[BDPalabres] Re : Lettre aux dictateurs africains...

Celestino Okenve protected at diatel.upm.es
Mar 26 Juin 03:47:23 EDT 2007


Vous avez oubliez à mr. Obiang Nguema mbasogo, le pire pour avoir être le dernière.
La francafrique est auussi applicable a lui.

á  bientôt
Nvo Zang Okenve



    GALLANT HOMME <protected at yahoo.fr> a écrit :

        bien parle

        --- Sylvain Ndong a écrit :

        > > A vous dictateurs africains,
        > >
        > >
        > > Vous qui aviez fait et faites encore malheureusement
        > > le choix, au détriment de vos propres peuples, des
        > > réseaux d'intérêts maffieux, qui vous aident à vous
        > > maintenir au pouvoir contre une main basse
        > > perpétuelle sur nos richesses nationales.
        > >
        > > Vous devez vous souvenir que de tout temps, de toute
        > > époque, dans l'histoire de vos aînés dictateurs, et
        > > auxquels la plupart d'entre vous ont succédé, ce
        > > sont ces mêmes réseaux d'intérêts tel la
        > > Françafrique, qui ont toujours fini par les trahir
        > > ou tout simplement lâché, au moment où leur utilité
        > > arrivait à son terme. Ce sont donc ces mêmes
        > > réseaux, que vous servez assidûment aujourd'hui, qui
        > > vous lâcheront demain aussi, quand votre tour
        > > viendra, comme nous le rappelle ici l'histoire :
        > >
        > >
        > > Léon Mba (Gabon) trahi
        > > par la Françafrique en novembre 1967
        > >
        > > Bedel Bokassa (Centrafrique) lâché par la
        > > Françafrique en septembre 1979
        > >
        > > Ahmadou Ahidjo (Cameroun) trahi par la
        > > Françafrique en avril 1982
        > >
        > > Goukouni Oueddeï (Tchad) lâché par la
        > > Françafrique en juin 1982
        > >
        > > Hissène Habré (Tchad) lâché par
        > > la Françafrique en décembre 1990
        > >
        > > Juvénal Habyarimana (Rwanda) trahi par la
        > > Françafrique en avril 1994
        > >
        > > Mobutu Sese Seko (Zaïre) lâché par la
        > > Françafrique en mai 1997
        > >
        > > La seule exception parmi ces « héros nationaux »
        > > étant celle d'Abdou Diouf (Sénégal), qui a eu
        > > l'intelligence et le courage d'accepter le verdict
        > > populaire des urnes en mars 2000. Et c'est ce
        > > courage, volte-face inespéré et salutaire de
        > > dernière minute, qui lui permet d'être remercié
        > > (pour beaux et loyaux services envers la
        > > Françafrique) depuis cette date et jusqu'à ce jour,
        > > comme secrétaire général de la Francophonie. Même si
        > > il faut tout de même vous signaler que malgré cela,
        > > son passé de dictateur n'a pas totalement été
        > > effacé, en témoigne la récente et humiliante fouille
        > > corporelle, malgré son titre de secrétaire général,
        > > qu'il a subit dans un aéroport canadien en mai 2006.
        > > Comme on dit, la réinsertion dans la société des
        > > honnêtes gens, d'anciens dictateurs ou condamnés, ne
        > > sera toujours pas chose aisée !
        > >
        > > J'espère que vous, messieurs Omar Bongo et Sassou
        > > N'guesso, les deux prochains dictateurs à être
        > > éjecter par la Françafrique votre ancienne amour
        > > contre nature - en témoignent toutes les plaintes
        > > que cette dernière n'a cessé de « laisser passer » à
        > > votre encontre à Paris tout au long de ce mois (du
        > > jamais vu) - allez avoir l'ultime sagesse (avant que
        > > d'être lâchés dans le vide comme des épaves vous
        > > aussi) de vous retourner enfin vers vos peuples
        > > respectifs, pour faire le choix de la Patrie, de
        > > l'amour national, de l'intelligence et du réalisme
        > > politique, qui consiste à laisser le bénéfice de nos
        > > richesses à ceux envers lesquelles elle reviennent
        > > au premier chef, c'est-à-dire votre peuple.
        > >
        > > Toute obstination et tout orgueil seraient de nature
        > > à accréditer un aveuglement et un manque
        > > d'intelligence aberrants, qui poussent leur malade à
        > > faire le choix de tourner la tête contre le sort
        > > inéluctable qui vous est réservé même quand « vous
        > > vous en sortez », et que subit en ce moment-même
        > > votre compère du Libéria Charles Ghankay Taylor,
        > > dans les geôles du tribunal international de La
        > > Haye.
        > >
        > > L'avenir ne vous appartient pas chers messieurs.
        > > L'avenir appartient à votre peuple, qui reprendra
        > > quoi qu'il en soit la destinée de ses terres en
        > > main. Si il vous reste un minimum d'intelligence, au
        > > mieux vous finirez comme Diouf, au moyen comme
        > > Taylor, au pire comme Sese Seko ; car il n'y a que
        > > ces trois itinéraires dans la marge d'action et le
        > > parcours qui vous reste. Et pour être tout à fait
        > > honnête avec vous, messieurs, parmi ces trois
        > > possibilités, il n'y a qu'un seul qui ait un avenir
        > > : celui qu'a emprunter Diouf, qui a su faire le
        > > choix de l'alternance politique imposée par la
        > > transparence des urnes, afin d'échapper à la mort
        > > anonyme de Mobutu ou à l'humiliation de Charles
        > > Taylor.
        > >
        > > J'espère que mon message vous parviendra.
        > >
        > > Votre compatriote,
        > >
        > > Sylvain Ndong






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