous donnons les moyens stratégiques et opérationnels de les réaliser. A 2 heures du matin, je pourrai disserter encore plus longuement. Je prefère m'arreter là. Je ne pouvais me permettre de dormir sans vous rassurer, Sylvain et vous-même, sur la volonté qui animent la plupart d'entre nous. Républicainement votre! MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE --- En date de : Mar 18.11.08, bruno ella a écrit : De: bruno ella Objet: [BDPalabres] Re: Réquisitoire contre l’état de léthargie d’une certaine revendication gabonaise À: bdpalabres at bdpgabon.org Date: Mardi 18 Novembre 2008, 22h26 ___________________________________________________________ Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. ___________________________________________________________ Cher compatriote Sylvain, En effet ce réquisitoire bien conçu fait suite à d'autres. Et comme vous le dites aussi bien il restera sans suite comme ceux qui l'ont précédé sauf si toutes ces intelligences que vous redoutez daignent un jour fédérer leurs volontés et leurs énergies pour un intérêt de libération national. Mais à lire et à décrypter toutes les intentions des seuls gabonais de la diaspora, depuis bien longtemps, l'ego et la promotion personnelle ont souvent prévalu sur la finalité nationale. Autrement dit dès lors qu'on n'est pas la vedette d'une opinion contre Omar Bongo, on ne trouve aucun intérêt à conforter une structure qui a plus que démonté sa détermination du combat pour le bien de cette nation, cette pauvre nation gabonaise. Voici une pensée que l'on décrypte de façon subliminale dans la tête de la majorité des gabonais prétendant s'expriment contre la politique de Bongo : "mon jour est venu ou mon jour viendra pour que je sois aussi ministre ou "un grand type" de ce pays" Et si tout ce que je fais ne semble pas conforter mes ambitions (égoïstes, réductrices, mesquines, petites pour ne pas dire animales), je ne compose pas. Là est la réalité des dessous de tous ces cris que nous vivons depuis que certaines opinions ont osé s'exprimer contre le régime putride d'Omar Bongo. Si un appel intelligent était lancé aujourd'hui dans le sens du progrès, le vrai contre la préprogrammation de Bongo pour 2012, vous verrez que de vieux succubes (confondus dans la diaspora ou au Gabon) réapparaîtront pour dissuader les esprits faibles et neutraliser les ambitions personnelles à coup de promesses promotionnelles (ministérielle...) Mon cher Sylvain, Cette léthargie bien dénoncée semble bien imprimée dans la psyché du gabonais des générations bercées par l'animalisation du bongoïsme depuis 41 ans. Or nous savons tous que le somma se soigne mieux que la psyché. C'est donc pour cette raison logique qu'au bout d'aussi longues maltraitances les violences finissent par l'emporter à l'image de ce qui s'essaime dans tous les pays d'Afrique qui sont dirigés par des équipes d'incompétents et d'égoïstes primaires. à bientôt cher compatriote. Tsir'Ella-Nguéma Le 18 nov. 08 à 17:53, Sylvain Ndong a écrit : > > > Réquisitoire contre l’état de léthargie d’une certaine revendication gabonaise. > Par Sylvain Ndong, 16 novembre 2008 > > Version HTML et photos disponibles ici: http://www.bdpgabon.org/articles/2008/11/16/gabon-requisitoire-contre-l%e2%80%99etat-de-lethargie-d%e2%80%99une-certaine-revendication-gabonaise/ > > La plupart des gens préfèrent croire que leurs dirigeants sont justes et équitables même en face de preuves du contraire, puisque lorsqu'un citoyen reconnaît que le gouvernement sous lequel il vit ment et est corrompu, il doit décider de ce qu'il compte faire. Certes, poser des actes face à un gouvernement corrompu représente des risques d'atteinte à sa vie ou à celles d'êtres chers. D'un autre côté, choisir de ne rien faire implique de trahir toute idéologie de défense des principes moraux de justice et de vérité qui sous-tendent notre existence. La majorité des gens n'ont pas le courage de faire face à ce dilemme. Par conséquent, la plupart des discours creux, des intimidations physiques (menaces, meurtres, assassinats, emprisonnements, etc.) et autres propagande de notre système ne sont pas conçus pour tromper notre esprit critique, mais plutôt pour donner aux lâches d'esprit une excuse de ne pas s’engager, ni même penser du tout. Ils ont compris le fait que l'opinion publique est la clé. Avec l'opinion publique, rien ne peut faillir. Sans elle, rien ne peut réussir. Celui qui manipule les opinions est plus important que celui qui applique les lois. Et des centaines de millions de francs sont dépensés chaque année pour contrôler cette opinion publique. Depuis quarante ans, le résultat est épatant. > > Nous devons être le changement que nous voulons voir s’accomplir. Pour cela, nous devons nous revêtir de la Justice, lui servir de vêtement, de visage, pour les causes que nous croyons justes. > > Pourquoi avons-nous peur de sanctionner courageusement nos mauvais dirigeants ? Les américains ne viennent-ils pas de le faire, par le vote, pour l’administration Bush ? > Pourquoi nous encombrons-nous donc d’un même mauvais président depuis 40 ans ? > Pourquoi lui renouvelons-nous donc systématiquement nos votes depuis 1993, année depuis laquelle nous avons pourtant le choix entre plusieurs autres candidats ? > Et pourquoi accepterons-nous de lui redonner nos votes dans 3 (trois) ans, en 2012, lors de sa future réélection préprogrammée ? > > Pourquoi, chers compatriotes, pourquoi donc tout ceci ? > > Pourquoi devrions-nous toujours accepter qu’une seule même famille, non monarchique, aidées de quelques dizaines de personnes corrompues et assimilées, s’arroge le droit de brader nos ressources, de compter, d’empocher, de distribuer et de dépenser notre argent, de gérer notre patrimoine, de ternir notre image dans le monde et de diriger dans la souffrance et le désespoir, le million et demi d’autres âmes qui occupent notre vaste territoire ? > > Pourquoi devrions-nous toujours accepter cela, chers compatriotes ? > > Pourquoi devrions-nous toujours accepter cette loi du silence, qui veut que ce groupe de compatriotes zélés, convaincus de leur droit naturel sur nos possessions communes, nous impose à chaque fois leurs choix d’hommes et de femmes, commis de la gloire personnelle, ainsi que leur vision trompeuse d’une gestion partagée et jamais rassasiée d’un patrimoine aussi riche que le nôtre ? > > N’y a-t-il pas d’autres intelligences, d’autres personnes, d’autres leaders, comme le disait l’ex-secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan à propos des dictateurs africains, qui soient à même de diriger nos pays ? N’y a-t-il pas d’autres familles que celles qui sont au pouvoir au Gabon aujourd’hui, pour conduire notre pays vers un avenir meilleur ? > > Je le crois. Nous le croyons tous. Sauf bien sûr ceux qui sont aujourd’hui derrière le guichet de notre banque nationale. Pour eux, nul besoin de changer, en tout cas pas tant que les clés du coffre fort leur seront pourvues. Retraits, crédits, tapages, débits illimités et ininterrompus dans la caisse de l’Etat depuis 1967. Autant de réprimandes et d’usurpations qui justifient toute sorte de manÅ“uvres, d’excès et de délits pour se maintenir au pouvoir. C’est la raison pour laquelle, dans cette partie du monde, des hommes et des femmes ont l’impression que leur vote ne vaut rien, tant les résultats des scrutins sont connus d’avance. > > Et pourtant, une autre voie existe, un autre moyen nous est offert pour exprimer notre ras-le-bol et envisager le changement que nous désirons depuis longtemps pour notre peuple. Cette voie, cette urne, s’appelle LA Justice Internationale. > > En quarante ans d’exercice d’une fonction aussi exposée que la présidence d’une république, les adversaires de notre émancipation auront du mal à dissimuler toutes les preuves de détournement, de corruption, de trahison et de malversation qui nous poussent ce jour à vouloir changer de dirigeants. Ces preuves sont depuis quelques temps maintenant, détenues par certains défenseurs de la Justice, qui estiment comme nous que le rubicond de l’inacceptable, dans les forfaitures dont se rendent systématiquement coupables les potentats africains, est atteint. Mais ces preuves ne sauront être pourvues, ni même laissées trop longtemps à notre merci, par ceux-là mêmes qu’elles accablent. C’est la raison pour laquelle il nous faut dès aujourd’hui les inventorier, les localiser, les chiffrer et évaluer les conséquences de leur échelonnement sur les perspectives envisageables qu’aurait dû connaître l’évolution de notre pays dans le cas où elles auraient été mieux utilisées. Ce n’est qu’après cela que nous en confierons la traduction sous forme juridique à un avocat qualifié. La Justice Internationale, demeurant à ce jour la seule juge crédible et incorruptible face aux excès de l’humanité, dira dès lors son Droit. Et ce n’est que de cette façon qu’un triomphe véritable pourra être ressenti dans la conscience de toutes ces familles, ces enfants, ces femmes et ces hommes auxquels cette brimade n’a cessée d’être infligée depuis 40 ans. Et nous pouvons nous conforter dans cette démarche en faisant un rapide inventaire du tableau judiciaire de notre principal dirigeant. Rares sont en effet les procès qui lui ont été favorables, dans la longue liste de tous ceux auxquels il a été appelé à comparaître que ce soit en tant qu’accusé que partie civile. Deux exemples récents : > > 1. Paris, 14 mars 2007. Bongo, ses amis Denis Sassou Ngesso du Congo et Idriss Déby du Tchad, deux autres « pointures » d’Afrique Centrale, portent plainte contre l’auteur du livre « Noir Silence », François Xavier Verschave, pour « offense à chefs d’Etats ». verdict : procès perdu par les trois dictateurs. > > 2. Bordeaux, 29 septembre 2008. Le fils de René Cardona, ancien patron des Pêcheries de Libreville, porte plainte contre le dictateur gabonais, qu’il accuse d’avoir escroqué à son père la somme de 300 millions de FCFA. Verdict : procès perdu par le dictateur, qu’on enjoint de s’acquitter de la somme de 457.347 euros et des intérêts dus depuis 1996, ainsi que les frais de justice. > > Dans les villes du pays où il a pourtant prêté serment en 1967 et pour les intérêts duquel nous avons de bonnes raisons de penser qu’il travaille, la Justice Internationale a fait triompher son Droit. Cela devrait donc nous instruire, nous pousser et nous convaincre d’envisager une autre manière de revendiquer nos droits, en vue d’obtenir une réparation pleine et totale pour notre peuple. Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. C’est pour cela qu’une plainte déposée en France, entre les mains de la Justice Internationale, représente le seul espoir pour nous gabonais pour que justice soit rendue. Et nous sommes de plus en plus nombreux à croire à la vertu des petits peuples et à la force du petit nombre. Notre pays sera sauvé par quelques uns, de par leur détermination, leur habilité, leur intelligence et leur capacité à se servir des forces et des outils que le monde mets à notre disposition. > > À la lecture du verdict du procès qui l’opposait aux dictateurs africains, François Xavier Verschave lança à l’endroit de la jeunesse africaine spoliée : « par cette victoire, vous disposez désormais de suffisamment de preuves juridiques pour exiger des réparations (…) » > > Le nouveau visage de notre pays nous tend un miroir. Saurons-nous nous y regarder ? > Mais je sais, comme d’autres avant lui et avant moi, ce message restera lui aussi lettre morte. > La nature ne me jugera de n’avoir néanmoins rien tenté. > > Sylvain NDONG > > Quelques ouvrages pour nous préparer : > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > Quelques liens Internet pour approfondir notre réquisitoire : > > * ACRIMED > * ATTAC > * Aircrige - Association internationale de recherche sur les crimes contre l’humanité et les génocides > * Alter-Monde sans frontière > * Amnesty International France > * CAD-Mali Coalition des Alternatives Africaines Dette et développement-Mali > * CADTM - Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde > * CCFD - Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement > * CPCR - Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda » > * CRID - Centre de Recherche et d’Information pour le Développement > * Cellule Françafrique > * Cimade > * Coalition pour la Cour pénale internationale > * Collectif Ressources d’Afrique > * Commission d’enquête citoyenne sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 > * Coordination SUD > * Dette odieuse > * Dailymotion (rechercher : françafrique, bongo, afrique, dictateurs africains, etc.) > * FCD - Fédération des Congolais de la Diaspora > * Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) > * Globalwitness > * Les Amis de la Terre > * Ligue des Droits de l’Homme > * Myspace Décolonisons > * OBSAC > * Oxfam France Agir ici > * Peuples Noirs Peuples Africains > * Plate forme paradis fiscaux et judiciares > * Plateforme dette et développement > * Publish what you pay / Publiez ce que vous payez > * Ressources d’Afrique > * Secours Catholique-Caritas France > * Sherpa > * Stop-Françafrique ! > * Survie > * Transparence-International France From protected at yahoo.fr Thu Nov 20 15:43:46 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Thu, 20 Nov 2008 15:43:46 -0500 Subject: [BDPalabres] Les pays pauvres éternelles victimes de la crise Message-ID: Les pays pauvres éternelles victimes de la crise, par Jean Merckaert LE MONDE | 18.11.08 | 13h36 Depuis trente ans, les pays pauvres subissent de plein fouet les conséquences d'une course au profit effrénée qui a fait perdre la tête à la finance mondiale. A l'heure de refonder le système financier international, ils ne sont même pas conviés à la table des négociations. La chronique du drame est éclairante. Acte I, l'endettement. Dans les années 1970, à la recherche de débouchés pour leurs liquidités, les banquiers occidentaux endettent massivement les pays du Sud à des taux (flottants) défiant toute concurrence. Les Etats leur emboîtent le pas, en faisant crédit à des dictatures féroces comme aux Philippines, au Congo (ex-Zaïre) ou en Argentine, en échange de leur allégeance au bloc de l'Ouest. Acte II, crise de la dette. En cause, au-delà des motifs géopolitiques : la remontée en flèche des taux d'intérêt, suite à une décision du Trésor américain, et la dégringolade des revenus d'exportation avec la chute des prix agricoles. Acte III, l'ajustement structurel. A partir des années 1980, les grands argentiers du G7 exigent des pays pauvres qu'ils sacrifient les dépenses de santé, d'éducation ou d'emploi pour rembourser la dette. Le Fonds monétaire international (FMI), désoeuvré après la sortie du système de change fixe, est chargé d'imposer privatisations bradées, libéralisations commerciale et financière et retrait de l'Etat. Pour le plus grand profit des investisseurs étrangers. L'ouverture des marchés met en péril les cultures vivrières, première source de revenus de la population rurale, et tue dans l'oeuf les industries naissantes. Une minorité s'accapare les rentes minière et pétrolière. Les bénéfices colossaux réalisés au Sud fuient vers les places offshore. Au total, les pays en développement consacrent encore chaque année 456 milliards de dollars (360 milliards d'euros) à rembourser leur dette. La fraude fiscale leur coûte 300 à 500 milliards de dollars par an. En face, les quelque 100 milliards de dollars annuels d'aide au développement et les maigres allégements de dette consentis depuis dix ans (88 milliards de dollars) font office de caution à cette ponction massive des richesses du Sud. Mille fois, nous avons demandé au G8 que la finance mondiale soit mieux régulée et mieux partagée. Mille fois, nous nous sommes heurtés à un mur. Voilà que la folie de la finance mondialisée menace nos Bourses et nos emplois, et nos gouvernements s'empressent de convoquer, à huis clos, les vingt pays les plus puissants au chevet du capitalisme pour le préserver sans le remettre en question. Les pays pauvres, "ceux qui souffriront le plus de la crise (et) qui en sont le moins responsables", selon le mot du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, attendront. ZONES DE NON-DROIT Comme nous, l'objectif affiché de l'Union européenne pour ce sommet à Washington doit les laisser pantois. Comment l'UE peut-elle en effet vouloir confier, sans contrepartie, le rôle de gendarme financier de la planète à une institution, le FMI, qui a laissé exsangues les pays endettés, et oublié sa mission première, la stabilité financière internationale. Malgré son siège dans la capitale des Etats-Unis, le FMI s'est avéré incapable d'anticiper la crise des subprimes - et la faillite islandaise. Laissant prospérer des zones de non-droit, les paradis fiscaux, et mondialisant cette finance dérégulée, il a créé les conditions d'une crise globale. Ce n'est pas sa gestion calamiteuse des crises en Argentine, en Russie et dans le Sud-Est asiatique, au tournant du siècle, qui redorera son blason. Le FMI est malade. Malade du dogme néolibéral auquel ont été formés 99 % de ses économistes. Malade de la suspicion que suscite son pedigree dans la plupart des pays du Sud. Malade aussi de la mainmise en son sein des pays du G8, que le FMI a renoncé à contrôler, en particulier les Etats-Unis qui disposent d'un droit de veto à son conseil d'administration. Aussi louable soit-elle, l'ambition européenne d'une reprise en main multilatérale de la finance mondiale restera vaine, si le chantier est confié à une telle institution. A moins d'un traitement de choc. La crise ne trouvera d'issue durable que si la nouvelle régulation internationale est à la fois plus efficace, au service d'une répartition plus juste des richesses, et plus légitime, en associant étroitement les pays pauvres. Bien plus que le G20, le sommet des Nations unies sur le financement du développement, qui se tient à Doha à la fin du mois, est l'occasion rêvée d'entreprendre ce chantier exigeant. L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at gmail.com Thu Nov 20 15:45:31 2008 From: protected at gmail.com (Sylvain Ndong) Date: Thu, 20 Nov 2008 15:45:31 -0500 Subject: [BDPalabres] TR: Le Malaise de Bongo Ondimba Message-ID: Hum, Les pensées révélées par Ali Bongo, dans le compte-rendu fait ci-dessous - réalité ou fiction - sont bien connues de tous les gabonais. Le problème n’est donc pas de les redécouvrir ici, sous forme de scoop ; le problème est de comprendre et surtout d’expliquer la dangerosité d’un tel scénario, qui manifestement fait petit à petit son chemin, telle une propagande nazie, dans la mentalité gabonaise. Il faut donc se poser la question de savoir à qui profite véritablement cette vérité, inlassablement répétée, et qui prend de plus en plus les allures de propagande ! N’oublions pas que toute vérité peut avoir des effets multiples. Tout dépend du degré d’instruction de la population. De ce fait, la [supposée] réponse de Bongo, dans ce qui s’apparente visiblement comme étant un dialogue testamentaire entre père et fils, à savoir je cite « un peu de patience, tu veux m’achever tout de suite…», peut surtout avoir été glissé là, non pas pour nous apprendre la hantise du père à l’idée de mourir – vu que nous le savons déjà – mais plutôt pour vouloir injecter dans la conscience gabonaise, le choix que vient finalement de porter le père à ce fils auquel il prédestine la succession. Il faut aussi pouvoir le voir sous cet angle ; et c’est ce qui doit nous interpeller. Être interpellé d’abord pour rappeler aux gabonais – si besoin s’en faut – que notre nation n’est pas une monarchie. Et que même si les Bongo n’en ont que cure, il revient dès lors aux gabonais de surtout bien comprendre une chose. Il faut surtout ne pas perdre de vue le fait que la réelle motivation des fils d’anciens ou d’actuels dictateurs africains tels Ali Bongo, Karim Wade, Gamal Moubarak, Théodorino Obiang-Nguéma, Franck Biya ou encore Kpacha Gnassingbe (dont la guerre avec le demi-frère Faure, aux commandes du pays, a désormais les allures de véritable bataille d’éléphants), dans leur obstination maladive et « naturelle » à [devoir] succéder à leurs pères, n’est en rien guidée par un éventuel élan républicain. Le véritable motif de ces illuminés, dans leur ténacité constante [et même sanguinaire] à absolument succéder à leurs pères, tient surtout de la vanité. Et cette vanité est une résultante de la manière par laquelle sont arrivés au pouvoir leurs patriarches. Comprenez que ce sont des enfants d’actuels ou d’anciens dictateurs, parvenus et restés au pouvoir par coups d’état militaires ou institutionnels, qui principalement s’obstinent, quitte à tout écraser sur leur passage, à absolument succéder à leur père. La raison à cette ténacité réside dans l’hérédité et dans une certaine carence congénitale du sens de la noblesse. Voyez en vous-mêmes. Basile Diogoye Senghor, père du tout premier président sénégalais, était un homme d'affaires prospère, qui appartenait à la haute bourgeoisie sénégalaise. Il a transmis à son fils, Léopold Sédar Senghor, ce sens de la noblesse et de l’honneur, qui lui ont permis d’habiter la fonction présidentielle sénégalaise, de la quitter royalement, et de se consacrer avec brio à d’autres fonctions de par le monde. Pétris donc de cette noblesse, les enfants de Sédar Senghor ne se sont guère sentis investis d’une quelconque légitimité quant à la succession de leur père ! Même chose avec Gadla Henry Mphakanyiswa, père du premier président Noir de la nation sud-africaine, qui était chef d'une famille royale Thembu Xhosa, descendante des Zulus. Ce noble descendant Zulu a également transmis à son rejeton Nelson Mandela ce sens de l’honneur et de la noblesse, qui l’ont propulsé au niveau de rayonnement et de notoriété actuel dont il jouit de par le monde. Aucun enfant Mandela ne s’est senti jusqu’à ce jour dépositaire d’un quelqu’un destin national hérité du long, brillant et pourtant très lobbyiste parcours de leur père. Les enfants Mandela et Senghor ont compris d’eux-mêmes qu’il était de notoriété dans la tradition familiale de se créer soi-même son propre destin. Avant même d’y penser, ces enfants savaient pertinemment que leurs pères s’y opposeraient, car cela aurait eu une incidence fâcheuse dans la trajectoire royale dans laquelle leurs familles se sont jusqu’ici illustrées. Si les enfants Mandela et Senghor viennent un jour à rêver de la présidence de leurs pays respectifs, la longue tradition ancestrale leur a forgé de devoir faire eux-mêmes leurs propres preuves. L’on comprend donc bien que la véritable motivation des enfants des vieux dictateurs tels Bongo, Wade, Biya, Obiang, Eyadéma ou encore Moubarack, n’est pas de vouloir émanciper leur peuple ou encore faire mieux que leur père (ce dont ces peuples se passeraient bien volontiers). Non, les véritables mobiles de ces enfants dictateurs restent surtout la vanité, que nourrit manifestement la peur d’une perte de tous les privilèges, et la hantise de rentrer définitivement dans l’oubli et l’anonymat. Un anonymat et un effacement d’autant plus épouvantables qu’ils ont eux-mêmes pris la mesure de l’impopularité et du manque d’incidence positive de leur père dans l’histoire de leurs nations respectives. Une incapacité congénitale qu’une perte de pouvoir définitive risquerait de révéler dangereusement. D’autant plus que l’on sait tous pertinemment aujourd’hui que depuis la chute de leurs pères, les enfants de Moussa Traoré au Mali, de Joseph Mubutu au Zaïre ou encore de Samuel Doe au Libéria, n’ont eu de cesse de tenter de revenir au pouvoir, sans grand succès. Et cela ne tenait pas plus à une défaillance démocratique, qu’à une réelle incapacité à produire et à défendre un bon programme électoral. Pour revenir au Gabon, nous comprenons donc que les enfants Bongo, en tête desquels se pointe Ali Bongo, ne veulent pas plus « sauver » le Gabon que sauvegarder la liste des privilèges qu’ils ont engrangé depuis que leur père est parvenu au pouvoir. Et comme nous nous acheminons vers un scénario où Omar Bongo ne sera pas chassé par la force comme Mubutu ou Samuel Do, ces enfants de dictateurs s’estiment dans le droit de légitimement succéder à leur père, juste après leur décès, comme ce fut le cas au Togo et en République Démocratique du Congo. Le peuple gabonais se doit de bien le comprendre et être prêt à sacrifier quelques vies pour empêcher cette bêtise, car nous savons pertinemment où tout cela nous mènera demain. Sylvain NDONG --- On Tue, 11/18/08, Guy Biwagou-B wrote: > From: Guy Biwagou-B > Subject: Le Malaise de Bongo Ondimba > To: "Guy-Roger Biwagou-Biwagou" > Date: Tuesday, November 18, 2008, 10:20 AM > Le malaise du Président bongo > Écrit par Martien M'Boumba > L'Armée Gabonaise explique le Malaise du Président > Bongo > > le 1er novembre 2008 > > Martien M’boumba > Sous officier en service a l’Hopital des Armées > > > Monsieur le président du F.U.C.R., > > En vous sollicitant de suivre mon > propos jusqu’au bout, je viens vous faire part de > certaines vérités qui ont été oubliées par certaines > médias de notre pays. > Au dire de plusieurs collègues, > militaires comme moi, votre Organisation est une bouée de > sauvetage, et un espoir de rassemblement pour le peuple > gabonais.je viens donc en pleine acceptation de cÅ“ur pour > le Front Uni vous faire un rapport d’un fait important > pour le Pays arrivé ,Il y a une dizaine de jour. > En pleine nuit le 1er novembre > alertés par le Palais et la clinique El Rapha Nous avons > préparés de toute urgence un bloc pour un accident survenu > au président de la République aux environs de 22h35, Le > docteur Okias affolé au téléphone parlait du probable > décés du président dans la nuit , le professeur Léon > Nzouba a reçu avec quatres médecins le président en > très mauvaise condition , le pronostic vital etait engagé. > Appelés en urgence par le > professeur léon Nzouba, le ministre de la Défense > Nationale et celui des Affaires Etrangères sont arrivés en > bousculant le personnel a leur arrivée et le Ministre Ali > Bongo a eu ces mots, « Ce n’est pas trop tôt, Il faut > que je prête serment, je suis le nouveau président > »……le président n’étant pas décédé ces mots > sont vraiment curieux, nul part dans cette nuit le > Président du Sénat n’a été aperçu pres de l’Hopital > des Armée. > Après avoir été consulté et > remis sur pieds, la perfusion laissée a son bras le > président a voulu être raccompagné chez lui, et le > professeur Léon Nzouba a accepté cela, tout le monde a > vus comment le Ministre de la Défense Nationale en colère > a bousculé Melle Dissouba Carmen qui était en train de > préparer le président pour son départ. > Le président aurait eu ces > mots a l’encontre du Ministre de la Défense Nationale, > « Un peu de patience, tu veux m’achever tout de suite…? > » c’est le Ministre Paul Toungui qui a fermé la porte > pour éviter que le personnel n’entende le reste de la > conversation. > Je crois, Monsieur le > président qu’Il y a vraiment, un très gros problême > entre le Ministre de la Défense Nationale et le président > de la République…. > Très respectueusement a Vous > . > Martien M’boumba > > From patitpierre at aol.com Fri Nov 21 00:29:06 2008 From: patitpierre at aol.com (patitpierre at aol.com) Date: Fri, 21 Nov 2008 00:29:06 -0500 Subject: [BDPalabres] =?utf-8?q?Re_=3A___Les_pays_pauvres_=C3=83=C2=A9tern?= =?utf-8?q?elles_victimes_de_la_crise?= In-Reply-To: References: Message-ID: <8CB19B134C30C45-CD8-11A3@FWM-M03.sysops.aol.com> Bonjour vraiment a qu oi cela sert-il autant de paroles depuis des années que je vous lis ? mais le resultat  "y a pas "  y a rien " en plus c est le pouvoir qui vous interesse , puisque vous parler que de ça , rien que ça , ce vous feriez éventuellement ??  ont en sait rien  aucun programe  rien , seulement la place de "président ! " pour le fric ! ou est la difference avec l actuel président qui lui au moin  tient le pays  dans lordre de marche  est non linversse , peut importe comment est combien  il a pris dans les caisses de letat , le pays est stable , y a pas de sang dans  les rues  quand a ali laisser nous rire , ce type qui en réalité a 14 ans est joue encore aux petites voiture  quesqu il peut faire sinon se goinffrer  pour augmenter son obésité morbide ! non c est sur place que lont  fait voir de qu oi ont est capable pas en restant la bas en amerique  est en existant les autres a distance " faut faire çi" faut faire ça" mais faite le vous méme allez a libreville  soyez courageux  lui bongo il es courageux la preuve   C EST LUI QUI EST PRESIDENT ? ?  -----E-mail d'origine----- De : loeil A : bdpalabres at bdpgabon.org Envoyé le : Jeudi, 20 Novembre 2008 21:43 Sujet : [BDPalabres] Les pays pauvres éternelles victimes de la crise ___________________________________________________________ orum (Modér é) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages pparaîtront une fois modérés. POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux essages. POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, ichiers) pas acceptés. __________________________________________________________ es pays pauvres éternelles victimes de la crise, par Jean Merckaert E MONDE | 18.11.08 | 13h36 Depuis trente ans, les pays pauvres subissent de plein fouet les conséquences 'une course au profit effrénée qui a fait perdre la tête à la finance mondiale. l'heure de refonder le système financier international, ils ne sont même pas onviés à la table des négociations. La chronique du drame est éclairante. Acte I, l'endettement. Dans les années 970, à la recherche de débouchés pour leurs liquidités, les banquiers ccidentaux endettent massivement les pays du Sud à des taux (flottants) défiant oute concurrence. Les Etats leur emboîtent le pas, en faisant crédit à des ictatures féroces comme aux Philippines, au Congo (ex-Zaïre) ou en Argentine, n échange de leur allégeance au bloc de l'Ouest. Acte II, crise de la dette. En ause, au-delà des motifs géopolitiques : la remontée en flèche des taux 'intérêt, suite à une décision du Trésor américai n, et la dégringolade des evenus d'exportation avec la chute des prix agricoles. Acte III, l'ajustement tructurel. A partir des années 1980, les grands argentiers du G7 exigent des ays pauvres qu'ils sacrifient les dépenses de santé, d'éducation ou d'emploi our rembourser la dette. Le Fonds monétaire international (FMI), désoeuvré après la sortie du système de hange fixe, est chargé d'imposer privatisations bradées, libéralisations ommerciale et financière et retrait de l'Etat. Pour le plus grand profit des nvestisseurs étrangers. L'ouverture des marchés met en péril les cultures ivrières, première source de revenus de la population rurale, et tue dans 'oeuf les industries naissantes. Une minorité s'accapare les rentes minière et étrolière. Les bénéfices colossaux réalisés au Sud fuient vers les places ffshore. Au total, les pays en développement consacrent encore chaque année 456 milliards e dollars (360 milliards d'euros) à rembourser leur dette. La fraude fiscale eur coûte 300 à 500 milliards de dollars par an. En face, les quelque 100 illiards de dollars annuels d'aide au développement et les maigres allégements e dette consentis depuis dix ans (88 milliards de dollars) font office de aution à cette ponction massive des richesses du Sud. Mille fois, nous avons emandé au G8 que la finance mondiale soit mieux régulée et mieux partagée. ille fois,20nous nous sommes heurtés à un mur. Voilà que la folie de la finance mondialisée menace nos Bourses et nos emplois, t nos gouvernements s'empressent de convoquer, à huis clos, les vingt pays les lus puissants au chevet du capitalisme pour le préserver sans le remettre en uestion. Les pays pauvres, "ceux qui souffriront le plus de la crise (et) qui n sont le moins responsables", selon le mot du secrétaire général des Nations nies, Ban Ki-moon, attendront. ZONES DE NON-DROIT omme nous, l'objectif affiché de l'Union européenne pour ce sommet à Washington oit les laisser pantois. Comment l'UE peut-elle en effet vouloir confier, sans ontrepartie, le rôle de gendarme financier de la planète à une institution, le MI, qui a laissé exsangues les pays endettés, et oublié sa mission première, la tabilité financière internationale. Malgré son siège dans la capitale des tats-Unis, le FMI s'est avéré incapable d'anticiper la crise des subprimes - et a faillite islandaise. Laissant prospérer des zones de non-droit, les paradis iscaux, et mondialisant cette finance dérégulée, il a créé les conditions d'une rise globale. Ce n'est pas sa gestion calamiteuse des crises en Argentine, en ussie et dans le Sud-Est asiatique, au tournant du siècle, qui redorera son lason. Le FMI est malade. Malade du dogme néolibéral auquel ont été formés 99 % de ses conomistes. Malade=2 0de la suspicion que suscite son pedigree dans la plupart des ays du Sud. Malade aussi de la mainmise en son sein des pays du G8, que le FMI renoncé à contrôler, en particulier les Etats-Unis qui disposent d'un droit de eto à son conseil d'administration. Aussi louable soit-elle, l'ambition européenne d'une reprise en main ultilatérale de la finance mondiale restera vaine, si le chantier est confié à ne telle institution. A moins d'un traitement de choc. La crise ne trouvera 'issue durable que si la nouvelle régulation internationale est à la fois plus fficace, au service d'une répartition plus juste des richesses, et plus égitime, en associant étroitement les pays pauvres. Bien plus que le G20, le ommet des Nations unies sur le financement du développement, qui se tient à oha à la fin du mois, est l'occasion rêvée d'entreprendre ce chantier exigeant. L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite ___________________________________________________________ iste de discussion BDPalabres DP-Gabon Nouveau: Patriotisme - Dignité - Progrès ttp://www.bdpgabon.org our quitter la liste, cliquez le lien ci-dessous: http://bdpgabon.org/mailman/listinfo/bdpalabres_bdpgabon.org From patitpierre at aol.com Fri Nov 21 00:40:55 2008 From: patitpierre at aol.com (patitpierre at aol.com) Date: Fri, 21 Nov 2008 00:40:55 -0500 Subject: [BDPalabres] Re : Que veut dire ce charabia ? In-Reply-To: References: Message-ID: <8CB19B2DBD061F5-CD8-11DF@FWM-M03.sysops.aol.com> Toujour  la méme litanie les mémes affaires  que vous reprocher a bongo, je doute fort que si vous etiez au pouvoir  qu il y aurrait des téké ou banba dans votre gouvernement  100% fang  voila 40 ans que les pahoins  sont dans le gouvernement car avec bongo y en a plein lui n es pas tribaliste  est na jamais crue que les téké  detener la science infuse  la preuve y a de tous pounou  fang , téké , obanba  etc.. facile de dire ONT FERA  lui en attendant  IL FAIT  je ne souhaite pas ce gros pouf ! d ali au commande sa serait idi amin + bokassa  allez sur place faite voir au peuple  que vous en " avez " le peuple lui suit ceux qui disent suivez moi , est non ceux qui dise en avant  est reste sur place ? svp changer de disque ou de cd  cela fatigue de lire toujour les mémes histoires  en boucle  donc a bientot a libreville  un fang       -----E-mail d'origine----- De : bruno ella A : bdpalabres at bdpgabon.org Envoyé le : Jeudi, 20 Novembre 2008 21:37 Sujet : [BDPalabres] Que veut dire ce charabia ? ___________________________________________________________ orum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages pparaîtront une fois modérés. POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux essages. POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. =2 0Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, ichiers) pas acceptés. __________________________________________________________ QUE VEUT DIRE CE CHARABIA DE TITRE ? Voici à quoi se résument les activités et la politique d'un régime en manque 'idées et d'intelligences : e distribution des bonbons (nominations) aux enfants dans une cour de écréation permanente (conseils des ministres). Voici un exemple au terme d'un conseil d'incompétents : st nommé : Directeur adjoint de cabinet du président de la République, chargé es Nouvelles Technologies de l?Information : M. Hervé Fulgence OSSAMI, octeur-ingénieur en Télécommunications. Que veut dire ce CHARABIA en forme de titre ? Il n'y a qu'au Gabon de bongo que ce genre d'ineptie se conçoit. Le principal concerné devrait avoir honte s'il était vraiment fier de son cursus t de sa formation. On se pose toujours la sempiternelle question qui est la suivante : ntre être intelligent et avoir un CV éloquent il y a un véritable trou noir. Ou encore comme on dit au village : artir d'Atsib-ntsoss ou de Batavia (ou Likouala) et bien faire l'école du blanc e conduit pas forcément à comprendre à quoi ça doit servir car les diplômes des lancs fondent rapidement sous le soleil des tropiques. Aïe ! et exemple est une preuve directe. Quant à ceux qui attendaient le procès du sieur "milliardissime octeur -ingénieur brillantissime (pour lui-même) et nullissime (pour le Gabon)", ls avaient oublié qu'il s'agissait du clan au dessus des institutions du pays abon dont, seul, bongo est la genèse. Félicitons notre "milliardissime docteur-ingénieur brillantissime (pour ui-même) et nullissime (pour le Gabon)" ui vient d'être promu malgré toutes ses erreurs en écritures Logarithmiques et n calculs de Potentiels électromagnétiques. Bravo au clan ! Mais justice se fera bien un jour car un tel contentieux ne peut être dissimulé ans toutes les consciences. a nature a bien équipé l'être humain d'un outil incroyable : La Mémoire Et grâce à la plume, tout est écrit pour être indélébile et donc lisible, même près plusieurs générations. Tsir'Ella - Nguéma e 18 nov. 08 à 17:53, Sylvain Ndong a écrit : > ___________________________________________________________ Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages pparaîtront une fois modérés. - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement ux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, ichiers) pas acceptés. ___________________________________________________________ Réquisitoire contre l?état de léthargie d?une certaine revendication abonaise. Par Sylvain Ndong, 16 novembre 2008 Version HTML et photos disponibles ici: http://www.bdpgabon.org/articles/2008/11/16/gabon-requisitoire-contre-l%e2%80%99etat-de-lethargie-d%e2%80%99une-certaine-revendication-gabonaise/ La plupart des gens préfèrent croire que leurs dirigeants sont justes et quitables même en face de preuves du contraire, puisque lorsqu'un citoyen econnaît que le gouvernement sous lequel il vit ment et est corrompu, il doit écider de ce qu'il compte faire. Certes, poser des actes face à un gouvernement orrompu représente des risques d'atteinte à sa vie ou à celles d'êtres chers. 'un autre côté, choisir de ne rien faire implique de trahir toute idéologie de éfense des principes moraux de justice et de vérité qui sous-tendent notre xistence. La majorité des gens n'ont pas le courage de faire face à ce dilemme. ar conséquent, la plupart des discours creux, des intimidations physiques menaces, meurtres, assassinats, emprisonnements, etc.) et autres propagande de otre système ne sont pas conçus pour tromper notre esprit critique, mais plutôt our donner aux lâches d'esprit une excuse de ne pas s?engager, ni même penser u tout. Ils ont compris le fait que l'opinion publique est la clé. Avec 'opinion publique, rien ne peut faillir. Sans elle, rien ne peut réussir. Celui ui manipule les opinions est plus important que celui qui applique les lois. Et es centaines de millions de francs sont dépensés chaque20année pour contrôler ette opinion publique. Depuis quarante ans, le résultat est épatant. Nous devons être le changement que nous voulons voir s?accomplir. Pour cela, ous devons nous revêtir de la Justice, lui servir de vêtement, de visage, pour es causes que nous croyons justes. Pourquoi avons-nous peur de sanctionner courageusement nos mauvais dirigeants Les américains ne viennent-ils pas de le faire, par le vote, pour ?administration Bush ? Pourquoi nous encombrons-nous donc d?un même mauvais président depuis 40 ans ? Pourquoi lui renouvelons-nous donc systématiquement nos votes depuis 1993, nnée depuis laquelle nous avons pourtant le choix entre plusieurs autres andidats ? Et pourquoi accepterons-nous de lui redonner nos votes dans 3 (trois) ans, en 012, lors de sa future réélection préprogrammée ? Pourquoi, chers compatriotes, pourquoi donc tout ceci ? Pourquoi devrions-nous toujours accepter qu?une seule même famille, non onarchique, aidées de quelques dizaines de personnes corrompues et assimilées, ?arroge le droit de brader nos ressources, de compter, d?empocher, de istribuer et de dépenser notre argent, de gérer notre patrimoine, de ternir otre image dans le monde et de diriger dans la souffrance et le désespoir, le illion et demi d?autres âmes qui occupent notre vaste territoire ? Pourquoi devrions-nous toujours accepter cela, chers compatriotes ? Pourquoi devrions-nous toujours accepter cette loi du silence, qui veut que ce roupe de compatriotes zélés, convaincus de leur droit naturel sur nos ossessions communes, nous impose à chaque fois leurs choix d?hommes et de emmes, commis de la gloire personnelle, ainsi que leur vision trompeuse d?une estion partagée et jamais rassasiée d?un patrimoine aussi riche que le nôtre ? N?y a-t-il pas d?autres intelligences, d?autres personnes, d?autres leaders, omme le disait l?ex-secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan à propos es dictateurs africains, qui soient à même de diriger nos pays ? N?y a-t-il pas ?autres familles que celles qui sont au pouvoir au Gabon aujourd?hui, pour onduire notre pays vers un avenir meilleur ? Je le crois. Nous le croyons tous. Sauf bien sûr ceux qui sont aujourd?hui errière le guichet de notre banque nationale. Pour eux, nul besoin de changer, n tout cas pas tant que les clés du coffre fort leur seront pourvues. Retraits, rédits, tapages, débits illimités et ininterrompus dans la caisse de l?Etat epuis 1967. Autant de réprimandes et d?usurpations qui justifient toute sorte e man?uvres, d?excès et de délits pour se maintenir au pouvoir. C?est la raison our laquelle, dans cette partie du monde, des hommes et des femmes ont ?impression que leur vote ne vaut ri en, tant les résultats des scrutins sont onnus d?avance. Et pourtant, une autre voie existe, un autre moyen nous est offert pour xprimer notre ras-le-bol et envisager le changement que nous désirons depuis ongtemps pour notre peuple. Cette voie, cette urne, s?appelle LA Justice nternationale. En quarante ans d?exercice d?une fonction aussi exposée que la présidence ?une république, les adversaires de notre émancipation auront du mal à issimuler toutes les preuves de détournement, de corruption, de trahison et de alversation qui nous poussent ce jour à vouloir changer de dirigeants. Ces reuves sont depuis quelques temps maintenant, détenues par certains défenseurs e la Justice, qui estiment comme nous que le rubicond de l?inacceptable, dans es forfaitures dont se rendent systématiquement coupables les potentats fricains, est atteint. Mais ces preuves ne sauront être pourvues, ni même aissées trop longtemps à notre merci, par ceux-là mêmes qu?elles accablent. ?est la raison pour laquelle il nous faut dès aujourd?hui les inventorier, les ocaliser, les chiffrer et évaluer les conséquences de leur échelonnement sur es perspectives envisageables qu?aurait dû connaître l?évolution de notre pays ans le cas où elles auraient été mieux utilisées. Ce n?est qu?après cela que ous en confierons la traduction sous forme20juridique à un avocat qualifié. La ustice Internationale, demeurant à ce jour la seule juge crédible et ncorruptible face aux excès de l?humanité, dira dès lors son Droit. Et ce n?est ue de cette façon qu?un triomphe véritable pourra être ressenti dans la onscience de toutes ces familles, ces enfants, ces femmes et ces hommes uxquels cette brimade n?a cessée d?être infligée depuis 40 ans. Et nous pouvons ous conforter dans cette démarche en faisant un rapide inventaire du tableau udiciaire de notre principal dirigeant. Rares sont en effet les procès qui lui nt été favorables, dans la longue liste de tous ceux auxquels il a été appelé à omparaître que ce soit en tant qu?accusé que partie civile. Deux exemples écents : 1. Paris, 14 mars 2007. Bongo, ses amis Denis Sassou Ngesso du Congo et driss Déby du Tchad, deux autres « pointures » d?Afrique Centrale, portent lainte contre l?auteur du livre « Noir Silence », François Xavier Verschave, our « offense à chefs d?Etats ». verdict : procès perdu par les trois ictateurs. 2. Bordeaux, 29 septembre 2008. Le fils de René Cardona, ancien patron es Pêcheries de Libreville, porte plainte contre le dictateur gabonais, qu?il ccuse d?avoir escroqué à son père la somme de 300 millions de F CFA. Verdict : rocès perdu par le dictateur, qu?on enjoint de s?acquitter de la somme de 57.347 euros et des intérêts dus depuis 1996, ainsi que les frais de justice. Dans les villes du pays où il a pourtant prêté serment en 1967 et pour les ntérêts duquel nous avons de bonnes raisons de penser qu?il travaille, la ustice Internationale a fait triompher son Droit. Cela devrait donc nous nstruire, nous pousser et nous convaincre d?envisager une autre manière de evendiquer nos droits, en vue d?obtenir une réparation pleine et totale pour otre peuple. Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un cte révolutionnaire. C?est pour cela qu?une plainte déposée en France, entre es mains de la Justice Internationale, représente le seul espoir pour nous abonais pour que justice soit rendue. Et nous sommes de plus en plus nombreux à roire à la vertu des petits peuples et à la force du petit nombre. Notre pays era sauvé par quelques uns, de par leur détermination, leur habilité, leur ntelligence et leur capacité à se servir des forces et des outils que le monde ets à notre disposition. À la lecture du verdict du procès qui l?opposait aux dictateurs africains, rançois Xavier Verschave lança à l?endroit de la jeunesse africaine spoliée : « ar cette victoire, vous disposez désormais de suffisamment de preuves uridiques pour exiger des réparations (?) » Le nouveau visage de notre pays nous tend un miroir. Saurons-nous nous y egarder ? Mais je sais, comme d?autres avant lui et avant moi, ce message restera lui ussi lettre morte. La nature ne me jugera de n?avoir néanmoins rien tenté. Sylvain NDONG Quelques ouvrages pour nous préparer : Quelques liens Internet pour approfondir notre réquisitoire : * ACRIMED * ATTAC * Aircrige - Association internationale de recherche sur les crimes contre ?humanité et les génocides * Alter-Monde sans frontière * Amnesty International France * CAD-Mali Coalition des Alternatives Africaines Dette et éveloppement-Mali * CADTM - Comité pour l?Annulation de la Dette du Tiers Monde * CCFD - Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement * CPCR - Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda » * CRID - Centre de Recherche et d?Information pour le Développement * Cellule Françafrique * Cimade * Coalition pour la Cour pénale internationale * Collectif Ressources d?Afrique * Commission d?enquête citoyenne sur le rôle de la France dans le génocide es Tutsi au Rwanda en 1994 * Coordination SUD * Dette20odieuse * Dailymotion (rechercher : françafrique, bongo, afrique, dictateurs fricains, etc.) * FCD - Fédération des Congolais de la Diaspora * Fédération internationale des ligues des droits de l?homme (FIDH) * Globalwitness * Les Amis de la Terre * Ligue des Droits de l?Homme * Myspace Décolonisons * OBSAC * Oxfam France Agir ici * Peuples Noirs Peuples Africains * Plate forme paradis fiscaux et judiciares * Plateforme dette et développement * Publish what you pay / Publiez ce que vous payez * Ressources d?Afrique * Secours Catholique-Caritas France * Sherpa * Stop-Françafrique ! * Survie * Transparence-International France ___________________________________________________________ iste de discussion BDPalabres DP-Gabon Nouveau: Patriotisme - Dignité - Progrès ttp://www.bdpgabon.org our quitter la liste, cliquez le lien ci-dessous: http://bdpgabon.org/mailman/listinfo/bdpalabres_bdpgabon.org From protected at wanadoo.fr Mon Nov 24 21:49:41 2008 From: protected at wanadoo.fr (bruno ella) Date: Mon, 24 Nov 2008 21:49:41 -0500 Subject: [BDPalabres] Réquisitoire Message-ID: Cher Christian, Il n'y a de pose à marquer que si nous nous perdons dans les attaques bassement personnelles. En revanche dès lors que nos échanges fustigent ce que nous réprouvons tous c'est plutôt de bonne guère dans la mesure où ça marque d'emblée une convergence vers une et une seule cible. Même si je m'exprime souvent sans prendre des gants, cela ne traduit en rien une envie d'écorcher l'ego ou la susceptibilité de qui que ce soit. Ce que j'ai dit après le bon réquisitoire de Sylvain ne doit susciter aucune polémique dès lors que ça se déverse sur nos manquements à nous tous. A ce réquisitoire je n'a fait que répondre par une réflexion sur nos failles pour ne pas dire une réponse par l'absurde. Quant à réfléchir à tout ce que vous soulignez (programmes économiques, etc...) je l'accepte soit, mais je pense que ce n'est pas cela qu'il manque au Gabon. Il existe des textes bien charnus en qualité, parfois même inspirés du génie, sauf que les compétences pour les appliquer sont érodées par une contamination directe par un système bongo. C'est à ce point que doivent d'abord se consacrer les efforts consentis par ceux qui prétendent au bien de ce pays. Les analyses auxquelles vous faites allusion ont déjà été faites et continuent d'alimenter la littérature et nos bibliothèques. Comme anecdote, je vous invite à relire tous les programmes, même ceux des gouvernements de bongo depuis 1967, et ceux de toutes les oppositions avérées, et vous constaterez que tout s'y trouve ou presque pour que ce pays fusse beau, hélas ! La complainte ne masque donc pas toujours une apathie, bien au contraire elle peut être le bouillonnement visible d'un processus de révolte en pleine maturation. Oui, vous avez peut-être raison d'inviter au silence. Mais ce silence, croyez-vous qu'il traduirait moins l'indolence que la complainte ? J'en doute fort quand je sais que l'une des luttes les plus méritées de la démocratie était la liberté d'expression ou mieux la pensée ou la réflexion exprimée. Une idée concrète que j'ai appréciée dans la réponse de Sylvain c'est son appel à une action collective contre les biens de bongo. Et comme il l'a bien fait remarquer lui-même, de tels messages, directement adressés contre le régime de bongo, restent souvent dans l'indifférence du silence ? On peut donc réfléchir en s'exprimant sans faillir à sa détermination et garder silence et s'endormir dans le lit de son bourreau. Echangeons donc en construisant. à bientôt cher compatriote. Tsir'Ella-Nguéma Le 20 nov. 08 à 21:42, Christian MAYANDJI a écrit : > ___________________________________________________________ > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. > - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. > - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. > ___________________________________________________________ > > Cher Bruno, > > Je vous trouve très dur bien que vous ayez le droit d'affirmer une position qui a pour object de reveiller les consciences. Mais ne croyez pas que ces consciences soient aussi endormies, mais simplement désabusés. > Ce ne sont plus les décisions contreversées du Pt de la République et de son équipe qui nous mettent en situation d'etre désabusées. Mais c'est notre mode de fonctionnement -diaspora et opposition - qui se caractérise par notre incapacité à sortir de la complainte. > Les leaders à la tête des structures nous proposent de nous lancer dans la rue avec la fleur à la bouche, l'essentiel étant de crier encore plus fort le nom de ces leaders. Cette perspective ne me satisfait pas. Peut être que d'autre pensent comme moi. > Un forum - virtuelle - est un bel instrument d'échange. Nous avons de nombreux thèmes que nous pouvons étudions soit en passant en revue les département ministériels ou les institutions de la république gabonaise, soit en procédant à l'analyse des situations économiques et sociales de chacune de nos micro-unités territoriales (provinces, départements, communes). Nous pourrions ainsi mieux préparer le changement et peut - etre meme l'anticiper ou le provoquer par des actions visant à modifier les rapports de forces économiques, technologiques puis militaires. > Vous avez du vous rendre compte que les derniers échanges - entre Sylvain et notre autre frère - nous éloignait de cette perspective. Il fallait marquer une pose en attendant que chacun reprennent ses esprits. je dois dire d'ailleurs que la qualité du réquisitoire de Sylvain est un excellent présage. > Ne préjugeons pas des occupations de chacun de nous. Lorsque Bruno n'intervient pas sur le net, je me dis qu'il doit être en train de se concentrer sur une opération délicate. Lorsque Mayandji n'intervient pas sur le net, il est peut être en train de corriger un business plan ou chercher à lever des nouveaux fonds ou à diriger quelques élements de son équipe. D'autres suivent des formations complémentaires et font tant de choses pour renforcer leur capacité à s'opposer plus intelligemment. Pensons davantage à tous ceux là. La victoire est à ce prix. > les populations pour lesquelles nous prétendons nous battre ne nous jugent pas uniquement sur la proclamation de notre force de convicition, ils attendent également les solutions pragmatiques que nous sauront proposer et mettre en oeuvre. Nos ainés - cette opposition que nous dénonçons si vertement - sont parties avec des idées, mais ils se sont trouvé incapables de les soutenir durablement face à la machine implacable de leurs adversaires. Ils nous appartient d'étudier leurs erreurs et de trouver des démarches plus efficaces. > Le silence de vos compatriotes signifient quelques fois et tout simplement cela. Se replonger dans la reflexion, dans la quête de nouveaux moyens... Nous n'avons qu'un seul regret : la difficulté de nous fédérer, non pour nous trouver un chef. Ce serait facile. Mais pour un décliner un programme alternatif. Nous devons nous y mettre et nous assurer que nous nous donnons les moyens stratégiques et opérationnels de les réaliser. > A 2 heures du matin, je pourrai disserter encore plus longuement. Je prefère m'arreter là. Je ne pouvais me permettre de dormir sans vous rassurer, Sylvain et vous-même, sur la volonté qui animent la plupart d'entre nous. > Républicainement votre! > > MANGASS TTC > Christian MAYANDJI > Démarches-Gestion > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS > CONVOYAGE EXPLOITATION > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES > EUROPE - AFRIQUE > > > > --- En date de : Mar 18.11.08, bruno ella a écrit : > > De: bruno ella > Objet: [BDPalabres] Re: Réquisitoire contre l’état de léthargie d’une certaine revendication gabonaise > À: bdpalabres at bdpgabon.org > Date: Mardi 18 Novembre 2008, 22h26 > > ___________________________________________________________ > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages > apparaîtront une fois modérés. > - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement > aux messages. > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. > - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, > fichiers) pas acceptés. > ___________________________________________________________ > > > Cher compatriote Sylvain, > > En effet ce réquisitoire bien conçu fait suite à d'autres. > Et comme vous le dites aussi bien il restera sans suite comme ceux qui > l'ont précédé sauf si toutes ces intelligences que vous redoutez daignent > un jour fédérer leurs volontés et leurs énergies pour un intérêt de > libération national. > > Mais à lire et à décrypter toutes les intentions des seuls gabonais de la > diaspora, depuis bien longtemps, l'ego et la promotion personnelle ont > souvent prévalu sur la finalité nationale. > Autrement dit dès lors qu'on n'est pas la vedette d'une opinion > contre Omar Bongo, on ne trouve aucun intérêt à conforter une structure qui a > plus que démonté sa détermination du combat pour le bien de cette nation, > cette pauvre nation gabonaise. > > Voici une pensée que l'on décrypte de façon subliminale dans la tête de > la majorité des gabonais prétendant s'expriment contre la politique de > Bongo : > "mon jour est venu ou mon jour viendra pour que je sois aussi ministre ou > "un grand type" de ce pays" > Et si tout ce que je fais ne semble pas conforter mes ambitions (égoïstes, > réductrices, mesquines, petites pour ne pas dire animales), je ne compose pas. > Là est la réalité des dessous de tous ces cris que nous vivons depuis que > certaines opinions ont osé s'exprimer contre le régime putride d'Omar > Bongo. > > Si un appel intelligent était lancé aujourd'hui dans le sens du progrès, > le vrai contre la préprogrammation de Bongo pour 2012, vous verrez que de vieux > succubes (confondus dans la diaspora ou au Gabon) réapparaîtront pour > dissuader les esprits faibles et neutraliser les ambitions personnelles à coup > de promesses promotionnelles (ministérielle...) > > Mon cher Sylvain, > > Cette léthargie bien dénoncée semble bien imprimée dans la psyché du > gabonais des générations bercées par l'animalisation du bongoïsme depuis > 41 ans. > > Or nous savons tous que le somma se soigne mieux que la psyché. > > C'est donc pour cette raison logique qu'au bout d'aussi longues > maltraitances les violences finissent par l'emporter à l'image de ce > qui s'essaime dans tous les pays d'Afrique qui sont dirigés par des > équipes d'incompétents et d'égoïstes primaires. > > à bientôt cher compatriote. > > Tsir'Ella-Nguéma > > Le 18 nov. 08 à 17:53, Sylvain Ndong a écrit : > >> >> >> Réquisitoire contre l’état de léthargie d’une certaine > revendication gabonaise. >> Par Sylvain Ndong, 16 novembre 2008 >> >> Version HTML et photos disponibles ici: > http://www.bdpgabon.org/articles/2008/11/16/gabon-requisitoire-contre-l%e2%80%99etat-de-lethargie-d%e2%80%99une-certaine-revendication-gabonaise/ >> >> La plupart des gens préfèrent croire que leurs dirigeants sont justes et > équitables même en face de preuves du contraire, puisque lorsqu'un citoyen > reconnaît que le gouvernement sous lequel il vit ment et est corrompu, il doit > décider de ce qu'il compte faire. Certes, poser des actes face à un > gouvernement corrompu représente des risques d'atteinte à sa vie ou à > celles d'êtres chers. D'un autre côté, choisir de ne rien faire > implique de trahir toute idéologie de défense des principes moraux de justice > et de vérité qui sous-tendent notre existence. La majorité des gens n'ont > pas le courage de faire face à ce dilemme. Par conséquent, la plupart des > discours creux, des intimidations physiques (menaces, meurtres, assassinats, > emprisonnements, etc.) et autres propagande de notre système ne sont pas > conçus pour tromper notre esprit critique, mais plutôt pour donner aux lâches > d'esprit une excuse de ne pas s’engager, ni même penser du tout. Ils ont > compris le fait que l'opinion publique est la clé. Avec l'opinion > publique, rien ne peut faillir. Sans elle, rien ne peut réussir. Celui qui > manipule les opinions est plus important que celui qui applique les lois. Et des > centaines de millions de francs sont dépensés chaque année pour contrôler > cette opinion publique. Depuis quarante ans, le résultat est épatant. >> >> Nous devons être le changement que nous voulons voir s’accomplir. Pour > cela, nous devons nous revêtir de la Justice, lui servir de vêtement, de > visage, pour les causes que nous croyons justes. >> >> Pourquoi avons-nous peur de sanctionner courageusement nos mauvais > dirigeants ? Les américains ne viennent-ils pas de le faire, par le vote, pour > l’administration Bush ? >> Pourquoi nous encombrons-nous donc d’un même mauvais président depuis > 40 ans ? >> Pourquoi lui renouvelons-nous donc systématiquement nos votes depuis > 1993, année depuis laquelle nous avons pourtant le choix entre plusieurs autres > candidats ? >> Et pourquoi accepterons-nous de lui redonner nos votes dans 3 (trois) ans, > en 2012, lors de sa future réélection préprogrammée ? >> >> Pourquoi, chers compatriotes, pourquoi donc tout ceci ? >> >> Pourquoi devrions-nous toujours accepter qu’une seule même famille, non > monarchique, aidées de quelques dizaines de personnes corrompues et > assimilées, s’arroge le droit de brader nos ressources, de compter, > d’empocher, de distribuer et de dépenser notre argent, de gérer notre > patrimoine, de ternir notre image dans le monde et de diriger dans la souffrance > et le désespoir, le million et demi d’autres âmes qui occupent notre vaste > territoire ? >> >> Pourquoi devrions-nous toujours accepter cela, chers compatriotes ? >> >> Pourquoi devrions-nous toujours accepter cette loi du silence, qui veut > que ce groupe de compatriotes zélés, convaincus de leur droit naturel sur nos > possessions communes, nous impose à chaque fois leurs choix d’hommes et de > femmes, commis de la gloire personnelle, ainsi que leur vision trompeuse d’une > gestion partagée et jamais rassasiée d’un patrimoine aussi riche que le > nôtre ? >> >> N’y a-t-il pas d’autres intelligences, d’autres personnes, > d’autres leaders, comme le disait l’ex-secrétaire général des Nations > Unies Kofi Annan à propos des dictateurs africains, qui soient à même de > diriger nos pays ? N’y a-t-il pas d’autres familles que celles qui sont au > pouvoir au Gabon aujourd’hui, pour conduire notre pays vers un avenir meilleur > ? >> >> Je le crois. Nous le croyons tous. Sauf bien sûr ceux qui sont > aujourd’hui derrière le guichet de notre banque nationale. Pour eux, nul > besoin de changer, en tout cas pas tant que les clés du coffre fort leur seront > pourvues. Retraits, crédits, tapages, débits illimités et ininterrompus dans > la caisse de l’Etat depuis 1967. Autant de réprimandes et d’usurpations qui > justifient toute sorte de manÅ“uvres, d’excès et de délits pour se maintenir > au pouvoir. C’est la raison pour laquelle, dans cette partie du monde, des > hommes et des femmes ont l’impression que leur vote ne vaut rien, tant les > résultats des scrutins sont connus d’avance. >> >> Et pourtant, une autre voie existe, un autre moyen nous est offert pour > exprimer notre ras-le-bol et envisager le changement que nous désirons depuis > longtemps pour notre peuple. Cette voie, cette urne, s’appelle LA Justice > Internationale. >> >> En quarante ans d’exercice d’une fonction aussi exposée que la > présidence d’une république, les adversaires de notre émancipation auront > du mal à dissimuler toutes les preuves de détournement, de corruption, de > trahison et de malversation qui nous poussent ce jour à vouloir changer de > dirigeants. Ces preuves sont depuis quelques temps maintenant, détenues par > certains défenseurs de la Justice, qui estiment comme nous que le rubicond de > l’inacceptable, dans les forfaitures dont se rendent systématiquement > coupables les potentats africains, est atteint. Mais ces preuves ne sauront > être pourvues, ni même laissées trop longtemps à notre merci, par ceux-là > mêmes qu’elles accablent. C’est la raison pour laquelle il nous faut dès > aujourd’hui les inventorier, les localiser, les chiffrer et évaluer les > conséquences de leur échelonnement sur les perspectives envisageables > qu’aurait dû connaître l’évolution de notre pays dans le cas où elles > auraient été mieux utilisées. Ce n’est qu’après cela que nous en > confierons la traduction sous forme juridique à un avocat qualifié. La Justice > Internationale, demeurant à ce jour la seule juge crédible et incorruptible > face aux excès de l’humanité, dira dès lors son Droit. Et ce n’est que de > cette façon qu’un triomphe véritable pourra être ressenti dans la > conscience de toutes ces familles, ces enfants, ces femmes et ces hommes > auxquels cette brimade n’a cessée d’être infligée depuis 40 ans. Et nous > pouvons nous conforter dans cette démarche en faisant un rapide inventaire du > tableau judiciaire de notre principal dirigeant. Rares sont en effet les procès > qui lui ont été favorables, dans la longue liste de tous ceux auxquels il a > été appelé à comparaître que ce soit en tant qu’accusé que partie > civile. Deux exemples récents : >> >> 1. Paris, 14 mars 2007. Bongo, ses amis Denis Sassou Ngesso du Congo > et Idriss Déby du Tchad, deux autres « pointures » d’Afrique Centrale, > portent plainte contre l’auteur du livre « Noir Silence », François Xavier > Verschave, pour « offense à chefs d’Etats ». verdict : procès perdu par > les trois dictateurs. >> >> 2. Bordeaux, 29 septembre 2008. Le fils de René Cardona, ancien > patron des Pêcheries de Libreville, porte plainte contre le dictateur gabonais, > qu’il accuse d’avoir escroqué à son père la somme de 300 millions de > FCFA. Verdict : procès perdu par le dictateur, qu’on enjoint de s’acquitter > de la somme de 457.347 euros et des intérêts dus depuis 1996, ainsi que les > frais de justice. >> >> Dans les villes du pays où il a pourtant prêté serment en 1967 et pour > les intérêts duquel nous avons de bonnes raisons de penser qu’il travaille, > la Justice Internationale a fait triompher son Droit. Cela devrait donc nous > instruire, nous pousser et nous convaincre d’envisager une autre manière de > revendiquer nos droits, en vue d’obtenir une réparation pleine et totale pour > notre peuple. Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient > un acte révolutionnaire. C’est pour cela qu’une plainte déposée en > France, entre les mains de la Justice Internationale, représente le seul espoir > pour nous gabonais pour que justice soit rendue. Et nous sommes de plus en plus > nombreux à croire à la vertu des petits peuples et à la force du petit > nombre. Notre pays sera sauvé par quelques uns, de par leur détermination, > leur habilité, leur intelligence et leur capacité à se servir des forces et > des outils que le monde mets à notre disposition. >> >> À la lecture du verdict du procès qui l’opposait aux dictateurs > africains, François Xavier Verschave lança à l’endroit de la jeunesse > africaine spoliée : « par cette victoire, vous disposez désormais de > suffisamment de preuves juridiques pour exiger des réparations (…) » >> >> Le nouveau visage de notre pays nous tend un miroir. Saurons-nous nous y > regarder ? >> Mais je sais, comme d’autres avant lui et avant moi, ce message restera > lui aussi lettre morte. >> La nature ne me jugera de n’avoir néanmoins rien tenté. >> >> Sylvain NDONG >> >> Quelques ouvrages pour nous préparer : >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> Quelques liens Internet pour approfondir notre réquisitoire : >> >> * ACRIMED >> * ATTAC >> * Aircrige - Association internationale de recherche sur les crimes > contre l’humanité et les génocides >> * Alter-Monde sans frontière >> * Amnesty International France >> * CAD-Mali Coalition des Alternatives Africaines Dette et > développement-Mali >> * CADTM - Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde >> * CCFD - Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement >> * CPCR - Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda » >> * CRID - Centre de Recherche et d’Information pour le Développement >> * Cellule Françafrique >> * Cimade >> * Coalition pour la Cour pénale internationale >> * Collectif Ressources d’Afrique >> * Commission d’enquête citoyenne sur le rôle de la France dans le > génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 >> * Coordination SUD >> * Dette odieuse >> * Dailymotion (rechercher : françafrique, bongo, afrique, dictateurs > africains, etc.) >> * FCD - Fédération des Congolais de la Diaspora >> * Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) >> * Globalwitness >> * Les Amis de la Terre >> * Ligue des Droits de l’Homme >> * Myspace Décolonisons >> * OBSAC >> * Oxfam France Agir ici >> * Peuples Noirs Peuples Africains >> * Plate forme paradis fiscaux et judiciares >> * Plateforme dette et développement >> * Publish what you pay / Publiez ce que vous payez >> * Ressources d’Afrique >> * Secours Catholique-Caritas France >> * Sherpa >> * Stop-Françafrique ! >> * Survie >> * Transparence-International France From protected at aol.com Mon Nov 24 21:52:19 2008 From: protected at aol.com (Patitpierre) Date: Mon, 24 Nov 2008 21:52:19 -0500 Subject: [BDPalabres] [BDPalabres] Re: Les pays pauvres éternelles victimes de la crise Message-ID: Bonjour vraiment a qu oi cela sert-il autant de paroles depuis des années que je vous lis ? mais le resultat "y a pas " y a rien " en plus c est le pouvoir qui vous interesse , puisque vous parler que de ça , rien que ça , ce vous feriez éventuellement ?? ont en sait rien aucun programe rien , seulement la place de "président ! " pour le fric ! ou est la difference avec l actuel président qui lui au moin tient le pays dans lordre de marche est non linversse , peut importe comment est combien il a pris dans les caisses de letat , le pays est stable , y a pas de sang dans les rues quand a ali laisser nous rire , ce type qui en réalité a 14 ans est joue encore aux petites voiture quesqu il peut faire sinon se goinffrer pour augmenter son obésité morbide ! non c est sur place que lont fait voir de qu oi ont est capable pas en restant la bas en amerique est en existant les autres a distance " faut faire çi" faut faire ça" mais faite le vous méme allez a libreville soyez courageux lui bongo il es courageux la preuve C EST LUI QUI EST PRESIDENT ? ? -----E-mail d'origine----- De : loeil A : bdpalabres at bdpgabon.org Envoyé le : Jeudi, 20 Novembre 2008 21:43 Sujet : [BDPalabres] Les pays pauvres éternelles victimes de la crise ___________________________________________________________ Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. ___________________________________________________________ Les pays pauvres éternelles victimes de la crise, par Jean Merckaert LE MONDE | 18.11.08 | 13h36 Depuis trente ans, les pays pauvres subissent de plein fouet les conséquences d'une course au profit effrénée qui a fait perdre la tête à la finance mondiale. A l'heure de refonder le système financier international, ils ne sont même pas conviés à la table des négociations. La chronique du drame est éclairante. Acte I, l'endettement. Dans les années 1970, à la recherche de débouchés pour leurs liquidit és, les banquiers occidentaux endettent massivement les pays du Sud à des taux (flottants) défiant toute concurrence. Les Etats leur emboîtent le pas, en faisant crédit à des dictatures féroces comme aux Philippines, au Congo (ex-Zaïre) ou en Argentine, en échange de leur allégeance au bloc de l'Ouest. Acte II, crise de la dette. En cause, au-delà des motifs géopolitiques : la remontée en flèche des taux d'intérêt, suite à une décision du Trésor américain, et la dégringolade des revenus d'exportation avec la chute des prix agricoles. Acte III, l'ajustement structurel. A partir des années 1980, les grands argentiers du G7 exigent des pays pauvres qu'ils sacrifient les dépenses de santé, d'éducation ou d'emploi pour rembourser la dette. Le Fonds monétaire international (FMI), désoeuvré après la sortie du système de change fixe, est chargé d'imposer privatisations bradées, libéralisations commerciale et financière et retrait de l'Etat. Pour le plus grand profit des investisseurs étrangers. L'ouverture des marchés met en péril les cultures vivrières, première source de revenus de la population rurale, et tue dans l'oeuf les industries naissantes. Une minorité s'accapare les rentes minière et pétrolière. Les bénéfices colossaux réalisés au Sud fuient vers les places offshore. =0 AAu total, les pays en développement consacrent encore chaque année 456 milliards de dollars (360 milliards d'euros) à rembourser leur dette. La fraude fiscale leur coûte 300 à 500 milliards de dollars par an. En face, les quelque 100 milliards de dollars annuels d'aide au développement et les maigres allégements de dette consentis depuis dix ans (88 milliards de dollars) font office de caution à cette ponction massive des richesses du Sud. Mille fois, nous avons demandé au G8 que la finance mondiale soit mieux régulée et mieux partagée. Mille fois, nous nous sommes heurtés à un mur. Voilà que la folie de la finance mondialisée menace nos Bourses et nos emplois, et nos gouvernements s'empressent de convoquer, à huis clos, les vingt pays les plus puissants au chevet du capitalisme pour le préserver sans le remettre en question. Les pays pauvres, "ceux qui souffriront le plus de la crise (et) qui en sont le moins responsables", selon le mot du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, attendront. ZONES DE NON-DROIT Comme nous, l'objectif affiché de l'Union européenne pour ce sommet à Washington doit les laisser pantois. Comment l'UE peut-elle en effet vouloir confier, sans contrepartie, le rôle de gendarme financier de la planète à une institution, le FMI, qui a laissé exsangues les pays endettés, et oublié sa mission première, la stabilité financière internationale. Malgré son siège dans la capitale des Etats-Unis, le FMI s'est avéré incapable d'anticiper la crise des subprimes - et la faillite islandaise. Laissant prospérer des zones de non-droit, les paradis fiscaux, et mondialisant cette finance dérégulée, il a créé les conditions d'une crise globale. Ce n'est pas sa gestion calamiteuse des crises en Argentine, en Russie et dans le Sud-Est asiatique, au tournant du siècle, qui redorera son blason. Le FMI est malade. Malade du dogme néolibéral auquel ont été formés 99 % de ses économistes. Malade de la suspicion que suscite son pedigree dans la plupart des pays du Sud. Malade aussi de la mainmise en son sein des pays du G8, que le FMI a renoncé à contrôler, en particulier les Etats-Unis qui disposent d'un droit de veto à son conseil d'administration. Aussi louable soit-elle, l'ambition européenne d'une reprise en main multilatérale de la finance mondiale restera vaine, si le chantier est confié à une telle institution. A moins d'un traitement de choc. La crise ne trouvera d'issue durable que si la nouvelle régulation internationale est à la fois plus efficace, au service d'une répartition plus juste des richesses, et plus légitime, en associant étroitement les pays pauvres. Bien plus que le G20, le sommet des Nations u nies sur le financement du développement, qui se tient à Doha à la fin du mois, est l'occasion rêvée d'entreprendre ce chantier exigeant. L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at aol.com Mon Nov 24 21:53:51 2008 From: protected at aol.com (Patitpierre) Date: Mon, 24 Nov 2008 21:53:51 -0500 Subject: [BDPalabres] Re : Que veut dire ce charabia ? Message-ID: Toujour la méme litanie les mémes affaires que vous reprocher a bongo, je doute fort que si vous etiez au pouvoir qu il y aurrait des téké ou banba dans votre gouvernement 100% fang voila 40 ans que les pahoins sont dans le gouvernement car avec bongo y en a plein lui n es pas tribaliste est na jamais crue que les téké detener la science infuse la preuve y a de tous pounou fang , téké , obanba etc.. facile de dire ONT FERA lui en attendant IL FAIT je ne souhaite pas ce gros pouf ! d ali au commande sa serait idi amin + bokassa allez sur place faite voir au peuple que vous en " avez " le peuple lui suit ceux qui disent suivez moi , est non ceux qui dise en avant est reste sur place ? svp changer de disque ou de cd cela fatigue de lire toujour les mémes histoires en boucle donc a bientot a libreville un fang -----E-mail d'origine----- De : bruno ella A : bdpalabres at bdpgabon.org Envoyé le : Jeudi, 20 Novembre 2008 21:37 Sujet : [BDPalabres] Que veut dire ce charabia ? ___________________________________________________________ Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. ___________________________________________________________ QUE VEUT DIRE CE CHARABIA DE TITRE ? Voici à quoi se résument les activités et la politique d'un régime en manque d'idées et d'intelligences : Le distribution des bonbons (nominations) aux enfants dans une cour de récréation permanente (conseils des ministres). Voici un exemple au terme d'un conseil d'incompétents : Est nommé : Directeur adjoint de cabinet du président de la République, chargé des Nouvelles Technologies de l’Information : M. Hervé Fulgence OSSAMI, docteur-ingénieur en Télécommunications. Que veut dire ce CHARABIA en forme de titre ? Il n'y a qu'au Gabon de bongo que ce genre d'ineptie se conçoit. Le principal concerné devrait avoir honte s'il était vraiment fier de son cursus et de sa formation.=0 D On se pose toujours la sempiternelle question qui est la suivante : Entre être intelligent et avoir un CV éloquent il y a un véritable trou noir. Ou encore comme on dit au village : Partir d'Atsib-ntsoss ou de Batavia (ou Likouala) et bien faire l'école du blanc ne conduit pas forcément à comprendre à quoi ça doit servir car les diplômes des blancs fondent rapidement sous le soleil des tropiques. Aïe ! Cet exemple est une preuve directe. Quant à ceux qui attendaient le procès du sieur "milliardissime docteur-ingénieur brillantissime (pour lui-même) et nullissime (pour le Gabon)", ils avaient oublié qu'il s'agissait du clan au dessus des institutions du pays Gabon dont, seul, bongo est la genèse. Félicitons notre "milliardissime docteur-ingénieur brillantissime (pour lui-même) et nullissime (pour le Gabon)" qui vient d'être promu malgré toutes ses erreurs en écritures Logarithmiques et en calculs de Potentiels électromagnétiques. Bravo au clan ! Mais justice se fera bien un jour car un tel contentieux ne peut être dissimulé dans toutes les consciences. La nature a bien équipé l'être humain d'un outil incroyable : La Mémoire Et grâce à la plume, tout est écrit pour être indélébile et donc lisible, même après plusieurs générations. Tsir'Ella - Nguéma Le 18 no v. 08 à 17:53, Sylvain Ndong a écrit : > ___________________________________________________________ > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. > - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. > - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. > ___________________________________________________________ > > Réquisitoire contre l’état de léthargie d’une certaine revendication gabonaise. > Par Sylvain Ndong, 16 novembre 2008 > > Version HTML et photos disponibles ici: http://www.bdpgabon.org/articles/2008/11/16/gabon-requisitoire-contre-l%e2%80%99etat-de-lethargie-d%e2%80%99une-certaine-revendication-gabonaise/ > > La plupart des gens préfèrent croire que leurs dirigeants sont justes et équitables même en face de preuves du contraire, puisque lorsqu'un citoyen reconnaît que le gouvernement sous lequel il vit ment et est corrompu, il doit décider de ce qu'il compte faire. Certes, poser des actes face à un gouvernement corrompu représente des risques d'atteinte à sa vie ou à celles d'êtres chers. 0AD'un autre côté, choisir de ne rien faire implique de trahir toute idéologie de défense des principes moraux de justice et de vérité qui sous-tendent notre existence. La majorité des gens n'ont pas le courage de faire face à ce dilemme. Par conséquent, la plupart des discours creux, des intimidations physiques (menaces, meurtres, assassinats, emprisonnements, etc.) et autres propagande de notre système ne sont pas conçus pour tromper notre esprit critique, mais plutôt pour donner aux lâches d'esprit une excuse de ne pas s’engager, ni même penser du tout. Ils ont compris le fait que l'opinion publique est la clé. Avec l'opinion publique, rien ne peut faillir. Sans elle, rien ne peut réussir. Celui qui manipule les opinions est plus important que celui qui applique les lois. Et des centaines de millions de francs sont dépensés chaque année pour contrôler cette opinion publique. Depuis quarante ans, le résultat est épatant. > > Nous devons être le changement que nous voulons voir s’accomplir. Pour cela, nous devons nous revêtir de la Justice, lui servir de vêtement, de visage, pour les causes que nous croyons justes. > > Pourquoi avons-nous peur de sanctionner courageusement nos mauvais dirigeants ? Les américains ne viennent-ils pas de le faire, par le vote, pour l’administration Bush ? > Pourquoi nous encombrons-nous don c d’un même mauvais président depuis 40 ans ? > Pourquoi lui renouvelons-nous donc systématiquement nos votes depuis 1993, année depuis laquelle nous avons pourtant le choix entre plusieurs autres candidats ? > Et pourquoi accepterons-nous de lui redonner nos votes dans 3 (trois) ans, en 2012, lors de sa future réélection préprogrammée ? > > Pourquoi, chers compatriotes, pourquoi donc tout ceci ? > > Pourquoi devrions-nous toujours accepter qu’une seule même famille, non monarchique, aidées de quelques dizaines de personnes corrompues et assimilées, s’arroge le droit de brader nos ressources, de compter, d’empocher, de distribuer et de dépenser notre argent, de gérer notre patrimoine, de ternir notre image dans le monde et de diriger dans la souffrance et le désespoir, le million et demi d’autres âmes qui occupent notre vaste territoire ? > > Pourquoi devrions-nous toujours accepter cela, chers compatriotes ? > > Pourquoi devrions-nous toujours accepter cette loi du silence, qui veut que ce groupe de compatriotes zélés, convaincus de leur droit naturel sur nos possessions communes, nous impose à chaque fois leurs choix d’hommes et de femmes, commis de la gloire personnelle, ainsi que leur vision trompeuse d’une gestion partagée et jamais rassasiée d’un patrimoine aussi riche que le nôtre ? > > N=E 2y a-t-il pas d’autres intelligences, d’autres personnes, d’autres leaders, comme le disait l’ex-secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan à propos des dictateurs africains, qui soient à même de diriger nos pays ? N’y a-t-il pas d’autres familles que celles qui sont au pouvoir au Gabon aujourd’hui, pour conduire notre pays vers un avenir meilleur ? > > Je le crois. Nous le croyons tous. Sauf bien sûr ceux qui sont aujourd’hui derrière le guichet de notre banque nationale. Pour eux, nul besoin de changer, en tout cas pas tant que les clés du coffre fort leur seront pourvues. Retraits, crédits, tapages, débits illimités et ininterrompus dans la caisse de l’Etat depuis 1967. Autant de réprimandes et d’usurpations qui justifient toute sorte de manÅ“uvres, d’excès et de délits pour se maintenir au pouvoir. C’est la raison pour laquelle, dans cette partie du monde, des hommes et des femmes ont l’impression que leur vote ne vaut rien, tant les résultats des scrutins sont connus d’avance. > > Et pourtant, une autre voie existe, un autre moyen nous est offert pour exprimer notre ras-le-bol et envisager le changement que nous désirons depuis longtemps pour notre peuple. Cette voie, cette urne, s’appelle LA Justice Internationale. > > En quarante ans d’exercice d0une fonction aussi exposée que la présidence d’une république, les adversaires de notre émancipation auront du mal à dissimuler toutes les preuves de détournement, de corruption, de trahison et de malversation qui nous poussent ce jour à vouloir changer de dirigeants. Ces preuves sont depuis quelques temps maintenant, détenues par certains défenseurs de la Justice, qui estiment comme nous que le rubicond de l’inacceptable, dans les forfaitures dont se rendent systématiquement coupables les potentats africains, est atteint. Mais ces preuves ne sauront être pourvues, ni même laissées trop longtemps à notre merci, par ceux-là mêmes qu’elles accablent. C’est la raison pour laquelle il nous faut dès aujourd’hui les inventorier, les localiser, les chiffrer et évaluer les conséquences de leur échelonnement sur les perspectives envisageables qu’aurait dû connaître l’évolution de notre pays dans le cas où elles auraient été mieux utilisées. Ce n’est qu’après cela que nous en confierons la traduction sous forme juridique à un avocat qualifié. La Justice Internationale, demeurant à ce jour la seule juge crédible et incorruptible face aux excès de l’humanité, dira dès lors son Droit. Et ce n’est que de cette façon qu’un triomphe véritable pourra être ressenti dan s la conscience de toutes ces familles, ces enfants, ces femmes et ces hommes auxquels cette brimade n’a cessée d’être infligée depuis 40 ans. Et nous pouvons nous conforter dans cette démarche en faisant un rapide inventaire du tableau judiciaire de notre principal dirigeant. Rares sont en effet les procès qui lui ont été favorables, dans la longue liste de tous ceux auxquels il a été appelé à comparaître que ce soit en tant qu’accusé que partie civile. Deux exemples récents : > > 1. Paris, 14 mars 2007. Bongo, ses amis Denis Sassou Ngesso du Congo et Idriss Déby du Tchad, deux autres « pointures » d’Afrique Centrale, portent plainte contre l’auteur du livre « Noir Silence », François Xavier Verschave, pour « offense à chefs d’Etats ». verdict : procès perdu par les trois dictateurs. > > 2. Bordeaux, 29 septembre 2008. Le fils de René Cardona, ancien patron des Pêcheries de Libreville, porte plainte contre le dictateur gabonais, qu’il accuse d’avoir escroqué à son père la somme de 300 millions de FCFA. Verdict : procès perdu par le dictateur, qu’on enjoint de s’acquitter de la somme de 457.347 euros et des intérêts dus depuis 1996, ainsi que les frais de justice. > > Dans les villes du pays où il a pourtant prêté serment en 1967 et pour les intérêts duquel nous avons de bonnes raisons de penser qu’il travaille, la Justice Internationale a fait triompher son Droit. Cela devrait donc nous instruire, nous pousser et nous convaincre d’envisager une autre manière de revendiquer nos droits, en vue d’obtenir une réparation pleine et totale pour notre peuple. Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. C’est pour cela qu’une plainte déposée en France, entre les mains de la Justice Internationale, représente le seul espoir pour nous gabonais pour que justice soit rendue. Et nous sommes de plus en plus nombreux à croire à la vertu des petits peuples et à la force du petit nombre. Notre pays sera sauvé par quelques uns, de par leur détermination, leur habilité, leur intelligence et leur capacité à se servir des forces et des outils que le monde mets à notre disposition. > > À la lecture du verdict du procès qui l’opposait aux dictateurs africains, François Xavier Verschave lança à l’endroit de la jeunesse africaine spoliée : « par cette victoire, vous disposez désormais de suffisamment de preuves juridiques pour exiger des réparations (…) » > > Le nouveau visage de notre pays nous tend un miroir. Saurons-nous nous y reg arder ? > Mais je sais, comme d’autres avant lui et avant moi, ce message restera lui aussi lettre morte. > La nature ne me jugera de n’avoir néanmoins rien tenté. > > Sylvain NDONG > > Quelques ouvrages pour nous préparer : > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > Quelques liens Internet pour approfondir notre réquisitoire : > > * ACRIMED > * ATTAC > * Aircrige - Association internationale de recherche sur les crimes contre l’humanité et les génocides > * Alter-Monde sans frontière > * Amnesty International France > * CAD-Mali Coalition des Alternatives Africaines Dette et développement-Mali > * CADTM - Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde > * CCFD - Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement > * CPCR - Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda » > * CRID - Centre de Recherche et d’Information pour le Développement > * Cellule Françafrique > * Cimade > * Coalition pour la Cour pénale internationale > * Collectif Ressources d’Afrique > * Commission d’enquête citoyenne sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 > * Coordination SUD > * Dette odieuse > * Dailymotion (rechercher : françafrique, bongo, afrique, dictateurs africains, etc.) > * FCD - Fédération des Congolais de la Diaspora > * Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) > * Globalwitness > * Les Amis de la Terre > * Ligue des Droits de l’Homme > * Myspace Décolonisons > * OBSAC > * Oxfam France Agir ici > * Peuples Noirs Peuples Africains > * Plate forme paradis fiscaux et judiciares > * Plateforme dette et développement > * Publish what you pay / Publiez ce que vous payez > * Ressources d’Afrique > * Secours Catholique-Caritas France > * Sherpa > * Stop-Françafrique ! > * Survie > * Transparence-International France From protected at yahoo.fr Mon Nov 24 21:55:43 2008 From: protected at yahoo.fr (Alice Vincent) Date: Mon, 24 Nov 2008 21:55:43 -0500 Subject: [BDPalabres] La diaspora gabonaise et l'opposition brassent l'air Message-ID: La diaspora gabonaise et l'opposition brassent l'air ! Tout le monde dans la diaspora gabonaise parle de rassembler...cela fait 41 ans que les gabonais doivent se rassembler...mais il y a toujours autant de courrants d'air dans ces partis d'opposition ou de la diaspora qu'ils brassent de l'air mais n'avancent pas...ils feraient mieux de rassembler leurs idées avant d'essayer de rassembler les personnes qui veulent chacun leur portion de gloire et de notoriété; qu'ils lèvent la tête, ils vont bientôt rayer le plancher avec leurs dents longues. Rassemblons d'abord nos idées, avec un vrai projet de société, avec un vrai leader ! Oui nous voulons tous le départ de Omar Bongo Ondimba Albert Bernard. Oui nous ne voulons pas que Ali Bongo Ondimba prend le pouvoir. Alors quoi sert des 10 gabonais qui comptent dans la diaspora ? Unissons nos forces, rassemblons nos idées avec un vrai projet pour le Gabon que nous aimons. Arrêtons de brasser l'air ! Oui ne le pouvons. http://unifang.over-blog.com/ Fidèlement Félicité VINCENT From protected at yahoo.fr Mon Nov 24 21:56:38 2008 From: protected at yahoo.fr (Alice Vincent) Date: Mon, 24 Nov 2008 21:56:38 -0500 Subject: [BDPalabres] CREATION D'UN FORUM Message-ID: Participez au nouveau forum de la communauté Cercle de Réflexion d'UNIFANG Bonjour, Une nouvelle fonction est désormais disponible pour les communautés : la création d’un forum ! Nous vous envoyons ce mail car vous êtes membre de la communauté Cercle de Réflexion d'UNIFANG, et que l’administrateur vient de créer son forum disponible à cette adresse : http://forums.over-blog.com/topic-1070894178.html N’hésitez pas à y participer dès à présent pour échanger vos idées avec les autres membres de cette communauté. Très cordialement, Le staff d’UNIFANG From protected at yahoo.fr Tue Nov 25 09:57:28 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Tue, 25 Nov 2008 09:57:28 -0500 Subject: [BDPalabres] Re: La diaspora gabonaise et l'opposition brassent l'air Message-ID: Madame Vous vous êtes honteusement disqualifiez à parler de l'intérêt national...Vous avez la mémoire courte ? Nous pas...Avez-vous oubliez vos joutes verbales et frisant l'indécence la plus inqualifiable avec Monsieur Mayandji ?? C'est pitoyable ! C'est avec des gens comme vous que le Gabon tourne en rond...pas plus tard que juillet dernier on a assisté à une guéguerre intestine entre des anciens amis avec des propos inqualifiables...les mêmes reviennent et parlent d'unité et de rassemblement ?? Sous quelle bannière ??? Celle des chiffonniers qui se sont laissés allés à des actes d’irresponsables en s'insultant au vu et au su de tout le monde ??? Comment construire un noyau dur et solide avec des adultes dont les actes témoignent fort de leur enfantillage...?? Vaincre Bongo réclame du sérieux et de la détermination ! Vaincre Bongo réclame de la responsabilité ! Il n'est pas question de remplacer un désordre par votre désordre à vous ... Si la rassemblement doit se faire avec vous alors ayez d'abord le respect des lecteurs de ce forum en vous confondant en excuses publiques et en reconnaissant vos bêtises avant de demander les gens de venir s'attabler avec vous pour parler des choses d'hommes responsables ! Non, Vous vous êtes disqualifiez pour parler en homme et femmes responsables de l'avenir du Gabon... Pour terminer...Comment Madame pouvez parler de rassemblement quand Vous créer un groupe identitaire au nom évocateur et nombriliste et y associer un rassemblement national ?? Un rassemblement national sous UniFang ?? Avec vos propos à Foumangoy sur le net..Je vous cite "Les fangs doivent reprendre leur pouvoir ..."...Comment demandez vous le rassemblement national dans ces conditions ??? Les autres ethnies du Gabon font donc juste de la figuration à votre avis pour aider les fangs à récupérer leur pouvoir ??? N'oublions pas le Gabon est une création occidentale...Oui des villages Fangs, Pounous, Myenais, etc...Mais pas un Gabon d'une ethnie donnée !!!!!! C'est une mosaïque d'ethnies qui doivent composer pour un destin commun madame.... Le silence coupable de certains leader de la diaspora face à des propos d'une telle absurdité et d'une telle violence ne font que produire le plongeons de l'immobilisme, le plongeons de la mort....Commençons d'abord par balayer devant nos portes en chassant les vilains mauvais cabris !!!!! C'est en condamnant, en expulsant et en combattant les dérives de toutes parts que nous pourrons appeler ce rassemblement...Pour le reste je vous laisse continuez votre posture habituelle des fous du roi...! Demandez d'abord pardon...Que ces autres leaders sortent de leur mutismes pour condamner des propos et actes qui nous desservent tous !!!!!!!! L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite De : Alice Vincent Envoyé le : Mardi, 25 Novembre 2008, 3h55mn 43s Objet : [BDPalabres] La diaspora gabonaise et l'opposition brassent l'air La diaspora gabonaise et l'opposition brassent l'air ! Tout le monde dans la diaspora gabonaise parle de rassembler...cela fait 41 ans que les gabonais doivent se rassembler...mais il y a toujours autant de courrants d'air dans ces partis d'opposition ou de la diaspora qu'ils brassent de l'air mais n'avancent pas...ils feraient mieux de rassembler leurs idées avant d'essayer de rassembler les personnes qui veulent chacun leur portion de gloire et de notoriété; qu'ils lèvent la tête, ils vont bientôt rayer le plancher avec leurs dents longues. Rassemblons d'abord nos idées, avec un vrai projet de société, avec un vrai leader ! Oui nous voulons tous le départ de Omar Bongo Ondimba Albert Bernard. Oui nous ne voulons pas que Ali Bongo Ondimba prend le pouvoir. Alors quoi sert des 10 gabonais qui comptent dans la diaspora ? Unissons nos forces, rassemblons nos idées avec un vrai projet pour le Gabon que nous aimons. Arrêtons de brasser l'air ! Oui ne le pouvons. http://unifang.over-blog.com/ Fidèlement Félicité VINCENT From protected at yahoo.fr Thu Nov 27 11:59:52 2008 From: protected at yahoo.fr (Alice Vincent) Date: Thu, 27 Nov 2008 11:59:52 -0500 Subject: [BDPalabres] Re: La diaspora gabonaise et l'opposition brassent l'air Message-ID: Monsieur anonymous SDF, Je me suis hissée au rang des femmes honorables de la diaspora gabonaise. Je viens d'être élue Conseillère départementale de mon parti. Et je suis fière de mon travail, ma famille est fière de moi. J'honore le Gabon par mes actes. Je ne vous demande pas de venir se rassembler ou d'adhérer à UNIFANG. Nous avons des experts qui travaillent sérieusement. Présentez-vous au peuple gabonais, comme à l'armée, âge, qualité, profession ! Je ne suis pas Alaba Fall, le "povre" Procureur de la Républiquegabonaise, qui a été calomnié par ta fourberie, je suis claire et la plus intello pragmatique. Je laisse l'oeil peureux brasser de l'air ! Arrête de faire référence à Yahvé, le vrai Dieu d'Abraham, d'Isac et de Jacob. Celui qui me cherche me trouve, qui s'y pique s'y frotte ! J'ai fais un grand nettoyage sur le net ! Alors fais très attention à moi ! Je ne me laisserais pas marcher sur les pieds ! Va alimenter tes polémique ailleurs ! créer ton site internet, comme ça tu raconteras tes niaiseries de Régab, d'aliéner mental ! d'Alaba Fall etc...Laisse les vrais gabonais qui parlent à visage découvert réfléchir. Vive le Gabon que nous aimons, Vive UNIFANG http://unifang.over-blog.com/ De : loeil À : bdpalabres at bdpgabon.org Envoyé le : Mardi, 25 Novembre 2008, 15h57mn 28s Objet : [BDPalabres] Re: La diaspora gabonaise et l'opposition brassent l'air ___________________________________________________________ Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. ___________________________________________________________ Madame Vous vous êtes honteusement disqualifiez à parler de l'intérêt national...Vous avez la mémoire courte ? Nous pas...Avez-vous oubliez vos joutes verbales et frisant l'indécence la plus inqualifiable avec Monsieur Mayandji ?? C'est pitoyable ! C'est avec des gens comme vous que le Gabon tourne en rond...pas plus tard que juillet dernier on a assisté à une guéguerre intestine entre des anciens amis avec des propos inqualifiables...les mêmes reviennent et parlent d'unité et de rassemblement ?? Sous quelle bannière ??? Celle des chiffonniers qui se sont laissés allés à des actes d’irresponsables en s'insultant au vu et au su de tout le monde ??? Comment construire un noyau dur et solide avec des adultes dont les actes témoignent fort de leur enfantillage...?? Vaincre Bongo réclame du sérieux et de la détermination ! Vaincre Bongo réclame de la responsabilité ! Il n'est pas question de remplacer un désordre par votre désordre à vous ... Si la rassemblement doit se faire avec vous alors ayez d'abord le respect des lecteurs de ce forum en vous confondant en excuses publiques et en reconnaissant vos bêtises avant de demander les gens de venir s'attabler avec vous pour parler des choses d'hommes responsables ! Non, Vous vous êtes disqualifiez pour parler en homme et femmes responsables de l'avenir du Gabon... Pour terminer...Comment Madame pouvez parler de rassemblement quand Vous créer un groupe identitaire au nom évocateur et nombriliste et y associer un rassemblement national ?? Un rassemblement national sous UniFang ?? Avec vos propos à Foumangoy sur le net..Je vous cite "Les fangs doivent reprendre leur pouvoir ..."...Comment demandez vous le rassemblement national dans ces conditions ??? Les autres ethnies du Gabon font donc juste de la figuration à votre avis pour aider les fangs à récupérer leur pouvoir ??? N'oublions pas le Gabon est une création occidentale...Oui des villages Fangs, Pounous, Myenais, etc...Mais pas un Gabon d'une ethnie donnée !!!!!! C'est une mosaïque d'ethnies qui doivent composer pour un destin commun madame.... Le silence coupable de certains leader de la diaspora face à des propos d'une telle absurdité et d'une telle violence ne font que produire le plongeons de l'immobilisme, le plongeons de la mort....Commençons d'abord par balayer devant nos portes en chassant les vilains mauvais cabris !!!!! C'est en condamnant, en expulsant et en combattant les dérives de toutes parts que nous pourrons appeler ce rassemblement...Pour le reste je vous laisse continuez votre posture habituelle des fous du roi...! Demandez d'abord pardon....Que ces autres leaders sortent de leur mutismes pour condamner des propos et actes qui nous desservent tous !!!!!!!! L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite De : Alice Vincent Envoyé le : Mardi, 25 Novembre 2008, 3h55mn 43s Objet : [BDPalabres] La diaspora gabonaise et l'opposition brassent l'air La diaspora gabonaise et l'opposition brassent l'air ! Tout le monde dans la diaspora gabonaise parle de rassembler...cela fait 41 ans que les gabonais doivent se rassembler...mais il y a toujours autant de courrants d'air dans ces partis d'opposition ou de la diaspora qu'ils brassent de l'air mais n'avancent pas...ils feraient mieux de rassembler leurs idées avant d'essayer de rassembler les personnes qui veulent chacun leur portion de gloire et de notoriété; qu'ils lèvent la tête, ils vont bientôt rayer le plancher avec leurs dents longues. Rassemblons d'abord nos idées, avec un vrai projet de société, avec un vrai leader ! Oui nous voulons tous le départ de Omar Bongo Ondimba Albert Bernard. Oui nous ne voulons pas que Ali Bongo Ondimba prend le pouvoir. Alors quoi sert des 10 gabonais qui comptent dans la diaspora ? Unissons nos forces, rassemblons nos idées avec un vrai projet pour le Gabon que nous aimons. Arrêtons de brasser l'air ! Oui ne le pouvons. http://unifang.over-blog.com/ Fidèlement Félicité VINCENT From protected at yahoo.fr Thu Nov 27 12:00:56 2008 From: protected at yahoo.fr (Christian MAYANDJI) Date: Thu, 27 Nov 2008 12:00:56 -0500 Subject: [BDPalabres] Re: Réquisitoire Message-ID: Cher Bruno, Je te remercie pour ta reponse. C'est avec un réel plaisir que je te lit, même lorsqu'il ya des points de désaccords. Je crois que c'est en entretenant ce type de discussions que nous finirons par construire ce qui doit être le socle d'un accord pour des actions communes. Pour ce qui concerne la production des textes économiques. Vous devez vous doutez que je les ai parcouru. Pour ce qui concerne les ouvrages sur le Gabon, je me suis le plus souvent approvisionné à la librairie Tiers Mythe (place de la Sorbonne) et à la Maison d'édition l'harmattan. Quant aux thèses, les bibliothèques de la Sorbonne (droit et sciences éco) à coté du Panthéon ainsi que l'académie des sciences d'outre-mer et la bibliothèque de Nanterre concentrent de nombreux écrits de nos illustres gabonais. Il est cependant difficile de faire le tri. Je n'ai pas voulu évoquer immédiatement l'usine à refléchir des étudiants expatriés (centre pompidou) et plus recemment la bibliothèque Mitterand que j'ai du mal à fréquenter (Je ne sais pas pourquoi) ainsi que la bibliothèque nationale. j'avoue que je n'ai pas beaucoup fréquenté les centres universitaires situés en provinces, comme celle de la prestigieuse fac de droit de Bordeaux. Les écrits du Grand camarades, le petit livre vert et les pensées..., le progressisme démocratique et concerté - programme - si bien inspiré par ces étudiants qui s'étaient auparavant si bien distingué dans les facs occidentales. Il y a un moment où on arrive à saturation et on a besoin de reprendre la critique de ces différents travaux au point de départ, en se demandant pourquoi ils n'ont pas inspiré ni la populations, ni les politiques et encore moins les groupes de pression nationaux ou expatriés qui se cachent derrière eux. Je me suis permis de reprendre les écrits des programmes économiques et sociaux des administrateurs coloniaux et de les comparer avec nos propres productions. Je me rends compte qu'il n'y a pas de hasard dans nos échecs. Il n'y a pas de hasard lorsque nous reprenons à notre compte les hypothèses de travail des groupes de pression qui ont intérêt à ce que l'orientation de notre programme ait reposé prioritairement sur l'exploitation des ressources pétrolières et minières. Y avait-il une réelle urgence? Les congolais, les angolais et les Equato-guinéens ont chassé ces groupes de pression de leurs territoires. Le pétrole est toujours là. Il coûte même plus cher qu'au courant des années soixante et soixante dix. Quant aux minerais, avons nous jamais envisagé de contruire une centrale nucléaire pour nous précipiter à procéder à l'exploitation de l'uranium. A quel expert gabonais allons nous imputer la responsabilité d'avoir construit un modèle économique qui fait de la vente de ces ressources la principale source financière pour le lancement de nos projets de développement? Qui nous as dit que la ressource financière devait être notre principal levier de nos projet de développement? Si cela était vrai, ni le Japon, la chine et l'inde n'aurait connu l'évolution économique qui les élève aujourd'hui au rang de puissance émergente en attendant de s'imposer. Les thèses gabonaises d'économie ont pour l'essentiel travaillé sur les disfonctionnements des mécanismes de distribution de la richesse nationale tiré de l'exploitation pétrolière et minière. Ces thèses n'ont pas posé la question essentielle : à savoir si l'exploitation de ces ressources était la seule voie de production des richesses nécessaire à la croissance et au développement économique? Nous nous sommes laissé emporté par l'euphorie de cette manne prodigieuse, du "miracle" de cette prospérité économique si soudaine. Je crois que même à ce jour où le cycle économique lié à l'exploitation de ces ressources s'achève lentement mais inexorablement, nous continuons à nous laisser bercer par ce doux rêve de la distribution équitable des revenus tiré de ces activités. Bon Dieu!!!! IL FAUT SE REVEILLER. C'est valable en premier lieu pour nous autres qui prennons notre plume pour critiquer les erreurs de gestion du Gouvernement gabonais. Je suis pudique en parlant d'erreurs. Nous sommes tous témoins des comportements qui nous ont amené à creuser notre propre tombe. Vous savez, ne croyez pas je veuille diluer la responsabilité du président de la République actuelle en parlant de responsabilité collective. je ne me demande pas où se trouve les héros qui ont tenté d'arrêter notre hémoragie.Nous avons assister à l'exécution de certains d'entres eux. Nous avons pleuré ceux qui sont décédé dans les hotels. Que dire de ceux qui ont disparu sans laisser de traces ou qui ont encore plus sommairement été abattus au détour d'une rue, à l'entrée de leur domicile ou jeté vivant des hélicoptères au large des côtes gabonaises et peut -être meme plus loin bien parès les îles de Sao-Tomé et Principe. Chacun sait que certains d'entre eux étaient de nos voisins. Il ont disparu un jour et nous nous sommes imposé un peu d'amnésie pensant que nous pourrions les oublier pour toujours. Pourtant la mémoire continue à travailler. Quelques fois les noms se perdent, mais des images reviennent; des scènes innommables comme celle de ce personages qui écrasent deux enfants et qui essuie son véhicule en faisant remarquer qu'il venait d'écraser des chiens. Quelle humiliation pour les familles que de se voir proposer un peu d'argent en dédommagement? Nous nous souvenons malgré nous de ces héros publiques ou anonymes et nous les aimons un peu plus, chaque jour qui passe. Eux au moins ont essayé de se mesurer à l'arbitraire, mais ils n'ont identifié leur adversaire. A côté d'eux, il y a tous ceux que nous pourfendons de notre colère et avec notre plume, à défaut de disposer d'une épée transcendante. Cela va de ces opposants qui ont rejoint docilement les rangs du gouvernement pour jouir d'un semblant de pouvoir et,surtout, avoir l'impression de changer les choses de l'intérieur. il y a ces hommes et ces femmes qui ont participé à la chasse aux sorcières. Vous savez au Gabon, la plus grande force du pouvoir en place n'est pas d'éliminer physiquement ses adversaires. C'est de les réduire socialement en leur tendant d'un côté la main et, et de l'autre, en distillant des rumeurs dévastatrices dans les bistrots de nos capitales provinciales. il n'y a rien de telle qu'une petite rumeur pour anéantir un individu. Pour cela, le pouvoir dispose de relais puissants : un peu de télévision et de radio pour construire la scène, mais surtout des hommes et des femmes qui se dispersent aux quatre coins pour repandre les rumeurs. Certains sont des insepcteurs des services de renseignements. d'autres sont tout simplement des clients politiques trop contents d'etre gratifiés de la reconnaissance du Grand Camarade. Pensons à ces hommes et femmes qui les leurs salons et les bistrots en tribunaux. Pensons à ces hommes et femmes qui n'ont pas hésiter à dénoncer les confidences de leurs amis, amants et parents. A qui penser d'autres?... Je crois que nous n'avons pas pris le recul nécessaire lors de la rédaction de nos travaux universitaires. certains sont trop content de plaire à leur directeurs de mémoire et d'obtenir le plus vite possible une mention qui ouvre les porte de la carrière administrative. Voyez vous, cher Bruno, vous vous rendrez compte que les thèses auxquelles vous faites reférence se repprenent parce qu'elles sont fabriqué dans le même moule théorique et parce qu'elles servent les mêmes ambitions. Vous souhaites que nous nous demandions pourquoi ces thèses n'ont pas été mises en pratique et pourquoi elles ne produisent pas les effets attendus. A vrai dire et après en avoir lu un certain nombre, je ne crois pas que la vocation de ces thèses étaient d'être expériementés. Il s'agissait simplement de mettre en pratique des concepts théoriques, de vérifier leur pertinence sur un ùodèle économique donné. Il m'est difficle d'en faire des modèles de reflexion. Je crois qu'il faut reconstruire ce qui n'a pas été fait. Un programme économique ne peut se construire en considérnat les données extérieures comme étant définitivement acquises. Un programme économique ne peut considérer des ressources non renouvelables comme étant le socle à partir duquel se constitue nos moyens de développement. Le développement est un processus qui s'inscrit dans la longue durée. il lui faut des moyens qui peuvent se regénerer. Ces moyens doivent eux même être utilisés de manière équilibrée. Comment peut - on nous dire que la croissance économique résulte de la combinaison de trois facteurs - Finance, technique, humain - et ensuite nous expliquer qu'au Gabon, le facteur humain est plutot défaillant mais qu'en faisant le choix d'une stratégie capitalistique reposant largement sur la disponibilité des ressources financières et faisant appel à une technologie dont la maîtrise est assuré par des ressources humaines expatriées, nous pouvons construire un processu de développement qui servent nos intérêts. Voyez vous, cher Bruno, il es y a des contradictions aussi banales qu'il faut lever. Comprennez moi, je ne dis pas que les expatriés ne sont pas nécessaires au développement du Gabon. Ce que je dis, c'est que la maîtrise des facteurs qui permettent le développement d'un pays - fiance, technologie, humain - doit être placée sous le contrôle des nationaux. Le Gabon a certe pris des dispositions juridiques à cet effet mais n'a pu se donner les moyens de les mettre en oeuvre. Là ce n'est pas uniquement l'affaire d'un individu fut-il président de la République mais cela devient l'affaire de l'ensemble de la population collectivement ou d'un groupe leader. Vous savez, je ne crois pas à la toute puissance de notre appareil d'état, ni de celle de son leader. je crois que nous avons eu affaire à un ou des hommes qui ont su exploiter les opportunités, qui en ont créé certains artificiellement pour cservir leurs interêts.Jje crois que nous avons eu affaire à des individus qui ont su exploiter notre médiocrité et notre irrationalité. Il nous appartiens aujourd'hui de construire en puisant au plus profond de ce que la rationalité humaine peut nous proposer pour élaborer et mettre en oeuvre un programme de meilleure qualité. Je me sens un peu épuisé et je vais m'arrêter là. En écrivant ces mots, je ressens le vertige de quelqu'uns de ces hommes qui jettaient ainsi leurs premiers jets. j'espère sincèrement que ces échanges permettrons de construire le socle que nous recherchons de tous nos voeux. A bientôt et merci pour ton attention. MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE --- En date de : Mar 25.11.08, bruno ella a écrit : De: bruno ella Objet: [BDPalabres] Réquisitoire À: bdpalabres at bdpgabon.org Date: Mardi 25 Novembre 2008, 3h49 ___________________________________________________________ Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. ___________________________________________________________ Cher Christian, Il n'y a de pose à marquer que si nous nous perdons dans les attaques bassement personnelles. En revanche dès lors que nos échanges fustigent ce que nous réprouvons tous c'est plutôt de bonne guère dans la mesure où ça marque d'emblée une convergence vers une et une seule cible. Même si je m'exprime souvent sans prendre des gants, cela ne traduit en rien une envie d'écorcher l'ego ou la susceptibilité de qui que ce soit. Ce que j'ai dit après le bon réquisitoire de Sylvain ne doit susciter aucune polémique dès lors que ça se déverse sur nos manquements à nous tous. A ce réquisitoire je n'a fait que répondre par une réflexion sur nos failles pour ne pas dire une réponse par l'absurde. Quant à réfléchir à tout ce que vous soulignez (programmes économiques, etc...) je l'accepte soit, mais je pense que ce n'est pas cela qu'il manque au Gabon. Il existe des textes bien charnus en qualité, parfois même inspirés du génie, sauf que les compétences pour les appliquer sont érodées par une contamination directe par un système bongo. C'est à ce point que doivent d'abord se consacrer les efforts consentis par ceux qui prétendent au bien de ce pays. Les analyses auxquelles vous faites allusion ont déjà été faites et continuent d'alimenter la littérature et nos bibliothèques. Comme anecdote, je vous invite à relire tous les programmes, même ceux des gouvernements de bongo depuis 1967, et ceux de toutes les oppositions avérées, et vous constaterez que tout s'y trouve ou presque pour que ce pays fusse beau, hélas ! La complainte ne masque donc pas toujours une apathie, bien au contraire elle peut être le bouillonnement visible d'un processus de révolte en pleine maturation. Oui, vous avez peut-être raison d'inviter au silence. Mais ce silence, croyez-vous qu'il traduirait moins l'indolence que la complainte ? J'en doute fort quand je sais que l'une des luttes les plus méritées de la démocratie était la liberté d'expression ou mieux la pensée ou la réflexion exprimée. Une idée concrète que j'ai appréciée dans la réponse de Sylvain c'est son appel à une action collective contre les biens de bongo. Et comme il l'a bien fait remarquer lui-même, de tels messages, directement adressés contre le régime de bongo, restent souvent dans l'indifférence du silence ? On peut donc réfléchir en s'exprimant sans faillir à sa détermination et garder silence et s'endormir dans le lit de son bourreau. Echangeons donc en construisant. à bientôt cher compatriote. Tsir'Ella-Nguéma Le 20 nov. 08 à 21:42, Christian MAYANDJI a écrit : > ___________________________________________________________ > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. > - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. > - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. > ___________________________________________________________ > > Cher Bruno, > > Je vous trouve très dur bien que vous ayez le droit d'affirmer une position qui a pour object de reveiller les consciences. Mais ne croyez pas que ces consciences soient aussi endormies, mais simplement désabusés. > Ce ne sont plus les décisions contreversées du Pt de la République et de son équipe qui nous mettent en situation d'etre désabusées. Mais c'est notre mode de fonctionnement -diaspora et opposition - qui se caractérise par notre incapacité à sortir de la complainte. > Les leaders à la tête des structures nous proposent de nous lancer dans la rue avec la fleur à la bouche, l'essentiel étant de crier encore plus fort le nom de ces leaders. Cette perspective ne me satisfait pas. Peut être que d'autre pensent comme moi. > Un forum - virtuelle - est un bel instrument d'échange. Nous avons de nombreux thèmes que nous pouvons étudions soit en passant en revue les département ministériels ou les institutions de la république gabonaise, soit en procédant à l'analyse des situations économiques et sociales de chacune de nos micro-unités territoriales (provinces, départements, communes). Nous pourrions ainsi mieux préparer le changement et peut - etre meme l'anticiper ou le provoquer par des actions visant à modifier les rapports de forces économiques, technologiques puis militaires. > Vous avez du vous rendre compte que les derniers échanges - entre Sylvain et notre autre frère - nous éloignait de cette perspective. Il fallait marquer une pose en attendant que chacun reprennent ses esprits. je dois dire d'ailleurs que la qualité du réquisitoire de Sylvain est un excellent présage. > Ne préjugeons pas des occupations de chacun de nous. Lorsque Bruno n'intervient pas sur le net, je me dis qu'il doit être en train de se concentrer sur une opération délicate. Lorsque Mayandji n'intervient pas sur le net, il est peut être en train de corriger un business plan ou chercher à lever des nouveaux fonds ou à diriger quelques élements de son équipe. D'autres suivent des formations complémentaires et font tant de choses pour renforcer leur capacité à s'opposer plus intelligemment. Pensons davantage à tous ceux là. La victoire est à ce prix. > les populations pour lesquelles nous prétendons nous battre ne nous jugent pas uniquement sur la proclamation de notre force de convicition, ils attendent également les solutions pragmatiques que nous sauront proposer et mettre en oeuvre. Nos ainés - cette opposition que nous dénonçons si vertement - sont parties avec des idées, mais ils se sont trouvé incapables de les soutenir durablement face à la machine implacable de leurs adversaires. Ils nous appartient d'étudier leurs erreurs et de trouver des démarches plus efficaces. > Le silence de vos compatriotes signifient quelques fois et tout simplement cela. Se replonger dans la reflexion, dans la quête de nouveaux moyens... Nous n'avons qu'un seul regret : la difficulté de nous fédérer, non pour nous trouver un chef. Ce serait facile. Mais pour un décliner un programme alternatif. Nous devons nous y mettre et nous assurer que nous nous donnons les moyens stratégiques et opérationnels de les réaliser. > A 2 heures du matin, je pourrai disserter encore plus longuement. Je prefère m'arreter là. Je ne pouvais me permettre de dormir sans vous rassurer, Sylvain et vous-même, sur la volonté qui animent la plupart d'entre nous. > Républicainement votre! > > MANGASS TTC > Christian MAYANDJI > Démarches-Gestion > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS > CONVOYAGE EXPLOITATION > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES > EUROPE - AFRIQUE > > > > --- En date de : Mar 18.11.08, bruno ella a écrit : > > De: bruno ella > Objet: [BDPalabres] Re: Réquisitoire contre l’état de léthargie d’une certaine revendication gabonaise > À: bdpalabres at bdpgabon.org > Date: Mardi 18 Novembre 2008, 22h26 > > ___________________________________________________________ > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages > apparaîtront une fois modérés. > - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement > aux messages. > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. > - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, > fichiers) pas acceptés. > ___________________________________________________________ > > > Cher compatriote Sylvain, > > En effet ce réquisitoire bien conçu fait suite à d'autres. > Et comme vous le dites aussi bien il restera sans suite comme ceux qui > l'ont précédé sauf si toutes ces intelligences que vous redoutez daignent > un jour fédérer leurs volontés et leurs énergies pour un intérêt de > libération national. > > Mais à lire et à décrypter toutes les intentions des seuls gabonais de la > diaspora, depuis bien longtemps, l'ego et la promotion personnelle ont > souvent prévalu sur la finalité nationale. > Autrement dit dès lors qu'on n'est pas la vedette d'une opinion > contre Omar Bongo, on ne trouve aucun intérêt à conforter une structure qui a > plus que démonté sa détermination du combat pour le bien de cette nation, > cette pauvre nation gabonaise. > > Voici une pensée que l'on décrypte de façon subliminale dans la tête de > la majorité des gabonais prétendant s'expriment contre la politique de > Bongo : > "mon jour est venu ou mon jour viendra pour que je sois aussi ministre ou > "un grand type" de ce pays" > Et si tout ce que je fais ne semble pas conforter mes ambitions (égoïstes, > réductrices, mesquines, petites pour ne pas dire animales), je ne compose pas. > Là est la réalité des dessous de tous ces cris que nous vivons depuis que > certaines opinions ont osé s'exprimer contre le régime putride d'Omar > Bongo. > > Si un appel intelligent était lancé aujourd'hui dans le sens du progrès, > le vrai contre la préprogrammation de Bongo pour 2012, vous verrez que de vieux > succubes (confondus dans la diaspora ou au Gabon) réapparaîtront pour > dissuader les esprits faibles et neutraliser les ambitions personnelles à coup > de promesses promotionnelles (ministérielle...) > > Mon cher Sylvain, > > Cette léthargie bien dénoncée semble bien imprimée dans la psyché du > gabonais des générations bercées par l'animalisation du bongoïsme depuis > 41 ans. > > Or nous savons tous que le somma se soigne mieux que la psyché. > > C'est donc pour cette raison logique qu'au bout d'aussi longues > maltraitances les violences finissent par l'emporter à l'image de ce > qui s'essaime dans tous les pays d'Afrique qui sont dirigés par des > équipes d'incompétents et d'égoïstes primaires. > > à bientôt cher compatriote. > > Tsir'Ella-Nguéma > > Le 18 nov. 08 à 17:53, Sylvain Ndong a écrit : > >> >> >> Réquisitoire contre l’état de léthargie d’une certaine > revendication gabonaise. >> Par Sylvain Ndong, 16 novembre 2008 >> >> Version HTML et photos disponibles ici: > http://www.bdpgabon.org/articles/2008/11/16/gabon-requisitoire-contre-l%e2%80%99etat-de-lethargie-d%e2%80%99une-certaine-revendication-gabonaise/ >> >> La plupart des gens préfèrent croire que leurs dirigeants sont justes et > équitables même en face de preuves du contraire, puisque lorsqu'un citoyen > reconnaît que le gouvernement sous lequel il vit ment et est corrompu, il doit > décider de ce qu'il compte faire. Certes, poser des actes face à un > gouvernement corrompu représente des risques d'atteinte à sa vie ou à > celles d'êtres chers. D'un autre côté, choisir de ne rien faire > implique de trahir toute idéologie de défense des principes moraux de justice > et de vérité qui sous-tendent notre existence. La majorité des gens n'ont > pas le courage de faire face à ce dilemme. Par conséquent, la plupart des > discours creux, des intimidations physiques (menaces, meurtres, assassinats, > emprisonnements, etc.) et autres propagande de notre système ne sont pas > conçus pour tromper notre esprit critique, mais plutôt pour donner aux lâches > d'esprit une excuse de ne pas s’engager, ni même penser du tout. Ils ont > compris le fait que l'opinion publique est la clé. Avec l'opinion > publique, rien ne peut faillir. Sans elle, rien ne peut réussir. Celui qui > manipule les opinions est plus important que celui qui applique les lois. Et des > centaines de millions de francs sont dépensés chaque année pour contrôler > cette opinion publique. Depuis quarante ans, le résultat est épatant. >> >> Nous devons être le changement que nous voulons voir s’accomplir. Pour > cela, nous devons nous revêtir de la Justice, lui servir de vêtement, de > visage, pour les causes que nous croyons justes. >> >> Pourquoi avons-nous peur de sanctionner courageusement nos mauvais > dirigeants ? Les américains ne viennent-ils pas de le faire, par le vote, pour > l’administration Bush ? >> Pourquoi nous encombrons-nous donc d’un même mauvais président depuis > 40 ans ? >> Pourquoi lui renouvelons-nous donc systématiquement nos votes depuis > 1993, année depuis laquelle nous avons pourtant le choix entre plusieurs autres > candidats ? >> Et pourquoi accepterons-nous de lui redonner nos votes dans 3 (trois) ans, > en 2012, lors de sa future réélection préprogrammée ? >> >> Pourquoi, chers compatriotes, pourquoi donc tout ceci ? >> >> Pourquoi devrions-nous toujours accepter qu’une seule même famille, non > monarchique, aidées de quelques dizaines de personnes corrompues et > assimilées, s’arroge le droit de brader nos ressources, de compter, > d’empocher, de distribuer et de dépenser notre argent, de gérer notre > patrimoine, de ternir notre image dans le monde et de diriger dans la souffrance > et le désespoir, le million et demi d’autres âmes qui occupent notre vaste > territoire ? >> >> Pourquoi devrions-nous toujours accepter cela, chers compatriotes ? >> >> Pourquoi devrions-nous toujours accepter cette loi du silence, qui veut > que ce groupe de compatriotes zélés, convaincus de leur droit naturel sur nos > possessions communes, nous impose à chaque fois leurs choix d’hommes et de > femmes, commis de la gloire personnelle, ainsi que leur vision trompeuse d’une > gestion partagée et jamais rassasiée d’un patrimoine aussi riche que le > nôtre ? >> >> N’y a-t-il pas d’autres intelligences, d’autres personnes, > d’autres leaders, comme le disait l’ex-secrétaire général des Nations > Unies Kofi Annan à propos des dictateurs africains, qui soient à même de > diriger nos pays ? N’y a-t-il pas d’autres familles que celles qui sont au > pouvoir au Gabon aujourd’hui, pour conduire notre pays vers un avenir meilleur > ? >> >> Je le crois. Nous le croyons tous. Sauf bien sûr ceux qui sont > aujourd’hui derrière le guichet de notre banque nationale. Pour eux, nul > besoin de changer, en tout cas pas tant que les clés du coffre fort leur seront > pourvues. Retraits, crédits, tapages, débits illimités et ininterrompus dans > la caisse de l’Etat depuis 1967. Autant de réprimandes et d’usurpations qui > justifient toute sorte de manÅ“uvres, d’excès et de délits pour se maintenir > au pouvoir. C’est la raison pour laquelle, dans cette partie du monde, des > hommes et des femmes ont l’impression que leur vote ne vaut rien, tant les > résultats des scrutins sont connus d’avance. >> >> Et pourtant, une autre voie existe, un autre moyen nous est offert pour > exprimer notre ras-le-bol et envisager le changement que nous désirons depuis > longtemps pour notre peuple. Cette voie, cette urne, s’appelle LA Justice > Internationale. >> >> En quarante ans d’exercice d’une fonction aussi exposée que la > présidence d’une république, les adversaires de notre émancipation auront > du mal à dissimuler toutes les preuves de détournement, de corruption, de > trahison et de malversation qui nous poussent ce jour à vouloir changer de > dirigeants. Ces preuves sont depuis quelques temps maintenant, détenues par > certains défenseurs de la Justice, qui estiment comme nous que le rubicond de > l’inacceptable, dans les forfaitures dont se rendent systématiquement > coupables les potentats africains, est atteint. Mais ces preuves ne sauront > être pourvues, ni même laissées trop longtemps à notre merci, par ceux-là > mêmes qu’elles accablent. C’est la raison pour laquelle il nous faut dès > aujourd’hui les inventorier, les localiser, les chiffrer et évaluer les > conséquences de leur échelonnement sur les perspectives envisageables > qu’aurait dû connaître l’évolution de notre pays dans le cas où elles > auraient été mieux utilisées. Ce n’est qu’après cela que nous en > confierons la traduction sous forme juridique à un avocat qualifié. La Justice > Internationale, demeurant à ce jour la seule juge crédible et incorruptible > face aux excès de l’humanité, dira dès lors son Droit. Et ce n’est que de > cette façon qu’un triomphe véritable pourra être ressenti dans la > conscience de toutes ces familles, ces enfants, ces femmes et ces hommes > auxquels cette brimade n’a cessée d’être infligée depuis 40 ans. Et nous > pouvons nous conforter dans cette démarche en faisant un rapide inventaire du > tableau judiciaire de notre principal dirigeant. Rares sont en effet les procès > qui lui ont été favorables, dans la longue liste de tous ceux auxquels il a > été appelé à comparaître que ce soit en tant qu’accusé que partie > civile. Deux exemples récents : >> >> 1. Paris, 14 mars 2007. Bongo, ses amis Denis Sassou Ngesso du Congo > et Idriss Déby du Tchad, deux autres « pointures » d’Afrique Centrale, > portent plainte contre l’auteur du livre « Noir Silence », François Xavier > Verschave, pour « offense à chefs d’Etats ». verdict : procès perdu par > les trois dictateurs. >> >> 2. Bordeaux, 29 septembre 2008. Le fils de René Cardona, ancien > patron des Pêcheries de Libreville, porte plainte contre le dictateur gabonais, > qu’il accuse d’avoir escroqué à son père la somme de 300 millions de > FCFA. Verdict : procès perdu par le dictateur, qu’on enjoint de s’acquitter > de la somme de 457.347 euros et des intérêts dus depuis 1996, ainsi que les > frais de justice. >> >> Dans les villes du pays où il a pourtant prêté serment en 1967 et pour > les intérêts duquel nous avons de bonnes raisons de penser qu’il travaille, > la Justice Internationale a fait triompher son Droit. Cela devrait donc nous > instruire, nous pousser et nous convaincre d’envisager une autre manière de > revendiquer nos droits, en vue d’obtenir une réparation pleine et totale pour > notre peuple. Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient > un acte révolutionnaire. C’est pour cela qu’une plainte déposée en > France, entre les mains de la Justice Internationale, représente le seul espoir > pour nous gabonais pour que justice soit rendue. Et nous sommes de plus en plus > nombreux à croire à la vertu des petits peuples et à la force du petit > nombre. Notre pays sera sauvé par quelques uns, de par leur détermination, > leur habilité, leur intelligence et leur capacité à se servir des forces et > des outils que le monde mets à notre disposition. >> >> À la lecture du verdict du procès qui l’opposait aux dictateurs > africains, François Xavier Verschave lança à l’endroit de la jeunesse > africaine spoliée : « par cette victoire, vous disposez désormais de > suffisamment de preuves juridiques pour exiger des réparations (…) » >> >> Le nouveau visage de notre pays nous tend un miroir. Saurons-nous nous y > regarder ? >> Mais je sais, comme d’autres avant lui et avant moi, ce message restera > lui aussi lettre morte. >> La nature ne me jugera de n’avoir néanmoins rien tenté. >> >> Sylvain NDONG >> >> Quelques ouvrages pour nous préparer : >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> >> Quelques liens Internet pour approfondir notre réquisitoire : >> >> * ACRIMED >> * ATTAC >> * Aircrige - Association internationale de recherche sur les crimes > contre l’humanité et les génocides >> * Alter-Monde sans frontière >> * Amnesty International France >> * CAD-Mali Coalition des Alternatives Africaines Dette et > développement-Mali >> * CADTM - Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde >> * CCFD - Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement >> * CPCR - Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda » >> * CRID - Centre de Recherche et d’Information pour le Développement >> * Cellule Françafrique >> * Cimade >> * Coalition pour la Cour pénale internationale >> * Collectif Ressources d’Afrique >> * Commission d’enquête citoyenne sur le rôle de la France dans le > génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 >> * Coordination SUD >> * Dette odieuse >> * Dailymotion (rechercher : françafrique, bongo, afrique, dictateurs > africains, etc.) >> * FCD - Fédération des Congolais de la Diaspora >> * Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) >> * Globalwitness >> * Les Amis de la Terre >> * Ligue des Droits de l’Homme >> * Myspace Décolonisons >> * OBSAC >> * Oxfam France Agir ici >> * Peuples Noirs Peuples Africains >> * Plate forme paradis fiscaux et judiciares >> * Plateforme dette et développement >> * Publish what you pay / Publiez ce que vous payez >> * Ressources d’Afrique >> * Secours Catholique-Caritas France >> * Sherpa >> * Stop-Françafrique ! >> * Survie >> * Transparence-International France From protected at inet.ga Thu Nov 27 12:03:24 2008 From: protected at inet.ga (J.R Ivanga Bayonne) Date: Thu, 27 Nov 2008 12:03:24 -0500 Subject: [BDPalabres] Au Gabon, la succession est en marche... Message-ID: Au Gabon, la succession est en marche... Ouvrez ce lien : http://www.ferloo.com/spip.php?article1685 From protected at yahoo.fr Thu Nov 27 12:04:12 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Thu, 27 Nov 2008 12:04:12 -0500 Subject: [BDPalabres] L'avenir d'Eramet est stratégique Message-ID: PATRICK BUFFET L'avenir d'Eramet est stratégique Après l'acquisition de Pechiney et d'Arcelor par des groupes étrangers, Eramet est le dernier grand groupe français et européen présent à la fois dans le secteur des métaux d'alliages et de la métallurgie haut de gamme. C'estun secteur totalement stratégique pour nos grands clients de la sidérurgie, de l'aéronautique, de la production d'énergie, sans oublier certains marchés liés à la défense nationale. Beaucoup de matières premières non énergétiques sont devenues tout aussi stratégiques que les matières premières énergétiques. Il est clair que les acteurs du secteur et les Etats se livrent à une véritable guerre économique autour du contrôle des ressources minières à l'échelle du globe. L'attitude de la Chine à l'égard de l'Afrique est tout à fait révélatrice d'une tendance qui s'affirmera de plus en plus : volonté de conquête à tout prix du contrôle de ces ressources. La course à la taille et à la concentration s'est accentuée au cours des dernières années dans nos industries. L'objectif commun de ces mouvements de fusion-acquisition est de prendre le contrôle d'actifs miniers en exploitation immédiate. La recherche et l'exploration de nouveaux gisements ont été beaucoup trop négligées par les grands groupes miniers au cours des dernières décennies. Ces mouvements massifs de concentration obéissent notamment à une logique de création de « champions nationaux », sous l'impulsion de certains Etats, comme la Russie, la Chine ou le Brésil.. Les « champions nationaux » engagent des politiques expansionnistes, hors de leurs frontières, soit en achetant des sociétés, soit en prenant le contrôle d'actifs miniers. Dans ce contexte, l'Europe ne doit pas être absente de ce mouvement et devrait favoriser au contraire le renforcement de champions européens comme Eramet. La France et l'Europe se sont-elles réellement dotées d'une stratégie dans ces secteurs, afin de préserver et de développer leurs positions sur le long terme pour ne pas être dépendantes d'un petit nombre d'acteurs ou de pays dominants ? Cette question est centrale car il me paraît indispensable que l'Europe veille à conserver sur son territoire des entreprises de pointe dans le domaine de la transformation des minerais, de la métallurgie, des aciers spéciaux tels que les nôtres, faute de quoi elle s'exposerait à une dépendance dangereuse pour les utilisateurs d'aciers de haute qualité, l'aéronautique, l'énergie, la défense nationale, autant de secteurs clefs dans lesquels notre pays excelle. Eramet est un groupe minier et métallurgique français présent sur les cinq continents, employant environ 16.000 personnes dans 20 pays. Pour l'essentiel, nos mines sont situées en Nouvelle-Calédonie pour le nickel, et au Gabon pour le manganèse. Les activités de transformation de ces minerais sont situées tant en Europe qu'aux Etats-Unis ou en Chine. Les sites de production de la branche alliages sont essentiellement en France et en Suède. Eramet gère, en chiffre d'affaires, le quatrième plus gros portefeuille d'actifs miniers et métallurgiques mondiaux dans le domaine très spécifique des métaux d'alliages et des alliages de hautes performances. Dans cet univers en pleine consolidation, notre objectif est de continuer à renforcer notre rôle de fournisseur auprès de nos grands clients. Au cours des prochaines années, nous devrons investir significativement pour répondre à la croissance de leurs besoins et gagner des parts de marché. Ceci impliquera d'accroître nos ressources en recherchant de nouveaux gisements, qui viendront compléter le plein développement de nos mines de nickel de Nouvelle-Calédonie et de manganèse au Gabon et en mettant au point de nouvelles technologies d'exploitation dans lesquelles le groupe est à la pointe. J'ajouterai une caractéristique politico-économique importante d'Eramet : les pays et territoires où nous sommes présents sont étroitement associés, économiquement, socialement et sur le plan de la gouvernance, à ses activités, à travers un actionnariat très significatif, que ce soit en Nouvelle-Calédonie (les provinces calédoniennes détiennent 34 % de la SLN, notre filiale nickel) ou au Gabon (l'Etat gabonais détient 25 % de la Comilog, notre filiale manganèse locale) ou encore demain en Indonésie, si nous développons notre nouveau grand projet nickel. C'est une particularité de notre groupe qui me paraît être un atout puissant sur le long terme par rapport à la majeure partie de nos concurrents. Je suis convaincu que, dans un contexte de rapide concentration du secteur des matières premières non énergétiques, la France et l'Europe doivent absolument pouvoir compter sur un groupe minier et métallurgique indépendant, garant de leur sécurité d'approvisionnement dans les domaines stratégiques que je viens d'évoquer. Patrick Buffet est PDG d'Eramet L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Thu Nov 27 12:05:38 2008 From: protected at yahoo.fr (Diaspora Gabonaise) Date: Thu, 27 Nov 2008 12:05:38 -0500 Subject: [BDPalabres] Chronique d'une succession politique de type héréditaire au Gabon. Message-ID: Bonjour, Le Collectif « Diaspora Gabonaise » veut partager la vidéo "Succession_Politique_Au_Gabon" avec vous sur Dailymotion. http://www.dailymotion.com/video/x7j79s_successionpolitiqueaugabon_news Description : Dans la nuit du 1er au 2 novembre 2008, Omar Bongo, président du Gabon depuis 1967, est interné d'urgence à l'hôpital militaire de Libreville. Quelques semaines plus tard (17 novembre 2008), son fils, Ali Ben Bongo, ministre de la défense et prétendu successeur, est, sur "instruction" du doyen des chefs d’Etat africains, invité à Paris s'entretenir avec le président français Nicolas Sarkozy sur d’éventuelles questions liées aux accord secrets de défense entre le Gabon et la France. Cet épisode nous rappelle une certain période de février à novembre 1967, où Jacques Foccart, l'homme des réseaux françafricains de Charles De Gaulle, préparait le jeune Albert Bernard Bongo, à la succession du président Léon Mba, tombé malade. Une vidéo de prise de conscience réalisée par le Collectif « Diaspora Gabonaise » From protected at yahoo.fr Thu Nov 27 12:06:31 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Thu, 27 Nov 2008 12:06:31 -0500 Subject: [BDPalabres] Sécuriser ses approvisionnements : la course aux terres agricoles a commencé Message-ID: Sécuriser ses approvisionnements : la course aux terres agricoles a commencé Chris Mayer Quand l'Iran achète du blé aux Etats-Unis... Au cours de l'été, l'Iran a acheté une grande quantité -- plus d'un million de tonnes –- de blé en provenance des Etats-Unis. C'est quelque chose qui ne s'était pas vu depuis 27 ans. Dans le cas de l'Iran, une sévère sécheresse a amputé un tiers des récoltes de blé, obligeant le pays à se tourner vers l'étranger. Mais tout de même, le fait que l'Iran ait dû s'adresser aux Etats-Unis est révélateur.. C'est un peu comme si Lee avait demandé à Grant de partager quelques rations au cours de l'été 1863. Probablement l'Iran n'avait-il pas le choix Comme le dit un analyste : "Vous pensez vraiment que les Iraniens se tourneraient vers les Etats-Unis s'ils avaient la possibilité de s'adresser à qui que ce soit d'autre... Ils ratissent le monde entier à la recherche de blé. Ils achètent le blé américain parce que c'est le seul qu'ils puissent acheter." Les marchés, comme pour de grands drames improvisés, élaborent leurs propres intrigues en temps réel. Aujourd'hui, une nouvelle histoire se trame au sein du boom de l'agriculture. Elle débute avec des importateurs qui ont de moins en moins d'alternatives quand ils partent à la recherche de grandes quantités de céréales de qualité. Mais en toile de fond, on découvre un problème bien plus profond : une émergente pénurie en sols fertiles. Une nouvelle tendance émerge : la pénurie en sols fertiles En fait, d'ici quelques années, les terres arables pourraient devenir plus importantes pour la valeur des terrains que le pétrole ou les minéraux souterrains. Certains prétendent qu'elles sont déjà des atouts stratégiques au même titre que le pétrole. Vous en doutez ? Tendance au repli des pays exportateurs Considérez les restrictions grandissantes sur les exportations tout autour du globe, qui agissent comme des barrières afin de conserver les denrées à l'intérieur des frontières. L'Inde restreint ses exportations de riz. L'Ukraine suspend tout bonnement ses expéditions de blé. Le nombre de régions exportant des céréales a fondu, comme les troupeaux de bisons en voie de disparition. Les pays exportateurs sont de moins en moins nombreux Avant la Seconde Guerre mondiale, seule l'Europe importait des céréales. Aussi récemment que pendant les années 30, l'Amérique du Sud produisait deux fois plus de céréales que l'Amérique du Nord. L'ancienne Union soviétique, quelque soient ses défauts, exportait. L'Afrique était autosuffisante. Aujourd'hui, restent seulement trois exportateurs majeurs : l'Amérique du Nord, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. D'où les risques grandissants sur l'approvisionnement mondial C'est donc sans surprise que la confiance en l'approvisionnement de la chaîne alimentaire mondiale se trouve au plus bas. Voilà aussi pourquoi la course à l'obtention de terres agricoles a commencé. L'Arabie Saoudite, par exemple, possède très peu d'atouts qui lui permettraient de produire sa propre nourriture. "Le royaume", rapporte le Financial Times, "parcourt le globe à la recherche de terres arables, recherche qui a conduit les officiels saoudiens au Soudan, en Ukraine, au Pakistan et en Thaïlande." La quête de l'Arabie Saoudite n'est pas de celles qui peuvent être poursuivies en solitaire. Il y a beaucoup d'autres chasseurs. La course aux terres agricoles a commencé La Libye cherche à louer des fermes en Ukraine. La Corée du Sud s'intéresse à la Mongolie et vient de signer avec Madagascar un bail de 99 ans portant sur la location de 1,3 million d'hectares de terres potentiellement arables. C'est la moitié de la superficie de la Belgique ! Même la Chine contemple la possibilité d'investir dans des terres agricoles en Asie du Sud-Est. Car si la Chine possède d'abondantes surfaces cultivables, elle ne possède pas assez d'eau ! Sécuriser ses approvisionnements en alimentation de base "C'est une nouvelle tendance au sein de la crise globale de la chaîne alimentaire", déclare Joachim von Braun, directeur le l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires. "La force dominante aujourd'hui est d'assurer l'approvisionnement en nourriture." Les prix des produits alimentaires reflètent cette tension. La crise du futur ? Celle des terres arables Les médias se concentrent sur des problèmes de population, de changements des habitudes alimentaires et sur l'impact des biocarburants. La chose dont on ne parle pas pourrait pourtant s'avérer la plus importante : une pénurie grandissante en terrains cultivables de qualité. Appelez ça la crise des terres arables. Un sol de qualité est lâche et tassé, rempli de poches d'air et regorge de vie. C'est un microsystème complet. En moyenne, la planète ne possède pas plus d'UN mètre de terre cultivable sur sa surface. Le problème est que nous la perdons plus vite que nous ne pouvons la remplacer. Et la remplacer n'est pas facile. Nos fermiers sont assis sur une mine d'or ! Cela n'a pas échappé aux investisseurs avisés. Jeremy Grantham, le patron de la société de gestion GMO, a écrit à propos du déclin des terres dans sa dernière lettre trimestrielle. "Nos fermiers sont assis sur une mine d'or ! Oui, la terre est incroyablement profonde, mais elle a ses limites." Au cours des dernières décennies du XXe siècle, la superficie allouée à de nouvelles cultures par défrichage compensait les pertes globales. Dans les années 80, la surface des terres agricoles a commencé a diminué pour la première fois depuis que cette humble humanité a commencé à cultiver les riches terres du Tigre et de l'Euphrate. Elle continue à chuter aujourd'hui. Les terres cultivables diminuent dramatiquement, partout sur la planète Nous perdons des surfaces cultivables au profit du développement, de l'érosion et de la désertification. "Globalement, il est clair que nous érodons les sols beaucoup plus vite qu'ils ne peuvent se reformer", déclare John Reganold, un géologue de l'université de Washington. Les estimations sont variables. Aux Etats-Unis, l'académie nationale des Sciences dit que nous sommes en train de détruire les sols 10 fois plus vite qu'ils ne se régénèrent. Les Nations unies disent que sur le plan mondial, les pertes sont 10 à 100 fois plus rapides que les remplacements. Quoi qu'il en soit, il est prudent de reconnaître que les réserves en terres arables sont clairsemées. Acheter des terres agricoles ? C'est difficile à réaliser en tant qu'investisseur individuel, mais il existe quelques possibilités. Au cours du temps, davantage d'idées d'investissement vont apparaître. La crise des terres arables va durer longtemps. D'ici là, les investisseurs pourraient revisiter l'expression "aussi bon marché qu'une poignée de terre". L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Thu Nov 27 12:07:17 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Thu, 27 Nov 2008 12:07:17 -0500 Subject: [BDPalabres] Exclusif: Attijariwafa Bank rachète les filiales de Crédit Agricole en Afrique Message-ID: 25-11-2008 La marocaine Attijariwafa Bank vient de racheter les filiales de Crédit Agricole en Afrique subsaharienne. Il s’agit du Crédit du Congo, de l’Ivoirienne des Banques, de la Société Camerounaise des Banques, de l’Union Gabonaise des Banques et du Crédit du Sénégal. Le montant de la transaction est d’environ 3 milliards de dirhams, selon des informations obtenues de source proche de la présidence de cette banque dans l’après midi du mardi 25 novembre 2008. L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at gmail.com Thu Nov 27 12:12:48 2008 From: protected at gmail.com (Diaspora Gabonaise) Date: Thu, 27 Nov 2008 12:12:48 -0500 Subject: [BDPalabres] Collectif "Diaspora Gabonaise" ??? Message-ID: Cher compatriote ELLA et chers Tous, Vos questions nous semblent claires, actuelles et fondamentales. Elles interpellent de ce fait le COLLECTIF « Diaspora Gabonaise », qui se donne ce jour le temps de vous répondre, même si cette façon de faire n’est pas notre vocation première. Notre vocation première, si vous nous permettez de le formuler ainsi, reste avant tout d’ « agiter les consciences » gabonaises endormies, comme le disait Césaire. Ce besoin d’ « agitation des consciences » est un vide sidéral que nous avons pris la liberté et l’urgence de combler, au regard de l’actualité de notre pays, de la nécessité d’une prise de conscience et d’une action collectives, face aux perspectives qui se dessinent pour notre avenir, et que nos consciences (quelque peu endormies), ne semblent guère mesurer les conséquences à court comme à moyen terme. Nous usons chaque jour pour cela de notre énergie créatrice (encore jeune et vigoureuse, mais que nous savons malheureusement limitée dans le temps) collective. Nous usons aussi de notre sensibilité « gabonaise », ombilicale, dans sa propriété créatrice d’être pénétrée des réalités identitaires qu’elle sait naturellement transmettre par la suite à ses semblables. Telle est notre modeste contribution, cher compatriote ELLA, face aux efforts collectifs colossaux que nécessitent les problèmes actuels de notre pays le Gabon. Que fait donc ce Collectif « Diaspora Gabonaise », vous-êtes vous demandé, non sans un zeste d’indignation - ce que nous comprenons fort bien, dans le contexte actuel où chacune de nos organisations doivent faire Å“uvre utile pour nous affranchir de l’ensommeillement. Le Collectif « Diaspora Gabonaise » n’est ni un parti politique, ni une association, ni un mouvement de soutien quelconque. Nous sommes simplement un groupe de gabonais qui, comme nous le disions plus haut, entendent par la réflexion et par une certaine forme d’actions, Å“uvrer à infléchir la courbe descendante que prend depuis un certain temps déjà, le géni politique et associatif gabonais. Nous avons à notre actif les instruments suivants, mis à la disposition de nos compatriotes : - Une lettre d’information hebdomadaire « Gabonik » (http://gabonik.blogs.continentalnews.fr), où nous tentons de décortiquer l’actualité politico-économique de notre pays et de la sous-région, en proposant des axes de réflexions et d’actions alternatifs. - Une liste d’investigation et d’inventorisation des « 10 Gabonais de la Diaspora » (http://gabon.typepad.fr), régulièrement mis à jour, qui à pour objectif de dresser un tableau récapitulatif de toutes les ressources humaines politico-sociales et « visibles » que compte la communauté gabonaise expatriée, et que nous estimons à même de constituer un vivier de compétences actives dans lequel le pays peut librement s’appuyer pour amorcer un débat, des actions et/ou une alternative crédibles dans un avenir proche et immédiat. Ce site n’est pas, comme nous l’avions lu un peu partout, un groupe d’amis qui complotent pour une quelconque légitimité oppositionnelle ou associative. L’impérativité de cet inventaire tient plus de la nécessité de saluer le courage politique et associatif de certains compatriotes, qui brillent individuellement ou collectivement par leur engagement et leur détermination à porter courageusement et sans « cagoule » leurs opinions contestataires sur la place publique, dans un contexte où notre corps social gabonais reste essentiellement miné par la peur, l’anonymat et le renoncement d’une certaine affirmation de soi. - Un dernier site, en cours de construction « Gabon 2012 » (http://www.gabon-2012.org), vise quant à lui à intellectualiser essentiellement le débat sur ce qui se passera en 2012 ; année fatidique pour laquelle nous savons la majorité des couches gabonaises défavorisées en attente d’une alternance effective au plus haut sommet de l’Etat. La vidéo que nous avons diffusé à ce sujet est d’ailleurs née de cette nécessité de rassembler toutes les pièces du puzzle grâce auxquelles nous entendons donner à nos compatriotes les outils pour mieux décortiquer, analyser et anticiper l’univers des possibilités d’alternance qu’offre l’exception démocratique de notre pays. Voilà cher compatriote, sans vouloir avoir versé dans l’excès, l’essentialité de notre contribution, dans le débat actuel de notre République. Nous voulons préciser cependant que bien que le Collectif « Diaspora Gabonaise » soit un groupe de compatriotes, il n’en demeure pas moins que ce groupe soit aussi, dans son émiettement, constitué de gabonais et gabonaises ayant chacun un statut social individuel. C’est ce statut qui rend possible la nécessité et même l’obligation de prendre part à toute action concertée et réfléchie qui vise à l’aboutissement des idées dans lesquelles nous croyons tous. Et dans cette optique, nous pensons que certaines des initiatives encouragées ici-même par certains de nos compatriotes, méritent qu’on s’y arrête et qu’on les analyse un peu mieux en vue de franchir ce pallier qui fait tant défaut à la communauté gabonaise expatriée : l’Action. Je vais pour cela vous prendre quatre interventions récentes de quatre compatriotes, choisies non pas par leur appartenance commune (comme par hasard) au groupe des « 10 Gabonais de la Diaspora », mais plutôt par la pertinence de leurs recommandations, pourtant isolées, mais convergeant manifestement à un même idéal : Le 11 novembre 2008, dans son "Réquisitoire contre l’état de léthargie d’une certaine revendication gabonaise", le compatriote Sylvain NDONG nous disait ceci à propos des preuves de détournements dont s'est rendu coupable le régime de Bongo : "il nous faut dès aujourd’hui les inventorier, les localiser, les chiffrer et évaluer les conséquences de leur échelonnement sur les perspectives envisageables qu’aurait dû connaître l’évolution de notre pays dans le cas où elles auraient été mieux utilisées. Ce n’est qu’après cela que nous en confierons la traduction sous forme juridique à un avocat qualifié. La Justice Internationale, demeurant à ce jour la seule juge crédible et incorruptible face aux excès de l’humanité, dira dès lors son Droit." Un peu plus tard, le compatriote Bruno ELLA réagissait en ces termes : "Mais à lire et à décrypter toutes les intentions des seuls gabonais de la diaspora, depuis bien longtemps, l'ego et la promotion personnelle ont souvent prévalu sur la finalité nationale. Autrement dit dès lors qu'on n'est pas la vedette d'une opinion contre Omar Bongo, on ne trouve aucun intérêt à conforter une structure qui a plus que démonté sa détermination du combat pour le bien de cette nation, cette pauvre nation gabonaise. (...) Si un appel intelligent était lancé aujourd'hui dans le sens du progrès, le vrai contre la préprogrammation de Bongo pour 2012, vous verrez que de vieux succubes (confondus dans la diaspora ou au Gabon) réapparaîtront pour dissuader les esprits faibles et neutraliser les ambitions personnelles à coup de promesses promotionnelles (ministérielle...)" Puis, le 22 novembre 2008, le compatriote Christian MAYANDJI ajoutait alors que : "Ce ne sont plus les décisions controversées du Pt de la République et de son équipe qui nous mettent en situation d'être désabusées. Mais c'est notre mode de fonctionnement - diaspora et opposition - qui se caractérise par notre incapacité à sortir de la complainte. (...) Nous avons de nombreux thèmes que nous pouvons étudions soit en passant en revue les département ministériels ou les institutions de la république gabonaise, soit en procédant à l'analyse des situations économiques et sociales de chacune de nos micro-unités territoriales (provinces, départements, communes). Nous pourrions ainsi mieux préparer le changement et peut-être même l'anticiper ou le provoquer par des actions visant à modifier les rapports de forces économiques, technologiques puis militaires. (...) Nos ainés - cette opposition que nous dénonçons si vertement - sont parties avec des idées, mais ils se sont trouvé incapables de les soutenir durablement face à la machine implacable de leurs adversaires. Ils nous appartient d'étudier leurs erreurs et de trouver des démarches plus efficaces. Nous n'avons qu'un seul regret : la difficulté de nous fédérer, non pour nous trouver un chef, ce serait facile. Mais pour décliner un programme alternatif. Nous devons nous y mettre et nous assurer que nous nous donnons les moyens stratégiques et opérationnels de les réaliser." Ce qui, le 25 novembre, poussa notre compatriote Félicité VINCENT à lancer ce cri d'alarme : "La diaspora gabonaise et l'opposition brassent l'air ! Tout le monde dans la diaspora gabonaise parle de rassembler... cela fait 41 ans que les gabonais doivent se rassembler... mais il y a toujours autant de courrants d'air dans ces partis d'opposition ou de la diaspora qu'ils brassent de l'air mais n'avancent pas... ils feraient mieux de rassembler leurs idées avant d'essayer de rassembler les personnes qui veulent chacun leur portion de gloire et de notoriété. (...) Rassemblons d'abord nos idées, avec un vrai projet de société, avec un vrai leader ! Oui nous voulons tous le départ de Omar Bongo Ondimba Albert Bernard. Oui nous ne voulons pas que Ali Bongo Ondimba prenne le pouvoir. Alors à quoi sert des 10 gabonais qui comptent dans la diaspora ? Unissons nos forces, rassemblons nos idées avec un vrai projet pour le Gabon que nous aimons. Arrêtons de brasser l'air ! Oui ne le pouvons." Et hier, face à cette actualité pour laquelle nous avons réagit par une vidéo, le compatriote Rodrigue ANGOUE MALEKOU s'indignait en ces mots : "Voilà une occasion donnée aux « 10 gabonais de la Diaspora » pour élaborer un communiqué officiel commun proscrivant l’implicite « monarchisation » du Gabon. Dans ce sens, j’affirme la disponibilité du MLPG et de ma personne à défendre le statut Républicain du Gabon! Ne dis-on pas que « C’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon » ?" (…) N'avons-nous pas là, en tant que communauté, toute LA théorisation nécessaire sur laquelle des actions concertées peuvent et DOIVENT désormais être élaborées et posées ? Quelle utilité revêtira donc encore une nième analyse, face à toute cette richesse de points de vues aussi divers qu'exhaustifs. La place nous paraît mériter d’être donc laissée aujourd'hui à l'Action, au risque de tourner indéfiniment en rond, comme nous avons appris à le faire depuis 18 ans (1990). Et cette tâche mérite d'être entreprise, pour ce qui est de la Diaspora, par des mouvements comme le BDP, le FUCR, le RDPG, le MLPG, l'UPG-Europe et des associations comme "La Maison de Toulouse", car jouissant chacune d’une existence morale légitime. C'est à ces différentes structures organisationnelles qu'il revient impérativement le Devoir et la Tâche de donner vie à tous nos points de vue, dans le dialogue, la tolérance et en évitant tous les pièges connus et énumérés par tous. À l’image du MLPG, tous les compatriotes Å“uvrant dans le Collectif "Diaspora Gabonaise" se tiendront à la disposition de la Communauté en vue de participer aux débats et donner corps à toutes actions concertées qui en résulteraient, et ce dans l'intérêt du pays. Nous vous attendons. Collectif « Diaspora Gabonaise » De : bruno ella Envoyé : jeudi 27 novembre 2008 10:44 À : Diaspora Gabonaise Objet : Re: Chronique d'une succession politique de type héréditaire au Gabon. Message bien reçu, ET QUE FAIT DONC CE COLLECTIF "DIASPORA GABONAISE" SUITE À CETTE CONSPIRATION ? - Toujours limité dans des positions individualistes, de leadership, d'intérêt personnel ou se transcender pour une fois ? - Toujours dans les attaques personnelles plutôt que le concert des idées ? - Toujours dans la parlote savamment structurée pour affaiblir ceux qui ont la hargne ? - Toujours des fausses accusations pour détourner des vrais objectifs ? ............. et ainsi de suite. Si ces motivations négatives, nocives et cyniques ne sont pas, ou ne sont plus, celles des uns et des autres, après repentance bien sûr, alors il est possible que ce collectif travaille dès maintenant, je voulais dire ensemble, dans la mesure où les choses sont objectivement définies et transparentes. Patriotiquement Le 27 nov. 08 à 00:52, Diaspora Gabonaise a écrit : Bonjour, Le Collectif « Diaspora Gabonaise » veut partager la vidéo "Succession_Politique_Au_Gabon" avec vous sur Dailymotion. http://www.dailymotion.com/video/x7j79s_successionpolitiqueaugabon_news Description : Dans la nuit du 1er au 2 novembre 2008, Omar Bongo, président du Gabon depuis 1967, est interné d'urgence à l'hôpital militaire de Libreville. Quelques semaines plus tard (17 novembre 2008), son fils, Ali Ben Bongo, ministre de la défense et prétendu successeur, est, sur "instruction" du doyen des chefs d’Etat africains, invité à Paris s'entretenir avec le président français Nicolas Sarkozy sur d’éventuelles questions liées aux accord secrets de défense entre le Gabon et la France. Cet épisode nous rappelle une certain période de février à novembre 1967, où Jacques Foccart, l'homme des réseaux françafricains de Charles De Gaulle, préparait le jeune Albert Bernard Bongo, à la succession du président Léon Mba, tombé malade. Une vidéo de prise de conscience réalisée par le Collectif « Diaspora Gabonaise » From protected at yahoo.fr Sat Nov 29 11:47:44 2008 From: protected at yahoo.fr (Christian MAYANDJI) Date: Sat, 29 Nov 2008 11:47:44 -0500 Subject: [BDPalabres] Re : A propos Message-ID: Mon cher ami, Je ne fairai que vous donner ma perception de la situation. Vous comprendrez qu'étant éloigné des théatres d'opérations, cette perception n'est pas forcémment juste quant à des faits précis. Qu'est ce que la Communauté internationale? Vous voulez parler de l'ONU qui a envoyé la MONUC? Vous voulez parlez de l'ensemble des pays membres de l'ONU ou uniquement de ceux qui composent le Conseil de Sécurité? Vous notérez que même au sein du Conseil de Sécurité, il y a des désaccords flagrants entre le groupe des pays occidentaux anglophones (USA, GB) et la France face à la Chine et la Russie. En fonction des intérets du moments, il arrive à la France de se désolidariser et de prendre ainsi une posture de défenseurs du droit. Il arrive aussi que chacun de ces pays rallie à sa cause d'autres pays -puissances économiques (Japon, Allemagne), puissances émergentes (Inde, Brésil, Afrique du Sud..), puissances financières (monarchies du Golfe persique, Singapour..), puissances régionales et autres pays volontaires. Vous voyez que la Communauté Internationale est quelque chose de mouvant, d'instable et de peu fiable sauf qu'une position fait l'objet de consensus entre la majorité des pays ou entre les pays les plus puissants. Dans ce dernier cas, la Communauté Internationale sort du cadre institutionnel de l'ONU pour s'appuyer sur des organisations intercontinentale comme l'OTAN ou continentale comme l'EUFOR, ou encore celle plus informelle d'une coalition internationale qui se passe de l'avis de l'ONU pour intervenir sur certains théâtres d'opérations. La Communauté Internationale, c'est à la fois TOUT ET RIEN. Qui est la Communauté Internationale dans le Conflit congolais du Sud Kivu? - les pays de la SADC, très accessoirement ceux de la CEEAC, les pays membres de l'UA dont l'effort militaire se traduit surtout par le soutien officieux du RWANDA et de l'OUGANDA - peut -être d'autres pays de la sous-région au mouvement rebelle dirigé par le Gal KUNDA; par le soutien tout aussi officieux de l'Angola + la France + la Belgique à l'armée nationale congolaise sous couvert de formation militaire et de soutien logistique? Vous aves noté que la France et la Belgique, avec l'Angleterre, peuvent être classées parmis les puissances africaines. La France et l'Angleterre (au Kénya entre autres) entretiennent des terrains d'entrainement militaire sur le continent africain. je ne sais pas ce qu'il en est de la Belgique, je note qu'elle est regulièrement sollicité chaque fois qu'il est question de monter une intervention militaire quelconque au Congo Kinshassa. A t-elle d'autres théâtres ou d'autres formes d'intervention? Je ne pratiquement pas d'informations à ce sujet et je compte sur vous pour m'affranchir. Vous reprochez à la Communuaté Internationale de ne pas jouer franc jeu? Permettez moi de faire remarquer que les pays qui ont participé, sous l'égide de l'ONU, à l'organisation des élections présidentielles ne sont pas nécessairement ceux qui ont envoyé les troupes qui composent actuellement les effectifs de la MONUC. Il me semble entre autre que cette force n'a pas vocation à se substituer à l'armée nationale du Congo - et plus généralement à l'Etat congolais dans sa mission régalienne - de défense du Territoire nationale. La mission de la Monuc est de protéger les populations civiles. Sa mission doit être facilité par les autorités nationales et les populations locales lorsque ces dernières auront pris la résolution de faire taire les armes et d'amorcer le dialogue politique entre toutes les conmposantes nationales prioritairement, puis avec les Etats voisins. Le dialogue politique implique qu'il faudra faire des concessions draconniennes pour obtenir un paix durable; il faudra peut-être commencer par accepter de faire du commerce avec les pays voisins en leur concédant des concessions d'exploitation de la même façon et dans les mêmes conditions que l'Etat congolais en accorde à la Chine et aux pays occidentaux. Autant il faut que les Etat Africains traitent leurs citoyens dans le respect de leur droits, autant il faut que les citoyens et les Etats Africains prennent l'habitude de respecter les citoyens et les Etats voisins ou plus éloignés du Continent. Il me semble que - par les propos que je lie dans les échanges de mails - ce n'est pas encore le cas. L'adversaire est déshumanisé, diabolisé pour mieux servir les desseins d'exclusion ou d'extermination. Quel rôle peut jouer la Communauté Internationale dans ce contexte? Envoyer les troupes prendre part aux combats contre les rebelles? Ce sera sans doute bientôt que ce qui va se passer. Mais avait-elle les moyens logistiques et politiques de le faire auparavant? il faut rappeller que toute mission militaire implique la mise en place d'une économie de guerre permettant de soutenir - le temps qu'il faut - l'effort de guerre. C'est la base de toute stratégie militaire. La MONUC n'avait me semble -il les moyens de soutenir cette économie de guerre et elle l'a signifié à son commanditaire l'ONU. Celui-ci vient de lui apporter des moyens supplémentaires. Jusqu'où cette force pourra t-elle s'engager? Aura t-elle le droit de poursuivre les rebelles ou simplement devra t-elle les empêcher d'attaquer les populations civiles? Vous savez la mission d'une force internationale est difficile : elle doit agir dans le cadre des dispositions juridiques prévues à cet effet. Autrement, cette force a des fortes chances de reproduire les mêmes erreurs qu'au début des années 60, qui ont abouti à la mort de Lumumba et à la dictature de Mobutu. Ce que je crois. Au delà des intérêts qu'ils peuvent avoir à défendre, les pays de la Communauté Internationale apporte une aide au Congo, à l'Etat et aux citoyens congolais. Une aide reste ce qu'elle est : une ressource d'appoint et ponctuelle. les ressources principales doivent être apportées par les citoyens et l'Etat congolais. Ne demandez pas à la Communauté Internationale de se substituer à vous. Il vous appartient de vous organiser pour apporter la paix dans votre pays. Cela ne passe pas nécessairement par la poursuite de la guerre, mais par la construction de la paix, la mise en place d'un dialogue qui prend en compte les intérêts de toutes les composantes des populations congolaises. Un point précis : la nationalité congolaise ou de toute autre pays africain ne se présume pas par l'appartenance ethnique. Elle est l'expression d'une procédure juridique. On est congolais par le droit que confère la constitution congolaise, la loi fondamentale. Il faut que tous les congolais - et même tous les africains - se rapprochent de leur Loi fondamentale. Je crois que totues nos guerres proviennent que nous ne prennons pas pas la peine de nous instruire des droits que nous confère cette Loi fondamentale et nous avons tendance à nous construire nos propres lois et à utiliser la force pour l'imposer aux autres. De force en force, nous arrivons à la destabilisation de nos Etats et à l'émergence de seigneurs de guerre qui finissent par se substituer ou se confondre avec l'Etat. Pour rétablir l'Etat de droit et ramener la paix, nous devons ignorer la logique de guerre et construire le dialogue. l'autre voie est la construction d'une économie congolaise prospère. Imaginons que pour le même prix un soldat rebelle ou de l'armée nationale ait le choix entre aller tuer son adversaire présumé et aller travailler dans un atelier ou une usine ou une exploitation agro-alimentaire : choisiras t-il la voie qui comporte le plus grands risque de mourrir prématurément? Enfin, il faut comprendre qu'il ne sera jamais trop tôt pour construire une internationale des forces progressiste à travers les différents pays africains. Une internationale qui devra lutter pour supprimer les causes des conflits inter-ethniques, inter-étatiques, les guerres civiles. Une internationale qui obligerait les pays de la Communauté Internationale à intervenir non plus pour soutenir les efforts des va t-en guerre ou des politiciens professionnels, mais plutot les efforts économiques des porteurs de projets. Plutôt que de voir des le Rwanda et le Congo se disputer des zones d'exploitation minière, je prefererai qu'ils mobilisent des ressources financières ainsi que de l'ingenierie humaine pour exploiter ensemble et rentablement ces mines, puis se partager les revenus à hauteur des niveaux de capitalisation et d'investissements. Il n'y a pas de raison que les pays africains les capitaux des pays occidentaux et refusent ceux de leurs voisins ou de leurs citoyens. Je crois que je me suis un peu étendu dans l'expression de mon point de vue. Je vous remercie de votre attention et vous adresse mes salutations cordiales. MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE --- En date de : Ven 28.11.08, Lucky Muyisa a écrit : De: Lucky Muyisa Objet: A propos À: "Christian MAYANDJI" Date: Vendredi 28 Novembre 2008, 7h48 Merci de votre réaction! Ma lecture des faits est que la communauté internationale n'a jamais joué franc jeu avec la RDC. Sinon, comment expliquer qu'ils aient investi autant de millions pour organiser les élections "démocratiques" et peu de temps après appuyer, cela va sans dire, une machine à tuer à l'est du Pays? Je suis d'avis qu'au lieu de fonder des espoirs sur l'extérieur, j'entends Communauté internationale, Union européenne, ... nous devons nous liguer comme un seul homme pour la refondation de notre Pays. La vraie révolution, la prochaine ne viendra d'aucun pays extérieur mais de ce peuple meurti par la trahison, le massacre, le viol, le vol, les ignominies inqualifiables dont ils victime. C'est à cela qu'il faut que nous arrivions, et à temps. Je vous saurez gré de continuer pareils échanges, cela m'affermi. Bon weekend! > Message du 26/11/08 10:01 > De : "Christian MAYANDJI" > A : "Lucky Muyisa" > Copie à : > Objet : Re : > > Cher ami, Vous avez raison. Votre carte postale se passe de tout commentaire. Cependant, donnez vous la peine d'etre plus explicite prochainement. Je vous remercie et à bientôt! > > MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE > > --- En date de : Mer 26.11.08, Lucky Muyisa a écrit : > De: Lucky Muyisa > Objet: > Cc: "Guilain Mathe [Mathe Guilain]" > Date: Mercredi 26 Novembre 2008, 7h25 > > Je respecte la position de tout le monde mais de là à avoir les yeux dans ses poches, il y a plus d'un pas! Voici en attaché un document qui se passe de tout commentaire > > > > Séverin MUYISA KAVATSURWA > Graduate in Organic Chemistry Student in MSc. in Science :Analytical/Environmental Chemistry (Makerere University) > Assistant Lecturer to Université Officielle de Bukavu (U.O.B.)Sud-Kivu./ D.R. CONGO. > Tel. : +256777881179 > +243998539735. > . > > Créez votre adresse électronique prenom.nom at laposte.net > 1 Go d'espace de stockage, anti-spam et anti-virus intégrés. > > Séverin MUYISA KAVATSURWA Graduate in Organic Chemistry Student in MSc. in Science :Analytical/Environmental Chemistry (Makerere University) Assistant Lecturer to Université Officielle de Bukavu (U.O.B.)Sud-Kivu./ D.R. CONGO. Tel. : +256777881179 +243998539735. From protected at yahoo.fr Sat Nov 29 11:59:48 2008 From: protected at yahoo.fr (Christian MAYANDJI) Date: Sat, 29 Nov 2008 11:59:48 -0500 Subject: [BDPalabres] Re : Gabon : Ali Bongo Ondimba a été reçu à l’Elysée par Nicolas Sarkozy Message-ID: MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE --- En date de : Mer 26.11.08, Christian MAYANDJI a écrit : De: Christian MAYANDJI Objet: Re : * Gabon : Ali Bongo Ondimba a été reçu à l’Elysée par Nicolas Sarkozy Date: Mercredi 26 Novembre 2008, 16h46 Mon cher Frère, Je note que tu as oublié de nous proposer une ébauche du communiqué auquel tu fais allusion. Je retiens quelques points : - Ali ben Bongo est un gabonais; - Nous sommes en République; - un Ministre d'Etat, en l'occurence ministre de la Defense et fils du chef de l'Etat, est reçu à la présidence de la République Française à la suite d'une information faisant état du malaise de son patron et père. Jusque là, quelle commentaire peut-on faire? Se demander pourquoi ce n'est pas le Vice Président de la République ou le Premier Ministre qui va rendre compte de la situation politique au Gabon à la suite de ce dernier évenement? A mon avis, un communiqué ne doit se faire que dans la mesure ou les règles de fonctionnement de la démocratie sont bafoués. Elles le sont depuis longtemps, bien avant l'avènement du multipartisme et jusqu'à ce jour. Un communiqué de plus ne change pas grand chose sur le fond car chacun connait la position de tous ce qui se déclare pour le changement. La politique est l'expression d'un rapport de force où interviennent les réseaux de relations internes et externes, les moyens humains, militaires et économiques. Il faut faire le point sur tout ces élements pour évaluer ce que pèsent les "10" de la diaspora. Si un communiqué de ces dix suffit à modifier l'état de la situation, alors n'hésitons pas. Cependant, je ne crois pas qu'un tel communiqué modifie quoi que ce soit dans l'immédiat. Par contre l'intérêt des "10" est de se retrouver pour s'organiser sur la longue durée, s'organiser pour se doter des moyens permettant de modifier le rapport des forces en faveur de l'expression démocratique. Cela suppose parcourir les ambassades parisiennes pour ceux qui sont à Paris enfin de solliciter des audiances au rpès des chefs d'Etat ou de Gouvernement des pays correspondants afin d'obtenir leurs soutien politique, militaire et économique. Cela suppose s'organiser pour des centres de formation et pour capitaliser - soit même - un trésor de guerre permettant de soutenir durablement le rapport de force avec les tenants du pouvoir que nous denonçons. l'image qui me vient à l'esprit est celle du bras de fer auquel se sont livré les militant de l'ANC ainsi que les voyages d'Oliver TAMBO qui a inlassablement parcouru les pays pour expliquer la légitimité de la cause défendue par l'ANC en Afrique. C'est ce travail qui a permis de soutenir l'action des militants sur le terrain et d'obtenir le renversement du régime d'apartheid. Notre régime est aussi oppressif - avec des gants - que le régime de l'apartheid dans la mesure ou il exclut une partie de gabonais des leviers politiques et économiques de la gestion de notre pays. Trouvons les moyens, la manière d'agir au délà des communiqués et de nos forums. Peut-être que lorsque nous nous serons ainsi imposé - comme les rebelles de Côte d'Ivoire - nous serons mieux écoutés et nous pourrons obtenir ce que nous attendons aussi bien des dirigeants actuels de notre pays que des puissances continentales et internationales. Je ne cesserai jamais de le dire. Il ne servira pas à grand chose de courrir derrière les évenements. Il faut se poser pour refléchir à la façon d'agir, puis se partager le travail et se mettre à l'oeuvre avec la persévérance et l'esprit de cohésion de la fourmie. Lorsque nous aurons intégré les qualités de cette animal, de cet insecte presque insignifant mais combien redoutable; alors, nous pourrons agir avec éfficacité. la réserve dont chacun de nous peut faire preuve ne doit pas être interpretée comme un renoncement. Il faut au contraire évaluer celui qu'on considère comme son adversaire, faire le choix des moyens qui nous permettent de l'affronter victorieusement. CELA S'APPELLE L''ECONOMIE DE GUERRE. La différence s'est faite à ce niveau chaque fois que les USA et tous les autres pays les plus puissants se sont investis dans un conflit. Il vaut - je le prense considérer cet aspect de la question - plutôt que de tenter d'aller avec la fleur au fusil. En ce qui me concerne, les communiqués et les forums ne servent qu'à se faire identifier. Si j'avais le choix, j'aurais preféré passer inaperçu dans les lignes de mes adversaires jusqu'à ce que je sois en mesure de porter les coups décisifs. Voila ce que je peux te dire pour repondre à ton appel. Quelque soit ta décision et celle des autres, vous pouvez compter en dépit de tout sur ma solidarité républicaine. Cordialement, MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE --- En date de : Mer 26.11.08, ANGOUE MALEKOU a écrit : De: ANGOUE MALEKOU Objet: Re : * Gabon : Ali Bongo Ondimba a été reçu à l’Elysée par Nicolas Sarkozy Date: Mercredi 26 Novembre 2008, 15h44 Très chers compatriotes, La « médiocrisation » du débat sur Agora, comme je l’avais prédit, a pris forme et poussé la plupart des débatteurs à la réserve. Depuis un moment on assiste ici à une espèce de trêve pendant laquelle, chacun reste derrière sa « tranchée » réactionnaire, en attendant que les autres se réveillent. En ce qui me concerne personnellement, j’ai été joint en ligne par plusieurs compatriotes friands de « débats d’Agora » s’étonnant de ne plus lire d’interventions. Pour ma part, la réserve de laquelle je sors ce jour n’est nullement justifiée par l’affaissement déplorable du niveau des échanges mais bien au contraire par le sentiment d’avoir dit l’essentiel. Mes derniers écrits sur ce forum incitaient en effet la diaspora à dépasser le stade du discours et la politique-spectacle pour se projeter sur le terrain de l’action. Le gabonais adore tchatcher car, du point de vue du risque, il n’a rien à perdre : lorsqu’il écrit, c’est le plus souvent de l’étranger, le plus souvent avec des pseudonymes, sans proposer d’actions concrètes à même de rassembler et galvaniser les quelques irréductibles qui veulent donner forme au changement. Je l’ai souvent dit, « L’homme noir -l’africain et en particulier le gabonais- veut le paradis sans mourir » : lorsqu’ici à Paris, il y a des mouvements de protestations pour la cause de populations noires, on compte généralement plus d’associations occidentales (Ex. Survie) mobilisées que d’associations des personnes concernées.. Il ne passe pas un seul jour où n’apprenons pas qu’il y a une guerre à tel endroit (grands lacs, Côte d’Ivoire, …), un génocide (Darfour, Rwanda) ou une trucage électoral. Or, ce n’est plus un secret de polichinelle, les ficelles de ces théâtres d’un autre âge sont tirées depuis l’occident : combien d’africains vivant en Occident se mobilisent véritablement? Serons-nous toujours un peuple pleutre auquel on peut tout faire sans craindre la moindre réaction ? Concernant le Gabon, la fibre patriotique qui m’anime et le droit de regard qu’a le MLPG (Mouvement pour la Libération Politique du Gabon) sur les évènements de la vie politique gabonaise m’emmènent ce jour à donner mon avis sur l’après Bongo qui se profile. QUE VOUS A TOUJOURS REPONDU OMAR BONGO A PROPOS DE SA SUCCESSION ? Fin politicien (au sens de la sincérité), Omar Bongo vous a dit ceci dans le passé : « je ne suis pas pour le dauphinat - NDLR, prenons ça pour du néologisme! - … le peuple gabonais lui-même reconnaîtra et choisira lui-même son prochain président ». Il y a de cela moins de 3 ans, je lisais ceci dans un Jeune Afrique à propos du choix d’Ali : « Mon fils est un ministre d’Etat comme les autres ». Tout cela, je n’y crois pas pour plusieurs raisons factuelles : - l’an dernier, en vacances à Libreville, un midi alors que je prenais tranquillement un repas sur la terrasse d’un restaurant situé en face de l’Hôtel Atlantique (Aéroport), je vis un convoi escorté par des motards (policiers) prendre à contresens l’avenue menant à Okala. Toutes les voitures venant en face étaient forcées de se garer sur le côté. Je demandai alors à ceux qui déjeunaient avec moi qui était cette personne rigoureusement escortée : « C’est Ali qui rentre chez lui à la sablière ! » me répondit-on. Curieusement, au même moment et au même endroit dans la file normale embouteillée allant également vers Okala, il y avait un ministre d’Etat avec une plaque « ME », sans motard, sans escorte. Ali n’était donc pas un Ministre d’Etat comme les autres ! - depuis quand un ministre gabonais a été reçu par un chef d’Etat français. Même EYEGUE NDONG, premier ministre ou Tâ Didjob, vice-président n’ont jamais eu droit à ce privilège aux élans françafricains ! En science, on dit souvent que « les mêmes causes produisent les mêmes effets ». Rappelez-vous des visites à L’Elysées d’Albert Bernard alors que Léon Mba était malade à Claude-Bernard… LA POSITION DU MLPG La lettre du continent d’il y a 2 semaines évoque à mi-teinte le malaise dont a été victime le président gabonais. En raison des risques d’instabilité qu’induisent l’évocation de l’état de santé d’un Chef d’Etat, Certains se sont gardés d’évoquer ouvertement ce qui s’est passé et ce qui va se trame depuis un moment. Maintenant que le positionnement d’Ali Ben ne fait plus aucun doute, que font les gabonais pour barrer la route à cette anti constitutionnalité ? C’est ici à Paris –malheureusement- que le Pouvoir gabonais se décide et c’est d’ici que nous devons protester contre la « virtualisation » de la souveraineté du peuple gabonais. Que font les gabonais de la Diaspora ? Pourquoi ne pas se retrouver pour parler d’une même voix dans un communiqué à l’attention des autorités gabonaises, de la France et de la communauté internationale ? En ce qui me concerne personnellement, Ali Ben est un gabonais. Ceux qui l’accusent de ne pas être gabonais se trompent d’arguments. S’il doit être président du Gabon, qu’il le devienne à la régulière comme le prévoit la constitution. Le Gabon n’appartient à personne d’autre qu’aux gabonais. Il n’est pas une monarchie ! Nous pourrons tchatcher tant que nous voudrons, nous n’avanceront pas politiquement si nous nous limitons aux mots : il est temps de passer à l’action. Je doute fort du fait qu’Ali et Sarko n’aient parlé que de Défense : c’est du pur divertissement à notre attention ! Il faut quelqu’un qui soit à même de protéger les intérêts du clan et de la France et, en ces temps où OBO présente des signes de fatigue naturelle, on ne peut plus se permettre de cacher le successeur : les faits parlent d’eux-mêmes. Le dauphin doit s’accoutumer aux habitudes et fréquentations présidentielles. Le MLPG en ma personne est prête à s’associer à toute action visant à respecter la souveraineté du peuple gabonais dans le choix de son président. ACTIONS DISSUASIVES : LES PISTES Les gabonais vivent depuis les années 90 une grave crise de confiance : les opposants de première ligne nous ont déçus. Les églises éveillées nous ont endormies avec idées-slogans du type « Dieu mettra fin à cela un jour ». La Régab, moins chère que la bouteille d’eau Andza, nous a noyés dans l’insouciance… le gabonais attend le changement par un « coup de baguette magique ». La dictature a à nouveau triomphé de nous et la plupart de ceux qui avaient quitté le PDG en 90 y sont retournés par crainte pour leur gagne-pain! Bongo gouverne désormais en maître et se croît propriétaire du Gabon. Le seul espoir du peuple réside dans la diaspora. Or cette diaspora est divisée et porte les séquelles du mal gabonais : incapacité à s’unir et à agir pour changer les choses ! Querelles de personnes, phagocytage de l’opposition à l’étranger, politique spectacle pour ceux qui espèrent être invités à la « soupe du bord de mer », suprématie du « moi » au détriment de l’intérêt national : qu’espérer dans ces conditions d’une diaspora divisée ? Rien sinon du verbiage permanent sur les forums BDPPables et Agora ! Voilà une occasion donnée aux « 10 gabonais de la Diaspora » pour élaborer un communiqué officiel commun proscrivant l’implicite « monarchisation » du Gabon. Dans ce sens, j’affirme la disponibilité du MLPG et de ma personne à défendre le statut Républicain du Gabon! Ne dis-on pas que « C’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon » ? Fait à Paris le 26/11/2008. Rodrigue ANGOUE MALEKOU Idéologue du Mouvement pour la Libération Politique du Gabon (MLPG). From protected at yahoo.fr Sat Nov 29 12:08:41 2008 From: protected at yahoo.fr (Christian MAYANDJI) Date: Sat, 29 Nov 2008 12:08:41 -0500 Subject: [BDPalabres] Re : Gabon : Ali Bongo Ondimba a été reçu à l’Elysée par Nicolas Sarkozy Message-ID: Rodrigue, mon cher frère, Presque tous les partis politiques gabonais de l'opposition se sont créés et développés à l'étranger, notamment en France, et sont allés mourir à des dates différentes - avant et après l'avènement du multipartisme - au Gabon. En tant qu'historien de formation, je m'interesse à la notion de relations de causalité : je me dit pourquoi et comment? Comment accède t-on à la notoriété à coup de communiqués et comment finit-on, devant les caméras de la présidence de la République, par affirmer que celui dont on dénonçais les choix et la pratique politique est devenu le modèle avec lequel il faut composer? Je suis content que tu aie créé le MLPG, tout comme le frère Biwagou a créé le FUCR et bien avant notre frère D. MENGARA l'a fait pour BDP Gabon nouveau. Je suis aussi inquiet par la multiplicité des mouvements politiques qui phagocytent l'opposition. Pourquoi créer 10 mouvements gabonais avec des structurations approximatives plutôt que de renforcer un ou deux. Il fut une époque où les mouvements de l'UPG d'abord, et du BDP Gabonais nouveau auraient pu suffire à accueillir toutes les voix contestataires du Gabon. Je suis un peu naif, cependant je suis prêt à comprendre. Je trouve que la proprension de l'opposition gabonaise à s'émitter n'est bonne pour construire des bonnes perspectives de changement. De la même façon, je supporte pas l'attitude omnipotente et paternaliste de certains leaders politiques. Entre les différentes positions, il faut trouver des espaces où tous ceux qui sont tenté par l'expression politique puissent jouer un rôle décisif dans l'expression et dans l'action, sans pour autant provoquer cet émiettement. N'y a t-il pas des structures internmédiaires à partir les acteurs gabonais peuvent s'exprimer de manière à être dans la logique du renforcement des strucutres à la pointe de la lutte politique. N'avez vous pas l'impression de saper les bases des structures existante et de faire ainsi le jeu du pouvoir? Je me dis que lorsqu'on est confronté à une telle situation, se fendre de nouveaux communiqué pour dénoncer des évènements du type visite du ministre de la défense à l'élysée, devient dérisoire au regard de tous les autres communiqués passés et à venir. Mais bon, quand il faut marquer le coup, il faut le faire au moins pour le principe. C'est en ce sens que rien ne m'empêchera de signer un communiqué ayant pour but de dénoncer le risque de succession monachirque. SANG GABONAIS OU PAS, ALI BEN BONGO EST GABONAIS PAR LE DROIT ET C'EST SUFFISANT POUR ETRE CANDIDAT A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE: Mais venons en au fond. Que dois je dénoncer? Je ne peux pas dénoncer le fait que M. Ali Ben BONGO accède au pouvoir - même avec le soutien de son père - s'il le fait en respectant les dispositions prévues par la Constitution Gabonaise. Autrement j'aurais l'impression de dénoncer notre Loi Fondamentale et de nager dans la confusion. Je l'ai déjà dit : je ne veux pas de chasse au sorcières!! Et puis franchement, qu'est ce qui nous empêchent d'être également reçu par le Président da la République Française pour faire entendre une voix différente. Depuis que je vis dans ce pays, je pense que ce n'est pas l'action la plus difficile à réaliser. Nous pouvons amorcer une démarche dans ce sens. Nous verrons jusqu'où cela va nous mener. Ali Ben Bongo a t-il le droit d'accéder à la Présidence de la République? Oui, pour autant qu'il n'y ait aucune contre-indication dans la Constitution Gabonaise. La nationalité gabonaise par le fait juridique - naissance ou adoption par des parents gabonais, naturalisation - et non par l'appartenance ethnique. Il faut par ailleurs rappeller que notre Constitution reprouve toute reférence ethnique dans les actes relatifs à la gestion de la chose publique. c'est valable pour l'accession et l'exercice de la Présidence. Le fait que Ali Ben Bongo soit le fils du Président de la République ne lui interdit pas de présenter sa candidature. Il en a le droit et rien ne l'empêche de l'exercer. Par contre nul n'a le droit de violer les dispositions constitutionnelles et de s'imposer arbitrairement à la tête de l'Etat. Notre action doit donc ce concentrer sur ce point. Quelque ce soit les candidats, il faut veiller à ce que les dispositions constitutionnelles soient respectées et c'est l'essentiel. Il m'importe peu de savoir que Ali Ben Bongo soit d'origine biafraise et qu'il soit attaché à ce pays. ce qui m'importe c'est sa situation juridique par rapport aux institutions gabonaises. Il me semble qu'il n'a rien à se reprocher sur ce plan. Sinon, il faudrait vérifier si certains fangs n'ont pas d'accointance avec la guinée équatoriale ou le Cameroun ou le Congo, certains nzebi ou obambas ou téké ou punu et vili avec le Congo Brazzaville. C'est ce genre de considérations qui amènent la guerre civile. POLITIQUEMENT, CROYEZ VOUS QUE ALI BEN BONGO CONSTITUE UN RISQUE POUR LE GABON? je constate qu'il est contesté même au sein de sa famille, de son clan, de la ville natale de son père. En fait, sa légitimité est davantage ancrée à Libreville - dans les cercles de la présidence - qu'au sein de son réseau de parenté ou convivialité régionalité. Allons nous demander pourquoi? Croyez bien que depuis que ALI BEN BONGO s'est interessé à la politique - avec ses complices rénovateurs - IL A ETE UN ALLIE OBJECTIF D'UNE CERTAINE PARTIE DE L'OPPOSITION GABONAISE en en faisant considérablement bougé les lignes, en éliminant les dinosaures - ami(e)s et parents du président - des postes de responsabilités où ils bénéficiaient des situations de rente. Il faut reconnaitre que sans l'influence de cette bande, l'avenement du multipartisme aurait pu se transformer à plusieurs reprises en BAIN DE SANG. Le jeu démocratique n'aurait pas forcémment joué les anciens responsables des forces armées et du PDG qui ne demandaient quà en découdre avec des moyens militaires et à instaurer une dictature quasi-militaire. DANS LE FOND, QUI SONT LES PRINCIPAUX OPPOSANTS D'ALI BEN BONGO SI CE N'EST LES MEMBRES DE SA PROPRE FAMILLE, NOTAMMENT LES NEVEUX DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. Ce sont eux qui constituent le gros risque dans la mesure où certains d'entre eux contrôlent les forces armées gabonaises et sont prets à en découdre. il y a des actifs qu'il ne faut pas ignorer avec ALI BEN BONGO : - la mise en place de véritables plans de carrières pour les militaires à la place de la promotion clientèle; qui n'a pas connu l'époque où il suffisait d'être un footballeur extraverti pour devenir officier des forces de sécurité? - la structuration d'un certain nombre d'unités militaires en veritable corps : santé militaire, génie militaire, ... et la construction d'un véritable Hopital de santé militaire qui accueille actuellement les civils venant de tous les coins de LBV, le désenclavement des quartiers de LBV? Je crois qu'il y a des combats qui ne concernent pas l'opposition ou les mouvements contestataires de la diaspora. les factions présidentielles sont suffisamment outillées pour s'entredéchirer, sans avoir besoin de notre concours. Tout ce que nous avons à faire, c'est de créer les conditions pour qu'ils continuer leurs conflits dans la sphère privée et qu'ils ne confondent pas l'héritage familiale avec l'héritage républicain. il faut simplement qu'ils comprennent que la Présidence de la République ne fait pas partie du patrimoine familial susceptible d'être transmis en héritage en cas de disparition du patriarche. Le président BONGO a désigné un dauphin non constitutionnel - en la personne de l'actuel vice président - et il s'est organisé pour que la population gabonaise s'habitue à le voir associé à la gestion des affaires au plus haut niveau de l'Etat. La présence de ALI BEN BONGO a pour objet d'apporter la caution de l'actuel Président de la République au près des militaires à la candidature de l'actuel Vice Président. Le fait que le poste de ce dernier ne soit pas inscrit dans la constitution est le signal que le Président de la République nous lance pour nous faire comprendre qu'en l'occurence son choix n'est pas souverain, mais que c'est bien le peuple et les différents corps institutionnels qui viendront confirmer ce choix; autrement, pour l'instant, le président de la République a choisi un favori officiel : le Vice Président de la République. Il appartiendra à ce dernier d'asseoir son leadership lorsque les conditions seront venues. Tel me semble être ma lecture du scénarion de la prochaine succession. Je crois qu'il y aura des élections. S'il y a un coup de force, il peut être tenté autant et séparémment par le fils ou les neveux du Président mécontent du choix de leur patriarche. le risque se trouve là. Par contre si ces derniers sont capable de respecter la parole de leur patriarcheET SI LES FORCES FRANCAISES FONT LE CHOIX DU RESPECT DE LA LEGALITE REPUBLICAINE, il y aura effectivement des élections avec l'actuel Vice Président comme champion des barons actuels du Régime. JE CROIS QUE LA VISITE DU MINISTRE DE LA DEFENCE A POUR OBJET D'OBTENIR DES PRECISIONS SUR LE COMPORTEMENT DES FORCES FRANCAISES EN CAS DE RISQUE DE COUP DE FORCE DE LA PART D'UNE PARTIE OU D'UNE AUTRE. Enfin, il ne faut pas accorder au Gabon une importance que ce pays n'a plus avec l'épuisement des ressources stratégiques. L'importance du Gabon pour la France ne tient actuellement qu'à la qualité des relations entre le serviteur de ses intérêts en Afrique et les représentants de la puissance tutélaire. SOYEZ VIGILANT ET PREPAREZ VOUS A DES SCENARII INATTENDUS EN APPARENCE. Voila, c'est ma lecture des évènements au Gabon. Je te remercie pour l'attention que tu voudras porter à ce texte. MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE --- En date de : Ven 28.11.08, ANGOUE MALEKOU a écrit : De: ANGOUE MALEKOU Objet: Re : * Gabon : Ali Bongo Ondimba a été reçu à l’Elysée par Nicolas Sarkozy Date: Vendredi 28 Novembre 2008, 17h51 Christian, cher frère, Merci pour la réactivité qui a caractérisé ta réponse et l’appel au réalisme qu’il contient. Toutefois, je me permettrai de revenir sur certains points que tu as soulignés : ALI BEN BONGO EST GABONAIS (je l’ai écrit). Arrivé à Libreville le 8 août dernier en provenance de Paris, alors que je prenais un verre à ADL avec des parents en partance pour Abidjan, j’ai été intrigué par un fou qui se mettait à traiter les autorités gabonaises de tous les noms. Bongo, Mamboundou, Mba Abessolo, Ali Ben … quasiment tous sont passés à la « caserolle », provoquant le rire discrêtement complice du public présent à la cafétériat de notre aéroport. L’un des passages qui m’a marqué au sujet d’Ali fût celui-ci : « Si Ali dit qu’il est gabonais, qu’il nous montre une photo de lui bébé avec Bongo ! ». Ce fou venait là de ressortir l’un des aspects qui confortent dans l’esprit de l’homme gabonais l’idée selon laquelle Ali aurait des origines étrangères. Qu’à cela ne tienne, je ne m’attarderai pas sur les origines d’Ali, quelles soient gabonaises ou pas pour les raisons suivantes : - Un homme politique n’a pas à réfléchir et à raisonner comme de la rue. Il doit être rigoureux dans ce qu’il affirme. C’est ainsi que ne pouvant prouver qu’Ali n’a pas du sang gabonais, je me contente de le prendre pour gabonais en raison du fait qu’il est le fils (adoptif ou naturel, peu m’importe) d’Albert Bernard Bongo qui est gabonais. - Même si Ali a des origines biafraises, comme certains se le chuchotent, qui peut me dire quel pays Ali connaît le plus ? dans quel pays a-t-il le plus vécu ? ses amis d’enfance ne sont-il pas gabonais ? n’a-t-il pas grandit à Libreville ? La notion de nationalité est contemporainement liée et conditionnée à la nation d’attachement. Prenez un jour un lionceau dans la réserve de la LOPE et élevez-le dans un ZOO. Si plus tard vous le remettez auprès des siens, il sera perdu. Il ne se retrouvera plus car il aura perdu l’essentiel de « son conditionnement ». - Si nous n’avons pas bronché lorsque ALI a pris certaines fonctions réservées aux gabonais (Ministre, Député), pourquoi lui refuser sa gabonésité uniquement lorsque sa présidentiabilité est évoquée? Eh bien, pour moi Ali est gabonais et dès lors qu’il est gabonais et rempli toutes les conditions constitutionnelles pour accéder à la magistrature suprême, il a le droit de prétendre MAIS en se présentant au suffrage universel au même titre que tout autre gabonais qui en le droit ! Vouloir la démocratie pour le peuple gabonais, c’est aussi prôner l’EGALITE entre gabonais indépendamment des origines sociales, ethniques et religieuses. Chez les fangs (mon côté maternel), que votre enfant vienne d’un adultère déguisé ou d’ailleurs, ce qui consacre votre paternité de fait, c’est le fait que cet enfant porte votre nom et que votre nom soit inscrit sur son acte de naissance. Ce pour démontrer à certains, que même du point de vue traditionnel, ALI est gabonais. Pensant qu’il est nécessaire, au regard des dérapages enregistrés en Côte d’Ivoire, d’éduquer la masse sur le contenu même de la nationalité gabonaise, je prévois m’étendre dans un futur proche sur cet aspect. IL N’Y A RIEN D’ANTICONSTITUTIONNEL DANS LE FAIT QU’UN MINISTRE GABONAIS SOIT RECU EN AUDIENCE PAR UN CHEF D’ETAT FRANÇAIS ? Oui, je te l’accorde cher frère. Le débat présent (Ali Ben successeur) est, avec le débat sur l’UNI-FANG, l’un des débats sur lesquels je m’abstenais. Je m’abstenais tout simplement car les signes n’étaient pas suffisamment significatifs jusqu’à cette audience qui a réveillé en moi des souvenirs d’un « déjà vu ». Et mon intuition à ce sujet est guidée par le profil des acteurs du scénario ; d’un côté la France et de l’autre côté, Omar Bongo. - LA FRANCE Comme me le faisait remarquer Sylvain NDONG il y a deux ans à Bruxelles « l’homme blanc, a horreur de l’incertitude lorsqu’il s’agit d’intérêts ». Après avoir perdu l’Algérie, la France choisit le Gabon comme pied-à-terre stratégique et terre d’exploitation en Afrique. 47 ans après cela, nous avons toujours ce profil vis-à-vis de la France. Côté stratégique : les interventions du « Doyen » dans les médiations et conflits africains sont téléguidées par les intérêts français (Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, Centrafrique). Alors que certaines bases militaires françaises en Afrique ferment ou baissent d’effectif, celle du Gabon se renforce … les accords de Défense encore en vigueur suffisent à démontrer le caractère virtuel de notre fameuse indépendance ! De point de vue de l’exploitation : inutile de vous dire quel poids économique notre pays a dans l’économie française … 80% de notre économie est dans les mains des multinationales françaises ! Ce n’est que récemment que Chinois, Marocain et Libyens s’y sont mis mais attention, la France surveille. La preuve : lorsqu’OBO termine une mission en Chine, il transite généralement par paris avant de rentrer au bercail. La France a en permanence le bulletin de Santé de la « poule aux Å“ufs d’Or » dans ses mains. Il est nécessaire pour elle, surtout après cette alerte médicale, qu’elle soit rassurée quant la continuité de la besogne et à la fidélité qu’elle requiert ! - BONGO Bongo est un mystère pour le commun des gabonais. De toute sa période pré-gabonaise, connaissez-vous un individu comme celui là qui n’a aucun collègue ni à la poste congolaise, ni à l’armée française ou ailleurs ? Moi, j’en connais pas ! Cet Homme –un peu comme Ben Laden qui a été formé par eux- connaît très bien les Occidents et leurs techniques. Il sait qu’on n’envoie pas n’importe qui –surtout à ce âge- rencontrer les Occidentaux qui n’ont pas d’amis mais seulement des intérêts ! Ce qui explique qu’il soit constamment dans les avions à toutes les réunions avec les Occidentaux. Lorsqu’il des missions de moindre importance (à son sens), avec souvent des africains, il envoie son Vice-président ou – fait rarissime- son premier ministre. De part le risque dont il est conscient, OBO ne peut qu’envoyer quelqu’un de confiance rencontrer les « faiseurs de Président ». Un Homme de confiance qui puisse à la fois lui garantir la pérennité de la suprématie du clan et rassurer la partie française : C’est cela l’équation ! Oui, il n’y a rien d’anticonstitutionnel dans l’acte mais attention, ce n’est pas quand nous seront devant le fait accompli qu’il faudra réagir : il sera trop tard ! INEFFICACITE D’UN COMMUNIQUE DES « 10 ». C’est après avoir démontré l’état de délabrement des forces d’opposition que j’ai pris soin d’inciter ces compatriotes à transcender leurs différences et défauts pour se constituer en un groupe qui, proche physiquement des « faiseurs de Président » et de l’opinion publique française mène des actions visant à promouvoir l’accès au pouvoir par le respect de la souveraineté du peuple gabonais. Avant d’aller dans le maquis, le bons sens voudrait qu’on passe par tous les moyens pacifiques pour mettre devant leurs responsabilités les individus et groupuscules de personnes qui pensent que le Gabon leur appartient ! C’est dans ce sens que j’ai émis l’hypothèse d’un message collectif. L’idée fait son cours et des actions ciblées sont en cours… Toutefois, je tiens à saluer la sagesse de tes conseils empreints du plus grand réalisme. La gabonais n’est pas un maquisard, il aime la PAIX et non la guerre mais il ne réagit que lorsqu’on le pousse à l’extrême ! Mais les Hommes politiques gabonais doivent rompre avec cette gabonaise tendance à se taire et ne rien faire « tant que cela ne nous empêche pas de vivre ». L’Homme politique a pour devoir de guider et éclairer les esprits quitte à risquer sa vie en étant la voix des « sans parole ». Bouder ALI après le départ d’OBO consisterait à promouvoir le chaos au Gabon : c’est ce que je ne veux pas et que nous devons éviter ! Il importe d’inviter Bongo à se rétracter et à laisser le peuple enfin choisir son Chef afin de nous éviter des dérapages qu’Ali ne saurait gerer. Patriotiquement, Pour le MLPG Rodrigue ANGOUE MALEKOU Idéologue P..S : Message non relu. --- En date de : Mer 26.11.08, Christian MAYANDJI a écrit : De: Christian MAYANDJI Objet: Re : [agora] * Gabon : Ali Bongo Ondimba a été reçu à l’Elysée par Nicolas Sarkozy Date: Mercredi 26 Novembre 2008, 16h46 Mon cher Frère, Je note que tu as oublié de nous proposer une ébauche du communiqué auquel tu fais allusion. Je retiens quelques points : - Ali ben Bongo est un gabonais; - Nous sommes en République; - un Ministre d'Etat, en l'occurence ministre de la Defense et fils du chef de l'Etat, est reçu à la présidence de la République Française à la suite d'une information faisant état du malaise de son patron et père. Jusque là, quelle commentaire peut-on faire? Se demander pourquoi ce n'est pas le Vice Président de la République ou le Premier Ministre qui va rendre compte de la situation politique au Gabon à la suite de ce dernier évenement? A mon avis, un communiqué ne doit se faire que dans la mesure ou les règles de fonctionnement de la démocratie sont bafoués. Elles le sont depuis longtemps, bien avant l'avènement du multipartisme et jusqu'à ce jour. Un communiqué de plus ne change pas grand chose sur le fond car chacun connait la position de tous ce qui se déclare pour le changement. La politique est l'expression d'un rapport de force où interviennent les réseaux de relations internes et externes, les moyens humains, militaires et économiques. Il faut faire le point sur tout ces élements pour évaluer ce que pèsent les "10" de la diaspora. Si un communiqué de ces dix suffit à modifier l'état de la situation, alors n'hésitons pas. Cependant, je ne crois pas qu'un tel communiqué modifie quoi que ce soit dans l'immédiat. Par contre l'intérêt des "10" est de se retrouver pour s'organiser sur la longue durée, s'organiser pour se doter des moyens permettant de modifier le rapport des forces en faveur de l'expression démocratique. Cela suppose parcourir les ambassades parisiennes pour ceux qui sont à Paris enfin de solliciter des audiances au rpès des chefs d'Etat ou de Gouvernement des pays correspondants afin d'obtenir leurs soutien politique, militaire et économique. Cela suppose s'organiser pour des centres de formation et pour capitaliser - soit même - un trésor de guerre permettant de soutenir durablement le rapport de force avec les tenants du pouvoir que nous denonçons. l'image qui me vient à l'esprit est celle du bras de fer auquel se sont livré les militant de l'ANC ainsi que les voyages d'Oliver TAMBO qui a inlassablement parcouru les pays pour expliquer la légitimité de la cause défendue par l'ANC en Afrique. C'est ce travail qui a permis de soutenir l'action des militants sur le terrain et d'obtenir le renversement du régime d'apartheid. Notre régime est aussi oppressif - avec des gants - que le régime de l'apartheid dans la mesure ou il exclut une partie de gabonais des leviers politiques et économiques de la gestion de notre pays. Trouvons les moyens, la manière d'agir au délà des communiqués et de nos forums. Peut-être que lorsque nous nous serons ainsi imposé - comme les rebelles de Côte d'Ivoire - nous serons mieux écoutés et nous pourrons obtenir ce que nous attendons aussi bien des dirigeants actuels de notre pays que des puissances continentales et internationales. Je ne cesserai jamais de le dire. Il ne servira pas à grand chose de courrir derrière les évenements. Il faut se poser pour refléchir à la façon d'agir, puis se partager le travail et se mettre à l'oeuvre avec la persévérance et l'esprit de cohésion de la fourmie. Lorsque nous aurons intégré les qualités de cette animal, de cet insecte presque insignifant mais combien redoutable; alors, nous pourrons agir avec éfficacité. la réserve dont chacun de nous peut faire preuve ne doit pas être interpretée comme un renoncement. Il faut au contraire évaluer celui qu'on considère comme son adversaire, faire le choix des moyens qui nous permettent de l'affronter victorieusement. CELA S'APPELLE L''ECONOMIE DE GUERRE. La différence s'est faite à ce niveau chaque fois que les USA et tous les autres pays les plus puissants se sont investis dans un conflit. Il vaut - je le prense considérer cet aspect de la question - plutôt que de tenter d'aller avec la fleur au fusil. En ce qui me concerne, les communiqués et les forums ne servent qu'à se faire identifier. Si j'avais le choix, j'aurais preféré passer inaperçu dans les lignes de mes adversaires jusqu'à ce que je sois en mesure de porter les coups décisifs. Voila ce que je peux te dire pour repondre à ton appel. Quelque soit ta décision et celle des autres, vous pouvez compter en dépit de tout sur ma solidarité républicaine. Cordialement, MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE --- En date de : Mer 26.11.08, ANGOUE MALEKOU a écrit : De: ANGOUE MALEKOU Objet: Re : * Gabon : Ali Bongo Ondimba a été reçu à l’Elysée par Nicolas Sarkozy Date: Mercredi 26 Novembre 2008, 15h44 Très chers compatriotes, La « médiocrisation » du débat sur Agora, comme je l’avais prédit, a pris forme et poussé la plupart des débatteurs à la réserve. Depuis un moment on assiste ici à une espèce de trêve pendant laquelle, chacun reste derrière sa « tranchée » réactionnaire, en attendant que les autres se réveillent. En ce qui me concerne personnellement, j’ai été joint en ligne par plusieurs compatriotes friands de « débats d’Agora » s’étonnant de ne plus lire d’interventions. Pour ma part, la réserve de laquelle je sors ce jour n’est nullement justifiée par l’affaissement déplorable du niveau des échanges mais bien au contraire par le sentiment d’avoir dit l’essentiel. Mes derniers écrits sur ce forum incitaient en effet la diaspora à dépasser le stade du discours et la politique-spectacle pour se projeter sur le terrain de l’action. Le gabonais adore tchatcher car, du point de vue du risque, il n’a rien à perdre : lorsqu’il écrit, c’est le plus souvent de l’étranger, le plus souvent avec des pseudonymes, sans proposer d’actions concrètes à même de rassembler et galvaniser les quelques irréductibles qui veulent donner forme au changement.. Je l’ai souvent dit, « L’homme noir -l’africain et en particulier le gabonais- veut le paradis sans mourir » : lorsqu’ici à Paris, il y a des mouvements de protestations pour la cause de populations noires, on compte généralement plus d’associations occidentales (Ex. Survie) mobilisées que d’associations des personnes concernées.. Il ne passe pas un seul jour où n’apprenons pas qu’il y a une guerre à tel endroit (grands lacs, Côte d’Ivoire, …), un génocide (Darfour, Rwanda) ou une trucage électoral. Or, ce n’est plus un secret de polichinelle, les ficelles de ces théâtres d’un autre âge sont tirées depuis l’occident : combien d’africains vivant en Occident se mobilisent véritablement? Serons-nous toujours un peuple pleutre auquel on peut tout faire sans craindre la moindre réaction ? Concernant le Gabon, la fibre patriotique qui m’anime et le droit de regard qu’a le MLPG (Mouvement pour la Libération Politique du Gabon) sur les évènements de la vie politique gabonaise m’emmènent ce jour à donner mon avis sur l’après Bongo qui se profile. QUE VOUS A TOUJOURS REPONDU OMAR BONGO A PROPOS DE SA SUCCESSION ? Fin politicien (au sens de la sincérité), Omar Bongo vous a dit ceci dans le passé : « je ne suis pas pour le dauphinat - NDLR, prenons ça pour du néologisme! - … le peuple gabonais lui-même reconnaîtra et choisira lui-même son prochain président ». Il y a de cela moins de 3 ans, je lisais ceci dans un Jeune Afrique à propos du choix d’Ali : « Mon fils est un ministre d’Etat comme les autres ». Tout cela, je n’y crois pas pour plusieurs raisons factuelles : - l’an dernier, en vacances à Libreville, un midi alors que je prenais tranquillement un repas sur la terrasse d’un restaurant situé en face de l’Hôtel Atlantique (Aéroport), je vis un convoi escorté par des motards (policiers) prendre à contresens l’avenue menant à Okala. Toutes les voitures venant en face étaient forcées de se garer sur le côté. Je demandai alors à ceux qui déjeunaient avec moi qui était cette personne rigoureusement escortée : « C’est Ali qui rentre chez lui à la sablière ! » me répondit-on. Curieusement, au même moment et au même endroit dans la file normale embouteillée allant également vers Okala, il y avait un ministre d’Etat avec une plaque « ME », sans motard, sans escorte. Ali n’était donc pas un Ministre d’Etat comme les autres ! - depuis quand un ministre gabonais a été reçu par un chef d’Etat français. Même EYEGUE NDONG, premier ministre ou Tâ Didjob, vice-président n’ont jamais eu droit à ce privilège aux élans françafricains ! En science, on dit souvent que « les mêmes causes produisent les mêmes effets ». Rappelez-vous des visites à L’Elysées d’Albert Bernard alors que Léon Mba était malade à Claude-Bernard… LA POSITION DU MLPG La lettre du continent d’il y a 2 semaines évoque à mi-teinte le malaise dont a été victime le président gabonais. En raison des risques d’instabilité qu’induisent l’évocation de l’état de santé d’un Chef d’Etat, Certains se sont gardés d’évoquer ouvertement ce qui s’est passé et ce qui va se trame depuis un moment. Maintenant que le positionnement d’Ali Ben ne fait plus aucun doute, que font les gabonais pour barrer la route à cette anti constitutionnalité ? C’est ici à Paris –malheureusement- que le Pouvoir gabonais se décide et c’est d’ici que nous devons protester contre la « virtualisation » de la souveraineté du peuple gabonais. Que font les gabonais de la Diaspora ? Pourquoi ne pas se retrouver pour parler d’une même voix dans un communiqué à l’attention des autorités gabonaises, de la France et de la communauté internationale ? En ce qui me concerne personnellement, Ali Ben est un gabonais. Ceux qui l’accusent de ne pas être gabonais se trompent d’arguments. S’il doit être président du Gabon, qu’il le devienne à la régulière comme le prévoit la constitution. Le Gabon n’appartient à personne d’autre qu’aux gabonais. Il n’est pas une monarchie ! Nous pourrons tchatcher tant que nous voudrons, nous n’avanceront pas politiquement si nous nous limitons aux mots : il est temps de passer à l’action. Je doute fort du fait qu’Ali et Sarko n’aient parlé que de Défense : c’est du pur divertissement à notre attention ! Il faut quelqu’un qui soit à même de protéger les intérêts du clan et de la France et, en ces temps où OBO présente des signes de fatigue naturelle, on ne peut plus se permettre de cacher le successeur : les faits parlent d’eux-mêmes. Le dauphin doit s’accoutumer aux habitudes et fréquentations présidentielles. Le MLPG en ma personne est prête à s’associer à toute action visant à respecter la souveraineté du peuple gabonais dans le choix de son président. ACTIONS DISSUASIVES : LES PISTES Les gabonais vivent depuis les années 90 une grave crise de confiance : les opposants de première ligne nous ont déçus. Les églises éveillées nous ont endormies avec idées-slogans du type « Dieu mettra fin à cela un jour ». La Régab, moins chère que la bouteille d’eau Andza, nous a noyés dans l’insouciance… le gabonais attend le changement par un « coup de baguette magique ». La dictature a à nouveau triomphé de nous et la plupart de ceux qui avaient quitté le PDG en 90 y sont retournés par crainte pour leur gagne-pain! Bongo gouverne désormais en maître et se croît propriétaire du Gabon. Le seul espoir du peuple réside dans la diaspora. Or cette diaspora est divisée et porte les séquelles du mal gabonais : incapacité à s’unir et à agir pour changer les choses ! Querelles de personnes, phagocytage de l’opposition à l’étranger, politique spectacle pour ceux qui espèrent être invités à la « soupe du bord de mer », suprématie du « moi » au détriment de l’intérêt national : qu’espérer dans ces conditions d’une diaspora divisée ? Rien sinon du verbiage permanent sur les forums BDPPables et Agora ! Voilà une occasion donnée aux « 10 gabonais de la Diaspora » pour élaborer un communiqué officiel commun proscrivant l’implicite « monarchisation » du Gabon. Dans ce sens, j’affirme la disponibilité du MLPG et de ma personne à défendre le statut Républicain du Gabon! Ne dis-on pas que « C’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon » ? Fait à Paris le 26/11/2008. Rodrigue ANGOUE MALEKOU Idéologue du Mouvement pour la Libération Politique du Gabon (MLPG).