[palabres] Le BDP-Gabon Nouveau tient sa deuxième conférence de presse à Libreville

Zéro Fautes protected at yahoo.fr
Ven 29 Fév 10:31:55 EST 2008


Oui, mais on voit que ton travail sur tes programmes souffre de limitations. Si tu analyses tes projets comme tu analyses le Gabon, je plains tes clients.

le problème avec toi c'est que tu crois être le premier à avoir élaboré toutes les théories politiques et économiques du monde. Tu n'arrives même pas à voir la contradiction fondamentale dans ta propre démarche.

1) Tu accuses l'analyse du Dr. Mengara d'être partielle car elle met trop l'accent sur les personnes et la politique.

2) Tu recommandes donc d'abandonner le politique pour s'occuper d'économie.

Seulement, par ton approche partielle du problème, tu retombes dans les travers que tu reproches au Dr., c'est à dire que tu abandonnes totalement la mpolitique pour axer ton argument sur l'économie, sans tenir compte de la responsabilité que les hommes ont sur l'économie, surtout dans un pays comme le Gabon avec des pilleurs comme Bongo. Tu te berces de l'illusion que les changements viendront tous seuls même si la dictature est en place

Frère, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, ta diuctature est en place depuis 40 ans. Combien de preuve te faut-il encore pour te montrer que dictature et progrès économique ne vont pas ensemble? Si c'était possible, ton Gabao serait déjà un Koweit. malheureusement pour toi, les hommes politiques que tu veux laisser de côté boivent toute la richesse du gabon aux dépends de tout le monde.

Là où ta théorie meurt est que tu oublies que ce n'est pas l'économie qui fait les hommes mais les hommes l'économie. Pour qu'une économie soit fonctionnelle, elle dépend entièrement des actes des hommes. Démocratiser, rejeter la dictature, donc les hommes, est une meilleure garantie de succès économique que laisser les pilleurs en place alors même que ce sont ces pilleurs qui tuent l'économie.

Encore une fois, le jour où tu le comprendras, on pourra mieux discuter. Pour le moment, ton statut de grand directeur que tu affiches souffre de bongoïsme. Tu sembles être un défenseur du statut quo bongoiste. je t'aurais mieux compris si tu arguais que pour changer le pays, il faut le faire à deux niveaux parallèles: changer les hommes et changer les mentalités polluées par ces hommes pour responsabiliser les Gabonais. Malheureusement, ton approche consiste à dire: Ce n'est pas la faute de Bongo si le Gabon est comme ça. Laissez-le continuer à piller et débrouillez-vous avec des illusions.

Mais je te dis déjà, avec l'exemple précédemment cité, que la dictature tue même les initiatives que tu crois pouvoir appliquer indépendamment du changement politique.

Voilà.


Christian MAYANDJI wrote:
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> Cher compatriote,
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> Le combat contre une dictature ne passe pas nécessairement par de la véhémence verbale ou par le dénigrement de ses interlocuteurs. Je crois effectivement qu'il est possible de faire la révolution économique - ou la REVOLUTION - au sein d'une dictature et je pense même que c'est une condition fondamentale pour obtenir le renversement du rapport de forces aboutissant à la disparition de cette dictature et à la restauration des libertés ou des initiatives individuelles.
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> Le rapport que vous entretenez avec le président de la République gabonaise s'apparente à la relation qu'un enfant entretient avec une figure paternaliste. Vous criez un peu plus fort que les autres dans l'espoir d'attirer l'attention de ce père apparemment inaccessible avec l'espoir, quelque fois vain, d'en obtenir un avantage, une friandise.
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> Quand on veut se libérer, il faut aller un plus loin en commençant par analyser les causes profondes des échecs successifs des actions menées jusqu'à ce jour. Il faut surtout essayer de comprendre pourquoi toutes ses invectives n'interessent plus que leurs auteurs et un parterre de plus en plus réduit d'individus. La REVOLUTION au Gabon, quelqu'en soit sa nature, a besoin de s'appuyer sur des actions mieux réfléchies autour des stratégies plus efficaces que le dénigrement. In fine, QU'EST CE QUE VOUS CHANGEZ? Uniquement remplacer un individu à la place d'un autre autre : vous n'obtiendrez qu'un ravalement de façade et le renouvellement ou le prolongement d'une dictature. Je crois qu'il faut (re) analyser le fonction de notre Etat et de nos structures socio-économiques pour être en mesure de construire un système ou chacun trouve sa place dans le respect de sa liberté d'initiative.
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>  Les gabonais ont besoins de leaders un peu plus conséquents et surtout pragmatiques : Ils ont besoin d'être entrainés par des personnes qui se donnent les moyens de leurs actions et qui vont ouvertement jusqu'au bout de leurs objectifs. Nous avons besoin de leaders qui gagnent le respect de leurs idées sur le terrain et non d'intellectuels en mal de public captif. Qu'est ce qu'être "docteur" de nos jours si on n'est pas capable d'apporter les solutions les plus élémentaires aux problèmes courants que se posent nos concitoyens.
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> Je ne suis pas un fanatique des débats idéologiques. Je prefère travailler sur des programmes-projets avec des objectifs précis en terme de performance, délais et (économies) de coûts. Ne soyez pas étonné si je ne vous suis pas sur la voie des débats stériles.
>  Cordialement.
> MANGASS MANAGEMENT
> Christian MAYANDJI
> Directeur
> Cabinet Conseils & Ingénierie
> Economie d'entreprise - Affaires
> Projets de développement durable
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> Zéro Fautes wrote:
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>> C'est justememt parce que tu ne comprends rien à l'interaction intime entre économie et politique que tu ne sais pas ce que tu dis. C'est comme Mba Obame qui essaie de limiter l'expression politique des ONG sans comprendre que leur expresion est forcément politique. Comme le démontre le Dr. Mengara, limiter la liberté d'expression à un journaliste c'est tuer l'entreprise qui emploie le journaliste. Un journal est une entreprise privée créée par un citoyen privé pour la survie économique. Ce n'est pas un hobby. Le propriétaire d'un journal est avant tout un chef d'entreprise avec des employés. Quand on imite ou cesure la liberté d'expression, on tue le journal, donc l'entreprise qui fait vivre des familles. Le jour où tu comprendras comment la dictature est foncièrement un système anti-économie, tu pourras revenir nous endormir avec ton approche totalement bongoïste de l'économie. Peut-être comprendras-tu les vertus inaliénables de la démocratie comme facteur de promotion du bien-être et du progrès. Pour toi, on peut avoir une dictature en place et réussir la révolution économique au Gabon, hein?






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