[BDPalabres] RETRO: Le BDP-Gabon Nouveau dément les déclarations publiées dans l'Union du 19-20 juillet 2003

Christian MAYANDJI protected at yahoo.fr
Lun 18 Aou 15:54:37 EDT 2008


Cher BDP,
 
J'ai eu toujours du mal à formuler l'idéologie dominante du régime en place au Gabon. C'est un régime qui absorbe tant de personalités hétéroclites. En vous lisant, je me rends compte que la notion de corruption suffit largement à le qualifier et à expliquer les comportements observés à tous les niveaux et dans tous les domaines de la vie publique ou privée ainsi que toutes les composantes de la société gabonaise.
Il est curieux qu'au bout de toutes ces années et malgré les efforts des uns et des autres, il ait été si difficile d'identifier ou d'appliquer un antidote. Très curieux!!!... Cela mérite la rédaction d'une thèse d'Histoire économique sur l'impact de la corruption au Gabon.

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Christian MAYANDJI
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--- En date de : Sam 16.8.08, BDP-Gabon Nouveau <protected at bdpgabon.org> a écrit :

    De: BDP-Gabon Nouveau <protected at bdpgabon.org>
    Objet: [BDPalabres] RETRO: Le BDP-Gabon Nouveau dément les déclarations publiées dans l'Union du 19-20 juillet 2003
    À: bdpalabres at bdpgabon.org
    Date: Samedi 16 Août 2008, 8h52

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    Samedi 19 Juillet 2003 à 00:00  

    Dans divers articles du quotidien national bongoïste l'Union du 19-20
    juillet 2003, plusieurs mensonges orchestrés par le régime Bongo et les
    traîtres qui se sont vendus à lui ont été publiés qui n'ont aucun fond
    de vérité et ne reposent sur aucune logique autre que celle qui consiste à
    mener une campagne d'intoxication à l'encontre de notre mouvement. Nous
    mettons d'ailleurs le quotidien national l'Union au défi de publier
    entièrement ce démenti qui lui a été envoyé par fax aujourd'hui même
    samedi 19 juillet 2003.

    La Direction du BDP-Gabon Nouveau, les Présidents de cellules, ainsi que les
    Ministres du Gouvernement de Salut National en exil tiennent à apporter les
    démentis suivants :

    - L'UNION ET BONGO CLAMENT QUE LE BDP-GABON NOUVEAU EST DISSOUT : Omar
    Bongo rêve ou alors vit ouvertement à la télévision et devant tout le monde
    son fantasme de voir le BDP disparaître. Il n'y a jamais eu de dissolution
    du BDP-Gabon Nouveau. A aucun moment ne s'est tenu au sein de notre
    mouvement un meeting de dissolution du BDP-Gabon Nouveau comme le prétendent
    l'Union et son commanditaire Omar Bongo. Le Congrès BDP de Bordeaux du 12
    au 14 juin 2003 n'était ni une assise du parti, ni un Congrès constitutif.
    C'était plutôt un meeting de travail du Conseil des cellules du BDP-Gabon
    Nouveau. La Charte des membres du BDP définit le Conseil des cellules comme un
    organe consultatif dont les décisions sont soumises à l'arbitrage du
    Comité directeur et du Coordinateur. Il est donc techniquement et juridiquement
    impossible qu'un vote nominatoire, de défiance, électoral ou de
    dissolution ait été entrepris vu que de telles prérogatives ne sont pas
    celles du Conseil des cellules du BDP-Gabon Nouveau qui s'est réuni à
    Bordeaux. A ce que nous sachions, toute la structure connue du BDP reste intacte
    et on se demande où l'Union a été chercher son information sur la
    dissolution du BDP. Il suffit de se rendre sur le site du BDP
    (http://www.bdpgabon.org) pour se rendre compte qu'en dehors de Siméon
    Ekoga (exclu du BDP pour traîtrise le 20 juin 2003), Paul Okili-Boyer (Exclu du
    BDP pour traîtrise le 10 juin 2003) et Corneille Ollomo (démissionné du BDP
    pour incompétence en janvier 2003), la structure du BDP est intacte et le BDP
    continue de fonctionner normalement. Le BDP-Gabon Nouveau reste donc toujours le
    mouvement qu'il a toujours été, un et indivisible dans sa détermination
    à travailler au démantèlement du bongoïsme au Gabon. 

    - L'UNION ET BONGO CLAMENT QUE LE BDP EST BASE EN FRANCE. Grossière et
    ridicule affirmation. Tout le monde sait que la Direction du BDP-Gabon Nouveau
    se trouve et a toujours été aux Etats-Unis. Les Gabonais savent depuis
    toujours que le BDP-Gabon Nouveau est un mouvement basé aux Etats-Unis et qui
    dispose de cellules de réflexion un peu partout dans le monde. Pour des raisons
    visibles aujourd'hui, le mouvement avait à sa création jugé utile, pour
    cause de protection et de nécessité de survie du BDP, de centraliser toute la
    logistique politique, matérielle, stratégique et financière du mouvement à
    partir des Etats-Unis, pays dans lequel les libertés individuelles et
    politiques sont mieux garanties et protégées qu'en France ou partout
    ailleurs, et où le régime Bongo ne jouit d'aucune considération
    particulière. D'ailleurs, sur le site du département d'état
    américain, le régime Bongo dans le rapport 2003 est décrit comme un régime
    dictatorial qui ne laisse pas beaucoup de libertés politiques à son peuple et
    gère tout d'une main de fer. La France s'étant souvent montrée
    complice du régime Bongo, l'Amérique devenait donc une terre d'asile
    naturelle puisque le BDP et tous les groupes politiques persécutés de par le
    monde y jouissent de protections constitutionnelles considérables. Le BDP-Gabon
    Nouveau n'a donc qu'une seule direction, et cette direction se trouve
    dans le New Jersey aux Etats-Unis. Il n'y a jamais eu de Direction
    européenne ou de Comité européen. Le BDP-Gabon Nouveau est doté de cellules
    individuelles en France, en Allemagne, en Angleterre, en Côte d'Ivoire, au
    Canada, aux USA,  et au Gabon. Les cellules du BDP en Europe ne sont pas
    regroupées sous une direction européenne. Elles fonctionnent sur la base
    d'un modèle individuel décentralisé, mais rendent directement des comptes
    à la direction américaine du mouvement, dont le Coordonnateur est le Dr.
    Daniel Mengara. 

    - L'UNION ET BONGO CLAMENT QUE SIMEON EKOGA ETAIT LE NUMERO 2 DU BDP. Cette
    affirmation n'est vraie que dans les rêves et fantasmes bongoliens. Le
    BDP-Gabon Nouveau n'a jamais eu de Numéro 2. Justement pour éviter que des
    aventuriers ne détournent le mouvement des ses idéaux, le BDP-Gabon Nouveau
    s'est organisé sur la base d'un modèle de cercles concentriques, et
    non hiérarchiques. La concentricité non hiérarchique du mouvement assurait
    donc que des opportunistes ne puissent, d'une part, utiliser le poids de
    leur poste pour casser le mouvement, et d'autre part, permettait de limiter
    l'accès à l'information stratégique. C'est ainsi que le mouvement
    a créé des cellules de réflexion qui, même si elles contribuaient à la
    structuration et consolidation politique et idéologique du mouvement,
    n'avaient cependant pas accès au type d'information stratégique qui
    aurait pu compromettre le mouvement. Ceci veut donc dire qu'en tant que chef
    de la cellule de Paris, Siméon Ekoga ne savait rien du BDP qui aurait pu mener
    à la révélation de ses structures secrètes. Il n'a donc pas grand-chose
    à donner à Bongo en dehors du honteux cirque politique auquel il se livre avec
    celui qui se dit aujourd'hui président du Gabon. Siméon Ekoga, en tant que
    chef de la cellule de Paris avant son exclusion ne pouvait non plus prétendre
    à des pouvoirs de numéro 2 puisque la gestion du pouvoir et de
    l'information au sein du BDP s'opère par cercles concentriques et non
    par hiérarchie. Par ailleurs, la Charte du BDP-Gabon Nouveau définit la
    direction du BDP-Gabon Nouveau comme un Comité Directeur dirigé par un
    Coordonnateur. Il n'y a donc pas au BDP de président ou de vice président,
    de numéro 1 ou de numéro 2, de direction européenne ou autre. Il y a
    uniquement un Coordonnateur qui est entouré par les membres du Comité
    Directeur, dont l'identité reste secrète et protégée. Le seul membre
    connu du Comité Directeur est le Dr. Daniel Mengara, qui assure la direction du
    mouvement et en Coordonne les activités. On ne sait donc pas sur quelle base
    Monsieur Siméon Ekoga se réclamerait président ou vice-président du
    BDP-Gabon Nouveau, vu que de tels postes n'existent pas. C'est donc là
    une usurpation de titre et un usage de faux sous la direction théâtrale
    d'Omar Bongo lui-même, obligé aujourd'hui de se transformer en maître
    des illusions et de la prestidigitation politique pour espérer détruire le
    BDP-Gabon Nouveau. L'acte est malheureusement démodé et les Gabonais ne
    sont plus dupes.

    - L'UNION ET BONGO ONT PRESENTE AU PAYS DES FAUSSAIRES. Si l'Union
    avait été un journal sérieux, il aurait au moins été vérifier sur le site
    du BDP (http://www.bdpgabon.org) pour se rendre compte qu'Omar Bongo et son
    régime ont présenté au pays des faussaires se réclamant du BDP-Gabon
    Nouveau. Des journalistes comme Lin-Joël Ndembet ne font donc pas honneur à
    leur profession en se faisant le relais de ce type de campagne
    d'intoxication. En effet, ni Siméon Ekoga (exclu du BDP pour traîtrise le
    20 juin 2003), ni Corneille Ollomo (démissionné du BDP pour incompétence en
    janvier 2003) ne faisaient plus partie de notre mouvement et ceci aurait dû
    sauter aux yeux de n'importe quel journaliste respectable. Pire, les autres
    personnages présentés par l'Union et la RTG, notamment Engone Akoughey,
    Roméo Husingha Birinda et Raymond Camille Inwen sont totalement inconnus du BDP
    et n'ont jamais été membre de notre mouvement. Présenter ainsi Roméo
    Husingha Birinda comme le représentant du BDP au Canada est hautement
    surprenant, vu que tous ceux qui visitent le site du BDP savent depuis toujours
    que le représentant du BDP à Montréal est le Dr. Brice Ongali.

    - L'UNION ET BONGO ACCUSENT LE BDP DE HAINE TRIBALE ET DE VIOLENCE. Tous
    ceux qui visitent le site Internet du BDP ou lisent la pensée de notre
    mouvement savent que le BDP-Gabon Nouveau est tout, sauf un mouvement violent.
    Au contraire, le BDP-Gabon Nouveau essaie d'éviter à notre pays des
    violences en faisant comprendre aux acteurs politiques gabonais la nécessité
    de s'engager, dès maintenant, dans un dialogue national sincère dont le
    but serait de mettre en place, une bonne fois pour toutes, les bases saines
    d'une démocratie réelle et non manipulée. Notre site Internet et nos
    documents sont bourrés de propositions de révision constitutionnelle, de
    réforme politique et économique, de dialogue et de réconciliation nationale
    qui auraient pu, si Omar Bongo le désirait, mener à la consolidation de la
    démocratie au Gabon. Or, le refus répété du régime Bongo de démocratiser
    le Gabon, les arrestations arbitraires de nos membres encore en prison, les
    brimades politico-économiques des opposants et les modifications unilatérales
    de la constitution gabonaise par le régime Bongo, sont autant d'indications
    que le régime Bongo ne veut pas la paix au Gabon et se transforme de plus en
    plus en une dictature déclarée qui préfère la guerre à la réconciliation
    nationale. Le BDP en conclut donc que rien de bon ne peut plus se passer au
    Gabon tant que Bongo est au pouvoir, vu que cela fait 36 ans que ce régime
    refuse le changement et la transparence démocratique, préférant
    s'accrocher au pouvoir sans se soucier aucunement des souffrances
    quotidiennes des Gabonais. S'attaquer donc à Bongo n'est ni
    l'expression d'une haine tribale, ni un appel à la violence. Bongo
    n'est pas l'état gabonais. S'attaquer à Bongo c'est
    s'attaquer à la source du problème gabonais, vu que c'est Omar Bongo
    qui refuse de démocratiser le Gabon et qui attise les haines tribales en
    mettant les Gabonais les uns contre les autres, contredisant ainsi ses
    déclarations d'unité nationale. Un président démocrate n'arrête pas
    des Gabonais parce que des Gabonais disent que « Bongo Doit Partir ». « Bongo
    Doit Partir » est un thème politique comme un autre et tout Gabonais devrait
    se sentir libre de mener une campagne politique sur un tel thème s'il pense
    que Bongo ne fait pas le travail que les Gabonais attendent. Un président
    responsable ne marchande pas les fêtes de l'indépendance alors que son
    peuple vit dans la misère et meurt de SIDA. Un président responsable ne fait
    pas du théâtre sur les écrans de la télévision nationale pour présenter à
    la nation des supposés opposants ralliés à qui il a donné 300 millions de F
    CFA d'argent du peuple pour aller chanter le Mvett selon Saint Bongo dans
    les médias d'état à la solde du pouvoir. S'il y a donc violence au
    Gabon, cette violence se voit dans la dictature de l'arbitraire que le
    régime Bongo est en train d'instaurer chez nous. Cette violence est celle
    qui met en prison les Gabonais pour opinion politique ; cette violence c'est
    celle qui change unilatéralement la constitution du pays sans s'en
    référer au peuple ; cette violence c'est celle qui donne les 300 millions
    de francs CFA du peuple à quatre individus pour leur faire chanter le Mvett
    bongoïste alors que ces 300 millions auraient pu payer les médicaments dont le
    pays a besoin. Voilà pourquoi le BDP dit : « Bongo Doit Partir », car
    c'est de cette seule façon que notre peuple retrouvera sa dignité, dans un
    esprit de paix, de progrès, d'unité et de réconciliation nationale.

    APPEL A LA NATION

    Nous appelons donc encore une fois le peuple gabonais à la vigilance. De
    nombreuses personnes se présenteront à vous au nom du BDP, mais méfiez-vous.
    Le BDP-Gabon Nouveau ne renoncera jamais à ses idéaux de changement au Gabon.
    Le BDP-Gabon Nouveau est un mouvement de patriotes gabonais qui pensent
    aujourd'hui que « trop, c'est trop » et que « Bongo Doit Partir ,
    pour la construction d'un Gabon nouveau ». Ainsi, quand quelqu'un se
    présentera à vous, posez-lui toujours la question de savoir s'il connaît
    et défend les 10 grands principes de base de notre mouvement. Ces 10 principes
    de base sont :

    1) Rien de bon ne peut plus arriver au Gabon tant qu'Omar Bongo est au
    pouvoir. Si Omar Bongo n'a pas pu réformer et développer le Gabon en 36
    ans, ce n'est pas dans les 5 ou 10 ans qu'il lui reste à vivre
    qu'il va le faire. Tout ce que dit Bongo aujourd'hui doit être rejeté
    comme nul et non avenu.

    2) La condition préalable à tout changement positif et réel au Gabon passe
    avant tout par le départ d'Omar Bongo et de son régime du pouvoir, puisque
    ce régime est incapable de se démocratiser et a été incapable de développer
    le Gabon en 36 ans. Le BDP se doit donc de rechercher le départ du régime
    Bongo du pouvoir par tous les moyens possibles.

    3) Omar Bongo n'est pas excusable et la faute du désastre gabonais ne peut
    être rejetée sur son entourage. Quand votre chien mord l'enfant du voisin,
    on vous tient responsable de l'acte de votre chien. Or, Omar Bongo laisse
    les « chiens » de son régime « mordre » les Gabonais en toute impunité. Il
    se fait donc ainsi le complice de leurs crimes, crimes qui s'ajoutent aux
    siens propres. Omar Bongo est donc le premier criminel du Gabon et doit être
    tenu responsable de la débâcle et de la déchéance politique, économique,
    sociale et culturelle de notre pays.

    4) Aucune élection ne doit se tenir au Gabon tant qu'il n'y a pas eu
    de réelles réformes et aucun Gabonais ne doit plus se rendre aux urnes pour
    voter dans des élections organisées par le régime Bongo. Mieux, tout gabonais
    patriote devra, le moment venu, tout faire pour non seulement boycotter, mais
    aussi empêcher la tenue de toute élection organisée unilatéralement par le
    régime Bongo et ses complices de la convivialité. Quand le moment sera venu,
    le BDP et tous les partisans du changement organiseront eux-mêmes des
    élections dignes de ce nom au Gabon.

    5) Les Gabonais doivent rejeter avec force toute idée de refondation proposée
    par le régime Bongo. Si le régime Bongo n'a pas pu se « refondre » en 36
    ans, il ne pourra pas le faire en l'espace d'un meeting politique. On ne
    doit plus faire confiance à ce régime. La seule idée valable au Gabon
    aujourd'hui est l'idée d'une véritable réforme décidée par le
    peuple gabonais au travers d'une conférence nationale souveraine qui, seule
    et en consultation avec le peuple, pourrait réviser la constitution et
    réformer le système politique gabonais de manière durable, consensuelle et
    progressiste. Quand le moment sera venu, le BDP et tous les partisans du
    changement se chargeront d'organiser une conférence nationale digne de ce
    nom qui décidera, une bonne fois pour toutes, de l'avenir du pays dans un
    esprit de réconciliation nationale.

    6) Le BDP ne reconnaît pas la légitimité de l'Etat Bongo. Nous
    considérons qu'Omar Bongo n'a jamais gagné d'élection au Gabon,
    qu'il est donc un président illégal et illégitime, et que nous sommes au
    Gabon dirigé par un dictateur qui s'est imposé à notre peuple pendant 36
    ans, dictateur qui aujourd'hui fait tout pour devenir le roi du Gabon et
    mourir au pouvoir tout en s'assurant que ses enfants et complices
    continueront sa tache de destruction permanente de la nation gabonaise. Omar
    Bongo est un dictateur féroce pire que Saddam Hussein. Son régime devra donc
    être démantelé par tous les moyens possibles si le Gabon veut un jour
    retrouver sa dignité.

    7) Aucun membre du BDP n'est autorisé à rencontrer dans un cadre
    politique ou négocier quoique ce soit avec Omar Bongo ou un représentant de
    son régime sans l'accord de la direction américaine du BDP-Gabon Nouveau.
    Toute personne qui rencontrerait ou pactiserait avec Omar Bongo ou son régime
    ne peut être vue comme un membre du BDP et doit être considérée comme un
    traître ayant vendu la nation gabonaise à Omar Bongo.

    8) Le BDP-Gabon Nouveau est un et indivisible, tout comme est une et
    indivisible la nation gabonaise. L'idéal du BDP, c'est le bien-être du
    Gabon et de tous les Gabonais, quelque soit leur appartenance politique,
    économique, raciale, sexuelle ou ethnique. Le BDP défend avec force
    l'idée de l'unité nationale dans un cadre qui permette à chacun de
    nos citoyens de s'épanouir et de rechercher librement et sans entrave le
    bonheur et le bien-être.

    9) Le BDP-Gabon Nouveau soutient que Bongo et son régime sont la cause du
    sous-développement au Gabon et qu'ils ont intentionnellement maintenu le
    Gabon dans un état de privation multiforme afin d'assouvir les rêves de
    puissances et d'enrichissement de quelques familles. Ils ont ainsi
    transformé l'état gabonais en état mafia et menti aux Gabonais en leur
    disant que les caisses de l'état sont vides. Le BDP dit que c'est faux.
    Il y a encore assez d'argent au Gabon pour faire en 5 ans ce que le régime
    Bongo n'a pas pu faire en 36 ans de pouvoir sans partage.

    10) Le BDP-Gabon Nouveau refuse la corruption et la trahison, car la corruption
    est un crime. Quand un responsable politique abandonne ses idéaux politiques
    pour prendre les 300 millions que lui donne Bongo pour le faire taire, ce
    responsable a pris l'argent qui aurait pu servir à sauver la vie des
    Gabonais. Donc, quand un enfant meurt de paludisme parce qu'il n'y a pas
    de médicaments à l'hôpital ou de dispensaire dans son village, on doit
    conclure que c'est Omar Bongo et ses complices corrompus qui l'ont tué.
    Quand un Gabonais meurt dans un accident de voiture parce que les routes
    gabonaises sont mauvaises, on doit conclure que c'est Omar Bongo et ses
    complices corrompus qui l'ont tué. Quand une Gabonaise meurt de stress,
    parce qu'elle n'arrive pas à trouver du travail à cause de la mauvaise
    gestion et des détournements de fonds du régime Bongo, on doit conclure que
    c'est Omar Bongo et son régime de corrompus qui l'ont tuée. Quand une
    jeune fille de 12 ans est obligée de se prostituer pour survivre dans un pays
    comme le Gabon où le revenu par habitant est supérieur à celui de la Chine,
    alors on doit conclure qu'Omar Bongo et ses complices sont responsables de
    cette déchéance. La corruption est donc un crime car elle détourne
    l'argent du pays et animalise les Gabonais. Et quand Bongo donne 300
    millions aux opposants pour les corrompre, il condamne les Gabonais à mort.

    Ce sont donc là, chers compatriotes, les grands principes de patriotisme qui
    doivent toujours guider la démarche des bédépistes. Il ne s'agit plus
    aujourd'hui de se compromettre, mais de construire. Si Bongo ne veut pas
    construire, il doit être mis en quarantaine par nous tous, Gabonais. Le travail
    de libération du pays nous incombe à tous. Ce ne sera pas les étrangers qui
    viendront nous libérer, mais nous-mêmes. Refusons donc aujourd'hui la
    corruption, la traîtrise et les compromissions qui condamnent notre pays au
    calvaire bongoïste. Embrassons la réforme, même si pour cela nous devons
    faire la révolution. Le BDP restera fidèle à lui-même, c'est-à-dire
    patriote et incorruptible. Toute personne qui se réclame du BDP en pensée ou
    en action doit être capable de soutenir et de défendre les 10 principes de
    base du BDP et défendre notre pays contre l'agression bongoïste. Si, donc,
    une personne se présente à vous en tenant des discours contraires ou des
    discours convivialistes, c'est que cette personne n'est pas du BDP ou
    alors c'est que cette personne s'est faite acheter par le régime Bongo.
    Il vous faut donc vous méfier de cette personne et de toujours rappeler à tous
    les 10 principes qui guident notre action patriotique.

    Pour finir, nous dirons que des journalistes payés par Omar Bongo comme
    Lin-Joël Ndembet devraient avoir honte de se faire le relais d'un régime
    aussi bestial que celui d'Omar Bongo. Un régime qui ne recule devant rien
    pour corrompre, assassiner, emprisonner, voler, brimer et détruire le Gabon
    dans son âme et dans son corps. En tant que citoyens payés par les impôts du
    contribuable gabonais, les journalistes de l'Union se doivent à un devoir
    de neutralité républicaine et de faire des reportages qui tiennent la route de
    par leur sérieux et leur profondeur. Le théâtre bongoïste dont le quotidien
    national l'Union, un organe étatique, se fait honteusement le relais
    intoxicateur aujourd'hui n'honore aucunement le journalisme dans notre
    pays. 

    Vive le Gabon.
    Vive le peuple gabonais.
    Vive la nouvelle république.

    Fait le samedi 19 juin 2003 à Montclair, New Jersey, USA
    Pour le Comité Directeur, le Gouvernement de Salut National en exil et
    l'ensemble des organes et membres du BDP-Gabon Nouveau

    Dr. Daniel Mengara
    Coordonnateur

    Lien: http://www.bdpgabon.org/archives/content/view/1277/39/





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