[BDPalabres] Re: Accusé de reception
Christian MAYANDJI
protected at yahoo.fr
Ven 29 Aou 09:33:35 EDT 2008
Au Professeur MENGARA
Coordonateur du mouvement BDP
Cher Professeur,
Je me suis promis de ne pas vous prendre en traitre et, surtout, de ne pas nourrir toute polémique nous entrainant vers les dérives que je dénonce depuis que je participe à ce forum.
Je me suis permis de reprendre les points que vous avez abordés par thèmes progressifs et je vous propose de vérifier la conformité avec les sujet de préoccupations que vous avez exposés.
Merci de bien vouloir me reprendre avant que je ne vous propose mon point de vue.
Cordialement.
-------------------------------
Préambule : Argumentaire comme témoignage des tares de l’opposition gabonaise
I - Contradictions :
1 - Différence de la démarche avec les « petits pas ciblés » de l’intérieur du régime de MBA ABESSOLE ou de MAMBOUNDOU « qui souhaite éviter la guerre ou la violence » ;
2 - Meilleure organisation en contradiction avec la théorie des « petits pas » : précipitation de TOUT
II – Vérité absolue
1 - Détention de la vérité absolue ou de la science infuse / brasser du vide, du vent : propos populistes ?
2 - Opposition « inepte » ou déficiente / savoir mieux pour résoudre la problématique gabonaise ?
3 – L’inorganisation de l’opposition : « faute de tout ceux qui critiquent l’ineptie »
III – Renforcement de la capacité de l’opposition par création ou adhésion
1- Auto – création d’une opposition nouvelle pour satisfaire aux exigences d’une meilleure organisation : non, car il ne faut pas ajouter la division à la division, gaspiller moins les ressources disponibles y compris humaines, recherche d’une meilleure efficacité.
2- Engagement aux côtés de l’opposition actuelle et partager sagesse et/ou potentiel de réussite
3- Tares du nouvel opposant et « produits du bongoïsme » : croire pouvoir faire avancer la cause gabonaise en critiquant dans l’ombre ceux qui s’aventure dans l’opposition ouverte et radicale
4- Oui à l’échec indépendante de notre volonté, non au renoncement/découragement pour tout citoyen responsable : organisée ou non, rien ne garantit la réussite de l’opposition.
IV – Principe de l’Opposition
1 - Principes
a – Ne pas détenir la science infuse ou des solution toutes faites.
b – Capacité à assumer le rôle de défense des intérêts citoyens.
c – Capacité de mobiliser et étendre la conscience des intérêts citoyens aux générations futures/éviter la cassure générationnelle dans la continuité des engagements
d – Eviter l’individualisme aussi au sommet de l’Etat qu’au niveau citoyen, encourager l’utilité sociale
2 – Démarches : opposition, produit d’une culture politique (exemple de l’histoire des 4 cibles et du fusil à 3 coups)
a – Procéder par tâtonnement ;
b – Procéder par hypothèse ;
c – S’engager ou épauler ceux qui s’engagent (prendre la relève ou donner les béquilles aux combattants qui ne tiennent plus debout tout seuls) ;
d - en cas d’échec, susciter l’engagement des générations présentes ou futures
e - Contribuer ouvertement au sein de l’opposition déficiente ou par une opposition nouvelle (brayer dedans et non dehors)
V – Buts de l’opposition : tentative stratégique pour un espoir – et non une certitude - de réussite (exemple de l’opérateur de mitrailleuse usant d’une centaine de balles sur une cible)
1 – Tenter le changement : chasser le Chef de l’Etat en titre (fut –il un usurpateur) et commencer la Reconstruction du pays ;
2 – Continuer le combat pour la dignité et le Redressement de l’opposition ;
3 – « La victoire » considérée comme la solution finale : « Sous la rage des années de brimades subies, le citoyen lambda étrangle le chef de l’Etat et le pend à un arbre, pour les vautours. Le pays est libéré » ;
4 – Le mausolée comme récompense de l’héroïsme patriotique pour les acteurs du changement
VI – Les risques inhérents au renoncement ( affirmation ou pérennisation de la situation de passivité et d’immobilisme) de l’opposition
1 – Persistance de l’ineptie de l’opposition et des critiques incantatoires
2 - Cercle vicieux de conséquences désastreuses :
a – refus de l’engagement des auteurs des critiques ;
b – accentuation de la désorganisation et effondrement de l’opposition ;
c – défaut de ressources publiques (épuisement des gisements des matières d’extraction/stratégiques) et ressources propres (absence de revenus du travail et de transfert), coût élevé de la vie,
d – rupture d’approvisionnement du fait de la déficience du système de santé
e – anéantissement inexorable des citoyens par décès prématurés
VII – L’essentiel : l’opposition – au Gabon ? - ne peut être vue comme une aventure sans lendemain
1 – Contribution à la consolidation et renforcement de la capacité de l’opposition à résister à la prostitution
a - génératrice du renoncement
b – mettant en cause la réussite
2 – Conviction - face à la peur - et résolution – face aux balles - au combat comme facteurs de succès/victoire
3 – Opposition : activité qui transcende la vie de chaque citoyen et fédère les contributions à l’édifice de redressement national
4 – Chaque citoyen doit tester ses propres théories et les mettre en pratique au service de la nation.
MANGASS TTC
Christian MAYANDJI
Démarches-Gestion
FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
CONVOYAGE EXPLOITATION
VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
EUROPE - AFRIQUE
--- En date de : Jeu 28.8.08, Dr. Daniel Mengara <protected at bdpgabon.org> a écrit :
De: Dr. Daniel Mengara <protected at bdpgabon.org>
Objet: [BDPalabres] Re: Accusé de reception
À: bdpalabres at bdpgabon.org
Date: Jeudi 28 Août 2008, 18h26
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J'attendrai avec grande impatience votre réflexion, cher Monsieur Mayandji.
Je vous sais homme de profondeur et j'avoue toujours apprécier vos prises
de position qui, se détournant de la polémique stérile, élèvent toujours la
conversation sur ce forum. Les solutions aux problèmes gabonais commencent par
le type d'exercice mental que, de par vos arguments, vous ne manquez jamais
de susciter. D'où l'expression de mes sincères remerciements pour
avoir inspiré la "petite" et modeste pensée que j'ai proposée
à nos lecteurs.
Il y a sur notre site, une pensée d'Edgar Morin, sociologue et écrivain
français, qui se pose la question suivante: "Qu'est-ce qu'un
intellectuel?". A cette question, il répond: "C'est quelqu'un
qui, en dehors de sa propre compétence, porte sur la place publique des
problèmes de fond."
Autrement dit, le statut d'intellectuel implique une certaine
RESPONSABILITE. Cette responsablité, à son tour, découle non seulement de ce
POUVOIR qui lui permet d'influencer la pensée et, parfois même, la
destinée publique, mais également de ce DEVOIR d'engagement qui lui est
dicté par les défis auxquels est confrontée sa société.
Le Gabon, dans le contexte d'une telle dynamique, ne peut perdre.
Votre dévoué compatriote.
Daniel Mengara
Christian MAYANDJI wrote:
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>
>
> Au Professeur Daniel MENGARA
> Coordonateur du Mouvement BDP
>
> Cher Professeur,
>
> Vous avez pris de votre temps pour me faire part de votre point de vue. Je
vous en remercie. Vous comprendrez certainement que je vous reponde
méthodiquement. Cela implique un décallage de temps. Je vous prie de croire
qu'il n'est pas dans mon intention d'abuser de votre patience, ni de
compter parmi vos détracteurs. Je vais m'efforcer de vous apporter une
reponse structurée. J'espère que - au contraire d'autres leaders
d'opinion noyés par leur célébrité médiatique - vous prendrez la peine
de l'étudier avec la plus grande attention et d'en tirer les meilleures
enseignements pour votre mouvement.
>
> Cordialement.
> MANGASS TTC
> Christian MAYANDJI
> Démarches-Gestion
> FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> CONVOYAGE EXPLOITATION
> VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> EUROPE - AFRIQUE
>
>
>
> --- En date de : Jeu 28.8.08, Dr. Daniel Mengara
<protected at bdpgabon.org> a écrit :
>
> De: Dr. Daniel Mengara <protected at bdpgabon.org>
> Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
> À: bdpalabres at bdpgabon.org
> Date: Jeudi 28 Août 2008, 3h19
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>
> Monsieur Mayandji, cher frère:
>
> Le paradoxe que je constate dans votre argumentaire est exactement
celui qui
> découle des tares que vous reprochez aux autres. Vous vous dites
> "fatigué" de voir une opposition mal organisée, et qui, je
vous
> cite, "contrairement aux mouvements d'opposition dans les
autres pays,
> ne semble pas se donner les moyens de se battre avec la détermination
que les
> partisans du pouvoir défendent leurs privilèges."
>
> Bien!
>
> Et vous ajoutez, ensuite, en censeur des méthodes précipitées, que
vous
> êtes partisan des petits pas ciblés, ceux des solutions "au fur
et à
> mesure".
>
> Bien aussi !
>
> MAIS, mon frère, en quoi donc cette démarche serait-elle différente
de celle
> de Mba Abessole qui, lui, préfère faire les choses à "petits
pas
> ciblés" de l'intérieur du régime, ou de Mamboundou, qui,
lui, pense
> désormais qu'un raprochement entre lui et Bongo, aussi avare de
résultats
> que ce rapprochement soit, apportera de petis changements progressifs
qui lui
> sont plus acceptables que la guerre ou la violence, même si pour cela
le peuple
> gabonais doit attrendre 100 ans de plus?!
>
> Il me semble que vous êtes exactement dans la logique de cette
opposition que
> vous fustigez, non?
>
> Il y a une seconde contradiction dans votre argument car, si l'on
prend
> votre critique à la lettre, on voit que si l'opposition dont vous
parlez
> était mieux organisée et devenait comme celle des autres pays, elle
> contredirait immédiatement votre théorie des "petits pas"
> puisqu'elle précipiterait TOUT! Ce qui ne serait pas non plus à
votre
> goût des "petits pas ciblés", il me semble, n'est-ce
pas, cher
> ami?
>
> Le problème des censeurs invétérés comme vous et moi, cher frère,
est que
> nous croyons souvent détenir la vérité absolue, alors que, en
réalité, nous
> ne brassons que du vide, du vent.
>
> Par exemple: vous qui vous dites fatigué de voir une opposition
inepte, vous
> rendez-vous au moins compte que, du haut de votre piédestal de
censeur (un peu
> comme moi), vous êtes en train de dire que vous savez mieux que cette
> opposition ce qu'il faut faire pour résoudre la problématique
gabonaise?
>
> Si tel est le cas, bien!
>
> Mais, dans ce cas, je me permettrai la remarque suivante: si, donc,
comme le
> laisse supposer votre message, vous avez la solution parce que mieux
et plus
> éclairé, on se demande ce que vous attendez pour créer, VOUS-MEME,
cette
> opposition CAPABLE qui, elle, pourra, à votre convenance (puisque
vous en aurez
> été l'initiateur éclairé), satisfaire à vos exigences de
meilleure
> organisation!! Mieux encore, si vous ne pouvez la créer
indépendamment, rien
> ne vous interdit de vous engager à ses côtés pour lui faire
bénéficier de
> vos hautes inspirations! Là ou d'autres ont failli, vous
réussirez
> peut-être! Pourquoi, dans ce cas, priver le pays de votre infinie
sagesse, et
> surtout du potentiel d'une réussite par VOUS, là où les autres
ont
> échoué!?
>
> En fin de compte, frère, je peux affirmer sans méchanceté, mais
aussi sans
> me tromper, que, comme nous tous, vous êtes bel et bien le produit du
> bongoïsme, non pas parce que vous êtes bongoïstes (je ne crois pas
que vous
> le soyez), mais plutôt parce que vous souffrez des mêmes tares qui
nous
> polluent tous, nous qui, vitupérant de l'ombre (engagés nulle
part) ou de
> derrière nos ordinateurs (comme moi), croyons pouvoir faire avancer
la cause
> gabonaise en critiquant, de loin, ceux qui, eux, ont, au moins, osé
> s'aventurer sur la voie de l'opposition ouverte et radicale.
>
> Dans un de mes récents articles, j'ai souligné le fait que les
citoyens
> que nous sommes ne devons jamais reprocher à l'opposition ses
échecs si
> ces échecs s'expliquent par une conjoncture indépendante de sa
volonté.
> L'échec ou la réussite, en tout combat politique, est une
situation qui,
> en elle-même, est fonction du moment et de la conjoncture
sociopolitique et
> socioculturelle du moment. On peut échouer inexplicablement dans un
contxete
> pourtant très favorable (Mba Abessole, Mamboundou) ou réussir au
moment le
> plus inattendu (Géorgie, Ukraine, Russie, Indonésie, Pakistan,
etc.). Mais ce
> n'est pas l'échec qui est, en lui-même, un problème. Ce que
nous
> devons reprocher à l'opposition, à NOTRE opposition, ce sont les
> RENONCEMENTS qui causent l'échec, surtout quand ces renoncements
bafouent
> les principes les plus élémentaires de la décence humaine et/ou
citoyenne.
> Autrement dit, qu'elle soit organisée ou désorganisée, rien ne
garantit
> la réussite de l'opposition. Ce qui importe, par contre, est que
cette
> opposition reste déterminée dans son intention et sa conviction,
génération
> par génération, et génération après génération.
>
> Personnellement, je ne reproche leur échec ni à Mamboundou, ni à
Mba
> Abessole. Ce que je leur reproche, c'est leur renoncement. Et
parce que je
> sais que l'échec peut être au rendez-vous de tout opposant de
bonne
> volonté, même sans renoncement, j'essaie de m'engager dans
> l'espoir de non seulement mieux faire, mais aussi de POUVOIR
réussir (sans
> pour autant croire que je suis celui qui réussira forcément; je ne
sais de moi
> que ma conviction. L'avenir, lui, appartient à Dieu). Mais ce que
je
> m'interdis en tant que citoyen responsable, c'est le
découragement ou
> la fatigue qui me met hors-jeu de l'histoire et de la société.
Il n'y
> a pas de renoncement pire que celui qui est fait juste parce que
d'autres
> ont renoncé ou échoué. C'est là une conclusion trop facile qui
ne ferait
> pas de moi un meilleur citoyen que ceux que je critique. Il est bien
de
> critiquer. Mais il est encore mieux de critiquer quand on est,
soi-même,
> engagé dans une tentative de salut national.
>
> Quand j'ai créé le BDP-Gabon Nouveau, je l'ai fait sur la
base du
> constat d'échec de Paul Mba Abessole et de Pierre Mamboundou, et
ceci dès
> décembre 1998. Dès 1998, j'avais déjà vu, dans leurs
attitudes, les
> germes non pas de l'échec, mais du renoncement. Et je me suis
juré, en
> m'engageant OUVERTEMENT, d'ESSAYER de mieux faire qu'eux,
et
> surtout, de ne JAMAIS RENONCER, comme eux, aux idéaux qui furent
leurs et qui
> sont aujourd'hui miens. Et j'attends de citoyens responsables
la même
> réaction que moi. En d'autres termes, si aujourd'hui ou dans
10 ans,
> mes concitoyens constatent mon échec et croient pouvoir mieux faire
que moi, je
> ne trouverai satisfaction que dans un acte d'engagement de leur
part qui
> puisse reprendre le combat là où j'ai échoué, et le mener à
finalité,
> avec ou sans moi.
>
> Autrement dit, cher frère, en quoi un citoyen peut-il croire être
plus utile
> à la société que le bébé qui vient de naître et qui suce le lait
maternel
> en toute insouciance s'il ne ponctue pas sa critique par un acte
> d'engagement concret? En quoi peut-il être meilleur que le chien
errant
> qui, n'ayant d'autre objectif dans la vie que la recherche de
l'os
> dans les poubelles, ne se soucie guère de ce qu'il fera le jour
> d'après? En quoi peut-il être différent d'Omar Bongo qui,
à la tête
> du Gabon depuis 41 ans, ne se soucie guère des souffrances de son
peuple? Du
> moment que, lui, mange bien et fait son petit truc dans son coin, que
lui
> importe, à Bongo ou à ce citoyen individualiste, que le reste des
Gabonais
> tire le dibale par la queue?
>
> Le principe d'une opposition, cher frère, n'est pas de
détenir la
> science infuse ou la solution toute faite. Le principe d'une
opposition
> n'est pas non plus d'être capable de tout accomplir de son
vivant ou de
> tout réussir. Le principe d'une véritable opposition réside
dans sa
> capacité non seulement à assumer le rôle de défense des intérêts
citoyens
> qui est le sien, mais également d'en mobiliser et d'en
étendre la
> conscience aux générations futures. Faire de l'opposition
découle
> d'une culture politique qui, procédant par tâtonnements et par
> hypothèses, finit un jour par le triomphe des forces du changement
dès lors
> qu'il n'y aurait aucune cassure générationnelle dans la
continuité
> des engagements.
>
> Le but n'est donc pas que Mamboundou ou Mengara réussisse de son
vivant.
> Le but est, pour tous ceux qui s'engagent ou épaulent ceux qui
> s'engagent, de toujours tenter le changement en fonction de leur
> inspiration, et s'ils échouent malgré leur bonne volonté, il
leur est
> important de pouvoir compter sur ceux qui, dans les générations
présentes ou
> futures, pourront prendre la relève et continuer le combat pour la
dignité.
> Or, pour que les tâtonnements des uns et des autres arrivent à une
solution
> avérée (comprenez, victoire), il faut bien que des hommes comme
vous, Monsieur
> Mayandji, aient le courage de contribuer OUVERTEMENT, et AU SEIN DE
CETTE
> OPPOSITION DEFICIENTE ou en dehors d'elle par une OPPOSITION
NOUVELLE, leur
> éclairage (tout en gardant à l'esprit le simple fait, modeste,
que cet
> éclairage ne sera pas forcément la panacée qui mènerait à la
réussite).
> Tout acte d'opposition est alors vu comme une tentative
stratégique qui
> comporte en elle un espoir de réussite et non une certitude. Faire de
> l'opposition n'est ni un travail de nanochirurgie ni un
travail de
> nanoscience. Faire de l'opposition, c'est un peu comme un
opérateur de
> mitrailleuse qui tire une centaine de balles en direction d'une
cible, avec
> l'espoir qu'une des balles fera mouche.
>
> Bref, l'opposition pour moi se résume ainsi: devant
l'incertitude, les
> hésitations et les tâtonnements, tout ce qui peut être tenté doit
être
> tenté, génération par génération, et génération après
génération.
> Quand Mengara ou Mamboundou tombe, victime de la corruption ou de la
fatiguue,
> il doit toujours se trouver un Mayandji pour, soit prendre la relève
pour
> continuer le combat, soit donner des béquilles à ceux qui, ayant
tenté toute
> leur vie, n'arrivent plus à tenir debout tous seuls.
>
> Il ne sert donc à RIEN pour un cotoyen de brayer, DU DEHORS,
qu'il est
> fatigué par l'inorganisation de l'opposition quand, dans le
même
> temps, il se refuse à y entrer, collectivement ou indépendamment,
pour aider
> à son REDRESSEMENT.
>
> En d'autres termes, l'inorganisation de l'opposition est
autant de
> VOTRE faute, frère Mayandji, que de la mienne et de celle de tous
ceux qui
> participent de cette opposition inepte que vous critiquez. Imaginez,
cher
> frère, un seul moment le cas de figure suivant:
>
> 1) L'opposition gabonaise est reconnue inepte (Cela, tout le monde
le
> sait).
>
> 2) Monsieur Mayandji, en homme éclairé, a la solution.
>
> 3) Monsieur Mayandji, au lieu de se déclarer fatigué, entre dans
> l'opposition ou crée son opposition, pour redresser
l'opposition.
>
> 4) L'opposition, bénéficiant enfin de la science de Monsieur
Mayandji,
> arrive enfin à s'organiser.
>
> 5) 2009, l'opposition chasse Bongo du pouvoir et commence la
reconstruction
> du pays, grâce à la contribution spectaculaire de Monsieur Mayandji.
>
> 6) Le Gabon est enfin sauvé et Monsieur Mayandji est fait héros
national avec
> un mausolée lui reconnaissant une contribution historique de
patriote.
>
>
> Bien!
>
> IMAGINONS maintenant l'autre cas de figure, c'est-à-dire,
> l'affirmation ou la perennisation de la sitaution de passivité et
> d'immobilisme (donc de renoncement) dans laquelle vous vous
trouvez, cher
> frère, et ceci malgré vos critiques incantatoires:
>
>
> 1) L'opposition gabonaise est reconnue inepte (Cela, tout le monde
le
> sait).
>
> 2) Monsieur Mayandji, en homme éclairé, a la solution.
>
> 3) MAIS Monsieur Mayandji, fatigué par le désastre d'une
opposition
> désorganisée, reste dans l'ombre, refuse de s'engager et
garde sa
> solution pour lui-même.
>
> 4) L'opposition, ne bénéficiant pas de la science de MOnsieur
Mayandji,
> sombre encore plus dans la désorganisation et s'étiole.
>
> 5) 2012, Bongo est réelu. 2019, Ali Bongo est élu. 2026 Ali Bongo
est
> réélu, jusqu'à perpète. 2030, Le Gabon n'a plus de
pétrole.
> N'ayant jamais préparé l'après pétrole, le Gabon, en 2033,
est le
> pays le plus pauvre du monde.
>
> 6) 2034, Monsieur Mayandji meurt de palu au dispensaire de Nkembo,
parce
> qu'au Gabon, la pauvreté est devenue telle que ses petits
enfants, sans
> emploi, n'ont pas assez d'argent pour lui acheter un
comprimé de
> Fansidar, et les économies qu'il avait faites pour sa retraite en
2026 ont
> fondu comme beurre au soleil devant la vie chère qui est maintenant
au Gabon
> comme celle du Zimbabwé: 1000%
>
> Autrement dit, Monsieur Mayandji, ceux qui s'engagent et essaient,
même
> dans la désorganisation et l'échec, valent mieux comme citoyens
que ceux
> qui, de loin, critiquent, se disent plus compétents, mais pourtant,
se refusent
> à montrer, par l'engagement concret, comment ils peuvent mieux
réussir que
> les autres.
>
> Et cette leçon, croyez-moi, vaut pour nous tous, moi y compris.
>
> La question, en fin de compte, n'est pas de savoir qui a échoué
ou qui a
> réussi. Ce qu'il faut, c'est étudier comment, par la
combinaisaon des
> efforts et des inspirations, nous pourrions, ENSEMBLE ET/OU
SEPAREMMENT,
> contribuer à l'objectif de consolidation d'une opposition
engagée qui
> soit capable de résister aux prostitutions qui enfantent de ce
renoncement qui
> compromet la réussite. L'image à avoir en tête ici est celle de
soldats
> sur un champ de bataille. Quand ils s'avancent, l'ennemi les
fauche.
> Certains tombent, mais d'autres avancent. A la fin, ce sera à qui
avancera
> avec plus de résolution que la victoire appartiendra.
>
> PLus proche de nous, cette image marche de la façon suivante. En face
de
> Mamboundou, Mba Abessole, Mayandji et Mengara, il y a Bongo avec un
fusil à
> trois balles. Devant les tirs de Bongo, Mba Abessole tombe. Puis
c'est le
> tour de Mamboundou, et enfin Daniel Mengara. Maintenant, Bongo n'a
plus de
> balles et Mayandji reste debout, vivant, devant un Bongo désemparé.
Sous la
> rage des années de brimades subies, Mayandji étrangle Bongo et le
pend à un
> arbre, pour les vautours. Le Gabon est libéré.
>
> Autrement dit, dans tout combat, certains tombent sous les balles ou
sous la
> peur, mais d'autres, surtout ceux qui se font censeurs des autres,
doivent
> être capables de continuer la lutte. Il est impardonnable de renoncer
ou de se
> fatiguer parce qu'on a vu certains tomber, et ensuite se retourner
pour
> critiquer ceux qui sont tombés ou se sont enfuis. Si on a de la
conviction, on
> doit continuer, sinon on ne sert à rien dans la société des hommes.
>
> L'opposition, cher ami, ne peut être vue comme une aventure sans
> lendemain. Le dire de cette manière, c'est voir l'opposition
comme une
> affaire basée sur le court terme de nos courtes vies, et non comme
une
> continuité que chaque génération se doit de pérpétuer, pour
elle-même et
> pour les autres. Autrement dit, chaque citoyen qui se bat ne doit
jamais limiter
> l'idée de l'opposition à ce qu'il peut y gagner de son
vivant,
> mais plutôt la construire sur les principes de participation qui lui
> permettraient de faire sa part de contributions à l'édifice de
> redressement national.
>
> Autrement dit, la valeur d'un vrai citoyen ne se mesure pas à
combien de
> théories il peut émettre. Tant qu'il n'est pas prêt, de par
LUI-MEME,
> à tester ses propres théories et même à les mettre en pratique au
service de
> la nation, il ne vaut rien pour la société.
>
> Et la question que le citoyen modeste posera toujours à ces censeurs
> invétérés que nous sommes, vous et moi, est la suivante: est-ce que
tu peux
> faire mieux, toi qui parle beaucoup, beaucoup, beaucoup?
>
> A cette question, je crois que nous savons déjà la réponse.
>
>
> Daniel Mengara
>
>
> Christian MAYANDJI wrote:
> ___________________________________________________________
> >
> >
> >
> > Il n'est pas question pour moi d'appeller à la guerre
civile. Je
> suis tout simplement fatigué de voir une opposition qui si mal
organisée et
> qui, contrairement aux mouvements d'opposition dans les autres
pays, ne
> semble pas se donner les moyens de se battre avec la détermination
que les
> partisans du pouvoir défendent leurs privilèges.
> > Je pense qu'à l'instar de la majorité des gabonais, je
ne suis
> pas le partisan des aventures sans lendemain. Je pratique la politique
des
> "petits pas", celle qui consiste à apporter des solutions
ciblées
> aux populations au fur et à mesure que les problèmes sont
identifiés et que
> les moyens sont constitués.
> > MANGASS TTC
> > Christian MAYANDJI
> > Démarches-Gestion
> > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> > CONVOYAGE EXPLOITATION
> > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> > EUROPE - AFRIQUE
> >
> >
> >
> > --- En date de : Mer 27.8.08, Jean Bika
<protected at yahoo.com> a
> écrit :
> >
> > De: Jean Bika <protected at yahoo.com>
> > Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
> > À: bdpalabres at bdpgabon.org
> > Date: Mercredi 27 Août 2008, 2h22
> >
> > ___________________________________________________________
> > Forum (Modéré) BDPalabres par email du BDP-Gabon Nouveau.
Vos
> messages
> > apparaîtront une fois modérés.
> > - POUR DIALOGUER avec les autres abonnés par email,
répondez tout
> simplement
> > aux messages.
> > - POUR QUITTER la Liste, voir procédure en bas de page.
> > ___________________________________________________________
> >
> >
> > Monsieur Mayandji, vous avez tout dit. Les peuples qui ont
sacrifié
> de leur
> > sang et acheté la liberté avec leur sang comprennent mieux
la valeur
> de la
> > paix. le gabon, comme d'autres pays, devra passer par une
étape
> de violence
> > pour le comprendre. Une seule personne en sera la cause: Omar
Bongo.
> >
> >
> > Christian MAYANDJI a écrit:
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> > > M. Mengara a le droit d'affirmer sa différence,
comme tous
> ceux qui
> > aspirent à un changement légitime au Gabon, au TOGO, dans
> d'autres pays,
> > sur d'autres continents.
> > > Cependant, je crois que nous évoluons vers des dérives
qui me
> font
> > craindre des tensions extrêmes.
> > > Je résume la situation : les "opposants"
attaquent les
> > représentant s du pouvoir dans ce qu'il y a de plus bas;
> > > les partisans du "pouvoir" s'entêtent
dans leurs
> délires
> > de candidats à la corruption, pour ceux qui n'y ont pas
encore
> été
> > initiés.
> > > Entre ces extremes, ils y a des hommes et des femmes qui
> construisent
> > patiemment leur vie, avec leur propre moyens, sans rien
demander à
> personne,
> > pas même à l'Etat.
> > > Le seule chose que je me demande, c'est pourquoi
> l'opposition ne
> > se donne pas une bonne fois pour toutes les moyens d'en
découdre
> avec le
> > pouvoir, ainsi que cela s'est produit dans les autres
pays.
> > > Il se peut qu'après le sacrifice du sang, chacun
trouvera la
> voie de
> > la raison et comprendra que la politique commence
lorsqu'on
> découvre
> > comment faire la différence entre l'intérêt général
et les
> intérêts
> > particuliers. la politque se fait lorsqu'on respecte
> l'individu, la
> > personne quelque ses valeurs dans la mesure ou tout le monde
respecte
> la loi
> > républicaine. Elles se poursuit lorsque chacun comprend que
> l'Etat - en
> > tant que représentant de l'intérêt général -
n'est pas la
> > propriété de personne, mais en tant que puissance publique
c'est
> une
> > personne morale avec son fonctionnement propre.
> > > Il est inopérant que chacun puisse projeter ses propres
> asiptations dans
> > l'Etat. l'Etat n'est la vache à lait de
personne.
> C'est tout
> > simplement une organisation dont la fonction est de gérer ce
qui
> constitue le
> > ^patrimoine commun.
> > > Je crois que la plupart des conflits actuels proviennent
que
> chacun -
> > conservateurs et partisans du changement - ne percoive
l'état que
> comme une
> > vache à lait que chacun doit traire.
> > > En tant qu'historien, je sais que le changement est
> inéluctable et
> > surtout en marche...
> > > MANGASS TTC
> > > Christian MAYANDJI
> > > Démarches-Gestion
> > > FINANCEMENTS INVESTISSEMENTS PRIVES
> > > ACHATS (SEMI-) INDUSTRIELS
> > > CONVOYAGE EXPLOITATION
> > > VEHICULES EQUIPEMENTS CONSOMMABLES
> > > EUROPE - AFRIQUE
> > >
> > >
> > >
> > > --- En date de : Mar 26.8.08, Magloire Olympio
> > <protected at hotmail.com> a écrit :
> > >
> > > De: Magloire Olympio <protected at hotmail.com>
> > > Objet: [BDPalabres] Re: Mangara est un ingrat
> > > À: bdpalabres at bdpgabon.org
> > > Date: Mardi 26 Août 2008, 9h01
> > >
> > >
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> > >
> > > Rebondissement dans l’affaire AKA : de nouveaux
éléments
> qui
> > confortent la
> > > thèse de l’assassinat ; le frère cadet du
défunt
> Maurille membre
> > du régime
> > > précipite son enterrement.
> > >
> > >
> > > La tragique disparition du leader du MODENA Joachim
Agbobli
> Atsutsè
> > n’a pas
> > > fini de révéler tous ses secrets. Après les
résultats
> farfelus de
> > > l’autopsie du professeur Napo-Koura et les
conclusions
> tordues du
> > procureur de
> > > la République Robert Bakaï le 18 aôut dernier ;
de
> nouveaux
> > éléments
> > > viennent d’apparaître dans le dossier et
confortent
> désormais, la
> > thèse
> > > d’un assassinat déguisé en suicide. Ces
informations,
> nous les
> > devons à
> > > plusieurs amis du politologue (universitaires,
hommes
> politiques,
> > médecins,
> > > journalistes) qui se sont mobilisés pour faire
triompher la
> vérité.
> > >
> > >
> > >
> > > Le corps du défunt porte des traces
d’électrocution
> > >
> > >
> > >
> > > La première information qui ressort de ces
investigations
> est liée
> > à des
> > > lésions observées autour du coup et des parties
génitales
> de la
> > victime. Les
> > > spécialistes en conclurent à une torture par des
objets
> > électriques. Pour ces
> > > spécialistes, il est incroyable que le médecin
légiste ait
> pu
> > conclure en une
> > > mort par suicide en passant sous silence ces
différentes
> lésions que
> > nous
> > > venons de signaler. En réalité, AKA a été
enlevé depuis
> la
> > clinique,
> > > conduit à un endroit secret et torturé à mort
avant que le
> corps ne
> > soit
> > > jeté à la plage 24 h plus tard. C’est
d’ailleurs ce
> scénario
> > qui explique
> > > la disparition des vêtements de la victime de même
que
> l’abandon
> > de son
> > > portefeuille, et ses verres médicaux. La version du
> rendez-vous en
> > plus du
> > > parcours effectué attribué au chauffeur n’est
qu’une
> pure
> > invention sortie
> > > des laboratoires lugubres pour faire diversion. AKA
ne
> s’est jamais
> > rendu à
> > > un quelconque rendez-vous, il ne s’est jamais
arrêté à
> l’Hôtel
> > Palm
> > > Beach et il ne s’est jamais rendu à l’Hôtel
Sarakawa.
> > D’ailleurs le
> > > docteur Fiadjoe responsable de la clinique Biasa
serait sous
> > d’énormes
> > > pressions afin qu’il ne s’adresse à aucun
média. A la
> clinique
> > Biasa les
> > > visites aux malades sont désormais réglementées.
> > >
> > >
> > >
> > > Maurille Agbobli dans le mauvais rôle
> > >
> > >
> > >
> > > Il n’est un secret pour personne que la famille
Agbobli est
> > partagée entre
> > > l’opposition et le pouvoir. Parmi ceux qui sont
> actuellement dans le
> > cercle du
> > > pouvoir, nous pouvons citer Robert Dusseh,
universitaire,
> conseiller
> > > diplomatique de Faure et neveu de AKA et ensuite
Maurille
> Edoh Agbobli
> > ancien
> > > ministre, membre du bureau politique du RPT. C’est
donc ce
> dernier
> > qui est
> > > accusé aujourd’hui de dissuader la famille
d’aller plus
> loin et
> > précipite
> > > par la même occasion l’enterrement de son frère.
Alors
> que
> > certains
> > > évoquent encore une contre autopsie avec
l’assistance des
> experts
> > venus de
> > > l’extérieur, les obsèques de AKA sont annoncées
dans la
> foulée
> > pour les 29
> > > et 30 août prochain.
> > >
> > >
> > >
> > > Faure tapis dans l’ombre manœuvre et joue au
chrono
> > >
> > >
> > >
> > > La mystérieuse mort de AKA ramène au devant de
> l’actualité la
> > récurrente
> > > question de l’impunité qui caractérise depuis 40
ans le
> régime du
> > RPT.
> > > Faure qui espérait noyer cette question de
l’impunité
> dans une
> > mascarade de
> > > réconciliation après les fameuses consultations
nationales
> se
> > retrouve du coup
> > > dans une situation embarrassante. Depuis le palais
de la
> Marina, il
> > tire sur les
> > > ficelles. Comme par hasard le « leader nouveau »
qui n’a
> jamais
> > accordé le
> > > moindre crédit à la presse togolaise invite
subitement par
> une
> > méthode peu
> > > orthodoxe des journalistes des médias publics et
privés à
> une
> > discussion à
> > > battons rompus à la présidence de la République.
Certains
> > journalistes (
> > > médias d’Etat, radios et presses privées) se
sont rendus
> donc ce
> > jeudi à la
> > > présidence de la République pour en ressortir plus
tard
> avec des
> > billets de
> > > banque évalués en 200 000fcfa et 300 000fcfa par
tête.
> Tout ceci,
> > après une
> > > longue discussion ennuyeuse arrosée de champagne.
D’autres
> > journalistes qui
> > > ont pu déceler là, le piège de la corruption ont
décliné
> > l’invitation
> > > présidentielle. Lorsqu’on situe cette discussion
avec les
> > journalistes qui
> > > ces derniers temps sont très critiques vis à vis
du pouvoir
> de Faure
> > dans le
> > > contexte de la disparition tragique de AKA on
comprend
> aisément la
> > manœuvre du
> > > pouvoir qui consiste à clouer le bec aux médias en
prenant
> > habilement soin de
> > > se donner le visage d’un président ouvert et
préoccupé.
> > >
> > >
> > >
> > > Une opposition réduite à de simples communiqués
> > >
> > >
> > >
> > > Après la phase des communiqués de compassion
certains
> responsables
> > politiques
> > > et associations de la société civile ont exhorté
> l’ensemble de
> > > l’opposition à envisager des manifestions de rue
dans le
> but
> > d’exiger la
> > > fin de l’impunité au Togo. Ces organisations ont
été
> confrontées
> > au refus
> > > catégorique d’autres partis de l’opposition qui
de par
> leur
> > popularité
> > > devraient servir de locomotive à cette initiative.
Alors la
> question
> > qui se
> > > pose est de savoir si ceux qui pondent à longueur
de
> journée des
> > communiqués
> > > sont sincères dans leurs propos ? Visiblement le
leader du
> MODENA
> > comme celui
> > > du PSP qu’était Tavio Amorin ne dérangeait pas
seulement
> le parti
> > au pouvoir
> > > par son engagement et ses débats mais aussi ses
amis de
> > l’opposition qu’il
> > > croyait naïvement être ses frères. Aucune raison
ne
> justifie
> > aujourd’hui
> > > l’inertie de cette opposition et de cette
société civile
> qui jadis
> > étaient
> > > à l’avant garde de toute violation des droits de
> l’homme. La
> > réalité est
> > > que la société togolaise baigne désormais dans
une
> corruption sans
> > > précédent où des responsables insoupçonnés de
certains
> partis
> > actuels de
> > > l’opposition émargent régulièrement dans le
registre de
> Faure.
> > Faure en
> > > parvenant au pouvoir en 2005 au prix des milliers de
morts a
> réussi
> > un seul
> > > coup celui, d’avoir mis l’opposition en lambeaux
en
> enrôlant
> > certains dans
> > > son aventure gouvernementale et en renflouant les
comptes en
> banque
> > des autres
> > > qui ne se contentent désormais que des
communiqués. Voilà
> donc le
> > drame qui
> > > se joue devant nos yeux avec des acteurs qui font
semblant
> d’être
> > encore
> > > opposants mais qui dans la réalité ont changé
depuis leurs
> vestes.
> > AKA
> > > n’est pas seulement la victime du pouvoir RPT mais
aussi
> d’une
> > société
> > > togolaise en manque de repères, de principes, où
les hommes
> de
> > valeurs qui
> > > devraient servir de guide, de modèle sont
crétinisés par
> un
> > système pervers
> > > et vicieux autrement, monsieur Djondo, le docteur
Fiadjoe et
> le
> > chauffeur
> > > devraient déjà prendre la parole pour libérer
leurs
> consciences et
> > situer les
> > > togolais sur les réelles conditions de la mort
mystérieuse
> et
> > tragique de AKA.
> > > Tant que nous ne prendrons pas conscience de cette
réalité,
> les
> > Gnassingbé et
> > > leurs suppôts de meurtriers auront encore de beaux
jours
> devant eux.
> > >
> > >
> > >
> > > Simon de Fanti, tultogo.com
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