From protected at yahoo.fr Tue Dec 2 10:10:44 2008 From: protected at yahoo.fr (Christian MAYANDJI) Date: Tue, 02 Dec 2008 10:10:44 -0500 Subject: [BDPalabres] Re : l'avenir du Gabon Message-ID: Mon cher frère BIWAGOU, Je crois que toutes les bonnes volontés sont à prendre pour favoriser le rapprochement. Il faut savoir où on va, comment?... Je voudrais te féliciter pour avoir commencé l'implantation nationale de ton parti. Je crois que ton équipe, et sans doute toi-même, aura sans doute besoin de véhicules pour faire votre tournée par voie terrestre sur l'ensemble du territoire gabonais. Mon car Renault pourra faire l'affaire avec ses 40 places. N'hésite pas à me contacter à cet effet et suffisamment tôt (un à deux mois à l'avance) pour le rendre disponible et opérationnel. Cette proposition est évidemment valable pour les autres candidats politiques. En ce qui concerne l'avenir du Gabon, je dois vous dire que je suis complètement hors jeu lorsqu'il s'agit de parler de combinaisons politiques et de batailles électorales. Je n'ai jamais su ni voulu le faire à l'université. Pendant mon passage au PGP France, je m'en suis tenu à mettre mes locaux à disposition et à participer à l'animation de réunions sur des thèmes préalablement définis et méticuleusement préparés. j'ai aussi porté la contradiction lors des réunions politiques d'autres partis, notamment celles du PDG et du RNB. Sorti de ce cadre, ce sont les sables mouvants pour moi : je ne sais pas me battre avec le couteau entre les dents et je ne le souhaite pas car, à mon avis l'enjeu n'en vaut pas la chandelle. J'ai toujours laissé cela à ceux qui s'y sentent à l'aise depuis 1990 et ma position ne change pas fondamentalement au fil des années. Je collabore actuellement et activement avec deux entités : - l'Office pour le Développement de Mounana : en tant que chargé d'étude et de développement, j'ai conçu un modèle de développement local à partir d'une enquête de terrain qui a permis de recenser près de 300 micro-projets et à partir du programme politique présenté par l'ancienne équipe municipale ; J'ai préparé la planification de ces micro-projets, l'estimation des coûts et la démarche de recherches de financement. Nous avons d'ailleurs commencé à mettre en pratique notre plan de financement sur fonds propres et sur fonds d'emprunts par le micro-fiancement des activités de quelques micro-entreprenneurs et la mise en place de quelques activités propres. C'est ma façon de faire la politique en travaillant sur le fonds. c'est ma façon de faire la politique avec l'espoir de produire des effets tangibles. Je ne sais pas faire autrement. Je vous apporterai aussi des collaborations similaires si vous avez prévu de repondre de la manière plus concrète aux attentes des populations de chaque collectivités territoriale du Gabon. Nous sommes tous formés pour cela et je crois que c'est là que nos compatriotes nous attendent. - l'Action pour la Culture et la Science en Afrique : pour repondre à des besoins de reflexion plus nationales ou même internationales. M. MBINA Isidore est le promoteur de l'ACSA, également représentant en France de l'Alliance Démocratique et Républicaine (ADERE), chercheur au CENAREST et - à ce titre - rédacteur du Point Focal CEMAC. Avec M. Isidore MBINA, nous travaillons à identifier les champs d'application des recherches menées dans les sciences biologiques, agronomique, économique, socioéconomie, économie rurale, chimie-physique des sols, géographie et aux possibilités de construire des filières de développement économique pour le Gabon ou les pays de la CEMAC-CEEAC. En fait, nous élaborons des projets d'exploitation et agricoles ou de production agro-alimentaire ou agro-industrielle. Nous travaillons également sur les possibilités d'application des NTIC à ces différents domaines d'activités. Les concepts sont définis depuis longtemps et nous travaillons actuellement sur les aspects de développement, à savoir * études de marché, * dimensionnement des structures de production et composition des processus nécessaires à la valorisation de ces produits, * identification des fournisseurs, choix des équipements et des consommables, et estimation des coûts, * planification et financement des projets d'installation et de mise en exploitation, choix des structures juridiques. Il va de soi que cela ne va pas sans prendre en considération les risques commerciaux et politiques ainsi que la stratégie des garanties et cautionnements aussi bien au niveau local qu'international. Dans ces domaines portant plutôt sur des enjeux économiques, ma structure MANGASS MANAGEMENT ET INDUSTRIES et ACSA seront à même de vous apporter une contribution utile pour l'élaboration de programme alternatif. J'ai également établis quelques contacts avec l'association des managers gabonais de la diaspora ainsi qu'avec la responsable de l'association Raphael qui mobilise les femmes entreprenantes du Gabon. Je m'app^rete à intervenir sur la commune de Nanterre dans le cadre d'un programme de sensibilisation à l'entrepreunariat. Je ne peux que vous apporter des contributions techniques dans le cadre de ces structures. Il vous appartiendra d'en faire des slogans politiques. Cordialement. MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE --- En date de : Dim 30.11.08, Guy Biwagou-B a écrit : De: Guy Biwagou-B Objet: l'avenir du Gabon À: "Sylvain Ndong" "Angoue Malekou" Cc: "Christian Mayandji" Date: Dimanche 30 Novembre 2008, 7h09 30 Novembre 2008 Bonjour chers frères, Comme nous le savons, nous avons été tous interpellés par certains de nos compatriotes pour plancher sur l’après Bongo. C’est dans cette optique que je me permets de vous saisir aujourd’hui. Je serai très court et précis pour mieux faire passer mon message. Je voudrais bien prendre l’initiative d’appeler tout le monde pour composer ensemble. Mais avec la seule garantie que je serai soutenu par mes pairs jusqu’au bout de ma logique. Ce travail de rassemblement, je l’ai fait quand j’assumais les responsabilités de président l’Association des Ressortissants de la Doutsila (ARD), entre 1993 et 1996. La tache n’était pas aisée au regard des relations tendues ou froides qui existaient entre les fils de cette contrée, au soir de la conférence nationale. La politique avait divisé l’indivisible. C’est pour cette raison que j’avais fait de l’Unité au sein de la Doutsila mon cheval de bataille lors de mon passage ā la tête de l’ARD. Richrad Moulomba, son ancien directeur de campagne (Mboumba Moulambou), et Mboumb King peuvent vous dire que j’avais réussi ā ramener la majorité des fils et filles du Département autour d’une même table pour parler de l’avenir de cette partie du Gabon. Mais au prix de quel effort ! Mais ce succès je le dois d’abord ā la bonne volonté des uns et des autres ā enterrer la hache de guerre qui passe par l’assassinat de son propre ego et la capacité de placer les intérêts du plus grand nombre au dessus des siens. Et aussi ā l’acceptation d’autrui comme étant une entité ayant une valeur au sein de la société. C’est un travail qui m’a pris beaucoup d’énergie et de temps matériel. J’ai répété la même expérience aux USA (1998-1999) et plus précisément ā l’église de Millbrook de Raleigh, dont le Pasteur Bouassa, un compatriote gabonais en avait la charge. J’ai su faire la refondation et la restructuration de cette institution sans causer des divisions qui autrefois étaient légion. Pour vérifier cette information, je demanderais ā mon frère Christian de rentrer en contact avec ce dernier. Je crois que Christian devait avoir son email. Une fois encore, c’est au prix des gros sacrifices que j’avais pu sauver l’église de Dieu. Voila mes chers compatriotes les quelques raisons qui me conduisent ā croire que nous pouvons transcender, tuer nos egos pour la survie de notre chère patrie. Mais je voudrais compter sur votre support collectif avant de me lancer dans cette aventure si difficile mais réalisable. Prenez-en tout le temps d’y réfléchir et faites moi signe au moment opportun. Je sais compter sur vous tous pour montrer ā la face du monde que les gabonais savent aussi se parler comme un seul Homme lorsqu’il s’agit des intérêts supérieurs de notre nation. Fraternellement, Guy Roger Biwagou Biwagou Président, FUCR From protected at africdossiers.com Tue Dec 2 10:16:41 2008 From: protected at africdossiers.com (Ester Minamekwe-Tumba) Date: Tue, 02 Dec 2008 10:16:41 -0500 Subject: [BDPalabres] Gabonais sans couilles. Message-ID: Aaahhh vous gabonais , vous n'avez que la geule pour parler.... Rien dans la culote , rien du tout. Vous dites du génial Bongo qu'il n'a pas de couilles , mais au fin fond c'est vous qui n'avez pas de couilles, vous les hommes gabonais.....et ma tante,qui épousa un gabonais dans les années 80 nous l'avais dit. Que les gabonais sont des peureux.ils ont peur des gendarmes, ils ont peur des problèmes....da'illeurs je le trouve génial ce Bongo, il vous la met à vous gabonais depuis 40 ans de façon ininterropue. normallement à vos âges et devant les mêmes problèmes, d'autres sont rentré au maquis pour affronter en homme leurs ennemis. Mais vous que faites-vous à part la parlotte , rien que la parlotte.... moi je félicite les bosses du Gabon, qui filent kle grand luxe sous vos yeux depuis 41 ans. 41 ans qd-mm les mecs ! c'est trsite de voir qu'il n' y a encore en afrique des pauvres nègres comme vous qui croient que c'est avec de vains mots et une fleur au canon qu'ils changeront le cours de l'histoire de leur pays. Que de rigolos vous êtes tous !!!!! Regardez vous-mêmes....c'est vous les gabonais qui détenez le triste record de s'être fait enc... depuis 41 (QUARANTE ET UN) ans par un même mec, sans préservatif et sans même avoir tenté ne fut-ce qu'un jour de fermer le c... une seule fois.....c'est du jamais vu. Serieusement, avez-vous entendu pareille chose ailleurs qu'au Gabon cz vous???? Et ce mec et son fils vont vous la refaire encore pendant 40 ans, sans vaseline, vous allez voir. Vous n'êtes qu'une bande d'incapables et de gamins qui jouent à la guerre avec des épées en bois et des cris de bang bang à la place des vrais coups de feu. Vous croyez que ce sont vos pauvres écrits qui vont empâché Bongo de donner le pouvoir à son fils? Vous rêvez debout.Voilà Mba Obame, son ami intime qui fait sa loi au Gabon devant tout le monde sans que personne ne le taloche. Et vous croyez qu'Ali s'en privera à son tour! Laissez-moi rire. De tte façon ils savent comme tout le monde que le gabonais n'est qu'un gueulard, incapable de rien, incapables de dire non, incapable de lever le petit doigt, incapables d'être un chef de guerre, incapable d'avoir des couilles, qui se cache derrière le mot paix pour fuir le courage de prendre les armes. voilà un même mec qui vous la met dans tous les sens depuis 40 ans , même un coup de fusil tiré en l'air pour lui faire peur vous n'en êtes pas digne...gueuler, gueuler, gueuler, comme des bonnes femmes au marché de lalala et d'Internet, voilà le seul exploit dont sont capables les hommes gabonais. vous allez voir, mon copain Ali va vous le faire comme son père, et même en mieux pendant 40 ans encore.Et puis il paraît que les nigérians ils en ont une bien bonne sous la culotte ! Voilà déjà sa femme Mba Obame qui vous le montre tous les jours de toutes les couleurs...vous allez voir... bande de lâches va ! Allez, geuler tj sur Internet, de ttes façons, c'est tout ce que vous savez faire. Famelettes va ! Vous avez de la chance, si j'étais un mec, je vous aurait tous mis un bon coup de pied là ou vous savez. Vous ne meritez pas d'avoir des testicules ! Allez Ali, prend le pouvoir sôh, et fais-les leur aussi à la Beckam comme ton père ! From protected at gabonik.org Tue Dec 2 10:21:20 2008 From: protected at gabonik.org (Gabonik) Date: Tue, 02 Dec 2008 10:21:20 -0500 Subject: [BDPalabres] Gabonik : diasporagabonaise@yahoo.fr n'est pas , n'est, n'est gabonaisdiaspora@yahoo.com !!! Message-ID: Bonjour, Suite au mail ci-dessous nous tenions à apporter un démenti formel et une condamnation ferme d'appropriation de "GaboniK" ou d'affiliation de GaboniK à la soi-disant "Diaspora Gabonaise : gabonaisdiaspora at yahoo.com"...!!!! "Diaspora Gabonaise : gabonaisdiaspora at yahoo.com" n'est point "GaboniK :diasporagabonaise at yahoo.fr" !!!! Ces agissements parasitaires sont indignes de personnes dont les ambitions affichées sont le changement ... GaboniK est neutre, apolitique et le restera...!!! Merci de Votre compréhension ! ----- Message transféré ---- De : Diaspora Gabonaise À : bdpalabres at bdpgabon.org Envoyé le : Jeudi, 27 Novembre 2008, 18h12mn 48s Objet : [BDPalabres] Collectif "Diaspora Gabonaise" ??? ___________________________________________________________ Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. ___________________________________________________________ Cher compatriote ELLA et chers Tous, Vos questions nous semblent claires, actuelles et fondamentales. Elles interpellent de ce fait le COLLECTIF « Diaspora Gabonaise », qui se donne ce jour le temps de vous répondre, même si cette façon de faire n’est pas notre vocation première. Notre vocation première, si vous nous permettez de le formuler ainsi, reste avant tout d’ « agiter les consciences » gabonaises endormies, comme le disait Césaire. Ce besoin d’ « agitation des consciences » est un vide sidéral que nous avons pris la liberté et l’urgence de combler, au regard de l’actualité de notre pays, de la nécessité d’une prise de conscience et d’une action collectives, face aux perspectives qui se dessinent pour notre avenir, et que nos consciences (quelque peu endormies), ne semblent guère mesurer les conséquences à court comme à moyen terme. Nous usons chaque jour pour cela de notre énergie créatrice (encore jeune et vigoureuse, mais que nous savons malheureusement limitée dans le temps) collective. Nous usons aussi de notre sensibilité « gabonaise », ombilicale, dans sa propriété créatrice d’être pénétrée des réalités identitaires qu’elle sait naturellement transmettre par la suite à ses semblables. Telle est notre modeste contribution, cher compatriote ELLA, face aux efforts collectifs colossaux que nécessitent les problèmes actuels de notre pays le Gabon. Que fait donc ce Collectif « Diaspora Gabonaise », vous-êtes vous demandé, non sans un zeste d’indignation - ce que nous comprenons fort bien, dans le contexte actuel où chacune de nos organisations doivent faire œuvre utile pour nous affranchir de l’ensommeillement. Le Collectif « Diaspora Gabonaise » n’est ni un parti politique, ni une association, ni un mouvement de soutien quelconque. Nous sommes simplement un groupe de gabonais qui, comme nous le disions plus haut, entendent par la réflexion et par une certaine forme d’actions, œuvrer à infléchir la courbe descendante que prend depuis un certain temps déjà, le géni politique et associatif gabonais. Nous avons à notre actif les instruments suivants, mis à la disposition de nos compatriotes : - Une lettre d’information hebdomadaire « Gabonik » (http://gabonik.blogs.continentalnews.fr), où nous tentons de décortiquer l’actualité politico-économique de notre pays et de la sous-région, en proposant des axes de réflexions et d’actions alternatifs. - Une liste d’investigation et d’inventorisation des « 10 Gabonais de la Diaspora » (http://gabon.typepad.fr), régulièrement mis à jour, qui à pour objectif de dresser un tableau récapitulatif de toutes les ressources humaines politico-sociales et « visibles » que compte la communauté gabonaise expatriée, et que nous estimons à même de constituer un vivier de compétences actives dans lequel le pays peut librement s’appuyer pour amorcer un débat, des actions et/ou une alternative crédibles dans un avenir proche et immédiat. Ce site n’est pas, comme nous l’avions lu un peu partout, un groupe d’amis qui complotent pour une quelconque légitimité oppositionnelle ou associative. L’impérativité de cet inventaire tient plus de la nécessité de saluer le courage politique et associatif de certains compatriotes, qui brillent individuellement ou collectivement par leur engagement et leur détermination à porter courageusement et sans « cagoule » leurs opinions contestataires sur la place publique, dans un contexte où notre corps social gabonais reste essentiellement miné par la peur, l’anonymat et le renoncement d’une certaine affirmation de soi. - Un dernier site, en cours de construction « Gabon 2012 » (http://www.gabon-2012.org), vise quant à lui à intellectualiser essentiellement le débat sur ce qui se passera en 2012 ; année fatidique pour laquelle nous savons la majorité des couches gabonaises défavorisées en attente d’une alternance effective au plus haut sommet de l’Etat. La vidéo que nous avons diffusé à ce sujet est d’ailleurs née de cette nécessité de rassembler toutes les pièces du puzzle grâce auxquelles nous entendons donner à nos compatriotes les outils pour mieux décortiquer, analyser et anticiper l’univers des possibilités d’alternance qu’offre l’exception démocratique de notre pays. Voilà cher compatriote, sans vouloir avoir versé dans l’excès, l’essentialité de notre contribution, dans le débat actuel de notre République. Nous voulons préciser cependant que bien que le Collectif « Diaspora Gabonaise » soit un groupe de compatriotes, il n’en demeure pas moins que ce groupe soit aussi, dans son émiettement, constitué de gabonais et gabonaises ayant chacun un statut social individuel. C’est ce statut qui rend possible la nécessité et même l’obligation de prendre part à toute action concertée et réfléchie qui vise à l’aboutissement des idées dans lesquelles nous croyons tous. Et dans cette optique, nous pensons que certaines des initiatives encouragées ici-même par certains de nos compatriotes, méritent qu’on s’y arrête et qu’on les analyse un peu mieux en vue de franchir ce pallier qui fait tant défaut à la communauté gabonaise expatriée : l’Action. Je vais pour cela vous prendre quatre interventions récentes de quatre compatriotes, choisies non pas par leur appartenance commune (comme par hasard) au groupe des « 10 Gabonais de la Diaspora », mais plutôt par la pertinence de leurs recommandations, pourtant isolées, mais convergeant manifestement à un même idéal : Le 11 novembre 2008, dans son "Réquisitoire contre l’état de léthargie d’une certaine revendication gabonaise", le compatriote Sylvain NDONG nous disait ceci à propos des preuves de détournements dont s'est rendu coupable le régime de Bongo : "il nous faut dès aujourd’hui les inventorier, les localiser, les chiffrer et évaluer les conséquences de leur échelonnement sur les perspectives envisageables qu’aurait dû connaître l’évolution de notre pays dans le cas où elles auraient été mieux utilisées. Ce n’est qu’après cela que nous en confierons la traduction sous forme juridique à un avocat qualifié. La Justice Internationale, demeurant à ce jour la seule juge crédible et incorruptible face aux excès de l’humanité, dira dès lors son Droit." Un peu plus tard, le compatriote Bruno ELLA réagissait en ces termes : "Mais à lire et à décrypter toutes les intentions des seuls gabonais de la diaspora, depuis bien longtemps, l'ego et la promotion personnelle ont souvent prévalu sur la finalité nationale. Autrement dit dès lors qu'on n'est pas la vedette d'une opinion contre Omar Bongo, on ne trouve aucun intérêt à conforter une structure qui a plus que démonté sa détermination du combat pour le bien de cette nation, cette pauvre nation gabonaise. (...) Si un appel intelligent était lancé aujourd'hui dans le sens du progrès, le vrai contre la préprogrammation de Bongo pour 2012, vous verrez que de vieux succubes (confondus dans la diaspora ou au Gabon) réapparaîtront pour dissuader les esprits faibles et neutraliser les ambitions personnelles à coup de promesses promotionnelles (ministérielle...)" Puis, le 22 novembre 2008, le compatriote Christian MAYANDJI ajoutait alors que : "Ce ne sont plus les décisions controversées du Pt de la République et de son équipe qui nous mettent en situation d'être désabusées. Mais c'est notre mode de fonctionnement - diaspora et opposition - qui se caractérise par notre incapacité à sortir de la complainte. (...) Nous avons de nombreux thèmes que nous pouvons étudions soit en passant en revue les département ministériels ou les institutions de la république gabonaise, soit en procédant à l'analyse des situations économiques et sociales de chacune de nos micro-unités territoriales (provinces, départements, communes). Nous pourrions ainsi mieux préparer le changement et peut-être même l'anticiper ou le provoquer par des actions visant à modifier les rapports de forces économiques, technologiques puis militaires. (...) Nos ainés - cette opposition que nous dénonçons si vertement - sont parties avec des idées, mais ils se sont trouvé incapables de les soutenir durablement face à la machine implacable de leurs adversaires. Ils nous appartient d'étudier leurs erreurs et de trouver des démarches plus efficaces. Nous n'avons qu'un seul regret : la difficulté de nous fédérer, non pour nous trouver un chef, ce serait facile. Mais pour décliner un programme alternatif. Nous devons nous y mettre et nous assurer que nous nous donnons les moyens stratégiques et opérationnels de les réaliser." Ce qui, le 25 novembre, poussa notre compatriote Félicité VINCENT à lancer ce cri d'alarme : "La diaspora gabonaise et l'opposition brassent l'air ! Tout le monde dans la diaspora gabonaise parle de rassembler... cela fait 41 ans que les gabonais doivent se rassembler... mais il y a toujours autant de courrants d'air dans ces partis d'opposition ou de la diaspora qu'ils brassent de l'air mais n'avancent pas... ils feraient mieux de rassembler leurs idées avant d'essayer de rassembler les personnes qui veulent chacun leur portion de gloire et de notoriété. (...) Rassemblons d'abord nos idées, avec un vrai projet de société, avec un vrai leader ! Oui nous voulons tous le départ de Omar Bongo Ondimba Albert Bernard. Oui nous ne voulons pas que Ali Bongo Ondimba prenne le pouvoir. Alors à quoi sert des 10 gabonais qui comptent dans la diaspora ? Unissons nos forces, rassemblons nos idées avec un vrai projet pour le Gabon que nous aimons. Arrêtons de brasser l'air ! Oui ne le pouvons." Et hier, face à cette actualité pour laquelle nous avons réagit par une vidéo, le compatriote Rodrigue ANGOUE MALEKOU s'indignait en ces mots : "Voilà une occasion donnée aux « 10 gabonais de la Diaspora » pour élaborer un communiqué officiel commun proscrivant l’implicite « monarchisation » du Gabon. Dans ce sens, j’affirme la disponibilité du MLPG et de ma personne à défendre le statut Républicain du Gabon! Ne dis-on pas que « C’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon » ?" (…) N'avons-nous pas là, en tant que communauté, toute LA théorisation nécessaire sur laquelle des actions concertées peuvent et DOIVENT désormais être élaborées et posées ? Quelle utilité revêtira donc encore une nième analyse, face à toute cette richesse de points de vues aussi divers qu'exhaustifs. La place nous paraît mériter d’être donc laissée aujourd'hui à l'Action, au risque de tourner indéfiniment en rond, comme nous avons appris à le faire depuis 18 ans (1990). Et cette tâche mérite d'être entreprise, pour ce qui est de la Diaspora, par des mouvements comme le BDP, le FUCR, le RDPG, le MLPG, l'UPG-Europe et des associations comme "La Maison de Toulouse", car jouissant chacune d’une existence morale légitime. C'est à ces différentes structures organisationnelles qu'il revient impérativement le Devoir et la Tâche de donner vie à tous nos points de vue, dans le dialogue, la tolérance et en évitant tous les pièges connus et énumérés par tous. À l’image du MLPG, tous les compatriotes œuvrant dans le Collectif "Diaspora Gabonaise" se tiendront à la disposition de la Communauté en vue de participer aux débats et donner corps à toutes actions concertées qui en résulteraient, et ce dans l'intérêt du pays. Nous vous attendons. Collectif « Diaspora Gabonaise » De : bruno ella Envoyé : jeudi 27 novembre 2008 10:44 À : Diaspora Gabonaise Objet : Re: Chronique d'une succession politique de type héréditaire au Gabon. Message bien reçu, ET QUE FAIT DONC CE COLLECTIF "DIASPORA GABONAISE" SUITE À CETTE CONSPIRATION ? - Toujours limité dans des positions individualistes, de leadership, d'intérêt personnel ou se transcender pour une fois ? - Toujours dans les attaques personnelles plutôt que le concert des idées ? - Toujours dans la parlote savamment structurée pour affaiblir ceux qui ont la hargne ? - Toujours des fausses accusations pour détourner des vrais objectifs ? ............. et ainsi de suite. Si ces motivations négatives, nocives et cyniques ne sont pas, ou ne sont plus, celles des uns et des autres, après repentance bien sûr, alors il est possible que ce collectif travaille dès maintenant, je voulais dire ensemble, dans la mesure où les choses sont objectivement définies et transparentes. Patriotiquement Le 27 nov. 08 à 00:52, Diaspora Gabonaise a écrit : Bonjour, Le Collectif « Diaspora Gabonaise » veut partager la vidéo "Succession_Politique_Au_Gabon" avec vous sur Dailymotion. http://www.dailymotion.com/video/x7j79s_successionpolitiqueaugabon_new s Description : Dans la nuit du 1er au 2 novembre 2008, Omar Bongo, président du Gabon depuis 1967, est interné d'urgence à l'hôpital militaire de Libreville. Quelques semaines plus tard (17 novembre 2008), son fils, Ali Ben Bongo, ministre de la défense et prétendu successeur, est, sur "instruction" du doyen des chefs d’Etat africains, invité à Paris s'entretenir avec le président français Nicolas Sarkozy sur d’éventuelles questions liées aux accord secrets de défense entre le Gabon et la France. Cet épisode nous rappelle une certain période de février à novembre 1967, où Jacques Foccart, l'homme des réseaux françafricains de Charles De Gaulle, préparait le jeune Albert Bernard Bongo, à la succession du président Léon Mba, tombé malade. Une vidéo de prise de conscience réalisée par le Collectif « Diaspora Gabonaise » From protected at gmail.com Tue Dec 2 10:22:45 2008 From: protected at gmail.com (Diaspora Gabonaise) Date: Tue, 02 Dec 2008 10:22:45 -0500 Subject: [BDPalabres] Du Nouveau sur le site des "10 gabonais" Message-ID: Bonjour, Du nouveau sur le site des « 10 Gabonais » : http://gabon.typepad.fr Nous vous invitons également à visionner la dernière vidéo sur les dessous de succession des Bongo, réalisée par nos soins : http://www.dailymotion.com/video/x7j79s_successionpolitiqueaugabon_news Bonne navigation Collectif « DIASPORA GABONAISE » From protected at gmail.com Wed Dec 3 22:19:28 2008 From: protected at gmail.com (Sylvain Ndong) Date: Wed, 03 Dec 2008 22:19:28 -0500 Subject: [BDPalabres] La fin d'Omar Bongo Odimba ?? Message-ID: Frères et Sœurs Gabonais. Les pensées révélées par Ali Bongo, dans le compte-rendu établi lors de l’hospitalisation de son « père » du 1er au 2 novembre 2008, à l’hôpital militaire de Libreville, me semblent pourtant bien connues de tous les gabonais ! Le problème n’est donc pas de les redécouvrir ici, sous forme de scoop, comme étant un fait nouveau. Le problème, me semble-t-il, reste, en tout cas pour Tout Gabonais averti, de comprendre, et surtout d’expliquer, la dangerosité d’un scénario dans lequel un frère ou une sœur gabonais, adoptif ou légitime, peu importe, viendrait à HÉRITER du trône de notre République à tous, le GABON ! Frères, Sœurs, Léon Mba, Fang de l’Estuaire, a-t-il laissé le pouvoir à son fils, ou à un quelconque autre membre de ses « monedzang » Fang de l’Estuaire, Woleu-Ntem, Ogooué Ivindo ou Moyen-Ogooué ? Non, amis et camarades Gabonais ! Léon Mba, avant que de rendre l’âme à Dieu, à l’hôpital Bichat Claude Bernard à Paris, a volontairement DIT et ÉCRIT à tous les Gabonais, à travers les lignes de notre vierge Constitution de 1958, que le Frère Gabonais, qui lui semblait être le plus à même de poursuivre notre programme national « Gabon D’Abord », n’était, ni plus ni moins, qu’un jeune GABONAIS de 32 ans, dont les compétences lui semblaient méritantes pour la destinée d’un Peuple en attente d’une Union, d’un Travail, d’une Justice et d’un progrès pour TOUS : Albert Bernard Bongo. De ce fait, pour honorer la Mémoire du Premier Président de notre Pays et Poursuivre l’œuvre Républicaine amorcée, le Président Bongo se doit de laisser au PEUPLE GABONAIS, le SOIN de se choisir Lui-même Un Président, selon ses aspirations. L’hérédité présidentielle, telle qu’elle se dessine, serait une offense irréversible à le Mémoire de nos Pères, et aux attentes fondamentales de TOUT Le peuple Gabonais. Ce message se veut simplement être l’Expression d’une Conscience populaire diffuse, silencieuse, cosmique..., mais potentiellement destructrice et chaotique, dans une éventuelle application désordonnée de son Dessein. C’est au président Bongo, et à ses différents conseillers, de le comprendre dès à présent. Sylvain NDONG -----Message d'origine----- De la part de Guy Biwagou-Biwagou Envoyé : mardi 2 décembre 2008 14:50 Objet : la fin d'Omar Bongo Odimba? http://www.rue89.com/2008/12/02/biens-mal-acquis-africains-nouvelle-plainte http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200849/francafrique-nouvelle-plainte-en-france_169538.html?popup http://www.hns-info.net/spip.php?article16093 http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20081202.FAP1276/nouvelle_plainte_visant_les_biens_en_france_de_chefs_de.html From protected at yahoo.fr Wed Dec 3 22:20:56 2008 From: protected at yahoo.fr (Alice Vincent) Date: Wed, 03 Dec 2008 22:20:56 -0500 Subject: [BDPalabres] Re : l'avenir du Gabon Message-ID: Eh Ben, à couper le soufle ! Isidore comment est-tu devenu chercheur ? Le point Focal, les informations de découvertes, c'est une toglaise et d'autres scientifiques qui ont fait des découverts sur les hybrides de riz. C'est une feuille de choux synthétique qui reprend les travaux en cours au CENAREST point barre ! En tant que agronome de formation avec une thèse sur la production maisicole dans la province de l'estuaire. Je suis scientifique vulgarisatrice auprès des agriculteurs. J'adore la vérité ! Pas le blabla FV De : Christian MAYANDJI À : bdpalabres at bdpgabon.org Envoyé le : Mardi, 2 Décembre 2008, 16h10mn 44s Objet : [BDPalabres] Re : l'avenir du Gabon ___________________________________________________________ Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. ___________________________________________________________ Mon cher frère BIWAGOU, Je crois que toutes les bonnes volontés sont à prendre pour favoriser le rapprochement. Il faut savoir où on va, comment?... Je voudrais te féliciter pour avoir commencé l'implantation nationale de ton parti. Je crois que ton équipe, et sans doute toi-même, aura sans doute besoin de véhicules pour faire votre tournée par voie terrestre sur l'ensemble du territoire gabonais. Mon car Renault pourra faire l'affaire avec ses 40 places. N'hésite pas à me contacter à cet effet et suffisamment tôt (un à deux mois à l'avance) pour le rendre disponible et opérationnel. Cette proposition est évidemment valable pour les autres candidats politiques. En ce qui concerne l'avenir du Gabon, je dois vous dire que je suis complètement hors jeu lorsqu'il s'agit de parler de combinaisons politiques et de batailles électorales. Je n'ai jamais su ni voulu le faire à l'université. Pendant mon passage au PGP France, je m'en suis tenu à mettre mes locaux à disposition et à participer à l'animation de réunions sur des thèmes préalablement définis et méticuleusement préparés. j'ai aussi porté la contradiction lors des réunions politiques d'autres partis, notamment celles du PDG et du RNB. Sorti de ce cadre, ce sont les sables mouvants pour moi : je ne sais pas me battre avec le couteau entre les dents et je ne le souhaite pas car, à mon avis l'enjeu n'en vaut pas la chandelle. J'ai toujours laissé cela à ceux qui s'y sentent à l'aise depuis 1990 et ma position ne change pas fondamentalement au fil des années. Je collabore actuellement et activement avec deux entités : - l'Office pour le Développement de Mounana : en tant que chargé d'étude et de développement, j'ai conçu un modèle de développement local à partir d'une enquête de terrain qui a permis de recenser près de 300 micro-projets et à partir du programme politique présenté par l'ancienne équipe municipale ; J'ai préparé la planification de ces micro-projets, l'estimation des coûts et la démarche de recherches de financement. Nous avons d'ailleurs commencé à mettre en pratique notre plan de financement sur fonds propres et sur fonds d'emprunts par le micro-fiancement des activités de quelques micro-entreprenneurs et la mise en place de quelques activités propres. C'est ma façon de faire la politique en travaillant sur le fonds. c'est ma façon de faire la politique avec l'espoir de produire des effets tangibles. Je ne sais pas faire autrement. Je vous apporterai aussi des collaborations similaires si vous avez prévu de repondre de la manière plus concrète aux attentes des populations de chaque collectivités territoriale du Gabon. Nous sommes tous formés pour cela et je crois que c'est là que nos compatriotes nous attendent. - l'Action pour la Culture et la Science en Afrique : pour repondre à des besoins de reflexion plus nationales ou même internationales. M. MBINA Isidore est le promoteur de l'ACSA, également représentant en France de l'Alliance Démocratique et Républicaine (ADERE), chercheur au CENAREST et - à ce titre - rédacteur du Point Focal CEMAC. Avec M. Isidore MBINA, nous travaillons à identifier les champs d'application des recherches menées dans les sciences biologiques, agronomique, économique, socioéconomie, économie rurale, chimie-physique des sols, géographie et aux possibilités de construire des filières de développement économique pour le Gabon ou les pays de la CEMAC-CEEAC. En fait, nous élaborons des projets d'exploitation et agricoles ou de production agro-alimentaire ou agro-industrielle. Nous travaillons également sur les possibilités d'application des NTIC à ces différents domaines d'activités. Les concepts sont définis depuis longtemps et nous travaillons actuellement sur les aspects de développement, à savoir * études de marché, * dimensionnement des structures de production et composition des processus nécessaires à la valorisation de ces produits, * identification des fournisseurs, choix des équipements et des consommables, et estimation des coûts, * planification et financement des projets d'installation et de mise en exploitation, choix des structures juridiques. Il va de soi que cela ne va pas sans prendre en considération les risques commerciaux et politiques ainsi que la stratégie des garanties et cautionnements aussi bien au niveau local qu'international. Dans ces domaines portant plutôt sur des enjeux économiques, ma structure MANGASS MANAGEMENT ET INDUSTRIES et ACSA seront à même de vous apporter une contribution utile pour l'élaboration de programme alternatif. J'ai également établis quelques contacts avec l'association des managers gabonais de la diaspora ainsi qu'avec la responsable de l'association Raphael qui mobilise les femmes entreprenantes du Gabon. Je m'app^rete à intervenir sur la commune de Nanterre dans le cadre d'un programme de sensibilisation à l'entrepreunariat. Je ne peux que vous apporter des contributions techniques dans le cadre de ces structures. Il vous appartiendra d'en faire des slogans politiques. Cordialement. MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE --- En date de : Dim 30.11.08, Guy Biwagou-B a écrit : De: Guy Biwagou-B Objet: l'avenir du Gabon À: "Sylvain Ndong" "Angoue Malekou" Cc: "Christian Mayandji" Date: Dimanche 30 Novembre 2008, 7h09 30 Novembre 2008 Bonjour chers frères, Comme nous le savons, nous avons été tous interpellés par certains de nos compatriotes pour plancher sur l’après Bongo. C’est dans cette optique que je me permets de vous saisir aujourd’hui. Je serai très court et précis pour mieux faire passer mon message. Je voudrais bien prendre l’initiative d’appeler tout le monde pour composer ensemble. Mais avec la seule garantie que je serai soutenu par mes pairs jusqu’au bout de ma logique.. Ce travail de rassemblement, je l’ai fait quand j’assumais les responsabilités de président l’Association des Ressortissants de la Doutsila (ARD), entre 1993 et 1996. La tache n’était pas aisée au regard des relations tendues ou froides qui existaient entre les fils de cette contrée, au soir de la conférence nationale. La politique avait divisé l’indivisible. C’est pour cette raison que j’avais fait de l’Unité au sein de la Doutsila mon cheval de bataille lors de mon passage ā la tête de l’ARD. Richrad Moulomba, son ancien directeur de campagne (Mboumba Moulambou), et Mboumb King peuvent vous dire que j’avais réussi ā ramener la majorité des fils et filles du Département autour d’une même table pour parler de l’avenir de cette partie du Gabon. Mais au prix de quel effort ! Mais ce succès je le dois d’abord ā la bonne volonté des uns et des autres ā enterrer la hache de guerre qui passe par l’assassinat de son propre ego et la capacité de placer les intérêts du plus grand nombre au dessus des siens. Et aussi ā l’acceptation d’autrui comme étant une entité ayant une valeur au sein de la société. C’est un travail qui m’a pris beaucoup d’énergie et de temps matériel. J’ai répété la même expérience aux USA (1998-1999) et plus précisément ā l’église de Millbrook de Raleigh, dont le Pasteur Bouassa, un compatriote gabonais en avait la charge. J’ai su faire la refondation et la restructuration de cette institution sans causer des divisions qui autrefois étaient légion. Pour vérifier cette information, je demanderais ā mon frère Christian de rentrer en contact avec ce dernier. Je crois que Christian devait avoir son email. Une fois encore, c’est au prix des gros sacrifices que j’avais pu sauver l’église de Dieu. Voila mes chers compatriotes les quelques raisons qui me conduisent ā croire que nous pouvons transcender, tuer nos egos pour la survie de notre chère patrie. Mais je voudrais compter sur votre support collectif avant de me lancer dans cette aventure si difficile mais réalisable. Prenez-en tout le temps d’y réfléchir et faites moi signe au moment opportun. Je sais compter sur vous tous pour montrer ā la face du monde que les gabonais savent aussi se parler comme un seul Homme lorsqu’il s’agit des intérêts supérieurs de notre nation. Fraternellement, Guy Roger Biwagou Biwagou Président, FUCR From protected at no-log.org Wed Dec 3 22:42:53 2008 From: protected at no-log.org (M2005) Date: Wed, 03 Dec 2008 22:42:53 -0500 Subject: [BDPalabres] Re : Un message aux Gabonais. Message-ID: Sylvain Bonjour J'essaye de ne pas trop intervenir dans vos débats parce que je souhaite ne plus etre impliqué dans la politique gabonaise, pour l'instant. Malheureusement (ou heureusement pour cette fois ci), je recois vos mails malgré moi. Malheureusement aussi, certaines idees me choquent et je ne peux rester sans reagir. Tu es surement l'un des seuls que je me permets de lire jusqu'au bout, entre guillemets. Pour cela, je te felicite. Le point sur le quel je ne suis pas d'accord avec toi est cette tendance a faire de Leon Mba un saint. A ce rythme, dans 40 ans, il se trouvera quelqu'un pour dire du bien d'Omar Bongo, sans que personne ne reagisse, seulement parce qu'en mourrant, on obtient une nouvelle virginité. 1- Léon Mba n'a pas laissé un de ces fils comme président parce qu'il n'etait qu'un président honorifique et que tout était décidé par la France et les Francais du gabon. 2- Léon Mba n'a pas choisi Omar Bongo, il lui a été imposé. Comme lui meme par le passé. Pour la petite histoire gabonaise, vite oubliée, c'est Jean Hilaire Aubame qui aurait du etre le premier président des Gabonais, si on avait respecté le verdict des urnes. 3- Omar Bongo a de fait aussi été imposé aux Gabonais en devenant Vice-Président, un poste créé de toutes pieces par les constitutionalistes francais pour faire une transition anticonstitutionelle. 4- Omar Bongo n'avait pas les competences si ce n'est les competences d'etre un bon agent (pas secret du tout) francais (donc dévoué à son maitre, corps et ame), et une bonne marionette. 5- Bongo ne nous doit rien. Il faut arreter de dire "Bongo doit comprendre". Si c'etait le cas, Bongo aurait compris depuis et ce serait tiré une balle il y a deja plus de 40 ans quand il a compris qu'il etait le premier frein au developpement du Gabon. Désolé, j'ai tendance à m'emporter quand on trouve une once de qualité à ce monsieur. Meme si je sais que c'est ton coté chrétien qui te donne cette vision. Pour finir, pour ceux qui croient encore au Pere Noel, ni la France, ni les Etats Unis d'Obama, ni meme l'ONU, ne nous aideront à faire partir Bongo et sa clique. Nous sommes seuls dans ce combat. Bongo et sa bande arrangent beaucoup de grandes puissances. Quand je dis "nous", ce sont les Gabonais. Personne ne nous aidera. Il faut que nous les Gabonais nous apprenons à mériter mieux que ceux qu'on nous sert depuis l'independance. Il faut qu'on face preuve d'imagination, d'inovation, d'originalité et pas juste reproduire des schemas et des méthodes déja éculés. Et surtout qu'on tienne compte de notre experience, de notre histoire. Quand je regarde votre liste de distribution, je me rends compte que c'est toujours le cas: on ne tient pas compte de notre histoire, de nos experiences; et on continue de foncer comme en 40, la Fleur au fusils. Je suis désolé d'avoir été aussi long. Patriotiquement et Amicalement M2005 PS: svp, retirez moi des listes. Je ne suis pas politicien, juste un gabonais anonyme parmi tant d'autres. Sylvain Ndong a écrit : > > Frères et Sœurs Gabonais. > > > > Les pensées révélées par Ali Bongo, dans le compte-rendu établi lors de l’hospitalisation de son « père » du 1er au 2 novembre 2008, à l’hôpital militaire de Libreville, me semblent pourtant bien connues de tous les gabonais ! > > > > Le problème n’est donc pas de les redécouvrir ici, sous forme de scoop, comme étant un fait nouveau. > > > > Le problème, me semble-t-il, reste, en tout cas pour Tout Gabonais averti, de comprendre, et surtout d’expliquer, la dangerosité d’un scénario dans lequel un frère ou une sœur gabonais, adoptif ou légitime, peu importe, viendrait à HÉRITER du trône de notre République à tous, le GABON ! > > > > Frères, Sœurs, > > > > Léon Mba, Fang de l’Estuaire, a-t-il laissé le pouvoir à son fils, ou à un quelconque autre membre de ses « monedzang » Fang de l’Estuaire, Woleu-Ntem, Ogooué Ivindo ou Moyen-Ogooué ? > > > > Non, amis et camarades Gabonais ! > > > > Léon Mba, avant que de rendre l’âme à Dieu, à l’hôpital Bichat Claude Bernard à Paris, a volontairement DIT et ÉCRIT à tous les Gabonais, à travers les lignes de notre vierge Constitution de 1958, que le Frère Gabonais, qui lui semblait être le plus à même de poursuivre notre programme national « Gabon D’Abord », n’était, ni plus ni moins, qu’un jeune GABONAIS de 32 ans, dont les compétences lui semblaient méritantes pour la destinée d’un Peuple en attente d’une Union, d’un Travail, d’une Justice et d’un progrès pour TOUS : Albert Bernard Bongo. > > > > De ce fait, pour honorer la Mémoire du Premier Président de notre Pays et Poursuivre l’œuvre Républicaine amorcée, le Président Bongo se doit de laisser au PEUPLE GABONAIS, le SOIN de se choisir Lui-même Un Président, selon ses aspirations. > > > > L’hérédité présidentielle, telle qu’elle se dessine, serait une offense irréversible à le Mémoire de nos Pères, et aux attentes fondamentales de TOUT Le peuple Gabonais. > > > > Ce message se veut simplement être l’Expression d’une Conscience populaire diffuse, silencieuse, cosmique..., mais potentiellement destructrice et chaotique, dans une éventuelle application désordonnée de son Dessein. > > > > C’est au président Bongo, et à ses différents conseillers, de le comprendre dès à présent. > > > > Sylvain NDONG From protected at yahoo.fr Sun Dec 7 11:07:23 2008 From: protected at yahoo.fr (Hanaël Nat) Date: Sun, 07 Dec 2008 16:07:23 -0000 Subject: Sans objet Message-ID: Gabon : T.D.R un Ministère au service Dieu. Message-Id: Sender: Date: Sun, 07 Dec 2008 11:07:23 -0500 X-Mailman-Approved-At: Sun, 07 Dec 2008 11:15:47 -0500 Subject: [BDPalabres] article de presse X-BeenThere: bdpalabres at bdpgabon.org X-Mailman-Version: 2.1.11.cp2 Precedence: list Reply-To: Forum Palabres - BDP-Gabon Nouveau X-List-Received-Date: Sun, 07 Dec 2008 16:07:23 -0000 Libreville, le 02 / 12 / 08 (GDAA) – Huit ans après sa création le groupe T.D.R (Temps De Rafraîchissement) a définitivement conquis l’espace musical gospel au Gabon. L’album « Adonaï le septième jour » en est la parfaite illustration Ce succès est le fruit de la foi que les membres de ce ministère révélé le 22 décembre 1990 ont mis en Jésus – Christ en servant Dieu par la louange et l’adoration. Ils espèrent ainsi intercéder chaque jour en faveur des solutions aux problèmes qui minent l’humanité. Jean Rémy IPANDI, un ancien braqueur habitant le quartier Kinguélé dans le troisième arrondissent de Libreville affirme être changé après avoir écouté un titre du septième album de T.D.R intitulé « Adonaï le septième jour », enregistré au studio Chic Duplication de Rafaël Fernandez en France, en 2007. « La première fois que j’ai écouté la musique de T.D.R remonte à Janvier 2007 sur radio Emergence lors du passage du groupe à la principale édition d’information de 14h. J’avais été touché par la façon dont ce groupe rend hommage à Dieu à travers cette ses chansons », a-t-il expliqué. «En méditant sur ma vie, j’ai compris que j’étais sur une mauvaise voie. Deux mois plus tard j’ai entièrement confié ma vie à Dieu afin d’être un modèle pour ma famille et ceux qui m’ont connus autrefois », a – t – il conclu. Les personnes convaincues par les chants de T.D.R que Jésus – Christ est le Seigneur et le Sauveur de l’humanité et qui souhaitent servir Dieu par la louange et l’adoration peuvent s’entretenir avec ses membres qui se réunissent tout les lundis et dimanches au siège sociale du groupe sis derrière la mairie du premier arrondissement de Libreville. De là, ils bénéficieront des enseignements indispensables pour raffermir leur foi, louer et rendre grâce à Dieu. « Servir Dieu par la louange et l’adoration, constituent des armes puissantes pour T.D.R afin de ramener les âmes égarées au Seigneur Jésus – Christ tel que le recommande les saintes écritures », a déclaré Isabelle Liwega, une chantre du groupe. Crée en 2000 par le Docteur Camille M'BIKA suite à une révélation reçu le 22 décembre 1990, le groupe T.D.R a à son actif sept albums en l’honneur de Dieu. TDR est extrait du chapitre 3 du livre des actes des apôtres au verset 20 « afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus – Christ ». Dans le cadre de sa mission ecclésiastique, T.D.R soutien les églises en prestant gratuitement lors des cultes. Ludovic aubin NONO © Copyright Gabon D'Abord Actualités From protected at yahoo.fr Sun Dec 7 11:08:23 2008 From: protected at yahoo.fr (Christian MAYANDJI) Date: Sun, 07 Dec 2008 11:08:23 -0500 Subject: [BDPalabres] Re : l'avenir du Gabon Message-ID: Alice, Comment fais tu pour ne pas respecter les compétences des autres. Tu as fais une thèse sur la production du maïs. Pourtant à notre connaissance, tu ne collabores actuellement dans aucun laboratoire de recherche; tu ne mènes aucune recherche à compte propre dans ton domaine de spécialisation. Quant à ton effort de vulgarisation des techniques agricoles, elle n'apparait nulle part dans ton blog ou iailleurs. Malgré les difficultés auxquelles Isidore s'est heurté, il s'est toujours battu pour valoriser ses compétences dans son domaine de spécialisation et avec des résultats probants. J'ai eu à gouter des produits que Isidore a mis au point et même à les distribuer au près de la population française. Ces produits ont été appreciés. J'ai visité le laboratoire où Isidore exerce depuis quelques années au Gabon et j'ai vu les specimens sur lesquelles ils travaillent. J'ai rencontré ses collègues et collaborateurs. Isidore participe aux colloques scientifiques organisées par les chercheurs de la CEMAC ainsi qu'à des émissions de télévision au cours desquelles il explique le bien fondé des recherches au Gabon. Isidore est en train de (re)démarrer un travail de fond, je le soutiens et à appelle d'autres gabonais à porter leur attention aux compte rendu des travaux communiqués dans la lettre du point focal. Ce bulletin est sans doute l'une des râres initiatives que certains de nos compatriotes ont lancé pour nous rapprocher de leurs travaux scientifiques. Il faut le considérer au même titre que le bulletin gabonik sur les problèmes économiques et sociaux. C'est la voie que nous devons suivre si nous voulons parler sérieusement des enjeux de notre développement. Je ne sais pas ce qu'il faut faire - en dehors du fait d'être fang - pour trouver grâce aux yeux de Mme Alice Félicité VINCENT. S'il vous plait, laissez nous poursuivre note voie. Si vous vous en sentez capable, faites comme Isidore. Battez vous pour vous dotez des moyens privés - ou publics - pour faire comme lui, sinon passez votre chemin. Vous avez connu Isidore à Rosny. Vous vous êtes faite à l'idée qu'il allait s'y laisser enterrer. Vous vous êtes trompé. Il est rentré au Gabon et il travaille dans le domaine où ses compétences s'expriment au mieux, au CENAREST. Laissez le poursuivre son chemin et permettez à ceux qui s'interessent à cette voie d'y participer. Alice, vous vous êtes fermé la porte du monde scientifique et du développement. Vous avez choisi la voie de la survie. D'autres ont fait d'autres choix et respectez le!!! n'empêchez à d'autres le soin d'y poursuivre leurs parcours. Ne vous en déplaise, le présent et l'avenir du développement du Gabon passe par les efforts des personnes comme Isidore. En fait, je ne veux même plus avoir des échanges avec vous. Je vous trouve stérile, nuisible pour la diaspora et pour l'ensemble des partisans du changement. En fait, je me demande souvent si vous n'êtes pas un agent infiltré pour causer le plus de tord possible à tous ceux qui veulent progresser. Vous vous targuez de formations élevés et vous passez votre temps à dénigrer ceux qui ne participent pas à votre entreprise de destruction. Vous devez avoir un esprit satanique!!!... Je ne vous salue pas. MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE --- En date de : Jeu 4.12.08, Alice Vincent a écrit : De: Alice Vincent Objet: [BDPalabres] Re : l'avenir du Gabon À: bdpalabres at bdpgabon.org Date: Jeudi 4 Décembre 2008, 4h20 ___________________________________________________________ Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. ___________________________________________________________ Eh Ben, à couper le soufle ! Isidore comment est-tu devenu chercheur ? Le point Focal, les informations de découvertes, c'est une toglaise et d'autres scientifiques qui ont fait des découverts sur les hybrides de riz. C'est une feuille de choux synthétique qui reprend les travaux en cours au CENAREST point barre ! En tant que agronome de formation avec une thèse sur la production maisicole dans la province de l'estuaire. Je suis scientifique vulgarisatrice auprès des agriculteurs. J'adore la vérité ! Pas le blabla FV De : Christian MAYANDJI À : bdpalabres at bdpgabon.org Envoyé le : Mardi, 2 Décembre 2008, 16h10mn 44s Objet : [BDPalabres] Re : l'avenir du Gabon ___________________________________________________________ Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. ___________________________________________________________ Mon cher frère BIWAGOU, Je crois que toutes les bonnes volontés sont à prendre pour favoriser le rapprochement. Il faut savoir où on va, comment?... Je voudrais te féliciter pour avoir commencé l'implantation nationale de ton parti. Je crois que ton équipe, et sans doute toi-même, aura sans doute besoin de véhicules pour faire votre tournée par voie terrestre sur l'ensemble du territoire gabonais. Mon car Renault pourra faire l'affaire avec ses 40 places. N'hésite pas à me contacter à cet effet et suffisamment tôt (un à deux mois à l'avance) pour le rendre disponible et opérationnel. Cette proposition est évidemment valable pour les autres candidats politiques. En ce qui concerne l'avenir du Gabon, je dois vous dire que je suis complètement hors jeu lorsqu'il s'agit de parler de combinaisons politiques et de batailles électorales. Je n'ai jamais su ni voulu le faire à l'université. Pendant mon passage au PGP France, je m'en suis tenu à mettre mes locaux à disposition et à participer à l'animation de réunions sur des thèmes préalablement définis et méticuleusement préparés. j'ai aussi porté la contradiction lors des réunions politiques d'autres partis, notamment celles du PDG et du RNB. Sorti de ce cadre, ce sont les sables mouvants pour moi : je ne sais pas me battre avec le couteau entre les dents et je ne le souhaite pas car, à mon avis l'enjeu n'en vaut pas la chandelle. J'ai toujours laissé cela à ceux qui s'y sentent à l'aise depuis 1990 et ma position ne change pas fondamentalement au fil des années. Je collabore actuellement et activement avec deux entités : - l'Office pour le Développement de Mounana : en tant que chargé d'étude et de développement, j'ai conçu un modèle de développement local à partir d'une enquête de terrain qui a permis de recenser près de 300 micro-projets et à partir du programme politique présenté par l'ancienne équipe municipale ; J'ai préparé la planification de ces micro-projets, l'estimation des coûts et la démarche de recherches de financement. Nous avons d'ailleurs commencé à mettre en pratique notre plan de financement sur fonds propres et sur fonds d'emprunts par le micro-fiancement des activités de quelques micro-entreprenneurs et la mise en place de quelques activités propres. C'est ma façon de faire la politique en travaillant sur le fonds. c'est ma façon de faire la politique avec l'espoir de produire des effets tangibles. Je ne sais pas faire autrement. Je vous apporterai aussi des collaborations similaires si vous avez prévu de repondre de la manière plus concrète aux attentes des populations de chaque collectivités territoriale du Gabon. Nous sommes tous formés pour cela et je crois que c'est là que nos compatriotes nous attendent. - l'Action pour la Culture et la Science en Afrique : pour repondre à des besoins de reflexion plus nationales ou même internationales. M. MBINA Isidore est le promoteur de l'ACSA, également représentant en France de l'Alliance Démocratique et Républicaine (ADERE), chercheur au CENAREST et - à ce titre - rédacteur du Point Focal CEMAC. Avec M. Isidore MBINA, nous travaillons à identifier les champs d'application des recherches menées dans les sciences biologiques, agronomique, économique, socioéconomie, économie rurale, chimie-physique des sols, géographie et aux possibilités de construire des filières de développement économique pour le Gabon ou les pays de la CEMAC-CEEAC. En fait, nous élaborons des projets d'exploitation et agricoles ou de production agro-alimentaire ou agro-industrielle. Nous travaillons également sur les possibilités d'application des NTIC à ces différents domaines d'activités. Les concepts sont définis depuis longtemps et nous travaillons actuellement sur les aspects de développement, à savoir * études de marché, * dimensionnement des structures de production et composition des processus nécessaires à la valorisation de ces produits, * identification des fournisseurs, choix des équipements et des consommables, et estimation des coûts, * planification et financement des projets d'installation et de mise en exploitation, choix des structures juridiques. Il va de soi que cela ne va pas sans prendre en considération les risques commerciaux et politiques ainsi que la stratégie des garanties et cautionnements aussi bien au niveau local qu'international. Dans ces domaines portant plutôt sur des enjeux économiques, ma structure MANGASS MANAGEMENT ET INDUSTRIES et ACSA seront à même de vous apporter une contribution utile pour l'élaboration de programme alternatif. J'ai également établis quelques contacts avec l'association des managers gabonais de la diaspora ainsi qu'avec la responsable de l'association Raphael qui mobilise les femmes entreprenantes du Gabon. Je m'app^rete à intervenir sur la commune de Nanterre dans le cadre d'un programme de sensibilisation à l'entrepreunariat. Je ne peux que vous apporter des contributions techniques dans le cadre de ces structures. Il vous appartiendra d'en faire des slogans politiques. Cordialement. MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE --- En date de : Dim 30.11.08, Guy Biwagou-B a écrit : De: Guy Biwagou-B Objet: l'avenir du Gabon À: "Sylvain Ndong" "Angoue Malekou" Cc: "Christian Mayandji" Date: Dimanche 30 Novembre 2008, 7h09 30 Novembre 2008 Bonjour chers frères, Comme nous le savons, nous avons été tous interpellés par certains de nos compatriotes pour plancher sur l’après Bongo. C’est dans cette optique que je me permets de vous saisir aujourd’hui. Je serai très court et précis pour mieux faire passer mon message. Je voudrais bien prendre l’initiative d’appeler tout le monde pour composer ensemble. Mais avec la seule garantie que je serai soutenu par mes pairs jusqu’au bout de ma logique.. Ce travail de rassemblement, je l’ai fait quand j’assumais les responsabilités de président l’Association des Ressortissants de la Doutsila (ARD), entre 1993 et 1996. La tache n’était pas aisée au regard des relations tendues ou froides qui existaient entre les fils de cette contrée, au soir de la conférence nationale. La politique avait divisé l’indivisible. C’est pour cette raison que j’avais fait de l’Unité au sein de la Doutsila mon cheval de bataille lors de mon passage ā la tête de l’ARD. Richrad Moulomba, son ancien directeur de campagne (Mboumba Moulambou), et Mboumb King peuvent vous dire que j’avais réussi ā ramener la majorité des fils et filles du Département autour d’une même table pour parler de l’avenir de cette partie du Gabon. Mais au prix de quel effort ! Mais ce succès je le dois d’abord ā la bonne volonté des uns et des autres ā enterrer la hache de guerre qui passe par l’assassinat de son propre ego et la capacité de placer les intérêts du plus grand nombre au dessus des siens. Et aussi ā l’acceptation d’autrui comme étant une entité ayant une valeur au sein de la société. C’est un travail qui m’a pris beaucoup d’énergie et de temps matériel. J’ai répété la même expérience aux USA (1998-1999) et plus précisément ā l’église de Millbrook de Raleigh, dont le Pasteur Bouassa, un compatriote gabonais en avait la charge. J’ai su faire la refondation et la restructuration de cette institution sans causer des divisions qui autrefois étaient légion. Pour vérifier cette information, je demanderais ā mon frère Christian de rentrer en contact avec ce dernier. Je crois que Christian devait avoir son email. Une fois encore, c’est au prix des gros sacrifices que j’avais pu sauver l’église de Dieu. Voila mes chers compatriotes les quelques raisons qui me conduisent ā croire que nous pouvons transcender, tuer nos egos pour la survie de notre chère patrie. Mais je voudrais compter sur votre support collectif avant de me lancer dans cette aventure si difficile mais réalisable. Prenez-en tout le temps d’y réfléchir et faites moi signe au moment opportun. Je sais compter sur vous tous pour montrer ā la face du monde que les gabonais savent aussi se parler comme un seul Homme lorsqu’il s’agit des intérêts supérieurs de notre nation. Fraternellement, Guy Roger Biwagou Biwagou Président, FUCR From protected at africdossiers.com Sun Dec 7 11:10:31 2008 From: protected at africdossiers.com (Ester Minamekwe-Tumba) Date: Sun, 07 Dec 2008 11:10:31 -0500 Subject: [BDPalabres] honte à gabao.....honte aux gabonais Message-ID: honte à Gabao...honte aux gabonais...malheur (eux) gabonais ! bongo vous a tous piégé, depuis toujours il vous a toujours piégé.... et vous ne le sav(i)ez même pas !!!! si tu es gabonais, si tu es né au Gabon.... que tu sois fang, punu, ndzébi, massango, akélé, avindji, vili, galoa, mpongwé, obamba... si tu as bu ce jour une quelconque boisson fabriquée par la so.bra.ga de libreville, de port-gentil, d'oyem ou de franceville, au gabon.... régab, djino, sovibor, mabuela, andza.... si tu as bu l'eau des chateaux d'eau de s.e.e.g et d'andza, alors tu es foutu cher frère, chere soeur gabonaise... les marabouts de bongo ont donné à leurs travailleurs de la seeg, d'andza et de sobraga lbv, pog, oyem et fville, les potions (mélange de sang, chair, urine, eau des cadavres et les bcp d'herbes) pour mélanger avec l'eau à boire et l'eau des boissons. c'est ce secret qui a piégé édith Sassou.... son père a envoyé sa fille pour savoir comment Bongo faisait pour faire endormir les gabonais... sa fille a été piégé, les fètiches de Bongo l'ont rendu mongole.... vous ne la verrez plus à la télé... Edith a été puni pour avoir vu et dévoilé ce SECRET !!!! gabonais, soignez-vous, ne buvez plus la régab et les boissons de gabon. buvez les vins de palme et l'eau de la rivière ou évian pour les mamadous.... TOP SECRET !!!!!!!!!! From protected at yahoo.fr Sun Dec 7 11:12:24 2008 From: protected at yahoo.fr (Christian MAYANDJI) Date: Sun, 07 Dec 2008 11:12:24 -0500 Subject: [BDPalabres] Fw : Ethiopie : des experts réfléchissent à une politique de réforme foncière de l’Afrique Message-ID: A lire avec attention, Le système de repartition des richesses dépend largement du régime de la propriété privée et notamment de la propriété foncière. En fait, la modification du sytème d'accès à la propriété a vocation à jouer un rôle plus décisif - en profondeur - que les divers changements de gouvrnements. Cela dit, il est important que le gouvenement change et qu'y accède des femmens et des hommes plus soucieux du respect du droit. MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE * Message d'accompagnement : Ethiopie : des experts réfléchissent à une politique de réforme foncière de l’Afrique http://fr.news.yahoo.com/34/20081205/tfr-ethiopie-des-experts-reflechissent-u-2d8b7e3.html From protected at yahoo.fr Wed Dec 10 08:42:55 2008 From: protected at yahoo.fr (Alice Vincent) Date: Wed, 10 Dec 2008 08:42:55 -0500 Subject: [BDPalabres] Re : Lot BDPalabres, Vol 131, Parution 1 Message-ID: Monsieur l'autre, Le Projet Ciam au Gabon j'ai mis ma pierre à l'édifice. Si les incapables qui ne savent pas gérer, mais savent détourner l'argent, c'est pas de ma faute. Vulgarisatrice et chercheur trouver votre erreur. Je suis actuellement dans un domaine qui me passionne, je gère une équipe de 30 personnes, contrairement à vous, qui est seul ! Je sais tout simplement que c'est une togolaise qui a fait des découvertes sur les hybrides du riz du Gabon, je suis navrée. Je suis une simple citoyenne qui veut que la vérité, rien que la vérité ! Le plagia ressemble au pillage des idées des autres point barre ! En plus je n'ai pas de parents à la vice-présidence de la république, ou tout est possible ! Vous n'êtes pas constant, vous tournez au gré du vent, en proposant vos services à tout vent ! En posant des questions ridicules. Comme un espion en collecte d'information. J'ai voyagé beaucoup ! Je sais débusqué des espions, c'est la raison laquelle vous me traitez de satanique ! Jésus Christ aussi a été traité de Benzébu parcequ'il disait la vérité aux peuples. Rodrigue a demandé qu'on travaille sur un communiqué, qu'aviez fait ? Rien , ke dal ke y a ka faire Sylvain, Or vous étiez le premier à monter au créneau pour saboter l'intiative, raison invoqué, c'est inutile. Je tiens à remercier et à rendre un hommage au vrai Gabonais de la diaspora pour la réalisation de la vidéo. Dénigrer par tes amis ! Moi je suis le roc ! Je suis cartésienne. Mon blog ce sont les réflexions du Cercle UNIFANG, et non les copier-coller Crée un blog Mangass et Consort comme tout le monde, c'est gratuit ! Je suis navrée de vous donner des migraines monsieur l'autre ! Vous n'êtes pas content ! Prenez une corde comme Judas Iscariote. De : "bdpalabres-request at bdpgabon.org" À : bdpalabres at bdpgabon.org Envoyé le : Dimanche, 7 Décembre 2008, 18h00mn 01s Objet : Lot BDPalabres, Vol 131, Parution 1 Envoyez vos messages pour la liste BDPalabres à bdpalabres at bdpgabon.org Pour vous (dés)abonner par le web, consultez http://bdpgabon.org/mailman/listinfo/bdpalabres_bdpgabon.org ou, par email, envoyez un message avec 'help' dans le corps ou dans le sujet à bdpalabres-request at bdpgabon.org Vous pouvez contacter l'administrateur de la liste à l'adresse bdpalabres-owner at bdpgabon.org Si vous répondez, n'oubliez pas de changer l'objet du message afin qu'il soit plus spécifique que "Re: Contenu du digest de BDPalabres..." ___________________________________________________________ Resumé des messages - Liste BDPalabres - BDP-Gabon Nouveau ___________________________________________________________ Forum BDPalabres par email: POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. ___________________________________________________________ Thèmes du jour : 1. article de presse (Hanaël Nat) 2. Re : l'avenir du Gabon (Christian MAYANDJI) 3. honte à gabao.....honte aux gabonais (Ester Minamekwe-Tumba) 4. Fw : Ethiopie : des experts réfléchissent à une politique de réforme foncière de l’Afrique (Christian MAYANDJI) ---------------------------------------------------------------------- Message: 1 Date: Sun, 07 Dec 2008 11:07:23 -0500 From: Hanaël Nat Subject: [BDPalabres] article de presse To: bdpalabres at bdpgabon.org Message-ID: Libreville, le 02 / 12 / 08 (GDAA) – Huit ans après sa création le groupe T.D.R (Temps De Rafraîchissement) a définitivement conquis l’espace musical gospel au Gabon. L’album « Adonaï le septième jour » en est la parfaite illustration Ce succès est le fruit de la foi que les membres de ce ministère révélé le 22 décembre 1990 ont mis en Jésus – Christ en servant Dieu par la louange et l’adoration. Ils espèrent ainsi intercéder chaque jour en faveur des solutions aux problèmes qui minent l’humanité. Jean Rémy IPANDI, un ancien braqueur habitant le quartier Kinguélé dans le troisième arrondissent de Libreville affirme être changé après avoir écouté un titre du septième album de T.D.R intitulé « Adonaï le septième jour », enregistré au studio Chic Duplication de Rafaël Fernandez en France, en 2007. « La première fois que j’ai écouté la musique de T.D.R remonte à Janvier 2007 sur radio Emergence lors du passage du groupe à la principale édition d’information de 14h. J’avais été touché par la façon dont ce groupe rend hommage à Dieu à travers cette ses chansons », a-t-il expliqué. «En méditant sur ma vie, j’ai compris que j’étais sur une mauvaise voie. Deux mois plus tard j’ai entièrement confié ma vie à Dieu afin d’être un modèle pour ma famille et ceux qui m’ont connus autrefois », a – t – il conclu. Les personnes convaincues par les chants de T.D.R que Jésus – Christ est le Seigneur et le Sauveur de l’humanité et qui souhaitent servir Dieu par la louange et l’adoration peuvent s’entretenir avec ses membres qui se réunissent tout les lundis et dimanches au siège sociale du groupe sis derrière la mairie du premier arrondissement de Libreville. De là , ils bénéficieront des enseignements indispensables pour raffermir leur foi, louer et rendre grâce à Dieu. « Servir Dieu par la louange et l’adoration, constituent des armes puissantes pour T.D.R afin de ramener les âmes égarées au Seigneur Jésus – Christ tel que le recommande les saintes écritures », a déclaré Isabelle Liwega, une chantre du groupe. Crée en 2000 par le Docteur Camille M'BIKA suite à une révélation reçu le 22 décembre 1990, le groupe T.D.R a à son actif sept albums en l’honneur de Dieu. TDR est extrait du chapitre 3 du livre des actes des apôtres au verset 20 « afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus – Christ ». Dans le cadre de sa mission ecclésiastique, T.D.R soutien les églises en prestant gratuitement lors des cultes. Ludovic aubin NONO © Copyright Gabon D'Abord Actualités ------------------------------ Message: 2 Date: Sun, 07 Dec 2008 11:08:23 -0500 From: Christian MAYANDJI Subject: [BDPalabres] Re : l'avenir du Gabon To: bdpalabres at bdpgabon.org Message-ID: Alice, Comment fais tu pour ne pas respecter les compétences des autres. Tu as fais une thèse sur la production du maïs. Pourtant à notre connaissance, tu ne collabores actuellement dans aucun laboratoire de recherche; tu ne mènes aucune recherche à compte propre dans ton domaine de spécialisation. Quant à ton effort de vulgarisation des techniques agricoles, elle n'apparait nulle part dans ton blog ou iailleurs. Malgré les difficultés auxquelles Isidore s'est heurté, il s'est toujours battu pour valoriser ses compétences dans son domaine de spécialisation et avec des résultats probants. J'ai eu à gouter des produits que Isidore a mis au point et même à les distribuer au près de la population française. Ces produits ont été appreciés. J'ai visité le laboratoire où Isidore exerce depuis quelques années au Gabon et j'ai vu les specimens sur lesquelles ils travaillent. J'ai rencontré ses collègues et collaborateurs. Isidore participe aux colloques scientifiques organisées par les chercheurs de la CEMAC ainsi qu'à des émissions de télévision au cours desquelles il explique le bien fondé des recherches au Gabon. Isidore est en train de (re)démarrer un travail de fond, je le soutiens et à appelle d'autres gabonais à porter leur attention aux compte rendu des travaux communiqués dans la lettre du point focal. Ce bulletin est sans doute l'une des râres initiatives que certains de nos compatriotes ont lancé pour nous rapprocher de leurs travaux scientifiques. Il faut le considérer au même titre que le bulletin gabonik sur les problèmes économiques et sociaux. C'est la voie que nous devons suivre si nous voulons parler sérieusement des enjeux de notre développement. Je ne sais pas ce qu'il faut faire - en dehors du fait d'être fang - pour trouver grâce aux yeux de Mme Alice Félicité VINCENT. S'il vous plait, laissez nous poursuivre note voie. Si vous vous en sentez capable, faites comme Isidore. Battez vous pour vous dotez des moyens privés - ou publics - pour faire comme lui, sinon passez votre chemin. Vous avez connu Isidore à Rosny. Vous vous êtes faite à l'idée qu'il allait s'y laisser enterrer. Vous vous êtes trompé. Il est rentré au Gabon et il travaille dans le domaine où ses compétences s'expriment au mieux, au CENAREST. Laissez le poursuivre son chemin et permettez à ceux qui s'interessent à cette voie d'y participer. Alice, vous vous êtes fermé la porte du monde scientifique et du développement. Vous avez choisi la voie de la survie. D'autres ont fait d'autres choix et respectez le!!! n'empêchez à d'autres le soin d'y poursuivre leurs parcours. Ne vous en déplaise, le présent et l'avenir du développement du Gabon passe par les efforts des personnes comme Isidore. En fait, je ne veux même plus avoir des échanges avec vous. Je vous trouve stérile, nuisible pour la diaspora et pour l'ensemble des partisans du changement. En fait, je me demande souvent si vous n'êtes pas un agent infiltré pour causer le plus de tord possible à tous ceux qui veulent progresser. Vous vous targuez de formations élevés et vous passez votre temps à dénigrer ceux qui ne participent pas à votre entreprise de destruction. Vous devez avoir un esprit satanique!!!... Je ne vous salue pas. MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE --- En date de : Jeu 4.12.08, Alice Vincent a écrit : De: Alice Vincent Objet: [BDPalabres] Re : l'avenir du Gabon À: bdpalabres at bdpgabon.org Date: Jeudi 4 Décembre 2008, 4h20 ___________________________________________________________ Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. ___________________________________________________________ Eh Ben, à couper le soufle ! Isidore comment est-tu devenu chercheur ? Le point Focal, les informations de découvertes, c'est une toglaise et d'autres scientifiques qui ont fait des découverts sur les hybrides de riz. C'est une feuille de choux synthétique qui reprend les travaux en cours au CENAREST point barre ! En tant que agronome de formation avec une thèse sur la production maisicole dans la province de l'estuaire. Je suis scientifique vulgarisatrice auprès des agriculteurs. J'adore la vérité ! Pas le blabla FV De : Christian MAYANDJI À : bdpalabres at bdpgabon.org Envoyé le : Mardi, 2 Décembre 2008, 16h10mn 44s Objet : [BDPalabres] Re : l'avenir du Gabon ___________________________________________________________ Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparaîtront une fois modérés. - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email, répondez tout simplement aux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pièces jointes (images, pages, fichiers) pas acceptés. ___________________________________________________________ Mon cher frère BIWAGOU, Je crois que toutes les bonnes volontés sont à prendre pour favoriser le rapprochement. Il faut savoir où on va, comment?... Je voudrais te féliciter pour avoir commencé l'implantation nationale de ton parti. Je crois que ton équipe, et sans doute toi-même, aura sans doute besoin de véhicules pour faire votre tournée par voie terrestre sur l'ensemble du territoire gabonais. Mon car Renault pourra faire l'affaire avec ses 40 places. N'hésite pas à me contacter à cet effet et suffisamment tôt (un à deux mois à l'avance) pour le rendre disponible et opérationnel. Cette proposition est évidemment valable pour les autres candidats politiques. En ce qui concerne l'avenir du Gabon, je dois vous dire que je suis complètement hors jeu lorsqu'il s'agit de parler de combinaisons politiques et de batailles électorales. Je n'ai jamais su ni voulu le faire à l'université. Pendant mon passage au PGP France, je m'en suis tenu à mettre mes locaux à disposition et à participer à l'animation de réunions sur des thèmes préalablement définis et méticuleusement préparés. j'ai aussi porté la contradiction lors des réunions politiques d'autres partis, notamment celles du PDG et du RNB. Sorti de ce cadre, ce sont les sables mouvants pour moi : je ne sais pas me battre avec le couteau entre les dents et je ne le souhaite pas car, à mon avis l'enjeu n'en vaut pas la chandelle. J'ai toujours laissé cela à ceux qui s'y sentent à l'aise depuis 1990 et ma position ne change pas fondamentalement au fil des années. Je collabore actuellement et activement avec deux entités : - l'Office pour le Développement de Mounana : en tant que chargé d'étude et de développement, j'ai conçu un modèle de développement local à partir d'une enquête de terrain qui a permis de recenser près de 300 micro-projets et à partir du programme politique présenté par l'ancienne équipe municipale ; J'ai préparé la planification de ces micro-projets, l'estimation des coûts et la démarche de recherches de financement. Nous avons d'ailleurs commencé à mettre en pratique notre plan de financement sur fonds propres et sur fonds d'emprunts par le micro-fiancement des activités de quelques micro-entreprenneurs et la mise en place de quelques activités propres. C'est ma façon de faire la politique en travaillant sur le fonds. c'est ma façon de faire la politique avec l'espoir de produire des effets tangibles. Je ne sais pas faire autrement. Je vous apporterai aussi des collaborations similaires si vous avez prévu de repondre de la manière plus concrète aux attentes des populations de chaque collectivités territoriale du Gabon. Nous sommes tous formés pour cela et je crois que c'est là que nos compatriotes nous attendent. - l'Action pour la Culture et la Science en Afrique : pour repondre à des besoins de reflexion plus nationales ou même internationales. M. MBINA Isidore est le promoteur de l'ACSA, également représentant en France de l'Alliance Démocratique et Républicaine (ADERE), chercheur au CENAREST et - à ce titre - rédacteur du Point Focal CEMAC. Avec M. Isidore MBINA, nous travaillons à identifier les champs d'application des recherches menées dans les sciences biologiques, agronomique, économique, socioéconomie, économie rurale, chimie-physique des sols, géographie et aux possibilités de construire des filières de développement économique pour le Gabon ou les pays de la CEMAC-CEEAC. En fait, nous élaborons des projets d'exploitation et agricoles ou de production agro-alimentaire ou agro-industrielle. Nous travaillons également sur les possibilités d'application des NTIC à ces différents domaines d'activités. Les concepts sont définis depuis longtemps et nous travaillons actuellement sur les aspects de développement, à savoir * études de marché, * dimensionnement des structures de production et composition des processus nécessaires à la valorisation de ces produits, * identification des fournisseurs, choix des équipements et des consommables, et estimation des coûts, * planification et financement des projets d'installation et de mise en exploitation, choix des structures juridiques. Il va de soi que cela ne va pas sans prendre en considération les risques commerciaux et politiques ainsi que la stratégie des garanties et cautionnements aussi bien au niveau local qu'international. Dans ces domaines portant plutôt sur des enjeux économiques, ma structure MANGASS MANAGEMENT ET INDUSTRIES et ACSA seront à même de vous apporter une contribution utile pour l'élaboration de programme alternatif. J'ai également établis quelques contacts avec l'association des managers gabonais de la diaspora ainsi qu'avec la responsable de l'association Raphael qui mobilise les femmes entreprenantes du Gabon. Je m'app^rete à intervenir sur la commune de Nanterre dans le cadre d'un programme de sensibilisation à l'entrepreunariat. Je ne peux que vous apporter des contributions techniques dans le cadre de ces structures. Il vous appartiendra d'en faire des slogans politiques. Cordialement. MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE --- En date de : Dim 30.11.08, Guy Biwagou-B a écrit : De: Guy Biwagou-B Objet: l'avenir du Gabon À: "Sylvain Ndong" "Angoue Malekou" Cc: "Christian Mayandji" Date: Dimanche 30 Novembre 2008, 7h09 30 Novembre 2008 Bonjour chers frères, Comme nous le savons, nous avons été tous interpellés par certains de nos compatriotes pour plancher sur l’après Bongo. C’est dans cette optique que je me permets de vous saisir aujourd’hui. Je serai très court et précis pour mieux faire passer mon message. Je voudrais bien prendre l’initiative d’appeler tout le monde pour composer ensemble. Mais avec la seule garantie que je serai soutenu par mes pairs jusqu’au bout de ma logique.. Ce travail de rassemblement, je l’ai fait quand j’assumais les responsabilités de président l’Association des Ressortissants de la Doutsila (ARD), entre 1993 et 1996. La tache n’était pas aisée au regard des relations tendues ou froides qui existaient entre les fils de cette contrée, au soir de la conférence nationale. La politique avait divisé l’indivisible. C’est pour cette raison que j’avais fait de l’Unité au sein de la Doutsila mon cheval de bataille lors de mon passage Ä� la tête de l’ARD. Richrad Moulomba, son ancien directeur de campagne (Mboumba Moulambou), et Mboumb King peuvent vous dire que j’avais réussi Ä� ramener la majorité des fils et filles du Département autour d’une même table pour parler de l’avenir de cette partie du Gabon. Mais au prix de quel effort ! Mais ce succès je le dois d’abord Ä� la bonne volonté des uns et des autres Ä� enterrer la hache de guerre qui passe par l’assassinat de son propre ego et la capacité de placer les intérêts du plus grand nombre au dessus des siens. Et aussi Ä� l’acceptation d’autrui comme étant une entité ayant une valeur au sein de la société. C’est un travail qui m’a pris beaucoup d’énergie et de temps matériel. J’ai répété la même expérience aux USA (1998-1999) et plus précisément Ä� l’église de Millbrook de Raleigh, dont le Pasteur Bouassa, un compatriote gabonais en avait la charge. J’ai su faire la refondation et la restructuration de cette institution sans causer des divisions qui autrefois étaient légion. Pour vérifier cette information, je demanderais Ä� mon frère Christian de rentrer en contact avec ce dernier. Je crois que Christian devait avoir son email. Une fois encore, c’est au prix des gros sacrifices que j’avais pu sauver l’église de Dieu. Voila mes chers compatriotes les quelques raisons qui me conduisent Ä� croire que nous pouvons transcender, tuer nos egos pour la survie de notre chère patrie. Mais je voudrais compter sur votre support collectif avant de me lancer dans cette aventure si difficile mais réalisable. Prenez-en tout le temps d’y réfléchir et faites moi signe au moment opportun. Je sais compter sur vous tous pour montrer Ä� la face du monde que les gabonais savent aussi se parler comme un seul Homme lorsqu’il s’agit des intérêts supérieurs de notre nation. Fraternellement, Guy Roger Biwagou Biwagou Président, FUCR ------------------------------ Message: 3 Date: Sun, 07 Dec 2008 11:10:31 -0500 From: Ester Minamekwe-Tumba Subject: [BDPalabres] honte à gabao.....honte aux gabonais To: bdpalabres at bdpgabon.org Message-ID: honte à Gabao...honte aux gabonais...malheur (eux) gabonais ! bongo vous a tous piégé, depuis toujours il vous a toujours piégé.... et vous ne le sav(i)ez même pas !!!! si tu es gabonais, si tu es né au Gabon.... que tu sois fang, punu, ndzébi, massango, akélé, avindji, vili, galoa, mpongwé, obamba... si tu as bu ce jour une quelconque boisson fabriquée par la so.bra.ga de libreville, de port-gentil, d'oyem ou de franceville, au gabon.... régab, djino, sovibor, mabuela, andza.... si tu as bu l'eau des chateaux d'eau de s.e.e.g et d'andza, alors tu es foutu cher frère, chere soeur gabonaise... les marabouts de bongo ont donné à leurs travailleurs de la seeg, d'andza et de sobraga lbv, pog, oyem et fville, les potions (mélange de sang, chair, urine, eau des cadavres et les bcp d'herbes) pour mélanger avec l'eau à boire et l'eau des boissons. c'est ce secret qui a piégé édith Sassou.... son père a envoyé sa fille pour savoir comment Bongo faisait pour faire endormir les gabonais... sa fille a été piégé, les fètiches de Bongo l'ont rendu mongole.... vous ne la verrez plus à la télé... Edith a été puni pour avoir vu et dévoilé ce SECRET !!!! gabonais, soignez-vous, ne buvez plus la régab et les boissons de gabon. buvez les vins de palme et l'eau de la rivière ou évian pour les mamadous.... TOP SECRET !!!!!!!!!! ------------------------------ Message: 4 Date: Sun, 07 Dec 2008 11:12:24 -0500 From: Christian MAYANDJI Subject: [BDPalabres] Fw : Ethiopie : des experts réfléchissent à une politique de réforme foncière de l’Afrique To: bdpalabres at bdpgabon.org Message-ID: A lire avec attention, Le système de repartition des richesses dépend largement du régime de la propriété privée et notamment de la propriété foncière. En fait, la modification du sytème d'accès à la propriété a vocation à jouer un rôle plus décisif - en profondeur - que les divers changements de gouvrnements. Cela dit, il est important que le gouvenement change et qu'y accède des femmens et des hommes plus soucieux du respect du droit. MANGASS TTC Christian MAYANDJI Démarches-Gestion FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS CONVOYAGE EXPLOITATION VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES EUROPE - AFRIQUE From protected at yahoo.fr Wed Dec 10 08:44:52 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Wed, 10 Dec 2008 08:44:52 -0500 Subject: [BDPalabres] Le Gabon à l’épreuve du pétrole bon marché Message-ID: Le Gabon à l’épreuve du pétrole bon marché 07-12-2008 Le Gabon accuse la chute des cours du pétrole dans sa proposition de loi de Finances 2009. Toutefois, la situation n’est pas alarmante car son endettement a bien baissé cette année et ses réserves sont bonnes. Reste à connaître les arbitrages qui seront faits en accord avec le FMI et la notation pays qui en découlera. Par Bénédicte Chatel, Libreville Les arbitrages financiers auront, sans aucun doute, été à l’ordre du jour des rencontres entre le ministre gabonais des finances et le FMI lors du séjour de Blaise Louembe à Washington la semaine du 16 novembre. L’effondrement des cours du pétrole, la crise financière internationale et le raffermissement du dollar conduisent en effet les autorités à revoir un projet de loi de finances élaboré en septembre et présenté au Parlement il y a un mois. Les données, aujourd’hui, sont radicalement différentes. Les nouvelles hypothèses budgétaires se fondent sur un cours du pétrole fortement revu à la baisse, à 63,7 $ contre les 114,5 $ initialement prévus. Notons que vendredi 21 novembre, le baril passait en dessous de la barre des 50 $ à New York. Un budget qui subit aussi fortement les vicissitudes monétaires, car les prix des trois principaux postes à l’exportation du Gabon – le pétrole, le manganèse et le bois exporté vers l’Asie – s’échangent sur une base dollar sur les marchés mondiaux. Et le billet vert s’est nettement affermi ces derniers mois face à l’euro, et donc au franc CFA. Le budget 2009 serait calculé sur la base d’un taux de change de 436,6 francs pour un dollar. Ainsi, le Gabon, comme tous les autres pays, n’aura pas l’aisance budgétaire initialement anticipée. La loi de finances serait plutôt de l’ordre de 1600 milliards FCFA, soit en nette repli par rapport aux 2600 milliards FCFA initialement escomptés. On revient ainsi au niveau du budget 2008 qui était de 1675 milliards FCFA. Excédents confortables En réalité, Libreville tire relativement bien son épingle du jeu grâce à quatre facteurs. Tout d’abord, les excédents confortables dégagés de la formidable envolée des cours des matières premières en 2007 et début 2008 devraient permettre au pays, selon le FMI, de réduire son endettement international à 15,6% de son PIB d’ici la fin de l’année. De 1163 milliards FCFA versés en paiements d’intérêt et de capital en 2008, ce poste tomberait à 328 milliards FCFA en 2009, expliquant en grande partie la chute de 44% des dépenses budgétaires. Le niveau d’endettement global du Gabon serait de 30% alors que les critères de convergence au sein de la CEMAC sont de 60%. En réalité, le budget qui s’esquisse pour 2009 donne, sans le vouloir, un avant goût de l’ère post-pétrole, avec une chute anticipée de 30% des recettes pétrolières entre 2008 et 2009, tandis que le reste progresserait de 10%. Toutefois, ce retournement de situation sur le marché mondial des matières premières pourrait impacter sa notation et affecter ses conditions de crédit à l’international. Rappelons que le pays a émis, fin 2007, son premier emprunt obligataire international de l’ordre d’un milliard de dollars et sa première émission obligataire sur le marché de la CEMAC de 81,5 milliards FCFA, lui permettant de rembourser une grande partie de sa dette publique bilatérale. En réalité, la crise actuelle aurait comme principale conséquence pour le Gabon un recul plus lent que prévu de son niveau d’endettement, déjà fortement réduit. Le deuxième facteur favorable au Gabon tient au pétrole. Certes, les cours ont chuté, mais ceci serait partiellement compensé par une progression anticipée de 15% de sa production de brut, à 13,8 millions de tonnes. Idem pour le manganèse dont les exportations sont estimées en croissance de 5,7% à 3700 tonnes, alors que son cours mondial baisse : les autorités gabonaises se basent sur un prix moyen de 347,9 $ la tonne contre 358,8 $ dans la loi de Finances 2008. En revanche, le pays reste optimiste sur le bois : si les volumes exportés baisseraient à un total de 1 791 000 m3 d’okoumé, d’ozigo et de bois divers contre les 1 815 000 m3 stipulés dans la loi de finances 2008, les prix à l’exportation sont prévus en hausse à 100 666 FCFA (contre 97 829 dans la loi de Finances 2008) le m3 d’okoumé, 97 766 FCFA (contre 95 010) pour l’ozigo et 160 758 FCFA (contre 156 227) pour les bois divers. Effets positifs de la crise En réalité, le budget qui s’esquisse pour 2009 donne, sans le vouloir, un avant-goût de l’ère post-pétrole, avec une chute anticipée de 30% des recettes pétrolières entre 2008 et 2009, tandis que le reste progresserait de 10%. Les deux postes réduiraient ainsi considérablement leur écart en totalisant 950 milliards FCFA pour les premières et 786 milliards FCFA pour les recettes hors pétrole. Mais il ne faut pas se leurrer : des économies devront être faites. Mais où ? Les dépenses de fonctionnement, considérées comme « incompressibles », accuseraient même une hausse de 0,7% dans le projet de loi de finances 2009, à 823 milliards FCFA : de ceci, 336 milliards seraient destinés aux traitements et salaires. Restent les dépenses d’investissement, soit 315 milliards FCFA prévus en 2009 contre 295 milliards cette année. Mais l’impact de cette baisse pourrait être fortement atténué, du moins en 2009, en raison de la logique triennale des plans. Il en est notamment ainsi des 25 milliards FCFA accordés, tout à tour, à chaque province du Gabon pour développer ses infrastructures. Ces projets s’effectuent sur un laps de temps de trois à quatre ans et certains risquent de se voir repoussés à des jours meilleurs. « La crise pourrait même avoir des effets positifs », souligne-t-on en haut lieu, « car elle incitera à plus de rigueur dans la gestion des investissements. » L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Wed Dec 10 08:45:26 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Wed, 10 Dec 2008 08:45:26 -0500 Subject: [BDPalabres] Des banques françaises soupçonnées d'avoir blanchi de l'argent "sale" africain Message-ID: Des banques françaises soupçonnées d'avoir blanchi de l'argent "sale" africain Par La rédaction, mardi 2 décembre 2008 à 18:38 :: International :: permalien #775 Ce Matin, mardi 2 décembre, Me William Bourdon a porté plainte, au nom de Transparency International, pour détournements de fonds publics de la part de plusieurs dirigeants africains sur le sol français dont Omar bongo (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), et Teodoro Obiang ( Guinée Equatoriale). Cette plainte s'appuie notamment sur un rapport américain qui vise la présidence de Guinée Equatoriale. Lesinfos.com vous dévoile le contenu de ce rapport qui s'interroge sur des banques françaises. Près de 2 mois après le démantèlement de Fortis, voilà une « nouvelle bombe » - révélée par lesinfos.com - qui va exaspérer un peu plus des milliers d’actionnaires de l’ancien groupe financier. Ici, il ne s’agit pas de gestion catastrophique, ni de dépenses astronomiques pour un déjeuner mais d’investissements douteux de la part de dirigeants africains en France via des banques qui ont récemment défrayé la chronique… Réunion Ultra secrète 18 septembre 2007, Nanterre. Le patron de l’Office Central pour la répression de la grande délinquance financière, Christophe Perez – Baquey ainsi que le vice procureur de Paris Jean Michel Aldebert sont invités a une étrange réunion. A leurs cotés siège une délégation américaine : des agents de l’ambassade et 3 enquêteurs de l’ICE, Immigration and Customs Enforcement. Au menu : le SOS des Américains en direction de la France. Ou pour être plus précis une demande d’entraide. Personne ne doit savoir. Les Américains ayant demandé expressément la confidentialité dans leur note de 14 pages. « Étant donné le caractère délicat de cet examen qui implique des personnalités étrangères publiques de haut rang (…) Nous vous demandons de bien vouloir garder strictement confidentiel l’objet de la présente demande et l’existence d’une investigation américaine à ce sujet ». Pourquoi tant de prudence ? La « cible » est importante. La section chargée du blanchiment d’argent et l’office du contrôle des douanes s’intéressent au « présumé criminel » Teodoro Nguema Obiang. C’est le Ministre de l’Agriculture et des Forêts en Guinée Equatoriale. Il est aussi et surtout le fils du Président qui lui aurait offert son fauteuil, selon le rapport. La teneur des investigations est assez simple. On le soupçonne de « laver » son argent sale en France. Argent sale ? Pour le fils du président, les enquêteurs se sont fait leur petite idée en remontant dans le passé. L’argent de l’Or vert Depuis 2004, Teodoro Nguema OBIANG a fait l’objet de différentes enquêtes gouvernementales américaines. Lors de ses précédentes investigations, les enquêteurs ont effectué une véritable radiographie du pays. Ils ont décortiqué notamment l’économie de l’Or vert : l’exploitation du bois au deuxième rang des produits de base exportés de la Guinée équatoriale. Résultat : en charge des Forêts, « Teodoro Nguema OBIANG est suspecté d’avoir imposé sur le bois une lourde taxe révolutionnaire en insistant que les paiements, en argent liquide ou avec chèque au nom (…) d’une société forestière appartenant a Teodoro Nguema Obiang soient faits directement à lui. » Autre source d’inquiétude pour les USA : devant la Haute Cour de L’Afrique du Sud, au mois d’août 2006, Teodoro Nguema Obiang a effectué une déclaration ambiguë. Déclaration écrite dans laquelle il reconnaissait « un ministre finit avec une part importante du prix du contrat dans son compte en banque ». Aux yeux des enquêteurs d’outre-atlantique, cela laisse entendre « qu’il recevrait des dessous-de-table ou des fonds d’extorsion sous forme d’un pourcentage sur le revenu des contrats »… Résidence à Malibu, Jet de luxe et Bugatti Les Américains ajoutent que leurs investigations sur leur cible ont permis d’identifier «de nombreuses transactions suspicieuses prenant leur origine dans ou passant par le système financier français. » Avril 2005. Teodoro Nguema Obiang est le donneur d’ordre de 5 virements télégraphiques différents.Chacun pour un montant de 5 908 400 dollars depuis la société générale de Banque en Guinée Equatoriale sur le compte 2001…. À la Banque de France. Selon le rapport, « aux moyens de ses transactions, Teodoro Nguema Obiang a pu transférer aux Etats-unis 29 542 000 dollars en un seul mois. Certains de ces fonds auraient servi à acheter la résidence à Malibu en Californie ». Du 9 mai au 19 juin 2006, 6 virements sont effectués depuis un compte de la Banque de France. Montant : 33 799 999, 99 dollars, précise-t-on dans le rapport d’enquête américaine. Une bonne partie de ces fonds aurait servi – selon ce même rapport américain - à l’achat d’un Jet de luxe d’un montant de 33, 8 millions de dollars. Propriétaire d’un patrimoine immobilier à Paris, Teodoro Nguema Obiang est soupçonné d’avoir également effectué des virements vers la France depuis les Etats-unis pour l’achat d’une Bugatti évaluée à plus d’un million de dollars. Fortis et Natixis soupçonnées Dans le rapport des USA, on précise qu’entre novembre 2006 à juin 2007, « le blanchiment d’argent présumé s’est poursuivi à travers un intermédiaire ». « Il semble que les fonds passaient par une ou deux banques en France avant d’arriver sur le compte en fidéicommis avocat/client numéro 0720….. Chez Union Bank of California. » Et les Américains de citer deux virements télégraphiques.. Le 24 novembre 2004, et le 10 mai 2007 « par la Fortis Banque France, 29 – 30 Quai de Dion Bouton à Puteaux » . D’un montant de 199 943 dollars. « De plus, deux virements télégraphiques sont passés par Natixis ( anciennement Natexis Banques Populaires) Charenton le Pont à Paris, France. Le premier virement pour une montant de 199 906, 21 dollars, en date du 5 avril 2007 et le deuxième pour un montant de 199 906, 10 dollars, en date du 6 juin 2007. » Ces investigations américaines n’ont pas ému, semble t il, les juges français. La justice française a classé l’affaire pour infraction insuffisamment caractérisée. Madame Rachida Dati , garde des Sceaux – logiquement informée - a t elle répercuté l’affaire à Nicolas Sarkozy ? Le chef de l’Etat qui, le 30 septembre dernier, recevait les patrons des plus grandes banques françaises. Par Xavier Bénéroso Béjarano en exclusivité pour lesinfos.com L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Wed Dec 10 08:46:10 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Wed, 10 Dec 2008 08:46:10 -0500 Subject: [BDPalabres] Gabon, le malaise du Omar Message-ID: Gabon, le malaise du Omar Vieillesse ennemie / mardi 9 décembre par Xavier Monnier Plainte judiciaire, passage en urgence à l’hôpital, guerre de succession… Le Président du Gabon, Omar Bongo, vit une difficile fin d’année. Prémisses de fin de règne ? Les fins de règne ont ce léger désavantage qu’elles s’éternisent souvent, produisent rarement de jolis effets et s’abîment dans les guerres de succession. Le petit émirat pétrolier du Gabon ne fait pas exception à la règle, géré depuis 40 ans par Albert, devenu Omar Bongo Ondimba, dit le « mollah Omar » ou encore Papa. Toujours mieux que son premier surnom, « le cannibale de Lewaï »… Bref. D’ordinaire fort chaleureuse, la fin d’année de Petit Papa Bongo ressemble à un long tunnel. Le 1er décembre, l’annonce d’une nouvelle plainte avec constitution de partie civile pour « recel de détournements de fonds publics », déposée à Paris contre son auguste personne, a fait monter d’un cran la tension de Papa Bongo. La re-publication de la liste de ses résidences françaises et de ses chèques-cadeaux n’a pas eu l’air de lui plaire. Et l’a obligé à décrocher son téléphone pour multiplier les lamentations auprès de diplomates et de journalistes amis : « mais alors je n’ai pas d’amis en France ! ». © Mor Pire, au Palais du bord de mer, siège de la présidence gabonaise, et au gouvernement, chacun se regarde en chien de faïence. Les proches d’Omar, chef d’État fasciné par les conspirations, sont persuadés que les différentes plaintes contre les biens immobiliers de Bongo ne constituent qu’une vaste entreprise de déstabilisation. Voire que certains proches du Palais instrumentalisent les associations porteuses de la plainte pour pouvoir gratter du grisbi au chef. En résumé, jouer au pompier pyromane. Si même les paranoïaques peuvent être victime de complot, la thèse semble quand même fort biscornue. Et a la fâcheuse conséquence de faire monter la tension d’un mollah qui « a le plus grand besoin de repos ». Bisque de Omar Dans sa case à devinettes, la Lettre du continent, toujours pillée jamais citée, a évoqué le passage à l’hôpital d’un chef d’État africain, dans la nuit du 1er au 2 novembre. Sans donner le nom (le principe de la devinette).. Alors Bongo ? Bingo ! Fort fatigué, le président gabonais, 73 ans au compteur, a, selon son entourage, fait une petite crise qui a failli virer « au coma diabétique ». Amené d’urgence à la polyclinique El-Rapha, le chef de l’État gabonais a presque immédiatement été transféré vers l’hôpital militaire de Melen, dans la banlieue sud de Libreville. « Une triste expérience, il s’est rendu compte de lui-même des piètres installations hospitalières du pays », ricane une vieille concierge des palais africains. Une constatation sans frais, mais qui a titillé les deux prétendants à son trône, M.. Fils, soit Ali Bongo, ministre de la Défense ; et M. Gendre, Paul Toungui, ministre des Affaires étrangères. Pas de jaloux, les deux garçons ont été prévenus au même moment du malaise présidentiel. Et sont aussitôt repartis dans leur guéguerre. La dernière manche étant remportée haut la main par M. Fils. La semaine dernière, les têtes ont volé au sein des FAG, les forces armées gabonaises. Le chef d’État major, le Général Ntori, mais surtout le coordonnateur des services de renseignement Samuel Mbaye ont été remplacés par des proches d’Ali Bongo. Même le chef d’État Major particulier du Président a sauté au profit d’un Ali boy….« Cela fait trois ans qu’il voulait les changer car il n’aurait jamais pu accéder au pouvoir avec eux », susurre-t-on sous les dorures rococo du Palais du bord de mer. « Mais gare, il ne faut pas qu’Ali s’y voit déjà. Rien n’est joué d’avance ». Petit Papa Bongo aura encore plein d’occasions de faire monter sa tension… L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Sat Dec 13 11:37:14 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Sat, 13 Dec 2008 11:37:14 -0500 Subject: [BDPalabres] 2025, le péril jeune vu par le renseignement américain Message-ID: 025, le péril jeune vu par le renseignement américain Version imprimable 10-12-2008 « Global Trends 2025 : A Transformed World ». C’est un document d’une centaine de pages offert à la lecture attentive de Barack Obama, par le National Intelligence Council (NIC) américain. C’est déjà, dit-on, son livre de chevet. Par Saïd Djaafer, Alger La simulation de ce que sera le monde en 2025 faite par les analystes du renseignement américain n’est ni catastrophiste, ni exagérément optimiste. Les tendances mises en exergue confirment plutôt les constats déjà actuels de l’émergence de nouveaux pôles de puissance. Les Etats-Unis ne seront plus la puissance unique. La Chine, qui deviendra la seconde économie du monde, disposera aussi de capacités militaires et scientifiques qui en feront le principal challenger de l’Amérique. Le monde sera confronté à des multiples défis : changements climatiques induisant de graves pénuries en aliments et en eau dans des dizaines de pays et croissance démographique (1,4 milliard d’individus de plus) vont créer des tensions internationales pouvant dégénérer en conflits armés. « Dans un proche avenir, le monde sera menacé par un risque de conflit accru pour le contrôle des ressources comme l’eau et l’alimentation et continuera à être hanté par des Etats voyous et des terroristes qui auront plus facilement accès à l’arme nucléaire ». L’héritage de Bush continuera à hanter longtemps l’Amérique. Les auteurs du rapport estiment que les troubles persisteront en 2025 en Irak, en Afghanistan et au Pakistan. Et si Al-Qaeda disparaîtra probablement en raison du caractère irréaliste de ses objectifs et de l’absence de projet suscitant l’adhésion populaire, le recours au terrorisme restera un « problème potentiel » et pourrait être plus dévastateur, en raison de l’accès plus facile aux substances nocives et au caractère plus meurtrier des armes conventionnelles. Ils soulignent que le « facteur qui risque de rendre les choses plus complexes est qu’une grande partie de la population soit en plein bouleversement hormonal, et d’un âge où les défis à l’autorité sont la norme » L’arc de toutes les instabilités Le Moyen-Orient, notion moins géographique que politico-religieuse, allant de l’Atlantique à l’Asie centrale, sera « l’arc d’instabilité » où, selon Thomas Fingar, directeur adjoint du NIC « presque tous les problèmes qui poseront un défi aux dirigeants politiques à travers la planète peuvent être trouvés, et souvent avec une plus grande gravité ou intensité » . Pour cet arc « géoculturel » instable, les analystes américains, formulent des considérations sur le « péril jeune ». Ils soulignent que le « facteur qui risque de rendre les choses plus complexes est qu’une grande partie de la population soit en plein bouleversement hormonal, et d’un âge où les défis à l’autorité sont la norme ». La jeunesse est autant un facteur de prospérité économique qu’un potentiel de déséquilibres majeurs. Dans l’hypothèse d’une bonne gouvernance économique, d’une réduction du chômage et d’une ouverture politique, l’attractivité du terrorisme baisserait de manière substantielle et il ne serait le fait que de ceux qui sont animés d’un « désir de vengeance » ou d’une envie de devenir martyrs. Qu’en fera Obama ? Il reste la projection pessimiste, la plus probable au regard de la persistance des régimes autoritaires dans ce « grand arc d’instabilité ». L’absence d’ouverture politique, couplée à une chute des revenus pétroliers – selon le rapport, en 2025, le pétrole pourrait déjà être remplacé ou en passe de l’être – crée les conditions d’une désaffection plus grande à l’égard des ordres établis, d’un attrait plus grand du radicalisme et des possibilités étendues de recrutement des jeunes dans les groupes terroristes. Le terrorisme de 2025 sera probablement, selon le rapport, une combinaison de l’héritage des structures organisationnelles actuelles avec l’apport de nouvelles recrues qui s’autoradicalisent. Les troubles et perturbations sociales générés par la rareté des ressources, la mauvaise gouvernance la dégradation de l’environnement resteront « favorables à la propagation du radicalisme et des insurrections » au Moyen-Orient. Sans compter que l’interconnexion va permettre aux individus de s’unir, par delà les frontières, autour de causes communes, et de créer de « nouvelles cohortes » de gens « en colère, opprimés et marginalisés ». Global Trends 2025 n’est pas une prédiction inéluctable, mais une simulation destinée aux décideurs pour élaborer des politiques. Ces projections ne sont pas nouvelles et elles sont en porte-à-faux avec le soutien déterminé des Etats-Unis aux régimes autoritaires arabes. Les espions seraient-ils en avance sur les politiques ? L’équipe de George W. Bush a lancé l’idée du « Grand Moyen-Orient », mais la démocratisation qu’elle défendait n’était qu’un discours creux destiné à donner de la « valeur » à un militarisme brutal. Il reste que le rapport 2025 ne s’adresse plus à Bush, mais à Obama, implicitement incité à faire de la démocratisation l’antidote de l’instabilité. L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Sat Dec 13 11:46:36 2008 From: protected at yahoo.fr (patrick ovono) Date: Sat, 13 Dec 2008 11:46:36 -0500 Subject: [BDPalabres] Re : A propos Message-ID: c'est la première fois que j'interviens pour réagir dans ce débat concernant la succession du PR ce que je trouve formidable dans cette discussion c'est le fait qu'on continue de faire comme tout bon gabonais on jacasse,on fait des plans sur la comète pendant ce temps le cours de l'histoire suit son chemin.Face aux faits qui sont clairement exposés pourquoi ne pas déjà songer à véritablement mettre les gabonais au courant de tout ce qui se trame dans les coulisses ,le reproche que je fais c'est celui là tout le monde n'est pas au fait de cette lecture circonstanciée des événements.Vous rendrz un vrai service à ce pays si cette entreprise de communication était réellement effective pour aiguiller un peu plus le peuple gabonais sur son proche futur .Nous sommes gabonais et nous aimons notre pays , cette mobilisation est nécessaire afin que nous prenions conscience du faitque notre slutnous appartientpour ce je ne peux que vouus remercier pour ce travail de conscientisation . From protected at yahoo.fr Sat Dec 13 11:48:53 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Sat, 13 Dec 2008 11:48:53 -0500 Subject: [BDPalabres] Aide financière massive de la France pour un Sénégal en difficultés Message-ID: Aide financière massive de la France pour un Sénégal en difficultés Il y a 1 jour DAKAR (AFP) — En pleine crise économique mondiale, la France va accorder au Sénégal, qui connaît de graves difficultés, un prêt exceptionnel de 125 millions d'euros, équivalant au montant de l'aide publique au développement versé en 2007 par Paris à Dakar. Si les autorités sénégalaises ont salué ce "geste d'amitié", le Parti socialiste (PS, opposition) a immédiatement qualifié cette aide massive de "honte pour le Sénégal" dont l'économie est selon lui "asphyxiée par une gestion +gabegique+". "La totalité de ce prêt sera utilisée par le Sénégal pour payer les arriérés dus au secteur privé. La France a conditionné le complet décaissement de l'emprunt consenti à la réalisation d'un audit des impayés", a indiqué mercredi l'ambassadeur de France Jean-Christophe Rufin lors d'une cérémonie. Ce prêt est toutefois "conditionné à l'approbation par le Fonds monétaire international (FMI) le 19 décembre" d'un programme d'aide, crucial pour la poursuite des investissements étrangers et de l'aide internationale au Sénégal, a précisé l'ambassadeur. La dette publique s'élève officiellement à 174 milliards de FCFA (265 millions d'euros) mais le PS l'évalue à près de 500 milliards de FCFA (762 millions de FCFA).. Cette assistance massive équivaut sensiblement au montant total de l'aide publique au développement (APD) versée par Paris à Dakar en 2007 (81 milliards de FCFA, soit 123 millions d'euros). Le Sénégal est le premier bénéficiaire de l'APD versée par la France en Afrique subsaharienne. "La France confirme par ce geste qu'elle reste le plus ancien mais également le premier partenaire du Sénégal. Comme en amitié ou en amour, c'est dans les situations difficiles qu'on peut faire la différence entre ses vrais amis et les autres", a souligné l'ambassadeur. Ancienne puissance coloniale, la France fait face ces dernières années à la concurrence de plus en vive de nouveaux investisseurs, comme les pays du Golfe, la Chine ou l'Inde. "Nous ne voulions pas que le Sénégal se trouve engagé dans une spirale de crise de confiance où certains pourraient lui retirer sa confiance, où le programme du FMI aurait pu éventuellement ne pas passer. Le Sénégal doit garder la confiance internationale", a insisté l'ambassadeur de France. "Je crois que la confiance que nous témoignons au Sénégal va entraîner par contre-coup la confiance de tout le monde et en premier lieu du FMI", a-t-il espéré. Le ministre sénégalais de l'Economie Abdoulaye Diop s'est félicité de ce "geste d'amitié malgré une conjoncture difficile (qui) traduit encore une fois la qualité exceptionnelle de nos relations". Selon lui, le gonflement de la dette intérieure est le résultat de subventions importantes du gouvernement, d'un montant de près de 234 milliards de FCFA (356 millions d'euros) dans les secteurs énergétiques et alimentaires pour compenser la flambée des prix internationaux. "Malheureusement, ces 234 milliards n'étaient pas prévus au budget de l'Etat. Les conséquences sont là, c'est une dette de 174 milliards, qui est dû au secteur privé et qui a malheureusement un impact assez important", a-t-il affirmé, sans évoquer de problèmes de gestion. En août, le ministre du Budget Ibrahima Sarr avait pourtant été limogé après des dépenses extra-budgétaires d'au moins 166 millions d'euros. "Cette aide doit être vue comme une honte pour le Sénégal. L'économie et les finances sont tombées bien bas pour mériter cela de la France", a déclaré à l'AFP Aïssata Tall Sall, porte-parole du PS. "L'économie est asphyxiée par une gestion +gabegique+. Le régime libéral a surendetté le Sénégal, on a procédé à des dépenses de prestige, on a des gouvernements pléthoriques. Ce gouvernement a un budget qui dépasse l'entendement", a insisté Mme Sall. L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Sat Dec 13 11:49:37 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Sat, 13 Dec 2008 11:49:37 -0500 Subject: [BDPalabres] « L’arme la plus puissante dans les mains des oppresseurs, est la mentalité des opprimés ! » Message-ID: ********** « L’arme la plus puissante dans les mains des oppresseurs, est la mentalité des opprimés ! » Stephen Bantu Biko [1946-1977] Militant noir d'Afrique du Sud, il fut une des plus grandes figures de la lutte anti-apartheid. L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Mon Dec 22 10:08:22 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Mon, 22 Dec 2008 10:08:22 -0500 Subject: [BDPalabres] Le changement dans la continuité Message-ID: Le changement dans la continuité Les artisans de la débâcle économique continuent leur besogne au sein du gouvernement Obama par Michel Chossudovsky* Alors que Barack Obama, entouré de ses mentors de Wall Street et de la City, est en train de choisir les membres de sa future équipe gouvernementale, le professeur Michel Chossudovsky rappelle que les personnalités sélectionnées forment une bande de coquins responsables de la financiarisation de l’économie mondiale. En fait de « changement », on prend les mêmes et on continue. 14 décembre 2008 Obama a déclaré sans équivoque sa volonté de s’attaquer aux échecs politiques du gouvernement Bush, et de « démocratiser » le système financier états-unien. Barack Obama, le président élu, affirme être déterminé à inverser la tendance : « Rappelons-nous que si cette crise financière nous a appris quelque chose, c’est que nous ne pouvons avoir une Wall Street prospère pendant que le commun des mortels souffre. Dans ce pays, nous nous élevons ou chutons en tant que nation, en tant que peuple. » [1] Avec désinvolture, les démocrates reprochent au gouvernement Bush la débâcle financière d’octobre. Obama a fait savoir qu’il établira un programme politique tout autre, qui servira les intérêts du commun des mortels : « Demain, vous pourrez tourner la page sur les politiques qui poussent à la cupidité et à l’irresponsabilité de Wall Street devant le dur labeur et le sacrifice des hommes et des femmes de la rue. Demain, vous pourrez choisir les politiques qui investissent dans notre classe moyenne, créent de nouveaux emplois et accroissent cette économie, de sorte que tout le monde ait une chance de réussir, du directeur général à la secrétaire et au concierge, du propriétaire de l’usine aux ­hommes et femmes qui y travaillent.. » [2] Obama est-il engagé dans le « domptage de Wall Street » et dans la « neutralisation des marchés financiers » ? Ironiquement, cette politique de « cupidité et d’irresponsabilité » fut instaurée sous le gouvernement Clinton. Le Financial Services Modernization Act (FSMA ou loi de modernisation des services financiers) de 1999 a incité à abroger la Glass-Steagall Act de 1933. La Glass-Steagall Act, ce pilier du « New Deal » du président Roosevelt, fut instaurée en réponse au climat de corruption, de manipulation financière et de « délit d’initié » qui mena à la faillite de plus de 5000 banques dans les années qui suivirent le krach de Wall Street en 1929. Dans le cadre du Financial Services Modernization Act de 1999, le contrôle effectif de l’ensemble du secteur des services financiers des États-Unis (incluant les compagnies d’assurance, les fonds de pension, les titres, etc.) a été cédé à une poignée de conglomérats financiers et à leurs associés, les fonds spéculatifs (hedge funds). Les instigateurs du désastre financier Qui sont les artisans de cette débâcle ? Ironie amère, l’équipe de transition du président élu Barack Obama songe à présent aux instigateurs du désastre financier pour le poste de secrétaire au Trésor : Lawrence Summers [3] a joué un rôle clef dans le lobbying au Congrès pour l’abrogation du Glass Steagall Act. Sa nomination opportune au poste de secrétaire au Trésor par le président Clinton en 1999 a permis de forcer l’adoption du Financial Services Modernization Act en novembre 1999. Au terme de son mandat à la tête des Finances, il est devenu président de l’université de Harvard (2001-2006). Paul Volker était président de la Réserve fédérale dans les années 1980 de l’ère Reagan. Il a joué un rôle central dans la mise en œuvre de la première phase de déréglementation financière, qui a favorisé la foule de faillites, fusions et acquisitions menant à la crise financière de 1987. Timothy Geithner [4] est directeur général de la Banque de la Réserve fédérale de New York (FRBNY), la plus puissante institution financière privée d’Amérique. Il est aussi ancien fonctionnaire des Finances du gouvernement Clinton. Il a travaillé pour Kissinger Associates et fut aussi en poste au FMI. La FRBNY joue un rôle en coulisses dans la mise au point de la politique financière. Geithner agit pour le compte de puissants financiers derrière la FRBNY. Il est en plus membre du Council on Foreign Relations (CFR). Jon Corzine, aujourd’hui gouverneur du New Jersey, est un ancien directeur général de Goldman Sachs. Au moment de la rédaction de cet article, le favori d’Obama pour le poste de secrétaire au Trésor était Larry Summers. Lawrence Summers, professeur d’économie à l’université de Harvard, a servi d’économiste en chef à la Banque mondiale (1991–1993). Il a contribué à la conception des réformes macro-économiques imposées à nombre de pays émergents endettés. Dans le cadre du programme d’ajustement structurel (PAS), parrainé par le FMI et la Banque mondiale, l’impact social et économique de ces réformes a été dévastateur, entraînant une extrême pauvreté. La période de Larry Summer à la Banque mondiale coïncidait avec l’effondrement de l’Union soviétique et l’imposition de la « médecine économique » mortelle du FMI et de la Banque mondiale en Europe de l’Est, dans les anciennes républiques soviétiques et dans les Balkans. En 1993, Summers est passé au Trésor des États-Unis. Il a d’abord occupé le poste de sous-secrétaire au Trésor pour les affaires internationales et, plus tard, secrétaire d’État adjoint. En liaison avec ses anciens collègues du FMI et de la Banque mondiale, il a joué un rôle clef dans l’élaboration du « traitement de choc » économique lié au train de réformes imposées à la Corée du Sud, à la Thaïlande et à l’Indonésie, lors de l’apogée de la crise asiatique de 1997. Les accords de plan de sauvetage négociés avec ces trois pays ont été coordonnés au Trésor par Summers, en liaison avec la Banque de la Réserve fédérale de New York et les institutions de Bretton Woods à Washington. Summers a travaillé en étroite collaboration avec le directeur général adjoint du FMI, Stanley Fischer, nommé ensuite gouverneur de la Banque centrale d’Israël. Larry Summers est devenu secrétaire du Trésor en juillet 1999. C’est un protégé de David Rockefeller. Ce fut l’un des principaux artisans de l’infâme Financial Services Modernization Act, qui, purement et simplement, légitima le délit d’initié et la manipulation financière. « Mettre le renard à la garde du poulailler » Summers est aujourd’hui consultant pour Goldman Sachs et directeur général de D.E. Shaw Group, un organisme de fonds spéculatifs. En tant que gestionnaire de fonds de spéculation, ses contacts avec les Finances ainsi que Wall Street lui procurent de précieuses informations privilégiées sur le mouvement des marchés financiers. Sous la gouverne de Larry Summers, et en conséquence directe de la crise financière, le D.E. Shaw Group a fait des bénéfices records. A la fin octobre 2008, à l’apogée de la crise financière, le D.E. Shaw Group a annoncé 7 milliards de dollars de revenu, en augmentation de 22% sur l’année précédente, « avec près de trois fois plus d’argent dans la main qu’il y a un an » (2theadvocate.com, 31/10/08). Mettre un gestionnaire de fonds de spéculation (ayant des liens avec l’establishment financier de Wall Street) en charge des Finances équivaut à placer le renard à la garde du poulailler. Le Consensus de Washington Summers, Geithner, Corzine, Volker, Fischer, Phil Gramm, Bernanke, Hank Paulson, Rubin, sans oublier Alan Greenspan, et autres, sont des copains.. Ils jouent au golf ensemble ; ils ont des liens avec le Council on Foreign Relations et les Bilderberg ; ils ­agissent de concert conformément aux intérêts de Wall Street ; ils se rencontrent à huis clos ; ils sont sur la même longueur d’onde ; ils sont démocrates et républicains. Bien qu’ils puissent être en désaccord sur certaines questions, ils sont fermement attachés au consensus Washington-Wall Street. Ils sont absolument impitoyables dans la gestion de leurs opérations économiques et financières. Leurs actions sont motivées par le profit. En dehors de leur strict intérêt envers le « rendement » des « marchés », ils sont peu concernés par la « vie des êtres humains », par l’impact de l’éventail d’implacables ré­formes macro-économiques et financières sur la vie des gens, réformes qui poussent à la faillite des secteurs entiers de l’activité écono­mique. Le raisonnement sous-jacent au discours économique néolibéral est souvent cynique et méprisant. A cet égard, le discours économique de Lawrence Summers se distingue. Il est connu chez les écologistes pour avoir proposé de déverser les déchets toxiques dans les pays du tiers monde, car, là-bas, les gens ont la vie plus courte et le coût de main-d’œuvre est extrêmement bas, ce qui signifie essentiellement que la valeur de marché des gens du tiers monde est très inférieure. Selon Summers, cela rend l’exportation des matières dangereuses vers les pays pauvres beaucoup plus « rentable ». En 1991, une note de service controversée de la Banque mondiale, signée par l’économiste en chef Larry Summers, indique ce qui suit (extraits) : « Industries ‹sales› : Juste entre vous et moi, la Banque mondiale ne devrait-elle pas encourager davantage la migration des industries sales vers les pays les moins déve­loppés ? Je pense à trois raisons : 1) La mesure du coût de la pollution altérant la santé dépend des gains prévus de l’augmentation de la morbidité et de la mortalité. […] De ce point de vue une quantité donnée de pollution affectant la santé doit être faite dans le pays ayant les coûts les plus faibles, qui sera le pays dont les salaires sont les plus bas. Je pense que la logique économique derrière le déchargement de déchets toxiques dans le pays aux salaires les plus bas est irréprochable et nous devons la regarder en face. 2) Le coût de la pollution est susceptible d’être non linéaire, car l’augmentation initiale de pollution a sans doute un coût très bas. J’ai toujours pensé que les pays sous-peuplés d’Afrique sont infiniment peu pollués, la qualité de leur air est sans doute considérablement peu rentable par rapport à Los Angeles ou Mexico. Ce qui empêche l’amélioration du bien-être mondial du commerce de la pollution de l’air et des déchets, c’est le seul fait déplorable que tant de pollution soit produite par des industries non négociables (transport, production d’électricité), et que le coût unitaire du transport des déchets solides soit si élevé. 3) La demande d’un environnement propre pour des raisons esthétiques et de santé est susceptible d’avoir une très grande élasticité de revenus. [La demande augmente avec le niveau de revenu].. L’inquiétude à propos d’un agent ayant une chance sur un million de provoquer le cancer de la prostate est de toute évidence beaucoup plus élevée dans un pays où les gens sur­vivent au cancer de la prostate que dans un pays où le taux de mortalité des moins de 5 ans est de 20% […]. » (Date : 12 décembre 1991 – Pour : Distribution – De : Lawrence H. Summers – Objet : GEP [GEP signifie Bonnes Pratiques Environnementales, ndt]) [5] L’attitude de Summers sur l’exportation de la pollution vers les pays émergents a eu un impact marqué sur la politique environne­mentale des États-Unis : En 1994, « pratiquement tous les pays du monde se sont dissociés des réflexions de ‹logique économique› de M. Summers formé à Harvard, sur le déversement des poisons des pays riches chez leurs voisins plus pauvres, et ils ont décidé d’interdire l’exportation des déchets dangereux de l’OCDE vers les pays [émergents] non membres de l’OCDE dans le cadre de la Convention de Bâle. Cinq ans plus tard, les États-Unis sont l’un des rares pays n’ayant toujours ni ratifié la Convention de Bâle ni l’Amendement d’Interdiction de la Convention de Bâle sur l’exportation des déchets dangereux de l’OCDE vers les pays hors OCDE. » [6] Crise asiatique de 1997 : Répétition générale des choses à venir Au cours de l’année 1997, la spéculation monétaire, instrumentée par de grandes institutions financières et dirigée contre la Thaïlande, l’Indonésie et la Corée du Sud, a favorisé l’effondrement des monnaies nationales et le transfert de milliards de dollars des réserves des banques centrales entre les mains de financiers privés. Plusieurs observateurs ont signalé la manipulation délibérée du marché des actions ordinaires et des de­vises par des banques d’affaires et des sociétés de courtage. Bien que les accords de plan de sauvetage asiatiques étaient négociés officiellement par le FMI, les grandes banques de commerce de Wall Street (dont Chase, Bank of America, Citigroup et JP Morgan), ainsi que les « cinq grandes » banques d’affaires (dont Goldman Sachs, Lehman Brothers, Morgan Stanley et Salomon Smith Barney) ont été « consultées » sur les clauses à inclure dans ces accords. Le Trésor des États-Unis, en lien avec Wall Street et les institutions de Bretton Woods, ont joué un rôle central dans la négociation des accords de sauvetage. Larry Summers et Timothy Geithner ont participé activement au nom du Trésor des États-Unis au sauvetage de la Corée du Sud en 1997 : « [En 1997] MM. Summers et Geithner s’acti­vaient à persuader M. Rubin de soutenir l’aide financière à la Corée du Sud. M. Rubin se méfiait de pareille mesure, s’inquiétant du fait que fournir de l’argent à un pays en situation désespérée pourrait être une affaire perdue d’avance […]. » [7] Ce qui est arrivé en Corée du Sud du fait des conseils du secrétaire adjoint au Trésor Larry Summers et des autres, n’a rien à voir avec de l’« aide financière ». Le pays a été littéralement mis à sac. Le sous-secrétaire des Finances, David Lipton, a été envoyé à Séoul en début décembre 1997. Des négociations secrètes ont été engagées. Washington a exigé le congédiement du ministre des Finances de la Corée du Sud et l’acceptation sans réserve du « sauvetage » du FMI. Aussitôt après sa nomination, le nouveau ministre des Finances, qui était un ancien fonctionnaire du FMI et de la Banque mondiale, est parti précipitamment à Washington pour des « consultations » avec son ancien collègue Stanley Fischer, directeur général adjoint du FMI. « Le corps législatif coréen s’est réunis en sessions extraordinaires le 23 décembre. La décision finale, concernant le marché de 57 milliards de dollars, a été prise le lendemain, le 24 décembre, lors du réveillon de Noël, après les heures de bureau à New York. Les plus hauts financiers de Wall Street, de Chase Manhattan, Bank America, Citicorp et JP Morgan, ont été convoqués pour une réunion à la Banque de la Réserve fédérale de New York. C’est aussi dans la salle du réveillon de Noël où se retrouvaient les représentants des cinq grandes banques d’affaires de New York, notamment Goldman Sachs, Lehman Brothers, Morgan Stanley et Salomon Smith Barney. Et à minuit, au réveillon de Noël, recevant le feu vert des banques, le FMI a accordé à la hâte 10 milliards de dollars à Séoul pour répondre à l’avalanche de dettes à court terme venant à échéance. Les coffres de la Banque centrale de Corée du Sud ont été mis à sac. Les créanciers et les spéculateurs attendaient anxieusement pour toucher leur butin. Ces mêmes institutions, qui spéculaient contre la victoire coréenne, ont encaissé l’argent du plan de sauvetage du FMI. C’était une escroquerie. » [8] Cette « puissante médecine économique » est la prescription du Consensus de Washington. « Souffrance à court terme pour gains à long terme » était la devise de la Banque mondiale durant la période où Lawrence Summers était économiste en chef.. Nous avons affaire à tout un « réseau de vieux copains » fonctionnaires et conseillers du Trésor, de la Réserve fédérale, du FMI, de la Banque mondiale, des groupes de réflexion de Washington, qui sont en lien permanent avec les principaux bailleurs de fonds de Wall Street. Quel qu’il soit, celui que choisira l’équipe de transition d’Obama fera partie du Consensus de Washington. Le Financial Services Modernization Act de 1999 Ce qui est arrivé en octobre 1999 est décisif. À la suite de longues négociations à huis clos dans les salles de réunion de Wall Street, dans lesquelles Larry Summers joua un rôle central, le cadre réglementaire contrôlant les puissants conglomérats bancaires de Wall Street fut abrogé « d’un trait de plume ». Larry Summers travaillait en étroite collaboration avec le sénateur Phil Gramm (1985-2002), président du comité sénatorial des banques, qui fut l’artisan législatif de la Gramm-Leach-Bliley Financial Services Modernization Act, promulguée le 12 novembre 1999. En tant que sénateur du Texas, Phil Gramm fut étroitement associé à Enron. En décembre 2000, en fin du mandat de Clinton, Gramm présenta un second projet de loi appelé Gramm-Lugar Commodity Futures Modernization Act (FSMA), qui ouvrait la voie à l’attaque spéculative dans les produits de base, notamment le pétrole et les denrées alimentaires. « Cette loi, a-t-il déclaré, permettrait de s’assurer que ni la SEC ni la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) ne pouvaient contrôler les affaires des produits financiers modernes appelés swaps, et donc protégerait les institutions financières de la sur-réglementation et la positon de leader mondial de notre secteur des services financiers dans le nouveau siècle. » [9] Phil Gramm était le premier choix de Mc Cain pour le poste de secrétaire au Trésor. Dans le cadre des nouvelles règles de la FSMA – ratifiée par le Sénat étyats-unien en octobre 1999 et approuvée par le Président Clinton – les banques commerciales, sociétés de courtage, fonds spéculatifs, investisseurs institutionnels, fonds de pension et compagnies d’assurance, peuvent investir librement dans toute autre entreprise, ainsi que regrouper entièrement leurs opérations financières. Un « supermarché financier mondial » a été créé, ouvrant la voie à une énorme concentration de puissance financière. L’un des personnages clefs à l’origine de ce projet fut le secrétaire au Trésor Larry Summers, en coopération avec David Rockefeller. Summers décrivait la FSMA comme « le fondement législatif du système financier du XXIe siècle ». Ce fondement législatif est l’une des principales raisons de la débâcle financière de 2008. Désarmement financier Il ne peut y avoir de solution constructive à la crise, sauf réforme majeure dans le système financier, ce qui implique, entre autres, le gel du négoce spéculatif et la « neutralisation des marchés financiers ». Le projet de neutralisation des marchés financiers fut proposé pour la première fois dans les années 40 par John Maynard Keynes, comme un moyen d’instaurer un système monétaire international multipolaire. [10] Le commun des mortels contre Wall Street Où sont les « candidats de la Main Street » retenus par Obama ? C’est-à-dire, ceux qui obéissent aux intérêts des gens des quatre coins des États-Unis. Aucun leader du milieu communautaire ou représentant des travailleurs n’est sur la liste des postes clefs d’Obama. Le président élu désigne les artisans de la déréglementation financière. Aucune réforme financière constructive ne peut être adoptée par des fonctionnaires nommés par Wall Street et agissant en son nom. Ceux qui en 1999 ont incendié le système financier, sont rappelés pour éteindre le feu. La « solution » du « sauvetage » proposée pour la crise provoque davantage de débâcle économique. Il n’y a aucune solution politique à l’horizon. Les conglomérats bancaires mènent le bal. Ils décident de la composition du gouvernement Obama. Ils ont aussi choisi l’ordre du jour du sommet financier de Washington (15 novembre 2008), prévu pour jeter les bases de la création d’un nouveau « système financier mondial ». Le plan de Wall Street a déjà été discuté à huis-clos : le programme secret est d’établir un système monétaire international unipolaire, dominé par la puissance financière des Etats-Unis, qui à son tour serait protégée et sécurisée par la supériorité militaire du pays. Le néolibéralisme à « visage humain » Rien n’indique qu’Obama rompra les ponts avec ses commanditaires de Wall Street, qui ont largement financé sa campagne électorale. Goldman Sachs, JP Morgan Chase, Citigroup, Microsoft de Bill Gates sont parmi ses principaux donateurs de la campagne. Au nombre des individus les plus riches du monde, Warren Buffett n’a pas fait que soutenir la campagne électorale de Barack Obama, il est membre de son équipe de transition, jouant un rôle clef dans la formation de ses ministères. A moins d’un bouleversement majeur dans le système des nominations politiques aux postes clefs, un ordre du jour économique alternatif de Barack Obama axé sur la lutte contre la pauvreté et la création d’emplois est grandement improbable. Ce à quoi nous assistons est la continuité. Obama procure un « visage humain » au statu quo. Ce visage humain sert à tromper les États-uniens sur la nature de l’économie et de l’action politique. Les réformes économiques néolibérales restent inchangées. L’essentiel de ces ré­formes, dont le « plan de sauvetage » des plus importantes institutions financières états-uniennes, détruit en fin de compte l’économie réelle, tout en forçant à la faillite des régions entières du secteur manufacturier et de l’économie des services. Michel Chossudovsky Michel Chossudovsky es un economista canadiense, profesor de la Universidad de Ottawa, Canadá. L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Mon Dec 22 10:09:13 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Mon, 22 Dec 2008 10:09:13 -0500 Subject: [BDPalabres] De la révolte à la réforme Message-ID: LA CHRONIQUE DE FAVILLA De la révolte à la réforme [ 04/12/08 ] Article 803 du Code de procédure pénale : « Nul ne peut être soumis au port des menottes ou des entraves que s'il est considéré comme dangereux pour autrui ou pour lui-même, soit comme susceptible de tenter de prendre la fuite. » Vittorio de Filippis, ancien directeur du quotidien « Libération », était-il dangereux ? Etait-il susceptible de prendre la fuite ? La réponse évidente à ces questions est non. Il est donc vraisemblable que la procédure par laquelle ce journaliste a été amené, menotté, devant un juge d'instruction ait été illégale. Quant aux autres aspects de son interpellation, fouille au corps, interdiction de prévenir des proches alors qu'il laisse, à l'aube, deux jeunes enfants seuls à son domicile, ils sont simplement révoltants. Mmes Dati et Alliot-Marie ont cru bon de déclarer que la procédure avait été parfaitement régulière. C'était avant que le président de la République et le Premier ministre se disent l'un et l'autre choqués par ce qui s'est passé. Dans une démocratie adulte, ces deux ministres pourraient se poser la question de remettre leur démission. D'abord parce que leurs propos ont couvert une procédure indigne ; ensuite parce qu'elles ont été frontalement désavouées par les plus hautes autorités de l'Etat. MM. Sarkozy et Fillon ont en effet compris l'émotion suscitée par cette affaire et il n'est pas exclu que d'un mal puisse finalement sortir un bien. Le président et le Premier ministre ont annoncé, d'une part, que le délit de diffamation qui est à l'origine de la mise en cause de M. de Filippis pourrait être dépénalisé et, d'autre part, que la procédure pénale serait révisée afin d'empêcher une telle disproportion entre la modestie des faits reprochés à quelqu'un et la démesure des moyens utilisés pour l'interpeller. A ces bonnes intentions, il conviendrait d'ajouter qu'un magistrat qui donne à des officiers de police judiciaire des ordres aussi manifestement inappropriés devrait avoir à en rendre compte sur-le-champ à sa hiérarchie. Ce ne serait pas attenter à son indépendance, contrairement à ce qu'a déclaré Mme Dati ; ce serait protéger les citoyens contre les bavures judiciaires. Si l'affaire Filippis devait conduire à ces diverses évolutions, alors il n'aurait pas été vain qu'un ex-directeur de journal, autrement dit un VIP, soit un beau matin traité comme un terroriste. La réforme pénale qu'il aurait suscitée bénéficierait peut-être à des milliers d'inconnus qui se font humilier de la même manière sans que personne n'en sache rien. L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Mon Dec 22 10:12:17 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Mon, 22 Dec 2008 10:12:17 -0500 Subject: [BDPalabres] "Sarko en Afrique", d'Antoine Glaser et Stephen Smith : incohérences de la politique franco-africaine Message-ID: "Sarko en Afrique", d'Antoine Glaser et Stephen Smith : incohérences de la politique franco-africaine Tout va tellement vite avec Nicolas Sarkozy que, dix-huit mois après son entrée à l'Elysée, il est déjà temps de tirer un bilan de sa politique africaine. C'est en tout cas le pari que réussissent Antoine Glaser et Stephen Smith, journalistes spécialistes de l'Afrique dans un livre dont le ton ironique, parfois trop léger, adoucit la trame fondamentalement inquiétante : la chronique d'une régression et d'une perte de sens, sur fond d'abandon. From protected at yahoo.fr Mon Dec 22 10:14:06 2008 From: protected at yahoo.fr (tchilongwemyene) Date: Mon, 22 Dec 2008 10:14:06 -0500 Subject: [BDPalabres] TR : LETTRE OUVERTE A MONSIEUR EL HADJ OMAR BONGO ONDIMBA Message-ID: ----- Message transféré ---- De : bruno ben À : Envoyé le : Vendredi, 19 Décembre 2008, 1h03mn 10s Objet : LETTRE OUVERTE A MONSIEUR EL HADJ OMAR BONGO ONDIMBA Bonjour ! Le Chef de l'Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba tiendra le 22 décembre prochain à Libreville une conférence de presse alors que le climat social se tend et qu'une nouvelle plainte contre ses Biens Mal Acquis a été déposée en France....... Cordialement, Bruno Ben-Moubamba From protected at gmail.com Sat Dec 27 09:13:37 2008 From: protected at gmail.com (Diaspora Gabonaise) Date: Sat, 27 Dec 2008 09:13:37 -0500 Subject: [BDPalabres] Du Nouveau sur le site des "10 gabonais" Message-ID: Bonjour, Du nouveau sur le site des « 10 Gabonais » : http://gabon.typepad.fr Le site Internet qui entend promouvoir la Prise de Conscience sociopolitique, à travers l’expression de quelques rares Individualités, dans l’Opinion de la Diaspora Gabonaise. Bonne navigation Collectif « DIASPORA GABONAISE » http://gabon.typepad.fr From protected at bdpgabon.org Mon Dec 29 13:43:19 2008 From: protected at bdpgabon.org (BDP-Gabon Nouveau) Date: Mon, 29 Dec 2008 18:43:19 -0000 Subject: [BDPalabres] Communiqué: Monsieur Edgard Moussavot, nommé Coordonnateur National intérimaire Message-ID: Communiqué: Monsieur Edgard Moussavot, nommé Coordonnateur National intérimaire Message-Id: Sender: Date: Mon, 29 Dec 2008 13:43:19 -0500 X-Mailman-Approved-At: Mon, 29 Dec 2008 13:44:45 -0500 X-BeenThere: bdpalabres at bdpgabon.org X-Mailman-Version: 2.1.11.cp3 Precedence: list Reply-To: Forum Palabres - BDP-Gabon Nouveau List-Id: Forum Palabres - BDP-Gabon Nouveau List-Unsubscribe: , List-Archive: List-Help: List-Subscribe: , X-List-Received-Date: Mon, 29 Dec 2008 18:43:19 -0000 Dans le but d’impulser une dynamique nouvelle au sein du Comité de Coordination Nationale du BDP-Gabon Nouveau, et en vue des préparatifs généraux de réactivation des cellules du BDP-Gabon Nouveau non seulement au Gabon et dans le monde, la Direction du mouvement a décidé le remaniement qui suit: 1) Est nommé Coordonnateur National à titre intérimaire, Monsieur Edgard Moussavot, précédemment Secrétaire Général de la Coordination Nationale du BDP-Gabon Nouveau. Monsieur Moussavot remplace à ce poste Monsieur Paskhal Nkoulou, qui cesse ainsi ses fonctions de Coordonnateur National, fonctions qu’il a excercées du 17 Juillet 2007 au 26 décembre 2008. 2) Monsieur Moussavot a comme tâche de réaménager et de remanier l’équipe en vue non seulement d’instaurer une dynamique nouvelle et d’efficacité au niveau de l’équipe dirigeante de la Coordination Nationale, mais également de proposer des orientations politiques capables de rapprocher un peu plus le mouvement des populations gabonaises et, ainsi, de mieux porter auprès d’eux le message d’espoir et de renouveau qui est celui du BDP-Gabon Nouveau. 3) La nouvelle équipe permanente de la Coordination Nationale sera annoncée dès que le Coordonnateur National intérimaire aura terminé son travail de remaniement et de recadrage. Cette nouvelle équipe, qui sera alors rebaptisée “Secrétariat National” dans le cadre de la réactivation programmée des diverses cellules nationales et internationales du BDP-Gabon Nouveau, sera chargée d’animer l’aile gabonaise du mouvement en conformité avec la nouvelle dynamique. LIRE LA SUITE: http://www.bdpgabon.org/articles/2008/12/29/communique-remaniement BDP-Gabon Nouveau P.O. Box 3216 TCB West Orange, NJ 07052, USA Téléphone (USA): 973-447-9763 Fax (USA): 973-447-9763 Coordination Nationale, Gabon: Tél. 07.23.39.01 From protected at gmail.com Mon Dec 29 14:07:41 2008 From: protected at gmail.com (Mbilo) Date: Mon, 29 Dec 2008 14:07:41 -0500 Subject: [BDPalabres] [Palabres] go afica tv Message-ID: Ma niece Aurelie Ganga a fait du lobbying aupres des équipes de campagne du sénateur Obama pour accredité la chaine go afica tv. Le directeur général de ce medias gabonais est Mr Frank Nguema. Ce dernier se croyant au dessus des lois, refuse de déclarer son personnel aupres des autorités américaines. Et refuse de payer la totalite des salaires de ma niece alors qu'elle a fait son travail. Elle a été prie de quitté l'hotel ou elle etait loger et se retrouve a New York sans argent ni les moyens pour subvenir a ses besoins. Cette situation est inacceptable et merite d'etre denoncee. Cette jeune femme est journaliste et a un visas de travail accordé par l'ambassade des etats unis en france au nom de Go africa tv. Ils dommage que des africains se comporte ainsi.Cordialement. From protected at yahoo.fr Mon Dec 29 15:20:10 2008 From: protected at yahoo.fr (Vernier Pascal) Date: Mon, 29 Dec 2008 15:20:10 -0500 Subject: [Palabres] documents sur les élections du président Omar Bongo Message-ID: Cher Monsieur, Je suis documentaliste à Paris et je cherche des documents sur les élections du président Omar Bongo en Décembre 1998. A cette époque , une association Française , AID, ( Association Internationale pour la Démocratie) était venu au Gabon pour surveiller le bon déroulement des élections. Cette association était présidé par Georges Fenech , qui à l'époque était magistrat et les membres étaient l'avocat Francis Spizner , Robert Bourgi, Jean Louis Voirain etc ... Existe-t-il et avez vous des articles de presses ou tout autres types de documents en votre possession sur ce sujet. En attente d'une réponse de votre part , veuillez, agréer l'expression de mes sentiments distingués. Vernier Pascal From protected at yahoo.fr Mon Dec 29 15:20:10 2008 From: protected at yahoo.fr (Vernier Pascal) Date: Mon, 29 Dec 2008 15:20:10 -0500 Subject: [Palabres] documents sur les élections du président Omar Bongo Message-ID: ___________________________________________________________ Forum (Modr) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau. Vos messages apparatront une fois modrs. - POUR DIALOGUER avec les autres abonns par email, rpondez tout simplement aux messages. - POUR QUITTER la Liste, voir procdure en bas de page. - Envoyez vos messages en texte simple. HTML et pices jointes (images, pages, fichiers) pas accepts. ___________________________________________________________ -------------- section suivante -------------- Cher Monsieur, Je suis documentaliste à Paris et je cherche des documents sur les élections du président Omar Bongo en Décembre 1998. A cette époque , une association Française , AID, ( Association Internationale pour la Démocratie) était venu au Gabon pour surveiller le bon déroulement des élections. Cette association était présidé par Georges Fenech , qui à l'époque était magistrat et les membres étaient l'avocat Francis Spizner , Robert Bourgi, Jean Louis Voirain etc ... Existe-t-il et avez vous des articles de presses ou tout autres types de documents en votre possession sur ce sujet. En attente d'une réponse de votre part , veuillez, agréer l'expression de mes sentiments distingués. Vernier Pascal -------------- section suivante -------------- ___________________________________________________________ Liste de discussion BDPalabres BDP-Gabon Nouveau: Patriotisme - Dignit - Progrs http://www.bdpgabon.org Pour quitter la liste, cliquez le lien ci-dessous: http://bdpgabon.org/mailman/listinfo/bdpalabres_bdpgabon.org From protected at bdpgabon.org Wed Dec 31 14:12:47 2008 From: protected at bdpgabon.org (BDP-Gabon Nouveau) Date: Wed, 31 Dec 2008 19:12:47 -0000 Subject: [BDPalabres] Communiqué : Le BDP-Gabon Nouveau condamne le terrorisme d’état au Gabon et exige la libération immédiate de Mar Ona Essangui et des leaders de la société civile incarcérés Message-ID: Communiqué : Le BDP-Gabon Nouveau condamne le terrorisme d’état au Gabon et exige la libération immédiate de Mar Ona Essangui et des leaders de la société civile incarcérés Message-Id: Sender: Date: Wed, 31 Dec 2008 14:12:47 -0500 X-Mailman-Approved-At: Wed, 31 Dec 2008 14:14:08 -0500 X-BeenThere: bdpalabres at bdpgabon.org X-Mailman-Version: 2.1.11.cp3 Precedence: list Reply-To: Forum Palabres - BDP-Gabon Nouveau List-Id: Forum Palabres - BDP-Gabon Nouveau List-Unsubscribe: , List-Archive: List-Help: List-Subscribe: , X-List-Received-Date: Wed, 31 Dec 2008 19:12:47 -0000 C’est avec consternation et révolte que le BDP-Gabon Nouveau constate, une nouvelle fois, l’arrestation arbitraire de Marc Ona Essangui et de ses collègues de la société civile gabonaise par le régime dictatorial d’Omar Bongo. Le BDP-Gabon Nouveau, mouvement de résistance et de libération nationale en exil, condamne sans détour et avec vigueur cet énième forfait du régime terroriste d’Omar Bongo contre le peuple gabonais, peuple qui depuis 41 ans subit le terroriste d’état d’une mafia criminelle, incapable et incompétente. LIRE LA SUITE: http://www.bdpgabon.org/articles/2008/12/31/communique-le-bdp From protected at yahoo.fr Wed Dec 31 14:15:43 2008 From: protected at yahoo.fr (loeil) Date: Wed, 31 Dec 2008 19:15:43 -0000 Subject: Sans objet Message-ID: NB : Bongo tance presque ouvertement le ministre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! photos: www.akajoo-images.com Gabon: Omar Bongo Ondimba instruit le ministre des travaux publics à plus d’ardeur Message-Id: Sender: Date: Wed, 31 Dec 2008 14:15:43 -0500 X-Mailman-Approved-At: Wed, 31 Dec 2008 14:18:01 -0500 Subject: [BDPalabres] Bongo tance presque ouvertement le ministre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! X-BeenThere: bdpalabres at bdpgabon.org X-Mailman-Version: 2.1.11.cp3 Precedence: list Reply-To: Forum Palabres - BDP-Gabon Nouveau List-Id: Forum Palabres - BDP-Gabon Nouveau List-Unsubscribe: , List-Archive: List-Help: List-Subscribe: , X-List-Received-Date: Wed, 31 Dec 2008 19:15:43 -0000 Libreville, 30 décembre (GABONEWS) - Le président de la République Omar Bongo Ondimba a invité mardi le ministre des Travaux Publics, Flavien Nzengui Nzoundou à redoubler d’efforts dans la réalisation du réseau routier gabonais. Actualité du :30/12/2008 «J’ai été à une autre école : celle où l’on apprend à comprendre les hommes, à se faire comprendre, à travailler et à aimer son pays, avec toutes les activités, les compétences et toute l’énergie dont peut disposer un humain. C’est cette école que je vous invite à ne jamais oublier», a-t-il déclaré. En parlant du ministère des travaux publics, le chef de l’Etat a tordu le cou à la langue de bois : « Je sais que l’on vous accuse de tout, mais montrez au moins que vous êtes capables d’opérer des miracles et que tout ce que l’on dit sur vous aux Travaux Publics ne sont que des histoires », a-il ajouté L'oeil qui voit tout...seul Dieu est notre limite From protected at yahoo.fr Wed Dec 31 14:17:37 2008 From: protected at yahoo.fr (mouta w maurice gligli) Date: Wed, 31 Dec 2008 14:17:37 -0500 Subject: [BDPalabres] derniere note de lecture de l'année 2008-BONNE ANNEE DE LUTTE 2009 Message-ID: Maitre Jean Dégli au ton conciliant ! Togo : A quand l’alternative parue en 2007 aux Editions L’ Harmattan de Maître Jean Yaovi Dégli est un livre qui a éclaboussé son auteur et un avocat au nom de Boko, avant même sa publication. A ce dernier, l’auteur avait demandé des informations de premières mains et inédites afin de rédiger son ouvrage. Le refus de Me Boko et la réaction de M. Degli a engendré une vive polémique révélatrice sur leur passé de collaborateurs du régime Eyadema, en tant qu’anciens ministres. Par correspondances échangées, ces deux avocats se sont accusés, l’un dévoilant la collaboration de l’autre et vice-versa. En effet, Me Dégli pense que Me Boko en tant qu’ancien ministre de l’intérieur, a le devoir de répondre aux questions de tout citoyen qui voudrait la lumière sur ses services du temps où il était en fonction. En d’autres termes, sa sollicitation se situait dans le cadre de ses recherches documentaires pour la rédaction de son bouquin. En revanche, Me Boko, sans ambages, accuse son confrère Dégli d’être encore à la solde des services de Lomé 2. Car, à son a avis, en tant qu’ancien ministre de l’intérieur, ce sont les services de renseignement togolais, Lomé 2 qui serait les inspirateurs du livre de Me Degli. En fait, une accusation gravissime ! Cette polémique n’a pas découragé Dégli. Ainsi, dans le dernier trimestre 2007 peu après les élections législatives togolaises d’octobre, ‘ Togo : A quand l’alternative politique est sorti de presse. Ce livre fort volumineux (550 pages) dont l’une des missions était de guider le choix des électeurs togolais est sorti malheureusement après coup. Quant au contenu du livre, il y a lieu de dire que l’auteur s’est attardé sur la conférence nationale, ses acquis et les enseignements à tirer de ce forum. Est-il que l’auteur tire de façon globale un bilan négatif de cette grande messe. Par ailleurs, une quarantaine de pages sont consacrées sur la querelle avec Boko. (Page 179 à 217).Pourtant en note de bas de page 215, Me Jean Dégli dit de Boko que l’individu se donne ainsi tellement de l’importance et essaye de se cacher derrière des paravents pour ne pas répondre de ses actes négatifs ou en donner des explications. Ensuite, une bonne partie la plus importante en nombre de pages concerne Faure Gnassingbé et sa prise de pouvoir monarchique. Pour l’auteur, la gestion du fils d’Eyadema pourrait apporter un peu d’espoir. A la page 448, Me Jean Dégli dit textuellement ce qui suit ‘Que se soit en ce qui concerne les évènements et personnages historiques, l’image du pouvoir, le respect des droits de ‘homme et la promotion des libertés publiques, quelque chose a objectivement bougé durant les premiers mois de règne du nouveau président de la République qui semble vouloir prouver ce qui a été une des paroles favorites dès son installation au pouvoir « moi c’est moi, lui c’est lui », c'est-à-dire la différence entre lui et son feu père.’ Enfin, un grand chapitre est réservé aux enjeux des élections législatives d’octobre 2007. Soulignons que ce qui frappe dans cet ouvrage à première vue, c’est la présence de nombreuses annexes et les documents de la conférence nationale, les résolutions des organisations de la communauté internationales comme le parlement européen, la déclaration des évêques du Togo et les documents liés à la polémique avec Boko. Me Dégli, dans ce livre, très conciliant ne voulant ni choquer ni déranger personne. Dans la conception de cette modeste œuvre, il n’y a ni rancune ni haine ou animosité contre qui que se soit (.).Malheureusement ces dires peuvent heurter ou égratigner certaines personnes.que celles-ci trouvent ici l’expression de toutes nos excuses et soient persuadés que l’intention qui est derrière ces propos n’est nullement de leur nuire mais de contribuer à rechercher efficacement des solutions pour les problèmes qui minent la Terre de nos aïeux. Page. 7. Comment le démocrate convaincu et patriote de surcroit ne peut-il pas être choqué face à la tragédie et au génocide des peuples du Togo ? Comment le démocrate ne peut il pas prendre position pour la justice, la vérité et la défense des droits de l’homme et des libertés démocratiques. L’on a le droit d’interpeller Me Jean Dégli après lecture de son ouvrage sur sa position réelle dans la crise politique togolaise : calcul d’un politique ? Dans tous les cas, ses propos expliquent à coup sûr ses prises de positions éclectiques. Ce manque d’audace est contraire à l’idée que l’on a d’un défenseur des droits humains comme Me Dégli. Sur la diaspora, Me Jean Dégli qualifie une partie des Togolais comme des réfugiés économiques. Or notre juriste oublie bien que c’est la dictature qui a fabriqué ces milliers d’exilés qu’ils soient réfugiés politiques et ou économiques. Sur les acteurs politiques togolais entre autres, Me Jean Dégli identifie Edem Kodjo au « grand frère » et à un usurpateur du pouvoir qui a pris la place de Me Agboyibo avec ses six ministres pour devenir premier ministre de la dictature. Edem Kodjo, c’est aussi celui là, qui a rendu, lors de son allocution de premier ministre à l’occasion de la présentation des vœux en 2005, les hommages profonds et mérités de l’homme d’Etat, du faiseur de nation qu’il (Eyadéma) fut et qu’il demeurera. Page 51. Par ailleurs, Jean Dégli qualifie le premier ministre de la transition Joseph Kokou Koffigoh alias Jokoko, de faux démocrate, un homme qui place son idéal de l’exercice du pouvoir comme principale priorité. Jokoko n’aura pas tenu le coup face à Eyadema. Jokoko aura courbé l’échine et accepté le joug de l’homme du 13 janvier, passant à l’ennemi, avec armes et bagages .Page 53. La conquête du pouvoir n’intéresse guère Joseph Kokou Koffigoh. Car la conquête du pouvoir nécessite plus d’effort.(Pages 53-54 & nbsp; ).D’un autre côté, Jean Dégli salue la bravoure et l’acte courageux de Gabriel Agbéyomé et de Dahuku Péré pour avoir osé parler de rénover le RPT et de le rendre plus démocratique et plus utile à la Terre de nos aïeux. (Page 232). Sur la réconciliation au Togo, l’auteur de Togo : A quand l’alternative ? S’exprime en ces termes : c'est ce qu'ont compris les Sud Africains quand ils n'ont pas cherché à poursuivre Frederik De Klerk et ceux qui ont été les dirigeants de l'époque de l'apartheid. Il y a des moments où il faut savoir choisir entre la paix et la vengeance, même légale, ou la paix et la justice. Si l'absolution de Faure Gnassingbé se révélait demain comme le prix à payer pour que le Togo se libère de la dictature, pourquoi pas ? En tout cas telle est notre position pour cette Terre de nos Aïeux qui a assez souffert comme ça et pour le sauvetage de laquelle nous n'avons pas pour le moment la possibilité de renverser l'ordre établi dans une révolution. Si nous sommes capables de faire la révolution nous pouvons penser à la vengeance. » Fin de citation Page 454-455. La situation politique actuelle du Togo semble s'être considérablement éloignée de la révolution prônée au début de la lutte et au moment où personne ne parlait encore de processus démocratique en Afrique. » Page 11 L’Afrique du Sud reste l'Afrique du Sud. On peut s'inspirer de l'expérience de lutte des autres peuples cependant chaque peuple a sa particularité et ses spécificités. Nous ne pouvons pas comparer le Togo à l'Afrique du sud. Le camp RPT n'est pas prêt pour une quelconque réconciliation car il continue de brandir et de faire usage de la force. En aucun cas, révolution ne veut signifier vengeance. La révolution est plus que d'actualité au Togo pour renverser l'ordre établie depuis la nuit funeste du 13 janvier 1963. Pour conclure son ouvrage Me Jean Dégli affirme entre autres à la page 455 : Ce n’est pas parce que ce combat a des difficultés à aboutir pour le moment qu’on doit s’accommoder et que nous n’avons pas la possibilité de renverser l’ordre établi qu’il faut tout se permettre. Surtout que le peuple togolais profond croit en sa victoire tôt ou tard sur le vilain et avilissant ordre et système de répression multiforme mis en place depuis des décennies au Togo. Ici, Jean Dégli se trompe et nous trompe aussi. Car nous sommes en dictature et les tenants de ce système d’oppression doivent être combattus. Sans concession aucune. Dans ce cas, si l’objectif du livre est d’éclairer le peuple, il va falloir l’aider à travers des analyses justes et claires, à identifier ses bourreaux et ses ennemis. Le peuple togolais aspire à un vrai changement et vient encore de le démontrer à travers les dernières élections législatives, sanctionnant dans les urnes ceux qui sont des affamés et des ‘’podosants’’ des « ventocrates », nouveaux riches. Ce qui frappe dans cet ouvrage c’est la présence de nombreuses annexes et les documents de la conférence nationale, les résolutions des organisations de la communauté internationales comme le parlement européen, la déclaration des évêques du Togo et les documents liés à la polémique avec Boko. A quand l’alternative au Togo est un livre qui mérite d’être lu pour son aspect documentaire en raison des annexes, des pièces et actes qui s’y trouvent. Au Togo, c’est bien de la direction et l’orientation politique du mouvement démocratique togolais qui est en partie responsable de l’échec que nous connaissons. L’alternance et le changement ne seront une réalité qu’à la seule condition de les vouloir. Tout est question de temps et d’une organisation efficace sous une saine direction éclairée. Ce qui est sûr et plus certain comme le lever du jour, c’est que le règne des sauvages et de l’arbitraire passera. La question que tout bon démocrate doit se poser est de savoir : « comment y arriver » ? Et quand ? en 2010 ? Note de lecture de Togo :A quand l’alternative de Maître Jean Yaovi Dégli Editions L’Harmattan 2007 Maurice Mouta Wakilou GLIGLI-AMORIN Bruxelles, le 31 décembre 2008. http://gliglimouta.afrikblog.com/