[BDPalabres] RE : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN?

Jean Paul NGOMA protected at yahoo.fr
Ven 22 Juin 16:57:43 EDT 2007


Monsieur, excusez moi mais je pense que vous vous etes trompé d'adresse. je felicites votre action et vous incites à continuer car notre pays en a le plus grand besoin. Tous, nous souhaitons le changement peu importe d'ou il vienne, alors faites! Mais de grace respectez l'opinion de chacun, car le changement pour notre pays c'est d'abord le changement des mentalités: celles des autorités, des opposants, du simple citoyen et de vous. Et vous etes libre de penser ce que vous voulez de monsieur Pierre Mamboundou, cet homme dont si ça ne dependait que de moi, je le decorerai du merite de l'ordre National. Laisse moi, je vous prie libre de penser ce que je veux de celui que je considere comme un heros national, une personne qui sacrifie sa vie, oubliant une simple vie calme et paisible pour lui et sa famille, pour oeuvrer pour la democratie, la justice, pour le bien etre des hommes et femmes de pays.

"Dr. Daniel Mengara" <protected at bdpgabon.org> a écrit :

    Cher Monsieur Ndong,

    Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus grave encore que ne le laissent supposer les apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des viscères a tendance à devancer de mille lieues l'activité cérébrale.

    Il me semble que vous feignez de manière assez théâtrale, et maladroite, une indignation que vous basez sur les élucubrations de votre compère Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin vous consacrer à votre sport favori : servir de chantre justificateur des égarements de Pierre Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et quelle meilleure manière de le faire que de découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes errements.

    Je peux déjà vous rassurer, et je le dis avec la plus ferme conviction, vous ne trouverez JAMAIS nulle part preuve d'une compromission quelconque de Daniel Mengara, ni en termes pécuniaires, ni en termes personnels, ni en termes idéologiques. Votre quête restera donc inutile car, encore une fois, Daniel Mengara n'est ni Mba Abessole, ni Pierre Mamboundou.

    D'abord parce que vous vous méprenez sur ma personne. Contrairement à votre patron, je ne fais pas de la politique parce que j'en attends quelque chose de personnel. Je suis déjà un homme accompli dans le cadre de ce que je fais. Simple professeur d'université aux Etats-Unis, je porte avec fierté ma liberté et mes modestes accomplissements. Et je me réjouis de vivre de l'unique fruit de mon labeur mental. Ensuite parce que votre intellectualisme semble avoir de sérieuses limites, comme celles qui vous font prendre des rumeurs colportées sur Internet pour des vérités sur lesquelles construire votre savoir. Voilà pourquoi, sur la base de rumeurs colportées par votre compère Malékou, vous confondez Daniel Mengara avec Pierre Mamboundou.

    Mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je m'appelle Daniel Mengara. Et parce que je le suis, je me distingue des parasites politiques qui, au Gabon, ont vendu leurs mères, leurs grands-mères, et donc, leur Gabon, pour des profits politiques et personnels. Mon ambition est, à ce titre, très différente de celle des autres. Laissez-moi, si vous le permettrez, vous expliquer ce qui me motive :

    1) Je n'ai pas la grosse tête au point de croire que le changement au Gabon ne peut venir que par moi. Il n'est écrit nulle part sur mon visage que ce sera forcément moi qui chasserai Bongo du pouvoir. Je ne me vois donc pas comme un messie, même si certains veulent m'attribuer cette qualité. Ce que je suis, c'est un simple Gabonais qui croit au changement, d'où qu'il vienne, et qui contribue par ses efforts à cet objectif.

    2) Mais ce que je suis aussi, c'est un Gabonais qui n'attend pas passivement que le changement vienne d'un messie ou de quelqu'un d'autre. Voilà pourquoi je m'active pour être moi-même un acteur du changement que je souhaite. Je ne laisse pas à d'autres la tache de me libérer ; je me bats pour me libérer moi-même.

    3) Je ne garantis à personne que le changement viendra forcément par moi, mais je m'active pour rendre possible le changement que je souhaite. Mais si demain, j'échoue, je me satisferai d'avoir au moins combattu jusqu'au bout sans me compromettre et sans compromettre mes idéaux. Si quelqu'un d'autre réussit là où j'ai échoué, tant mieux, mais ce que je ne ferai pas, c'est attendre que cette personne arrive un beau jour dans 100 ans. Je fais ce que je peux là où je peux et comme je peux, mais je n'attends pas que Bongo meure ou qu'un miracle inespéré vienne sauver le Gabon.

    4) Ce que je ne ferai jamais, c'est compromettre l'idéal auquel je crois. Si mon combat n'arrive pas à ses fins et si je me retrouve un jour tout seul derrière mon ordinateur à vociférer des insultes vis-à-vis du régime Bongo, je continuerai à le faire. Pour moi, il est préférable de ne jamais abandonner ses convictions et rester derrière son ordinateur à vociférer des insultes contre un régime qu'on déteste, plutôt que d'abandonner les valeurs et principes pour lesquels on se bat. Si je dois rester le seul opposant du Gabon, même " caché derrière mon ordinateur " comme beaucoup le disent, alors je préférerai cela.

    5) Je n'irai pas au Gabon pour aller faire de la politique " de terrain " comme beaucoup le disent. La politique sur le terrain, c'est cette manière animalière que nous avons chez nous de croire qu'il suffit d'être sur le terrain pour que les choses changent. Cela fait 18 ans que Mba Abessole d'abord, mamboundou en suite, sont sur le terrain. Or, le Gabon n'est pas devenu démocratique pour autant. Au contraire, par leurs compromissions, ces bonhommes ont aidé Omar Bongo à tuer la démocratie. Cela montre qu'il faut plus que le simple fait d'être sur le terrain pour changer le Gabon. Il faut d'autre méthodes, d'autres stratégies, d'autres types d'actions.

    6) En clair, je me bats d'abord pour mes convictions et je suis tout simplement heureux, au sein du BDP, de retrouver des compagnons de route qui pensent comme moi. Ensemble, nous travaillons à rendre possible notre idéal. Certains nous quitteront et nous ont quitté pour se vendre, mais d'autres continueront à vociférer et à chercher. Cela pourra prendre un mois, un an, cinq ans ou plus. Là n'est pas le problème. La vraie philosophie consiste à ne jamais baisser les bras, même quand on est trahi.

    7) Voilà pourquoi je trouve inacceptable, en tant que citoyen gabonais, que quelqu'un se dise un jour opposant pour ensuite trahir l'idéal après avoir entraîné dans le gouffre des compromissions des milliers de Gabonais qui ont cru au changement véritable. Parce que je suis Gabonais, je porte un regard critique sur ceux qui essaient de tuer l'idéal et j'accepte que d'autres portent un regard critique sur moi si je me mets moi aussi à trahir l'idéal. Tant que je reste dans l'idéal, je sais être à l'abri des compromissions.

    8) Mon idéal, c'est le suivant: " Rien de bon ne peut plus se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est encore au pouvoir. Bongo doit donc partir, par tous les moyens possibles, pour permettre la construction d'un Gabon nouveau ". Tant que cet idéal n'est pas atteint, Daniel Mengara ne baissera jamais les bras. Et c'est à ce seul idéal que l'on me jugera demain car je me suis juré de tout faire pour mettre un terme à ce régime, par tous les moyens possibles. Echouer fait partie des possibilités qui guettent toute entreprise humaine. Mais il y a des échecs acceptables et des échecs non acceptables. Echouer parce qu'on a trahi l'idéal est un échec inacceptable.

    9) Je ne calcule pas mon engagement. Certains s'engagent quand ils savent le chemin facile ou empli de promesses de postes politiques. Ils se montrent donc tonitruants, juste le temps de se faire remarquer. Puis, un jour, Omar Bongo les cueille comme des fruits mûrs et alors ils se mettent à chanter les " Bongo nous a donné des conseils, comme un père ". Ce sont ces calculateurs qui étaient entrés au BDP et sont ensuite allés se vendre à Bongo. Daniel Mengara n'a jamais été de ceux-là.

    Quand donc vous basez votre indignation sur une rumeur colportée par votre compère Malékou, je vois tout de suite étalées les faiblesses de votre pensée. Car tout ce que vous réussissez à établir, en fin de compte, ce sont les limites mêmes de vos propres capacités intellectuelles. Ceci n'est point une insulte, mais un constat.

    Pourquoi parlé-je de limites, cher ami ?

    Je m'explique, et j'espère que vous aurez la patience de lire le véritable historique du BDP-Gabon Nouveau que je vous offre ici pour éclairer ce qui, chez vous, aurait dû se faire indépendamment par la lecture et non la rumeur. L'exposé sera long, mais vu que vous ne savez rien du BDP, ni de Daniel Mengara, je me donne le devoir de vous éclairer. Notez que tout ce que je vais dire ici est sur le site du BDP-Gabon Nouveau dans divers articles et analyses (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/). Rien de mystérieux, rien de caché. Lisez les plus de 200 articles qui, sur ce lien, retracent l'historique du BDP-Gabon Nouveau, y compris l'évolution de nos propres pensées politiques. Nous avons toujours tout publié, même ce qui a été écrit par des journaux travaillant contre notre mouvement. Nous avions même publié dans un article l'épisode dont parle votre ami Malékou (Voir par exemple : http://www.bdpgabon.org/content/view/1242/39/). Etant les démocrates que nous sommes, nous publions sur notre site les opinions favorables ou défavorables, dès lors qu'elles sont recherchées et bien pensées, tout simplement parce que nous faisons de notre site non seulement une vraie librairie de notre mouvement, mais aussi la tribune par excellence de l'histoire politique du Gabon.

    Vous montrez donc, cher ami, des limites intellectuelles. Pourquoi ?

    1) Vous confondez le silence des "autres" face aux rumeurs colportées par votre ami Malékou avec de la complaisance vis-à-vis de Daniel Mengara. Mais vous êtes-vous demandé si, contrairement à vous, ils se refusaient à céder aux appâts de la première rumeur venue ? Certains, qui font preuve de jugeote et de maturité, ont la sagesse de réserver leur jugement jusqu'au jour où des faits plus concrets viendraient en étayer le contenu. Quand on a de la jugeote, on ne juge pas avec la rumeur, c'est-à-dire, avec le vide. On juge sur la base de faits.

    2) Vous confondez Daniel Mengara et Pierre Mamboudou. Tous deux leaders politiques se réclamant de l'opposition radicale, certes, mais je crois que c'est là que les comparaisons s'arrêtent. Entre Daniel Mengara et Pierre Mamboundou, il y a tout un gouffre idéologique, politique et humain que je ne passerai pas mon temps à élucider dans cette intervention. Il suffira de dire que pour moi, le mot "opposition", surtout une opposition dite "radicale" suppose une toute autre approche que celle que l'on voit chez votre compère Pierre Mamboundou, qui a choisi l'option d'un radicalisme apaisé, comme d'autres hier ont inventé des philosophies d'opposition conviviale. Autrement dit, des échappatoires trahissant des échecs mal assumés par des personnages n'ayant jamais eu pour idéologie politique que leur ventre.

    3) Pour juger Daniel Mengara, vous basez vos supputations sur des rumeurs colportées par votre compère Malékou, souhaitant ainsi diminuer la gravité de la corruptibilité de votre leader par comparaison à Daniel Mengara, que vous voulez montrer comme également corruptible. Mais c'est là, cher ami, toute la différence entre vous et moi. Pour juger Pierre Mamboundou, je ne le juge pas sur des supputations rapportées par quelque esprit embrumé par les euphories alcooliques. Je juge Pierre Mamboundou sur la simple base de fait avérés et publics, connus et analysables par tous. Quand, par exemple, je dis que les 2 milliards de francs promis à Mamboundou par Bongo en 2006 suite aux négociations d'avril 2006 en guise de "réparation" relèvent d'une corruption à peine déguisée de Pierre Mamboundou par le régime, je base mon analyse sur des faits avérés, et non des rumeurs. On peut partager ou ne pas partager mon interprétation de ces faits, mais cela ne change rien aux faits eux-mêmes. Non seulement j'utilise des faits publiquement connus, mais je les démontre par des "preuves", fussent-elles conjoncturelles.

    Par exemple, j'avais à l'époque critiqué la promesse de ces 2 milliards à Mamboundou sur la base d'un simple calcul mathématique logique. Ce calcul consistait en l'analyse suivante :

    - Quand l'armée de Bongo avait investi le siège déjà délabré de l'UPG, il n'avait pas détruit ce siège. En termes donc de préjudice matériel, je ne vois pas comment une modeste bâtisse de ce type pouvait coûter 2 milliards à reconstruire alors qu'elle n'avait jamais été détruite. Tout au plus, cette bicoque (non détruite) et son contenu valaient 20 millions et je doute que le contenu en fût si important qu'il aurait pu justifier le solde des 2 milliards promis par Bongo. Même avec toutes les circonstances atténuantes possibles, 100 millions tout au plus auraient été raisonnables, mais 2 milliards pour un préjudice fabriqué arbitrairement ne pouvait aucunement grandir Mamboundou à mes yeux. J'avais donc conclu que Mamboundou s'était fait complice d'un détournement abusif et arbitraire de l'argent du Gabon à des fins personnelles (comprenez : Bongo s'achète l'apaisement de Mamboundou). On peut donc contorsionner cela comme on veut, mais personne ne me fera croire que le " préjudice " subi par Mamboundou ou l'UPG dépassait 100 millions de CFA (et là je suis généreux !).

    - S'agissant du préjudice moral/psychologique avancé par Mamboundou pour justifier les 2 milliards, je mettais totalement en doute ce principe en arguant que quand on fait de l'opposition, on doit pouvoir assumer le préjudice moral car cela fait partie de la pratique d'opposition. On s'oppose pour se battre et on accepte les souffrances morales que cette lutte impose. Sinon, on dénature totalement le principe en rendant le dictateur que l'on combat responsable de notre engagement. Autrement dit, le raisonnement de Mamboundou consistait, dans ce cas, à faire payer à Bongo le fait de l'avoir poussé à devenir opposant. A ce rythme, tous les Mengara et Mamboundou du Gabon n'auraient plus qu'à s'aligner au Bord de Mer pour demander à Bongo 2 milliards pour lui faire payer le fait qu'il nous ait poussé à nous opposer à lui ! Et le Gabon serait parsemé de petits milliardaires apaisés de tous les côtés ! Allons, donc, soyons sérieux !

    - S'agissant des fonds de l'UPG, nous savons tous de la bouche même de Richard Moulomba, Secretaire Général de l'UPG, qu'au sortir des élections présidentielles, l'UPG n'avait plus rien dans ses caisses. Richard Moulomba parla même d'à peine 500 000 francs restant dans les caisses de l'UPG. Or, que vit-on ? On vit, en quelques mois seulement après l'entente Bongo-Mamboundou, l'UPG se refaire une santé financière et planifier de présenter 120 députés aux législatives, ce qui supposait une campagne nationale plus coûteuse que l'élection présidentielle. D'où venait donc si subitement un tel pactole ?

    Voyez-vous, cher ami, ces interrogations n'ont rien à voir avec la rumeur. Elles se basent sur des faits publiquement accessibles et constatables qui se prêtent à analyse, dès lors que l'on prend le temps de réfléchir. Il n'y a là aucune supputation qui sorte du domaine du probable car on est certainement en droit de remettre en cause les comportements des uns et des autres dès lors qu'ils sortent du domaine de l'acceptable. Je n'ai pas trouvé convaincants les arguments présentés par Mamboundou pour justifier les 2 milliards car j'ai trouvé cette somme arbitraire et exagérée par rapport au préjudice réel. J'estime que dans l'opposition, nous devons nous-mêmes commencer à donner le bon exemple en faisant montre de retenue et d'honnêteté, même quand il s'agit de traiter avec Bongo. Nous ne pouvons nous permettre de céder à l'appât de l'arbitraire et faire exactement comme Bongo. Les faits, depuis, ont conforté mon analyse puisque 12 milliards supplémentaires ont été attribués pour " développer Ndendé ". Il faut être totalement obtus pour ne pas comprendre le lien entre l'apaisement de Pierre Mamboundou et l'allocation de 12 milliards " pour développer Ndendé ". Quand donc, nous condamnons la nature arbitraire de telles pratiques, on trouve des intellos comme notre ami Sylvain Ndong pour trouver normal l'établissement du népotisme comme manière de gouverner un pays. Nous, au BDP, trouvons ces pratiques inacceptables et ne pouvons que les condamner.

    S'agissant donc de votre exigence de réponse, Monsieur Ndong, on voit qu'une telle exigence est non seulement mal informée, mais aussi mal dirigée. D'abord parce que vous demandez de moi ce que vous n'osez apparemment pas demander à votre propre leader. De quel droit vous croyez-vous capable de demander de moi une explication quand votre propre Mamboundou navigue dans le flou le plus total, sans vous tenir au courant de sa démarche, vous qui clamez partout être son représentant Benelux ? Ensuite, où sont les textes explicatifs de Mamboundou qui éclairent les Gabonais sur sa démarche actuelle, en dehors de vos petites gesticulations personnelles sur Internet tentant d'excuser l'inexcusable ? Vous voyez que vous gesticulez finalement dans le vide, car il n'y a aucun poids moral derrière vos exigences de transparence. Pour demander la transparence au BDP, donnez-nous d'abord l'exemple de transparence qui est celui de l'UPG. En visitant le site du BDP, les Internautes peuvent, s'ils ont la patience de lire, suivre le cheminement du BDP depuis sa création. Ils peuvent voir l'évolution de son idéologie, TOUT. Où sont les informations de l'UPG à une époque où l'Internet permet désormais l'accès à de telles informations ? Les gesticulations de Mamboundou au Gabon, en fin de compte, ne servent qu'à semer le flou, jusqu'au sein de ses représentants qui se retrouvent dans le flou le plus total. Ou alors Mamboundou est-il tellement hautain vis-à-vis de sa propre diaspora qu'il ne daigne point vous informer de sa démarche si chancelante ?

    Exigence pour exigence : J'EXIGE, MONSIEUR NDONG, DE VOIR UN DOCUMENT OFFICIEL DE MAMBOUNDOU A SON REPRESENTANT DU BENELUX EXPLIQUANT SA DEMARCHE, ET JE VOUS PRIE DE ME LE MONTRER MEME SI JE NE SUIS PAS MEMBRE DE L'UPG !!

    Mais je peux déjà savoir la réponse. Il n'y a aucun document de ce type car votre leader semble fonctionner avec tellement de hauteur que vous, les représentants officiels, vous retrouvez vous-mêmes perdus. La preuve : vous ne vous débattriez pas à cultiver votre propre personne sur Internet hors du circuit UPG si vous aviez entière confiance en Mamboundou. Vos vidéos, au lieu de se situer dans le cadre de votre parti, alimentent plutôt votre blog personnel qui fait ainsi concurrence idéologique à votre propre parti. Et pourtant votre parti a un site (mort) que vous ne prenez aucun temps à alimenter. Toute votre démarche actuelle est ainsi hautement paradoxale car, d'une part, vous clamez votre titre UPG et votre appartenance à ce groupe, mais de l'autre, vous inscrivez votre action politique hors UPG. Quand on appartient à un parti, l'action politique se doit de refléter les vues du parti et vos initiatives se doivent de s'inscrire dans le cadre de la structure de votre parti. Vous voulez quand même que l'UPG avance, oui ou non ? Pour qui, donc, Monsieur, travaillez-vous ? Il me semble que votre propre UPG vous a laissé dans le flou et aujourd'hui, on sent plutôt de toutes parts une sorte de désarroi et de débandade dans vos rangs. Il n'y a nulle part la cohérence dont on pourrait s'attendre de la part d'un " grand " parti d'opposition. Vous défendez, certes, l'UPG dans vos emails, mais sur le plan de votre action politique, c'est plutôt Sylvain Ndong que vous cultivez et non l'UPG. Si le jeune Gabonais du site Mamboundou2005 n'avait pas pris sur lui de faire un site au profit de Mamboundou, il n'y aurait pratiquement rien sur Internet aujourd'hui sur l'UPG. Quelle honte et quel mépris !

    Et on veut donner des leçons de transparence au BDP !

    Je réponds donc ici à votre véhémente exigence non pas parce que je prête attention à vos vitupérations ou aux élucubrations de votre compère Malékou, mais plutôt pour éduquer votre jeune esprit aux rigueurs de l'intellectualisme productif, un jeune esprit que je trouve d'ailleurs brillant, mais qui pêche encore par jeunesse et inexpérience. Dans ce cas, le devoir d'éduquer la jeune génération que vous représentez est plus important pour moi que le silence face à des rumeurs qui n'en valent pas la peine. Comme vous l'aurez remarqué, je garde toujours le silence vis-à-vis des rumeurs. Ceci parce que cela ne vaut pas la peine de leur accorder quelque crédit que ce soit. Ensuite parce que c'est peine perdue que de se battre contre une rumeur. Ceux qui colportent les rumeurs le savent et la seule manière de défaire une rumeur c'est de la laisser se briser elle-même sur le mur de la vérité, car la vérité finit toujours par triompher.


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